13/10/2010
Erigeron annuus
Je viens de vous montrer Erigeron annuus au Jardin des Plantes. Il y forme une touffe dense d'un mètre de haut.
Mais c'est une sauvageonne annuelle originaire d'Amérique du Nord. Elle se sème facilement et s'est naturalisée largement en Europe.
Cette jolie astéracée s'est ainsi naturalisée chez moi, aussi bien à Trifouilly qu'à Romilly. Mais ici elle a son véritable aspect sauvage très différent de ce que je vous ai montré précédemment mais exactement telle qu'elle est décrite parmi les plantes du Missouri.
La différence est sans doute due au fait qu'au Jardin des Plantes elle a été semée serrée et ensuite pincée. lle peut même être coupée très court et elle fleurit.
Chez moi je la vois tous les ans dès le début de l'été et jusque tard en automne un peu partout sur le terrain. Elle mesure environ 1m40.
Cette photo n'est pas une réussite mais je vous la montre parce qu'elle a la particularité d'avoir été prise un 12 novembre :
01:36 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
12/10/2010
Asters en nuages blancs
Si vous aimez le blanc, voici un joli groupe d'astéracées au Jardin des Plantes :
Sur la gauche c'est un touffe dense d'Erigeron annuus qui comme son nom l'indique est une annuelle. Plus de la moitié droite de la photo est occupée par Boltonia asteroides qui s'est un peu affalé en trois touffes. Derrière, plus petit, c'est Aster amellus.
Erigeron annuus :
Boltonia asteroides :
Aster amellus dans sa forme blanche :
22:33 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
09/10/2010
Arbofolia
Quelle merveilleuse journée ! Un ciel tout bleu sans une tache et il faisait chaud, presque trop même sous les arbres. Cela m'a rappelé un 1er novembre à Paris où il faisait 30°C, je crois en 1969. Et quelques mois plus tard en avril il neigeait pour mon mariage. Notre Terre est capricieuse.
C'était à l'Arboretum des Barres (à peine 73 km de la maison). Un tapis de cyclamens et un beau paulownia lourdement chargé de fruits m'ont accueillie. Tout était beau, les gens souriaient en admirant les plantes. Celles de l'arboretum étaient superbes et d'un prix modique pour leur taille. Comment résister aux tentations dans une telle ambiance. J'ai fait des folies.
J'ai acheté :
Zanthoxylum simulans
Euonymus planipes
Me voilà de retour à la voiture :
Le fusain est encore bien jeune, il n'a pas de fruits. Seules les feuilles du haut ont commencé à prendre les couleurs d'automne :
Mais le poivrier est déjà intéressant. Le voici photographié beaucoup plus tard devant la maison pour donner une idée de sa taille, il mesure presque 2m bien plus que le piperitum déjà planté :
Il a déjà les caractéristiques essentielles d'un poivrier, les épines et les fruits. Nous les verrons dans la prochaine note.
Après avoir installé mon encombrant colis dans la voiture (comment fait-on quand on n'a pas au moins un break ?) j'y suis retournée et j'ai acheté à un pépiniériste :
Sorbaria aitchisonii
Viburnum bitchiuense
Viburnum sargentii 'Onondaga'
22:01 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
08/10/2010
Callicarpa dichotoma
C'est un callicarpa que je ne vous ai encore jamais montré. Il est ici dans sa forme blanche, Callicarpa dichotoma 'Albicacca'. Je l'ai photographié à Paris le 26 septembre.
On peut revoir ceux que j'avais déjà photographiés.
Callicarpa mollis à Marnay sur Seine :
Callicarpa bodinieri photographié chez moi aujourd'hui :
Callicarpa x shirasawana, un hybride C. japonica x C. mollis, pour moi le plus beau, photographié en décembre à Paris :
J'ai été étonnée de lire sur l'étiquette de dichotoma que les Callicarpa sont maintenant classés parmi les Lamiaceae à la suite d'une étude phylogénétique. Ce ne sont pas les fleurs qui m'y auraient fait penser. En voici photographiées en juin sur mon bodinieri :
21:41 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
Arbofolia
Il n'est pas habituel que j'écrive une note l'après-midi à la belle saison. Je devrais être en train de batifoler dans la nature ou dans le jardin. Mais ma vieille voiture se fait remettre en état et je n'ose sortir de la maison de peur de manquer l'appel du garagiste. Mais demain ma fidèle compagne rouge pompier (j'adore le rouge) sera en pleine forme pour aller aux journées des plantes à Nogent sur Vernisson. Remarque : l'Arboretum National des Barres s'appelle maintenant Arbofolia.
14:42 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature
Hamamelis virginiana
Autrefois, il y a très longtemps, quand il n'y avait pas encore Internet pour vérifier l'intérêt d'une plante, on m'avait livré un Hamamelis virginiana à la place de Hamamelis mollis. Je me suis dit pourquoi pas, il est peut-être beau, et je l'ai gardé. Il n'a pas du tout aimé mes arbres et le sable et il n'a pas vécu longtemps. Je ne l'ai pas regretté et il ne m'a pas laissé un souvenir éblouissant.
Hamamelis virginiana présente toutes les caractéristiques des hamamélis mais en plus terne, en plus petit, en plus quelconque. Les couleurs d'automne : un jaune sans intérêt. Les fleurs : très petites et cachées par le feuillage.
Je l'ai revu récemment à Paris et mon avis à son sujet n'a pas changé. Il était en fleurs. Mais si, regardez bien, il y a des fleurs. Evidemment il faut avoir une bonne acuité visuelle.
On m'a dit qu'il est intéressant en haie. Désolée, je connais pour cet usage des plantes indigènes bien plus jolies.
Vous avez compris, je ne l'aime pas.
12:01 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
07/10/2010
Un arbre étrange
Regardez ce petit arbre élancé avec beaucoup de petits fruits rouges dans sa partie supérieure.
Vous devinez ce que c'est ? Non ? Voyons de plus près :
Les fruits ressemblent à ceux de l'aubépine, Crataegus. Mais les feuilles ressemblent plutôt à celles du néflier, Mespilus. Est-ce un hybride ? On s'attendrait plutôt à des feuilles d'aspect intermédiaire entre les deux plantes et pareil pour les fruits. Là on a des feuilles très Mespilus et des fruits très Crataegus. C'est quoi ?
Si vous n'êtes pas un botaniste émérite, vous pouvez donner tout de suite votre langue au chat. Cette plante est une curiosité botanique. Voici ses références :
C'est ce qu'on appelle un hybride de greffe. Mais cela n'a rien d'un hybride. Un hybride est un croisement par voie sexuée entre deux individus et toutes ses cellules contiennent le même ADN hybride, le même code génétique. Le signe + devant le nom latin veut dire que c'est non pas un hybride véritable mais une chimère.
La chimère était un monstre fabuleux dont le corps tenait moitié du lion et moitié de la chèvre et qui avait la queue d'un dragon.
Vous commencez à comprendre ? En botanique la chimère est une branche ou une plante formée de la juxtaposition de cellules de deux plantes distinctes. Un individu peut ainsi résulter de la prolifération des tissus d'un greffon et d'un porte-greffe qui se mélangent.
Cela se produit parfois près de la zone de greffe chez des individus âgés le plus souvent. Une branche se développe avec la composition d'une chimère. Cette chimère est ensuite multipliée par greffe.
21:33 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Mahonia nitens
Mahonia 'Cabaret' , ça vous dit quelque chose ? Moi, cela ne me disait rien mais je l'ai commandé à cause de sa date de floraison, d'août à novembre. Un mahonia de fin d'été et d'automne, cela complétait ma saison de floraison des mahonias. Aucune indication de l'espèce mais j'espérais bien la trouver sur son étiquette.
Je viens de le recevoir. Absolument ravissant. On dirait 'Charity' en miniature, il ne dépassera pas 1m, et avec plus de couleurs. Les feuilles sont petites mais bien découpées et bien piquantes avec de jolies zones rougissantes. Il est encore en bourgeons très rouges, ils s'ouvriront en orange puis jaune. Les épis sont petits mais bien dressés. Les fruits seront bleus.
Mais il s'appelle Cabaret et c'est tout. J'ai cherché, beaucoup cherché. Espèce, variété ou hybride, il a bien une origine. Il est à la mode, tout le monde le vend, tout le monde le décrit, mais sous ce seul nom Cabaret.
J'ai fini par trouver l'indication de son espèce, c'est Mahonia nitens, un petit chinois dont vous trouverez de belles photos ici.
Il ne semble pas très différent de l'espèce type. Sans doute l'introducteur en Europe a-t-il trouvé plus "vendeur" ce nom plutôt que le nom d'espèce à moins qu'il ne soit plus rentable de le vendre comme une création. Peu m'importe. Ce petit mahonia est adorable, je crois que je ne regretterai pas mon achat.
14:09 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : jardin
Plus faciles, la mélisse et le lamier
J'aime beaucoup Melissa officinalis, la mélisse officinale ou mélisse citronnelle. Elle est délicieuse en cuisine et aussi en tisanes.
J'en avais planté à Veneux. Elle y est toujours mais de toute évidence elle n'aime pas le sable. J'en avais transplanté à Trifouilly où elle a vite formé une grosse touffe et s'est copieusement ressemée :
J'avais l'intention d'en amener à Romilly. Je n'ai pas eu le temps de le faire, elle s'est installée tout seule et s'est vite étendue. Elle va faire un bon couvre-sol. Il faut juste la calmer un peu, elle est en train d'envahir l'allée.
Le lamier blanc, Lamium album, est lui aussi spontané. Il s'étend beaucoup depuis que je le débarrasse peu à peu des orties qui l'envahissent, tache ardue à cause de leur ressemblance. Lui aussi est utilisable en cuisine, les jeunes feuilles sont accommodées en salade et en potage. Il peut aussi intéresser les planteurs de pommes de terre car il repousse les doryphores. Après s'être calmé en été, il fleurit de nouveau :
Il intéresse les butineurs mais seuls les bourdons sont assez lourds pour abaisser la lèvre inférieure de la fleur et atteindre le nectar profondément caché :
Des enfants futés et proches de la nature sucent ses fleurs très sucrées.
10:58 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, jardin
06/10/2010
Le sauvetage difficile de l'orchidée
En 2008, l'année de l'achat du terrain de Romilly sur Seine, j'ai tondu en fin d'hiver une large allée à l'entrée pour le passage de la voiture. C'est sans doute ce qui a permis à Epipactis helleborine, l'épipactis à larges feuilles, de se développer. J'ai découvert la floraison de cette orchidée en juillet 2008 :
Pour elle j'ai déplacé l'allée et pour cela j'ai du transplanter les arbustes déjà installés. Imaginez ma déception lorsqu'elle n'est pas réapparue l'année suivante malgré tous mes efforts.
Cette année, en août 2010, j'ai découvert un pied déjà presque totalement fané en arrachant en limite du terrain ces ronces bleues envahissantes qui repoussent toujours :
Je viens d'en découvrir un autre pied au stade de graines toujours en limite du terrain et même collé contre le grillage :
Le problème : elle va se ressemer entièrement sur le terrain du voisin qui est légèrement en contrebas. Mais les jeunes plantules ne survivront pas au passage fréquent de la tondeuse à 3cm au dessus du sol. D'où mon installation pour laisser la plante terminer son cycle et récupérer des graines que je sèmerai à un endroit propice à leur bon développement.
19:42 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Salvia ianthina
J'ai été séduite à Marnay sur Seine par cette opulente sauge bleue.
C'est probablement la même plante que Salvia guaranitica 'Blue Enigma'. Elle ressemble complètement à guaranitica type peut-être un peu moins grande, la différence essentielle est au niveau des fleurs : elles ont un calice vert au lieu de violet foncé chez guaranitica :
C'est une plante herbacée ou semi-ligneuse qui disparaît totalement en hiver sous nos climats. Sa floraison d'un bleu magnifique dure très longtemps : selon les régions depuis mai ou juillet jusqu'en octobre.
Son petit défaut : elle n'est pas d'une rusticité à toute épreuve. Elle est donnée pour -10 à -12°C mais certains l'ont vu repartir de souche après un gel à -14°C. On peut donc la tenter dans le Bassin Parisien avec un bon paillage de la souche l'hiver.
13:10 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
05/10/2010
Les grands asters d'automne
On entend généralement sous ce nom les Aster novi-belgii et Aster novae-angliae. A vrai dire il faudrait les appeler désormais non pas Aster mais Symphyotrichum. Je parie qu'avec un nom pareil on n'a pas fini de les appeler Aster. Il suffit de voir comme les Pelargonium s'appellent toujours Geranium après des dizaines d'années et avec pourtant un nom plus facile. Depuis quelques temps les botanistes semblent prendre un malin plaisir à distribuer des noms imprononçables ou impossibles à retenir ou dont l'orthographe ne peut être retenue par le commun des mortels. Essayez donc de demander des Symphyotrichum dans votre jardinerie préférée.
Ces deux espèces ont en commun une grande taille, jusqu'à 1,50m et parfois un peu plus, avec des tiges rigides ne nécessitant pas de tuteur, des fleurs nombreuses d'aspect semblable, une extraordinaire attraction sur les insectes dont beaucoup de papillons et un besoin non négligeable en eau. Si le terrain n'est pas naturellement humide, l'arrosage sera indispensable.
Leurs différences : d'abord l'aspect du feuillage. Les feuilles de novi-belgii sont lisses et pas trop volumineuses, celles de novae-angliae occupent plus de place et sont rêches. C'est sans doute la raison pour laquelle on n'a trouvé très longtemps que les novi-belgii en vente dans les jardineries. Copieusement arrosés d'antifongiques les novi-belgii en fleurs faisaient belle impression, et peu importaient vos ennuis futurs.
Car la différence la plus importante entre les deux espèces c'est l'oïdium. Mes déboires avec cet oïdium insurmontable pour un jardinier amateur et n'ayant pas trop de temps m'avaient fait renoncer aux asters.
J'ai repris du plaisir à cultiver les asters lorsque j'ai compris que l'oïdium ne concernait que les asters novi-belgii et dumosus. Dumosus serait un cultivar de petite taille ou un hybride de novi-belgii et cela explique tout.
Les asters que j'ai vus au Jardin des Plantes où les jardiniers sont nombreux et compétents en sont la démonstration.
Aster novi-belgii n'est pas très brillant le 26 septembre, des tiges entières sont desséchées :
Aster novae-angliae est plein de santé. Quelques feuilles roussissent à la base mais c'est sans doute dû à une insuffisance d'arrosage :
Au même moment mes asters dans un terrain plus humide ont le feuillage impeccablement vert et il le reste au mois d'octobre.
Ces asters novae-angliae sont plantés depuis 3 ans et ils n'ont jamais reçu le moindre traitement. Mon seul travail consiste à les rabattre au début de l'hiver et mettre un peu de fumier et de compost soit 10 mn par an.
16:20 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
04/10/2010
Styrax
Encore un bel arbuste, presque un arbre, c'est le Styrax officinalis ou aliboufier :
En ce moment il montre ses fruits verdâtres qui contiennent une graine brune très dure :
Ce n'est encore pas un arbuste pour moi, il est beaucoup trop encombrant, 5 à 7m de haut et encore plus large. C'est pourtant un arbuste intéressant pour son utilisation : lorsqu'on fait une incision sur son tronc, il s'écoule un liquide blanc qui s'épaissit à l'air, c'est le benjoin.
20:49 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
Firmiana simplex
ou Firmiana platanifolia ou Sterculia platanifolia, c'est-à-dire à feuilles de platane, le platane commun étant lui-même dit à feuilles d'érable mais je ne crois pas qu'on puisse s'y tromper :
Je ne connaissais pas cet arbre. Je l'ai remarqué à cause de ses fruits ravissants :
Mais je me contenterai de l'admirer au Jardin des Plantes car c'est un arbre et beaucoup trop grand pour mon terrain déjà trop boisé.
19:12 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
03/10/2010
Edgeworthia chrysantha
J'ai découvert Edgeworthia chrysantha au Jardin des Plantes en 2008. Un arbuste merveilleux qui fleurit en plein hiver. Une floraison originale et qui dure très longtemps. En fleurs le l1 décembre :
et toujours en fleurs le 23 mars :
J'en ai rêvé, je l'ai acheté. Le voici lors de sa plantation le 28 septembre 2009 :
Mais depuis il m'inquiète. Le 5 novembre il a 3 boutons floraux :
mais ces boutons ont ensuite fané sans fleurir. Je précise qu'il n'avait pas encore gelé et d'ailleurs à Paris ils supportent parfaitement le gel. Ils ont fané comme si la plante avait eu soif. J'ai mis cela sur le compte de la transplantation récente mais il est vrai que cet automne a été anormalement sec.
Ensuite il n'a pas du tout grandi. Il a un tronc bien droit, bien long, qui se termine par trois branches surmontées d'une touffe de feuilles :
Un incident m'a aussi inquiétée cet été. Je l'ai trouvé les feuilles pendantes. J'ai vite arrosé et le feuillage a repris un aspect normal le lendemain. Je me demande s'il n'a pas de très gros besoins d'eau.
Evidemment lorsque je suis allée à Paris, j'ai vite examiné le chrysantha pour comparer avec le mien. Ce qui m'a rassuré c'est que son feuillage est comme le mien : de longues branches nues avec une touffe de feuilles au bout. Il a déjà de petits bourgeons floraux mais les plantes de ce jardin sont toutes en avance sur les miennes.
Puis j'ai remarqué sa base touffue, pleine de drageons. C'est comme cela qu'il va s'étoffer :
Arrivée à Romilly j'ai observé la base du tronc : rien.
Et puis aujourd'hui le miracle :
Je suis rassurée pour sa survie. Mais je comprends encore mal son comportement et ses besoins. Je devrai le surveiller et l'arroser à la moindre période de sécheresse même en automne.
Détails du tronc :
23:05 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
Lonicera maackii
Tous les chèvrefeuilles ne sont pas grimpants. Je vous ai déjà montré des arbustes comme fragrantissima ou involucrata. C'est à Paris que j'ai revu récemment ce grand arbuste qui peut atteindre 5m avec un port étalé, Lonicera maackii. S'il n'était multi tronc, on le prendrait pour un petit arbre. Il était difficile de photographier en entier celui de Paris car il est coincé entre d'autres arbustes. J'ai donc retrouvé une photo de celui de l'arboretum des Grandes Bruyères où il a plus de place pour exprimer sa personnalité.
Les oiseaux adorent ses fruits et en répandent les graines partout. Il est considéré comme invasif dans tout l'est des USA.
01:00 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
02/10/2010
Millet pourpre
Les annuelles ne font pas partie de mes habitudes de plantation sauf les cosmos. Les annuelles demandent trop de travail, les semer et les planter tous les ans. C'est incompatible avec l'entretien par un seul jardinier de deux grands terrains.
J'ai pourtant été séduite en passant dans une jardinerie par cette herbe aux longs épis noirs, Pennisetum glaucum 'Purple Majesty'. Je l'ai plantée début juin près des géraniums bleus :
Les longues feuilles rubanées sont très sombres :
Rapidement elle a fleuri et les épis se sont couverts de glumes beige rosé :
A la fin de l'été le décor des épis était assuré par les graines d'un bel orange en contraste avec le noir de l'épi :
Je replanterai cette annuelle. Elle est belle. Elle dure des mois. Elle est toujours là et toujours aussi belle en octobre. Elle durera probablement jusqu'aux gelées. Voici un autre bel ensemble à Paris un 6 octobre :
11:10 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin
01/10/2010
Clerodendrum trichotomum
01:16 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
30/09/2010
Crinodendron patagua
Je ne connaissais pas ce très grand arbuste au feuillage sombre et persistant. Je suis arrivée trop tard pour voir les jolies fleurs blanches parfumées mais je peux vous montrer les fruits.
Il est donné pour peu rustique, ne supportant pas plus froid que la zone 9. Pourtant, vu sa taille et son état de santé parfait, il supporte bien le climat de Paris sans doute depuis de nombreuses annés.
06:21 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : jardin
29/09/2010
La clématite des haies
Clematis vitalba, notre magnifique clématite des haies a des petites fleurs mais elles sont si nombreuses qu'elle est somptueuse quand elle est en fleurs et plus tard lorsqu'elle est couverte de fruits cotonneux.
En ce moment les jolies fleurs de cet été
se transforment en fruits
Le long appendice qui surmonte ces fruits commence à s'effilocher :
et même par endroits à se mettre en boules qui donneront en hiver l'aspect plumeux :
Il me tarde de voir cet hiver mon saule pleureur qui était pour la première fois cette année envahi par la clématite
lorsque les fruits le décoreront comme cette haie en janvier :
18:54 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature, plantes
Charity est en fleurs !
Nous sommes le 26 septembre au Jardin des Plantes à Paris; Je tombe en arrêt devant un mahonia en fleurs :
Il ressemble vraiment beaucoup à 'Charity' mais ce n'est pas sa période de floraison. Pourtant c'est bien lui :
On lit partout que 'Charity' commence à fleurir en décembre. Quelques uns admettent qu'il fleurit en novembre. Cela dépend sans doute de la région.
J'ai bien sûr observé "mon" 'Charity' dès mon retour à la maison. Il n'est pas encore en fleurs mais les bourgeons floraux sont très avancés :
La différence est peut-être due au fait qu'il est en sous-bois. A Paris il est en plein soleil.
Une floraison en septembre est pour moi du jamais vu. Encore un coup du changement climatique ?
J'ai repris mes photos archivées pour voir. L'an dernier il était presque en fleurs le 4 novembre :
Il était bien fleuri le 16 novembre :
En 2007 il a été plus précoce, des fleurs étaient ouvertes le 7 novembre :
En ce moment cela devrait plutôt être la saison des cynorrhodons. Pour choisir les rosiers qui vous offrirons ce décor, allez voir ceux de Guy André.
12:12 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
27/09/2010
Koelreuteria paniculata
Le savonnier, Koelreuteria paniculata, est un bel arbre d'ornement. Le feuillage est original avec aussi de belles couleurs au débourrement et en automne. Mais il plait surtout par la beauté de ses fruits qui persistent jusqu'au printemps suivant.
Le voici sur le parking de Jardiland à Dammarie lès Lys le 29 juillet.
Un arbre a encore des grappes de fleurs, des panicules lâches de grande taille :
Ailleurs il y a déjà les jolis fruits en forme de lampions encore verts
puis ils se teintent de rose :
Mais c'est maintenant qu'il est le plus beau. Cette fois il est photographié au Jardin des Plantes.
On voit de loin ses lampions innombrables devenus rouge brique.
L'arbre devant lui sur sa gauche avec une multitude de petits fruits rouges est un Zanthoxylum piperitum et l'autre sur sa droite avec de gros fruits jaunes c'est Chaenomeles cathayensis.
Il est encore plus lumineux lorsque le feuillage devient jaune.
Il perdra bientôt ses feuilles mais gardera longtemps ses fruits.
23:13 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
24/09/2010
D'autres asters
J'ai fouillé dans mes archives pour retrouver quelques photos d'asters botaniques que l'on ne voit pas souvent.
En mai, Aster togolensis :
En septembre, Aster sedifolius :
En octobre, Aster datschii
Aster ericoides
Aster maculatus
Aster pilosus
Aster vimineus
Ces beaux massifs d'asters ont été photographiés au Jardin des Plantes de Paris le 6 octobre 2008 :
23:06 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
Lutetia
C'est dans les jardins du Grand Courtoiseau que j'ai vu le 11 septembre ce très bel aster, malheureusement non étiqueté. Si la fleur ressemble à celle de l'Aster amellus, la taille de la plante ne laisse, je crois, aucun doute. C'est probablement l'Aster pyrenaeus. Pas l'aster endémique, très rare et protégé mais son cultivar horticole 'Lutetia' qui lui ressemble énormément. 'Lutetia' est cultivé depuis des dizaines d'années et même bien plus puisqu'il ornait les jardins des rois. Il a été proposé par Cayeux pour la première fois en 1912. Il était passé de mode mais quelques producteurs passionnés ont tenté de le faire adopter pour augmenter les chances sauver cette espèce.
Ses fleurs très grandes pour un aster sont bleu lilas très pâle avec centre jaune. Il mesure 50-60cm de haut mais parfois 1m surtout quand il peut s'appuyer sur d'autres plantes comme ici.
Les fleurs tubulaires centrales sont moins nombreuses que sur l'aster précédent et on voit bien le tube terminé par 5 "dents" ainsi que les étamines soudées et leur évolution du centre vers la périphérie.
12:42 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Aster novae-angliae
Les "fleurs" d'aster ont évolué. Le cœur était plat, il est maintenant bombé.
C'est en réalité un capitule composé de nombreuses fleurs. Les fleurs jaunes au centre sont appelées fleurons tubulés et elles sont maintenant toutes développées. Ce sont des fleurs hermaphrodites. Elles ont 5 pétales soudés pour former un tube. Les étamines sont soudées entre elles par leurs anthères. L'ovaire infère se développe plus tard, un moyen d'imposer la fécondation croisée.
Les fleurs du pourtour sont ligulées. Elles sont également formées de 5 pétales soudés en tube mais il n'y a pas d'étamines et le tube est prolongé par une ligule qui simule un pétale uniquement sur le bord externe. Elles sont exclusivement femelles.
Maintenant il y a encore plus de pollen, encore plus de nectar, et encore plus de gourmands butineurs. Regardez l'approche :
l'atterrissage :
et on se régale :
L'abeille a du pollen plein les pattes. Mais les bourdons sont plus velus, ça colle au poil et ils sont couverts de pollen :
10:50 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
22/09/2010
Aster
Mon jardin de Romilly n'a pas encore suffisamment de fleurs plantées surtout pour l'automne. Heureusement de belles fleurs sauvages comblent les trous. Fin août les eupatoires sont encore bien fleuries quand les premières fleurs d'aster s'ouvrent. Ces asters sont presque aussi hauts que les grandes eupatoires.
J'ai longtemps hésité à planter des asters. Autrefois, lorsque je n'y connaissais rien, j'avais planté des grands asters d'automne. Dès le premier printemps le feuillage a été malade. J'ai dû traiter, encore traiter, deux fois par semaine. Rien n'y a fait, ils n'ont même pas fleuri ou à peine et l'année suivante ils ne sont pas réapparus. Maintenant je sais que l'oïdium concerne les Aster novi-belgii et les Aster dumosus et que tous les autres asters sont de magnifiques plantes jamais malades et je vais en planter beaucoup. Aucune plante incapable de se défendre seule contre les maladies ne restera dans mon jardin. Je refuse l'utilisation de tous les produits chimiques. Mais même pour les produits inoffensifs et naturels je n'ai pas le temps de vaporiser des pauvres plantes souffreteuses. Malheureusement pour les asters d'automne on trouve surtout des novi-belgii ou des plantes sans indication de l'espèce. Ils sont donc achetés par correspondance à des producteurs sérieux.
Mes grands asters d'automne sont des Aster novae-angliae. Ils seront vite rejoints par d'autres pour toutes les saisons. Ils ont deux ans et sont parfaitement sains.
A la mi-septembre j'ai tondu l'entrée pour mieux les mettre en valeur.
L'allée est constituée d'herbe spontanée. Elle n'est tondue que deux fois par an, lame en position haute. Elle reste ainsi toujours très verte, reste un refuge pour les insectes et supporte bien le passage de la voiture.
Le 17 septembre la moitié des fleurs sont ouvertes. La plupart des eupatoires sont maintenant fanées et ont été rabattues.
Ces fleurs sont un centre d'attraction pour les bourdons et les abeilles. Un bourdon est capable de faire consciencieusement le tour de toutes les fleurs du centre pendant plus d'une minute, tellement occupé qu'il ne perçoit pas ma présence.
10:53 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : jardin
21/09/2010
Baccharis
Cette note n'a pas pour but comme habituellement de vous vanter les charmes d'une plante mais au contraire de vous dissuader de l'acheter.
Baccharis halimifolia, le séneçon en arbre a été planté pour sa résistance aux embruns et aux vents forts et il a envahi les côtes de l'Atlantique et de la Méditerranée. Il est invasif, un danger pour la flore, mais il augmente aussi les risques d'incendie et il est toxique pour les animaux :
Il est présenté à Marnay pour apprendre à le connaître et l'éviter. Il ne risque pas d'envahir la région car il est en un seul exemplaire et cette plante est dioïque. Sur cette photo il est au centre. On voit à sa gauche un vitex et à sa droite en arrière le saule dont je vous ai parlé récemment, sans doute Salix exigua.
Je ne vous montrerai pas davantage cet arbuste. Le problème est qu'il est toujours en vente dans beaucoup de catalogues et sur Internet. Ne l'introduisez pas à l'intérieur du pays.
Je vous avais parlé l'an dernier d'une autre plante, l'œnothère rose américaine, Oenothera speciosa, un piège mortel pour le moro-sphinx, notre joli papillon-colibri. Plusieurs revues de jardinage ont donné l'alerte. Elle est toujours en vente partout.
20:48 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
20/09/2010
Salix ?
Si je vous dis que ceci est un saule
vous allez me dire que je délire. C'est pourtant bien un saule, c'est Salix rosmarinifolia, le saule à feuilles de romarin :
Mais j'ai un problème. Tous les sites français qui s'y intéressent parlent d'un arbuste d'1m50. Certains même l'appellent saule rampant. Et moi, je vois un arbre aussi grand que mes saules pleureurs de Romilly. Regardez-le tout entier dans son environnement :
Le mur en bois derrière doit mesurer 1m20. Vous le trouvez rampant d'1m50 ?
Désespérée par mon incompréhension je suis allée sur des sites en anglais. Là il atteint 4m voire 5m. On se trouve devant le même problème que pour les Vitex agnus castus. Est-ce que le sol de Marnay sur Seine et les sols de Grande Bretagne sont des sols miraculeux ?
21:26 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
15/09/2010
Verbena bonariensis
Verbena bonariensis est une belle plante digne de figurer au jardin. Sur une très haute tige peu ramifiée et très peu feuillée se balancent des fleurs gracieuses :
Sur la deuxième photo, tout à gauche, on voit une toile d'araignée car les araignées savent qu'elle est très appréciée par leurs proies favorites. Cette floraison se poursuit du printemps jusqu'à l'automne, elle ne cessera qu'aux premiers gels. En septembre les bouquets sont à peine moins denses.
Ces fleurs nectarifères attirent les papillons comme le prouvent cette belle dame et ces vulcains qui se régalent :
Son port gracile sur une tige de 1m20 à presque 2m slon le terrain la fait le plus souvent conseiller en mélange ou en fond de massifs pour les alléger. Mais j'avais été déjà séduite par une plantation plus serrée en premier plan à Saint Jean de Beauregard :
Et j'ai beaucoup aimé ce massif dense dans les jardins du Grand Courtoiseau :
Pour obtenir ce massif il faut installer beaucoup de plantes et c'est très coûteux. Il est préférable de l'obtenir par semis gratuit à partir des semences de l'année précédente.
Cette plante en effet se ressème facilement. Elle est rustique en principe jusqu'en région parisienne mais un gel un peu fort risque de la faire disparaître et même sans cela c'est une vivace peu durable. De plus je crois qu'elle est plus belle la première année. Elle fleurit dès la première année si elle est semée assez tôt, ce qu'elle sait faire toute seule. On peut récupérer les semis spontanés et les regrouper pour former le massif mais ce n'est pas évident car les jeunes plantes aux feuilles rares et très petites ne sont pas faciles à repérer. Le mieux est de les semer soi-même soit en place soit en terrine. Ces semences sont à récupérer en fin de saison.
Voici ce qui se passe en fin d'automne. Les photos sont du 21 novembre. De nouvelles pousses feuillées apparaissent
quelques boutons tentent encore de s'ouvrir
et surtout il y a ces belles grappes de semences qui tiennent assez bien sur la plante et attendent d'être ramassées :
19:35 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
14/09/2010
Catalpa bignonioides
Je vous ai déjà montré ce bel arbre et sa variété 'Nana'. Je viens de voir une autre variété. C'est 'Aurea'. On peut se poser la question du choix de la variété en fonction de son aspect, de son utilisation, de la taille du jardin.
La forme commune de Catalpa bignonioides est bien connue et se voit dans beaucoup de jardins. C'est un arbre splendide aux belles feuilles de grande taille. Mais il lui faut de la place. Il peut dépasser 10m de hauteur et autant de large comme ce très vieux spécimen au Jardin des Plantes de Paris :
La personne et les voitures à proximité vous donnent une idée de sa taille. Il est très, très vieux et vous remarquez plusieurs étais qui soutiennent son vieux tronc à l'écorce tourmentée. Mais sont-ils suffisants pour un pareil tronc et le poids de la ramure ?
Le voici en fleurs dans un jardin de Veneux un 17 juin :
Ces fleurs seront suivies de longues gousses :
Je viens de voir la variété 'Aurea' dans les jardins du Grand Courtoiseau. Il a déjà un peu verdi en fin d'été.
Au printemps le très jeune feuillage est rouge (comme pour les sureaux à feuillage doré) puis il devient franchement jaune. Il est un peu plus petit que la forme commune, 6 à 8m et il peut être taillé.
Le catalpa 'Nana' est bien sûr le plus petit. Il mesure 4 à 6m et sa ramification dense forme une boule presque parfaite. Il est souvent greffé sur haute tige. Il a un seul défaut, il ne fleurit pas ou très rarement. Je l'ai photographié à l'Arboretum des Barres un 11 octobre. En automne il prend une magnifique coloration jaune beurre :
Il existe encore 'Hochei' au feuillage marginé de blanc, 'Purpurea' au feuillage pourpre et des hybrides.
11:06 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : jardin