13/09/2010
Crocosmia et Alstroemeria
Les crocosmias que j'avais transplantés au printemps à Romilly depuis le terrain de Veneux où ils ne fleurissaient jamais faute de soleil mais étrangement se multipliaient m'avaient fait le plaisir de fleurir tout au long du mois de Juillet. Je vous les avais montrés. J'avais alors 5 pieds dont 3 fleuris. Ces jolis épis rouges sont maintenant couverts de fruits.
Le 18 juillet :
Le 4 septembre :
Mais début septembre d'autres pieds se sont révélés à un autre emplacement par leur floraison en épis moins chargés :
S'ils se multiplient aussi bien qu'à Veneux, j'aurai deux beaux massifs.
Une autre fleur qui me plait beaucoup et fleurit aussi tout l'été, c'est l'alstroemeria que je planterai au printemps. Il faut l'enterrer profondément pour qu'elle fleurisse dès la première année. Elle s'est rappelée à mon souvenir lors de la visite des jardins du Grand Courtoiseau :
La fleur est très appréciée par les bourdons :
20:57 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
Clerodendrum bungei
Sur la dernière note, Antoine propose la réalisation d'un massif clérodendrons en associant les deux plus rustiques, trichotomum et bungei. Clerodendron bungei est plus petit et très drageonnant ce qui pour moi est un avantage, des plantes gratuites sans les efforts et les échecs du semis et du bouturage. Il a un aspect très différent car ses inflorescences sont plus resserrées et les fleurs sont d'un rose vif. Lui aussi fleurit en été jusqu'au début de l'automne. Je l'avais photographié au Prieuré d'Orchaise le 11 août 2008. C'est probablement le cultivar 'Pink Diamond' aux feuilles bordées d'un liseré crème.
Plus tard ils se ressembleront davantage grâce à leurs beaux fruits très bleus entourés d'un calice rose vif. Allez voir les fruits de Clerodendrum trichotomum. Pour ceux de bungei j'ai longtemps cherché. On trouve des centaines de photos de l'inflorescence, aucune des fruits qui sont pourtant magnifiques. Mais j'en ai trouvé une. Allez voir aussi les fruits de Clerodendrum bungei.
J'exagère, je rêve. Où trouverai-je la place pour toutes les plantes que j'admire. Mais cela peut donner des idées à d'autres jardiniers.
18:37 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin
12/09/2010
Clerodendron
Toujours dans les Jardins du Grand Courtoiseau j'ai admiré ce clérodendron, Clerodendrum trichotomum. Il s'étale tellement que j'ai eu du mal à prendre suffisamment de recul pour le photographier entièrement.
Il est si étalé qu'il a besoin d'aide pour tenir ses troncs :
Des boutons roses et des fleurs blanches :
Les fleurs ont 4 étamines et un pistil :
Il faut beaucoup de place pour le cultiver. Mais il est peut-être possible de le tailler quand il est très jeune pour lui imposer un port moins étalé. Cela vaut peut-être la peine d'essayer car il sera très beau en automne et aura des fruits remarquables.
20:14 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
Vitex
Je ne savais pas qu'il y avait plusieurs espèces ou plusieurs variétés de vitex. C'est le commentaire de Donna sur la note précédente qui m'a poussée à chercher. Et je me suis trouvée devant un problème que Donna ou d'autres vont peut-être m'aider à résoudre.
Le problème c'est que l'on accorde au plus 3m de hauteur et souvent moins à cet arbuste que j'avais classé dans les arbres. S'il ne mesurait que 3m j'aurais eu moins de mal à photographier les abeilles charpentières. Et celui que je vous ai montré photographié à Marnay sur Seine le 12 août 2009 est encore plus grand, je l'estime proche de 5m. On voit sur la gauche une maison, elle est un peu plus loin mais ça donne une idée :
Il y a 2 espèces de Vitex, l'autre c'est negundo mais il n'est guère plus grand même un peu plus petit. Et celui de Marnay est bien étiqueté Vitex agnus-castus.
Il y a plusieurs variétés de Vitex agnus-castus selon la couleur des fleurs ou, ce qui nous intéresse davantage, la largeur des feuilles. La variété latifolia a des feuilles un peu plus larges et est plus vigoureuse. Mais on ne lui accorde pas pour autant une plus grande taille. J'ai fait un recadrage-agrandissement sur ce que j'ai pu trouver de feuillage sur mes photos. Au Grand Courtoiseau :
A Marnay sur Seine :
La grande taille et la densité de cet arbuste m'ont fait hésiter jusqu'à présent à le planter à Romilly. Et on me dit qu'il mesure 2m ! Ne comprenant rien j'ai continué à chercher. Et je suis arrivée sur les sites en anglais qui tous lui accordent 5 ou 6m.
Alors ? Peut-être reste-t-il petit dans sa région d'origine parce qu'il a faim et soif. Qu'il résiste à la sécheresse ne veut pas dire qu'une gorgée d'eau de temps en temps ne lui fasse pas plaisir. Ici les étés sont très secs mais le terrain de Marnay, identique à mon terrain de Romilly, garde bien l'eau, est bien aidé par la Seine très proche et la nappe phréatique encore plus proche et c'est un terrain riche et gras. Est-ce l'explication ?
Une chose est certaine, il fleurit longtemps, il plait aux bestioles. Il n'a ni maladies ni prédateurs. Je vais bien lui trouver une petite (!) place.
11:35 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
11/09/2010
Le Grand Courtoiseau
Cet après-midi je suis allée dans le Loiret visiter les jardins du Grand Courtoiseau. J'aurais pu y aller depuis longtemps, c'est à 70 km de chez moi, moins loin que Romilly. Mais je n'ai rien visité cette année, sauf Marnay sur Seine sur le chemin vers Romilly. Je me laisse déborder par les plantations de l'automne au printemps et l'été par le sauvetage des plantes mortes de soif à Veneux et rongées par les campagnols à Romilly.
L'accueil, comme à Marnay, est sympathiquement fait par un oiseau :
Cet oiseau n'est vraiment pas farouche, il est en métal. Il y a beaucoup de sculptures en métal ou en pierre dans ce jardin.
C'est un jardin très bien entretenu, haies taillées impeccables, tracteur-tondeuse qui fait du bruit pendant toute la visite, etc. Mais vous me connaissez, je suis plus sensible aux beautés végétales qu'à l'art des jardins.
Après l'oiseau il y a un carré entouré de rosiers que je n'ai pas photographiés parce que je n'en ai pas trouvé le nom. Et puis cette curieuse forêt d'arbres tous identiques et parfaitement alignés. Il y en a au moins une quinzaine. Sur la photo vous n'en voyez qu'une partie il y en a d'autres à droite.
Vous l'avez reconnu, c'est Morus alba. Pourquoi tous ces mûriers ? Font-ils l'élevage du ver à soie ?
Dans la chambre suivante des cognassiers sont curieusement élevés en pots. Cela les oblige peut-être à réduire leur croissance et ça fait un peu plante d'orangerie, sans la corvée de les rentrer l'hiver.
20:35 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
08/09/2010
Hamamelis
Hamamelis mollis, le plus tolérant au calcaire des hamamélis, semble supporter parfaitement le terrain de Romilly. Il a été planté dans une fosse de terre un peu acide et a droit à titre préventif à une rasade de sulfate de fer une fois par an. Fin août il est déjà couvert de ses amusants bourgeons floraux.
23:26 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : jardin
06/09/2010
Couvre-sol
On m'a demandé si Sambucus chinensis pouvait convenir comme couvre-sol en sous-bois. La réponse est non. Il s'étend bien, il empêche les mauvaises herbes de pousser mais il est grand, un peu plus haut que moi, et il aime le soleil. Je ne l'ai pas expérimenté à l'ombre et il est impossible de trouver des renseignements sur sa culture. Mais je vois bien qu'il s'étale vers l'est et vers l'ouest, pas vers le nord, de sorte que les nouvelles tiges sont toujours au soleil.
Il n'y a pas de sureaux pouvant convenir comme couvre-sol à l'ombre. Racemosa aime bien un peu d'ombre et nigra et palmensis la supportent bien mais fleurissent mieux au soleil. Mais ils sont trop grands. Les petites variétés horticoles de racemosa et nigra sont trop fragiles et ne se multiplieront pas.
On ne peut penser qu'aux sureaux herbacés dont les rhizomes occuperont vite le territoire. Il y a parmi eux adnata, assez peu rustique, africana, sans doute pas rustique du tout et géant. Le seul qui fait un bon couvre-sol d'extension rapide c'est Sambucus ebulus. J'en ramène de Trifouilly et je vais lui réserver une zone du terrain de Romilly. J'adore son odeur d'amande amère. Mais cela fait un tapis d'un mètre de haut, de hauteur régulière. Mais il est exclu pour le sous-bois. Il exige soleil, calcaire et humidité. A Thomery il y a quelques années :
et à Montereau, encore là depuis plusieurs années :
Que mettre en sous-bois comme couvre-sol ? Beaucoup de plantes conviennent mais ce n'est pas ma spécialité et ce serait trop long de toutes les citer, il faut un livre pour ça.
Mais je peux vous faire profiter de mon expérience dans mon sous-bois de Veneux. Je n'ai plus du tout besoin de désherber depuis que le terrain est couvert de lierre et de petite pervenche spontanés sur ce terrain. Tous deux forment un beau tapis uniforme. Ils supportent l'ombre et l'horrible sécheresse en été du sable plein de racines d'arbres. Ils ne nécessitent absolument aucun entretien, sauf de couper ce qui déborde de la zone autorisée. Bulbes, vivaces et arbustes y poussent sans problème. Ils empêchent seulement les semis spontanés.
L'aspérule odorante se débrouille bien aussi. J'en avais planté deux pieds, j'ai maintenant un large tapis.
21:30 Publié dans Plantes, Sureaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin, nature
05/09/2010
Un buddleia surprise
Hier à Romilly j'ai défriché une zone envahie de nouveau par les ronces. C'est le coin où se trouve le sorbaria, je l'avais bien nettoyé en juin. Mais la ronce bleue, Rubus caesius, est une vraie peste envahissante aux fruits agréables mais elle est tellement peu productive qu'il faudrait passer 3 jours dans un champ envahi pour récolter un bol de fruits.
Donc, après avoir nettoyé, j'ai découvert un tout petit arbuste avec déjà une panicule de fleurs blanches en partie fanées tout près du sorbifolia. Nota : panicule est bien féminin, j'ai vérifié dans le dictionnaire, contrairement à ce qu'on lit souvent ailleurs. Les amateurs de buddleias vous en feraient perdre votre latin. Le botanique bien sûr, l'autre je l'aimais bien aussi mais je l'ai oublié.
Mon minuscule arbuste ressemble beaucoup à un buddleia. C'est vrai que je plante beaucoup, n'importe quoi, et je finis par oublier ce que j'ai planté. Mais je n'ai vraiment pas souvenir d'avoir planté un buddleia blanc et si je l'avais fait je l'aurais mis davantage au soleil. C'est une erreur ou c'est un semis spontané.
J'ai quand même un doute. Est-ce bien Buddleja davidii ? Cette panicule n'est pas très dense et elle me paraît moins effilée que celles de davidii. Mais il est vrai que c'est la première tentative de floraison de cet arbuste. Le centre des fleurs est franchement orange :
Est-ce davidii ou est-ce albiflora ? J'espère qu'un lecteur s'y connaît mieux en buddleias que moi et me donnera son avis.
14:01 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
03/09/2010
Floraisons d'août
Après une courte pause fin juillet les rosiers n'arrêtent plus, surtout Red Parfum, Jacques Cartier et Sophia Renaissance :
La Belle Alsacienne ne s'est réveillée qu'en août mais le rosier est très jeune :
Hydrangea paniculata :
Buddleias :
Anemone hupehensis
et son cortège de bourdons
qui n'attendent même pas l'ouverture de la fleur :
Verbena bonariensis :
Hibiscus moscheutos :
Phacélie venue on ne sait d'où :
Acidanthera :
09:58 Publié dans Hibiscus, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
02/09/2010
Orties, le troisième sexe
Dans la nature vous distinguerez les mâles et les femelles au port de leurs inflorescences à condition que les plantes soient en parfait état et ce n'est pas toujours évident. N'espérez pas repérer ce troisième type de plante. J'ai eu beaucoup de chance de la photographier par hasard et l'extraordinaire surprise de la découvrir sur les photos.
Si on n'est pas botaniste, on aurait tendance à l'appeler hermaphrodite mais ce serait inexact. Il n'y a pas de fleurs hermaphrodites, que des fleurs mâles et des fleurs femelles mais portées cette fois par la même plante. C'est la monoécie (ou monœcie selon le dictionnaire de l'Académie Française). C'est une dissidente de Urtica dioica, une plante monoïque. On estime sa fréquence à 2%. Quelle est sa signification ? Une évolution de l'espèce ?
C'est une rareté parmi les raretés de mon terrain de Veneux. En effet les orties y sont rares et je ne les arrache pas. C'est sans doute parce que le terrain est trop léger, trop pauvre, trop dépourvu de calcaire, trop ombragé et parce que le tapis de lierre est trop dense. Les rares orties y sont petites, souvent couchées, les inflorescences y sont maigrichonnes et il est difficile de distinguer les sexes. Avec l'aide du grossissement de l'objectif je n'ai vu que des femelles. Et parmi ces femelles cette plante monoïque.
La plante présente en majorité des fleurs femelles et quelques fleurs mâles. Sur cette photo on voit sur le pédoncule au premier plan à droite une fleur très ronde, sans pointe où on voit par transparence les anthères très blanches et sur le pédoncule en arrière plan des étamines.
J’ai tendance à penser que cette monoécie est un comportement local dû à la difficulté d’implantation et d’extension. Ce serait une stratégie pour sauver l’espèce en favorisant les plantes femelles, les seules capables de produire des semences, mais en les dotant de quelques fleurs mâles indispensables à la fructification. Les plantes sont-elles capables d’un tel raisonnement ? Je vous avouerai qu’il m’arrive de me poser la question.
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11:33 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Le sexe des orties, le mâle
Le port des grappes de fleurs mâles est différent. Elles sont horizontales ou dressées. Elles ne sont pas vertes mais jaunes ou un peu rosées et cela est sans rapport avec l'existence de pollen qui est très blanc.
Vous remarquez sur la première photo que le pied (tige unique non ramifiées) est entouré à l'arrière plan d'autres plantes mâles. Par sa multiplication végétative l'ortie forme des clones, parfois de vastes colonies de plantes du même sexe.
Les fleurs n'ont pas la forme des fleurs femelles, elles sont rondes.
C'est parce que les 4 tépales sont de même taille. Les boutons sont bien ronds, c'est à peu près tout ce qu'on discerne à l'œil nu. C'est ce qui explique l'étrangeté des photos qui vont suivre. Même avec l'objectif macro ces fleurs occupent qu'un infime portion de la photo d'origine et tout ce que je vous montre ce sont des recadrages suivis d'agrandissement. Le tout est fait à main levée sur une plante vivante non coupée pour respecter la fraicheur et le port naturel. L'utilisation d'un pied et d'un déclencheur est impossible dans ces conditions, la mise au point doit être contrôlée jusqu'au dernier moment car le moindre mouvement d'air change la mise au point. De plus ce que je vais vous montrer, je ne le distinguais pas, je l'ai sélectionné après coup sur les photos affichées par l'ordinateur. On est dans le monde du très, très petit. A titre d'exemple, la dernière photo a été prise sur un cliché de 22,8 Mo. La zone recadrée ne faisait que 295 Ko. Je l'ai agrandie à 2,24 Mo pour qu'elle apparaisse suffisamment grande sur le blog.
Les fleurs mâles en boutons :
Les étamines sont repliées dans le bouton. On voit ici les deux loges des quatre étamines :
Au moment de l'anthèse, les étamines se détendent brutalement comme un élastique en projetant du pollen :
Vu de dessus les étamines sont alors disposées en croix, en bas sur la photo :
Je crois que j'ai sur cette photo pris l'instant magique ou le bouton explose. En effet l'image des étamines est bougée. Or, rien d'autre sur cette photo n'est bougé. J'ai découvert cette fleur ouverte sur la 2ème image au début de la note. Retournez la voir, elle n'est pas bougée. Sur le premier agrandissement on voit des tiges à gauche, elles ne sont pas bougées. Tout est net et fixe sur cette photo sauf les étamines en croix et à leur gauche deux étamines d'une autre fleur.
01:22 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
01/09/2010
Premiers colchiques
Je les ai trouvés dimanche dernier à Romilly. Sont-ils les plus précoces ? Ou bien les autres ont-ils été dévorés par les campagnols ? Les colchiques sont très toxiques pour nous mais pour eux ?
Ils sont un peu avachis, je ne sais pourquoi.
Ce sont bien des colchiques, on voit bien les 6 étamines, deux fois plus que les crocus.
12:34 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
31/08/2010
Le sexe des orties, la femelle
Alors que je m'épuise à confiner encore une fois la grande ortie aux zones autorisées, j'ai envie d'en reparler. Cette envahisseuse pas très jolie et particulièrement pénible a pourtant beaucoup d'intérêt et beaucoup d'usages pour l'homme et pour les insectes, particulièrement certains de nos plus beaux papillons.
Pour envahir elle utilise tous les moyens connus, rhizomes, stolons, multiplication sexuée. Pour le sexe, son nom botanique précise sa technique. Urtica dioica est une plante dioïque, il y a donc des plantes qui portent des fleurs femelles et des plantes qui portent des fleurs mâles. J'en ai déjà parlé en 2008 mais j'ai fait de nouvelles photos et, si vous avez la patience de me suivre jusqu'au bout, vous aurez la surprise de découvrir un troisième sexe. Ce n'est pas une invention ni une blague; c'est connu mais très rare, augmentant l'intérêt de cette plante pour les botanistes qui étudient les mécanismes génétiques de la sexualité des plantes. Les photos de ce troisième sexe sont sans doute très rares, je n'en ai pas trouvé sur Internet.
Commençons par les plantes femelles. Les fleurs de ces femelles sont en grappes pendantes de couleur nettement verte.
Les fleurs sont minuscules, environ 1mm, insignifiantes et sans aucun intérêt décoratif. C'est sans importance, l'ortie n'a pas besoin des insectes pour la pollinisation. Elle utilise le vent et aussi une technique spéciale des fleurs mâles. Cette fleur minuscule et très simple comprend 4 tépales et un ovaire. Deux tépales internes sont grands et recouvrent et enferment l'ovaire puis le fruit. Deux tépales externes sont plus petits.
Ici, sur la fleur en bas à droite on voit bien les petits tépales externes :
et là que les grands poils urticants se trouvent même parmi les fleurs (les petits fins et mous ne piquent pas) :
Sur cette photo où les fleurs commencent à se dessécher on voit bien les deux tépales internes qui se séparent pour lâcher enfin le fruit que l'on voit encore par endroits :
20:05 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
25/08/2010
Asimina, Pterostyrax et Poliothyrsis
Seule une petite partie du jardin botanique de Marnay sur Seine est ombragée. Dans cette zone je vous avais montré un Sorbaria sorbifolia en fleurs le 4 juillet 2008 :
Avec Antoine nous nous étions demandé si l'arbuste sur la gauche de la photo était un Asimina triloba. Lors de la prise du cliché je n'avais pas porté attention à cet arbuste presque enseveli sous la floraison exubérante du sorbaria. Je suis donc allée étudier ça de plus près ce 21 août 2010.
Cet arbuste a de très grande feuilles, cependant pas tout-à-fait aussi grandes que celles de l'asiminier, moins pendantes, le limbe est moins épais et plus clair, les tiges sont plus fines. Il est en ce moment en fin de floraison. C'est un Pterostyrax hispida :
Vous pouvez voir de belles photos de cet arbuste en fleurs au Jardin des Plantes de Paris ici.
Il y a pourtant un asiminier tout près. Je ne l'avais pas remarqué car il n'a pas l'aspect habituel d'un asiminier. Son feuillage n'a pas la silhouette ni la somptueuse densité de cet arbre, ses feuilles sont moins pendantes, sa forme est imprécise et il atteint environ 1m50.
Il a sans doute eu un accident comme on le voit sur ce cliché du sommet du tronc déchiré. Des branches commencent à se dresser verticalement pour lui donner peut-être une flèche qui lui restituera un aspect normal :
Encore à peine plus loin se dresse un petit arbre qui a aussi de grandes feuilles pouvant aussi prêter à confusion sur une photo. C'est un Poliothyrsis sinensis. Il est en fleurs en ce moment mais ses fleurs sont perchées si haut que j'ai dû les prendre au téléobjectif.
05:00 Publié dans fruitiers, Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
24/08/2010
La détresse des canards
Je suis donc allée au jardin botanique de Marnay sur Seine samedi. J'espérais y être accueillie par le gentil couple de canards blancs. Jusqu'à présent, et depuis plusieurs années, ils étaient toujours là au bord de l'étang pour saluer le visiteur :
Pourquoi ne sont-ils pas là ? La raison est évidente. Ils n'ont plus accès à cette partie de l'étang, les myriophylles ont tout envahi :
Ils n'ont plus qu'une toute petite zone pour s'ébattre
et deux rochers pour se reposer :
Pauvres canards ! Les années précédentes, même en août et septembre la surface de l'étang était libre :
Je ne vous montrerai pas grand-chose de cette visite. En comparaison des autres années il y avait peu de fleurs. Le jardin était écrasé de chaleur. Je n'avais pas autant transpiré depuis longtemps, même pas sur mon terrain de Romilly à peine à 10 km et où je suis plus active. Mais j'étais venue surtout pour les fruits de Sambucus nigra 'Pulverulenta'.
05:07 Publié dans mare, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
19/08/2010
Les fleurs du lagerstroemia
Il y a quelques jours je vous avais montré les lagerstroemias conduits en arbres dans une rue de Veneux. A cause de leur hauteur je n'avais pu photographier les fleurs qu'au téléobjectif. Je vous avais promis de meilleures photos grâce à mes bébés de Romilly qui de plus resteront petits. J'ai en effet l'intention de les conduire en buissons pour profiter au mieux de leur floraison.
Photographier des fleurs du lilas des Indes (il vient de Chine) n'est pas si facile, surtout pour un photographe amateur. Cette fleur exubérante et délirante occupe tout l'espace dans toutes ses dimensions. Je crois même qu'elle a inventé une quatrième dimension spatiale. Elle envoie ses pétales et ses étamines dans toutes les directions. Comment obtenir avec un objectif macro une image nette de toutes les parties de la fleur ? J'ai cherché sur le web comment d'autres avaient réussi. Il semble que personne n'a osé.
Au début tout est simple. C'est un bouton d'abord tout rond puis anguleux, 6 angles. Il est lisse, brillant, on croirait du cuir :
Puis il s'entrouvre et le délire commence :
Le calice qui fermait le bouton se découpe de façon précise, chirurgicale, en 6 sépales rigoureusement identiques. Ce qui apparaît au centre est incroyable. Cela ressemble à une salade de gros spaghettis rose vif, de fins spaghettis rose pâle et de pousses de soja ! A ce stade seuls des pétales ont réussi à s'échapper. Ils semblent formés d'un long tube aboutissant à un jupon froufroutant, froissé et ondulé. Les fins spaghettis rose pâle sont les filets des étamines et les germes de soja sont les anthères. Sur l'image de ce bouton ouvert on voit à 8h le filet rose qui plonge dans la face inférieure de l'anthère entre les deux loges polliniques.
Cette photo a été prise sur mon arbuste rose vif à fleurs simples :
L'autre arbuste a des fleurs d'un rose très pâle et elles sont doubles. Ces fleurs doubles ont un aspect somme toute moins compliqué. On ne voit qu'une masse confuse de pétales ondulés d'où émerge un pistil. Parfois une étamine ose montrer juste son anthère.
Au Prieuré d'Orchaise ils sont conduits en buissons comme j'ai l'intention de le faire. Je les avais photographiés en 2008 :
23:13 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
16/08/2010
Belles sauvageonnes
Le défrichage du terrain de Romilly permet à des sauvageonnes de plus en plus nombreuses de se montrer. J'ai sélectionné les plus jolies.
Cet aster très fin qui dépasse un peu le mètre de haut et ressemble beaucoup à Aster ericoides fleurit à partir de Juillet. Je l'ai vu en fleurs à Trifouilly jusqu'en novembre. Lorsqu'il sera défleuri j'essaierai de regrouper les pieds près des asters plantés.
La morelle douce-amère, Solanum dulcamara, est très toxique mais bien mignonne. J'ai prévenu mes jeunes visiteurs qu'ils ne doivent pas toucher à ses fruits.
La salicaire, Lythrum salicaria, est aussi belle que bien des plantes proposées en jardinerie :
Chardon :
La pulicaire, Pulicaria dysenterica :
La linaire, Linaria vulgaris, prend ses aises et s'étale :
La reine du terrain, celle qui attire le plus d'insectes, c'est l'eupatoire chanvrine, Eupatorium cannabinum :
Le grand liseron des haies, Calystegia sepium, est aussi beau que les volubilis et autres ipomées peu rustiques surtout lorsqu'il a trouvé l'arbuste dont le feuillage le met en valeur :
19:43 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
15/08/2010
Un frêne s'accroche à la vie
A Romilly le 23 février 2009 j'ai trouvé un frêne jusque là en bonne santé coupé en deux et abattu par un coup de vent localisé car il n'y avait pas de tempête à cette époque :
J'ai fait débiter le tronc et les branches au sol mais j'ai conservé la partie du tronc restée en place. Pour cela j'ai dû donner des explications au professionnel, j'ai raconté la détresse de toutes ces bestioles xylophages en voie de disparition faute de bois mort. Je n'ai pas convaincu mais il était bien obligé d'obéir.
Le tronc restant était coupé en deux jusqu'au sol. J'étais persuadée que ce frêne était mort. Et pourtant regardez la repousse le 17 août de la même année :
Il a percé à travers l'écorce d'un tronc épais. Et le voici cette année le 10 août :
L'arc sur la gauche est formé par une grande branche. Le reste du tronc est entièrement recouvert de feuillage et il repart du collet !
