17/11/2010
Baccharis pilularis
Je vous avais montré Baccharis halimifolia, le séneçon en arbre, voici Baccharis pilularis que j'appellerai séneçon arbuste.
Il n'a jamais été introduit en France. Serait-il aussi invasif ? Peut-être pas autant car il est plus petit. Mais ses envolées neigeuses de graines qui ressemblent à celles du pissenlit seraient impressionnantes. En Californie il est appelé Coyote bush ou brush. Il existe sous une forme érigée et sous une forme prostrée sur les terrains très secs près des côtes. Justement près des côtes il semble devenir invasif. Pour implantation au jardin on conseille la forme prostrée et un mâle.
Voici un mâle prostré. Il ne risque pas d'envahir la région parisienne puisqu'il n'y a pas de femelle. Mais si vous voulez le planter, je ne peux garantir qu'il n'envahira pas votre jardin, il peut faire des rejets très loin.
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16/11/2010
Le jasmin d'hiver, c'est parti
La bonne surprise ce matin, c'était la floraison du jasmin d'hiver :
C'est normal, il fleurit de mi-novembre à fin mars. Mais j'avais des inquiétudes parce que, après la taille de printemps, j'avais dû le tailler 2 fois en été tellement il est exubérant.
C'est vrai qu'il est parfois explosif, désordonné, mais il est très beau et une pareille floraison tout l'hiver, ça ne se refuse pas.
20:22 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
14/11/2010
Heptacodium miconioides
Voilà un bel arbuste qui a été redécouvert en 1980 et a eu aussitôt un tel succès qu'on le trouve assez facilement.
Il mesure le plus souvent à maturité 4m x 3 à 4m. Touffu, un peu désordonné au point qu'il ne faut pas chercher à le tailler, mais il est beau naturellement, il est intéressant à partir de la fin de l'été. Il a une très belle floraison blanche de nombreuses petites fleurs. Il est photographié ici le 26 septembre.
Cette floraison blanche est suivie par une deuxième floraison rouge. En fait ce qui ressemble étonnamment à une floraison, ce sont les sépales qui vont persister longtemps après la chute des pétales, jusqu'aux premières gelées. Le feuillage est caduc mais tombe tardivement.
Et lorsque tout sera tombé il y aura encore à admirer sa belle écorce beige orangé.
Il est très rustique (zone 5 voire 4).
12:51 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
13/11/2010
Campylotropis, la suite
Je vous avais montré ce charmant arbuste tout en fleurs le 26 septembre :
Le voici maintenant dans sa robe d'automne, le 30 octobre :
11:29 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
12/11/2010
Cornus kousa, parure d'automne
21:40 Publié dans cornus, Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
11/11/2010
Le thuya géant
A chaque passage à l'Arboretum National des Barres (Arbofolia mais je ne peux me résoudre à employer ce nom de parc d'attraction) je ne peux résister au plaisir d'admirer le thuya géant, l'arbre aux 80 troncs, et de le photographier encore.
Vu de l'extérieur, cela semble une muraille immense, dense jusqu'au sol.
Vu de l'intérieur, ce sont des dizaines de troncs qui appartiennent tous au même arbre.
Et il n'a que 130 ans. Un thuya peut vivre jusqu'à 700 ans, lorsqu'il est libre bien sûr, pas martyrisé dans les haies.
15:44 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Juniperus pfitzeriana
Vous avez un très, très grand jardin, et vous recherchez un très, très large couvre sol. J'ai trouvé ce qu'il vous faut, au moins 6m de large. Bien sûr il faudra un peu de patience avant qu'il atteigne cette taille. En attendant vous pourrez rêver en allant admirer celui de l'Arboretum des Barres. Il a 55 ans.
12:27 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Le charme-parasol
L'autre charme à la forme inhabituelle que j'ai trouvé sur ce terrain il y a 40 ans ne mesurait pas plus de 3m50 de haut. C'était un tronc bien droit d'environ 3m du sommet duquel partaient des branches horizontales dans toutes les directions comme les baleines d'un parapluie. Je l'appelais le charme-parasol. Je n'ai malheureusement aucune photo de cette époque.
Pourquoi était-il ainsi ? Certainement à cause du hêtre. A environ 15m de lui au sud se trouvait le tronc d'un énorme hêtre dont la ramure couvrait au moins la moitié de la largeur du terrain. Cela faisait au dessus du charme comme un plafond qui l'empêchait de pousser et de voir la lumière. Il n'y avait d'ailleurs sous ce hêtre que le charme et un grand houx mâle.
Une vingtaine d'années plus tard le gros hêtre est mort. Il était rongé par un chancre que j'avais fait soigner désespérément pendant des années.
Tout à coup le petit charme en forme de parapluie a découvert la lumière, le ciel et les grands espaces. Il a aussitôt envoyé verticalement une branche qui a vite grossi dans le prolongement du tronc. Il a maintenant un axe 3 fois plus haut. Il a éliminé peu à peu les branches horizontales qui formaient les "baleines du parapluie". Il en reste encore une grosse qui meurt un peu chaque année. Vous la voyez à droite vers le bas du tronc actuel. Le petit charme a beaucoup grandi et il a maintenant l'aspect d'un arbre "normal".
00:02 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature
10/11/2010
Le charme aux 4 troncs
Vous aimez les belles histoires Des histoires tristes mais qui se terminent bien, comme celle du vilain petit canard qui devient un beau cygne, ou celle du vilain petit charme qui devient un bel arbre. Alors voici l'histoire étonnante de deux de mes charmes. J'ai assisté à presque toute l'histoire. Seul le début est le scénario imaginé le plus plausible.
Voici d'abord l'histoire du charme aux 4 troncs. Il a certainement subi dans son enfance l'action d'une tronçonneuse au ras du sol car je ne vois pas d'autre explication. Lorsque je l'ai vu pour la première fois il y a presque 40 ans, il était déjà aussi grand que maintenant.
Il est formé d'une masse unique de racines et de cette souche part au ras du sol et sans aucun intervalle entre eux 4 magnifiques troncs.
Je ne peux les photographier en entier, ils sont trop hauts et je n'ai pas assez de recul. Car ces quatre troncs sont vraiment très hauts, aucune branche avant 8 ou 10m de hauteur. Ils se sont légèrement écartés, juste assez pour pouvoir se développer correctement mais deux d'entre eux sont restés trop rapprochés et se sont enroulés l'un sur l'autre ne s'écartant qu'à environ 7m de hauteur.
Comment en sont-ils arrivés là ? Un jeune arbre a sans doute été abattu. Il aurait dû former une cépée, un grand nombre de branches ne devenant jamais très hautes. Mais à l'époque tout le quartier était boisé, c'est ainsi que nous l'avons connu. Il était donc entièrement entouré d'arbres de grande taille et il ne voyait sans doute pas du tout le soleil. Je pense que c'est pour cela qu'il a développé ses quatre plus grosses branches et les a envoyées très haut pour chercher la lumière. (sur la première photo on voit un 5è tronc en haut à gauche, c'est un autre arbre situé plus loin derrière)
19:19 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Le charme
Je voudrais vous parler des aventures de deux de mes charmes mais avant, pour mieux comprendre, nous allons voir le comportement de cet arbre.
Les charmes, comme tous les arbres de la forêt, ont deux grands prédateurs : l'homme qui les abat quand il n'en a plus besoin, ou pour utiliser leur bois, et le hêtre qui les utilise pour grandir et ensuite les étouffe.
Mais le charme est une force de la nature et il survit à toutes les agressions. Il accepte toutes les tailles, même les plus sévères et on en fait des haies, des labyrinthes. Il peut prendre toutes les formes comme ce tunnel en Belgique.
L'autre agresseur, c'est le hêtre. Le hêtre a besoin de l'abri des autres arbres dans son enfance mais dès qu'il est assez grand sa frondaison est tellement vaste et dense qu'il prive de lumière les autres arbres qui alors périssent. C'est au point que les forestiers sont obligés d'abattre les hêtres s'ils veulent obtenir des chênes dont le bois est plus précieux. Seul le charme survit sous les hêtres car il accepte l'ombre. Mais il se développe peu, ne devient jamais un arbre majestueux, et forme une charmille.
Voici une haie de charmille (c'est ainsi qu'on l'appelle quand il reste de petite taille) au bord d'une route dans la forêt. La photo est prise de nuit sous la pluie.
Cette haie fait moins d'1m50 de haut et elle est étroite. Le hêtre peut être utilisé de la même façon, les deux arbres sont marcescents, mais la haie ne pourra être aussi basse et aussi étroite. Voici une haie de hêtre au crépuscule, toujours en bord de route dans la forêt, elle mesure 2m de haut :
01:22 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
08/11/2010
Berberis thunbergii
23:14 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
07/11/2010
Charme d'automne
On voit rarement des photos du charme, Carpinus betulus, dans sa parure d'automne. Il est pourtant lui aussi resplendissant en cette saison. Il est vrai qu'il est le plus souvent vendu pour être fortement taillé pour former des haies ou des topiaires. C'est pourtant un très bel arbre de nos forêts.
Début octobre son feuillage devient jaune d'or à l'Arboretum des Barres :
Le 30 octobre il a déjà pris une coloration marron clair dans le Jardin des Plantes de Paris :
Il gardera cette couleur jusqu'en février au moins car son feuillage est marcescent et persiste jusqu'à la poussée des bourgeons.
L'écorce est grise et lisse, parfois couverte de taches blanches, mais ce qui est caractéristique c'est la forme cannelée du tronc comme on le voit sur cette photo (elle a été prise de très loin, je ne pouvais l'approcher car le jardin botanique était fermé) :
et sur ces photos d'un de mes charmes :
Pour comparer, voici une photo du tronc d'un hêtre. Bien que deux fois plus gros, il est parfaitement rond, sans zones en creux :
20:27 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
04/11/2010
Metasequoia d'automne
19:30 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
01/11/2010
Amelanchier lamarckii
C'est un autre amélanchier aux coloris d'automne plus rouges que alnifolia. C'est Amelanchier lamarckii photographié au Jardin des Plantes de Paris. Il a été conduit sur tronc sans doute par élagages.
Je l'ai photographié en fleurs avec son feuillage rose de printemps un 7 avril. C'est mon amélanchier, beaucoup plus jeune.
J'en ai un troisième, Amelanchier canadensis, mais il n'est pas photogénique pour l'instant parce qu'il souffrait beaucoup, comme bien d'autres, dans le sol de Trifouilly. Il vient d'être déménagé à Romilly.
10:22 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
31/10/2010
Acacia decurrens
On ne pourrait croire en le voyant aujourd'hui que Acacia decurrens a souffert du dernier hiver inhabituellement sévère, au point qu'il avait perdu une grande partie de sa floraison.
Aujourd'hui il est magnifique :
Et il prépare déjà sa floraison qui pourtant ne devrait pas intervenir avant janvier :
On l'appelle acacia noir à cause de son bois sombre très recherché. Ses feuilles aussi sont remarquables : d'un beau gris bleuté elles sont très composées, 20 folioles qui portent chacune 30 à 40 foliolules :
Je vous l'avais montré en fleurs en 2008. Depuis il a grandi, il s'est étoffé. Surtout son feuillage s'étend jusqu'au sol. Regardez, en mars 2008 on voyait son tronc et son étiquette :
Il est maintenant impossible de trouver l'étiquette. C'est tellement dense que je n'ai pu voir ce qui constitue cette masse de feuillage à la base. Il s'agit probablement de rejets, sa grande spécialité.
00:18 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
30/10/2010
Une incroyable odeur de curry
Vous croyez que je vais vous parler de Helichrysum italicum, la plante curry. Je connais bien cette plante, je l'ai plantée à Trifouilly dans les cailloux de l'accès voiture, elle aime les cailloux. C'était bien la même odeur puissante de curry à l'entrée du Jardin des Plantes. Mais je ne l'ai pas trouvée.
J'étais près d'un très grand, très gros, très dense arbuste de 4m de haut, encore plus de large :
Etait-ce lui l'origine de ce parfum ? Difficile à dire, toute la zone sentait le curry. Mais un escallonia qui dégageait un tel parfum, j'avais du mal à y croire. Arrivée à la maison, je l'ai cherché sur Internet, c'était bien lui l'auteur du parfum.
Je vous présente donc Escallonia illinita, l'arbre curry. Un feuillage dense persistant, une belle écorce, de belles fleurs en grappes, un parfum intense et agréable, il a vraiment tout pour plaire.
Il est sans doute en fleurs depuis longtemps, il y a beaucoup de fleurs fanées, c'est peut-être même une deuxième floraison.
21:18 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
28/10/2010
Hêtre pleureur
Le hêtre aussi peut être pleureur. Mais deux variétés de notre hêtre, Fagus sylvatica, peuvent avoir un aspect pleureur, c'est-à dire présenter des branches qui tombent vers le sol.
Le vrai hêtre pleureur c'est Fagus sylvatica pendula. Son tronc est fort, droit, aussi haut que celui du hêtre "normal". C'est donc un arbre de très grande taille. De ce tronc partent des branches à port descendant, souvent jusqu'au sol.
Celui-ci a deux troncs :
Et là le hêtre c'est ce qui dépasse au-dessus des conifères :
Ces trois hêtres ont été photographiés à l'arboretum des Barres. En voici encore un, il vit à Segrez :
Une autre variété a des branches qui trainent jusqu'au sol. C'est le hêtre tortillard, le faux de Verzy, Fagus tortuosa. La cause de cet aspect est différente. Il a ce port à cause du caractère tourmenté, tortueux de ses branches mais aussi du tronc et cela l'empêche d'atteindre une taille normale. Il est petit et d'aspect très différent. Le voici lorsqu'il est couvert de feuilles, photographié au Prieuré d'Orchaise :
Lorsqu'il est dénudé l'hiver on peut voir son architecture, ici à l'arboretum d'Harcourt :
19:12 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
Cèdres pleureurs
Nous venons de voir le cèdre de l'Himalaya, Cedrus deodara, dans sa version petit arbre pleureur. Il est vraiment très petit et nous avons aperçu par la "porte" ses branches tortueuses. Il fait un peu penser au hêtre tortueux genre faux de Verzy (il existe un hêtre pleureur qui est très grand).
Le cèdre de l'Atlas, Cedrus atlantica (pour certains sous-espèce de Cedrus libani), a lui aussi non pas une mais deux formes pleureuses, une verte et une bleue. Toutes deux, mutations spontanées, sont apparues pour la première fois en France. Je n'ai pas trouvé la date exacte de leur apparition, c'était au 19è siècle.
Si vous êtes séduits par ces arbres étonnants, il vous faudra plus qu'un petit jardin, même de préférence un très grand parc. En effet les formes pleureuses du cèdre de l'Atlas s'expriment en envoyant de très, très longues branches à l'horizontale au point qu'il faut souvent leur installer un soutien au début. Les arbres que je vais vous montrer, je les ai vus il y a quelques années avec de tels supports sous les branches comme on le voit sur cette photo.
En fait celui-là a toujours ses supports et on le comprend quand on voit la longueur de ses branches au-dessus du chemin :
Ils arrivent ainsi à dépasser en largeur les plus grands arbres. Ne vous inquiétez pas, vous aurez tout le temps de les voir grandir et d'accompagner avec soins leur croissance, il leur faut plus de 100 ans pour atteindre leur taille adulte. Mais ils ont une faible hauteur, tout est horizontal. Sous ces très longues branches horizontales pendent de véritables draperies jusqu'au sol.
La version verte, Cedrus atlantica pendula, est apparue en France avant 1875.
La version bleue, Cedrus atlantica glauca pendula, est apparue dans La Vallée aux Loups à Chatenay-Malabry avant 1900.
12:27 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
27/10/2010
Cèdre pleureur
Une jolie boule toujours verte qui serait bien dans votre jardin même s'il est très petit. D'après son étiquette il a été planté en 1945 et ne mesure qu'environ 2m. Il a en effet une croissance extrêmement lente et ne dépassera sans doute jamais 3m.
Sur le côté il y a une porte et même une chevillette. Tire la chevillette et la bobinette cherra. Délicieux ce petit arbre.
Si vous voulez ses références :
L'espèce c'est deodara. J'insiste parce que j'ai d'autres cèdres pleureurs à vous montrer qui n'ont pas du tout le même aspect ni surtout les mêmes dimensions.
22:59 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Les champignons du bizarretum
Il y a environ 400 espèces de champignons sur l'ensemble du domaine des Barres à Nogent sur Vernisson. J'étais là pour admirer les arbres et je ne pensais pas aux champignons lorsque je suis tombée sur une zone densément "plantée" au milieu du bizarretum. Ne me demandez pas leur nom, je n'y connais rien. Il me semble qu'il y a 3 espèces différentes. Il y avait d'autres visiteurs que moi et tout le monde, même les enfants, faisait bien attention de ne pas marcher dessus. Autant de champignons, c'était un spectacle surprenant.
Toutes ces photos ont été prises sur une surface d'environ 10m2. Les innombrables petites feuilles jaunes sont les folioles d'un Gleditsia triacanthos. Un peu plus loin, pas plus de 10m, commençait la zone des champignons jaune orangé et des cyclamens :
14:31 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
26/10/2010
Campylotropis macrocarpa
C'est un arbuste très peu connu capable d'illuminer le jardin en automne car il fleurit en septembre et octobre. Je ne le connaissais pas mais cette pluie de fleurettes roses m'a attirée et j'ai succombé à son charme.
C'est un arbuste de 1à 2m de haut, un peu plus large, léger, aérien.
Les tiges légèrement arquées sont fines mais solides et portent des petites feuilles à trois folioles d'un joli vert tendre :
Les petites fleurs roses innombrables, des fleurs de fabacée, forment un joli nuage. Elles seront suivies de petites gousses brunes.
Il est bien rustique partout en France.
20:22 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
25/10/2010
Catalpa 'Nana'
C'est le Catalpa bignonioides 'Nana' du Bizarretum de l'Arboretum des Barres. Je vous l'ai montré pour la première fois en octobre 2008 ans dans son beau feuillage d'or d'automne :
Puis nous en avons reparlé plus récemment et un lecteur a posé des questions sur l'existence et l'aspect de son tronc. Je suis donc retournée l'étudier de plus près. Admirons encore cette grosse boule dorée :
Le catalpa 'Nana' n'est connu que sous la forme greffée au sommet d'un tronc, une greffe en haute tige. Au sommet de ce tronc il forme une boule compacte de jolies feuilles cordiformes bien vertes, jaune d'or en automne. Il est souvent appelé acacia-boule. Il ne fleurit pas et ne peut donc être reproduit que par bouturage ou par greffe.
A quoi ressemble-t-il lorsqu'il n'est pas greffé au sommet d'un haut tronc ? Peut-être bien à ceux de cette photo.
Voyons maintenant le tronc de celui de l'Arboretum des Barres. Je n'ai pas pensé à le mesurer mais je l'estime à 1m50, je n'ai pas eu d'efforts à faire pour photographier son sommet. Mais s'il s'agit d'un porte-greffe pourquoi a-t-on choisi un tronc aussi oblique ? Mal tuteuré a-t-il souffert dans sa jeunesse par le vent ou autre chose ? Ou bien a-t-on créé un tronc à coup d'élagages ?
Voyons d'abord sa base. On ne peut exclure l'existence d'un bourrelet de greffe mais ce n'est pas certain.
Au sommet par contre il y a la preuve qu'il a été greffé. Faisons d'abord le tour :
Et voici de plus près la preuve, les traces de la coupe horizontale du porte-greffe :
20:14 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
23/10/2010
Boutures à l'eau
Vous vous souvenez de mon bégonia bambusiforme (bouture de tamaya) :
Il a au moins 20ans. Il passe l'été sur la terrasse. Pour le sortir et le rentrer je dois le tailler car ses tiges ont vite fait d'atteindre 3m de haut, bien rigides sans tuteur. A force de tailles, de difficultés pour renouveler son terreau, je le trouvais moins beau. En juillet je lui ai refait une petite coupe. Cela ne l'a pas empêché d'atteindre de nouveau 3m cet automne.
J'ai mis négligemment des bouts de tiges dans un bocal. Hier, lorsque j'ai fait le tri pour rentrer ce qui ne supportera pas le gel, voilà ce que j'ai trouvé :
Un petit bout de tige d'equisetum semble être aussi tombé dans le pot, un tout petit bout donc complètement immergé. Il a totalement pourri comme on le voit à droite des racines, non sans avoir donné avant une nouvelle plante. Les racines sont tellement nombreuses et serrées que je n'ai pu les séparer pour mieux vous les montrer.
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21/10/2010
Taxus cuspidata
Sans l'étiquette je l'aurais pris pour Taxus baccata, notre if commun. Mais c'est Taxus cuspidata, l'if du Japon.
Comme notre if il croit lentement et il vit des centaines d'années, même plus de 2000 ans. Mais il est encore plus résistant. Plus rustique, il supporte tout, le froid et la chaleur, l'ombre ou le soleil, n'importe quel pH, la pollution, les vents, la sécheresse, rien ne lui fait peur. Il serait différent par ses feuilles courtes et très pointues, cela ne me parait pas évident.
Voici deux photos de Taxus baccata, j'ai du mal à voir les différences :
Mais j'ai cherché des documents sur la variété indiquée. C'est en fait un Taxus x media, un hybride de baccata et cuspidata. C'est sans doute pour ça que la différence ne m'a pas paru évidente.
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19/10/2010
Paulownia tomentosa
A l'Arboretum National des Barres l'accueil est assuré par des tapis de cyclamens et par deux jeunes paulownias de part et d'autre du chemin d'accès. Le plus grand des deux est incroyablement chargé de fruits. Le paulownia est certes un arbre très fructifère, c'est décoratif et cela permet de le reproduire facilement, mais c'est la première fois que j'en vois un aussi lourdement chargé. C'est au point que le poids des grappes entraine les branches jusqu'au sol.
Le genre Paulownia qui comprend 6 espèces (mais jusqu'à 17 pour les coupeurs de cheveux, ou d'espèces, en quatre) a été expulsé de la famille des Scrophulariacae pour constituer l'unique genre de la famille des Paulowniaceae. Le plus connu, le plus beau, c'est le sublime Paulownia tomentosa, le paulownia impérial.
Pour rappel voici ses boutons floraux en mars :
et sa magnifique floraison en mai sur les branches encore nues :
18:40 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
17/10/2010
Salvia darcyi
C'est encore une belle mexicaine rouge qui pousse comme la précédente jusqu'à 3000m d'altitude. Mais elle est encore plus rustique puisqu'elle est donnée pour la zone 7. Elle est photographiée dans le jardin botanique de Marnay sur Seine.
Elle aime beaucoup le calcaire. Elle est un peu moins haute que les autres. Et bien sûr elle est comestible et sent bon.
22:22 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Salvia elegans
Dans ma recherche d'une belle sauge à fleurs rouges pour mon jardin, en voici une un peu plus rustique que involucrata et bonne pour la zone 8. Je lui mettrais tout de même volontiers une bonne couche de feuilles mortes sur la souche pour l'hiver. Elle aussi, comme toutes les sauges, est à tailler court tous les ans et à pincer pour l'obliger à s'étoffer et fleurir.
Lorsque je l'ai vue à Marnay elle avait une grande quantité de bourgeons floraux mais encore peu de fleurs ouvertes, des fleurs en très long tube :
Mais la voici à Paris un 28 novembre :
et aussi sous son autre nom, Salvia rutilans :
et un 1er décembre :
Elégante, rutilante, et délicieusement parfumée, on l'appelle sauge ananas car ses feuilles et ses fleurs comestibles sentent l'ananas.
Son attraction est irrésistible sur les colibris (ne rêvez pas) et les papillons.
19:09 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
16/10/2010
Salvia involucrata à Paris
J'ai déjà observé Salvia involucrata à Paris et même tard en saison, un 28 novembre et un 1er décembre :
Je l'ai revue cette année et elle était beaucoup moins belle :
Pourquoi ? Certes, elle est dans le jardin botanique donc elle passe l'hiver dehors. Bien sûr elle profite de la chaleur de la ville. L'hiver dernier a été inhabituellement dur, surtout long. Mais je ne pense pas que ce soit la cause de son aspect puisqu'elle a survécu. Je crois qu'elle a surtout manqué de l'attention dont elle a besoin. Pour être aussi luxuriante et fleurie qu'à Marnay elle doit être rabattue sévèrement tous les ans puis pincée au printemps.
16:58 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Salvia involucrata
C'est encore une belle sauge vue dans le jardin botanique de Marnay sur Seine.
Elle fleurit de Juillet jusqu'aux premières gelées.
Mais elle a un gros défaut : elle n'est rustique qu'en zone 9. Selon les divers avis trouvés sa résistance au froid va de – 3°C à – 8°C. Il faut donc soit la rentrer soit la protéger efficacement en hiver. Comme il faut la rabattre sévèrement au plus tard en mars j'imagine le faire dès novembre pour faciliter la protection. En zone bien drainée, avec quelques gros sacs de feuilles mortes venues de Veneux et un voile de forçage par dessus, je peux tenter de la faire survivre.
12:07 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
14/10/2010
Melia azedarach
22:41 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin