23/10/2015
Symphiotrichum ou Asteromoea ?
J’ai reçu mes plantes grimpantes pour opacifier mon mur végétal. Mais pour planter à Veneux, il faut absolument de la bonne terre car il est impossible de faire survivre une plante dans un sol aussi pauvre qui ne retient rien, ni eau ni aliments.
Je suis donc allée aux Jardins de Provence et j’ai dû passer par les chrysanthèmes déjà installés. Mais à l’extrémité de la table des pots contenaient de très belles plantes qui m‘ont paru être des asters avec une blancheur et une floribondité incroyables :
Mais est-ce vraiment un aster ? J’ai cherché sur Internet. Des asters à fleurs blanches doubles, ça existe mais aucun ne présente des fleurs totalement blanches, il y a toujours au moins un tout petit cœur jaune de fleurs tubulaires.
Mon aster ressemble davantage à l’aster japonais, Kalimeris, maintenant Asteromoea. Pour l’espèce, il s’appelle au choix mongolica ou pinnatifida :
http://www.goodnessgrows.com/id281.html
Mais lui aussi présente un cœur, très petit, de fleurs tubulaires mais plus blanches que jaunes sauf si on arrive à voir les étamines.
J’ai cherché à photographier de près le centre des fleurs de ma plante :
On pourrait imaginer que ce sont des fleurs tubulaires mais c’est douteux. Pour lever ce doute, j’ai épluché une fleur. Elle n’est formée que de ligules blanches, même au centre. Je n’ai pas trouvé de fleurs tubulaires quelle qu’en soit la couleur, et pas la moindre étamine.
Je peux imaginer que c’est bien cet aster japonais mais une forme horticole extrême, très, très double, où ne subsiste plus aucune fleur fertile. Donc une plante stérile mais très belle, à multiplier par division ou boutures.
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22/10/2015
Les couleurs d'octobre à Romilly
A Romilly aussi les grands arbres sont encore verts et les couleurs sont plus près du sol.
Les roses sont rares mais quelques rosiers promettent de faire mieux avec davantage de boutons.
Certains rosiers ne sont pas avares en cynorrhodons :
Les asters mauves sont toujours en fleurs. Les asters rose vif ont fleuri plus tard et, bien que moins hauts, se sont effondrés.
Les aconits ont été plantés cet hiver. Je croyais qu’ils étaient morts mais ils donnent des signes de vie avec une floraison pauvre et très tardive. Cela devrait aller mieux l’an prochain.
L’Elsholtzia d’un an :
Fuchsia reitzii toujours en fleurs depuis mai :
L’or des ginkgos :
L’époque rose de l’Heptacodium :
Malus niedzwetzkyana :
Le sedum :
Les fruits de Elaeagnus multiflora, le goumi, plus tardifs, plus petits que ceux de E. umbellata mais ceux de E. umbellata ont tous été dévorés.
Mais ce qui décore le plus ce terrain, ce sont les hydrangeas et les fusains. Nous en parlerons la prochaine fois.
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20/10/2015
Les couleurs d'octobre à Veneux
Le jardin n’est pas très gai. Les grands arbres sont encore verts. C’est plus près du sol qu’il faut chercher des couleurs.
Les premiers crocus d’automne sont apparus bien après la disparition des colchiques.
Les cyclamens, roses ou blancs, sont toujours là
Et montrent aussi des fruits au bout de leur pédoncule en tire-bouchon prêt à enterrer sa graine si les fourmis ne l’emmènent pas plus loin.
Quelques fleurs de courge sont encore visibles.
Parmi les arbustes Prunus subhirtella commence à se colorer
Alors que Hydrangea quercifolia est d’un rouge de plus en plus sombre
Mais Hydrangea Sundae Fraise s’entête à rester blanc. La récente transplantation l’a sans doute perturbé.
Et Rhododendron Christmas Cheer persiste dans sa floraison à contre-temps.
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16/10/2015
Un écran végétal
Un lotissement de maisons s’est construit à Veneux au nord de mon terrain, 33 maisons sur 1 ha ! J’ai calculé d’après les indications affichées. Cela fait 316m2 par maison mais en fait beaucoup moins par lot puisqu’il est compris dans la surface totale les voies de circulation, les parkings, les installations communes. La surface moyenne au sol d’une maison est 74m2. Pour y loger de quoi faire vivre une famille, il faut donc de la hauteur, soit 8m. Et ce qu’ils appellent un jardinet a la surface d’une terrasse.
Donc les premières maisons sont très proches de mon terrain et n’ont pas été orientées comme il nous a été dit lors de la réunion avant travaux. Des fenêtres regardent directement chez moi. Ma cuisine a une grande baie vitrée basculante. Certes, il est possible d’y mettre un rideau mais ce n’est pas pratique et je veux voir mes plantes et les oiseaux sans aucune gêne. J’ai planté à 2m de la clôture des arbres qui atteindront ou dépasseront au moins 3m de haut, dont un asiminier qui sera bien opaque, mais il leur faudra le temps de grandir.
Pour l’immédiat j’ai installé un mur végétal qui a l’avantage d’être déjà une gêne visuelle par ses grilles de support. J’y ai installé 2 plantes essentielles pour leur feuillage permanent, leur exubérance et leur hauteur : Pileostegia viburnoides et Clematis armandii :
A gauche c’est Plileostegia, à droite derrière la grille c’est Clematis armandii et plus à droite une marcotte spontanée de ma glycine du Japon accompagnée d’un jeune chèvrefeuille d’hiver (un arbuste) :
La masse de lierre derrière couvre le robinet extérieur peu esthétique et les tuyaux d’arrosage.
Pileostegia viburnoides a un aspect proche des hortensias grimpants. Ses belles feuilles vernissées sont permanentes. Elle s’accroche seule par des racines aériennes comme le lierre. Elle fleurit en fin d’été, début d’automne mais ses corymbes n’ont pas de fleurs stériles et la masse d’étamines des fleurs fertiles lui donne un joli aspect nuageux. Elle ne fleurira pas cette année mais je peux déjà admirer son beau feuillage :
Les feuilles du Pileostegia et de la clématite vont sans doute se mélanger et former une masse de feuilles presque identiques. Mais de près on peut reconnaitre celles de la clématite dont la disposition des nervures est très différente :
Le pileostegia fleurit en fin d’été et début d’automne, la clématite en fin d’hiver et début de printemps. Pour une floraison continue entre les deux, j’ai commandé Clematis cirrhosa ‘Winter Parasol’.
Cet ensemble se continue par une arche qui reçoit davantage de soleil et je vais rechercher des lianes à fleurs pour le printemps et l’été. La bignone est exclue. Par expérience je sais qu'il lui faut pour fleurir le plein soleil toute la journée.
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11/10/2015
Elsholtzia stauntonii
Appelé menthe en arbre à cause de l’odeur de menthe lorsqu’on froisse ses feuilles, c’est un joli arbuste que j’ai planté en octobre 2014. Il avait aussitôt fait 4 grappes de boutons floraux blancs vite colorés quelques jours plus tard :
Cette année il n’a pas beaucoup grandi, il ne sera jamais très grand, mais il porte beaucoup plus de fleurs, plus de 20 grappes. Il est posé sur le tapis de consoude qui le protège et le nourrit.
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08/10/2015
Rhododendron luteum, soleil obligatoire
Appelé azalée pontique, c’est un rhododendron à feuillage caduc. Voici sa première et unique floraison en avril 2009 :
Il a aussi un beau feuillage d’automne comme on le voit sur ces photos prises aujourd’hui :
mais il n’a plus jamais fleuri.
Je sais maintenant ce qui l’empêche de vivre. Me fiant à sa nature de rhododendron qui doit être planté à mi-ombre et en évitant le soleil direct, je l’ai planté un peu à l’ombre. Mais il n’est pas comme les autres, il veut le plein soleil.
Non seulement il ne fleurit pas mais il végète. Regardez sa disposition, le soleil est à droite :
Toutes les tiges partent directement du sol, ce sont des marcottes spontanées qui vont de plus en plus loin vers l’allée ensoleillée. Il cherche le bonheur !
Je vais garder en place la marcotte la plus proche de l’allée et transplanter les autres au soleil.
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03/10/2015
Les caprices de Christmas Cheer
Il m’a été vendu comme Rhododendron ‘Christmas Cheer’ à floraison précoce. Naïvement j’ai cru qu’il fleurissait aux alentours de Noël. Pourtant depuis des années il fleurit en avril. Mes premières photos datent d’avril 2008, il y a presque 8 ans mais il n’avait pas fleuri les deux premières années.
J’ai donc eu des doutes. Il mesure moins d’un mètre. La taille du vrai Christmas Cheer serait de 3 à 4m. Il est dit qu’il est souvent confondu avec ‘Rosa Mundi’ d’aspect semblable et de date de floraison identique mais qui ne dépasse pas le mètre et a des fleurs d’un rose plus soutenu comme c’est le cas pour le mien alors que Christmas Cheer a des boutons rose soutenu mais des fleurs épanouies presque blanches. Leur date de floraison est février-mars, parfois janvier. Certains parlent même d’une floraison quelquefois sporadique en décembre.
A-t-il été vexé par mes remarques désobligeantes sur sa date de floraison ? Voilà qu’aujourd’hui il montre un bouton floral déjà bien coloré. Il veut donc fleurir en octobre ! Là, il exagère dans l’autre sens.