Le tout est un peu recouvert d'une vigne grimpante que j'avais installée pour garnir ce tronc que je croyais mort. Les branches au feuillage clair entre le tronc et les eupatoires, c'est Sambucus coreana planté sans doute trop près car je ne pensais pas à la possibilité d'une concurrence avec le frêne. Mais il n'est pas gêné, c'est le plus beau coreana.
23:06 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Epipactis
Je nettoyais de nouveau une zone en bordure du terrain à Romilly, encore une fois envahie par la ronce bleue lorsque j'ai aperçu cette petite orchidée. Elle a échappé de justesse à la destruction et cela justifie mon refus d'utiliser des moyens plus efficaces et rapides mais brutaux et non sélectifs de débroussaillage.
Elle était petite et ses fleurs étaient déjà fanées mais je l'ai aussitôt reconnue par sa ressemblance avec celle, beaucoup plus belle, que j'avais eu le bonheur de découvrir en 2008. C'est elle que je vais d'abord vous montrer pour la deuxième fois parce qu'elle est caractéristique de l'espèce et nous pourrons reconnaître ensuite celle de cette année.
En 2008 j'avais nettoyé la grande allée d'entrée, environ 3m de large, et c'est sans doute ce qui avait permis à l'orchidée de se développer. Elle trônait en plein milieu de l'allée et pour elle j'avais dévié l'allée de plus d'un mètre et mis un piquet pour repérer son emplacement l'hiver. Malheureusement, malgré tous ces efforts, elle n'était pas réapparue en 2009.
C'est de façon certaine un épipactis mais est-ce Epipactis helleborine ou Epipactis muelleri ? Ces deux orchidées se ressemblent énormément et je ne suis pas assez compétente pour les différencier. La voici le 23 juillet 2008 :
Le 6 septembre :
Voici celui de cette année tel qu'il se présentait parmi les ronces le 8 août :
Il est beaucoup moins haut, et en août les fleurs sont déjà en grande partie fanées mais attirent encore une bestiole. C'est bien le même. J'avais récupéré quelques fruits mûrs en octobre pour les semer plus loin de l'allée, il en est peut-être issu. Sa petite taille s'explique par les ronces qui l'ont étouffé, la sécheresse et l'action de quelques rongeurs de feuilles bien à l'abri sous les broussailles. J'espère qu'aujourd'hui il pleut autant qu'à Veneux, déjà 20mm, du jamais vu depuis des mois. Il pourra se refaire une santé pour mûrir ses fruits.
19:40 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
13/08/2010
Lagerstroemia
La mode du lilas des Indes, Lagerstroemia indica, n'a pas encore beaucoup atteint la région. C'est pourtant un arbre superbe qui fleurit quand beaucoup d'autres ont terminé leur floraison. Il y en a dans quelques jardins. J'en ai vu un magnifique dans un petit jardin à Montereau ou il occupe la moitié du jardin. Mais je ne savais pas que sa beauté avait aussi séduit les services municipaux. Ces deux là sont à Veneux. Je ne passais pas souvent dans cette rue mais depuis peu j'utilise ce trajet pour rejoindre la N6 et c'est ainsi que je les ai découverts.
Les fleurs sont belles et drôles avec leurs nombreuses étamines et leurs pétales froissés et frisottés. Je n'avais pas l'objectif macro et je n'aurais pu l'utiliser car la floraison se passe bien au-dessus de ma petite personne. Ce ne sont que des recadrages. Je vous ferai de plus belles photo sur mes jeunes arbustes de Romilly prochainement, leur taille met les fleurs à ma portée.
22:16 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
12/08/2010
Mahonia eurybracteata
Je vous avais montré les mahonias à floraison hivernale aux inflorescences en longs racèmes
et je viens de vous montrer quelques mahonias à floraison printanière dont les racèmes plus courts donnent l'impression d'inflorescences en boules.
Je voudrais vous en montrer encore un au look vraiment particulier. Il fait partie du premier groupe mais il a un air vraiment sauvage, hirsute, mal coiffé. C'est Mahonia eurybracteata subsp. ganpinensis. Vous ne le rencontrerez pas souvent à moins d'être un fanatique du Jardin des Plantes de Paris.
En mai son feuillage avait pris des couleurs ravissantes :
06:30 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
Mahonia aquifolium
J'ai 2 variétés de Mahonia aquifolium sur mon terrain de Veneux.
L'une des variétés est en exemplaire unique à l'entrée du terrain où il s'est semé tout seul il y a 3 ou 4 ans sans demander mon avis. C'est un cadeau d'un jardin voisin par l'intermédiaire d'un oiseau et il ressemble aux mahonias à floraison printanière que l'on voit partout. Il est en plein soleil dans une terre rapportée qui recouvre le sable. C'est une terre un peu caillouteuse, pâle, peut-être calcaire mais Mahonia aquifolium accepte le calcaire. Le voici en avril. Les branches dénudées devant lui sont des branches de lilas. Il mesure environ 1m30 :
L'autre variété est un mahonia que je qualifierai de sauvage. Il était déjà sur ce terrain il y a quarante ans et il y en avait déjà beaucoup sur toute la partie nord-est du terrain sous les arbres. Il vit dans le sable à l'ombre ou à mi-ombre. Le voici dans la zone où il est le plus beau et le plus grand car il profite de l'arrosage de sureaux (plantés, les nigra se débrouillent sans eau) et de camellias. Là ils atteignent 1m40, ailleurs pas plus de 50cm.
Et puis il y en a un qui s'est ressemé à la limite sud du terrain. Je l'ai découvert lors de sa floraison cette année. Il a trouvé un appui qui lui permet de dépasser 1m50 :
Le mahonia de l'entrée tient bien ses branches, le sauvage s'affale, ses branches se couchent d'autant plus qu'il n'est pas arrosé l'été, et il en profite pour se marcotter.
Le mahonia de l'entrée a un feuillage rouge en hiver,
le sauvage a exceptionnellement une feuille un peu rouge, il est vert toute l'année.
Les feuilles des deux ont 5 à 9 folioles. Les folioles ont visuellement la même forme, les mêmes épines, mais celles du sauvage sont moins fermes et les épines non ou à peine piquantes. Les voici photographiées le même jour, un 19 février :
La floraison est la même :
les fleurs de celui de l'entrée sont d'un jaune un peu plus sombre :
Les différences entre ces deux mahonias sont certainement dues à la variété mais aussi à leurs conditions de vie
00:28 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
11/08/2010
Mahonia repens
Mon mahonia sauvage ayant un aspect un peu différent des Mahonia aquifolium couramment vendus et vus dans les jardins, j'ai pensé un instant à la possibilité que ce soit une autre espèce. Parmi les mahonias à floraison printanière aux grappes en boules rondes, seuls aquifolium et repens pouvaient correspondre à cause du petit nombre de folioles par feuille sur mon mahonia, 5 à 9 folioles. Un élément en faveur de repens, c'est qu'il ne pique pas, le mien pique peu. Mais je l'ai vu à Paris. Ce n'est pas lui, l'aspect des folioles est différent. Mais je vais en profiter pour vous le faire connaître.
Mahonia repens a un port rampant, un feuillage presque sans épines. On indique une hauteur de 30-40cm. Celui du Jardin des plantes, bien entretenu sans doute, est nettement plus haut.
Feuillage :
Floraison. Le 19 février :
Le 23 mars :
Le 6 avril :
14:14 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
07/08/2010
Les fruits du mahonia
J'ai photographié ce beau Mahonia aquifolium sur le parking d'un centre commercial à Montereau fault Yonne.
Mais j'ai moi aussi un Mahonia aquifolium. Il s'est semé tout seul à l'entrée du terrain en plein soleil il y a 3 ans. Il a fleuri l'année dernière mais pas cette année. Il faut dire que je ne m'en occupe pas, il souffre certainement de la sécheresse, peut-être aussi de la pauvreté du sol.
J'ai aussi un autre mahonia ou plutôt une forêt de mahonias. Je ne saurais affirmer l'espèce. Il ressemble à Mahonia aquifolium mais il y a des petites différences. Ses feuilles semblent identiques mais les épines ne piquent pas ou presque pas. Vous pouvez vous y frotter il ne vous fera aucun mal. Il est totalement naturalisé depuis très longtemps puisqu'il était déjà là lors de l'achat du terrain en 1971. Il se répand par marcottage et semis. Il ne craint ni la sécheresse ni la pauvreté du sol. Je ne m'en occupe pas, je ne l'arrose jamais. Dans un terrain aussi sec que mon sable pur plein de racines d'arbres le Mahonia cultivé ne survivrait pas. Il est toujours beau et sain et fleurit en abondance malgré l'ombre des arbres.
J'avais photographié ses beaux fruits très bleus le 17 juillet puis je n'y ai plus pensé.
Après avoir photographié les fruits de Montereau j'ai voulu aller voir les siens surtout pour comprendre la différence de couleur des fruits. Cette différence est due à la présence d'une pruine sur ceux de Montereau.
Il n'y a plus aucun fruit, vraiment pas un seul. Ils ont tous été mangés. Les oiseaux sont sans doute plus nombreux dans mes arbres et ils savent qu'ils n'ont rien à craindre. Voici ce qui reste des grappes :
J'ai retrouvé une photo du 17 juillet 2007 : la pruine commence à apparaître mais les oiseaux mangent les fruits avant qu'ils aient l'aspect de ceux de Montereau. En bleu vif c'est tellement plus appétissant.
19:53 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin, nature
02/08/2010
De si grandes feuilles
Encore une plante que je ne connais pas. Elle s'est installée dans la cuvette d'un jeune sureau noir 'Aurea'. Ses feuilles sont vraiment très grandes. La voici photographiée le 18 juillet :
En fait, je n'y avais pas prêté attention mais il y avait déjà des feuilles le 30 avril :
J'ai coupé quelques feuilles qui étouffaient le sureau et j'attends pour voir.
22:19 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature
01/08/2010
Un beau feuillage
Lorsque j'ai planté un if en mars 2009, j'ai nettoyé tout ce coin du terrain. J'y ai laissé un tout petit arbuste. Il mesurait alors 30 cm mais l'aspect de ses tiges, de ses ramifications, m'intriguait.
Il a grandi, il garde un beau feuillage rouge pendant toute la saison de végétation. Mais il n'a pas fleuri et cela ne facilite pas la détermination.
Les photos sont d'aujourd'hui :
23:30 Publié dans Plantes, Prunus | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : nature
Les lis géants
Il n'est pas question du cardiocrinum, je n'ai pas le temps de jouer avec celui-là : 3 ans pour fleurir et il en meurt !
Ce sont de nouveaux lis dits arbustifs, des sélections de je ne sais quelle espèce. Ils sont très prometteurs, ils doivent dépasser largement les 2m en 3 ans et les fleurs sont superbes et très parfumées.
Ces lis ont commencé à fleurir dans mes jardins. Ils ont été plantés cet hiver. Ce sont des lis à très grandes fleurs, toutes font 30 cm de diamètre.
Les lis rose vif sont dans un grand pot à Veneux. Ils partiront à Romilly l'hiver prochain.
Les lis rouge orangé ont fleuri quelques jours plus tard à Romilly. Ils sont juste derrière un Hibiscus paramutabilis :
Ils ont un septième pétale enroulé vers le cœur :
Le dernier à fleurir a été le jaune :
Les cétoines s'intéressent aux roses et aux sureaux mais maintenant elles ont découvert les lis :
Celle-ci a tout visité jusqu'au fond :
Quand je suis repassée un quart d'heure plus tard, elle n'était plus là et elle n'avait fait aucun dégât, pas plus qu'elle n'en fait sur les roses ou les sureaux.
Ils n'ont pas été attaqués par les criocères. Ce n'est pas une garantie absolue parce que mon terrain de Romilly est loin de toute plante cultivée autre que les miennes et aucun panneau n'indique la direction de mes lis pour ces petites bêtes ravissantes. Mais les roses sont à Veneux près du lis candide qui a été dévoré comme d'habitude. Et ce mignon criocère a été photographié sur mon terrain de Romilly en 2008 :
02:18 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
31/07/2010
Le lys et les criocères
J'aime les lys. Pour moi le lys par excellence c'était Lilium candidum, le lys de la Madone, si beau, si blanc, si pur, si parfumé. Je sais, lys est la forme ancienne du mot mais ce y convient si bien à sa majesté.
Mais il attire les criocères qui se ruent sur lui comme la misère sur le pauvre monde. C'est celui qui les attire le plus. J'en ai planté il y a peut-être 15 ans. Je n'ai vu la floraison qu'une fois, la première année. J'ai aperçu une fleur quelques années plus tard et le lendemain tout avait disparu. Chaque année une rosette apparaît et dès que la tige florale se forme elle est détruite. Je n'utilise que le nettoyage manuel et il en revient tous les jours. Que faire ? Les pesticides ? Il faudrait en remettre chaque jour. Pour tuer quoi d'autre ? Les coccinelles ? Les papillons, les gentils tircis de mon bois ?
J'ai définitivement renoncé au lys candide. Cet hiver je planterai Lilium regale en quantités, il supportera le calcaire de Romilly et à cause de cela les lis orientaux sont exclus. Je vous montrerai ceux que j'ai plantés l'hiver dernier.
En souvenir de mon beau lys, le voici photographié à Paris un 7 juin :
22:36 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
24/07/2010
Les fleurs de cardère
A Romilly j'ai gardé trois pieds de cardère. Elle est bonne pour la petite faune. Je vous ai montré comment elle sert d'abreuvoir pour les oiseaux. Le plus étonnant c'est qu'il y avait toujours de l'eau en période de sécheresse. Grâce à la rosée ?
Maintenant elle est en fleurs. C'est une belle plante de 2m de haut.
Le nectar de ses fleurs va nourrir les insectes.
La petite araignée du genre thomise sait bien que les insectes vont venir, elle est prête. Elle est tellement petite que je ne l'avais pas vue et je n'ai pas mis au point sur elle mais regardez bien, elle est à gauche :
Plus tard ses graines nourriront les oiseaux et ses tiges creuses servent d'abri à des chenilles.
01:09 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
19/07/2010
Le rêve d'un crocosmia
Le rêve d'un crocosmia, c'est un terrain bien drainé mais consistant et riche, et plein de soleil.
J'avais planté il y a très, très longtemps, des bulbes de crocosmia. Ils n'ont pas aimé le terrain de Veneux. Il est trop pauvre et c'est sans espoir, tout engrais est entrainé vers les profondeurs à la moindre pluie, au moindre arrosage. Et le soleil était de plus en plus réduit, il y a tant d'arbres. Mais ils ont survécu et cela pendant au moins 15 ans. J'avais renoncé à ces fleurs superbes mais tous les ans je voyais un feuillage couché et trop petit, 30 ou 40cm seulement. Ils ont même avancé jusqu'au passage de la voiture, dans l'espoir sans doute de trouver la lumière.
Cette année je me suis décidée à récupérer des bulbes dans la zone d'apparition du feuillage. Je les ai plantés à Romilly. Et j'ai vu apparaître trois tiges dont deux sont fleuries.
C'est beau. Cela prouve qu'il ne suffit pas d'aimer une plante pour l'avoir dans n'importe quel jardin. Je ne me souviens pas du tout de la variété achetée il y a si longtemps. Je crois qu'il s'agit de ’Lucifer'. Parce qu'il dépasse le mètre, c'est grand pour un crocosmia. Aussi parce qu'il est d'un rouge intense, sans trace de jaune sur la fleur ouverte.
Je vais reprendre la bêche parce qu'il est apparu d'autres feuilles au ras du sol à Veneux.
18:36 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin