15/11/2013
Acer coriaceifolium
L'érable-camphre est un petit érable chinois de 10m. Son feuillage de feuilles coriaces (leatherleaf maple) est persistant ou semi-persistant selon le climat. Rustique en zone 8 et peut-être jusqu'à -15°C.
Sa croissance semble lente puisque celui-ci a déjà 13 ans.
On peut trouver des semences en France chez B & T World Seeds.
06:01 Publié dans acer | Lien permanent | Commentaires (0)
14/11/2013
Couleurs d'automne
La forêt se décide à rougir. Mais il y a encore des arbres totalement verts, les frênes sur mon terrain de Veneux alors qu'à Romilly ils ont perdu leur feuillage depuis longtemps. Pourquoi cette différence ? Parce que le terrain est plus drainant ? Ou est-ce des différences génétiques ? Après tout, les humains ne sont pas tous identiques, heureusement, pourquoi en serait-il autrement chez les frênes.
Sur cette photo prise depuis la mezzanine, ce qui est vert, c'est du lierre ou des sureaux, sureaux sauvages et le sureau des Canaries.
Le feuillage rouge à droite, c'est le sorbier torminal et sur son tronc le lierre que j'ai coupé parce que l'arbre est encore petit et le lierre allait envahir ses branches :
Contre la vitre c'est le Pyracantha qui commence à se faire recouvrir par des feuilles mortes, je ferai le ménage quand elles seront toutes tombées. Il se tient tout droit jusqu'à 4m50 environ. Il y a même encore quelques fruits :
Vu de l'autre côté en mai :
Les actinidias hésitent à prendre des couleurs d'automne. Ils sont difficiles à photographier car ils ont envahi les arbres sauf l'Actinidia melanandra dont j'ai réussi à contenir 2 spécimens sur une série de 5 arcades que je vais devoir compléter.
Il est en retard, d'habitude il est jaune dès les premiers jours de novembre :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/11/06/un-autre...
L'Arum italicum est naturalisé sur ce terrain depuis des dizaines d'années. Il n'aime pourtant pas trop les terrains très secs et la pluie d'automne lui fait beaucoup de bien :
La monnaie du Pape bisannuelle a disparu depuis longtemps mais la vivace a un feuillage aussi vert et aussi beau qu'en été et garde encore des traces de siliques :
les petites pommes du Malus 'Evereste' :
Les fruits du Callicarpa qui n'intéressent pas les oiseaux :
Les boutons de l'Edgeworthia :
A Romilly j'aurais aimé suivre la dorure du Ginkgo jusqu'à ce qu'elle soit complète. Mais le tsunami monte lentement mais sûrement et lorsque je pourrai y aller il aura perdu toutes ses feuilles. Le 7 novembre il avait encore un peu de vert :
20:12 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
13/11/2013
Fuchsia regia reitzii
Beaucoup se passionnent pour des fuchsias, certes très beaux, qui ne survivent que dans des régions privilégiées ou en serre. Il faut savoir oser les fuchsias rustiques. Plusieurs acceptent les conditions de la zone 8 comme celui-ci photographié au Clos du Coudray en Normandie :
ou celui-là photographié à Paris :
Toujours à Paris, en voici un qui ose fleurir le 31 décembre !
Mais il y a encore plus rustique, le rêve à portée de jardin de zone 7 et même de zone 6 en situation abritée. C'est Fuchsia regia var. reitzii :
http://www.fuchsia-tomate.com/pages/fuchsias-vivaces/f-re...
Je viens de le commander pour sa nature de liane, jusqu'à 4m, et surtout ses fruits comestibles.
15:21 Publié dans fruitiers, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Cornus alba
Encore un arbuste qui a bien résisté à l'inondation prolongée. On croirait même qu'il en a profité, il a pris ses aises, il déborde et s'insinue entre les les arbres qui l'entourent. Mais l'inondation est survenue au mauvais moment et il n'a pu fleurir et donc fructifier. Je vais donc me consoler avec d'anciennes photos :
Il a commencé par illuminer l'automne de son feuillage rouge
et maintenant il dresse ses tiges rouges qui assureront le décor tout l'hiver :
Il drageonne mais il a aussi une autre méthode pour envahir : alors que l'on voit bien ses tiges dressées, il émet aussi des tiges basses qui partent horizontalement pour se marcotter un peu partout, de préférence dans les cuvettes d'autres arbustes, la terre y est plus tendre :
Pour l'instant je laisse faire. Je vais pouvoir récupérer tous ces rejetons pour les envoyer envahir ailleurs, même à Veneux. On n'a pas trop de couleurs l'hiver.
02:08 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
12/11/2013
Nouvelles du paon du jour domestique
Je l'avais découvert le 28 octobre lorsque j'ai failli le faire griller dans la cheminée :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2013/10/28/inachis-...
Je l'ai retrouvé ce matin et j'ai encore failli le tuer. Je passais l'aspirateur et je l'ai vu à temps. Je ne peux le photographier mieux, il est près d'un angle entre le mur et mes tiroirs de la collection d'insectes, tout près du sol. Je vais devoir renoncer au ménage dans ce petit coin et je vais mettre devant un petit meuble pour l'isoler et le protéger.
Il dort profondément mais il est bien vivant puisqu'il s'accroche. A cet endroit je pourrais le prendre facilement et le mettre dehors. Mais ai-je le droit de l'exposer au froid de l'hiver alors qu'il est déjà en hibernation ? Je me demande comment il peut dormir alors qu'il fait tout de même plus chaud dans mon séjour que dehors. Qu'est-ce qui provoque l'hibernation ? La date ? La longueur des jours ? D'habitude je trouve des paons du jour au sous-sol, là où il n'y a pas de chauffage et peu d'isolation.
Son coin repas, au cas où..
.
12:49 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
11/11/2013
Cotoneaster lacteus
Je vous avais montré la première fructification de mon jeune pyracantha le 7 octobre :
Une semaine plus tard il n'y avait plus rien :
A Veneux il se passe la même chose depuis des années, les fruits du pyracantha sont immédiatement dévorés par les oiseaux.
Plus loin dans le chemin j'avais aperçu un arbuste couvert de fruits et j'avais pensé, sans m'en approcher, que c'était aussi un pyracantha. Mais un mois plus tard il a tous ses fruits. Je me suis donc approchée. Il n'a pas la moindre épine. C'est un cotonéaster. On dit que ses fruits sont mangés par les oiseaux mais ils sont sans doute moins délicieux que ceux du pyracantha. Il faut cependant reconnaître qu'il est très beau et ses fruits plus durables sont un avantage.
Les fruits des deux arbustes se ressemblent beaucoup. Cotoneaster :
Pyracantha :
Cotoneaster et Pyracantha sont très proches. Le cotoneaster a des branches très arquées, aucune épine mais il y a encore une différence avec le pyracantha : le bord du limbe.
Le bord des feuilles du Cotoneaster est lisse. A Romilly :
A Paris, 2 Cotoneaster étiquetés au Jardin des Plantes. Cotoneaster lacteus :
Cotoneaster watereri :
Le bord des feuilles du Pyracantha est finement denté. Je viens d'en prélever une petite branche à Veneux en pleine nuit, à main nue et je vous assure que c'est bien piquant.
20:49 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (5)
Diospyros kaki
Encore une différence de comportement mais cette fois il ne s'agit pas d'une différence selon les terrains. Les deux Diospyros kaki sont à Romilly. Ils sont donc sur le même terrain, même qualité de sol, même exposition plein soleil, même exposition au vent, à environ 7m l'un de l'autre.
Le 21 octobre 'Fuyu' est en train de perdre ses deux dernières feuilles :
alors que 'Vainiglia' est toujours bien vert :
et le 7 novembre, donc 18 jours plus tard il est encore très vert, à peine 2 feuilles jaunes, même pas encore rouges :
Je ne verrai sans doute pas la fin de son feuillage car je ne peux aller à Romilly, le niveau de l'eau est remonté au point de départ et je ne peux prendre le risque de m'embourber. On aura près d'un mois de différence entre les deux arbres. A 1cm près nous sommes au même niveau d'eau qu'en mai :
08:20 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
10/11/2013
Asimina triloba
Mes très jeunes asiminiers, 2 à Romilly et 3 à Veneux, sont tous plantés en bordure de bois, à Veneux parce que je n'ai pas le choix, à Romilly pour imiter leur position fréquente dans leur pays d'origine. Les températures sur les deux terrains sont à peu près identiques mais le bois à Romilly est à l'ouest et ne les protège peut-être pas aussi bien des froids vents d'est. A Veneux ils ont un terrain neutre, à Romilly un terrain basique qu'ils aiment un peu moins (pas sûr) mais ils ne présentent aucun signe de chlorose. A Romilly ils ont le terrain humide qu'ils aiment, à Veneux j'arrose beaucoup. En cette saison il est facile de distinguer les petits arbres des deux terrains, ceux de Romilly sont déjà sous cage, chevreuils obligent. Les américains disent que les chevreuils ne l'aiment pas parce que lorsqu'ils entament l'écorce il se dégage une odeur désagréable. Ce sera valable lorsqu'ils seront grands mais pour de si petites plantes, je me méfie.
Je suis étonnée de la différence de comportement entre ceux de Romilly et ceux de Veneux. A Romilly le 21 octobre le plus âgé avait 2 feuilles jaunes, l'autre était entièrement jaune. Le 7 novembre ils n'avaient plus de feuilles.
Ceux de Veneux sont aujourd'hui 10 novembre aussi verts qu'en plein été, l'un d'eux a eu ses plus jeunes feuilles rongées sans doute par des limaces :
21:04 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Auricularia auricula-judae
Il pleut, donc la colonie d'oreilles de Judas se réveille. Ces amusants champignons ont fait une apparition timide début octobre. Le 7 octobre :
Depuis la colonie s'épanouit comme elle le fait depuis plusieurs années de l'automne jusqu'au printemps. Mais le nombre des individus n'augmente pas. J'ai tenté de coloniser d'autres troncs morts ou vieillissants de sureaux que je conserve dans ce but et pour l'instant je n'y parviens pas. Un aperçu de la jolie colonie le 10 novembre :
Si vous en trouvez vous avez des recettes colonne de droite, catégorie cuisine des oreilles. Vous pouvez aussi simplement les cuire coupés en fines lamelles puis ajouter ail et basilic et crème fraîche.
Sur du bois mort il y a d'autres champignons sans doute nettement moins comestibles (bien que certains prétendent que la clavaire est comestible lorsqu'elle est jeune) :
Nous avons un automne assez pluvieux mais la cause de la montée de la Seine vient de plus haut. Ce qui m'étonne et même me choque c'est qu'on n'en parle pas. Les crues dans le sud qui ont duré peu de temps et ont fait peu de dégâts, on en a beaucoup parlé, on a vu une alerte orange. La crue de la Seine que j'ai constatée il y a maintenant 2 semaines et qui persiste, ça n'intéresse personne. Aujourd'hui sur France 3, cette fois Île de France, on a vu des champs inondés, pire que chez moi à Romilly, et ils sont, au moins dans l'Aube et l'est de la Seine et Marne, des dizaines d'agriculteurs qui perdent pour la deuxième fois leur récolte cette année. Et le niveau ne baisse toujours pas. L'agriculteur que nous avons vu aujourd'hui a, lui aussi, incriminé la gestion des lacs de retenue.
13:51 Publié dans flore locale, Sureaux | Lien permanent | Commentaires (3)
09/11/2013
Heptacodium miconioides
11:58 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
08/11/2013
Les peupliers
Le 29 octobre il y avait du vent à Romilly. Rien à voir avec le Mistral, bien sûr, mais suffisant pour me faire remarquer le feuillage argenté de mon grisard, Populus x canescens, dont il retournait les feuilles :
Les branches noires sont celles du grand frêne qui lui est associé.
Puis j'ai remarqué des feuillages identiques à l'horizon :
Ce sont des peupliers blancs, Populus alba, un des parents du grisard, l'autre étant le tremble, Populus tremula, qu'il est moins facile de reconnaître de loin et je ne sais s'il y en a dans ce bois.
Ces peupliers sont moins trapus que le mien qui, pour la même hauteur est plus massif, avec un tronc moins rectiligne et plus épais. Mais ils se ressemblent énormément. Il existe un moyen certain de reconnaître Populus alba : son écorce gris pâle quand elle est jeune se fissure en vieillissant en formant des lenticelles en forme de losange :
L'écorce de mon grisard est différente. L'écorce jeune est plus blanche
et en vieillissant elle ne présente que des stries allongées transversales :
Le passage de l'écorce claire est aussi plus brutale sur le grisard qui a nettement une moitié inférieure âgée crevassée et sombre et une moitié supérieure blanche.
23:45 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
A marée basse
Hier j'ai osé aller à Romilly et j'ai osé amener la voiture à son endroit de stationnement habituel au bout de la grande allée d'entrée. Les bords du terrain sont toujours inondés mais la mare a libéré une marche de l'escalier et dans la zone inondée au bout de l'allée on ne voit pas l'eau en surface mais elle est là, juste sous la surface. La voiture a dérapé par endroits mais ne s'est pas embourbée. A noter que lorsque le sol est humide uniquement à cause de la pluie, il draine bien et je ne dérape pas.
Cette crue de la Seine ne semble intéresser personne, on croirait que je rêve. Pourtant France 3 Champagne Ardennes a osé en parler et a interviewé un agriculteur de l'Aube que nous avions vu lors de la crue précédente. Ils nous ont montré son champ bien plus inondé que mon terrain. Le pauvre homme a perdu toute sa récolte au printemps et maintenant son maïs est dans l'eau au moment où il devrait être récolté. Il a osé dire ce que je pense : le niveau de la Seine est régulé grâce aux grands lacs de retenue mais uniquement dans le but de maintenir un niveau suffisant pour la centrale de Nogent et un niveau bas pour Paris sans penser un instant aux conséquences pour les agriculteurs et les villes. Car les villes ne sont pas épargnées même si on fait semblant de ne rien voir. Voici la pancarte qui se trouve en ce moment sur la petite route qui part de la N19 et mène à Marnay sur Seine, peu avant la pancarte d'entrée du village :
Sur le site officiel de surveillance des crues, on voit depuis le début de cette crue et quel que soit le niveau que la zone en jaune s'arrête juste à Nogent, pile à la frontière entre l'Aube et la Seine et Marne.
10:48 Publié dans inondations, Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (0)
07/11/2013
Euonymus grandiflorus 'Red Wine'
Il a été planté en octobre 2011 et aussitôt protégé :
Le voici le 4 novembre 2012, il y a un an. Il s'est bien étoffé :
Mais j'ai alors fait une bêtise, j'ai oublié de le protéger. En janvier 2013 je l'ai trouvé atrocement rongé en plusieurs endroits et jusqu'à la moitié de l'épaisseur du tronc :
Ensuite il a subi une inondation d'un mois. Mais c'est vraiment un dur à cuire et le voilà le 7 novembre 2013 :
Étonnant ! Je fais un recadrage sur la partie gauche pour mieux voir une branche aux feuilles encore vertes :
Vous remarquerez que les feuilles rouges ont pris un aspect totalement différent de celui des feuilles vertes et des feuilles rouges de l'an dernier. Elles sont très allongées, très pendantes et elles sont ainsi depuis qu'elles sont devenues rouges il y a 2 mois. Cela semble être leur aspect sur un arbuste adulte comme celui-ci à l'arboretum des Barres où il est étiqueté sous son autre nom, Euonymus atropurpureus var. cheatumi :
Les taches blanches sur mon arbuste, c'est l'amérisant que j'ai pulvérisé sur ses feuilles. Je peux en effet protéger le tronc mais pas le reste du feuillage maintenant trop étendu en largeur.
22:18 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
06/11/2013
Pyrus calleryana
Je vous ai déjà montré Pyrus calleryana :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/10/31/pyrus-ca...
mais je n'avais pu vous montrer ses petites poires. J'étais sans doute arrivée trop tard, elles étaient tombées. Cette fois, le 12 octobre j'ai pu les photographier. Il s'agit du poirier de la première photo, le Pyrys calleryana brut, pas ses cultivars.
Ne rêvez pas devant ces petites poires. Cet arbre est un bel arbre d'ornement, rutilant en automne, mais pas un arbre pour le verger. Les poires ont minuscules, 1cm, et dures comme des cailloux.
23:15 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
05/11/2013
Butia capitata
Mon très petit palmier, très petit parce qu'un palmier ça coûte très cher, a été planté à Romilly en décembre 2011. A peine 2 mois plus tard il a subi un froid exceptionnel, et donc imprévu, jusqu'à -11°C. Je n'avais protégé que ses racines avec un tapis de feuilles mortes et de lanières de papier. Sur cette première photo la bâche n'était pas pour lui mais pour étouffer les orties. A la sortie de cette période de gel (le matin seulement, dégel dans la journée) il m'a fait peur, je le croyais perdu. Le 16 février 2012 :
Mais il s'en est vite remis et le 18 juillet 2012 il est tout beau :
L'hiver suivant a été "normal" avec bien sûr une petite inondation en février. Puis il a subi la grande inondation de plus d'un mois en mai-juin 2013. Il s'en est sorti mais au retrait des eaux le 12 juin ses feuilles sont un peu abîmées à leur extrémité :
Il en fallait plus pour le décourager et le 2 novembre 2013 il est magnifique, il a grandi :
Je crois même qu'il commence à former un stipe :
Étant donné que la croissance de ce palmier est lente les 5 premières années, qu'il a subi à 2 mois un gel un peu limite, à un an une inondation exceptionnelle et prolongée, je crois que le résultat est satisfaisant et qu'il ne peut plus rien lui arriver de grave.
19:36 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Euonymus europaeus
Le 2 novembre les premiers fruits du fusain d'Europe sauvage s'ouvrent et les oiseaux vont pouvoir se régaler car ils sont de plus en plus nombreux. Depuis que le terrain est défriché, ils en ont profité pour se resemer un peu partout, aussi bien au soleil que dans le bois. On lit partout en effet que ce fusain accepte toutes les expositions mais je constate qu'il ne fleurit, et donc fructifie, très abondamment qu'en plein soleil. J'en ai maintenant beaucoup mais je les garde tous car ils ne gênent pas les autres plantes, leurs feuilles sont petites et ne font pas d'ombre.
Sur la première photo, la tache jaune derrière, c'est le ginkgo, et dans l'angle en bas à droite on aperçoit le butia.
Euonymus europaeus 'Red Cascade' aux feuilles plus grandes, rouges dès septembre, et aux jolies pendeloques de ses fruits, avait fructifié l'an dernier pour la première fois :
mais je ne pourrai plus vous le montrer, il n'a pas supporté l'inondation prolongée alors qu'aucun fusain sauvage n'a souffert.
06:24 Publié dans euonymus | Lien permanent | Commentaires (0)
04/11/2013
J'abrite tous les SDF
qui ont peur de l'hiver.
Le paon du jour est toujours chez moi. Je l'ai vu voler ce matin. Il m'est impossible de l'attraper, le plafond du séjour monte jusqu'à 6m25 et moi, je ne vole pas. D'ailleurs pourquoi l'attraper ? Pour le mettre dehors et le laisser mourir de froid dès que les températures vont sérieusement baisser ? Je lui ai mis un pot de chrysanthèmes, la chaleur du séjour pourrait lui donner faim. Le plus gros problème sera de le faire sortit du séjour à la fin de l'hiver s'il est toujours en vie.
Lors de mon dernier trajet vers Romilly, j'ai entrouvert une fenêtre et un grand papillon s'est échappé de la voiture. Je n'ai vu que la face inférieure des ailes très sombre donc un vulcain ou un paon du jour. C'était probablement encore un paon du jour, le seul des deux qui aime s'abriter chez les humains, le vulcain passe plutôt l'hiver à l'abri dans la végétation. Comment était-il entré ? Je garde toujours les vitres fermées sauf quand je suis à Romilly où je les laisse entièrement ouvertes. Il était donc entré lors de mon précédent séjour à Romilly.
Je mets un grand pot noir renversé sur le pot de pralin pour le protéger de la pluie puisque je n'ai aucun abri à Romilly. Lorsque j'ai soulevé ce pot, j'ai d'abord vu 4 très petits escargots endormis. Un chouette abri à l'abri du froid et avec un bon degré d'humidité !
Puis j'ai vu qu'il y en avait un cinquième sur le tube qui monte du fond du pot, tout aussi petit que les autres. Il faut dire que pour arriver à se glisser entre les 2 pots, il faut être très mince.
Mes manœuvres les ont vite réveillés :
et mon attention soutenue pour les bestioles m'a fait remarquer un sixième SDF, une minuscule limace et son cortège de crottes :
J'ai vite trempé ma plante dans le pralin et j'ai refermé le tout pour permettre à tout ce petit monde de finir au chaud sa très longue sieste d'hiver. Il n'y a plus beaucoup de pralin, je vais en racheter et utiliser un autre pot pour les laisser tranquilles.
C'est alors que j'ai vu le 7è loustic, un autre minuscule escargot entre le pot blanc et son anse, sans doute un futur habitant du squat en pleine migration :
16:07 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Syringa pekinensis
Il a beaucoup plus cette nuit, 11mm et ça continue et ça va continuer toute la semaine. Cela ne va pas arranger la crue de la Seine. J'espère qu'ils ne nous ennuieront pas en Seine et Marne avec les restrictions d'eau l'été, les nappes phréatiques seront bien pleines. Mais à Romilly c'est un peu trop, aujourd'hui ils annoncent 2cm de plus, ce n'est pas beaucoup mais ça prouve que ça monte et je ne sais quand je pourrai y retourner. Heureusement j'ai encore quelques photos pour me réconforter.
Les Syringa vulgaris et microphylla ne donnent toujours pas signe de vie mais le lilas 'Minuet' qui reverdit alors qu'il est dans une zone très inondée m'a donné envie d'essayer une autre espèce car j'imagine mal d'être privée de lilas.
J'ai planté Syringa pekinensis sur une petite butte calée entre 2 troncs abattus. J'ai écarté le lierre sans le couper pour en laisser un maximum. J'espère qu'il aidera le lilas à pomper l'eau si nécessaire.
Pour l'instant il est bien petit mais on voit déjà qu'il a un très beau feuillage. Il aura aussi une belle écorce et une floraison qui ne ressemble pas tout-à-fait à celle des autres lilas. Pour l'imaginer dans un futur proche, j'espère, voici des photos prises au Jardin des Plantes de Paris et à l'arboretum du Breuil :
Avez-vous remarqué la différence avec les autres lilas : les inflorescences ont un aspect étonnamment vaporeux. Cela est dû à une différence dans la morphologie des fleurs. Toutes les fleurs de lilas ont 4 pétales qui restent longtemps accolés pour former un long tube. C'est au point qu'on ne voit pas, ou à peine, les étamines. En voici des exemples.
Syringa microphylla :
Syringa josikaea :
Syringa hyacinthiflora :
Chez Syringa pekinensis, les tubes sont plus ouverts, les pétales bien écartés, les étamines très saillantes dépassent même le reste de la corolle. C'est ce qui donne leur aspect si vaporeux aux inflorescences :
11:58 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
03/11/2013
Castanea sativa, un mets de choix
La forêt est encore très verte :
Mon petit bout de forêt autour de la maison aussi :
Avez-vous remarqué les feuilles au découpage inhabituel, à droite. C'est mon sorbier torminal
Même le callicarpa a encore une grande partie de son feuillage :
Le châtaignier, Castanea sativa 'Marron de Lyon' est encore tout vert. Il mesure 7m mais il est tout étroit, cela semble normal pour cette variété. Il aime le sable. Il est envahi par les bambous du voisin, aussi grands que lui. Je vais devoir m'armer d'une tronçonneuse tellement les tiges sont grosses.
Malgré toute cette verdure les feuilles mortes s'entassent déjà et je dois fouiller dedans pour trouver les marrons :
Vous croyez que je vais me régaler ? Absolument pas, je n'en ai jamais goûté un seul. Les marrons sont pour les plus rapides, les écureuils, et je trouve toujours les bogues vides :
14:20 Publié dans Animaux, Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
La troisième inondation, suite
A cause de la Seine, presque tous les ans il y a une inondation sur mon terrain de Romilly, mais une seule durant quelques jours. Elle a lieu en hiver ou début de printemps. L'eau dépasse le niveau du sol en bordure de terrain noyant des arbres qui en ont l'habitude et une zone au bout de la grande allée d'entrée. Cette année cette inondation que je considère comme normale et qui ne laisse aucun dégât sur mes plantes a eu lieu à la mi-février.
Mais une deuxième inondation est survenue à une date inhabituelle et elle a duré plus d'un mois, tout le mois de mai et les dix premiers jours de juin. Elle a atteint un niveau que je n'avais jamais vu, a submergé la totalité du terrain jusqu'à 40cm au-dessus du sol. Elle a laissé de gros dégâts.
Le 30 octobre j'ai eu la surprise de voir les bords du terrain débordés par l'eau des fossés, les arbres habituels dans l'eau. Le service de surveillance des crues disait que c'est une crue habituelle pour la saison !!!??? Je me demande quelle est la saison sans crue. Il disait la situation stable, voire en légère régression et prévoyait au moins la stabilité. Avant de partir à Romilly j'ai consulté encore une fois ce service : rien n'avait bougé et aucune aggravation n'était prévue. J'ai revérifié le soir en rentrant :
Pont sur Seine est à 7 ou 8 km de mon terrain, moins à vol d'oiseau. Je suis donc partie en toute confiance. Il faut comprendre qu'il faut bien que je stationne ma voiture et elle n'est pas amphibie. Mais contrairement à ce que disaient ces joyeux optimistes (ou fieffés menteurs ?) l'eau était montée. Voici ce que j'ai trouvé dans la zone de circulation de ma voiture :
Le niveau de la mare aussi avait monté, toutes les marches d'accès sont dans l'eau :
L'arbre couché en travers est le chêne tombé en 2009 à cause de l'érosion de la berge. Je l'appelle par dérision Quercus decubitus et il est toujours vivant, une branche fait office de flèche.
Voici une photo du 16 mars 2009, une marche était déjà dans l'eau, pour apprécier la hauteur d'eau à ajouter pour tout noyer :
Et voici une photo de la crue du 8 janvier 2010 qui montre par rapport au chêne que le niveau était plus bas qu'aujourd'hui :
On a donc une vraie belle crue. Pourquoi ? Il n'y a pas eu de pluies diluviennes, juste des pluies d'automne, pas tous les jours, pas toute la journée les jours pluvieux, et il fait doux, 17° hier. Je n'irai pas à Romilly avant mercredi, je n'ai pas envie d'embourber ma voiture. Mais comment savoir comment sera le niveau mercredi ? Les services officiels disaient hier que l'eau n'avait pas monté et elle avait beaucoup monté. Ils reconnaissent une aggravation seulement ce matin. J'admets une possibilité d'erreur pour des prévisions mais pour des constatations ?
12:03 Publié dans inondations, Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (0)
02/11/2013
Libellules
Les libellules et demoiselles sont toujours nombreuses à Romilly. Est-ce en rapport avec le niveau élevé de la mare inhabituel en cette saison ? J'ai enfin réussi à photographier les libellules grâce au zoom à fond et mise au point automatique. Elles semblent s'intéresser essentiellement au bois mort, branches au sol et bois vermoulu de la table. Elles revenaient sans cesse au-dessus de la table.
00:28 Publié dans odonates | Lien permanent | Commentaires (0)
01/11/2013
Isodon longituba
J'étais inquiète pour les papillons qui ne se décident pas à hiberner car j'ai peu de fleurs à Romilly, juste quelques roses, quelques fleurs de phlox, peut-être sur les grappes d'hydrangeas encore quelques fleurs "comestibles", surtout Annabelle et Incrediball. J'aurais dû planter des chrysanthèmes mais c'est trop tard, en fleurs et non encore enracinés dans le sol ils seraient facilement et rapidement volés.
Une autre plante est venue au secours des papillons. Je l'avais plantée pour sa floraison très tardive. Elle est encore petite, fragile, plantée depuis seulement 10 jours. Mais le sol de Romilly lui a tellement plu qu'elle s'est aussitôt redressée
et a poussé une grappe florale
La date de floraison sur l'étiquette est fausse, elle fleurit de septembre à novembre. Elle mesurera 1m avec assez de fleurs pour les insectes en automne. J'ai acheté un pot de chrysanthèmes roses. Il est pour l'instant dans le séjour, il sera planté après floraison.
20:39 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Le goût des kiwis
A gauche c'est Actinidia kolomikta, à droite c'est Actinidia deliciosa 'Hayward'.
Pour la taille, y a pas photo. Pour le goût ? Je vais vous donner mon avis, mais ce n'est que mon avis, tous les goûts sont dans la nature, dit-on.
Je suis capable d'avaler une poignée de petits kolomikta avec plaisir mais si je plante mes dents dans Hayward, après l'avoir longuement épluché, je fais la grimace. Il n'est pas plus sucré mais il est beaucoup plus acide. Je ne suis peut-être pas la seule à faire la grimace car je n'ai pas l'impression que la consommation des kiwis du commerce prend beaucoup en France malgré leurs grandes qualités nutritionnelles.
Dans le commerce vous ne trouverez en pratique qu'un seul kiwi, Actinidia deliciosa 'Hayward', et très, très rarement un autre à chair jaune. Pourquoi Hayward et seulement lui. Parce qu'il est très productif, très gros et se conserve bien. C'est l'idéal pour la production industrielle. Le goût, ils s'en foutent. Comme ils se foutent du goût de leurs pommes Golden delicious, un goût qui n'a rien à voir avec le goût des Golden delicious de votre verger qui, elles, méritent l'adjectif delicious.
Le premier kiwi introduit en Europe, c'est Actinidia deliciosa. Il a une chair verte, une peau brune couverte de poils qui lui a valu le surnom de souris végétale. Pourquoi deliciosa ? Peut-être ce nom a-t-il été attribué après dégustation d'autres variétés car il existe d'autres variétés et cultivars.
Un autre kiwi tente de s'implanter, c'est 'Zespri Gold' mais je ne l'ai trouvé qu'une seule fois il y a 3 ans. Vous ne trouverez pas la liane pour la planter dans votre jardin. Elle n'est vendue qu'aux producteurs, à condition qu'ils en plantent au moins 1 ha, et probablement contre une forte rétribution. Mais, ne vous inquiétez pas, je vais vous proposer une solution alternative pour votre modeste jardin.
Zespri Gold est un Actinidia chinensis. Cette espèce est aussi originaire de Chine mais elle ne mérite pas le nom de souris végétale car elle n'a pas de poils. Une souris alopécique, ça n'existe pas. Actinidia chinensis produit lui aussi de gros fruits à peau brune, sans poils donc, à chair jaune plus sucrée et non acide. Pour ceux qui grincent des dents sous l'effet de l'acidité de deliciosa, mais veulent des fruits de grosse taille, c'est la solution.
Une autre solution : les Actinidia à petits fruits, tous peu acides et de plus en plus faciles à trouver pour votre jardin. Autre avantage, on peut les manger directement cueillis sur leur liane, sans épluchage fastidieux.
Je vous ai promis un chinensis pour votre jardin. Attention, on appelle encore très souvent ainsi les Actinidia deliciosa. Ils ont été groupés au départ en une seule espèce bien qu'ils soient très différents. Vérifiez donc qu'il s'agit bien de l'espèce à chair jaune. Il n'est pas évident de trouver l'espèce-type. Mais on peut trouver un autre cultivar que Zespri Gold, un cultivar italien, les italiens étant moins délirants financièrement, ou bien est-ce parce qu'il a été sélectionné par une Université et non par des producteurs. Il est très productif, a de gros fruits très sucrés, est très peu exigeant sur les conditions de culture. C'est Actinidia chinensis 'Sorelli'.
12:10 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (6)