31/08/2009
Encore un Sambucus hookeri déraciné
J'avais prévu de parler ce soir des gros nectaires de Sambucus hookeri, une nouveauté.
Mais j'ai découvert encore un accident grave sur un sureau à Romilly aujourd'hui et c'est de cela que j'éprouve le besoin de parler.
Il s'agit d'un fils de Sambucus hookeri issu du semis des graines de ses premiers fruits. Voici ce que j'ai trouvé : un trou sous les racines et des racines il ne restait que ça :
De gauche à droite on voit un gros rhizome très blanc, une grosse racine jaune d'où partent des racines plus fines et longues, un tronçon de 2 cm de la plus grosse racine, très brune mais sectionnée net, sous le tronc un fin chevelu dense de très fines racines.
Qu'il y ait un rhizome n'a rien d'étonnant car ce très jeune sureau est soit un hookeri pur, soit un hybride de canadensis, soit mais c'est peu probable un hybride de chinensis. Or ces trois sureaux ont des rhizomes.
C'est le deuxième sureau déraciné avec les racines coupées de cette façon et le premier c'était son père. La bestiole qui fait ça creuse à partir de la profondeur et rien n'est apparent en surface. Est-ce le hasard ou bien une attirance pour ce sureau précisément ?
J'ai mis ses racines à tremper dans une cuvette puis je l'ai replanté dans du bon terreau à l'Or Brun. Ses feuilles pendent mais ne sont pas encore desséchées. J'espère qu'il reprendra. Maintenant ses racines sont entourées de bouts de plastique, métal, et cernées de piquets à titre de protection.
Cela me fait penser à ma première plantation d'actinidias. A l'époque j'ignorais totalement l'attraction de cette plante sur les chats et elle était peu connue, je n'avais trouvé que de très jeunes pieds aux racines très tendres. Le lendemain il ne restait de mes trois plantes que des petits bouts de racines dispersés. Par la suite j'ai protégé les racines et j'ai compris qui était le prédateur le jour où j'ai taillé pour la première fois des actinidias : mes deux chats, Bulle et son fils, se sont roulés frénétiquement dans les branches tombées à terre, ils étaient comme fous.
22:44 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, animaux, nature
Sambucus hookeri, la floraison
Toutes les photos sont du 26 août.
Ce jour-là il est sans doute au maximum de sa floraison. Cette floraison est remontante et on voit déjà des corymbes à différents stades.
Il est reparti depuis mai sur trois troncs.
Sur le tronc le plus avancé, il y a déjà 5 corymbes. De part et d'autre du premier corymbe, deux autres corymbes sont partis du pied du pédoncule du premier, comme chez Sambucus chinensis. C'est la seule ressemblance car, même si on voit parfois des rayures longitudinales mais moins marquées que sur chinensis, les corymbes ne portent aucun nectaire parmi les fleurs et ils ont un aspect totalement différent. Un corymbe de hookeri ressemble à ceux de nigra et canadensis, moins plat que celui de nigra, moins bombé que celui de canadensis. Partis de plus bas, encore deux corymbes sont apparus. Celui que vous voyez à droite est encore en boutons.
Un cadrage plus large montre le corymbe du deuxième tronc, situé un peu plus haut, il a pris tout son temps pour grandir.
Ce deuxième tronc ne porte pour l'instant qu'un seul corymbe encore en boutons.
Enfin le troisième tronc qui semble être un drageon a peu grandi et ne portera sans doute pas de corymbe cette année.
09:36 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
30/08/2009
Sambucus chinensis
Sambucus chinensis a une floraison remontante, comme canadensis et hookeri. Le 9 août il était au maximum de sa floraison à Romilly.
Les fleurs de ces premiers corymbes sont maintenant fanées mais de nouveaux corymbes sont en développement.
Je vous ai déjà montré que ce sureau de Romilly a, non seulement comme celui de Veneux (le pied-mère) des nectaires dispersés parmi les fleurs, mais aussi des nectaires au pied du pédoncule. Et maintenant il en a un peu partout :
Le sureau de Veneux, toujours en avance de floraison, montre des nouveaux corymbes déjà en fleurs de part et d'autre du premier corymbe :
Au-dessus de lui, il y a des nèfles. En recadrant dessus :
20:13 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
29/08/2009
Le temps des confitures
La grande saison des confitures de fruits sauvages commence. Je ne vais pas vous parler de la gelée de sureau, vous allez dire que je radote.
Donc voici la préparation de la confiture de prunes myrobolans
Je les coupe seulement en deux, j'aime bien trouver des morceaux.
Avant de les mettre dans la bassine, je les laisse dans le sucre quelques heures, cela m'évite d'ajouter de l'eau.
Vous voyez que j'ai la mauvaise habitude de laisser la cuiller en bois dans la bassine, c'est pourquoi elle a été un peu grillée. Celle-ci est une belle cuiller sculptée trouvée il y a 40 ans en Bavière.
Sa fourchette a eu moins chaud, mais un peu tout de même.
Les noyaux sont collectés pour un amateur d'un pays qui n'a pas la chance d'avoir des myrobolans.
Et pour ceux qui ne mangent pas de confitures à cause du sucre soupçonné de faire grossir, voici quelques idées sur ce site.
Il reste encore des fruits sur l'arbre. Je pense que je vais en cuire au porto pour les surgeler.
16:15 Publié dans Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
Punaise
ou plus précisément punaise d'eau. Les notonectes sont sans doute nombreuses dans la mare, j'en ramène souvent dans l'arrosoir.
En voici une :
et une autre :
On voit bien que ce n'est pas la même, celle-ci a perdu l'extrémité d'une "rame".
En fait je les ramène maintenant deux par deux :
Elles étaient au début très sautillantes et j'avais du mal à faire la mise au point. Ensuite elles se sont calmées. Au bout d'une demi-heure elles ne s'étaient pas encore envolées. Je les ai récupérées dans un gobelet, pas envie de me faire piquer, et je les ai remises dans la mare. Sont-elles incapables de décoller du sol sec ?
11:04 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
28/08/2009
Les libellules, gardiennes du domaine
Lorsque je suis arrivée, elles étaient là, comme si elles surveillaient l'entrée du terrain. Mais l'arrivée de la voiture ne les a pas fait bouger.
Voici la photo du portail avec les deux libellules, j'ai mis un carré au-dessus de chacune.
La première libellule, la plus grosse :
L'autre, plus pâle :
Elles semblent bien de la même espèce, peut-être un couple en période prénuptiale. Elles me plaisent beaucoup, j'espère qu'elles auront beaucoup d'enfants.
21:40 Publié dans mare, odonates | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Sambucus hookeri, les tiges
Avant de décrire les tiges de Sambucus hookeri, rappelons les caractéristiques des tiges des sureaux. Les tiges naissent vertes et
chez les sureaux ligneux elles se couvrent rapidement de lenticelles (zones d'échanges respiratoires nécessaires lorsque les parois se durcissent) alors qu'elles sont encore vertes. Le vert de ces tiges encore vertes est uniforme. Il y a parfois un aspect cannelé mais ce sont des variations de relief, pas de couleur. Ici, sur Sambucus nigra, les lenticelles existent jusqu'à proximité du bourgeon terminal :
chez les sureaux herbacés, il n'y a jamais de lenticelles. Les tiges sont toujours vertes, même les plus anciennes et sont parcourues de stries longitudinales, alternance de vert clair et de vert foncé. C'est net chez Sambucus ebulus :
aussi chez Sambucus adnata,
bien qu'un peu masqué par les poils.
Et c'est très marqué chez Sambucus chinensis, et jusqu'au sol :
Chez Sambucus hookeri, les très jeunes tiges présentent ces rayures vert sombre et vert clair des sureaux herbacés
mais se couvrent aussi rapidement de lenticelles, d'abord sous l'aspect de taches blanches allongées :
puis les lenticelles sont typiques :
La lignification se fait lentement. Les zones brunes sont encore très localisées près du pied le 13 juillet :
Elles sont plus avancées le 26 août
mais elles s'étendent lentement par taches confluentes :
00:20 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
27/08/2009
Une chenile rouge et noire
avec des bosses et tout plein de poils.
Une jolie chenille, toute petite mais très colorée, encore trouvée par Maurice, mon jeune copain qui se ronge les ongles.
C'est la chenille d'un papillon de nuit, Acronicta ou Triaena tridens. Elle n'est pas difficile, elle mange un peu de tout, fruitiers et saules dans le coin où elle se trouvait.
10:33 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, animaux
Sambucus hookeri
En attendant de continuer l'étude détaillée de Sambucus hookeri, voici où il en est le 26 août.
Trois mois et demi après l'anéantissement total de ses parties aériennes, il est splendide, bien plus fleuri que l'année précédente. Le pied le plus avancé, au premier plan sur la photo, est en train de développer un nouveau corymbe sur sa droite.
08:15 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
26/08/2009
La carte géographique, le retour
J'ai photographié la carte géographique, Araschnia levana, le 2 juillet pour la dernière fois.
Les eupatoires sont maintenant en fleurs depuis longtemps et elle ne revient pas ? Est-ce le seul papillon insensible au charme des eupatoires ?
Aujourd'hui, je suis rassurée, je l'ai vue, sur les fleurs d'eupatoires bien sûr.
22:13 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, animaux
25/08/2009
Anemone hupehensis
L'anémone du Japon, voilà une belle plante pour égayer les sous-bois pas trop sombres. Elle fleurit longtemps puisque j'ai pu la photographier en juillet à Sens :
en août à Marnay :
et l'an dernier le 25 septembre à Marnay :
19:07 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
Sambucus hookeri, croissance
L'accident de début mai 2009 va permettre de voir un aspect particulier de sa croissance. Il avait été presque totalement déraciné par un animal et est sans doute resté ainsi plusieurs jours puisqu'il a alors perdu toute sa végétation aérienne. Lorsque je l'ai trouvé ainsi le 8 mai et que j'ai enterré ses racines, il avait déjà repoussé :
Vous remarquerez que la plus belle pousse se trouve à distance de l'ancien tronc, sans doute sur un rhizome qui est resté sous terre. Elle continuera à se développer mais ce n'est pas elle qui grandira le plus vite. Il préfère se développer à partir du collet.
A partir de là, ce qui va être étonnant, c'est sa vitesse de développement, digne d'un sureau herbacé. En effet, deux mois plus tard, début juillet, apparaîtra le premier corymbe. La floraison n'aura qu'un mois de retard sur la date habituelle. Pour un sureau ligneux, il faut le faire !
Le 22 mai :
Le 19 juin :
Le 13 juillet (devant Hydrangea 'Annabelle') :
Il commence à se lignifier (les deux tiges totalement lignifiées sont celles de l'an dernier qui sont mortes) :
Ce même 13 juillet, le premier corymbe apparaît. Il y en aura deux alors qu'il n'y en avait qu'un seul l'an dernier.
12:22 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
24/08/2009
Un amour de chèvre
Sa nonchalance était due à la chaleur, plus de 30°. Sa ravissante robe bouclée était un peu trop chaude pour la saison. Sa belle coiffure ne lui a peut-être pas semblé suffisante pour séduire, elle s'etait mis en plus un joli pendentif sur l'oreille. Cette beauté coquette est une chèvre angora.
23:10 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : animaux
Sambucus hookeri, suite
Où classer Sambucus hookeri dans le genre Sambucus ? Indiscutablement dans la deuxième section, la Section Eusambucus, celle de Sambucus nigra, les sureaux ligneux avec moelle blanche, inflorescences en corymbes et fruits noirs.
Nous allons voir qu'il a des aspects qui rappellent Sambucus nigra, Sambucus canadensis, mais aussi, et c'est plus étonnant, les sureaux herbacés et Sambucus chinensis. Ce mélange en fait un sureau que je reconnais entre tous à n'importe quelle période de l'année, ce qui n'est pas évident pour les autres sureaux.
La base : le tronc et les racines. Voici une photo prise lors de son déplacement de Trifouilly à Romilly le 17 février 2008 :
On voit que le tronc et les premières branches sont bien lignifiés. Au dessous du collet il y a des racines mais aussi des rhizomes :
En recadrant on voit bien le départ d'une tige sur le rhizome :
Cette faculté de drageonner, il ne l'a plus montrée pendant l'année qui a suivi. Elle va se révéler de nouveau lors d'une grande souffrance en mai 2009, lorsqu'il a été déraciné par un mammifère souterrain.
Les rhizomes n'ont rien d'étonnant chez un sureau ligneux, il ressemble en cela à Sambucus canadensis.
19:40 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Sambucus hookeri
Je n'ai trouvé aucune description de Sambucus hookeri, et ce n'est pas faute d'avoir fouillé, partout. Pourtant ce sureau est très différent des autres. Je me suis demandé s'il était proche voire identique à Sambucus javanica. Mais pour celui-là, si les renseignements ne sont pas complètement nuls, ils sont très flous. Il semble cependant différent, folioles pas aussi étroites, non bipennées, corymbe plus bombé un peu comme celui de canadensis. Quant aux fruits de javanica ils sont décrits tantôt comme rouges, tantôt comme noirs, allez donc savoir !
Je vous ai déjà décrit mon Sambucus hookeri. Mais cette année il a montré de nouveaux aspects. Je vais essayer de faire la synthèse. Evidemment ce ne sont que mes observations et mes élucubrations, mais avec preuves photographiques.
D'abord, un mot sur sa rusticité. Ce dernier hiver, inhabituellement dur, l'a éprouvé. Il a la particularité d'avoir un feuillage persistant.
Photo du 5 décembre :
Ou plutôt, comme Sambucus palmensis, il perd son feuillage, plus ou moins tôt en hiver, quand le nouveau feuillage pousse. On ne le voit pas sans feuilles. Photo du 24 décembre :
Mais les forts gels de début janvier, - 11°C sur le terrain de Romilly, ont mis à mal ce jeune feuillage. Photo du 23 janvier :
Il a encore refait son feuillage ! Photo du 24 mars :
Je pense qu'il peut supporter jusqu'à - 8 à -10°C . Il peut vivre sans problème en zone 8. En cas de gelées un peu plus intenses lors d'un hiver exceptionnel, il survivra. Je ne le tenterais pas en zone 7 où de fortes gelées vont se produire tous les hivers et peut-être plusieurs fois dans l'hiver. Il ne pourra tout de même pas refaire son feuillage 3 ou 4 fois dans l'hiver.
11:56 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Le sureau blanc
C'est maintenant l'époque de la cueillette des fruits du sureau noir et de ceux du sureau blanc. Sureau blanc, c'est ainsi qu'au Québec on nomme Sambucus canadensis. Les recettes pour les uns valent pour les autres.
Christian, mon ami du Québec m'a donné ce lien pour le site de Télé Québec où il est question de sureau, avec de bonnes recettes. Allez y voir.
00:28 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : jardin
23/08/2009
Le bombyx de la ronce
Les enfants du quartier viennent toujours me voir quand je suis sur mon terrain de Romilly. Il faut dire que j'apporte toujours des photos (à découper et coller) et des coloriages. Il y a aussi quelques tomates et quelques fruits à récolter.
Encore une fois ce sont eux qui ont trouvé cette chenille dans les herbes. Avec les deux plus petits, je dois toujours faire un peu d'éducation et expliquer que ce n'est pas un jouet. Seuls les plus grands ont le droit d'y toucher.
Cette chenille est celle du bombyx de la ronce, Macrothylacia rubi. En voici quelques photos (les ongles rongés, ce n'est pas moi, c'est le garçon).
On l'appelle anneau du diable parce qu'au moindre danger elle se met en rond, sa position de défense :
19:00 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature, animaux
22/08/2009
Sambucus chinensis
Le sureau chinois de Romilly est maintenant en pleine floraison. Il forme un beau massif dans son écrin d'eupatoires.
Les fleurs des corymbes s'ouvrent progressivement, du centre vers les bords du corymbe. Elles sont mêlées à de nombreux nectaires jaune vif :
Les nectaires ont pour particularité à Romilly d'apparaître à la base du pédoncule :
De nouveaux corymbes apparaissent partant du pied du pédoncule :
Les tiges ont leur striation longitudinale caractéristique, beaucoup plus marquée que sur les autres sureaux herbacés :
Ses habitants presque permanents sont les syrphes,
les araignées,
et les fourmis qui n'y élèvent pas de pucerons. Elles recherchent la sécrétion des nectaires, bien meilleure que celle des pucerons.
12:58 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin, fleurs
21/08/2009
Le cardon
Une plante que j'ai aussi beaucoup appréciée à Marnay sur Seine, c'est le cardon, Cynara cardunculus. Je n'aurais pas envie de le cultiver comme légume, il faut le blanchir dans des sacs peu esthétiques. Mais cela peut être une belle plante en fond de massif avec son feuillage découpé et argenté et ses belles fleurs. Ces fleurs ressemblent aux fleurs d'artichaut mais on n'ose se priver des artichauts pour voir leurs fleurs. Là, ce sont les tiges qui sont utilisées, on peut le laisser fleurir pour des bouquets originaux.
22:34 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Grand Alexandre
Je n'ai pas de pommier, la situation est intolérable. Les pommes, c'est bon, mais en plus elles sont indispensables pour les confitures pomme-sureau, pour moi les meilleures.
Je vais certainement planter un pommier sauvage. Et je suis tombée en admiration dans le Jardin Botanique de Marnay sur Seine devant 'Grand Alexandre'. La taille de ses fruits est impressionnante, leur couleur remarquable, ils assurent le décor. Et ils sont bons avec une chair juteuse, acidulée, très sucrée.
Ce beau pommier, venu de Russie à la fin du XVIIIe siècle, présente d'autres avantages : il est à maturité en même temps que les sureaux et il est de petite taille. Acheté en gobelet et laissé libre, il ne dépassera pas 4m. Pas besoin de la grande échelle des pompiers pour cueillir ses fruits. Je le commande tout de suite.
14:01 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
20/08/2009
L'abeille charpentière
L'abeille charpentière, de son petit nom xylocope, Xylocopa violacea, est impressionnante par sa couleur et par sa taille. Elle compte parmi les plus grands hyménoptères d'Europe. Mais elle n'est pas dangereuse pour l'homme car elle est peu agressive et même prise dans la main, elle pique rarement. Je déconseille cependant de tenter l'expérience, elle peut piquer.
Elle surprend par sa taille, jusqu'à 3 cm de long et 5 cm d'envergure. Elle surprend par sa couleur, un noir intense, avec des reflets violets surtout sur les ailes.
Je ne l'ai vue que deux fois, les deux fois à Marnay, car elle est discrète et seule son attirance pour les fleurs roses l'expose aux regards.
La place qu'elle occupe sur cette fleur d'environ 5 cm de diamètre permet de se faire une idée de sa taille :
De profil on voit qu'elle a une taille de… guêpe.
Elle a longuement butiné ces fleurs, passant de l'une à l'autre. Je pense que ce sont des fleurs de Delosperma cooperi. Trop souvent cette plante est dite fragile au froid, sans doute à cause de ses origines. Mais je n'y crois pas, je pense qu'elle peut vivre toute l'année chez nous, elle a même besoin d'un peu de froid pour bien fleurir. C'est aussi l'avis de l'auteur de cet article de Wikipedia. Il faut que je pense à en planter pour voir plus souvent cette très belle bestiole.
Et pour en savoir plus sur son activité de charpentière, voyez ici.
17:39 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, animaux, fleurs
Pulverulenta à Marnay sur Seine
Sambucus nigra 'Pulverulenta' est l'un des plus beaux sureaux noirs. Son feuillage où prédomine le blanc est exceptionnel. Certaines feuilles sont totalement blanches.
J'en surveille particulièrement 3 exemplaires.
Il y a d'abord le mien. C'est le plus jeune mais il est plein de promesses :
Celui du Clos du Coudray est le plus grand :
Celui du Jardin Botanique de Marnay sur Seine est lui aussi très grand. Il a moins d'espace qu'au Clos du Coudray mais il se débrouille très bien pour occuper tout l'espace disponible, se faufilant entre les troncs, débordant de partout, s'élevant un peu plus haut chaque année.
Le feuillage au premier plan à gauche est celui de Asimina triloba :
Le feuillage à droite est celui de Hydrangea aspera ssp sargentiana :
Détail du feuillage :
Les fruits ne sont pas mûrs, ils sont en retard sur le sureau sauvage :
Là, il y a deux fruits mûrs :
13:44 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Marnay sur Seine
Je suis partie vers Romilly beaucoup plus tôt qu'habituellement. Je savais que je ne pourrais y travailler. J'ai en effet des limites thermiques, je ne peux travailler qu'entre + 7° et + 27°. En dessous de 7° j'ai les mains trop gelées, elles sont inutilisables et font mal. Au dessus de 27°, je ne suis pas du tout incommodée par la chaleur, je me sens bien tant que je ne m'agite pas, je n'ai pas de gêne respiratoire ni d'accélération cardiaque. Mais dès que je fais des efforts je transpire énormément, les vêtements trempés, les cheveux collés et ça dégouline de partout, et ce qui tombe du front me brûle les yeux. Et c'est vite insupportable.
Mais j'étais obligée d'aller à Romilly parce que je n'avais pas fini d'arroser les plantes fragiles ou trop récemment plantées, je risquais de les perdre. Surtout j'avais oublié d'arroser mon tout petit sureau noir "Marmorata". Il supporte aussi mal la chaleur que Sambucus callicarpa, peut-être à cause de sa jeunesse.
Je ne pensais pas y passer plus de deux heures et j'avais prévu au retour de revisiter le Jardin Botanique de Marnay sur Seine et y saluer le superbe Sambucus nigra 'Pulverulenta'.
Au Jardin Botanique, le comité d'accueil est toujours le même : le beau couple de canards qui se précipite à la rencontre des visiteurs. Je pense que ce sont des canards de Pékin.
Ils se précipitent ainsi parce qu'ils espèrent quelques bouts de pain, comme les cygnes sur la Seine. C'est pure gourmandise, la végétation ne manque pas sur la mare
et ils ont aussi la noue à côté :
Plus tard, j'ai essayé de les prendre à partir d'un autre point de la mare dans une attitude plus naturelle. C'est loupé. Ils m'ont aussitôt vue et sont venus avant que j'appuie sur le déclencheur.
00:58 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
19/08/2009
Le repas de Robert le Diable
Robert le Diable, l'imago, se délecte actuellement sur les fleurs d'eupatoire.
Sa chenille est également une belle diablesse toute couverte de poils hérissés et ramifiés, des blancs et des roux :
La chenille, c'est bien connu, préfère les feuilles. C'est à son repas que nous allons assister.
D'abord le cadre :
C'est une tige de houblon qui chevauche une branche du sureau de Corée. Voyons la chenille de plus près :
Elle a dévoré totalement une feuille et a presque terminé sa jumelle. Le pétiole, c'est trop dur, il ne l'intéresse pas, elle redescend sur la tige. Je rabats le pétiole pour mieux vous la montrer :
Elle continue sur la tige :
Elle passe le sureau qui ne l'intéresse pas et descend sur le pétiole d'une autre tige :
Je reviens la voir 1h30 plus tard. Elle a fait un grand trou dans une autre feuille
puis attaque une autre partie de la feuille :
01:19 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, animaux
18/08/2009
Le frêne
Le frêne est un arbre qui a le don de m'énerver. Il se ressème partout et envahit un terrain en un temps record. Il me donne ainsi un travail qui semble ne pas avoir de fin.
Mais sa volonté de vivre, ou de survivre, me laisse admirative. Regardez ce qu'il restait de celui-ci après qu'il ait été cassé par une tempête en février :
J'avais réussi à convaincre l'entrepreneur venu le débiter de laisser ce qui restait du tronc en place. Ce tronc était verticalement scié en deux, l'extrémité supérieure très étroite et se terminant en pointe. Je le croyais mort. Il a refait des pousses tout le long de ce tronc et même tout-à-fait au sommet et bien sûr abondamment à la base. Il reperce sur du très vieux bois avec une écorce épaisse. Il est aussi doué qu'un sureau.
Sur la dernière photo le feuillage au premier plan est une branche d'un Sambucus coreana.
18:33 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Sambucus tigranii
Tous mes sureaux d'Arménie ont perdu leurs fruits depuis longtemps, sauf celui de Veneux qui a trouvé une parade au pillage de ses fruits par les oiseaux. En prenant appui sur une arcade métallique il se comporte comme un rosier grimpant et a caché ses fruits sous son feuillage. Ainsi ils ne sont pas visibles du ciel et de plus ils sont difficilement accessibles.
Cela me fait penser à ce sureau du Kamtchatka à l'Arboretum d'Harcourt qui avait encore une superbe grappe de fruits un 3 novembre, sans doute parce qu'elle était placée à l'extrémité d'une longue tige trop frêle pour supporter le poids d'un oiseau :
10:08 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
17/08/2009
Sambucus callicarpa
Les sureaux de la troisième section, la section Botryosambucus à fruits rouges en grappes, présentent dès la fin de l'été des gros bourgeons ronds, du type bourgeons à fleurs, alors que les sureaux de type sureau noir n'auront que de petits bourgeons pointus jusqu'au printemps. Ce n'est pas étonnant puisque les sureaux rouges auront des fleurs dès mars ou avril, avant ou en même temps que le feuillage.
Sambucus callicarpa est celui qui semble le plus souffrir de la chaleur.
Cela ne se voit pas sur la photo mais le feuillage de mes deux exemplaires n'est plus aussi vert et beaucoup de feuilles sont comme grillées sur les bords. Je les arrose pourtant, ce qui n'est pas souvent le cas des autres. Je craignais plus de difficultés avec Sambucus racemosa mais il est toujours bien vert et frais.
Mais Sambucus callicarpa est le premier sureau de sa section à présenter ces gros bourgeons dodus.
21:45 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
OVNI
C'est un bric-à-brac d'objets volants non identifiés, sauf une dépouille de papillon et une feuille de saule. Ce superbe piège se trouve à 4m au dessus du sol et le fil qui le soutient s'accroche à un arbre 10m plus haut. Mais je n'ai pas vu la propriétaire de l'installation.
10:29 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
16/08/2009
Un oiseau en colère
Ses cris permanents m'ont démontré que ma présence n'était pas souhaitée. Je suis incapable de l'identifier, je connais mal les oiseaux, sauf ceux qui ont des caractéristiques évidentes et ceux qui viennent aux mangeoires l'hiver.
Il a commencé à s'énerver lorsque je me suis approchée de la mare. Il était dans le saule pleureur proche. J'ai cherché son nid, je n'ai rien vu, mais il faisait peut-être en sorte de m'en éloigner. Il suivait mes déplacements, allant du saule au frêne, criant continuellement. Il m'a poursuivie jusqu'au noyer, ensuite j'étais sans doute assez loin et il s'est calmé.
Il était presque impossible à photographier, très mobile et toujours caché dans les feuilles. Je n'ai que ces quatre photos, plus ou moins bonnes. J'estime sa taille entre 12 et 14 cm.
18:51 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Lonicera involucrata
Je vous l'avais présenté le 5 août comme une plante inconnue de moi. C'est pourtant moi qui l'ai plantée. Je ne l'ai pas reconnue parce qu'elle ne correspond pas du tout à ce que j'avais imaginé. Je l'avais choisie parce que le catalogue la présentait comme un arbuste à floraison hivernale. En plein mois d'août, la floraison hivernale est réussie ! Je suis retournée sur le site de mon fournisseur, il parle bien de floraison en hiver. Il ne faut jamais faire confiance.
C'est donc un chèvrefeuille arbustif nord-américain à floraison estivale. L'arbuste est beau. Le mien ne mesure encore qu'un mètre mais il va grandir. Ses fleurs sont jolies et curieuses vues de près mais l'ensemble de l'arbuste n'étonne pas par sa floraison, ce sera peut-être mieux l'an prochain.
Ces fleurs tubulaires, jaunes devenant orangées, sont groupées par deux dans des bractées rouges, encore plus rouges quand les corolles sont tombées. Les fleurs seront suivies de fruits noirs.
Le 4 août :
le 12 août :
12:07 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs