24/03/2018
Une longue sieste au soleil
Je suis assise dans le séjour et je regarde par la grande vitre en hauteur. Je vois le haut d’un grand arbre. Il porte 2 grosses boules totalement immobiles :
Je pense savoir ce que c’est mais j’ai bientôt un doute car les deux boules sont restées totalement immobiles pendant plus d’une heure. Puis une queue émerge à gauche et une tête à droite :
C’est mon couple de pigeons ramiers ! Ce sont des boules de plumes :
Pourquoi étaient-ils en boule, et si longtemps ? Ce n’est pas à cause du froid, il faisait 12°.
Côté tourterelles il y a eu un problème. Elles venaient tous les jours manger des cacahuètes. Je vous avais montré ce charmant couple très amoureux. Ils ne se quittaient jamais :
Mais un jour une seule est venue et je l’ai toujours vue seule depuis. Elle a perdu son compagnon. Mais un autre couple est arrivé. Elles sont donc 3 maintenant.
Parmi les « gros » oiseaux, il y a aussi les pies. On les voit en permanence dans les arbres mais aussi aux mangeoires dès que je mets des cacahuètes :
Le geai des chênes apprécie lui aussi mes restaurants. Il a des faines et des glands tout l’hiver. On pourrait penser qu’il n’a pas besoin pour l’instant de ma nourriture car il y a eu une production énorme de glands cette année et on en voit encore partout. Mais il est fou de cacahuètes. Il est rapide et pas facile à photographier. Sur ces photos il est au-dessus de cacahuètes que j’ai répandues au sol :
Sur cette photo prise une autre année il a 4 cacahuètes dans le bec et on ne voit pas celles qu’il a mises dans sa poche sous le bec où il peut entasser même des glands mais on devine la bosse qu'elles forment :
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02/01/2018
Garrulus vient me présenter ses voeux
J’ai depuis des années un couple de geais comme colocataires. Ils nichent tous les ans au ras de la maison dans le lierre qui couvre le tronc d’un grand chêne. Au tout début avril, c’est la période de la drague et des noces :
Et quelques jours plus tard les trajets dans et hors du lierre commencent :
Et c’est le même lieu de nidification tous les ans.
L’hiver je les vois aussi, quand ils cherchent leur nourriture, souvent dans l’herbe :
Pourtant cet hiver je ne l’avais pas encore vu. Manque d’attention de ma part ou bien passe-t-il moins de temps à chercher de quoi se nourrir. Car cette année est une année à glands, il y en a des quantités incroyables sous les deux grands chênes dont celui où il nidifie.
J’ai soudain revu mon Garrulus glandarius le 1er janvier ! Comme s’il venait me présenter ses vœux. Il était à quelques mètres des mangeoires qu’il semblait observer attentivement sans oser en approcher. Il faut dire que les étourneaux étaient bruyants. Les éléments flous au premier plan de la photo, ce sont les soutiens des mangeoires :
Maintenant il va venir régulièrement car, même s’il y a abondance de glands, il ne pourra résister à mes cacahuètes, il en raffole :
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31/12/2017
Le pic épeiche de la Saint Sylvestre
J’ai plusieurs espèces de pics dans mon jardin. Je n’ai jamais pu photographier le pic vert mais je suis certaine de sa présence à cause de la puissance de ses coups, bien supérieure à celles des autres pics ou de la sittelle. Mais il est très farouche, rapide et malin et sait faire le tour du tronc en sens inverse quand je tourne autour pour le voir et cela ne l’empêche pas de continuer à taper. J’ai déjà pu photographier le pic épeiche à Romilly en été, sans doute parce que c’est une zone sauvage où il n’a pas l’habitude d’être dérangé. Mais à Veneux je ne vois habituellement le pic mar et le pic épeiche qu’en plein milieu de l’hiver quand il fait très froid et qu’ils se risquent aux mangeoires.
Pourtant j’ai vu un pic mar le 4 décembre, un jour assez froid et aujourd’hui un pic épeiche sur une boule de graisse alors qu’il faisait 14°. Ils viennent en ce moment assez régulièrement. Pourquoi si tôt ? Peut-être parce qu’ils trouvent moins facilement à manger, le déboisement fait des ravages autour de mon jardin et même la cité de 33 maisons au nord n’est faite que de béton, plus un arbre, plus un arbuste, des « jardinets » de 100 m2 dont le peu d’herbe est couvert d’installations du genre débarras de grenier.
Mais si j’arrive à les photographier quand il fait très froid, en ce moment c’est presque impossible. Le moindre mouvement, même à l’intérieur du séjour, même le plus lentement possible, les fait fuir. Aujourd’hui j’ai donc tenté de faire d’abord une photo sans bouger, donc de loin (au moins 6m), à travers une vitre et le rideau de perle qui limite les intrusions en été quand la porte est ouverte. La qualité des photos est en conséquence, mais dès que j’ai tenté un petit déplacement le pic épeiche s’est envolé.
Prises une autre année, voici des photos plus nettes. Un pic épeiche :
Un pic épeiche en mars en pleine nature à Romilly :
Un pic mar aux mangeoires en février :
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08/12/2017
Malade ou très frileuse ?
