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28/04/2011

Couvre-sol, Ajuga et Glechoma

inesthétique, et des grosses touffes d'eupatoires que je tiens à gardes pour leur belle floraison d'été surmontée de nuées de papillons.

 

J'ai tondu manuellement car la tondeuse tond tout y compris les trésors. Le résultat : un superbe tapis d'Ajuga reptans, la bugle rampante. On la trouve tantôt au féminin, tantôt au masculin mais pour Larousse c'est bien féminin. Les bugles au masculin sont des instruments de musique. C'est l'une des plantes le plus fréquemment proposées comme couvre-sol. J'en avais planté autrefois à Veneux mais la sécheresse du sable est exclue, elle n'a pas survécu.

 

Elle occupe bien le terrain, son feuillage est persistant ou semi-persistant et repart aussitôt en rosettes rose vif. Vous me direz, j'ai la chance de l'avoir offerte par la nature mais pour avoir de grands tapis il faut beaucoup d'euros. Pas du tout. Vous pouvez n'en planter qu'un seul pied, il est capable de couvrir 1m2. Et pour le reste, ses stolons auront vite fait d'investir toute la surface qui lui est attribuée.

 

Sur la première photo il y a à gauche Sambucus nigra 'Naomi' et au fond des touffes d'eupatoires. Les orties qu'on voit en bas ont été coupées, elles ne résisteront pas à l'extension d'ajuga.

 

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Le lierre terrestre, Glechoma hederacea, occupe les mêmes zones du terrain. Lui aussi est une lamiacée mellifère. Il est sans doute moins couvrant, moins remarquable, il a tendance à grimper quand il trouve un tronc, mais son parfum est un délice.

 

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21:06 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

Couvre-sol, le lamier

Mais la consoude a refusé d'occuper le terrain jusqu'au bord de l'allée. Il manquait une bordure de 2m, sans doute à cause de l'ombre des branches du grand frêne. J'allais me débarrasser des orties, sans trop savoir quoi mettre lorsque j'ai vu les fleurs blanches du lamium. Sans doute grâce à la coupe des orties tous les ans, il avait réussi à s'installer au milieu des orties.

 

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Son feuillage ressemble tellement à celui des orties que cela prendrait trop de temps d'examiner les plantes une par une. Donc l'an dernier j'ai profité de la floraison blanche du lamier, Lamium album, pour couper tout ce qui ne portait pas des fleurs blanches. Le résultat a été fulgurant, dès cette année il y a  un tapis dense et uniforme de lamier, sans une seule ortie, qui fait la jonction avec le tapis de consoude. Lui aussi plait aux bourdons et il est en fleurs tout le printemps et l'été.

 

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Il y a aussi sur le terrain de Romilly du lamier pourpre, Lamium purpureum. Il n'est pas très beau, se répand peu et ne peut servir de couvre-sol.

 

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01:19 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

27/04/2011

Couvre-sol, la consoude

Mon premier grand succès avec les couvre-sol est dû à la petite consoude à fleurs bleues. J'avais planté deux sureaux dans une zone totalement envahie par les orties. J'avais soigneusement tout arraché mais il suffit de quelques racines et ça repart de plus belle. Et lorsqu'on a déjà installé plusieurs arbustes il est difficile de tout arracher, et pour quel résultat ?

 

J'ai de nouveau bien nettoyé la cuvette des sureaux et j'ai planté autour des consoudes. J'ai choisi ces plantes parce qu'on disait qu'elles étaient capables d'étouffer les orties mais aussi parce qu'elles sont bienfaisantes pour les autres plantes et pour les butineurs. Elles sont capables de ramener des profondeurs oligo-éléments, minéraux et surtout potasse. Elles ont un succès fou auprès des bourdons qui souvent perforent la corolle pour accéder plus vite au nectar. Cela permet l'accès au nectar aux abeilles pour lesquelles ces fleurs sont trop profondes.

 

J'ai planté en 2008 des Symphytum azureum et des Symphytum caucasicum, une dizaine de pieds de chaque. En avril 2009 le tapis est très dense et s'est étendu un peu :

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En avril 2010 elles s'étendent beaucoup :

 

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Et en 2011 je ne peux tout photographier tant le tapis s'est étendu. Par rapport à la photo il y en a encore beaucoup en bas et à droite.

 

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La première année j'ai coupé quelques tiges d'orties au dessus des consoudes, maintenant il n'y a plus une seule ortie à l'intérieur du tapis.

 

Deux plantes seulement arrivent à pénétrer le tapis, le lamier blanc

 

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et la consoude officinale. Je ne sais plus distinguer les 2 espèces plantées, elles se ressemblent beaucoup et se sont mélangées. C'est probablement la raison d'une très longue floraison. Regardez sur cette photo : j'avais déplacé en automne quelques pieds pour protéger un autre sureau et en avril, il y avait une touffe fleurie et une touffe qui a fleuri plus tard.

 

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A la même époque la grande consoude officinale, Symphytum officinalis, commence à peine à ouvrir quelques fleurs mais c'est à cette époque que l'on voit le mieux la forme des cymes scorpioïdes :

 

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22:57 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : jardin

26/04/2011

Couvre-sol

L'utilisation de plantes couvre-sol est essentielle pour moi, il me serait impossible d'entretenir mes terrains sans eux. Je vais vous montrer mon expérience, très ancienne à Veneux, plus récente à Romilly. Commençons par Romilly.

 

Le terrain de Romilly sur Seine, 4800m2, comprend une partie boisée dont je ne m'occupe pas pour l'instant. La terre est belle, riche, argileuse mais sans excès et assez légère, sans cailloux, très facile à travailler. Le seul problème : son pH 8. Pour la partie non boisée ma vie n'est pas facile : vastes zones envahies d'orties et ailleurs, sans couvre-sol, c'est la pagaïe, jusqu'à ne plus voir les plantes que j'installe. Je plante en automne et en hiver et dès le début du printemps c'est la folie et on ne trouve plus rien. Je plante des vivaces en bordure d'allées, des bulbes un peu partout et les sureaux et autres arbres et arbustes assez serrés parce que j'en ai beaucoup. La terre nue entre ces arbustes est exclue, antinature et impossible à maintenir par une seule personne pas souvent présente. Le gazon est tout aussi impensable, je ne peux passer la tondeuse entre des plantes aussi rapprochées.

 

Pour les allées, le couvre-sol c'est l'herbe, tondue au plus deux fois par an. Je dis bien l'herbe et non le gazon. J'utilise l'herbe spontanée. Tondue haut, parfaitement adaptée au terrain puisqu'elle l'a choisi, elle reste toujours verte même en été.

 

A part la consoude bleue, choisie parce que c'est un terrain à consoude (officinale, trop haute et moins couvrante), je n'ai fait que favoriser l'extension des couvre-sol spontanés sur le terrain. Je n'ai pas les moyens financiers pour acheter des centaines, même des milliers de plant pour couvrir 3000m2, les couvre-sol doivent être capables de s'étendre tout seuls et très vite.

 

Voici la zone où le tapis de Lamium et le tapis de Symphytum se rejoignent. A elles deux ces plantes ont totalement évincé les orties.

 

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Dans les prochaines notes je vous montrerai l'un après l'autre les couvre-sol remarquables et comment j'ai aidé à la formation de tapis denses.

 

15:03 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

23/04/2011

Sorbus torminalis

Mon alisier torminal m'a fait une belle surprise. Pour la première fois il a fleuri :

 

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Sorbus torminalis a donné dans notre forêt par hybridation avec Sorbus aria une nouvelle espèce endémique et protégée, Sorbus latifolia, l'alisier de Fontainebleau. Cet hybride qui devrait être stérile est devenu une nouvelle espèce capable de se multiplier seule par semis grâce à une "méthode" asexuée, l'apomixie.

 

Je ne peux photographier facilement les fleurs de mon alisier torminal, les plus proches sont à 5m de haut. Son tronc est très droit sans branches jusqu'à 3m. Les deux premières charpentières montent verticalement :

 

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Le lierre l'a envahi en 4 mois. Je vais le dégager pour voir sa belle écorce photographiée en décembre dernier :

 

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Voici ses fleurs vues au maximum de mon zoom :

 

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Pour les voir mieux je ne peux vous offrir qu'un recadrage :

 

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Sur une photo j'ai vu un aspect anormal des feuilles. Par recadrage encore je vois que ce sont sans doute des galles, donc sans gravité :

 

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15:33 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

22/04/2011

Lunaria rediviva

C'est la lunaire vivace. Elle n'est pas spontanée ici, je l'ai plantée. Elle fleurit toujours un peu plus tard que la lunaire bisannuelle. Elle ouvre ses premières fleurs le 14 avril sur son tapis d'aspérule odorante :

 

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Ses fleurs sont plus pâles et plus groupées. Le 17 avril :

 

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Plus tard elle donnera, elle aussi, de très belles siliques :

 

 

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14:14 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

Lunaria biennis

ou Lunaria annua, mais c'est une bisannuelle, a commencé à fleurir le 2 avril.

 

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Elle est spontanée sur mon terrain de Veneux et se ressème toujours dans la même zone sous les arbres.

 

Le 9 avril elle est en pleine floraison :

 

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Sur cette photo on voit les poils sur le pédoncule de la fleur encore fermée :

 

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et ici les poils sur une tige au-dessus de la fleur centrale :

 

 

 

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Pour le cœur, à cause de l'abondance du pollen, il faut plusieurs photos pour voir tous les éléments :

 

 

 

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Cela donnera les jolies siliques. En mai, encore en formation, on voit les poils sur les pédoncules :

 

 

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le 15 septembre :

 

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11:20 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

21/04/2011

Le chêne couché

Je vous avais montré récemment que le chêne tombé en travers de la mare à Romilly était toujours vivant. Le voici maintenant avec son feuillage bien développé. Le niveau de la mare est déjà très bas, presque aussi bas qu'en été.

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21:04 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

20/04/2011

Quercus pubescens

Mon petit chêne pubescent débourre avec beaucoup de retard sur les chênes pédonculés. Il avait perdu ses feuilles mortes depuis 15  jours.

 

L'aspect de son feuillage naissant m'a surprise. Je ne connaissais pas ce chêne et je n'avais pas imaginé cet aspect des feuilles pour un chêne :

 

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Les couleurs me font penser au jeune feuillage naissant de Acer campestre 'Carnival' lorsqu'il a débourré deux semaines plus tôt :

 

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Mais j'ai peur pour lui. J'ai enlevé la protection du tronc trop tôt croyant que les lapins ne séviraient plus maintenant et ils l'ont eu :

 

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11:11 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

18/04/2011

Gleditsia japonica

J'avais déjà vu Gleditsia triacanthos, le févier d'Amérique, dans sa belle parure d'automne :

 

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J'ai été attirée vers Gleditsia japonica, le févier du Japon, par ses nombreuses gousses pendantes mais ses épines sont impressionnantes :

 

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Sur la photo l'écorce sur les branches parait intéressante mais je n'ai pas eu le temps d'en voir davantage. Il faut dire que la visite de cette partie de l'arboretum des Barres ne peut se faire qu'avec un guide à un rythme de marche soutenu. Si vous voulez prendre des photos, vous ne pouvez suivre les commentaires et surtout cela devient franchement sportif. C'est vraiment dommage mais je retournerai le voir.

 

J'ai pris deux gousses. Dans une seule gousse j'ai trouvé 13 graines :

 

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Je vais les semer évidemment, je ne peux m'en empêcher. Mais si ça germe, j'en ferai quoi ? Je n'ai pas la place pour un arbre aussi grand. Il doit être pourtant superbe avec un feuillage rouge en automne.

 

00:39 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin

14/04/2011

Alliaria petiolata

Il y a quelques années j'avais arraché toute l'alliaire du terrain de Veneux. C'est une plante chérie des écolos  et autres mangeurs de plantes sauvages. Mais, à chacun ses goûts. Je ne l'aime pas beaucoup. Pour la beauté sauvage je préfère la chélidoine et pour le petit goût d'ail je suis plus sensible à l'ail des ours qui justement commence à fleurir.

 

J'en ai été débarrassée quelques années. Sans doute ne trouvait-elle pas facilement un coin où germer dans le tapis dense de lierre et de pervenche. Et puis cette année c'est le retour, elle a trouvé des petits coins de terre nue, ou plutôt de sable. Je me sens donc obligée de vous la montrer.

 

C'est une bisannuelle de la famille des Brassicacées, donc fleurs à 4 pétales en croix (ancien nom de la famille, les crucifères) et fruits en siliques longues et dressées.

 

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20:32 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

Parrotia

Je vous avais déjà montré le Parrotia persica flamboyant en automne à l'arboretum de Chevreloup,

 

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le tout petit Parrotia persica 'Pendula' de l'arboretum des Barres,

 

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et même le Parrotia subaequalis de l'arboretum de Segrez qui tentait de survivre en drageonnant après avoir été dévoré par des chevreuils ou des cerfs.

 

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Mais je n'imaginais pas que Parrotia persica pouvait devenir aussi grand que celui que j'ai vu récemment à l'arboretum des Barres. Son écorce est magnifique.

 

 

 

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13:14 Publié dans écorces, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

13/04/2011

Quercus, les bourgeons

Je n'avais jamais regardé les bourgeons des chênes, cela se passe si haut. Mais qui a seulement observé les fleurs, en dehors des spécialistes bien sûr ?

 

Cette année un tout petit chêne, moins d'un mètre de haut, a exhibé ses bourgeons sous mon nez. C'est mon petit chêne truffier, sans doute Quercus pubescens, je vais pouvoir le vérifier bientôt. Il a 2 sortes de bourgeons, des tout petits pointus, sans doute des bourgeons à bois, et des gros ovoïdes et dodus, certains en train de s'ouvrir, je les soupçonne de contenir des feuilles et des fleurs.

 

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J'ai alors levé mon téléobjectif vers les branches d'un chêne pédonculé. Il est plus avancé, plein de jeunes feuilles et de bourgeons :

 

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Je vais suivre l'évolution de tous ces bourgeons.

Mais j'ai une troisième espèce de chêne, une espèce très rare, un chêne couché.

Il était implanté au flanc d'une berge très haute de la mare. Il penchait beaucoup et je m'attendais à sa chute inévitable. Sur cette photo c'est le gros tronc à droite :

 

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Cet été il est tombé, sa cime prenant appui sur l'autre berge. Le voici en janvier, le niveau de la mare est là anormalement haut :

 

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Mais je ne m'attendais pas à cette suite : le feuillage est apparu en même temps que celui des autres chênes pédonculés :

 

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Son tronc est partiellement couvert de mousse :

 

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Et voici l'explication de cette survie : peu de racines sont dénudées et leur extrémité pourvue des précieuses radicelles est toujours en terre. Une seule grosse racine est cassée et perdue pour l'arbre.

 

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Faire évacuer cet arbre serait un exploit technique coûteux. Je vais le laisser vivre. Pour cela je comble la fosse derrière le tronc en effondrant dessus la berge trop haute. Je vais supprimer les arbustes au sud et élaguer tout ce qui maintenant le prive de soleil. Il est marrant, j'ai une mare qui ne ressemble à aucune autre.

 

 

 

17:53 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

12/04/2011

Syringa oblata, un précoce

Je vous ai déjà montré beaucoup de lilas, tous ceux du Jardin des Plantes en particulier. Si je reviens sur celui-là, c'est pour insister sur son grand intérêt au jardin d'ornement. C'est en effet le plus précoce. Bon, d'accord, ce n'est pas évident cette année parce que notre Syringa vulgaris est en fleurs avec un mois d'avance, comme beaucoup d'autres plantes d'ailleurs. Mais habituellement Syringa oblata commence à fleurir début mars et Syringa vulgaris en avril. Nous partirons plus tard à la recherche d'un lilas tardif. Cela nous donnera une longue période de lilas en fleurs, et en parfum.

 

Syringa oblata est un grand arbuste de 3m de haut, plutôt étalé (au Jardin des Plantes il est limité par un conifère). Il est très florifère, en larges grappes, et très parfumé.

 

Le 12 mars 2008 à Paris, dans une version blanche :

 

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Le 9 avril à Nogent sur Vernisson, dans son coloris typique, en fin de floraison :

 

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 La remarque d'Antoine est exacte. Ce lilas a, en plus, une belle coloration d'automne. C'est rarement dit et je ne l'ai pas observé mais voici une belle photo ici.

20:15 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin

11/04/2011

Aesculus hippocastanum

Voici la trouvaille du jour sur mon terrain de Veneux :

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C'est sans doute une plantation d'écureuil, je ne vois pas de marronnier à proximité. Il est juste dans la zone que j'aménage en haie. Je ne peux le laisser grandir comme il en aurait envie, il est trop proche du terrain voisin. Je le taillerai donc à 2 ou 3m. Mais je me demande s'il fleurira dans ces conditions.

 

06:16 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin

10/04/2011

Quercus

Je vous avais montré le grand chêne vert du Jardin des Plantes. Mais son feuillage est situé si haut que je n'ai pu vous montrer correctement ses feuilles. C'est pourquoi je vous montre aujourd'hui celui de l'Arboretum des Barres.

 

Il est moins grand et touffu presque jusqu'au sol. Mais comme celui de Paris il est multi-tronc. Ses feuilles sont hérissées d'épines semblables à celle du houx.

 

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Et puisque nous parlons de chêne, voici un chêne-liège. Mais ce n'est pas celui que nous connaissons, celui-là vit en Asie.

 

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04:57 Publié dans écorces, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

09/04/2011

Cercis chinensis

Encore une fois je n'ai pas résisté à la tentation. J'ai ramené un petit Cercis chinensis de l'Arboretum des Barres.

 

Il ressemble beaucoup à l'arbre de Judée, Cercis siliquastrum, qui était aussi en vente. Mais je peux voir des dizaines (j'exagère mais à peine) de siliquastrum au Jardin des plantes. Tous deux apprécient les sols calcaires. Un avantage pour moi de chinensis c'est qu'il est un peu plus petit et plus buissonnant. Cela n'a pas d'importance ici mais cela peut en avoir en montagne, il est un peu plus rustique.

 

Ceux de l'Arboretum étaient époustouflants de couleur.

 

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20:43 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin

06/04/2011

Salix caprea

Sur mon terrain de Romilly il y a 2 saules pleureurs, sans doute plantés, et de nombreux petits saules, le plus souvent à l'aspect de grands arbustes. Ce sont des saules marsault, Salix caprea. Leurs chatons précoces, bien avant les feuilles, ressemblent à ceux de Salix cinerea, le saule cendré, mais celui-ci a des jeunes tiges et des bourgeons pubescents.

 

Comme la plupart des saules, c'est une espèce dioïque. Voici l'évolution d'un chaton mâle :

 

 

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Sur un pied femelle juste à côté, des chatons femelles :

 

 

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Tout ce petit monde se reproduit bien mais c'est moins grave que l'invasion des frênes.

 

23:28 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

04/04/2011

Caltha palustris

A Romilly le populage des marais fleurit les pieds dans l'eau au milieu des iris :

 

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A Veneux les calthas préfèrent les berges, entourés d'ail des ours

 

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et pas très loin du lysichiton sur son tapis de ficaires qui commence à montrer une fleur, encore loin de sa taille définitive

 

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Les fleurs ressemblent à de gros boutons d'or au pétales d'un jaune intense et brillant :

 

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13:54 Publié dans mare, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

La mouche et le kerria

ou comment les plantes font des bébés.

 

Ne croyez pas que cette mouche s'est posée par hasard sur cette fleur de kerria. Elle y est restée longtemps, pas gênée par ma présence. Lorsque je bougeais trop, elle s'envolait pour revenir aussitôt se poser sur la même fleur puis sa voisine.

 

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Je vous ai raconté comment mon nashi, tout seul sur un grand terrain entouré de bois, n'avait des fruits qu'une année sur deux. Pour fructifier il lui fallait le pollen amené de très loin par un valeureux insecte. Si vous êtes jardinier débutant et si vous vous demandez si votre arbre fruitier a besoin d'un compagnon, allez voir ici en bas de la page.

 

Les animaux se multiplient en faisant des bébés. Les plantes se multiplient en faisant des graines enfermées dans les fruits. Mais pour cela il faut un papa et une maman. C'est facile de les réunir pour les animaux. C'est moins évident pour les végétaux qui sont immobiles.

 

Le problème est de taille pour les plantes à fleurs, celles, les plus évoluées, qui se sont affranchies du milieu aqueux pour la fécondation. Comment amener le pollen de l'étamine, l'organe mâle, sur le stigmate du pistil, l'organe femelle ? Très peu ont résolu le problème en pratiquant l'autofécondation dans la fleur encore fermée. Pas très bon pour le brassage génétique. Il faut un agent de transport.

 

La méthode de transport du pollen la plus simple, et qui ne demande aucun effort de séduction de la part de la plante, c'est le vent. Elles ont un pollen très léger. Mais ce n'est absolument pas rentable car les chances que le pollen atteigne la bonne cible sont faibles. C'est pourquoi elles font du pollen en quantités énormes. Je vous ai raconté comment, lorsque j'ai transporté l'if mâle jusqu'au fond du jardin, j'ai fait tout le trajet dans un nuage jaune. Cette méthode est utilisée surtout par les graminées, les conifères, la plupart des grands arbres de nos forêts. Leurs fleurs sont le plus souvent très peu visibles. Seuls les chatons se remarquent mais pas par leur couleur, seulement par leur taille, taille qui permet justement de fabriquer beaucoup de pollen.

 

Les autres plantes, et particulièrement les angiospermes, vont se faire aider par un animal. Elles le nourrissent avec du pollen, du nectar, ou plus, et en échange il transporte leur pollen. Souvent l'animal est attiré par un type précis de plante et le transport est encore plus ciblé.

 

Ces végétaux utilisent ainsi les oiseaux (oiseau-mouche), des petits mammifères dont les chauves-souris, mais surtout les insectes, c'est l'entomophilie. Et pour attirer ces insectes, il faut se faire voir, et de loin, avec de grandes corolles étalées, il faut être belle, avec des couleurs sublimes, et si possible sentir bon. Le pollen est lourd, souvent hérissé, voire même un peu gluant pour bien tenir sur les poils de l'insecte.

 

Vous pensiez que toute cette beauté était là pour vous plaire ? Pas du tout. La plante n'a pas besoin de l'homme. Mais nous en profitons.

 

La ficaire, une "grande" séductrice, avec des insectes à sa taille :

 

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et pour des grandes fleurs, des grosses cétoines :

 

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06:39 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

02/04/2011

Opuntia spinosior

ou Cylindropuntia spinosior.

 

Je l'ai planté cet été à Romilly. Je lui ai aménagé une zone surélevée avec des billes d'argile pour le drainage. Sans aucune protection il a parfaitement supporté l'hiver malgré l'abondance de neige et la montée des eaux. Originaire des déserts d'Amérique du Nord il est donné pour rustique jusqu'en zone 6, même 5 pour certains.

 

Il atteindra 2m ou un peu plus avec de belles fleurs d'un rose soutenu.

 

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13:19 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

29/03/2011

Fleur de chou

Je n'ai pas dit chou-fleur. Il s'agit d'un jeune chou Daubenton, Brassica oleracea ramosa, chou vivace dont on cueille une extrémité de temps en temps et qui repousse de plus belle. Je viens de l'acheter, il est encore en pot. Mais on dit que ce chou ne fleurit pas. On le multiplie par boutures.

 

J'ai déjà eu un tel chou pendant plusieurs années, il n'a jamais fleuri. Mais celui-ci fleurit, cela ressemble à un chou-fleur en miniature, pour l'instant seulement 1,5cm de diamètre. C'est au milieu de la touffe de feuilles au bout d'une tige longue et charnue. A part cette floraison il ressemble tout-à-fait au chou Daubenton. Une précision : je l'ai acheté aux anglais.

 

Que faire ? Un jardinier sérieux couperait probablement cette floraison pour permettre au chou de se développer normalement. Mais je ne suis pas un jardinier, et surtout pas sérieux. Je suis seulement une passionnée de plantes et il est évident que je vais laisser évoluer cette floraison. Pour voir.

 

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 P.S. Ce chou est au départ une plante naturelle capable de se ressemer sinon elle n'aurait pu exister longtemps car elle ne se bouture pas toute seule. C'est un peu comme le safran, Crocus sativus, descendant d'un crocus tellement sélectionné qu'il est devenu stérile et ne peut survivre que par multiplication par l'homme.

On a sélectionné depuis des siècles un chou qui ne produit que des feuilles. Mais de temps en temps la nature reprend le dessus et c'est le cas de mon chou. Voir ici. Cliquez sur la page pour lire plus facilement.

 

 

21:33 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin

27/03/2011

Ranunculus ficaria

C'est la saison, je vais encore une fois vous faire l'éloge de la ficaire à l'intention des bons jardiniers aux jardins parfaitement entretenus, propres. Elle a envahi leur terrain comme celui des voisins, comme partout en France. Il est impossible de s'en débarrasser. Alors pourquoi tant d'acharnement, tant d'efforts, pourquoi tant de haine ? Parce qu'elle fait sale ? Mais qu'a-t-elle de sale ? Ses petites feuilles toutes rondes, d'un vert irréprochable, sans la moindre tache ? Ou ses jolies fleurs d'un jaune éclatant et luisant. Fait-elle plus sale que la terre nue qui est une insulte à la nature ? N'empêche-t-elle pas la germination de plantes moins agréables à regarder ? Ce tapis vert parsemé de fleurettes n'est-il pas agréable à voir, joyeux même, à une époque où votre jardin bien entretenu est fort triste ? Qui dérange-t-elle ? Dès qu'elle aura fini de fleurir et donc d'être belle, elle disparaitra totalement en ne gênant aucune de vos précieuses plantes horticoles.

 

On la dit parfois stérile. Comment aurait-elle pu envahir toute la France uniquement par multiplication végétative ? Comment aurait-elle pu envahir tous mes pots sans exception et quelle qu'en soit la taille ? Elle préfère la multiplication végétative par ses petits bulbes mais elle fait aussi des fruits, des akènes transportés par les fourmis.

On dit qu'elle aime les terrains ombragés et humides. Pourtant pas un pouce de mon terrain ne lui échappe, soleil ou ombre, dans un sol sableux très sec, mais à la saison sèche elle dort. Elle se faufile partout où il y a un peu de place.

 

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Même le tapis de Lamium galeobdolon ne l'empêche pas de fleurir. Elle a la solution : elle allonge ses tiges.

 

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Ses jolies fleurs ont de 8 à 12 pétales :

 

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Il existe même une variété à fleurs très doubles.

 

Puisque certains mettent en doute sa sexualité, examinons la de plus près :

 

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Je reconnais que les étamines paraissent bizarres, presque d'aspect pétaloïde. Mais ce sont bien des étamines parfaitement constituées comme cela se voit bien sur une fleur qui vient de s'ouvrir :

 

 

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Même lorsque les étamines ont pris cet aspect très allongé, elles ont bien des anthères à deux loges. Le filet est presque aussi large que l'anthère ce qui leur donne cet aspect pétaloïde. Les voici isolées, les carreaux du papier font 5mm.

 

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La preuve de leur efficacité : les stigmates sont vite couverts de pollen :

 

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19:32 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

Au bord de la mare

Le spectacle ressemble déjà à celui du 16 avril l'an dernier :

 

jardin, nature

Mais le camellia 'Lavinia Maggi' s'est élargi et rejoint maintenant le forsythia. C'est le but recherché, ne plus voir le mur du voisin car il le laisse s'écrouler.

 

jardin, nature

jardin, nature

jardin, nature

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Une nouveauté : les charmantes ficaires ont réussi à gagner la mare.

 

jardin, nature

Elles veulent imiter les calthas mais ceux-ci sont encore en boutons

 

jardin, nature

 

 

ou commencent à peine à fleurir. En bas et à gauche on voit des feuilles de ficaire, tellement plus petites.

 

 

 

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L'ail des ours ne montre pour l'instant que ses belles feuilles odorantes.

 

 

 

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Il a réussi à se ressemer à distance de la mare. Ces petits pieds nouveaux vont rejoindre les bords de la mare de Romilly.

 

 

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Les œufs de grenouille flottent maintenant. J'ai compté 17 masses mais toutes n'ont pas encore rejoint la surface.

 

jardin, nature

 

01:26 Publié dans camellia, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, nature

26/03/2011

Le petit pin

Le terrain de Romilly est une mine de pézizes, je vous montrerai bientôt mes pézizes veinées, un bon comestible. Mais je suis déçue de ne pas y trouver d'autres champignons. Je me suis donc laissé tenter par ce joli petit pin mycorhyzé avec du lactaire délicieux.

 

J'ai longtemps hésité avant de l'acheter, j'y suis retournée 3 fois. La raison : si les étiquettes qui l'entourent parlent beaucoup du lactaire, il est impossible de trouver le nom d'espèce du pin. Le "fabricant" et le vendeur ne semblent y accorder aucune importance. L'aspect adulte, la tolérance au calcaire, cela n'a aucune importance ?

 

J'ai fini par l'acheter parce que je crois que c'est Pinus nigra var. austriaca. La raison : la couleur vert très franc de ses aiguilles et leur longueur 16 cm. Une telle longueur est impressionnante sur ce petit arbre de seulement 75 cm de haut.

 

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Je suis bien consciente que je me prépare des problèmes avec ce petit pin, surtout s'il grandit vite. Car maintenant pour la processionnaire du pin c'est la ruée vers l'est. J'ai vu ses nids sur la route entre Montereau fault Yonne et Romilly à la sortie de Marolles, à seulement 50 km de mon terrain, ce pin en était complètement infesté :

 

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Il y avait 5 pins plus petits à côté mais le plus grand n'atteignait pas 5m. Comme ailleurs les processionnaires ne semblent s'intéresser qu'aux pins de grande taille.

 

 

11:43 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

24/03/2011

Anemone nemorosa

Dans la forêt les perce-neige sont à peine défleuris que la mignonne petite anémone sylvie a décidé de prendre la suite en tapis blancs aussi vastes et aussi denses.

 

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15:48 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

23/03/2011

La violette blanche

J'ai découvert cette petite violette à Romilly en 2008 lorsque j'ai planté deux petits sureaux Sambucus nigra 'Heterophylla'. J'ai dû la dégager de plantes qui l'envahissaient. Depuis son tapis s'est densifié et je n'ai plus besoin de la dégager sauf en périphérie car sa végétation est permanente. Elle s'étend lentement mais sûrement et entoure maintenant complètement le pied d'un des sureaux.

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00:45 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

20/03/2011

Jardiner la nature

Voici ce que j'ai planté depuis deux jours dans mon petit coin de nature de Romilly.

 

Un petit chêne truffier, sans doute un chêne pubescent. J'espère l'avoir planté suffisamment loin des autres arbres pour qu'il n'y ait pas de concurrence avec leurs mycorhizes. Et un jeune if. Après les photos, j'ai ramené des feuilles mortes sur le pied.

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Un coin fruitier et fleuri. Tout est organisé entre un kaki et un saule spontané qui servira de tuteur aux grimpantes :



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Sur ce cliché rapproché vous voyez le kaki non astringent 'Fuyu'. Devant lui un cornouiller sanguin sauvage qui sera souvent taillé pour donner un buisson de jeunes tiges rouges. En bas à gauche la zone de terre nue correspond à 3 lis géants.



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Cette autre partie du massif comprend devant le rosier 'Fraise des Bois', derrière lui à droite 3 autres lis géants et à gauche un Abeliophylum distichum. En triangle autour du saule il y a Clematis armandii 'Apple Blossum' rose, Clematis montana 'Mayleen' et le rosier 'Alexandre Girault'. Le saule grandit vite et devrait suivre la croissance des lianes.



nature, jardin

 



Ailleurs j'ai encore planté une clématite armandii blanche, un rosier de Banks et un céanothe.

 

Vous remarquerez que, à part les trous de plantation je n'ai rien bouleversé pour ne pas détruire la flore en place, des jolis couvre-sol et des eupatoires. Dans cette zone les eupatoires seront pincées de sorte qu'elles n'étouffent pas les rosiers et que leurs fleurs accompagnent les roses. Cela aura aussi pour avantage de retarder donc prolonger la floraison.

 

Vous pouvez remarquer aussi que j'ai laissé en place les débris de vivaces de la saison dernière. Un jardinier "sérieux" aurait tout ramassé pour faire "propre". On met tout ça sur le tas de compost et des mois plus tard on ramène le tout bien composté. Vous imaginez le travail sur un terrain d'un demi-hectare à 80km de chez moi. Je devrais embaucher des jardiniers. Je préfère laisser composter sur place. Dans peu de temps les couvre-sol que l'on voit déjà pointer cacheront tout et dans les allées la tondeuse nettoiera le reste. Les plantes locales ont ainsi juste la nourriture à laquelle elles sont habituées sans aucun excès qui ferait périr certaines. Je fais très attention de n'exterminer aucune espèce locale, je régule seulement les abus de certaines. C'est le seul terrain du quartier où la flore locale peut s'épanouir. Ailleurs c'est soit trop boisé et broussailleux, soit trop bien tondu.

 

01:34 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, jardin

17/03/2011

Ruscus, les fruits

Les fruits rouges de 1,5 cm de diamètre sont présents toute l'année mais en quantité variable. Pour Noël ils peuvent faire de belles décorations de table.

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Vous pensez qu'ils contiennent 3 graines. Pas du tout. Le plus souvent il y a 2 graines :



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et quelquefois une seule :



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02:45 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

Ruscus, les fleurs mâles

Trouver des fleurs femelles était facile. Il suffit de repérer un beau fruit rouge et sur les cladodes alentour il y a toutes les fleurs femelles qu'on veut. Pour les mâles ce n'est pas si simple. Certes il y a des fruits toute l'année mais à cette époque, après la grosse consommation hivernale, il y en reste très peu et un pied sans fruits n'est pas obligatoirement un pied mâle. De plus les fleurs sont tellement minuscules qu'il est impossible de les reconnaître à l'œil nu ou même à travers le grossissement de l'objectif. La certitude ne se fait qu'à la vue des photos sur l'ordinateur.

 

Ces fleurs mâles ressemblent énormément aux fleurs femelles.

 

Le pédoncule est un peu plus court. Calice et corolle sont identiques : 3 grands sépales, 3 pétales plus petits. Tout est par trois parce que c'est une monocotylédone. La particularité de la fleur mâle est que sépales et surtout pétales protègent longtemps les étamines. Regardez sur la deuxième photo, on devine que les étamines sont déjà bien formées et on voit du pollen qui s'échappe. Pourtant calice et corolle sont encore refermés sur le cœur.

ruscus 1 fl m s'ouvre veneux 14 mars 2011 018.jpg

 

 

ruscus 2 0 pétales fl mâle 14 mars 2011 033.jpg

 



ruscus 2 1 veneux 15 mars 2011 120.jpg

 



ruscus 3 0 m veneux 15 mars 2011 p 034.jpg

 



ruscus 3 1 veneux 15 mars 2011 p 174.jpg

 



Pour les étamines, au nombre de 3 bien sûr, elles arrivent par leurs filets à imiter un ovaire. Ces filets sont en effet très larges, violets et soudés en tube. L'ensemble est à peine moins globuleux qu'un ovaire et on voit le sillon entre les filets. Les anthères sont jaunes. On a 6 sacs polliniques écartés. C'est ce stade sur une fleur suffisamment ouverte pour voir les 6 loges polliniques qui est le plus difficile à voir :



ruscus 4 6 loges veneux 15 mars 2011 036.jpg

 



ruscus 5 6 loges 15 mars 2011 p 036.jpg

 



Les sacs polliniques s'ouvrent :



ruscus 6 veneux 15 mars 2011 041.jpg

 



ruscus 7 veneux 15 mars 2011 047.jpg

 



ruscus 8 veneux 15 mars 2011 030.jpg

 



et se vident :



ruscus 9 veneux 15 mars 2011 048.jpg

 



ruscus 10 veneux 15 mars 2011 115.jpg

 



ruscus 11 veneux 15 mars 2011 102.jpg

 



Voici des photos où on voit bien les limites entre les filets :



ruscus 12 m coeur veneux 15 mars 2011 169.jpg

 



ruscus 13 filets veneux 15 mars 2011 136.jpg

 



ruscus 14 m ++ coeur veneux 15 mars 2011 155.jpg

02:27 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature