02/06/2014
Lonicera involucrata
Ce chèvrefeuille arbustif est actuellement en fleurs dans mon jardin et je me dois de vous en parler, même si je ne peux en dire du bien.
Il n’a fait que me décevoir. Je l’avais acheté par correspondance à un pépiniériste pourtant proche de Veneux. Le catalogue le proposait comme plante fleurissant l’hiver et c’est pourquoi je l’avais acheté. Je l’ai planté à Romilly et il a fleuri …. en juin ! On trouvait alors davantage de renseignement sur Internet et j’y ai vu qu’il fleurit effectivement en juin. Je suis allée sur le site de cette pépinière, l’arbuste y était toujours proposé pour une floraison hivernale. Sa floraison discrète à une époque de l’année où il y a beaucoup de fleurs était vraiment décevante. Pour limiter le nombre de victimes de ce catalogue, j’ai envoyé un mail gentil au directeur de la pépinière avec un lien vers un site qui décrit la plante. J’ai reçu en retour un mail d’insultes. Deux ans plus tard l’arbuste était toujours proposé pour sa floraison d’hiver. J’ai vu que maintenant la pépinière a un autre directeur et cette plante n’est plus au catalogue.
Autre déception : la discrétion de la floraison. Sur mes photos de l’ensemble de l’arbuste il est en fleurs et, avouez-le, vous ne les voyez pas. Il faut vraiment se mettre devant pour les voir. Elles sont pourtant jolies et je vais vous les montrer mais trop peu nombreuses et trop petites pour ce feuillage imposant. Je pense qu’il s’agit de la variété ledebourii parce que les fleurs ne sont pas jaunes mais marquées d’orange et de rouge.
Je vais le conserver parce qu’il est dans une petite partie du terrain que je n’ai pu clôturer. Je ne peux donc rien y planter, ce serait rapidement volé. Lui est trop encombrant pour être emporté et son feuillage occupe agréablement sa place dans cette zone que je vais laisser s’ensauvager (en été il y a de jolies reines des prés et il y a des sureaux qui n’intéressent pas mes voleurs). Mais je ne le conseillerai pas pour un jardin.
22:35 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
25/05/2014
Qui suis-je ?
20:19 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (4)
24/05/2014
VIburnum opulus
Les viornes sauvages aiment bien s’installer sur mon terrain de Romilly. Je vous ai montré Viburnum lantana, la viorne lantane. Il y a aussi Viburnum opulus, la viorne obier :
Et j’ai ajouté 2 cultivars de Viburnum opulus. Nous avons vu récemment Viburnum opulus ‘Roseum’ surnommé Boule de Neige aux inflorescences en boule de fleurs toutes stériles. J’ai aussi planté très récemment Viburnum opulus ‘Xanthocarpum’ semblable à l’arbuste sauvage mais aux fruits jaunes d’or. Il a poussé à une vitesse incroyable et occupe une place que je n’avais pas prévue, entremêlant ses branches aux arbustes qui l’entourent. Ses corymbes de fleurs sont superbes et je ne peux résister au plaisir de vous les montrer. Les petites fleurs fertiles au centre, toutes hérissées d’étamines, sont très mignonnes.
21:55 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
17/05/2014
Les palmiers de Marnay sur Seine
A part Trachycarpus fortunei planté il y a 15 ans, les palmiers de Marnay sont encore petits car leur croissance est très lente au début. Sur les étiquettes vous verrez la date de plantation en bas à gauche. Tous ont résisté sans aucun dommage, comme mon petit Butia capitata, aux inondations prolongées. Je me souviens d’avoir observé avec effroi mon Butia subaquatique dans l’eau depuis 6 semaines. Mais lui, moins sujet à l’anxiété sans doute, a fait comme s’il ne s’était rien passé. Pour la rusticité, tous ces palmiers peuvent vivre sans problème en zone 8, certains même en zone 7.
Trachycarpus fortunei le 1 juin 2013. Vous verrez sur son « tronc » (stipe) pourquoi on l’appelle palmier chanvre :
Le 8 mai 2014 :
Trachycarpus takil est considéré comme le plus rustique des Trachycarpus car il vit en très haute montagne. En 2013 puis 2014, on sent qu’il commence à s’étoffer :
Trachycarpus martianus est peut-être encore plus rustique. Il vit jusqu’à 2500m. En 2013 puis 2014 :
Sabal minor supporte jusqu’à -15°C. En 2013 et 2014 :
Cycas panzhihuaensis (ils ont aussi Cycas revoluta mais en pot pour être rentré l’hiver) est incroyablement rustique, jusqu’ -16°C. Mais sa vitesse de croissance est tout aussi incroyablement lente. En 2013 puis 2014 :
16:04 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Ancolies, le retour
Je les avais plantées l’hiver précédent et en mai 2012 j’ai vu une belle touffe d’ancolies doubles sur de très longues tiges :
Elles avaient des visiteurs assidus :
Et à l’automne tout autour et jusque dans la grande allée des semis sont apparus :
En mai 2013 elles avaient commencé à fleurir lorsqu’elles ont été noyées dans 30cm d’eau et cela a duré 6 semaines. Elles en sont mortes et définitivement car il n’y a plus rien à l’emplacement d’origine.
En quittant le terrain, depuis la voiture, je les ai aperçues derrière le grillage. Il y a 2 touffes, une avec des tiges aussi longues que les plantes d’origine, une avec des tiges 2 fois plus courtes mais toutes les fleurs sont identiques, doubles et du même coloris. Ce ne sont sans doute pas les premiers semis, ils ont certainement péri eux aussi. Je pense que les premières fleurs apparues en mai ont lâché leurs semences lors de la mort des plantes.
02:56 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
11/05/2014
Syringa sweginzowii
Il commence à fleurir alors que Syringa vulgaris a terminé et que mes deux lilas à Romilly sont en fin de floraison. C’est sans doute un des lilas les plus tardifs. Il est bien parfumé et son aspect léger est séduisant mais pour cela il occupe de la place. Il aime le calcaire et sa présence à Marnay prouve qu’il a supporté les longues inondations. Il fera sans doute partie de mes folies cet automne.
Celui-ci a 13 ans.
23:06 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
06/05/2014
L'aubépine
C’est le début de la floraison des aubépines sur le terrain de Romilly. Il y en a plusieurs, elles sont sauvages et elles sont très jeunes parce qu’elles ont profité du débroussaillage pour se trouver une petite place et s’y semer.
Voici la plus grande, déjà 3m. Elle avait été déracinée par les inondations et j’avais dû la tuteurer. C’est sa première floraison mais il y en aura beaucoup d’autres car une aubépine vit 500 ans ou plus. C’est une Crataegus monogyna, sa fleur a un seul style correspondant à un seul ovaire et ses fruits auront un seul noyau.
Une Carte géographique première génération y faisait la sieste, une vraie sieste car, lorsque j’ai bougé sa fleur, elle a à peine reculé
Le style unique :
J’ai une autre aubépine que j’ai plantée il y a de nombreuses années à Veneux. C’est Crataegus laevigata ‘Paul’s Scarlet’. Elle fleurit plus tôt, en même temps que le lilas, et elle est déjà en grande partie fanée. Je n’ai pas pensé à la photographier car je vous l’ai déjà montrée, je vous montre donc une photo d’une année précédente :
Crataegus laevigata a des fleurs à 2 ou 3 styles et des fruits à 2 noyaux. Mais je ne peux vous montrer ses styles car la fleur est très double chez ce cultivar. Les styles existent, noyés dans les pétales car elle est fertile.
On dit les feuilles de cette aubépine moins découpées que celle de monogyna mais la différence est subtile, celles de mon aubépine sont bien découpées en plusieurs lobes
20:03 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
02/05/2014
Photinia fraseri
J’avais déjà vu Photinia fraseri mais toujours en dehors de sa période de floraison et il ne m’attirait pas beaucoup : un contraste trop brutal entre le feuillage vert et le feuillage rouge, un aspect lourd, peu de charme à mes yeux.
Je l’ai vu en début de floraison dans les rues de Veneux l’an dernier le 18 mai. Cette floraison débutante était légère et lui donnait beaucoup de grâce :
Cette année il est en avance et en pleine floraison le 1 mai. Ses fleurs sont si nombreuses qu’on ne voit plus le feuillage :
20:55 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
26/04/2014
Lilas nageurs recherchés
Grosse déception à mon arrivée à Romilly : il n'avait pas plu, pas une goutte. Heureusement j'ai été chassée par la pluie à 15h, juste pour m'éviter la corvée d'arrosage J'espère qu'il en sera tombé suffisamment. Quand j'entends les jouisseurs gémir à l'annonce d'un peu de pluie, ça m'énerve. Ils devraient aller vivre au Sahara. Ils pourraient y bronzer tous les jours (et s'y cancériser) sans aucun risque d'être mouillés.
C'est vraiment un problème de jardinier. Pas assez de pluies mais des inondations, même lorsqu'il n'a pas plu depuis des semaines, des eaux amenées d'ailleurs par la Seine. Ce n'est pas la bonne façon d'abreuver les plantes.
Parmi les victimes des inondations de l'an dernier, il y a eu les lilas, tous les Syringa vulgaris et le Syringa microphylla. Je n'ai pas l'intention d'en racheter pour les perdre aussitôt. Mais j'aime les lilas. Je vais transplanter les drageons de ceux de Veneux. Et je vais tenter d'autres lilas.
Mais il y avait un autre lilas : Syringa x prestoniae 'Minuet. Il a souffert, son tronc a été fendu en deux
mais il a survécu et dès ce printemps il est magnifique. Je vous le montre bien qu'il soit moins précoce et pas encore totalement épanoui :
Sa meilleure résistance m'a donné envie d'en essayer d'autres. Syringa koramowii vient juste d'être planté :
A l'automne j'ai planté aussi Syringa pekinensis mais je n'ai pas été assez rapide pour sa protection. Il a été victime de l'autre plaie de Romilly, les chevreuils. Il n'en restait que 10cm mais il repart vaillamment. Je vous le montrerai l'an prochain.
17:27 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
21/04/2014
Wisteria ou la fureur de vivre
Les glycines sont les lianes les plus puissantes sous nos climats tempérés. A moins de la conduire en arbre à force de tailles sévères répétées, il faut un solide et très grand support. On la voit sur des grilles mais il faut tailler souvent et la survie des grilles en fer forgé, voire même de piliers en pierre n'est pas garantie à long terme. Si on veut la laisser vivre libre sans la tailler, ce que j'ai tendance à préférer pour la plupart des plantes, seul un arbre très fort et de très grande taille peut convenir. La longueur et le volume de végétation atteints par une glycine libre sont incroyables.
Je vous ai déjà montré les monstrueuses glycines des Grandes Bruyères :
Je vous ai montré la glycine qui escalade le grand chêne de plus de 100 ans à l'entrée du terrain de Veneux, une glycine du Japon à floraison plus tardive. C'est une marcotte prise il y a plus de 30 ans sur une glycine d'un jardin ami, une glycine qui avait décidé de coloniser le trottoir après être passée par dessus un haut mur de clôture. Son expansion en hauteur ne lui suffit pas. Elle a décidé d'aller chercher plus de soleil vers le sud en se servant du rosier liane, imposant lui aussi et qui a courbé une aubépine pour former une arche au-dessus de l'entrée :
Et cette année, j'ai eu une surprise en levant la tête. Dans cette zone, il y a ce que j'appelle l'HLM : un tronc énorme d'un hêtre énorme décédé d'un chancre il y a 30 ans, maintenant couvert de lierre. A cause du danger, je n'avais pu garder que le tronc, environ 7m de haut. Je l'appelle HLM parce qu'il grouille d'oiseaux, les plus visibles sont les pigeons et les tourterelles, d'écureuils, et sans doute de chauve-souris que je vois la nuit en été. Vers l'est, un grand hêtre, vivant celui-là. Au sud, chez le voisin, un grand houx mâle que j'ai connu très petit et qui a fait une grosse poussée de croissance jusqu'à 5m50. C'est lui qui avait assuré la fécondation de mes femelles quand mon vieux houx mâle est mort et avant qu'un jeune se décide à fleurir. Lorsque j'ai planté une glycine, il y a plus de 20 ans, je n'y connaissais rien. J'ai cru naïvement qu'un arceau métallique lui suffirait. Mais elle n'était pas de cet avis. Le tronc du hêtre contre lequel elle a été plantée n'avait pas encore de lierre et elle ne pouvait s'accrocher sur ce tronc lisse. Je crois qu'elle avait repéré le hêtre à l'est mais pour cela elle devait d'abord couvrir plusieurs mètres, s'accrochant à toutes mes plantes, rendant la zone inextricable. Tous les ans j'ai coupé, encore coupé, toujours coupé. Maintenant il n'y a plus rien à l'est et je la croyais morte. Erreur. Elle fleurit tout en haut de l'HLM et s'est dirigée vers le sud pour atteindre le sommet du houx :
J'ai cherché son tronc pour ne pas l’abîmer en cas de plantation à proximité.
20:08 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
19/04/2014
Muguet de mai
J'ai vu hier le premier brin en boutons.
Il sera donc prêt pour le 1er mai, comme tous les ans. Il n'est pas en serre, je ne contrôle pas sa date de floraison, pas plus pour celui-ci planté à Romilly (mais il y en a d'autres sur le terrain) que pour le petit sauvage de Veneux. Et pourtant il est toujours en fleurs le 1er mai quel que soit le temps, quel qu'ait été l'hiver, même après l'hiver si dur de l'an dernier. Je me demande s'il n'aurait pas un calendrier caché dans son joli feuillage. Ou bien est-il sensible de façon extrêmement précise à la longueur du jour.
21:37 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
15/04/2014
Berberis julianae
Pour ceux qui s'intéressent aux commentaires, voici quelques précisions sur Berberis julianae. Je n'ai pas de photos de sa floraison. Elle est jaune et poche de celle de B. ottawiensis.
Ce qui diffère , c'est le feuillage à grandes feuilles persistantes qui prennent des tons rouges en automne. Un 26 septembre à Paris :
Il est donc efficace comme écran visuel mais aussi comme clôture défensive. Ses épines sont si efficaces que la SNCF l'utilise pour remplacer des grillages. Il est dense (plus que celui des photos) et peut atteindre 2m50 de haut
18:09 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Clematis
Le grillage sans fin que m'ont imposé les voyous du quartier doit disparaître sous la végétation. J'ai déjà installé des actinidias pas encore présentables sans feuilles, un fuchsia grimpant encore trop petit pour vous le montrer et des clématites dont deux printanières en fleurs. Une troisième est la clématite increvable à Veneux où elle survit depuis des années malgré ma négligence. C'est Clematis jackmanii qui fleurira plus tard.
Clematis 'Early Sensation' :
Clematis montana 'Mayleen':
14:07 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Berberis ottawensis
05:18 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
12/04/2014
Quercus decubitus
Vous ne trouverez cette espèce de chêne dans aucun livre de botanique. C'est un nom que j'ai donné à mon chêne par dérision, pour me moquer de sa curieuse façon de continuer à vivre et même se développer.
C'est un chêne pédonculé. Il y en a plusieurs dans la partie très boisée du terrain. Mais celui-ci s'était semé tout au bord de la mare, en haut d'une paroi verticale. Lorsqu'il a atteint un poids que le peu de terre au bord de la paroi ne pouvait plus tenir, il est tombé. Il s'est couché en travers de la mare, les branches terminales ont pris appui sur l'autre rive. Cela s'est passé au cours de l'été 2010. Depuis il vit, et même bien, allongé au-dessus de la mare. Des branches latérales ont pris le rôle de houppier et, comme vous pouvez le voir sur cette photo alors qu'il débourre en même temps que les autres chênes, elle sont très saines et bien chargées de feuilles.
Le 4 avril :
Le 11 avril :
18:21 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
Crioceris lilii, la jolie peste rouge
J'ai planté il y a au moins dix ans un lys de la Madone. Il n'a fleuri qu'une fois, une floraison partielle rapidement mise à mal. Depuis il s'entête à survivre et le bulbe s'est même multiplié. La rosette de feuilles basales apparaît à l'automne. Il passe ainsi tout l'hiver mais au printemps il est incapable de hisser sa tige florale, elle est immédiatement dévorée. Inutile de demander qui est le prédateur, c'est la terreur de tous les amateurs de lys et Lilium candidum attire particulièrement bien le criocère.
Que faire ? La destruction manuelle ? Il faudrait y aller tous les jours et j'ai beaucoup de répulsion à tuer. Un insecticide ? Même naturel et soit-disant bio il serait actif sur tous les coléoptères y compris les coccinelles. J'avais renoncé lorsque j'ai appris l'effet répulsif du marc de café. Je préfère la répulsion à la tuerie.
J'ai vu le premier criocère au tout début mars, encore en plein hiver ! J'ai aussitôt noyé mes rosettes de lys dans le marc de café. Et ça marche, les hampes florales commencent à monter. Mais il faut en remettre sans cesse et je ne l'ai pas fait, pensant que j'en avais mis assez. Il n'a pas plu depuis des semaines. Il y a deux jours j'ai copieusement arrosé. Cela a dilué voire éliminé le marc de café et j'aurais dû y penser. Voilà la petite peste, bien jolie il est vrai, observée ce matin :
Heureusement j'avais des réserves de marc. J'ai aussitôt noyé la bestiole et les lys sous la précieuse poudre noire :
Aurais-je des fleurs ? A suivre...
12:43 Publié dans Animaux, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
08/04/2014
Christmas Cheer
Maintenant, qu'ils soient en début ou en fin de floraison, tous mes camellias sont en fleurs. Les premières fleurs de rhododendron se montrent le 6 avril. C'est 'Christmas Cheer', un rhodo plutôt de petite taille très précoce mais qui n'a jamais fleuri à Noël.
Juste à côté c'est l'explosion du kerria. Je taille dans le vif tous les ans et il y en a toujours plus.
00:22 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
06/04/2014
Corylopsis sinensis
Noisetier du Japon, Winter Hazel. De la même famille que les hamamélis, son feuillage fait aussi penser au noisetier. Avant le feuillage, ravissante et abondante floraison jaune beurre
qui prend la relève de celle de Cornus mas et officinalis qui ont d'ailleurs en ce moment cette même couleur après avoir perdu leurs pétales.
06:28 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
03/04/2014
La fleur des elfes
Le 30 mars, aux grandes Bruyères, le tapis d'epimedium était magnifique et portait déjà quelques fleurs :
Je n'étais pas dans de bonnes conditions pour photographier les fleurs de plus près. Chez moi il n'est pas encore en fleurs. C'est pourtant la même espèce, Epimedium x perralchicum 'Frönleiten'. J'ai donc repris des photos des années précédentes :
A Veneux, il vit complètement à l'ombre dans les racines d'un hêtre mais je l'arrose. Il est même capable de supporter un noyer dont on dit tant de mal (quoique j'aie des doutes sur la toxicité de sa juglone, à Romilly tout prolifère sous mon noyer, pas de différence avec le reste du terrain).
22:58 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
31/03/2014
Les Grandes Bruyères
06:25 Publié dans Plantes, Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0)
24/03/2014
Mahonia aquifolium
C'est maintenant la pleine floraison des Mahonia aquifolium. Je n'en ai jamais planté et pourtant il y en a sur mon terrain de Veneux de deux origines. D'abord une grande partie du terrain en sous-bois est occupée par des mahonias qui existaient à l'achat du terrain il y a 40 ans. Ils survivaient, sans doute déjà depuis de nombreuses années à l'ombre dans ce sol de sable pur très pauvre et très sec. Ils étaient complètement ensauvagés, se propageant par marcottes surtout. Ils ont en effet des tiges plus souples que les Mahonia aquifolium habituels qui se couchent facilement et s'enracinent. On dit les feuilles de ces mahonias piquantes. Visuellement on voit bien des épines sur les feuilles mais elles aussi sont molles et ne piquent pas. Ce sont pourtant bien des Mahonia aquifolium. A part ça ils en ont toutes les caractéristiques et ne correspondent à aucune autre espèce. Il forment par endroits des bosquets denses :
Fin février les boutons avaient bien grossi :
Le 13 mars ils formaient de belles grappes de fleurs :
D'où viennent-il ? Il n'y a jamais eu de jardin sur ce terrain.
A l'entrée du terrain, juste au bord de la rue, il y a un autre mahonia beaucoup plus récent et qui correspond davantage au standard : tiges plus raides verticales, feuilles un peu piquantes, tendance des feuilles à rougir plus facilement en hiver mais cela est peut-être en rapport avec une exposition plus ensoleillée :
Celui-là est sans doute un semis à partir d'un jardin voisin. Il est vrai que les fruits bleus sont très attirants pour les oiseaux jardiniers :
00:35 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
16/03/2014
Cyclamen pseudibericum
10:55 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
15/03/2014
Un coin bien fleuri
Vous connaissez déjà les feuilles rouges de l'Hydrangea quercifolia qui tomberont à la poussée des bourgeons; les fleurs devenues blanches de l'Edgeworthia qui donne le spectacle depuis des mois, le Camellia 'Désir' au grandes fleurs doubles rose très pâle. Il y a maintenant aussi un camellia à fleurs rouges
L'hellébore oriental a allongé ses pédoncules et s'est décidé à relever la tête de de ses fleurs:
Il s'y est ajouté la floraison jaune, un jaune identique, du Forsythia suspensa et du Kerria japonica 'Flore Pleno' et à côté de l'hellébore de jolies jacinthes bleues maintenant naturalisées avec une allure plus naturelle comme il se doit :
20:34 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
04/03/2014
Printemps
L'hiver météorologique est fini. C'est le printemps et l'explosion des couleurs dans le jardin. Pourtant les floraisons d'hiver sont toujours là, camellias, Lonicera fragrans, Prunus autumnalis, Edgeworthia, jasmin d'hiver, pâquerettes, Helleborus niger, perce-neige par milliers, crocus.
Commençons la revue de ces délicieuses floraisons par les fleurettes au ras du sol, bulbeuses et autres vivaces.
De nouveaux hellébores :
Les jonquilles (Narcissus pseudonarcissus), aussi nombreuses que les perce-neige et qui vont peu à peu les remplacer :
Primevères :
Puschkinia :
Les minuscules mais ravissantes scilles à deux feuilles qui vont bientôt former de jolis tapis :
Les premières fleurs de pervenche, même la double (mutation spontanée dans une population sauvage) :
La violette des bois inodore mais si mignonne et prolifique (elle envahit même les pots) :
Et la pézize orangée aussi belle qu'une fleur :
02:56 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
02/03/2014
Salix gracilistyla var. melanostachys
23:08 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
28/02/2014
Mon aulne, parents retrouvés
Depuis deux ans j'ai un petit aulne. Il s'est installé sans crier gare devant le Cornus alba. Il est encore trop jeune pour fleurir. Je me demandais d'où il provenait, je n'ai vu aucun aulne aux alentours.
Mercredi, j'ai voulu aller sur mon terrain de Romilly. L'accès en était impossible. C'était de nouveau l'exploitation de bois. Il y avait d'énormes troncs sur les côtés du chemin et le chemin lui-même était occupé par deux énormes camions et un engin. Ma petite voiture et ma petite personne ne faisaient pas le poids.
Je suis partie me promener, explorer la région. A Conflans sur Seine, à moins de 2 km de mon terrain, au plus 1km à vol d'oiseau, j'ai pris un chemin qui passe devant une écluse.
L'endroit est ravissant :
La berge gauche est bordée presque exclusivement d'aulnes, un très bel alignement :
Mais, pour la deuxième fois, je m'étonne de la couleur des chatons. On les décrit partout, et toutes les photos les montrent ainsi, de couleur jaune. Pourtant, au bord de la Seine, comme dans la plaine de Sorques,
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/03/20/les-auln...
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/03/21/alnus-le...
ils sont rouge sombre. On ne voit un peu de jaune que lorsqu'ils montrent leur pollen. Quel que soit leur âge ils sont rouge sombre :
Bien décidés à remplir leur mission de retenue des berges, ils vivent complètement dans l'eau :
Mais mon petit aulne n'aura pas de problème pour trouver l'eau. Un aulne a des racines profondes, jusqu'à 4m, et la nappe phréatique sur mon terrain est au pire à 1m dans les périodes les plus sèches.
11:30 Publié dans flore locale, Plantes, Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (5)
21/02/2014
Dans le jardin des sables
Succédant aux Galanthus elwesii encore en fleurs depuis début janvier, les Galanthus nivalis sont maintenant au maximum de leur floraison et on peut voir à quel point ils ont envahi le terrain :
Dans l'entrée, Edgeworthia chrysantha et Prunus subhirtella autumnalis sont toujours en fleurs. Ils sont très jeunes et ce sera un magnifique spectacle durable dans les prochaines années. L'edgeworthia n'est pas encore en pleine floraison, les fleurs centrales ne sont pas épanouies et il y a même des inflorescences encore totalement en boutons.
Derrière l'edgeworthia on peut voir les feuilles rouges de l'Hydrangea quercifolia qui ont persisté tout l'hiver :
Cornus florida 'Cherokee Daybreak' a lui aussi gardé son feuillage tout l'hiver. Les branches floues au premier plan sont celles de Actinidia kolomikta qui commence à montrer ses feuilles :
Dracunculus vulgaris émerge entre les Arum italicum :
14:26 Publié dans hydrangea, Plantes, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
18/02/2014
Tumeur du peuplier ?
En octobre je vous avais montré, pour les comparer à mon peuplier grisard, ces beaux peupliers blancs avec leur feuillage argenté dans le vent et leur écorce aux losanges caractéristiques :
Je n'avais remarqué aucune anomalie, peut-être parce que cela n'était pas très développé, peut-être à cause de la présence du feuillage. Mais dimanche j'ai remarqué depuis mon terrain, à environ 70m, une boule noire sur une grosse branche. Cela se passe à environ 20m de haut.
Bien que le ciel soit bleu, il est déjà trop tard et l'image est trop sombre. Donc lundi je photographie en début d'après-midi mais depuis mon terrain pour l'avoir en plein éclairage. C'est plus net et cela ressemble à une tumeur :
Je n'ai pas vu d'autre anomalie sur aucun des autres arbres.
14:06 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
17/02/2014
Euonymus kiautschovicus
Ces photos ont été prises au Jardin des Plantes de Paris.
Lorsque j'ai reçu le mien en août 2012, j'ai été surprises pas son aspect. Il était totalement étalé avec deux longues tiges rasant le sol. J'ai tenté de le tuteurer pour l'obliger à se tenir plus dressé.
Un an et demi plus tard, en pleine terre, il a un beau feuillage charnu et totalement persistant mais je ne parviendrai jamais à le faire monter en hauteur. J'ai enlevé le tuteur qu'il avait d'ailleurs basculé et tout s'est effondré. Il est toujours au ras du sol. Je n'ai pas pensé à le photographier avant d'avoir coupé deux tiges sans fin, au moins 1m50, que j'ai tronçonnées et bouturées.
Une tige adhérait au sol, je l'ai dégagée. Elle s'est marcottée :
Je n'y comprends rien. Il ne deviendra jamais l'arbuste que j'espérais. Il est vrai qu'il a un port étalé mais arrive à atteindre 2m de haut. Dois-je raccourcir davantage ces tiges qui rasent le sol pour l'obliger à faire de tiges plus verticales? J'ai lu sur un site en anglais qu'il existe une variété rampante.
00:12 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (4)
15/02/2014
Allium ursinum, est-ce le printemps ?
Une surprise en continuant de nettoyer les mares : l'Allium ursinum, l'ail des ours, montre ses feuilles. Pour la photo j'ai dû débarrasser ses feuilles d'une écharpe autour de leur "cou" : les feuilles mortes qu'elles ont transpercées et traversées.
Et plus loin la première jonquille sauvage (Narcissus pseudonarcissus) :
Les fleurs du cornouiller sauvage, Cornus mas, s'ouvrent :
Alors que Helleborus niger commence à verdir ses fleurs,
Helleborus orientalis allonge les tiges des siennes pour les faire émerger peu à peu au-dessus du tapis de perce-neige :
Les perce-neige, de plus en plus nombreux, sont les Galanthus nivalis qui succèdent aux Galanthus elwesii. Tout le terrain en est envahi, il y a même des touffes denses là où ils n'ont jamais été plantés :
Les fleurs du laurier-tin, Viburnum tinus, qui est très en retard cette année, sont maintenant bien ouvertes :
Mais le plus surprenant, c'est ce qui s'est passé lorsque j'ai voulu planter un rosier au pied d'un noisetier dans l'entrée. C'est un noisetier trop encombrant que je rabats très souvent parce qu'il y a peu de place à cet endroit. De ce fait il est trapu et dense. Dès mon arrivée je me suis fait engueuler par une minuscule mésange à longue queue perchée en haut du noisetier. En est-on déjà à la fabrication du nid ? Ces mésanges peuvent nidifier entre mi-mars et mi-avril et il leur faut 15 jours à un mois pour fabriquer un nid sophistiqué et très grand pour leur taille.
19:15 Publié dans cornus, fruitiers, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)