C’est la première fois que je vois une mésange charbonnière avec cet aspect : toute ronde, une sphère presque parfaite d’où émergent la queue et le bout des ailes. Elle a hérissé ses plumes pour prendre cet aspect. Portant il ne fait pas trop froid, c’est l’après-midi, environ 8°. Même par des températures négatives je n’ai jamais vu une mésange prendre cet aspect.
Une autre mésange de la même espèce s’est posée à côté d’elle dans l’assiette de cacahuètes. On voit la différence de largeur.
Pourtant, lorsque je me suis rapprochée, elle s’est envolée avec une belle rapidité.
19:35 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
04/12/2017
Il fait froid, tous au restaurant
J’ai nourri les oiseaux tout l’été. Cela est nécessaire quand ils couvent et ont une nichée à nourrir, d’autant plus que dans les villes et les jardins trop bien entretenus ils ont du mal à trouver tout ce qui est nécessaire.
Les nourritures les plus appréciées selon mon expérience, c’est le tournesol, les cacahuètes, les boules et les plaques de graisse. Je n’utilise que le tournesol noir parce que les graines sont plus petites et plus tendres, plus faciles pour certains petits becs. Je m’en suis rendu compte avec les mésanges à longue queue au bec minuscule.
En été les graisses ne sont pas nécessaires, les cacahuètes sont dangereuses s’ils essaient de nourrir leurs oisillons avec des morceaux trop gros. Je ne mets donc que du tournesol, deux tours de deux côtés de la maison. Tout l’été les mésanges, parfois un rouge-gorge ou une sittelle, ont dévoré les graines. Il y avait jusqu’à 5 mésanges sur le groupe de 2 tours. Le 6 août :
Fin novembre j’ai remis de la graisse et des cacahuètes. La nécessité m’en a été montrée par la présence plus fréquente de certains oiseaux et surtout l’apparition du premier étourneau, un signe de froid :
Maintenant ils sont plus nombreux.
La fréquentation du restaurant est intense. J’achète le tournesol par sacs de 15 kg, les cacahuètes par sacs de 10 kg. J’ai même acheté des graines pour tourterelles mais elles s’intéressent davantage au tournesol et aux cacahuètes. Les tourterelles mangent sur la table. Il en arrive une vite suivie par son conjoint, toute l’année elles restent étroitement liées :
Les pies, souvent par deux, aussi mangent sur la table avec une nette préférence pour les cacahuètes :
Les merles préfèrent rester sous la table :
Le rouge-gorge, toujours présent à 1 m du jardinier pour récupérer des vers de terre ne dédaigne pas les graines :
J’ai eu l’énorme plaisir de revoir pour la deuxième année des chardonnerets, ces adorables oiseaux chanteurs décimés par des pièges :
J’ai vu 3 fois un pinson des arbres qui d’habitude ne vient que dans la neige et il n’y a pas eu un seul flocon. J’ai vu aussi un pinson du nord à tête plus sombre sans avoir le temps de le photographier. Ils ne viennent d’habitude qu’en plein hiver quand il fait trop froid au nord.
Quel plaisir aussi de voir un si joli pic mar :
13:17 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
30/11/2017
D'autres feuillages
A Veneux les très grands arbres se sont décidés à perdre toute trace de vert. Ici un hêtre mais les charmes ont le même aspect :
Charmes et hêtres ont la particularité d’un feuillage marcescent. Mais les grands arbres vont perdre tout leur feuillage, sauf sur quelques branches basses. Mais les jeunes sujets ou ceux maintenus de petite taille par la coupe (charmille…) vont garder leur feuillage rouille tout l’hiver. C’est le cas de mon jeune charme mycorhizé à Romilly :
Un cognassier, Cydonia oblonga ‘Vranja’ :
Mais Cydonia oblonga ‘Krymsk’ est toujours vert.
Le spectacle de Ribes fasciculatum qui durera tout l’hiver commence. Les feuilles prendront une bordure rouge avant de tomber en fin d’hiver sous la poussée des jeunes feuilles.
Les grands érables sycomores ont déjà perdu toutes leurs feuilles. Cela permet de bien voir le nid des pies qui ont complètement annexé mon terrain. A la fin de l’hiver des bagarres très bruyantes ont marqué les affrontements entre pies et corneilles. Ensuite les corneilles ont disparu et les pies se sont montrées tous les jours en été, venant même grappiller les graines de tournesol tombées sous les tours laissées pour les petits oiseaux.
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31/08/2017
Déjà en migration ?
Ce n’est pas une banderole publicitaire, c’est un alignement d’oiseaux sur 3 fils électriques.
Pour tenter de comprendre de quels oiseaux il s’agit, j’ai fait un recadrage-agrandissement. Je ne peux agrandir davantage, cela devient trop flou, car ils étaient vraiment très loin. Mes compétences ornithologiques ne m’ont pas permis de faire un diagnostic. Ils m’ont semblé au moins de la taille d’un gros pigeon. Si quelqu’un a une idée… Cela se passe sur le circuit des migrations à partir ou pour le lac du Der.
20:08 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (2)
25/07/2017
Un oisillon s'assomme sur la vitre
A 13h35, malgré la présence du rideau de perles, un jeune oiseau est venu s’assommer sur la vitre. J’ai entendu le choc puis je l’ai vu agrippé au rideau :
De profil un grand trait noir partant de l’œil m’a d’abord fait croire que c’était une très jeune sittelle :
Elle est restée ainsi agrippée mais immobile pendant de longues minutes. Je ne pouvais rien faire. Je ne pouvais la décrocher alors qu’elle était probablement incapable de voler correctement et aurait été à la merci d’un chat. Mon terrain est un circuit touristique réputé pour chats.
A 13h40 elle a bougé :
J’ai pu alors voir son ventre. Ce n’est pas une sittelle, la large bande noire sur son ventre prouve que c’est une mésange charbonnière. La coloration noire encore incomplète de sa calotte donne cette impression de trait noir.
Elle est restée dans cette position encore de longues minutes. Elle s’est envolée à 13h59.
14:34 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (2)
19/04/2017
Amours de geais, la suite
En ce moment je vois fréquemment le couple de geai. Ils n’en sont pas encore à couver car j’en vois souvent deux au même moment, venant de loin, l’un derrière l’autre avec une brindille dans le bec. Leur course se termine toujours au même endroit. Mais il y a d’abord une arrivée, ou un départ, sur une branche proche d’un autre arbre.
La course se termine toujours sur la même branche qui se termine devant une énorme dense masse de lierre sur le tronc d’un grand chêne au bord de la maison et ils disparaissent dans la masse du lierre où ils préparent certainement le nid :
Tous les ans il y a un nid de geais au même endroit dans la masse de lierre. Peut-être est-ce toujours le même couple. Un couple de geais est souvent uni longtemps ou même pour la vie. Ils peuvent vivre jusqu’à 18 ans.
23:09 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
14/04/2017
Sterna hirundo ?
C’est un petit lac dans la plaine de Sorques. En plein milieu, très loin donc zoom à fond, j’avais photographié une île flottante le 22 avril 2010. C’était en fait le nid flottant d’un couple de grèbes huppés qui l’avaient fabriqué avec des brindilles :
Mais ce que j’ai observé cette fois-ci, le 11 avril 2017, est aussi une île flottante mais de toute évidence de fabrication humaine car il y a des éléments nettement artificiels.
Cette île est beaucoup plus grande qu’un simple nid de grèbes et elle accueille de nombreux oiseaux de différentes espèces.
Il y en a un gros au plumage à dominante marron et je crois bien que c’est un grèbe qui couve. Il y en a de plus petits, des gris et des blancs.
J’ai pu tirer un portait assez précis d’un oiseau blanc à calotte noire (ce sont les plus nombreux sur l’île). Il ressemble beaucoup à une sterne pierregarin, Sterna hirundo : noirceur et forme de la calotte, bec rouge terminé par une pointe noire, pattes rouges :
C’est formidable cette entente entre des oiseaux d’au moins 3 espèces différentes sur un si petit espace.
http://www.oiseaux.net/oiseaux/sterne.pierregarin.html
20:53 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
10/04/2017
L'arche des amoureux
Je vous avais montré le couple de geais amoureux :
C’est sur cette même arche que les tourterelles se font de gros câlins. En fait les tourterelles s’y posent tous les jours en hiver. C’est parce que au pied de l’arche il y a des graines de tournesol ou des cacahuètes. Elles s’y tiennent en général à environ 30 cm de distance mais je crois qu’en ce moment elles sont plus tendres. Mais toute l’année je ne les vois que deux par deux.
Des photos prises l’an dernier :
Je me pose des questions pour les pigeons ramiers. Eux aussi sont monogames. Pourtant depuis deux jours j’en vois trois en même temps et ils se poursuivent. Une rivalité ? Peut-être des jeunes encore célibataires qui cherchent à former un couple.
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07/04/2017
Cherchons nid d'amour douillet dans un grand arbre
Tous les ans un couple de geais niche dans le lierre sur le grand chêne proche de la maison. J’ai craint de les avoir perdus à cause du remplacement du bois qui complétait mon terrain au nord par une cité de béton pur après abattage d’absolument tous les arbres.
J’étais rassurée alors que je voyais un geai depuis plusieurs jours. Mais aujourd’hui ils étaient deux, c’était magnifique. Ils se poursuivaient. Parfois ils étaient l’un près de l’autre puis l’un d’eux s’enfuyait et l’autre le suivait aussitôt. Ils étaient de nouveau ensemble puis la poursuite recommençait. Je soupçonne que c’est la demoiselle qui provoquait le jeune mec et l’incitait à la suivre. C’était si rapide que je ne pouvais en photographier qu’un à la fois :
Quelques recadrages pour voir les charmantes bestioles de plus près :
A force de patience j’ai réussi à les avoir tous les deux sur la même photo mais pas très proches :
A la même date en 2015 j’avais eu la chance de faire cette photo tendresse :
23:47 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
23/03/2017
Mon couple de geais est toujours là
Je craignais qu’il ne niche plus chez moi. Mon environnement s’est désertifié au nord, fait de maisons entourées de béton. J’ai eu peur que mes arbres ne lui suffisent plus. Il nichait pourtant tous les ans dans une grosse masse de lierre sur le tronc d’un vieux chêne près de la maison. Cette année il a bien niché ici en été mais je ne l’ai pas revu en hiver.
Hier soir mon cœur a fait un grand bond. J’ai cru le voir très haut dans un arbre, dans une zone très sombre. Je n’étais pas certaine mais j’ai pu faire rapidement des photos avec le zoom à fond. J’ai un peu éclairci les images :
J’ai recadré pour agrandir. C’est bien lui avec ses grosses moustaches noires :
Et surtout ses plumes bleues au bord de l’aile :
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19/03/2017
Carduelis carduelis
Cet adorable petit oiseau, multicolore, joyeux et excellent chanteur est en grand danger en Europe, il a presque disparu dans certaines régions d’Afrique du Nord. La cause principale, c’est son braconnage. Des dizaines de milliers d’oiseaux seraient capturés chaque année et de la façon la plus cruelle qui soit, à la glu qui oblige souvent à les mutiler pour les en dégager. Il est totalement protégé en Europe mais les peines, amendes et prison, sont insuffisantes pour être dissuasives. Pensez qu’un gramme de chardonneret rapporte autant qu’un gramme de cannabis mais les peines pour le cannabis sont plus lourdes. Un chardonneret se vend en moyenne 150 € et jusqu’à 1000 € pour un chardonneret à gorge blanche.
Jusqu’à présent j’avais la visite d’un petit nombre de chardonnerets, peu de jours en hiver. Pas étonnant vu sa raréfaction et l’absence des graines qui l’intéressent alentours car il est essentiellement granivore : béton au nord de mon jardin avec la nouvelle cité de style HLM horizontal, jardins trop bien entretenus dans les autres directions et plus loin le forêt domaniale dense à peine traversée d’une route aux bordures bien tondues.
Tout a changé cet hiver, d’abord quelques chardonnerets puis de plus en plus nombreux. Maintenant c’est l’affluence. A toute heure du jour, il y en a au moins trois et même jusqu’à 6 en même temps sur les deux petites tours de graines de tournesol. Et il y a une autre tour de l’autre côté de la maison qui est vidée en une seule journée. Ils ne sont absent que lorsqu’un chat apparait mais reviennent vite après son départ :
J’ai supprimé toutes les installations de nourrissage mais je ne peux me décider à supprimer ces tours de tournesol étant donné leur fréquentation de plus en plus intense. En les nourrissant cet hiver, j’ai signé une sorte de contrat moral. En mars ils ont déjà prévu l’installation de leurs nids, ils ont les grands arbres, particulièrement les érables qui leur conviennent pour cela. Mais ils ne peuvent trouver à proximité les plantes sauvages à graines qui leur sont nécessaires. Mon terrain est trop boisé pour que chardons, bardanes, astéracées s’y installent. Leur supprimer les graines de tournesol, ce serait peut-être les condamner à mort ou condamner leurs nichées.
J’ai acheté un grand sac de tournesol, je vais les nourrir tout l’été s’ils continuent à venir le consommer. Je n’en fais pas de complexe, de plus en plus de voix s’élèvent pour conseiller de poursuivre le nourrissage l’été dans les zones urbaines car les plantes sauvages y sont trop rares.
https://blog.zooplus.fr/2011/02/08/nourrir-les-oiseaux-sa...
04:23 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (5)
21/02/2017
Le prix Cognacq-Jay
Lorsque j’étais jeune, on parlait tous les ans du prix Cognacq-Jay attribué à des familles nombreuses, 5 enfants ou plus. Mais cette famille bat tous les records :
En fouillant dans mes photos d’oiseaux, j’ai retrouvé avec plaisir cette photo. J’ai compté 12 petits, parfaitement disciplinés. J’avais rencontré cette famille dans un chemin et ma voiture ne les a pas impressionnés. J’ai dû suivre la troupe au pas. J’ai pris la photo de l’intérieur de la voiture de peur de les faire fuir en sortant.
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20/01/2017
Et pigeons gelés
Ce matin il y avait des boules dans les arbres. Sur cette photo prise à 9h30 on en devine au moins 4. Si j’avais pu faire une photo avec un champ plus large, on en verrait davantage. Ces « boules » sont essentiellement des pigeons ramiers qui sont restés dans cette position toutes plumes gonflées et immobiles jusqu’à midi. En début d’après-midi, il y avait de telles « boules » dans d’autres arbres, peut-être les mêmes pigeons paralysés par le froid. Il y avait aussi des pies mais moins longtemps immobiles.
Les tourterelles n’étaient guère plus vaillantes. Elles s’étaient approchées des mangeoires mais restaient bloquées longtemps immobiles sur le grillage :
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30/12/2016
Les étourneaux sont là, c'est l'hiver
Aujourd’hui les étourneaux étaient nombreux et, d’après mes expériences des années précédentes, cela veut dire que l’hiver est installé, sans doute parce qu’ils ont fui des régions encore plus froides.
Ils semblent frigorifiés alors qu’habituellement ils sont bruyants et bagarreurs. Il faut dire qu’il faisait – 2°C ce matin mais surtout il n’a pas dégelé dans la journée, c’est rare. On voit le givre sur le mahonia aquifolium derrière et sur le grand camellia complètement à gauche.
Mais le mahonia Charity continue à dresser fièrement ses fleurs :
Même mon hérisson familier continue à venir toutes les nuits sans exception terminer les croquettes du chat.
20:47 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
18/12/2016
Colombidés, deux couples amis
Ils semblent s’entendre à merveille. Aucune agressivité, aucune fuite. Les deux gros sont des ramiers, les petits sont des tourterelles turques :
Je les vois toujours en couples, du moins en hiver, à la belle saison les deux membres du couple ont une activité différente pour la nichée.
Je ne sais où nichent les tourterelles. Pour les ramiers je pense qu’ils logent dans ce que j’appelle l’HLM, je les en ai vu sortir :
Les deux espèces sont sédentaires chez moi et je les vois été comme hiver depuis des dizaines d’années.
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10/11/2016
Cygnus olor, un juvénile
Il fait un sale temps, moche et pas chaud, il y avait même un vent désagréable hier. Pourtant l’hiver n’est pas encore là. Ce qui me fait dire cela, c’est la présence des bernaches. Il y a des bernaches sédentaires sur le Loing à Moret, elles sont là même en été. Mais sur le lac de Montcourt-Fromonville elles ne viennent que l’hiver et je les ai déjà vu arriver sur le lac en vol bruyant. Elles viennent quand le froid est trop vif ailleurs et ce n’est pas encore le cas.
Le lac était peu occupé, surtout des cygnes et des mouettes et une seule foulque macroule :
Je fus étonnée de voir parmi les cygnes un juvénile. Il était sans doute né au printemps, il avait donc plusieurs mois. Il avait la taille d’un adulte. Il était même agressif, je l’ai vu chasser et poursuivre un adulte. En fait je n’avais pas réalisé le temps qu’il faut pour qu’un cygnon prenne les couleurs d’un adulte. Il ne devient blanc que lors du premier hiver, et pas toujours totalement, il perd ses dernières plumes grises lors du deuxième hiver. Il reste avec ses parents jusqu’au premier printemps. Il est mature à 3 ans.
Il m’a beaucoup amusée car il prenait plaisir à se rouler dans l’eau :
Mais tous les jeunes cygnes ne sont pas bruns (le vilain petit canard). Parfois il nait des cygnons bien blancs dès la naissance. Ils sont parfois appelés cygnes polonais mais c’est bien la même espèce, juste une variation génétique. Il arrive que les parents les refusent et les chassent J’ai eu envie de ressortir mes photos d’un couple de cygne très prolifique avec deux bébés bruns et deux très blancs encore couverts de duvet.
20:44 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
20/10/2016
Automne à Romilly, fleurs et fruits
Un autre signe de l’automne à Romilly, c’est l’assiduité de mon aide jardinier. Certes, il m’approche toute l’année mais en ce moment il est à côté de moi dès que j’arrive et m’accompagne de près pendant au moins 2 heures. C’est sans doute parce qu’il trouve moins d’insectes. S’il pouvait parler, il me dirait qu’il préfère que j’utilise la bêche plutôt que le sécateur qui ne déterre pas les vers. Hier il est resté longtemps à moins d’un mètre de moi, même pas gêné par un mouvement un peu brusque. Je crois qu’il me fait entièrement confiance.
Admirez l’intensité de son regard noir :
Le Fuchsia reitzii continue inlassablement sa floraison :
Les Hydrangea paniculata et arborescens sont en fin de floraison. Ils garderont leurs inflorescences sèches tout l’hiver et je les couperai au début du printemps :
Le houblon a profité de mon absence pour envahir arbres et arbustes. Les cônes femelles sont maintenant desséchés :
Les fusains d’Europe sont couverts de fruits mais ne montrent pas encore l’arille :
Un autre signe fort de l’arrivée de l’automne (et de l’ouverture de la chasse) : la présence des chevreuils. Ils ont attaqué le tronc du cognassier Krymsk qui était pourtant caché par les ronces bleues :
Je l’ai aussitôt protégé, j’espère qu’il s’en remettra :
22:52 Publié dans euonymus, flore locale, hydrangea, Oiseaux, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
12/09/2016
Poule d'eau et myocastor
Il n’y a plus de canards sur le plan d’eau de Marnay sur Seine, sans doute parce que toute la surface est couverte de lentilles d’eau. Le 5 août j’y ai vu des oisillons. Ils étaient tellement légers qu’ils semblaient marcher sur l’eau, en fait sans doute sur des herbes immergées. Je les ai reconnus à leur bec rouge terminé de jaune, des bébés poule d'eau :
Je suis restée longtemps dans l‘espoir de voir les parents. J’ai aperçu une poule d’eau adulte mais tellement farouche qu’elle se cachait aussitôt dans les hautes herbes des berges, si vite que je n’ai pu la photographier.
Hier j’ai vu sans doute un de ces petits. Avec un mois de plus, il a la taille d’un adulte mais on voit qu’il est encore immature à ses couleurs encore peu tranchées :
Mais il y avait une autre bestiole. Tout cela se passe très loin, peut être 30m et vous voudrez bien excuser la mauvaise qualité des photos. Ce que j’ai vu de si loin et qui nageait à fleur d’eau m’a fait croire à l’œil nu que c’était un serpent. C’est l’appareil photo qui m’a donné son identité : un adorable ragondin (je sais, il est considéré comme nuisible mais cela ne l’empêche pas d’être très mignon). Même la queue est en surface et c’est ce qui m’avait donné l’impression d’un serpent.
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02/08/2016
Les bernaches du Canada se sédentarisent chez nous
C’était pour moi une espèce nordique qui ne venait chez nous que pour hiverner au chaud, sa zone de nidification étant en Europe du côté de la Scandinavie. J’ai vu plusieurs fois son arrivée en vol bruyant, aussi bruyant que celui de l’oie cendrée et cela vous force à lever la tête. La dernière fois, c’était le 8 janvier 2016 lorsqu’elles sont arrivées sur le lac de Moncourt-Fromonville. Cela parait un peu tard mais l’hiver était très doux :
Elles passent l’hiver près d’une rivière ou d’un plan d’eau dans les zones urbanisées car elles y sont nourries. Elles sortent même de l’eau pour se lancer à l’assaut des distributeurs de pain, un 11 janvier à Moret :
J’ai découvert que certaines étaient sédentaires chez nous le 20 mai 2008 au bord du lac de Chamarande. J’ai pu alors admirer de superbes oisons autour de leurs parents :
Elles ne sont pas farouches même accompagnées de leur nichée. Chaque année je vois davantage de bernaches qui passent l’été chez nous. Aujourd’hui sur le Loing à Moret :
Une belle troupe. Je ne les avais jamais vues aussi nombreuses en été. Même le réchauffement climatique ne les empêche pas d’apprécier le climat d’Ile de France.
J’ajoute une photo prise par Rachel un autre jour :
Elles sont vraiment très à l’aise. Moret est un paradis pour les bernaches. Elles y trouvent tout ce dont elles ont besoin, le contact bienveillant avec les humains car elles ne sont plus complètement sauvages, l’absence de prédateurs en ville (renards…)
Mais elles ne sont pas appréciées partout :
https://www.google.fr/#q=bernaches+du+canada+en+france
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28/03/2016
Printemps, le réveil
Les insectes sont maintenant un peu plus nombreux. Je vois des papillons, citrons et paons du jour, mais ils ne se posent pas malgré la multitude de fleurs. Mes petites-filles se sont passionnées pour les coccinelles mais elles semblent endormies, ne s’envolent pas facilement.
Ce gros bourdon aussi semble endormi, ou saoulé par l’odeur de la fleur de jacinthe, il est resté immobile malgré mes tentatives de le faire s’envoler :
Je vois sur la photo une petite bestiole à côté du bourdon. J’ai fait un recadrage. C’est un tout petit coléoptère qui sort sans doute du même endroit car il est saupoudré de pollen :
Les insectes les plus actifs étaient des petites abeilles et des fourmis au cœur des fleurs de Camellia ‘Adolphe Audusson’. Je ne m’étais jamais préoccupée du nectar des camellias. Ils sont pourtant de gros fournisseurs pour les abeilles en hiver (et aussi les colibris mais pas ici). Les bestioles vont fouiller jusqu’à la base de étamines :
Il y a aussi de l’agitation du côté des oiseaux. C’est la période du flirt et des fiançailles :
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29/02/2016
Le paon a récupéré sa queue
Je n’y connais rien en oiseaux, sauf ceux qui vivent dans mon jardin et ceux que j’observe dans la nature. Mais pour les oiseaux d’ornement, je suis nulle.
Le 18 février j’avais observé aux Jardins de Provence un gros oiseau complètement gris et sans queue.
Je n’avais pas compris qui il était, c’est Marie qui m’avait dit que c’était un paon sans queue pour cause de mue. Et c’était vrai car aujourd’hui, soit 11 jours plus tard, il ressemble vraiment à un paon. Non seulement il a récupéré une magnifique queue mais le plumage sur son corps qui était gris et terne a pris de superbes couleurs, des verts et des bleus. Il a même récupéré une crête de plumes sur la tête. C’est presque la transformation d’une chenille en papillon.
Les photos n’étaient pas faciles, un grillage me sépare de ces beaux oiseaux. Sur la première photo, sa petite femelle est à sa gauche contre le grillage et on devine le faisan doré derrière près du mur.
Sa femelle :
Du nouveau aussi pour le faisan doré. Le couple ne quitte pas la proximité de sa cabane et le mâle y rentre souvent.
Le mâle n’est plus aussi excité sexuellement et nous montre enfin sa tête :
Il part se réfugier dans sa cabane :
La longue queue qui dépasse, c’est la sienne, pas celle de sa compagne :
La petite poule faisane :
19:52 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
18/02/2016
La conquête d'un territoire
C’est sûr, la saison des amours approche. Je vous ai montré les tourterelles qui vivent maintenant accolées deux par deux. Autour de la maison c’était un concert tonitruant des pies. Elles se battent, chassent les corneilles. C’est la mise en place d’un territoire libre autour de l’emplacement qu’elles ont choisi pour leur nid. Sur la route, on voit des nids apparaitre dans les arbres.
Je suis allé voir ce qui se passait sur le lac des oiseaux à Montcourt. D’abord le lac m’a paru vide. Pas un oiseau sauf au loin une troupe d’oiseaux presque immobiles. J’avais du mal à les distinguer. Il m’a semblé que c’étaient des mouettes mais je n’en ai eu confirmation que sur l’agrandissement des photos. J’ai toujours vu les mouettes voler sans cesse au-dessus du Loing ou dans les champs derrière un tracteur. C’est la première fois que je les vois en grand groupe aussi calme.
Puis sont apparus tranquillement une oie bernache
Et des canards dont un couple de canards blancs qui ensuite ne se sont pas quittés un instant. C’est la première fois que je les vois. Sont-ils échappés d’un parc ?
Soudain, un vol de cygnes s‘abat sur le lac :
Ils sont de tous âges. Certains ont le bec encore gris. Voici le plus jeune, au plumage tacheté, vraiment immature :
Il se fera violemment chasser par un adulte. Car le calme ne dure pas longtemps. Bientôt, la plupart des cygnes prennent leur envol. Ils marchent sur l’eau avant de s’envoler et de se précipiter sur un autre cygne pour le chasser. Il est bien connu que le cygne a besoin d’un grand territoire.
Ensuite, je suis allé faire le plein de cacahuètes et autres victuailles pour mes oiseaux aux Jardins de Provence. Il faut qu’ils soient en pleine santé pour faire de beaux oisillons. Au bord du parking, il y a un enclos avec 2 moutons, sans doute pour la tonte du gazon qu’ils vendent, des poules naines, ce qui me semble être une pintade,
Et un adorable couple de faisans. Pas n’importe quels faisans, des faisans dorés. Madame est grise et ressemble à toutes les faisanes, mais Monsieur est superbe et très excité sexuellement. Tellement excité qu’il a gonflé ses plumes d’une collerette et ses plumes sur sa tête. Au point que je n’ai pu bien photographier sa tête, on ne voyait que le bec qui dépassait. Madame faisait la coquette au point qu’il a dû la poursuivre jusqu’entre les pattes d’un mouton.
Si vous voulez voir sa tête quand il veut bien la montrer, loin de toute femelle :
http://www.fermedebeaumont.com/faisan-isabelle-p-770.html
22:06 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (4)
15/02/2016
Le printemps arrive
C’est du moins ce que me disent quelques plantes.
L’Actinidia kolomikta mâle qui a déjà plusieurs années présente sur toutes ses branches de jeunes feuilles d’un vert très tendre déjà teintées de rose :
Elle est encore bien petite, à peine 1m de haut, et je n’ai pas pensé à vérifier aussitôt sa jeune femelle. Je l’ai photographiée presque à la nuit :
Une jolie surprise aujourd’hui : le feuillage déjà bien avancé de l’ail des ours, Allium ursinum :
Le persil avait allongé ses branches démesurément en hiver, peut-être à la recherche d’un soleil insuffisant. J’ai coupé ces branches et il redémarre du pied. Il est juste un peu envahi par la ficaire qui a réussi à envoyer des graines aussi haut sur le bac :
Les fleurs de la Clematis armandii ‘Apple Blossom’ commencent à s’ouvrir :
Ouvertes, l’intérieur est blanc :
Dans la maison, le bégonia bambou qui n’a jamais manqué de fleurs, en petit nombre en hiver, redémarre une floraison :
Et les tourterelles sont de plus en plus amoureuses :
Mais les prévisions de Météo France tempèrent cet enthousiasme : trois matinées de gel sont prévues, ensuite il semble que l’hiver soit fini. Ce soir, j’ai de nouveau emballé les jeunes fruits du néflier Oliver, bien que leur seuil de résistance ne doive pas être dépassé.
19:26 Publié dans fruitiers, Oiseaux, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
20/01/2016
Les columbidés et l'hiver
Les pigeons des villes, descendants du pigeon biset, sont abondants dans les grandes villes. Ici, les petites villes ont l’aspect de villages et les pigeons y trouvent peu de nourriture distribuée par les humains. A Veneux j’en ai vu un petit groupe récemment dans une rue près de chez moi. A Moret ils sont un peu plus abondants. Beaucoup sont installés sur les toits près du Loing comme ici sur le toit de la porte de Bourgogne :
C’est qu’ils profitent de la distribution de nourriture aux oiseaux aquatiques :
Mon terrain ne les intéresse pas, il est trop boisé. Mais, peut-être, découvriront-ils un jour les mangeoires.
L’autre pigeon, le pigeon ramier, aime les arbres et il niche et vit tout l’année dans mon jardin. Mais il ne s’intéresse pas beaucoup aux mangeoires. En ce moment il passe tout son temps dans les amas de lierre sur les arbres et se gave de fruits du lierre :
Pris le fruit noir au bec :
Mais il lui arrive aussi de venir chiper une cacahuète qu’il ramasse au sol et il s’envole aussitôt à l’abri :
Les tourterelles turques viennent plus franchement aux mangeoires :
Mais elles n’apprécient pas l’agitation des étourneaux et depuis qu’ils sont là elles mangent au sol. Pour elles, et pour d’autres, je jette des graines au sol.
Elles viennent toujours en couple.
Il y a au moins un couple de tourterelles des bois sur mon terrain. Mais elles sont incroyablement farouches, ne se montrent presque jamais. Bien sûr, je ne les ai jamais vues aux mangeoires. Je n’ai pu en photographier une qu’une seule fois, dans de très mauvaises conditions. Elle était très loin et cachée dans une zone sombre :
La photo a été prise un 16 décembre, elle ne migre donc pas. Elle est facile à reconnaitre à son collier :
Collier de la tourterelle turque :
20:27 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
18/01/2016
L'hiver est arrivé
Les arrivées de bernaches et de cygnes migrants l’avaient annoncé et l’hiver est là. Cette nuit il a fait -2°C. Et cela peut se voir sur mon terrain.
Au petit matin, Sambucus hookeri, sureau du Nepal, un des rares sureaux à feuillage persistant, montre son indignation devant ce petit gel (il peut supporter jusqu’à -10°C) en laissant pendre ses feuilles. Il est visible depuis la fenêtre de la cuisine et il me sert de repère pour voir s’il gèle lorsque je me lève, sans sortir pour voir un thermomètre. Les branches nues en haut sont plus loin, ce sont celles d’un Sambucus nigra ‘Laciniata’.
Un autre sureau qui garde du feuillage l’hiver, c’est Sambucus chinensis. Mais c’est un sureau herbacé qui se renouvelle en janvier. Il a encore le feuillage de la saison passée
Et déjà le jeune feuillage au pied des vieilles tiges
Mais il ne craint pas ce petit gel, il a déjà supporté la neige sans se plaindre lors d’un hiver plus sévère :
Une autre preuve du froid : ce ballon dans le lierre. Si on regarde bien, la sphère est surmontée d’une petite tête :
De profil on peut vérifier qu’il s’agit d’un pigeon ramier tout gonflé. Mes pigeons ne sont pas obèses. Il gonfle ses plumes pour s’isoler du froid.
Les mignonnes tourterelles en font autant :
et bien collées l’une à l’autre, c’est encore mieux :
Un autre signe de l’arrivée du froid, c’est l’augmentation du nombre d’étourneaux :
Et, à partir de 3, c’est la guerre :
20:36 Publié dans Oiseaux, Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
16/01/2016
Le geai des chênes
Les bernaches et les cygnes qui fuyaient les pays plus froids l’avaient annoncé : l’hiver arrive. Hier il est tombé quelques flocons qui n’ont pas tenu au sol. A mon réveil ce matin les températures étaient déjà positives mais les thermomètres indiquaient pour la nuit -1°C à l’est de la maison et 0° au nord. Il est prévu encore -1° lundi mais ensuite les températures vont rapidement remonter. Cependant il fait franchement froid et les oiseaux ont besoin de calories.
Même si je vous ai montré des fleurs et des arbustes en fleurs, le spectacle en cette saison est surtout assuré par les oiseaux. Je m’installe sur le divan devant les grandes vitres à l’est et j’en vois des dizaines dans les arbres et aux mangeoires. Je ne vous parlerai pas des petits, nombreux aux mangeoires depuis des semaines, mésanges, sittelles, rouge-gorge.
Le geai des chênes est farouche et seule la recherche de nourriture le pousse à se montrer. Depuis des années il y en a au moins un couple dans mon jardin, très amoureux en avril :
C’est en avril que je les vois le plus souvent. Ils vont à la recherche de nourriture mais ne rentrent au nid que de façon compliquée, changeant de direction, sans doute pour ne pas montrer l’emplacement du nid. Ce nid je ne l’ai jamais vu, il est d’ailleurs succinct. Mais je sais où il est pour avoir vu plusieurs fois un geai disparaitre dans le lierre épais sur une branche basse d’un chêne.
Plus tard, c’est en hiver que je vois de temps en temps un geai, quand la réserve de glands s’épuise, dès le mois de décembre en 2012, un hiver plus froid que cette année et l’année de ma première distribution de cacahuètes. S’il a le choix, il ne mange que ça. Inspection de la table :
Et choix d’une délicieuse cacahuète :
En janvier il est parfois au sol, sans doute à la recherche d’un dernier gland :
Ou plus haut à proximité des mangeoires, vérifiant la sécurité des lieux :
Pour s’envoler enfin vers les cacahuètes convoitées :
Un regard pour les repérer :
Et c’est finalement au sol qu’il en trouve le plus :
19:00 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
13/01/2016
Que mangent les cygnes ?
Les cygnes tuberculés sont nombreux dans la région mais je ne les voyais que sur les plans d’eau.
Puis, j’avais vu l’an dernier un groupe de cygnes qui avaient colonisé un champ peu après Montereau en direction de Romilly. Faute de pouvoir stationner, je ne les avais pas photographiés mais je les y avais vus durant plusieurs semaines.
Maintenant je les observe dans un champ entre un plan d’eau et la N6 sur le territoire de Varennes. Je me suis d’abord dit que c’était juste un passage. Mais ils sont toujours là depuis 10 jours. J’ai pu m’arrêter. Ils mangent, ils ont presque continuellement le bec dans l’herbe ou dans la terre et consomment. Voici les photos prises de loin depuis la route. Vos remarquerez que certains ont encore le bec gris, ce sont des juvéniles :
Je suis partie aux renseignements. Il semble que les cygnes sont de plus en plus nombreux chez nous et depuis un petit nombre d’années il y a des plaintes de maraichers pour les dégâts aux cultures. Certains même demandent une réduction des effectifs. Ces gracieux oiseaux s’intéressent aux céréales, aux légumes et beaucoup au colza. Il y a beaucoup de champs de colza dans la région et ce champ en est peut-être un : ils s’y intéressent quand les plantes sont encore petites.
http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2012/11/22/le...
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