10/10/2013
Cyclamen hederifolium
J'ai l'intention d'aller ce week-end à l'Arboretum des Barres où ont lieu les Journées de l'Arbre. Je me réjouis d'y revoir les immenses tapis de Cyclamen hederifolium, des milliers, des centaines de milliers de cyclamens sur plusieurs hectares.
Pour me mettre dans l'ambiance, je suis allée dans le jardin de Veneux pour photographier les miens. Ils ne sont pas encore aussi nombreux mais ils sont aussi beaux.
Dans les zones de grosses touffes, ils ont réussi à éliminer partiellement le lierre qui ailleurs est très dense. Cela n'a rien d'étonnant : un jour j'ai voulu donner un bulbe, c'était impossible, il y avait une sorte de très grande galette, tous bulbes fusionnés, juste sous la surface du sol. Le lierre ne trouve plus de quoi planter ses racines.
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09/10/2013
Leycesteria formosa
Arbre aux faisans ou chèvrefeuille de l'Himalaya, c'est un arbuste rarement vu dans les jardins et pourtant très original, de 1m50 à 2m de haut, semi-persistant ou persistant selon le climat, rustique jusqu'à -20° et tolérant le calcaire. Il est dans ma liste d'achats.
Des fleurs abondantes et nombreuses le couvrent tout l'été jusqu'en octobre. Elles sont blanches en long tube, enchâssées dans des bractées pourpres, formant de longues grappes.
Le 21 septembre les premiers fruits pourpres étaient visibles. Ils deviendront presque noirs. Ils sont censés attirer les faisans. Je ne sais si c'est vrai mais ce qui est sûr c'est qu'ils sont comestibles pour nous. Ils ont un goût de cassis un peu acidulé et sont recommandés dans des salades de fruits ou avec un fromage blanc.
Il se multiplie facilement par semis, parfois spontanés, boutures, division de touffes comme une vivace.
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08/10/2013
Des fruits d'automne pour le décor
C'est maintenant la saison des fruits à Romilly, beaucoup sont sauvages, tous sont rouges. S'ils ne sont pas comestibles pour nous, ils font le délice des oiseaux.
Un peu partout sur le terrain, c'est la sauvage Rosa canina :
Le gros buisson de Rosa multiflora est lui aussi spontané, ensauvagé plutôt qu'indigène. Peut-être vient-il de Marnay sur Seine, semé par un oiseau jardinier.
Rosa rugosa a été planté mais c'est un rosier botanique :
Le fusain sauvage, Euonymus europaeus, envahit lui aussi peu à peu le terrain. Il est couvert de fruits qui ne s'ouvriront sans doute que dans une ou deux semaines.
Le fusain ailé, Euonymus alatus, a encore des fruits.
Ces deux fusains botaniques ont résisté sans le moindre dommage à 4 semaines d'inondations. Mais Euonymus europaeus 'Red Cascade' a succombé. En ce début d'octobre il ne présente aucun signe de reprise.
Ribes fasciculatum a encore des fruits et ils sont plus sucrés que la semaine dernière bien qu'ils aient exactement le même aspect. Cela pose le problème de la date de la cueillette.
C'est la première fructification de mon Pyracantha planté l'an dernier. Il est photographié depuis le chemin.
Le sauvage Viburnum opulus :
Les derniers boutons du petit rosier 'Fraise des Bois' concurrencent joliment tous ces fruits :
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07/10/2013
Ligustrum 'Lemon and Lime'
Il avait été planté l'an dernier. Le 21 décembre 2012 :
Puis, plus rien. J'avais prévu de le protéger mais je l'ai trouvé presque entièrement dévoré dès le lendemain. Il s'en est bien remis, il est maintenant 2 fois plus gros que l'an dernier. Sur cette photo du 6 octobre 2013 on voit le grillage vert qui protégeait les restes. Puis j'ai ajouté les fils barbelés quand il s'est développé. C'était bon pour l'été et cela n'empêchait pas de le voir. Mais ce n'est pas suffisant pour la saison de la chasse. Je vais accrocher un autre grillage sur les barbelés.
20:28 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
03/10/2013
Edgeworthia chrysantha
Je l'ai soigneusement arrosé tout l'été et il est magnifique alors qu'il n'est planté que depuis neuf mois. Je vous l'avais montré en fleurs le 8 mars 2013 :
Aujourd'hui j'ai voulu le dégager un peu du kerria envahissant (il refleurit un peu en ce moment). Et j'ai eu une surprise : au moins 20 boutons floraux déjà assez développés :
Quand va-t-il fleurir ? On dit que sa floraison débute en février ou mars selon le climat. Au Jardin des Plantes de Paris, je l'ai toujours vu en fleurs les premiers jours de février mais en 2009 et 2010 j'ai photographié son début de floraison le 27 novembre :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2009/03/30/edgewort...
Cette année-là, ses bourgeons floraux étaient au stade où sont les miens. Le 26 septembre 2010 :
Est-ce l'été prolongé (il fait aujourd'hui 25°) qui l’excite ainsi ? Il devrait donc fleurir dès novembre ou décembre dans le Midi de façon habituelle. Quelqu'un en a-t-il l'expérience ?
15:20 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
Zantedeschia aethiopica
Je me lance dans la culture du Zantedeschia aethiopica. Ils viennent juste d'être plantés et ne sont pas encore impressionnants :
Mais regardez, si on le dégage, on voit la promesse d'une touffe magnifique :
Pour ce premier hiver ils seront buttés avec du fumier, ils aiment les matières organiques, et des feuilles mortes.
Ce sont 2 variétés différentes. Il y a un blanc, c'est 'Crowborough', le plus rustique. Les Z. aethiopica sont donnés pour la zone 8, et même -15°C soit la zone 7b. L'autre est rose. Celui qui est habituellement proposé pour les spathes roses, c'est Zantedeschia rehmanii. Malheureusement, il est nettement moins rustique. Mais le mien c'est un Zantedeschia aethiopica donné pour -15°C. Il s'appelle 'Flamingo'. C'est un cultivar récent. Il est d'un rose plus pâle que Z. rehmanii mais ravissant.
Le terrain de Romilly va convenir car il aime beaucoup l'eau et même la sécheresse en été ne devrait pas trop le gêner car c'est sa période de dormance. Dans ses zones d'origine il vit dans des marais qui s'assèchent l'été. En été, un arrosage de précaution de temps en temps devrait suffire.
http://midatlanticgardening.com/plant-profile-calla-lilie...
http://www.pepiniere-roche-saint-louis.fr/ZANTEDESCHIA-ae...
05:39 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
30/09/2013
Ginkgo, mâle ou femelle ?
Comme chaque fois que je parle du ginkgo, on me pose des questions sur son sexe : comment reconnaître son sexe, quel sexe privilégier dans son jardin.
Pour connaître le sexe, la meilleure méthode c'est d'acheter des plantes sexées, donc obtenues par boutures. Mais j'ai lu que les plantes de semis sont de meilleure qualité? Alors, il ne vous reste plus qu'à attendre sa maturité sexuelle dans 10 à 30 ans ! Avant, il y a de petits signes. Les mâles sont plus étroits que les femelles. Le meilleur signe à condition de disposer de plusieurs sujets géographiquement proches : les mâles débourrent au printemps et perdent leurs feuilles en automne 15 jours avant les femelles. Un exemple frappant en est le ginkgo greffé du Jardin des Plantes de Paris. C'est un mâle qui a été greffé en partie basse avec une branche femelle. Le voici photographié le 4 décembre 2011, il est à gauche sur la deuxième photo, seule la partie basse, femelle, a encore des feuilles.
Évidemment il faut au minimum un mâle et une femelle pour la reproduction. Mais je ne pense pas que vous pensiez à cela, même les producteurs finiront sans doute par offrir des plantes de boutures car il leur sera de plus en plus demandé un sexe précis. Quel sexe choisir ?
La femelle est exclue dans les rues ou près de la maison, près d'une terrasse. En effet ses ovules vont tomber au sol et c'est gênant car source de saleté et de glissades si on est sur une surface dure, goudronnée ou pavée.
Mais au milieu d'un jardin, c'est la femelle qu'il faut préférer. Pour deux raisons très importantes : la beauté supplémentaire de ses ovules, comme des mirabelles, et pour la valeur thérapeutique et culinaire des amandes contenues dans ces ovules. Ce sont des ovules nus, pas des fruits, et donc ils seront produits qu'il y ait ou non un mâle à proximité. Pour l'utilisation culinaire ils seront de meilleure conservation s'ils ne sont pas fécondés.
Pour cet aspect décoratif, j'ai ressorti quelques vieilles photos :
Pour son côté utilitaire, je suis certaine qu'il finira par être considéré, même en France, comme un arbre fruitier à part entière. Parmi ses noms il y a abricotier d'argent. Pendant une visite à l'arboretum de Chèvreloup lors d'un cours de botanique du Muséum National nous avions rencontré des ginkgos couverts d'ovules et il y en avait de grandes quantités au sol. Tout d'abord, je vous dirai que personne n'a été gêné par l'odeur, cet aspect a été surfait. Plusieurs personnes ont rempli des sacs, pleins à craquer, avec les ovules tombés. C'était un tout petit peu pour les faire germer, surtout pour consommer l'amande. Cette amande a non seulement des propriétés thérapeutiques reconnues même en France mais aussi des qualités gustatives connues depuis des millénaires en Asie. Les français finiront bien par le savoir.
Pour connaître tous les aspects de l'amande :
http://www.socpharmbordeaux.asso.fr/pdf/pdf-144/144-301-3...
Une liste impressionnante des cultivars :
http://gardenbreizh.org/modules/gbdb/plante-780-ginkgo-bi...
Pour apprendre à cuisiner l'amande :
http://ettolrubi.meabilis.fr/naturopathie/ginkgo-biloba-l...
Pour trouver King of Dongting, le cultivar qui produit la plus grosse amande, pour ceux qui habitent le Midi car ils ne semblent pas vendre par correspondance :
http://www.pepiniere-stgeorges.fr/catalogue/article.php?a...
21:04 Publié dans fruitiers, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
29/09/2013
L'arbre à paons du jour
Hier ce grand aster était couvert de papillons. Mais ce n'était encore pas grand chose, aujourd'hui il y en a le double, en permanence tout l'après-midi. Sur cette photo on en voit 9 :
C'est parce que les vulcains ont reçu le renfort d'une troupe de paons du jour et même de quelques piérides.
Je n'ai jamais vu un buddleja attirer autant de papillons en permanence.
20:46 Publié dans papillons, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
28/09/2013
L'arbre aux vulcains
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27/09/2013
Ginkgo biloba
Mon plus grand ginkgo, 1m40, une femelle, commence à se colorer d'or :
L'autre est tout petit car je l'avais acheté tout petit et un ginkgo, ça ne grandit pas vite. Mais il a bien résisté à l'inondation. Je ne connais pas son sexe car c'est une plante de semis. Je l'avais trouvé dans une surface de bricolage, minuscule dans un minuscule pot à un prix minuscule. Je ne lui permets pas d'autre fréquentation que le lierre et les consoudes mais cela demande un travail constant. Ce qui est remarquable, c'est la forme différente de ses feuilles, une forme pas souvent décrite. Elles sont plus étroites, plus longues, plus échancrées. Mais ce sont bien des feuilles de ginkgo aux caractéristiques uniques, à deux lobes et sans nervure centrale.
23:56 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (5)
Aster
Les premières fleurs des grands asters d'automne (Aster novae angliae, ceux qui ne sont jamais malades) sont apparues le 20 août :
Le 12 septembre :
Le 21 septembre, on approche de la pleine floraison :
La touffe est opulente, elle déborde sur l'allée et je vais devoir en déplacer une partie lorsque le feuillage sera fané. La touffe à fleurs rouges est moins exubérante et sa floraison est plus tardive :
C'est le grand banquet d'automne pour les butineurs, un ballet fascinant :
19:25 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
26/09/2013
Colchiques, c'est la fin de l'été
Tout en feuilles au printemps, tout en fleurs en automne, les colchiques sont fidèles :
Sitôt sortis, sitôt dévorés :
Ce ne sont pas les petites bestioles sur la photo qui en sont responsables, celles-ci s'intéressent au nectar. Mais 2 jours pluvieux la semaine dernière ont réveillé les limaces. Un truc à se casser la figure en glissant dessus et j'en trouve même qui tentent d'entrer dans les tuyaux d'arrosage.
Le Callicarpa bodinieri qui les surplombe s'est empressé de mûrir ses fruits pour une couleur assortie :
19:00 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
25/09/2013
Sedum
Ce sedum a été planté il y a très longtemps et livré à lui-même et au sable le plus sec. Il n'a pour tout engrais que les feuilles mortes du grand chêne de l'entrée. Et pourtant il émerge du lierre tous les ans.
Vu de près, c'est réjouissant de voir toutes ces petites fleurs qui semblent faire joyeusement la fête.
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24/09/2013
Parrotia persica
09:28 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
23/09/2013
Akebia à Romilly
Au Jardin Botanique de Marnay sur Seine il y avait un Akebia trifoliata en vente. Comment résister après avoir vu tous ces gros fruits qui pendaient comme un décor d'arbre de Noël ?
Tout déroulé, il y en avait déjà 1m50. A Marnay il est dans une zone un peu surélevée derrière un muret. J'ai donc préféré l'installer hors du niveau maximum des eaux, dans le bac sans fond où se trouve déjà l'hortensia grimpant. Les feuilles plus grosses sont celles de l'hydrangea :
Dans le bac il y a aussi un Lamium galeobdolon, un envahisseur qui va vite couvrir la surface et se répandre dessous pour garnir l'environnement. A droite, en cherchant bien, on peut voir une bouture bien démarrée du rosier liane Rosa mulliganii que j'ai dirigée vers le sud. De l'autre côté, au sud, c'est un autre rosier liane dont j'ai oublié le nom et qui drageonne énergiquement :
Mais il a aussi envoyé une branche à 2m en prenant appui sur un fusain d'Europe spontané qui l'aide à atteindre la première branche horizontale de l'arbre :
Le frêne contre lequel j'ai installé le bac ne va sans doute pas vivre très longtemps car il y a un énorme trou à sa base et le bois sur les parois du trou est pourri. Ce n'est donc pas sur lui que je compte pour soutenir mes lianes que je vais aider à préférer ses deux rejets dont l'un atteint déjà 4m, et un frêne, ça pousse vite :
Rosiers, Akebia, Hydrangea, Euonymus devraient assurer le décor de juin à l'automne. Je pense à offrir un copain à l'akebia pour une meilleure pollinisation, sans doute Akebia quinata var. alba pour changer de couleur.
10:26 Publié dans fruitiers, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
22/09/2013
Akebia à Marnay sur Seine
J'avais déjà photographié le fruit de cette grande liane au Jardin Botanique de Marnay sur Seine, un fruit unique cette année-là :
Mais cette année elle a une dizaine de fruits. C'est Akebia trifoliata aux feuilles à 3 folioles comme on le voit bien sur cette photo :
On trouve plus souvent dans le commerce Akebia quinata aux feuilles à 5 folioles. Akebia trifoliata, quinata et leur hybride pentaphylla se ressemblent beaucoup. Il y a aussi une variété à fleurs blanches de quinata. Mais admirons les fruits roses de grande taille, plus décoratifs que gustativement intéressants :
Mais les Akebia ont quelques difficultés de pollinisation. Certains conseillent de les polliniser à la main. Comme elles grimpent jusqu'à 10m, de préférence dans un arbre caduc, vous voyez le travail ! Leurs difficultés de pollinisations ressemblent à celles de Asimina triloba : il faut planter deux sujets de souche différente. Cela coûte plus cher mais c'est plus facile et moins risqué que l'ascension d'un arbre.
23:19 Publié dans fruitiers, Plantes | Lien permanent | Commentaires (3)
21/09/2013
Calycanthus occidentalis
C'est habituellement Calycanthus floridus qui est proposé. Mais c'est Calycanthus occidentalis qui m'intéresse parce qu'il supporte les inondations.
Ils se ressemblent beaucoup mais les pétales de Calycanthus occidentalis sont plus larges, les fleurs légèrement plus grandes et sa floraison un peu plus tardive, jusqu'en septembre. Il est rustique et supporte le calcaire. Son écorce est utilisée en Californie comme substitut de la cannelle.
Je n'ai photographié que ses fleurs très belles le 10 août car l'arbuste a été très négligé et n'est plus photogénique.
J'en ai très envie mais le problème est de le trouver. Je vais encore devoir me tourner vers les anglais.
09:33 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (5)
20/09/2013
Haricot-kilomètre
Mais non, cela ne se passe pas dans votre potager. Je trouve ces "haricots" encore plus marrants car ils se détachent bien du feuillage sous forme de pendouilles remarquables qui peuvent persister tout l'hiver. Ce sont les fruits du catalpa.
Catalpa et paulownia sont souvent confondus mais leurs fruits sont très différents. Voici ceux du paulownia photographiés le 10 août et un 9 octobre.
Ils vont ensuite brunir et persisteront aussi une bonne partie de l'hiver.
Pour les distinguer lorsqu'ils n'ont que des feuilles : les feuilles du catalpa sont souvent verticillées par 3.
10:52 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3)
18/09/2013
Mahonia nitens
En voilà un qui me laisse perplexe. Il est si petit, il semble avoir de tels besoins en eau, que je me demande s'il n'est pas préférable de le garder en pot.
J'ai planté un Mahonia nitens 'Cabaret' en octobre 2010 à Veneux.
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/10/07/mahonia-...
Je l'arrose bien l'été. Pourtant il n'a pas grandi, il n'est pas en fleurs pour l'instant. Cet été, malgré mes arrosages, il était complètement étalé près du sol, pas plus haut que les aspérules qui l'entouraient. La saison des pluie est arrivée, 18mm puis encore 5mm, et il s'est soudain redressé prenant l'aspect et la taille de celui que je vais vous montrer maintenant.
Celui-ci a un an seulement et il a été gardé en pot. Il est en fleurs :
J'ai d'autres mahonias, des Mahonia aquifolium sauvages ou en tout cas complètement naturalisés dont le nombre augmente régulièrement par semis et marcottage, jamais arrosés bien que dans le sable, un Mahonia aquifolium plus"cultivé" venu par semis d'un autre jardin, plus rigide et plus dressé, un Mahonia 'Charity' de 2m, un Mahonia 'Winter Sun'.
Mahonia nitens est très différent, vraiment un nain. Son feuillage très dur et piquant est proche de celui de 'Charity'. Il est le plus souvent donné pour 50cm de haut ou peut-être 1m en 10 à 20 ans. Et, bien sûr, sa croissance est très, très lente. Celui planté en 2010 m'a montré que ses besoins en eau sont énormes. J'hésite entre le garder en pot ou le planter à mi-ombre à Romilly.
20:31 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
15/09/2013
Heptacodium miconioides
Je l'avais acheté à l'arboretum des Barres le 8 octobre 2011. Il était tout en fleurs blanches et calices roses :
Il se plaît beaucoup à Romilly. Il a bien grandi et a pris de l'ampleur. Mais cette année il fait traîner un peu sa floraison, sans doute à cause du stress de l'inondation. Il a ouvert sa première fleur le 1 septembre :
Et depuis il prend son temps. Aujourd'hui il est encore loin d'avoir ouvert la moitié de ses fleurs :
Il a au moins 15 grappes de fleurs, il va être magnifique. Je vous le montrerai tout fleuri puis tout en calices.
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06/09/2013
Clematis x jackmanii
Je ne suis pas douée pour la culture des clématites. Ces charmantes choses sont trop délicates, trop fragiles pour moi. J'en ai planté beaucoup, aucune n'a survécu 2 ans. Pourtant je fais tout très bien, couchée dans le trou, la base de la tige enterrée, etc. Elles meurent, je ne sais de quoi. Trop d'arrosage, pas assez d'arrosage ? La dernière plantée à Romilly avait bien poussé, plusieurs tiges de 1m50 déjà. Elle avait un petit feuillage persistant. Elle est morte noyée en mai.
Pourtant il y a 2 clématites que je réussis. Pour l'une, je n'ai aucun mérite. C'est notre belle sauvageonne Clematis vitalba, un nom qui évoque sa superbe vitalité et sa blancheur. Elle est en fleurs de mai à septembre et ensuite ses fruits, encore plus décoratifs que les fleurs, persistent jusqu'à fin janvier. Pour elle, il est inutile d'être un bon jardinier. Inutile de la surveiller, de la dorloter. Elle n'a pas besoin de jardinier. Un jour elle s'installe chez vous et elle se débrouille toute seule. Gel, vent, sécheresse, inondation, canicule, rien ne la dérange. La seule action du jardinier consiste à limiter son exubérance. Et il est inutile de se poser des questions sur la façon de la tailler, on coupe tout ce qui gêne n'importe comment et cela ne l'empêchera pas de fleurir.
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/12/17/clematis...
L'autre clématite ne semble pas avoir davantage besoin d'un jardinier. Je l'arrose juste un peu l'été parce qu'elle est à Veneux dans le sable et je ramène ses tiges vers moi quand elle part chez le voisin. Je l'ai plantée il y a au moins 15 ans. Je ne sais même plus où est son pied, quelque part dans le lierre. Je ne la taille jamais. Elle est là, magnifique, tous les étés. C'est Clematis x jackmanii, la plante d'origine, pas ses cultivars. C'est la plus vigoureuse et la plus résistante des clématites à grandes fleurs.
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26/08/2013
Parrotia persica 'Pendula'
Qui ne connaît cet arbre magnifique. Je vous l'ai déjà montré tout vert au printemps :
tout rouge en automne :
et même déjà rougeoyant en début d'été à Marnay sur Seine, peut-être parce qu'il est planté au ras de l'eau et subit des inondations mais sans dommages puisque je le vois depuis plusieurs années :
Je vous ai même montré sa forme pendula :
Mais ce Parrotia pleureur est d'une magnifique densité. Il mesure environ 2m de haut. C'est à l'Arboretum des Barres et j'espère pouvoir vous le montrer tout rouge en octobre lors de la fête des arbres.
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25/08/2013
Aesculus parviflora, nid d'amour imprévu
C'est un beau pavier blanc ou marronnier blanc, drageonnant et étalé comme il se doit. Ses jolies fleurs ont de très longues étamines.
Il est complètement emmêlé avec un savonnier qui pousse entre ses branches et s'est probablement semé là après son installation :
Si je dis nid d'amour imprévu, c'est imprévu seulement pour moi. Les fleurs sont si belles, et légèrement parfumées, qu'elles doivent souvent inspirer les insectes. Mais je n'ai rien vu lorsque j'ai pris ces photos :
J'ai donc fait des recadrages pour comprendre et il faudra m'excuser pour la qualité des photos dans ces conditions. Les deux photos ne sont séparées que par le temps de déclencher. Sur la première on voit un méli-mélo où on croit reconnaître à droite une carapace de cétoine, à gauche une patte de cétoine, au centre sans doute une aile. sur la deuxième photo il n'y a plus qu'une seule bestiole et c'est bien une cétoine.
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Force de vie
Ce n'était pas prévu mais aujourd'hui c'est repos, un repos bien mérité car j'étais si fatiguée que je ne me suis pas réveillée à temps pour aller à Romilly. La nature qui ne suit pas rigoureusement les prévisions météo a fini par envoyer la pluie. Pas à l'heure prévue et pas sous la forme prévue. La pluie a commencé cette nuit, une toute petite pluie mais continue. A 14h il y en a 6mm et ce n'est pas fini. Combien de plantes seront sauvées par cette pluie ? A Romilly, arroser avec la mare et un arrosoir est une vraie corvée trop lente pour arroser plus que les plantes qui paraissent le plus en détresse.
Je vais profiter de ce jour de congé pour vous montrer un phénomène qui m'a intriguée. A l'Arboretum des Barres, sur le chemin qui mène à la section Classifica, j'ai vu le 27 juillet des troncs d'un arbre abattu sur le bord du chemin. C'est banal sauf que ces morceaux de tronc coupé semblaient vivre :
On pourrait penser que ces rejets existaient sur le tronc lorsqu'il a été abattu et qu'ils vont rapidement mourir. Mais je crois que ces troncs sont là depuis longtemps. Je ne suis pas une spécialiste du bûcheronnage mais je ne trouve pas les tranches vraiment fraîches. La mousse qui recouvre l'écorce se trouve uniquement sur les parties exposées à la lumière. Et il commence à exister des îlots de mousse sur la tranche :
Le 10 août, soit 2 semaines plus tard, les troncs étaient toujours vivants :
Je vois comme explication que les rejets existaient sur le tronc lorsqu'il a été abattu. Ils ont d'abord survécu grâce à la sève qui s'y trouvait encore puis ont émis des racines dans l'écorce et se sont nourris de cette écorce pourrissante comme d'un terreau.
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24/08/2013
Floraisons
Ma fréquentation de Romilly continue, il faut bien défricher mais c'est assez décevant. Si les ronces et les orties ont tiré profit de l'inondation, il n'en est pas de même des belles plantes. A cette époque d'habitude tout le terrain est couvert par la floraison des eupatoires surmontées de papillons. Mais les eupatoires ont souffert. Il y en a moins, la floraison a commencé avec un mois de retard et les inflorescences sont maigres :
On peut comparer avec une autre année :
Elles n'attirent même plus les papillons qui préfèrent les salicaires.
Heureusement il y a les hydrangeas que je vous ai montrés récemment, les sureaux canadiens toujours en fleurs alors que les premiers corymbes sont pleins de fruits verts,
les rosiers, tous en fleurs comme 'Red Parfum'
et 'Hansa'
Les premiers fruits bien colorés de Viburnum opulus :
Et les premières fleurs des asters d'automne aussi hauts que moi et pleins de boutons prometteurs :
Cette journée m'a fatiguée mais je dois y retourner demain. Je ne peux plus retarder l'arrosage de certaines plantes. Il n'y a plus le moindre espoir de voir la pluie annoncée par la météo. Seule la légère baisse des températures m'aidera à mieux supporter mes vêtements anti-moustiques.
21:28 Publié dans flore locale, Plantes, roses, Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
22/08/2013
Pseudotsuga menziesii
Je vous ai déjà parlé de ce conifère géant et de la particularité de ses cônes.
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2011/10/11/pseudots...
Mais nous avons droit maintenant à des ouragans et c'est l'un des arbres les plus facilement déracinés. Beaucoup de conifères ont un enracinement très superficiel aggravant leur prise au vent et ces photos prises à l'Arboretum des Barres montrent que les racines formaient une sorte de galette large mais superficielle :
Les feuillus sont souvent plus résistants au déracinement, sauf ceux à croissance trop rapide. La structure de la forêt a aussi son importance. Une forêt naturelle, pas entretenue à l'excès, avec plusieurs étages de végétation, est protectrice. On a remarqué que les arbres couverts de lierre ont mieux résisté au vent malgré une prise au vent proche de celle des conifères en hiver. Le lierre semble entretenir aussi une bonne santé de l'arbre.
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12/08/2013
L'autre arbre aux papillons
Le 27 juillet, j'avais photographié ce très vieux Cephalanthus, pas très brillant mais portant de belles inflorescences. J'avais dit que, étant donné la profondeur des corolles, seuls des bourdons et des papillons pouvaient prélever le nectar. Il n'y avait que des bourdons, peut-être parce qu'il faisait beaucoup trop chaud. En plein soleil je n'avais vu que des Amaryllis intéressés par de très nombreuses fleurs au sol. Si j'ai vu d'autres papillons, c'était uniquement à l'ombre.
Le 10 août, il fait moins chaud, sans doute 27° à l'ombre. Le Cephalanthus est toujours en fleurs, il y a même encore des fleurs fermées. Je découvre qu'un autre insecte est capable de puiser le nectar : la cétoine. Elles sont nombreuses, presque une par fleur, et elles s'appliquent, sans doute parce que ce n'est pas facile. Elles bougent à peine, on les croirait endormies mais elles se déplacent insensiblement d'une fleur à la suivante.
Soudain, un vol d'une dizaine de papillons s'abat sur les cétoines. J'ai vraiment vu un papillon se poser sur une cétoine qui n'a pas du tout réagi. Il est vrai que même un grand papillon, c'est bien léger pour une massive cétoine.
Ces papillons sont presque tous des Tabac d'Espagne femelles. Cette photo parait identique à la précédente. Il y a un Tabac à chaque extrémité de la photo mais aussi un autre papillon au milieu qui est un Amaryllis. Les Amaryllis sont toujours très nombreux mais préfèrent encore les fleurs au sol. Un recadrage montre mieux l'Amaryllis :
Les Tabac d'Espagne sont tous des femelles. Les taches sur les ailes sont toutes à peu près rondes :
Ceux que j'ai vus sur le Clethra sont tous des mâles. En plus des taches rondes ils ont de longues lignes sur les nervures de l'aile antérieure :
Les deux arbustes sont très éloignés l'un de l'autre, dans des secteurs différents de l'arboretum. Que se passe-t-il ? Sont-ils fâchés ? Y a-t-il une guerre des sexes ? Pas du tout. Pour l'instant ils prennent des forces en se gavant de nectar. Bientôt les mâles vont se rapprocher des bois et y attendre les femelles. Les femelles n'acceptent les élans amoureux que près d'un bois où elles vont bientôt se rendre. Elles pondront dans les fissures des écorces. Mais pas n'importe quel bois, il doit être bordé de violettes.
J'ai découvert les habitudes amoureuses des Tabac d'Espagne en 2010 lorsque j'ai vu une femelle dans mon bois à Veneux.
Comment un papillon si grand, si lumineux, pouvait-il s'égarer dans mon bois sombre. J'ai cherché des renseignements et j'ai compris. La ponte nécessite l'orée d'un bois tapissée de violettes. Des violettes, il y en a dispersées un peu partout sur le terrain, des sauvages, les meilleures. Au printemps les chenilles affamées quitteront les fissures d'écorce pour se jeter sur les feuilles de violette.
http://www.biodiversite-foret.fr/index.php/les-especes-a-...
21:09 Publié dans Animaux, papillons, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
11/08/2013
L'arbre aux papillons
C'était hier à l'Arboretum des Barres. J'ai été attirée de loin et avant d'en voir la source par un délicieux parfum. En plein soleil, ce qui a sans doute favorisé la puissance du parfum, se tenait un magnifique arbuste très dense et tout rond, couvert de fleurs ravissantes et de... papillons.
Comment ai-je pu me passer d'un arbuste aussi beau, aussi fleuri, aussi parfumé et couvert de papillons ? Il ne portait pas d'étiquette. A chacun de mes passages, des étiquettes ont disparu et ne sont pas remplacées. Clethra alnifolia, je ne pense pas me tromper, est prévu dans les achats de cet automne. Il lui faudra de la place, diamètre au moins 2m50, mais il accepte un peu d'ombre.
13:23 Publié dans papillons, Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
10/08/2013
Qui suis-je ?
Comme mes lecteurs habituels le savent, le terrain de Veneux est constitué de sable pur. On ne peux espérer plus facile pour germer lorsqu'on est une graine. Je croule ainsi sous les lauriers sauce, les lauriers palme, les houx, les fragons, les érables, les noisetiers, et bien d'autres. Tout cela vient de mon terrain, des jardins voisins, de la forêt.
Cet arbuste d'un mètre de haut s'est installé contre le tronc d'un grand charme il y a 10 ans ou bien plus. Je l'arrose en été parce que son feuillage est beau, touffu, persistant, avec des feuilles assez coriaces et brillantes. J'attendais un floraison pour savoir enfin qui il est. Mais il ne voit jamais le soleil et ne fleurissait pas. Cette année, enfin, j'ai vu des fleurs, le 2 août, juste un tout petit groupe de 6 petites fleurs. Enfin je connais son nom. Il sera transplanté cet automne au soleil à Romilly.
Je donnerai son nom avec les explications nécessaires demain soir. Pouvez-vous deviner qui il est ? Il faut partir de la fleur qui est absolument typique du genre, inimitable et inimitée. La floraison tardive pour ce genre, le feuillage épais et persistant donnent l'espèce. La dernière photo peut aider aussi.
21:28 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3)
06/08/2013
Cherche couvre-sol désespérément
J'étais très satisfaite de mon tapis de petite consoude bleue, un tapis toujours plus dense et plus étendu qui étouffait totalement les orties :
Le tapis de feuilles était presque persistant puisque dès le début de l'hiver le nouveau feuillage apparaissait. Le 6 janvier 2013 :
Le 1 mai, juste avant l'inondation, elle était en fleurs :
Et aujourd'hui il n'y a plus rien, absolument rien, et rien ne repart. Les orties réapparaissent. La grande consoude officinale indigène a bien résisté mais elle ne peut former un couvre-sol, elle forme des pieds isolés. Le lamier blanc qui bordait le tapis de consoude a lui aussi disparu, il était pourtant spontané sur le terrain. Il me faut trouver un autre couvre-sol. Je n'attends pas de conseils car il faut avoir expérimenté une inondation aussi durable pour savoir ce qui va résister. Le terrain de Romilly est inondable et toutes mes plantes ont subi des inondations de quelques jours. Pour savoir ce qui va résister à un mois d'inondation, il faut l'avoir vécu. Le lierre a bien résisté, et d'ailleurs je l'ai vu tenter de s'implanter dans les mares à Veneux, mais son installation est lente.
Je crois que je vais tenter la petite pervenche si abondante à Veneux. Elle forme un tapis très dense où rien ne peut se semer. Il n'émerge de son tapis que les bulbes, les vivaces comme l'Epimedium, l'hellébore, les liriopes, ou les arbustes qui on été plantés. Je n'ai d'elle que l'expérience du sable, résistera-telle à l'eau ?
18:43 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)