14/07/2015
Veronicastrum virginicum
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11/07/2015
Cephalaria gigantea
Cephalaria gigantea, la scabieuse géante est une belle grande plante. Elle a un peu plus de fleurs chaque année. Elle fleurit de juin à octobre. Il faut la planter en fond de massif. Sa rosette de grandes feuilles basales s’élargit aussi chaque année mais elle n’a pas un grand intérêt esthétique. Son intérêt est de préserver le sol de germinations indésirables. Il s’en échappe de très longues tiges fines et rigides de 2m qui n’ont pas besoin de tuteur et qui sont surmontées de belles fleurs crème. Elles surmontent les vivaces du massif avec un aspect aérien, d’autant plus aérien qu’elles sont accompagnées de nuées de butineurs.
Le 28 juin les fleurs du centre du capitule sont souvent encore en boutons :
Voici des photos prises une autre année plus tard en saison :
Mais sur cette dernière photo je remarque un autre insecte sur la tige. Je recadre sur la bestiole dont le centre d’intérêt n’est pas les fleurs. C’est un petit cercope, sauteur et perceur-suceur qui préfère pomper la sève de la tige :
La formation des fruits début octobre :
Elle a un presque sosie, Cephalaria alpina, un peu moins haute, 1m50. La voici photographiée à Paris :
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02/07/2015
D'adorables primevères
Je les ai vues aux Grandes Bruyères le 14 juin et je n’en avais pas encore parlé parce que je n’ai pas pris de bonnes photos. Il y avait tellement de plantes à voir et à photographier. Pourtant le spectacle était ravissant, cela vaut la peine d’en parler.
Ce ne sont que les très communs coucous de nos champs et bords de bois, Primula veris. Mais ils étaient en rangs serrés sur les deux rives d’un ruisseau et par endroits des fleurs d’un orange adorable ponctuaient cette bordure jaune tendre :
Sur la même inflorescence les couleurs des fleurs peuvent aller du jaune à l’orange. Il existe dans la nature, rarement, de tels coloris. Certaines de ces plantes pourraient être des hybrides si une autre espèce plus colorée est présente à proximité. Ces plantes de couleur orange se ressèment comme les autres. Il est dommage qu’on ne puisse les trouver dans le commerce car elles sont infiniment rares dans la nature.
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30/06/2015
Clematis jackmanii
Je l’ai plantée à Romilly le 24 avril 2014. Trois mois plus tard, le 23 juillet :
La voici cette année, le 28 juin, côté pile :
Et côté face :
Sa hauteur est limitée à 2m par la hauteur du grillage, ensuite elle retombe. Le feuillage rouge à l’arrière-plan, c’est un noisetier pourpre.
J’ai planté cette clématite à cause de ses performances. J’ai toujours eu du mal avec les clématites, et des échecs même lorsque je les ai chouchoutées. A Veneux, c’est à cause du sable, à Romilly parce que je ne peux arroser suffisamment souvent. Mais jackmanii est d‘une autre nature. Je l’avais plantée à Veneux il y a peut-être 20 ans. Je ne m’en suis pas occupée faute de temps, prise par mon travail et mon fils. Et pourtant, plantée dans le sable et sans arrosage, elle est réapparue tous les ans, et encore une fois cette année :
Ses grandes fleurs d’un violet soutenu sont magnifiques. Elle a une vigueur et surtout une volonté de vivre que n’ont pas les autres clématites à grandes fleurs.
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19/06/2015
Cornus kousa
23:34 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
13/06/2015
Paeonia
Dès fin avril la pivoine arbustive à Veneux était en fleur, sa première fleur depuis sa plantation il y a quelques années.
La pivoine herbacée à Romilly a fleuri 2 ans après sa plantation, la première fois l’an dernier. Sa floraison est plus tardive. J’ai découvert sa première énorme fleur qui émergeait du tapis de consoude bleue le 4 juin :
Trois jours plus tard, d’autres fleurs sont apparues et il y a encore des boutons floraux. A droite les eupatoires ont beaucoup grandi :
La première fleur, fanée, montre son cœur et la visite d’une fourmi gourmande :
Je parais sans doute naïve mais jusqu’à présent je n’avais fait que les admirer dans des parcs. Maintenant je vis avec elles. Elles m’ont d’abord déçue plusieurs années et aujourd’hui c’est la réconciliation bien que l’une d’elles à Romilly, plantée en même temps que la blanche, continue à végéter. Beaucoup plus au soleil, elle a peut-être besoin d’arrosages l’été mais l’arrosage à Romilly, ce n’est pas facile.
