31/05/2007
La faune de Trifouilly
C'est bien un trou. J'aurais préféré vous montrer mon jujubier. Il était là, il n'en reste rien, pas même un petit bout de tige, ou de racine, même pas l'étiquette. En quelques jours, j'ai perdu de la même façon un sureau à fruits jaunes et un magnolia. Ils avaient le tronc protégé par un grillage plastique, je l'ai enlevé il y a quelques jours. Un céanothe et un arbousier étaient très petits, trop petits pour être protégés ainsi. Je les ai protégés par des amas de pierres et eux ont survécu. Cela sera ma nouvelle stratégie pour protéger mes jeunes plants, la terre fraîchement remuée, c'est si facile pour faire des trous.
Je vous ai déjà montré les demoiselles bleu nuit sur la Seine, mais pas de si près.
Il faut bien regarder pour voir une grenouille. Elles sont nombreuses, presque invisibles, et ne sautent qu'au dernier moment lorsque j'approche, j'ai peur d'en écraser une un jour.
23:00 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Sambucus cerulea, culture
Les jeunes plants seront installés en sol frais mais bien drainé, au soleil. Le sol doit être profond d'au moins 50 cm, le pH de 5 à 7,5.
Facteurs de mortalité : sécheresse, chaleur, pauvreté du sol, pour les jeunes plantes la concurrence des mauvaises herbes.
01:35 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Sambucus cerulea, sa multiplication
Dans la nature la reproduction est essentiellement sexuée par semis naturels. Il a une particularité, c'est son comportement vis-à-vis du feu. Non seulement les arbustes sont capables de se régénérer à partir des racines qui n'ont pas brûlé, mais de plus le feu lève la dormance des graines et un grand nombre de nouveaux arbustes apparaissent dans la saison de végétation qui suit un incendie (plus rien les années suivantes) permettant une revégétalisation rapide de la zone incendiée.
Accessoirement il peut s'étendre par marcottage naturel dans les région où la neige abondante couche les branches au sol.
Contrairement à canadensis, il ne drageonne pas.
Pour le multiplier on peut :
Faire des semis, après avoir séparé les graines de la pulpe qui bloque la germination. Les semis se font en place ou en conteneurs mais dans ce cas la transplantation des plantules doit se faire rapidement car le système racinaire est très étendu d'emblée, ce qui rend difficile la transplantation.
La viabilité des graines peut atteindre 16 ans si elles sont conservées au frais, mais elles présentent une dormance prolongée. Sans traitement la germination prendra de 2 à 5 ans.
Pour lever la dormance, on peut utiliser la chaleur, le feu, l'acide sulfurique, l'acide gibbérellique, et stratifier ensuite aux environs de 2°C, ou encore 90 jours de stratification chaude suivie de 90 jours de stratification froide.
Les plantes de semis fleurissent la 2è ou 3è année et atteignent la taille adulte en 3 à 4 ans.
Faire des boutures, des boutures tendres en juin et juillet ou aoûtées d'octobre à décembre mais on peut les réussir toute l'année.
01:10 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
29/05/2007
Sur l'eau
Les cygnes
Ce sont bien mes copains habituels, dès qu'ils m'ont vue ils se sont dirigés vers l'endroit où je leur donne de la brioche alors que j'étais à l'autre bout de la berge. Les parents n'ont pas touché aux tranches de brioche, ils les ont laissées aux petits
Les bébés sont très beaux et vraiment adorables. Je ne comprends pas le conte du vilain petit canard.
Etrange nichée
Cette cane a 6 canetons mais 4 sont très petits et 2 sont nettement plus gros. Ce n'est pas un mélange de nichées, elle était seule et les 6 canetons l'ont toujours suivie.
Les plongeurs
Il aurait fallu le télé-objectif mais je n'avais pas le temps, ils étaient trop rapides. On n'en voit qu'un, l'autre est en plongée. Ils sont étonnants : ils plongent la tête la première et disparaissent sous l'eau pour réapparaître 10 ou 20 m plus loin.
22:20 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Etrange Trifouilly
Quelqu'un tond le chemin mais s'arrête à mon terrain
et poursuit la tonte sur mon terrain. Mon terrain va jusqu'à un mètre de la clôture, c'est-à-dire au niveau des poteaux. On me tond donc environ 2 m et même bien plus en haut
et c'est pareil au niveau de l'autre chemin au nord
Tout ça n'est pas grave, cela n'empêche pas les bourdons de butiner l'ail
10:55 Publié dans Trifouilly | Lien permanent | Commentaires (0)
28/05/2007
L'orobanche
23:45 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Jardiner la nature
Pour l'instant utiliser la tondeuse serait une sorte de massacre à la tronçonneuse au ras du sol. Je pense l'utiliser dès l'année prochaine une ou deux fois par an pour les allées. Mais même pour l'allée principale il faut encore déplacer la pousse de noisetier (ils sont rares), les iris, la bardane, les salicaires, etc. avant de l'utiliser.
Alors, je travaille surtout avec cet outil : une cisaille pour haie Fiskars, un outil génial qui peut se couder à angle droit et me permet de travailler debout, je peux aller très vite ou ralentir et couper une seule tige
Ca repousse derrière moi mais je finirai bien par épuiser les mauvaises herbes et, en laissant les déchets sur place, je favorise les graminées.
Il est encore réapparu des coquelicots, des marguerites,
des ajuga, du lierre terrestre, de la menthe aquatique...
Mon rêve, c'est d'y voir un jour une orchidée. Hier, j'ai cru un instant mon rêve réalisé. Mais non, c'est une orobanche, une joie quand même, reste à trouver ce qu'elle parasite.
23:35 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Jardiner la nature
Pour ceux qui me lisent sans me connaître, je voudrais faire une mise au point d'importance : je n'ai pas de jardin.
J'ai bien deux terrains, mais ils sont tellement riches et typés qu'il n'est pas question de détruire leur flore et leur faune pour en faire des jardins.
Le terrain de Veneux, c'est un îlot de forêt, avec le terrain voisin au nord, ça fait environ 3500 m2. Je ne peux imaginer (des voisins ont pu) qu'on abatte des chênes, des charmes, des hêtres, des érables, pour planter un cerisier au milieu d'une pelouse transformée en paillasson l'été.
Le terrain de Trifouilly, c'est un morceau de pure nature compliquée par la plantation de frênes du précédent propriétaire.
Je me contente de maîtriser un peu cette nature. Je nettoie, j'élague, pour faire un peu de place à mes sureaux et à d'autres plantes, mais aussi pour y préserver la biodiversité. Si je n'étais intervenue, il n'y aurait ni Rosa canina, ni Iris pseudacorus, ni Viburnum opulus, ni Crataegus... Pour Prunus spinosa (prunellier) et Euonymus europaeus, s'il y a des exemplaires en vie, je ne les considèrerai comme sauvés que lorsqu'ils fleuriront enfin. Même les saules (plusieurs espèces) ont failli disparaître.
Je fais tout le travail avec des outils à main, presque centimètre par centimètre. Je vous ai dit que j'ai une tondeuse sur batterie et le matériel pour la monter facilement dans la voiture. Je ne l'ai pas encore utilisée.
20:30 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Roses
Rosa 'William Shakespeare', la première, celle de 1987 qui a été éliminée du catalogue David Austin et remplacée par une rose du même nom en 2000
Une photo de l'églantine rouge que vous avez vue à l'entrée de mon antre. Mais, cette fois, elle a des fleurs blanches. Ce sont les églantines du rosier mulliganii, une de ces lianes délirantes, qui l'a envahie. Il s'étend aussi loin derrière et commence à attaquer un grand chêne. Il se bouture très facilement et son enfant s'occupe à envahir le wagon de Trifouilly
Sophia Renaissance trois jours plus tard
11:00 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
Sambucus cerulea, utilisations
Il sert à décorer le jardin, et dans son pays la nature. Il est beau, aussi beau que les précédents et avec des fruits qui le feront remarquer.
Il est important pour les animaux d'élevage et le gros gibier car, contrairement à S. nigra il est très apprécié des gros mammifères.
Il est utilisé pour revitaliser des régions, pour stabiliser l'érosion des berges, car son implantation est facile, ses facultés d'adaptation sont grandes, il favorise la survie d'autres végétaux, il résiste aux maladies et aux insectes, il réapparaît rapidement après un incendie.
Il est cultivé commercialement dans l'Oregon.
Il est utilisé pour ses propriétés thérapeutiques, les mêmes que celles des sureaux précédents. Les amérindiens utilisent pour cela fleurs et feuilles.
Utilisation alimentaire bien sûr :
En Utah les indiens mangent les fruits.
Les fruits sont conservés par les amérindiens sous la neige tout l'hiver. Il les apprécient cuits, secs, frais.
Il sert pour gâteaux, gelées, vins, sauces, certains sont même commercialisés
Teintures avec l'écorce.
Insecticides à base de feuilles sèches.
Instruments de musique avec les tiges creuses, sarbacanes.
Le bois dur est utilisé pour peignes, manches, piquets.
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26/05/2007
Rosa
21:30 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
Sambucus pubens chez lui
13:25 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Réparer
Le sauvetage du Desmocerus californicus est une belle victoire qui peut réjouir tous les amoureux de la nature.
Certains font faussement croire qu'ils le sont et son sauvetage a été l'objet de controverses. En 1997 un organisme autoproclamé de conservation de la nature a envoyé une pétition pour exiger qu'il soit enlevé de la liste des espèces à sauver. Les arguments de cette pseudo organisation de protection de la nature tenaient pour la plupart du gag et même le monstre du Loch Ness était évoqué. Mes nombreuses lectures sur le sujet me permettent d'affirmer :
-- que Desmocerus californicus existe
-- qu'il est inoffensif, même pour les sureaux, ce qui n'est pas le cas de l'homme. L'adulte se nourrit entre mars et juillet, en fait surtout en avril et mai, de quelques feuilles et peut-être de fleurs. Les dégâts sont limités et ne mettent pas la vie des sureaux en danger. La larve se nourrit uniquement de la moelle des tiges, les rendant creuses, sans plus de conséquences.
-- il présente au moins deux avantages pour lesquels cela valait la peine de le sauver. Le premier c'est qu'il fait partie de la biodiversité, cette biodiversité que les activités humaines mettent gravement en danger. Le deuxième avantage, incontestable, c'est sa beauté.
Il y avait en fait deux espèces à protéger, l'une végétale, l'autre animale. Nous devons tout faire pour sauver les espèces que nous avons mises en danger, pour laisser à nos arrière petits enfants une Terre aussi belle et aussi riche que celle que nous avons le bonheur de connaître.
03:30 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
25/05/2007
Le sauvetage de Desmocerus californicus
En 150 ans ces forêts de zones humides qui l'hébergent avec sa plante-hôte (il accepte aussi Sambucus racemosa) ont été détruites à plus de 90 % par l'agriculture, l'urbanisation, l'industrialisation. Il s'y ajoute l'usage des insecticides et l'introduction d'un prédateur imprévu, la fourmi d'Argentine.
En octobre 1980 le Valley elderberry longhorn beetle (VELB) est inscrit sur la liste des espèces en voie d'extinction par le U.S. Fish and Wildlife Service (USFWS). Une étude est d'abord menée qui conclut en 1984 à la réduction et à la fragmentation de son habitat. Entre 1986 et 1998 sont répertoriées les quelques zones le long de la Sacramento River et les très rares résidus le long de Big Chico Creek et Butte Creek. Une description de l'habitat favorable est faite.
Des directives sont établies en 1999 par l'USFWS : protection de l'habitat encore existant, détermination et mise en oeuvre des besoins écologiques, installation des espèces visées dans des habitats réhabilités, éducation du public et programmes d'information, renforcement des lois de protection.
Ainsi de gros travaux de reboisement et de transplantation de sureaux "habités" par le desmocère dans des zones protégées créées pour cela sont effectués, en particulier un site près de Sacramento.
Ce programme est un succès. C'est la victoire. Le 2 octobre 2006 l'USFWS annonçait que le Desmocerus californicus dimorphus pouvait être retiré de la liste des espèces en voie d'extinction. Il continuera à être surveillé, mais sur la liste des espèces en danger.
23:55 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Desmocerus californicus dimorphus
C'est un superbe coléoptère qui a le même mode de vie que son équivalent de l'est dont nous avons déjà parlé, c'est-à-dire qu'il est totalement inféodé aux sureaux, il ne peut vivre que sur eux et disparaît s'ils disparaissent. Ces sureaux doivent de plus pousser le long des rivières. Il est donc endémique le long des rivières et des torrents dans la vallée basse de Sacramento et la vallée haute de San Joaquin en Californie, et les forêts littorales, avec des milieux humides, là où poussent les sureaux, car souvent les précipitations ne dépassent 300 mm par an.
C'est donc un très bel insecte. Il est rouge et noir avec de longues antennes qui font presque la longueur du corps. Dimorphus veut dire que mâle et femelle sont différents. Le mâle mesure 13 à 21 mm, la femelle est plus robuste et mesure 18 à 25 mm, avec des antennes plus courtes et des élytres plus sombres. Ils sont rouges et marqués de 4 taches vert sombre métallique presque noir auréolées d'une bande rouge orangé clair.
Les femelles déposent les oeufs sur l'écorce, les larves pénètrent dans les tiges et y restent souvent deux ans puis en sortent pour devenir pupe et c'est ce trou de sortie qu'on peut repérer. Les adultes sont actifs de mars à juin. Les arbustes pouvant convenir doivent avoir des troncs d'au moins 3 cm de diamètre.
11:45 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
24/05/2007
Sureaux en fleurs
23:10 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Sambucus cerulea lieu de vie
Les racines en stabilisant les berges créent des niches, zones d'habitat pour les poissons et d'autres organismes aquatiques.
Ecureuils, rongeurs et brouteurs consomment les fruits et le feuillage.
Les ours consomment les fruits, les cerfs, élans et souris préfèrent tiges et feuilles. Sa grande taille lui permet de garder à l'abri une partie de sa ramure et de survivre au grand attrait qu'il excerce sur les gros animaux.
De très nombreux oiseaux se nourrissent de ses fruits. Les amateurs de papillons et d'oiseaux le recommandent et tout particulièrement pour les colibris. En Californie les colibris se nourissent de nectars variés mais nichent essentiellement sur Sambucus, Ceanothus et Arctostaphylos.
A noter qu'il est utilisé comme nourriture du bétail.
Il attire de nombreux insectes, comme tous les sureaux et nous n'en reprendrons pas le détail. Il faut cependant parler de l'un d'eux qui est totalement inféodé au sureau et ne peut vivre sans lui. Il a failli disparaître. C'est le Desmocerus californicus dimorphus, Valley elderberry longhorn beetle, l'équivalent à l'ouest du Desmocerus palliatus inféodé à S. canadensis. Il fera l'objet d'une prochaine note
08:40 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
23/05/2007
Sambucus cerulea, habitat
On le trouve
- au Canada : sud de l'Alberta, sud de la Colombie Britannique
- aux USA : Arizona, Californie, Colorado, Montana ouest, New-Mexico, Oregon, Texas ouest, Utah, Washington, Wyoming.
Sur plateaux et montagnes, zones de pins et sapins, il est très commun dans des zones humides, au soleil, dans canyons, lits de rivières, sur des sols volcaniques, métamorphiques et sédimentaires, à une altitude de 0 à 800 m mais on peut le trouver jusqu'à 3000 m au sud en Californie, d'où son nom de Mountain elder.
Il exige un minimum de précipitations de 540 mm.
Le pH toléré est de 5 à 7,5.
Il accepte les zones 5 à 8. Le minimum de température toléré est de -18°C, peut-être -23°C dans certaines conditions.
Variétés
Il apparaît spontanément dans la nature des spécimens dépourvus d'anthocyanines à fruits verts.
S. cerulea ssp neomexicana, New Mexican elderberry : New Mexico, Arizona, Colorado. Les folioles sont moins nombreuses, de 5 à 7, mais plus longues.
S. cerulea ssp velutina, dwarf elder, velvet elder : Sierra Nevada en Californie, ouest du Nevada, localement dans les montagnes Hualpai au nord ouest de l'Arizona. Les folioles sont petites, les tiges et le dessous des folioles sont densément pubescents.
Sambucus x fontenaysii, hybride de S. cerulea x S. nigra à fruits noirs pruineux.
23:10 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Souvenirs de week-end
15:45 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
22/05/2007
Sambucus cerulea, suite
La caractéristique de ce sureau, et critère indispensable de reconnaissance, est donc la présence d'une cire blanche, non seulement sur les fruits, transformant leur couleur, ce qui lui vaut son nom, mais aussi sur les jeunes tiges dans leur première année. Cette cire se détachera des tiges en lambeaux transparents dans leur deuxième année.
Les fleurs apparaissent en avril au sud, entre juin et août plus au nord. J'ai trouvé une étude sur les dates moyennes en Idaho : débourrage le 3 avril, floraison le 15 juin, maturité des fruits le 26 août.
22:10 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Pouponnière pour gendarmes ?
J'ai passé une très agréable journée, chaleur et ciel bleu, à botaniser dans la forêt domaniale de Notre-Dame. J'ai beaucoup appris en botanique mais rien que je puisse vous montrer.
Heureusement j'ai trouvé ce spectacle amusant :
Et il y en avait ainsi sur un mètre en tous sens :
Certes, nos braves gendarmes, Pyrrhocoris apterus, les moins malodorantes et les plus jolies de nos punaises, sont des insectes grégaires. Mais là, il ne s'agit pas d'adultes mais de larves. Cela se voit au fait qu'elles ont des tailles variées et que leur habit est encore seulement rouge ou avec un dessin noir incomplet. Très actives pour des larves, elles semblaient sortir de trous dans la terre.
20:25 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
21/05/2007
Sambucus cerulea, description
Son système racinaire est différent de canadensis, proche de celui de nigra : il a une racine pivotante profonde et puissante, et des racines latérales étendues, mais il n'y a pas de rhizomes, pas de drageonnage. Les multiples troncs partent de la base.
Les tiges ont une écorce brune avec des lenticelles. La moelle est importante, elle occupe jusqu'à 80 %.
Les feuilles ont 5 à 9 folioles, sans stipules.
Les fleurs, tardives, blanches ou crème, de 6 mm, sont disposées en coymbes plats de 10 à 25 cm.
Les fruits, bleu-noir, de 6 mm, sont couverts d'une jolie pruine blanche, sorte de cire, ce qui leur donne une belle teinte bleue. Ils sont juteux et comestibles, contiennent 3 à 5 graines. Il pendent en lourdes grappes atteignant parfois plusieurs livres. Ils sont réputés meilleurs que ceux de canadensis.
23:45 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
A Trifouilly
feuillage léger de l'aulne lacinié, Alnus glutinosa 'Imperialis'
Viburnum et consoude
Une jolie demoiselle bleu sombre, presque noir
Une des premières fleurs de Nuphar lutea qui résiste au passage violent des péniches. A gauche une demoiselle bleue, il y avait un ballet continuel de ces gracieuses créatures
10:55 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Fleurs de mai
Rosa 'Golden Chersonese'
Aster togolensis
Bourdon sur capucine. Tropaeolum tuberosum est souvent présentée comme annuelle mais elle est parfaitement vivace en zone 8, même un peu envahissante mais il est facile d'éliminer les excédents. Les petites fleurs attirent une foule de butineurs
La valériane des jardins, Centranthus ruber, est une belle plante longtemps fleurie sans aucun soin, même pas un peu d'arrosage
09:55 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
20/05/2007
Sambucus cerulea
ou caerulea ou coerulea
Nous continuons la série des sureaux du groupe Eusambucus (rappel : arbres ou arbustes, moelle blanche, fleurs en corymbes plats). Nous avons vu que Sambucus canadensis occupe toute la moitié est de l'Amérique du Nord. Il en faut donc un à l'ouest. C'est Sambucus cerulea.
On le trouve aussi sous le nom d'espèce glauca. Ce nom, postérieur à cerulea n'est pas valable. Cependant, aussi bien à l'achat que dans vos lectures, vous le trouverez aussi souvent sous chacun de ces deux noms.
Noms vernaculaires : blue elderberry, sureau bleu, à cause de la couleur de ses fruits, sweet elder, blue elder, blueberry elder, New-Mexico elder.
C'est un grand arbuste caduque à multiples troncs pouvant atteindre 10 m, voire un arbre pouvant approcher 15 m. Sa croissance est rapide, plus de 50 cm par an.
Un specimen exceptionnel existe au William State Park. Il mesure 14 m de haut, 15 m de large, la circonférence de son tronc est de 4m50.
23:40 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Amours de cétoines
Dans une fleur, n'est-ce pas romantique ?
Il faut dire que c'est un lieu de rendez-vous très connu
Et il y en a d'autres, celle-là je ne sais pas comment elle s'appelle. Elle est très élégante mais un peu triste
Autre lieu de rendez-vous. Je vous avais dit que les sureaux ont une telle force que les pucerons ne les dérangent pas du tout, en voici une autre preuve :
en bas de la photo il y a même une fourmi, gardienne du troupeau.
11:25 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
19/05/2007
et d'autres sureaux
06:00 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (1)
18/05/2007
Sureaux en mai
21:25 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Sambucus simpsonii, suite
Comme canadensis, il est drageonnant et à multiples troncs, mais il peut atteindre 5 m et prendre l'aspect d'un petit arbre.
Il a donc un feuillage persistant, des feuilles généralement bipennées (ce qui doit donner un aspect particulier et lui a valu aussi comme nom d'espèce laciniata). Il fleurit et fructifie toute l'année avec des grands corymbes de 20 cm et des fruits noirs comestibles.
Il vit en zones 10 et 11 mais quelle est sa tolérance au froid ?
Les fleurs en décoction sont utilisées comme antitussif.
A Cuba il est utilisé pour lutter contre les affections bronchopulmonaires et ophtalmiques.
Les chasseurs amérindiens à Trinidad font une solution obtenue en écrasant les feuilles dans de l'eau pour soigner la gale de leurs chiens.
Il sert aussi pour teindre, fruits + alun pour la couleur rose, feuilles + alun pour la couleur verte.
En Jamaïque, il ne serait pas natif mais naturalisé et il est utilisé pour traiter diverses affections.
C'est le principal lieu de nidification du héron garde-boeufs, Bubulcus ibis, sur le lac Griffin en Floride.
C'est aussi un lieu de nidification pour le milan des marais, Rostrhamus sociabilis.
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Roses à Paris
09:20 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)