Le 6 avril 2014 :
18:32 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
30/09/2015
Fruits
L’androsème, Hypericum androsaemum en est à la fructification. La touffe est superbe, il a supporté l’été sans arrosage. Il est beau toute l’année, on ne voit jamais une vilaine feuille séchée ou une fleur fanée.
En ce moment nous en sommes aux fruits noirs
Il y a encore quelques fruits rouges
Et des fruits déjà secs :
Ce que j’avais planté il y a un an seulement :
La grande lysimaque, Lysimachia vulgaris, spontanée sur le terrain, était en fleurs en juillet et août
Elle dépasse le mètre indiqué partout et parfois se couche tant ses tiges sont longues
Ou s’appuie sur un arbuste, ici un seringat :
Maintenant elle pose ses nombreux fruits sur ce seringat :
Quelques fruits sont déjà secs et s’ouvrent pour laisser s’échapper les graines :
Hamamelis ‘Arnold Promise’ porte beaucoup de fruits
Alors que ses feuilles sont encore vertes, il montre déjà une multitude de boutons floraux qui ne s’ouvriront pas avant fin janvier :
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26/09/2015
Lamium album sauvé par ses fleurs
Sur le terrain sauvage en pleine nature de Romilly, il n’est pas facile de résister aux envahisseurs indésirables.
Jusqu’au début mai 2013 j’avais deux magnifiques tapis : un vaste tapis de Lamium album, spontané sur le terrain, suivi d’un tapis de petite consoude à fleurs bleues plantée par moi :
A la jonction des deux tapis les plantes s’emmêlaient :
Et tout cela faisait une grande surface sans orties.
L’immense tapis de consoude s’était développé en 2 ans à partir d’une dizaine de pieds seulement. Elle se ressemait même dans les pots :
La grande consoude officinale spontanée sur le terrain n’est pas utilisable en tapis, elle se ressème aussi beaucoup mais elle est trop haute et forme des touffes isolées.
Le tapis de Lamium album, lamier blanc appelé aussi ortie blanche a été beaucoup plus difficile à obtenir. Il existait sur le terrain mais complètement mélangé à l’ortie et il n’est pas facile d’arracher l’ortie sans toucher au lamier tant les feuillages se ressemblent.
Il fallait, soit attendre que l’ortie dépasse en hauteur, soit que le lamier soit en fleurs. Ce fut un travail d’abord fastidieux mais, ensuite, le lamier débarrassé de l’ortie s’est vite développé.
Le lamier fleurit d’avril à octobre et il a des belles fleurs en couronne autour d’une tige carrée :
Il y a aussi du lamier rose sur le terrain mais il est moins abondant et moins beau, moins présent, en dehors de la période plus courte de floraison.
Malheureusement en mai et juin 2013 il y a eu 6 semaines d’inondations continues puis 4 semaines en automne. Les deux tapis ont totalement disparu et orties et ronce bleue sont revenues. Beaucoup de travail d’arrachage.
Deux ans plus tard la consoude couvre de nouveau de vastes surfaces d’où je n’ai eu à enlever qu’un petit nombre de pieds d’ortie. Sur cette photo il émerge quelques jeunes arbustes dont le dernier au fond est un grenadier d’un an.
Mais le lamier blanc était devenu rare.
Hier, j’ai cru voir des orties jeunes dans le tapis de consoude. Pourtant un tel tapis, aussi dense, aurait dû l’étouffer car la consoude persiste souvent en hiver ou, si ce n’est pas le cas, elle empêche l’ortie de pousser en se développant avant elle et en lui cachant ainsi la lumière.
J’étais en colère et j’avais déjà mis des gants épais pour arracher l’ortie. Avec ces gants je n’aurais même pas senti que cette ortie ne piquait pas. Heureusement, j’ai vu à temps les fleurs. C’était de nouveau du lamier qui n’est pas étouffé par la consoude sans doute parce qu’il se développe suffisamment tôt au printemps. Sa floraison l’a sauvé :
J’ai à Romilly un autre couvre-sol très efficace et au développement ultra-rapide importé de Veneux, c’est le lamier à fleurs jaunes et à beau feuillage argenté persistant l’hiver, Lamium galeobdolon. Je vais l’installer aussi dans d’autres zones.
J’ai l’intention de ramener de Veneux de la petite pervenche pour les zones trop sombres envahies par la ronce bleue.
10:27 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (3)
24/09/2015
Le chanvre, la preuve de près
Je vous ai montré récemment un champ de chanvre :
Mais je ne suis pas certaine d’avoir complètement convaincu. J’ai donc voulu faire des photos de plus près et j’ai pour cela osé franchir le profond ravin. Certes, je longe au cours de mon trajet dans l’Aube de seulement 20km plusieurs champs de chanvre. C’est vraiment une culture caractéristique de la région. Mais sur cette route à 2 voies sans possibilités de stationnement ailleurs, je n’ai pas le choix.
La plante a un aspect différent de celle montré sur Wikipédia mais ce n’est pas le même stade de croissance. C’est une annuelle et la plante de Wiki est jeune. En ce moment nous sommes en fin de végétation, très près de la récolte. Les longues tiges qui donneront les fibres sont maintenant jaunes et dénudées, les feuilles sont nombreuses mais regroupées au sommet.
A ce stade les graines sont mûres :
Ces graines sont appelées chènevis et constituent un excellent aliment :
http://lesbrindherbes.org/2013/05/18/le-chenevis-ou-chanv...
Et la preuve ultime, cette feuille à la forme caractéristique et inimitable :
C’est une plante merveilleuse. Absolument toutes ses parties sont utilisables et les utilisations sont multiples : alimentation, isolation, fourniture d’énergie, jardin, textiles, litières, cordages, biocarburants, médicament, matériaux composites, etc. etc.
http://www.chanvre.oxatis.com/
Sa culture respecte l’environnement. En terre riche et calcaire comme c’est le cas dans l’Aube, il n’a besoin de rien, ni engrais, ni désherbants, ni pesticides, ni eau.
20:19 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
23/09/2015
Didier Willery
A l’instant, par un petit mot qu’il m’adresse, je fais connaissance de Didier Willery, un passionné de plantes dont les recherches et les centres d’intérêt ressemblent aux miens et qui est certainement beaucoup plus connu que moi. A partir de son site principal vous trouverez tous ses blogs et beaucoup de renseignements, des heures de lectures passionnantes :
09:31 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
22/09/2015
Sternbergia lutea
Je vous ai montré la sortie du Sternbergia le 16 septembre.
Maintenant les fleurs sont ouvertes. C’est une belle touffe qui grossit lentement mais surement. La voici en septembre 2011 :
Et aujourd’hui, je compte au moins 20 fleurs et il y a encore des boutons au cœur de la touffe.
La touffe me parait très serrée. Je pense que je devrai la dédoubler après la floraison.
Ses fleurs à 6 pétales ressemblent à celles des crocus avec lesquels il est souvent confondu et à celles des colchiques. Mais ils font partie de 3 familles différentes et tous ont des pièces florales en nombre multiple de 3 car ce sont des monocotylédones. Même en dehors de la couleur, je n’ai vu un jaune aussi éclatant que sur des crocus de printemps, ils sont faciles à distinguer.
Le colchique a lui aussi 6 étamines mais pas de feuilles à cette époque de l’année. Les fleurs apparaissent seules et les feuilles très grandes n’apparaissent en grosses touffes qu’au printemps.
Le 5 avril :
Le crocus a comme le sternbergia des feuilles en même temps que les fleurs ;
Mais il a 3 étamines :
Le Sternbergia lutea a 6 étamines :
22:07 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
21/09/2015
C'est quoi, ce truc ? Du chanvre ?
Je n’y connais rien en cultures de masse. Mon trajet vers Romilly se passe en pleine région agricole. L’an dernier j’ai découvert le sarrasin. Aujourd’hui mon regard a été attiré pas loin de Nogent sur Seine par une culture encore inconnue de moi. Je pense à du chanvre en fin de cycle, proche de la récolte. L’Aube est le premier département producteur de chanvre. C’est une plante aux multiples utilisations et dans le chanvre, comme dans le cochon, tout est bon. Et c’est l’une des cultures les plus écologiques.
Je n’ai pu approcher suffisamment pour faire des photos plus détaillées à cause d’un grand fossé.
Recadrage :
http://www.champagrica.fr/filieres/grandes-cultures/des-c...
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20/09/2015
Liriope
20:41 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
16/09/2015
Sternbergia, le réveil
Je suis absolument certaine qu’hier après-midi il n’y avait rien. C’est un endroit que je vois tous les jours, au pied de la boite aux lettres. Il y a là des iris, des colchiques, de l’origan et les sternbergias.
Cette nuit la saison des pluies a commencé avec quelques petites rafales de vent, le tonnerre et surtout 20mm de pluie. C’est à croire que c’est cette pluie qui a réveillé les Sternbergia lutea. Alors qu’il n’y avait rien hier, voilà ce que j’ai trouvé à midi :
Les fleurs de colchique ont été détruites par la pluie.
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Nouvelles fleurs, Aster, Sedum, Hedera
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08/09/2015
Ginkgo d'or
Est-ce la sécheresse du printemps et du début d’été ou est-ce la chaleur, mes 3 Ginkgo biloba se sont couverts d’or dès la mi-août avec un bon mois d’avance sur les années les plus sèches.
Ils sont tous très jeunes, le plus grand a 6 ans. Le voici le 23 août :
Ginkgo ‘King of Dongting’ est le plus jeune, planté en octobre 2013. Comme son nom ne l’indique pas, c’est une femelle à très gros ovules. Il est moins doré pour l’instant, peut-être parce qu’il est planté plus bas et a moins souffert de la sécheresse :
Le plus petit, vraiment très petit parce qu’il est issu de semis, a eu quelques problèmes. Il faut dire que sur ce terrain de Romilly la flore sauvage est exubérante, envahissante. Couper, arracher même en fin de printemps ne suffit pas. Sans deux autres interventions en cours d’été autour au moins des plantes précieuses, les plantes les plus agressives sont encore 2 fois plus volumineuses qu’au printemps. C’est un problème que je résous peu à peu avec des plantes couvrantes efficaces. Cet été, je ne suis pas suffisamment intervenue parce que, à cause de travaux routiers, je ne pouvais aller sur le terrain qu’une fois par semaine, le dimanche, en contournant des obstacles.
C’est ainsi que j’ai trouvé une masse impressionnante de houblon, mais anormalement couvrante à l’horizontale :
Ce qui s’est passé : ce houblon formait une masse tellement importante qu’il avait réussi par son poids à plier un cornouiller sanguin pourtant déjà grand jusqu’au sol. Cela recouvrait mon petit ginkgo. J’ai dû tailler dans le tas pour le libérer. Mais ce « toit » avait détourné l’eau des 3 épisodes de pluie et le pauvre petit avait très soif :
Je lui ai donné aussitôt un bidon de 5l d’eau.
11:16 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
07/09/2015
L'heptacodium miconioides commence à fleurir
Je l’ai planté pendant l’hiver 2012. Le voici le 30 août 2012 :
Il se plait beaucoup à Romilly et maintenant il mesure 2m50 x 3m50. Je ne peux le photographier en entier parce qu’il est très entouré :
Toutes les fleurs ne sont pas encore ouvertes. Chaque inflorescence porte 7 fleurs. Hepta = sept. Mais c’est très difficile à voir sur une photo parce que les fleurs sont très rapprochées et les inflorescences sont groupées en grappes serrées. J’ai réussi à isoler une inflorescence. Vous pouvez compter 6 fleurs en cercle et une au centre :
Ces fleurs deviendront roses en automne et resteront décoratives jusqu’en hiver.
09:58 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
24/08/2015
L'androsème officinal, c'est tout bon
Oui, l’androsème officinal, Hypericum androsaemum, c’est tout bon, c'est un de ses noms. Je vous en ai déjà parlé car il me plait vraiment. Mais maintenant j’ai fait le tour de son comportement sur une année dans mon jardin et je suis enthousiasmée. Beau toute l’année sans qu’on s’en occupe, formant un tapis dense où aucune graine non désirée ne peut germer, il s’étend rapidement.
A mi-chemin entre vivace et arbuste, il a l’aspect d’une vivace mais la base des tiges est lignifiée. Son feuillage est beau et permanent, ses fruits sont aussi beaux que ses fleurs et persistent jusqu’en hiver.
Je l’avais découvert à Marnay sur Seine le 12 juin 2014 :
Et j’en étais repartie avec un petit pot.
Le voici cette année le 19 juillet dans le même jardin :
Il a sans doute été divisé car il y a d’autres grosses touffes.
Voilà le petit pot que j’ai planté à Romilly le 14 juin 2014 :
Il a passé le reste de l’année à s’installer et à croitre en hauteur uniquement. Le 2 janvier 2015 :
Il a gardé son feuillage tout l’hiver et ses fruits noirs maintenant fripés le 27 janvier :
En janvier le nouveau feuillage apparait entre les vieilles feuilles qui persisteront jusqu’à ce que les nouvelles soient bien développées. Il ne sera jamais sans feuillage :
Et au printemps, c’est l’explosion. De nombreuses nouvelles tiges se sont formées (toutes les tiges partent du sol) et la surface couverte a beaucoup augmenté. En juin :
Il y a alors le feuillage vert sur des tiges rouges, les jeunes feuilles rouges, de nouvelles fleurs et des boutons floraux jaunes, des jeunes fruits rouges :
Le 19 juillet il y a beaucoup de fruits rouges :
En août les fruits deviennent noirs :
Rouges ou noirs, ces branches avec fruits sont souvent utilisées en bouquets.
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23/08/2015
Camellia, tenter le semis ?
Les camellias sont généreux cette année, 3 d’entre eux ont donné des fruits. Cela peut être amusant de tenter des semis. Si ça marche, le résultat de cette reproduction sexuée est imprévisible puisqu’il y aura des croisements.
Adolphe Audusson donne au moins un fruit tous les ans. Mais je ne tenterai pas le semis. J’ai eu un échec avant d’apprendre qu’il est stérile, je ne sais pourquoi car il est considéré comme un pur japonica.
Spring Promise :
Tama no ura :
Mais j’ai d’autres semis en vue avec les graines de Dracunculus vulgaris. Je vous avais montré ses fruits encore verts lorsque la plante a complètement fané (c’est normal, juste après la floraison). Je les ai recueillis en espérant qu’ils parviennent à maturité. Voilà le résultat :
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19/08/2015
La renaissance de Cercis chinensis
A l’Arboretum des Barres j’avais admiré le 9 avril 2011 ce superbe Cercis chinensis, le gainier de Chine, à la densité de fleurs exceptionnelle :
Enthousiasmée, je l’ai planté à l’automne à Romilly. Encore tout maigre, il m’a offert ses premières fleurs dès le printemps suivant. Le 13 avril 2012 :
Malheureusement il n’a pas supporté les trop longues inondations de 2013 et il est mort, mort jusqu’au sol. Mais je n’ai arraché aucun arbre ou arbuste atteint. J’ai même gardé le bois mort pour les repérer facilement. Par expérience je sais que la vie se réfugie encore parfois dans les racines. Des arbustes partiellement atteints ont refait quelques feuilles en 2014 et certains sureaux ont même produit en 2015. D’autres sont repartis du pied au printemps 2015 soit 2 ans plus tard. J’ai bien vérifié tous les autres au printemps, il n’y avait rien, aucun signe de vie. Et pourtant cette semaine, en plein été, après une bonne pluie inespérée, un sureau rouge, Sambucus miqueliana (mon seul exemplaire) et mon bien aimé Cercis chinensis présentent une touffe de feuilles à la base, surplombée par la ramure morte :
C’est bien lui, les feuilles sont caractéristiques. La végétation ne repart pas de la base du tronc qui est mort mais vient du sol, des racines. Ou du collet enterré ?
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18/08/2015
Le cyclamen nouveau est arrivé
Ce fut la surprise cet après-midi : les premières fleurs de cyclamen. Ce Cyclamen hederifolium est vraiment increvable et il ne demande aucun soin. Planté dans le sable au pied de grands arbres, jamais arrosé, même pas en été en cas de sécheresse prolongée, il vit depuis des années et son territoire s’étend peu à peu dans le tapis de lierre qu’il parvient à évincer.
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15/08/2015
Dracunculus vulgaris
La serpentaire, Dracunculus vulgaris, est une sorte de grand arum au feuillage et à la floraison peu ordinaires. Contrairement à ce qu’on croit comprendre en lisant les sites qui en parlent, j’ai constaté que ses besoins en eau sont importants, au moins au printemps.
Il y en avait un très beau dans le jardin de Marnay :
Cette année je ne l’ai pas vu. C’est sans doute normal, son feuillage fane et disparait aussitôt après la floraison et je n’y suis allée que le 19 juillet. Le mien vient juste de faner et la tige s’est détachée du sol il y a quelques jours, donc il n’y a plus rien.
Voici des photos du mien. Vous remarquerez qu’il est tuteuré. Depuis des années je ne le maintiens en vie qu’à coup d’arrosages. Il aime l’argile, qui retient bien l’eau, et il n’y en a pas du tout dans mon terrain de sable. La photo de floraison est d’une autre année car cette année sans aucune pluie en mai et juin, même les arrosages ne lui ont pas permis de fleurir correctement, la fleur a aussitôt fané.
Le 13 avril 2015 entouré de sa cour d’Arum italicum, beaucoup moins hauts :
Alors qu’il est planté depuis une quinzaine d’années, il ne m’avait jamais donné de fruits. C’est normal parce qu’il se développe mal dans le sable et n’a jamais fait qu’une seule fleur. Pour qu’il y ait fructification, il faut au moins deux fleurs. Pour le comprendre, il faut revoir l’étonnante stratégie des Araceae pour empêcher l’autofécondation. Je l’avais étudiée sur un Arum italicum :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2014/04/30/arum-une...
Pourtant cette année il a fructifié. Le 27 juillet (les fruits rouges à côté sont ceux d’Arum italicum) :
Fruits d’Arum italicum à la même époque :
Pourquoi a-t-il fructifié alors qu’il n’y a toujours qu’une seule fleur ? Je pense que c’est parce qu’elle a très vite fané et cela a enfermé les insectes qui s’y étaient aventurés les obligeant à faire des allers-retours inhabituels entre les fleurs mâles et les fleurs femelles.
Il y a 2 jours les fruits étaient toujours verts. La tige fanée s’étant détachée du sol, j’ai recueilli les fruits et les ai posés sur une table, dans l’espoir qu’ils continuent à mûrir. C’est gagné :
Je vais tenter le semis de tous les fruits qui voudront bien mûrir.
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13/08/2015
Lagerstroemia indica
Encore un arbre magnifique en fleurs qui présente l’avantage de fleurir après les autres. Tous les ans en été je surveille l’apparition de sa floraison. Il est peu fréquent dans la région mais il commence à y être apprécié. Il y en a dans plusieurs jardins et surtout ces deux-là au bord d’une rue de Veneux faciles à photographier. Je les avais déjà montrés en 2010 :
Cette année la floraison commence début août.
Curieusement l’arbre de gauche a ses fleurs en grande partie épanouies alors que celui de droite est encore en majorité en boutons. Ils ont pourtant les mêmes conditions de culture et sont très proches l’un de l’autre. Je vois une explication : celui de droite reçoit moins de soleil le matin parce qu’il y a à sa droite, soit à l’est, un pont suivi d’une haute butte qui supporte le chemin de fer.
J’ai donc photographié le plus épanoui le 12 août :
Une branche encore entièrement en boutons :
On pourrait croire que les jolis trucs roses froufroutants sont les fleurs. Mais ce ne sont que les pétales de forme étonnante. Voici une fleur entière, on voit les insertions de 6 pétales et au centre de nombreuses étamines surmontées par les styles plus longs et recourbés avec le stigmate :
Il peut être traité en petit arbre sur tronc comme ici ou laissé en arbuste avec plusieurs troncs. Il existe en plusieurs couleurs, du blanc au violet.
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12/08/2015
Les paulownias
Paulownia tomentosa, l’arbre impérial, est une merveille en fleurs au mois de mai. Mais il est beau tout le reste de la période végétative. D’abord à cause de ses magnifiques grandes feuilles mais aussi en été lorsqu’il est couvert de ses beaux fruits clairs.
Regardez celui-ci, à Moret, que je vous ai montré en fleurs :
Et maintenant le 6 août ses nombreux fruits le font ressembler à un arbre de Noël :
Ces fruits resteront clairs et bien visibles plusieurs mois comme sur cette photo un 9 octobre à l’Arboretum des Barres :
Puis ils deviendront bruns, s’ouvriront pour libérer une multitude de graines mais persisteront sur l’arbre tout l’hiver.
A Marnay il y a un autre paulownia. C’est Paulownia elongata. Il est peu connu des jardiniers et n’est cultivé en France que pour la production massive de bois et de masse végétale. Sa vitesse de croissance est en effet extraordinaire. Mais sa floraison est aussi imposante et aussi belle que celle de tomentosa.
Jusqu’en 2013 il était sévèrement rabattu tous les ans. Cette méthode est parfois utilisée pour les paulownias dans le but de leur maintenir une petite taille et d’obtenir des feuilles énormes lui donnant un aspect exotique mais il ne fleurit pas. Rabattu en fin d’hiver, il donne aussitôt des branches d’au moins 3m. Le 16 juin 2013 :
Le 21 septembre 2013 :
J’ai eu le plaisir de constater cette année qu’il n’a pas été rabattu. Le 19 juillet 2015 :
Il est capable d’atteindre 20m de haut.
Sur mon terrain de Romilly, après l’échec de 2 Paulownia tomentosa, j’ai planté en fin d’hiver 2014 un Paulownia fortunei. Il n’a pas encore fleuri mais sa floraison est identique. Cependant il est plus petit que les deux autres, ne devrait pas dépasser 8m, et est donc plus adapté à nos jardins. Depuis peu on le trouve en vente facilement. Le mien n’a pas encore fleuri mais il grandit vite, il est sain et semble se plaire sur mon terrain. Le 12 juin 2014 :
Le 2 août 2015 :
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10/08/2015
Trachycarpus takil
Des palmiers rustiques, encore très jeunes, sont plantés dans le jardin de Marnay. Il y a certes le plus connu, Trachycarpus fortunei. C’est même le plus âgé et déjà de belle taille :
Mais il est banal, il est planté dans beaucoup de jardins de la région. Je voudrais vous montrer Trachycarpus takil, peu connu et pourtant très rustique. Sa rusticité est garantie jusqu’à -18°C car il pousse jusqu’à 2400m d’altitude. Comme la plupart des palmiers, il a une croissance lente les premières années puis rapide et son stipe pourra atteindre 12m de hauteur et 20cm de largeur.
Le 16 juin 2013 :
Le 8 mai 2014 :
Le 19 juillet 2015, il a 10 ans :
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08/08/2015
Cycas panzhihuaensis
Ce Cycas au nom impossible est peu commercialisé et peu connu pour l’instant. Mais il est promis à un bel avenir car c’est probablement le cycas le plus rustique.
Mais attention, quand il est très jeune, il résiste difficilement à -5°C. C’est avec l’âge qu’il devient accommodant au froid, jusqu’à -15°C en sol drainé. Mais il sait aussi résister à l’humidité. Il vit dans le Sichuan et le Yunnan en altitude, plus de 1000m. Sa croissance est lente au début puis il montre un caudex rond. Avec l‘âge le caudex s’allonge jusqu’à atteindre 3m.
Voici celui du Jardin Botanique de Marnay sur Seine que je photographie depuis 2013. Il avait alors 6 ans et était encore planté en pot, sans doute pour le rentrer l’hiver :
Le 8 mai 2014 :
Le 19 juillet il a pris de l’ampleur et son petit caudex encore tout rond est bien visible :
Dans le même jardin il y a des Cycas revoluta, un en pot au début du circuit et celui-ci en pleine terre. Il est nettement plus vieux que le précédent, planté en 2003. Ce cycas, le plus connu, est moins tolérant au froid. C’est seulement à partir d’un certain âge qu’il peut supporter de courtes périodes de froid jusqu’à -10°C.
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04/08/2015
Les fleurs à Romilly
Les rosiers se reposent sauf un petit nombre. Un rosier nain qui atteint cependant 60cm en fleurs est couvert de roses rouges mais j’ai oublié de faire le tour du grillage pour aller le photographier. Jacques Cartier ose quelques roses :
Je suis arrivée un peu tard pour cette rose de Laetitia Casta mais il promet de s’y remettre très vite avec 5 boutons :
Les hydrangeas virent au rose :
C’est surtout Wim’s Red qui est rose :
Pinky Winky est encore assez blanc. Il est en bas sur cette photo. Wim’s Red, plus grand, déborde et le surplombe et un énorme corymbe de fruits du sureau canadien est tellement lourd qu’il s’est effondré dessus. Il y a partout sur le terrain de ces gros corymbes et aussi quelques corymbes de sureau noir, une belle promesse de gelées.
Annabelle à gauche et Incrediball à droite :
Vanille-Fraise confirme sa guérison et commence à rosir un peu :
Derrière les Hydrangeas et les Veronicastrum, c’est l’explosion des Phlox :
Une floraison que Robert le Diable apprécie :
Mais, comme tous les ans, les Vulcain se précipitent sur les premières fleurs d’eupatoire :
Alcea Park Rondell a pris son temps, elle commence à fleurir. L’an dernier, elle venait d’être plantée et m’inquiétait parce qu’elle s’effondrait. Me voilà rassurée, ses tiges sont bien droites, bien rigides :
La cardère sauvage fleurit :
De même que l’envahissante mélisse :
11:36 Publié dans flore locale, hydrangea, Plantes, roses | Lien permanent | Commentaires (0)
30/07/2015
Les fleurs de juillet
En cette fin de juillet la plupart des rosiers ont abandonné provisoirement mais beaucoup d’autres fleurs moins impressionnées par la canicule assurent le décor. Les photos sont prises à Marnay, à Romilly et à Veneux.
Les hydrangeas sont les rois de l’été :
accompagnés des hibiscus. Hibiscus paramutabilis :
et hibiscus syriacus :
Les anémones du Japon sont en avance ;
alors que Acanthus spinosus est en fin de floraison :
Acca sellowiana aussi est en fin de floraison:
Le chitalpa de Tashkent :
Aster macrophyllus :
Crocosmia :
Hemerocalle :
Les phlox aussi sont les rois de l'été :
Perovskia :
Romneya :
Verbena bonariensis :
Veronica et Veronicastrum :
Teucrium divaricatum :
Limonium latifolium :
Ruellia ciliosa :
Heliopsis helianthoides :
Inula helenium :
Sedum pallidum :
Fenouil :
Tanaisie :
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18/07/2015
Le clivia jaune
Mes Clivia miniata fleurissent tous les ans, parfois plusieurs fois. En été ils sont en vacances sous les arbres. Les clivias classiques à fleurs rouge-orangé sont en fleurs depuis 15 jours. Ils m’ont donné 4 grosses grappes de fleurs que je ne vous montre pas car je l’ai fait très souvent. Le tout jeune clivia à fleurs jaunes les accompagne en ouvrant ses fleurs aujourd’hui :
Deux fleurs de l’an dernier ont donné des fruits qui murissent plus vite que ceux des fleurs rouges (presque 2 ans, verts la première année). Ces fruits restent à peine rosés depuis presque un mois sans évoluer et ont une forme plus allongée :
Pour comparaison les fruits mûrs du clivia rouge :
Vous remarquerez qu’un des fruits a germé sur la plante :
Cela arrive de temps en temps car la germination est très facile et se produit dès qu’ils tombent sur la terre d’un pot voisin.
21:12 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)