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02/06/2015
Hypericum androsaemum
L’androsème officinal m’a séduite lors d’une visite au Jardin Botanique de Marnay sur Seine et j’en suis repartie avec un pot.
Pour certains c’est une herbacée, pour d’autres un arbuste. En fait c’est une situation intermédiaire, une herbacée dont la base des tiges est lignifiée.
La plante est très belle, une magnifique présence au jardin. J’espérais pouvoir en faire un couvre-sol efficace, même s’il est un peu haut. Il restait à savoir pour cela si le feuillage est permanent et s’il se reproduit seul rapidement. Pour la reproduction, c’est sans problème. Pour la persistance du feuillage il restait un doute. Pour certains le feuillage est permanent, pour d’autres semi-permanent. Je n’ai plus de doute. Même si le feuillage se renouvelle en même temps sur toutes les tiges, il n’y a pas un seul jour sans feuillage, les vieilles feuilles ne tombent que lorsque les jeunes sont totalement développées.
Je vous ai déjà parlé de cette plante mais j’ai maintenant fait le tour complet d’une année de végétation et je voudrais transmettre mon enthousiasme. C’est une plante décorative une grande partie de l’année et sous laquelle aucune graine non désirée ne peut voir le soleil pour germer. Les photos dans mon jardin le montrent sans qu’il y ait eu la moindre intervention de ma part depuis sa plantation.
Dans le jardin de Marnay le 12 juin 2014 :
Mon petit pot :
Il a aussitôt abondamment fleuri à voir le grand nombre de fruits le 15 juillet 2014 :
Il va garder son feuillage tout l’hiver. Le 28 novembre 2014 :
Le 2 janvier 2015 :
Et le 9 janvier 2015 le nouveau feuillage apparait sur l’ancien toujours présent :
Le 31 mai 2015 le cycle annuel est complet avec les bourgeons floraux et un accroissement important de la touffe :
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26/05/2015
Hydrangea bretschneideri
Mon beau chinois n’est pas en avance cette année mais il commence sa floraison. Il mesure plus de 3m, autant de large dans tous les sens, toujours aussi beau.
Il y a encore très peu de fleurs fertiles ouvertes :
Rhododendron catawbiense débute lui aussi sa floraison, comme tous les ans un mois après Rhododendron ‘Cunningham’s White’.
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24/05/2015
Le paulownias
Le Paulownia tomentosa, l’arbre impérial, est un arbre à la floraison magnifique
et il est vraiment impérial quand il est en fleurs et même après avec ses grandes feuilles imposantes. Il est très utilisé dans les villes, les parcs, et même les jardins malgré sa grande taille. Il lui faut du soleil mais, à part cela, il n’est pas difficile.
A la gare de Veneux, il y en a deux qui poussent dans une petite bande de terre entre le bitume de la rue et les gravillons du parking.
Il n’a pas peur d’occuper la presque totalité d’un petit jardin de ville :
Je vous ai aussi montré les deux exemplaires à l’entrée de l’arboretum des Barres dont j’admire en octobre les jeunes fruits et les boutons floraux pour le printemps suivant :
Les grandes feuilles de celui lourdement chargé de fruits de l’arboretum de Chèvreloup :
Si vous souhaitez le semer, ne cueillez qu’un seul fruit, vous aurez déjà bien du mal à utiliser les centaines de graines qu’il contient, des graines qui s’envolent au moindre souffle :
J’ai souvent parlé de cet arbre mais si j’y reviens, c’est parce que je viens d’en rencontrer un beaucoup plus grand à Avon. Regardez la taille des voitures en bas de l’image, cela vous donnera une idée de sa hauteur. Il a sans doute au moins 25 ans, âge de la maturité.
Ce paulownia pousse très vite, surtout au début. Mais, ne vous inquiétez pas, il vivra bien 100 ans. Il est très rustique et supporte la pollution des villes.
Mais il y a d’autres paulownias, aux floraisons aussi belles. Je ne verrai sans doute jamais la floraison de Paulownia elongata à Marnay sur Seine car il est sévèrement taillé tous les ans. C’est un traitement que l’on peut faire subir à tous les paulownias pour obtenir des sujets de taille réduite mais aux feuilles énormes lui donnant un air exotique. De plus ce paulownia est celui qui a la croissance la plus rapide et dans beaucoup de pays il est traité ainsi pour obtenir de grandes quantités de bois.
Paulownia catalpifolia est un hybride de tomentosa et elongata. Ses fleurs sont plus pâles, entre le mauve et le blanc. J’en avais vu un jeune sujet à l’arboretum de Segrez :
Le Paulownia fortunei est de plus petite taille. ‘Fast Blue’ est une obtention horticole sensée fleurir dès la première année. Je l’ai planté en automne 2013 mais je n’ai pas encore eu la chance de le voir fleurir :
Le feuillage commence à jaunir parce que la photo a été prise le 9 novembre 2014 mais la coloration jaune ne dure pas longtemps, les feuilles tombent aussitôt.
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21/05/2015
Les aventures d'une touffe d'ancolies
J’avais eu la surprise de trouver en juin 2011 un semis d’ancolies au milieu des Fragaria moschata. Je n’avais planté l’année précédente qu’un tout petit godet d’Aquilegia vulgaris, sans doute ‘Ruby Port’ au point que je n’avais même prêté attention à sa floraison. Mais en juin 2011 donc :
Et en mai 2012 j’avais une jolie colonie d’1m de haut car c’est la variété (et non un hybride) stellata, de grande taille :
Elle s’est encore abondamment ressemée jusque dans l’allée où passe la voiture. Au printemps 2013 je m’apprêtais à déplacer ces semis lorsque sont survenues les inondations, 40 cm d’eau pendant 6 semaines, juste au moment de leur floraison. Les ancolies n’y ont pas survécu, il n’y en avait plus aucune trace. Mais en octobre j’ai eu le plaisir de voir des semis. Elles avaient sans doute eu le temps de lâcher quelques graines avant de mourir jusqu'au pied du jeune cerisier dont on aperçoit le tronc à gauche :
En 2014 j’avais de nouveau une floraison mais les hampes florales n’atteignaient pas les dimensions de 2012 :
Mais cette année ma colonie a retrouvé toute sa beauté. L’aspect est fidèle aux plantes de départ car il n’y a pas d’autres ancolies à proximité, donc pas d’hybridation :
et c'est la preuve que c'est une variété et non un hybride.
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19/05/2015
Lilas tardifs, prestoniae et komarowii
A Romilly un seul Syringa vulgaris a survécu aux inondations prolongées de 2013 mais il avait beaucoup souffert, je le croyais mort et il en est encore à refaire son feuillage sans fleurir mais c’est bien parti.
J’ai 2 lilas à floraison plus tardive qui résistent mieux à l’humidité. Ils commencent à fleurir.
Syringa x prestoniae ‘Minuet’. Planté en 2010, sa croissance est très lente. Il a fleuri dès 2011. Il avait alors beaucoup de place, entouré seulement de consoude bleue. Le 7 mai 2011 :
A cause des inondations de 2013, la consoude bleue avait totalement disparu mais lui n’avait pas du tout souffert bien que son tronc ait été fendu. Le 25 octobre 2013 :
La consoude est réapparue, sous forme d’une grosse touffe. Mais il n’a plus autant de place et plus autant de soleil à cause de la naissance et de la croissance fulgurante d’un fusain d’Europe dont je ne me suis pas méfiée :
Sur cette photo on voit le fusain en arrière-plan et on devine qu’il est complètement couvert de fleurs discrètes mais en formations serrées. On voit bien les fleurs sur la partie droite de la photo :
Je ne sais que faire pour ce couple. Il n’est pas question de supprimer ni même d’élaguer ce superbe fusain, le plus beau de tous ceux qui se trouvent naturellement sur ce terrain, environ 3m x 3m, d’un dynamisme incroyable puisqu’il n’existait pas en 2011.
Je vais les observer tout l’été et si le lilas ne reçoit pas assez de soleil, je le déplacerai.
L’autre lilas tardif est plus jeune. C‘est Syringa komarowii ssp reflexa. Il a une croissance plus rapide et deviendra plus grand. Sa résistance au froid est exceptionnelle. L’an dernier il était en fleurs plus tôt. Le 28 avril 2014 :
Il avait une allure vraiment dégingandée mais cette année il est plus dense et en est seulement à sa première grappe florale :
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15/05/2015
Wisteria floribunda
Je vous avais déjà montré cette glycine du Japon qui fleurit un peu plus tard que la glycine de Chine en même temps que l’apparition du feuillage. L’an dernier elle atteignait déjà presque le sommet du grand chêne de l’entrée :
La nouveauté cette année, c’est qu’elle a réussi à atteindre un autre arbre situé à quelques mètres en utilisant des branches de l’un et l’autre. Sur cette photo l’arbre le premier envahi est complètement à droite, couvert de lierre, et l’autre est derrière :
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11/05/2015
Les couvre-sol
Le terrain de Romilly mesure 4800 m2. Le gros problème c’est de couvrir le sol entre mes arbres et arbustes. Pour les allées, c’est simple, je tonds et il s’installe peu à peu une herbe adaptée au terrain qui supporte les inondations et la sécheresse. A part la tonte, je n’ai pas à m’en occuper.
Le problème, c’est de couvrir le sol entre les arbustes. Ce serait trop long, trop compliqué et le plus souvent impossible d’y passer la tondeuse. Des couvre-sols sont indispensables pour empêcher les indésirables et particulièrement les orties et les ronces bleues. Les orties repoussent continuellement car il en reste toujours quelques racines. Elles se ressèment aussi car j’en garde pour les papillons dans des endroits peu fréquentés. Les ronces bleues produisent des mûres qui n’ont pas le parfum des ronces que l’on consomme habituellement et surtout elles sont peu productives, il en faudrait au moins un hectare en plantation serrée pour trouver de quoi faire une tarte. Elles envahissent continuellement elles aussi en envoyant de longues tiges qui se marcottent.
Je n’ai ni le temps ni les moyens financiers de planter des centaines de plants d’un couvre-sol. J’utilise donc 2 types de couvre-sol : ceux dont je plante peu de spécimens et qui très vite couvrent des grandes surfaces et ceux qui sont spontanés sur le terrain et qui s’étendent vite depuis que j’ai défriché. Ceux que j’utilise sont efficaces en empêchant l’implantation des ronces et en étouffant les orties. J’ai juste à nettoyer quelques orties survivantes une année et ensuite le tapis reste parfait.
Les consoudes bleues sont deux espèces proches dont j’avais planté au plus une dizaine d’exemplaires et qui se sont mélangées. Elles avaient succombé aux inondations exceptionnelles de 2013 mais ce n’était qu’apparent, dès le printemps suivant il est réapparu quelques touffes et cette années elles envahissent de nouveau :
La grande consoude officinale à fleurs blanches est spontanée sur le terrain. Elle forme de grosses touffes mais pas un couvre-sol continu. Je la garde parce qu’elle est belle et apporte, comme la bleue du potassium aux arbres fruitiers. Elle commence seulement à fleurir, donc plus tardivement que la bleue :
Le Lamium galeobdolon transplanté depuis Veneux est à Romilly encore plus exubérant :
Ajuga reptans spontané sur le terrain prend de plus en plus d’importance depuis que je défriche et se montre efficace. On ne le remarque que lorsqu’il est en fleur. En dehors de cette période de floraison il est très bas et ne se fait pas remarquer sauf par l’absence de mauvaises herbes mais il n’empêche pas l’extension des fraisiers :
Deux fraisiers se développent sur de larges surfaces. Fragaria vesca, la fraise des bois, est spontanée sur le terrain.
Fragaria moschata, la fraise capron, plantée par moi mais en petit nombre. Elle a de plus grosses fleurs et de plus grosses fraises et s’étend très vite. Comparaison des fleurs :
Dans certaines zones ces couvre-sol se suivent pour une couverture continue :
Les fleurs blanches au premier plan de cette dernière photo, c'est une branche basse d'aubépine, Crataegus monogyna, elle aussi spontanée mais apparue récemment depuis qu'il y a de la place au soleil.
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09/05/2015
Mon bébé Parrotia persica
La croissance du Parrotia persica est extrêmement lente, encore plus lente en terrain un peu calcaire. Le mien supporte très bien le terrain de Romilly (pH8 mais j’amende). C’était un minuscule semis spontané sous un arbre dans un arboretum recueilli il y a 3 ans. Il n’est pas près de mériter le nom d’arbre mais je vous montre son ravissant feuillage de printemps. Certes, c’est en automne que le parrotia est flamboyant et remarquable mais ces jeunes feuilles bordées de rouge sont charmantes :
Ce qu’il donnera en automne dans 20 ans (arboretum de Chèvreloup) :
A moins que je le forme sur un tronc (arboretum des Grandes Bruyères) :
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08/05/2015
Cydonia, Pseudocydonia et Chaenomeles
Une bonne nouvelle à Romilly : il n’y a pas d’inondation, la Seine n’est pas en crue. Sans doute une meilleure gestion de l’eau des lacs de retenue, la gravité des inondations de 2013 a servi de leçon. Si le niveau de la Seine est haut, c’est seulement après le confluent de l’Yonne à Montereau et le confluent du Loing à Veneux car l’Yonne et le Loing sont en crue, surtout le Loing qui inonde la région.
Je vous avais montré il y a 15 jours les jolis boutons de mon plus vieux cognassier, Cydonia oblonga ‘Krymsk’ (vieux, c’est très relatif car c’est sa première vraie floraison). Je ne me rendais pas compte alors de l’abondance de sa floraison. Hier, il a tout de suite attiré mon regard. Il est superbe :
Regardons de plus près la bordure d’un rose pâle délicat des pétales :
Assorti au rose pâle du filet des étamines :
Le cognassier de Chine, Pseudocydonia sinensis n’est plus en fleurs mais c’est gagné, la nouaison a eu lieu. Il est plein de jeunes fruits comme celui-ci :
Toutes les fleurs ont été fécondées alors qu’il était le seul en fleurs. Il est bien totalement autofertile.
Le cognassier du Japon, Chaenomeles japonica, était en fleurs le mois dernier. Il ose pourtant refaire quelques boutons floraux :
Il me manque Chaenomeles speciosa, plus grand, mais il s’est installé tout seul à Veneux et Chaenomeles cathayensis. Il est prévu sur la liste pour l’automne prochain.
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06/05/2015
Berberis darwinii
Il avait été planté à l’automne 2011 et avait un peu fleuri car il fait souvent une remontée en automne. Le 11 décembre 2011 :
Il est si piquant que je ne me suis pas méfiée. Dès son premier hiver il s’est fait sérieusement brouter. Il a passé l’hiver suivant sous grillage :
Et le suivant couvert d’amérisant qui le colore en blanc :
C’est seulement l’été dernier qu’il s’est décidé à refaire des grandes pousses et j’ai eu enfin l’espoir de le voir s’accrocher à la vie. Le 7 septembre 2014 :
Il a encore passé l’hiver sous grillage. Ce printemps il confirme ses bonnes intentions en refleurissant pour la première fois depuis son agression. En boutons le 1 avril 2015 :
Très fleuri le 23 avril :
Je crois qu’il est bien reparti. Sous grillage tous les hivers, peut-être atteindra-t-il un jour les dimensions de celui de l’arboretum d’Harcourt :
J’ai l’intention d’aller à Romilly demain. Avec angoisse je me demande ce que je vais trouver. Début mai c’est la fonte des neiges et les inondations. Ici l’Yonne et le Loing débordent. La plaine entre Moret et Montigny est totalement inondée.
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05/05/2015
Paeonia suffruticosa
La bonne surprise de la semaine, c’est l’énorme fleur de ma pivoine arbustive. Une fleur, pas deux. Et cela après des années de présence dans mon jardin. On dit cette si belle pivoine capricieuse, je confirme.
Tout près la vigne américaine labrusca débourre et semble vouloir soutenir ce bel effort de la pivoine en teintant ses très jeunes feuilles d’un rose assorti.
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03/05/2015
Les aventures d'un épimédium
Mon Epimedium x perralchicum ‘Frohnleiten’ est là depuis plusieurs années contre le tronc d’un hêtre. La situation lui convient, ombre, terrain sec mais que j’arrose en été. Il supporte les racines des arbres mais là où il se trouve, tout contre le tronc, il n’y a sans doute pas de fines racines actives. Il était beau toute l’année mais ne s’étendait pas. Il avait une belle floraison que je vous avais montrée ici :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/04/14/la-fleur...
Cette année il fleurit peu, à peine 2 grappes, avec 3 semaines de retard, mais il revient tout juste à la vie.
Le voici le 1 février, il y a donc 3 mois :
Il avait son aspect d’hiver habituel. Ensuite ce fut une catastrophe. Les feuilles se sont d’abord teintées de rose. C’est normal et apprécié pour le jeune feuillage mais ce n’est pas normal pour les feuilles anciennes. Puis toutes les feuilles ont grillé, complètement brulées. J’ai tout coupé.
Que lui était-il arrivé ? Un magnifique hellébore oriental de plusieurs années situé à proximité a complètement grillé lui aussi et je ne crois pas qu’il y survivra. Je pense aux arrosages du chien du voisin, un gentil chien mais trop fréquent et trop à l’aise sur mon terrain. En ce moment il ne vient plus, je le vois passer en laisse. Un autre voisin s’est peut-être plaint.
Depuis une semaine il pleut, il pleut beaucoup, une petite pluie mais continue pendant des heures, on dépasse maintenant les 40mm. Est-ce le nettoyage du sol par toute cette pluie ? L’épimedium[s1] est réapparu, il explose de jeunes feuilles et il a réussi 2 petites grappes de fleurs. Et même, il a pris de l’extension en largeur, en densité surtout
et en profondeur
au point de déborder sur le chemin.
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01/05/2015
Lily of the valley, muguet de mai
Aujourd’hui, c’est le jour de Convallaria majalis, le muguet des bois, le muguet porte-bonheur. Savez-vous que sa présence à l’état naturel est considérée comme signe de l’ancienneté et de la naturalité d’une forêt ? C’est aussi le cas pour la petite pervenche. Ces deux plantes sont à l’état spontané dans mon petit bois. Il est vrai qu’il faisait partie, il y a bien longtemps, de la forêt de Fontainebleau qui persiste encore à 300m. Tous les terrains autour du mien ont été déboisés pour installer des maisons entourées de jardins « propres » et ensoleillés pourvus d’une pelouse et de deux rosiers et, de préférence entourés de béton vert, une haie uniforme et soigneusement taillée de thuyas. Les thuyas sont morts maintenant, problème de monoculture, mais ils ont été aussitôt remplacés par des haies aussi uniformes et tristes, et peu engageantes pour la faune, de laurier-palme. C’est pour quand les maladies du laurier-palme ?
Voyons d’abord mon petit muguet sauvage. J’en ai aussi à Romilly.
Il y en avait davantage au début, je n’ai pas compris pourquoi sa surface se réduisait, j’ai toujours fait bien attention à le respecter. Et puis cette année, c’est le miracle, il s’étend. Malheureusement il ne le fait pas dans la bonne direction, il va sous les roues de la voiture.
J’y fais attention en attendant de déplacer ces jeunes pieds après la floraison. Je crois comprendre qu’il cherche davantage de soleil. C’est une plante de sous-bois mais les arbres ont beaucoup grossi. Je vais lui trouver une place à l’ombre mais sans excès.
Pour le plaisir, les fruits un 25 septembre :
Le muguet sélectionné et cultivé est plus grand, il a davantage de fleurs :
Admirez le gros ovaire supère qui déborde au fond :
Mise au point sur le stigmate :
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30/04/2015
Ilex aquifolium fleurit
Les houx sont en fleurs et j’ai découvert la présence sur mon terrain d’un deuxième houx mâle. C’est un jeune sujet qui approche 2m de haut cette année et fleurit pour la première fois.
Les fleurs mâles ont de belles étamines mais pas de gynécée :
Ou juste un ovaire atrophié et informe :
Tous mes houx sont sauvages sauf un, Ilex aquifolius ‘Amber’ à fruits jaunes et c’est juste à côté de lui que fleurit pour la première fois le jeune mâle. C’est sur ‘Amber’ que j’ai photographié ces fleurs femelles. Cette fois, ce sont les étamines, stériles, qui sont atrophiées et ne portent pas de pollen. L’ovaire est gros, rebondi et directement surmonté d’un stigmate bien visible et luisant :
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29/04/2015
Encore des fleurs
Le tapis d’aspérule odorante qui ne disparait pas totalement en hiver redevient dense et commence à fleurir :
Le sceau de Salomon, un vrai sauvageon qui n’a jamais été planté :
L’ail des ours est maintenant en pleine floraison. Il s’est semé à distance et je devrai arroser ces nouvelles zones si je veux les conserver.
La chélidoine s’est semée dans un grand pot et je l’ai basculée pour qu’elle n’étouffe pas le jeune actinidia que j’y ai planté cet automne.
Le fraisier des Indes, Duchesnea indica, comestible mais sans intérêt gustatif, s’est semé un peu partout sur le terrain. Si son feuillage imite celui du fraisier, la couleur de ses fleurs le trahit.
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24/04/2015
Le muguet sera prêt
Le 15 avril à Romilly je suis allée inspecter la zone du muguet, du grand muguet planté il y a 2 ans. Rien n’était visible, même pas une pointe de feuille. Et hier, 8 jours plus tard, il y a déjà des fleurs.
Il y a à peine quelques jours, samedi dernier, mon fils m’a demandé si j’avais toujours du muguet sauvage. A Veneux, c’est du vrai muguet sauvage, celui qui porte le plus bonheur. Sa quantité tend à diminuer au fil des ans. Ne pas le voir m’a beaucoup inquiétée. Mais ce n’était qu’une fausse alerte, hier il était là et il y avait déjà quelques fleurs. Il s’étend à nouveau mais il ne va pas dans la bonne direction, il veut pousser dans l’allée sous les roues de la voiture. Nous allons devoir faire attention et je le déplacerai après la floraison.
Ce sont des plantes qui poussent librement, sans serre, sans protections, sans tentative d’avancer ou retarder la floraison. Et quelle que soit la situation météorologique de l’hiver et du printemps, les fleurs sont toujours là le 1er mai. A croire qu’elles ont un calendrier incorporé.
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22/04/2015
Les floraisons d'avril, suite
Le terrain de Veneux est entièrement couvert par des couvre-sol : lierre, petite pervenche et lamium et ces deux derniers sont en fleurs.
Vinca minor forme de vastes tapis où perce parfois la ficaire et où se sème le laurier-sauce :
Lamium galeobdolon ‘Florentinum’ est très envahissant. Il s’étend par marcottage et s’est semé loin de sa zone d’implantation. Rien ne lui fait peur, même pas les zones jamais arrosées ou trop ensoleillées. Il a pu ainsi couvrir une grande butte où j’aurais eu du mal à installer un autre couvre-sol.
Les narcisses ont succédé aux jonquilles sauvages :
Quelques tulipes plantées il y a plus de 10 ans sont toujours là :
Et aussi les jacinthes qui ont pris un aspect plus naturel :
Les violettes se ressèment même dans les pots et ont fleuri même en hiver :
La floraison des mahonias continue :
Anémone :
Ficaire :
Au soleil dans l’entrée pâquerettes et pissenlit :
Les fleurs d’hellébores sont maintenant vertes et forment leurs fruits :
Sauf les plus tardives :
Le rhododendron ‘Cunningham’s White’, maintenu en vie à force d’arrosages, se réveille :
La toute jeune Clematis montana ‘Fragrant Spring’ grimpe dans le forsythia maintenant défleuri :
et caltha, kerria et allium ursinum sont toujours en fleurs.
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20/04/2015
Céanothes
Mes céanothes sont encore des bébés et je vais pourtant avoir droit à une floraison massive.
Ceanothus arboreus, 28cm de haut débute sa floraison. Le 13 avril il est en boutons :
Le 20 avril les premières fleurs s’ouvrent :
Il a des grandes feuilles pour un céanothe :
Ceanothus impressus ‘Puget Blue’, seulement 20cm de haut mais plus étalé, est encore en boutons le 20 avril. Il a des très petites feuilles. J’ai eu des doutes car les boutons sont roses mais sur les photos on voit que quelques pétales bleus apparaissent :
Ce sont de valeureux arbustes, couverts de fleurs alors qu'ils sont encore minuscules.
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19/04/2015
Viburnum très parfumé
Dans ma frénésie de plantation de plantation j’ai oublié de l’étiqueter. C’est sa première floraison. Je pense qu’il s’agit de Viburnum x burkwoodii à cause de ses boutons roses, de ses fleurs blanches très parfumées, et surtout de son beau feuillage vernissé très persistant.
Le 13 avril :
Le 19 avril :
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14/04/2015
La mare
La mare est égayée par les Caltha palustris :
Chaque année, lorsque je vois ce spectacle, j’espère revoir la féérie, l’incroyable et merveilleuse invasion des micro-papillons, les Adela reaumurella. Mais je n’ai pas eu la chance de les revoir depuis 2011. C’était tellement beau, il y en avait des nuées, que j’ai envie de vous en remontrer quelques images :
D’autres floraisons se préparent. Celle d’Allium ursinum est pour les prochains jours :
La floraison de Lysichiton americanum est encore lointaine. Devant le camellia aux grosses fleurs roses striées, toujours en fleurs depuis décembre, il a sorti ses premières feuilles qui ne cessent de grandir, elles seront immenses :
Au bord de l’autre mare c’est Dracunculus vulgaris qui émerge entouré des Arum italicum :
Mais la vie des mares est aussi animale. Les paquets d’œufs de grenouilles, ici depuis plus d’un mois, ont disparu, ils ont livré leurs têtards. Mais il en reste encore deux et sur l’un d’eux le frêne a livré quelques grappes de fleurs :
Une petite grenouille se cache sous une pierre du bord :
Il y a aussi une multitude d’abeilles qui ne se posent pas sur les fleurs pourtant nombreuses de ficaire. Elles semblent plutôt chercher l’humidité. Plus gros qu’elles un insecte d’aspect intermédiaire entre abeille et bourdon qui semble lui aussi chercher de l’eau sur la terre et les plantes du bord de la mare. Il est plus gros qu’une abeille, il bourdonne, il fait un peu de vol stationnaire. Je pense que c’est un éristale. Il y en a deux, un mâle et une femelle :
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11/04/2015
Chaenomeles, l'oeuvre d'un merle jardinier
J’admirais les nouvelles floraisons de camellias :
Mais quelque chose n’était pas normal : à l’arrière-plan, à gauche, il y a des fleurs du même rouge mais plus petites. Et il n’y a jamais eu de camellia si près de la clôture.
C’est un petit nouveau, tout jeune, jamais planté par moi, avec seulement 4 fleurs mais bien décidé à faire mieux dès l’an prochain. C’est un cognassier à fleurs, sans doute un Chaenomeles speciosa car son géniteur probable qui vit dans un jardin voisin est de grande taille, environ 3m. Mon petit nouveau a sans doute été semé par un merle, grand amateur de fruits. Il a une double couronne de pétales, de nombreuses étamines et 5 styles :
J’ai un cognassier à fleurs à Romilly, actuellement en fleurs. A rameaux plus courts, de petite taille qui ne va sans doute pas beaucoup augmenter, très épineux, c’est un Chaenomeles japonica :
20:12 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
09/04/2015
Salix caprea, beau mais nocif ?
J’étais à Romilly le 7 avril et je n’ose pas y retourner car je ne cesse d’éternuer depuis, de façon spasmodique et pénible. Cela se calme facilement avec traitement mais dès que je cesse de prendre mes comprimés, ça recommence de plus belle. Je n’avais pourtant jamais présenté d’allergie jusqu’à présent.
Le saule marsault est un envahisseur sur mon terrain de Romilly. Je les supprime, j’en rabats beaucoup pour en faire des sortes de trognes comme dans le jardin botanique de Marnay sur Seine :
J’avais l’intention d’en garder un déjà très grand, un mâle très beau, une floraison qui se voit de loin. J’ai seulement supprimé les branches basses qui faisaient trop d’ombre.
Ce saule à la floraison précoce est une aubaine pour les insectes pollinisateurs :
Mais certains lui reprochent d’attirer abeilles et bourdons au détriment des arbres fruitiers.
Voici des fleurs d’un arbre femelle photographiées une autre année, non allergisantes mais moins spectaculaires, avant le passage de ma tronçonneuse :
Un site belge est particulièrement anti-saule :
http://www.horti.be/P/Saule.htm
Est-ce exagéré ou proche de la réalité ?
11:09 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
07/04/2015
Encore des floraisons jaunes
C’est la grande saison des forsythias. Il y en a surtout 2 espèces.
Le plus planté, c’est Forsythia intermedia comme à Montereau :
Forsythia suspensa est plus léger avec des branches arquées :
J’avais planté les 2 espèces à Romilly et le voisin également. Après les longues inondations de 2013 tous semblaient morts. L’an dernier les Forsythia intermedia sont repartis timidement. Ils étaient tellement perturbés que le mien a refait quelques fleurs en septembre. Cette année ils sont loin d’avoir la taille qu’ils devraient avoir mais ils sont bien fleuris :
Les Forsythia suspensa sont définitivement morts. Celui de Veneux ne risque pas les inondations. Nous sommes trop haut au-dessus de la Seine et même un déluge serait aussitôt absorbé par le sable. Il recouvre délicatement le Camellia ‘Desir’ :
Les Mahonia aquifolium sauvages sont en pleine floraison :
Le Kerria commence :
Si à Veneux tout le terrain est jaune de jonquilles et narcisses, à Romilly les narcisses sont aussi un peu partout sur le terrain. Ce sont les seuls bulbes qui y survivent, les autres sont dévorés. Ils mettent en valeur les fruits du Nandina toujours présents :
Le Berberis darwinii est encore bien petit, sa taille à la plantation fin 2011. Lors de son premier hiver il a été brouté presque jusqu’au sol. Il est tellement piquant que je ne pensais pas que cela pouvait arriver. Depuis il passe tous ses hivers sous grillage. Pour me remercier il me prépare de nouveau une floraison :
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06/04/2015
Cyclamen pseudibericum
Je l’ai installé en 2010. Pour l’instant il ne s’étend pas beaucoup, juste une fleur de plus chaque année. Ses fleurs sont les plus remarquables parmi les cyclamens rustiques :
Ce qui permet de le reconnaitre à coup sûr, c’est la tache sombre en forme d’as de pique à la base des pétales :
J’espère qu’il finira par bien s’installer et se disséminer comme le cyclamen de Naples. Il formera alors un tapis encore plus remarquable par la couleur intense de ses fleurs.
Le cyclamen de Naples, Cyclamen hederifolium, a été planté il y a bien plus longtemps. Il n’est plus en fleurs en cette saison mais son feuillage forme par endroits des tapis denses qui ont même réussi à éradiquer le lierre :
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