24/10/2008
Hamamelis perturbé
Mon Hamamelis x intermedia 'Arnold Promise' a perdu la notion du temps, il fait déjà quelques fleurs avec deux mois d'avance. Est-ce dû à sa transplantation récente l'hiver dernier en pleine floraison ?
Les fruits sont mûrs et commencent à s'ouvrir :
10:47 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, jardin
23/10/2008
Sureaux
A Trifouilly. Les sureaux noirs ont toujours leur feuillage. Les "rouges" ont un peu changé de couleur mais sont toujours très sombres.
'Thundercloud' :
'Black Lace' :
'Albovariegata' :
Un Sambucus ebulus "survit" encore mais tous les autres sont fanés.
21:27 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
Araignée verte
A Romilly sur Seine le solidago est toujours en pleine forme, bien vert, avec encore quelques fleurs non fanées. Et il est toujours habité :
Avez-vous repéré la mignonne petite araignée joliment décorée d'un écusson vert ?
En tout cas elle m'a repérée et nous jouons à cache-cache :
Sur une autre feuille :
Et enfin un ptérophore blanc (papillon de nuit) que j'ai réveillé en fauchant quelques herbes vient prendre la pose :
11:04 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
22/10/2008
Hépiale du houblon
Je vous avais déjà montré en janvier ma trouvaille souterraine, Hepialus humili, la chenille d'un petit papillon qui se nourrit des racines du houblon. Il semble qu'il y en a beaucoup mais elle ne fait pas trop de dégâts, il y a de plus en plus de houblon.
Aujourd'hui, en creusant pour planter un sureau (Sutherland Gold), j'ai ai encore trouvé une. J'avais un objectif plus adapté à sa petite taille. Voici donc quelques photos, vue sous toutes ses coutures et avec mise au point tantôt sur la tête, tantôt sur l'arrière. Ele semblait KO. Je l'ai vite remise à la profondeur où je l'avais trouvée.
22:18 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Rouge sang dessus et dessous
C'est le superbe Parrotia persica, ici à l'Arboretum de Chèvreloup.
11:45 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, jardin
21/10/2008
Urban Lace déménage
Aujourd'hui il est tombé 6 mm de pluie, le minimum requis pour que cet arrosage profite aux plantes et j'espère que c'est le début de la saison des pluies. J'ai donc décidé l'ouverture de la période des transplantations.
J'avais juste oublié que la terre de Trifouilly, sans doute plus argileuse que celle de Romilly sur Seine, est très dure et ce peu de pluie n'a pas suffi à l'attendrir. J'ai donc surtout nettoyé pour dégager les plantes à transplanter.
J'ai cependant réussi à extraire Sambucus nigra 'Urban Lace', le sureau noir à feuillage lacinié et fruits verts. Après une grosse heure d'efforts et 5 arrosoirs de 10 litres, le voici :
Il a une très longue racine pivotante contrairement à 'Albovariegata' qui n'en avait plus.
Voici comment j'interprète cette différence.
Dans le sable l'arbuste souffre beaucoup du manque d'eau et pour cela la racine pivotante ne l'aide pas : il n'a aucune chance d'approcher la nappe phréatique qui est à des dizaines de mètres et l'eau de pluie traverse le sable à une telle vitesse que le sol est aussi sec en profondeur qu'en surface. Les longues racines horizontales lui permettent de capter la moindre goutte qui tombe sur une large surface.
A Trifouilly par contre, la zone toujours humide par capillarité à partir de la nappe phréatique est tout près et la racine pivotante va la trouver. Mais elle n'est pas suicidaire cette racine et ne veut pas mourir noyée. A la saison des pluies, j'ai trouvé l'eau à seulement un fer de bêche. Et justement au-delà de 30 cm cette racine n'est plus aussi verticale, elle va même devenir presque horizontale. Les autres racines, très fines et très nombreuses restent près de la base du tronc et tiennent bien la motte de terre, elles profitent de la bonne rétention d'eau de cette terre.
Départ de 'Urban Lace' dans son seau de transport, demain il sera planté à Romilly sur Seine :
21:12 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
Erable d'automne
Je suis allée chercher le quatrième érable important en France, l'érable champêtre, Acer campestre, dans l'arboretum de Chèvreloup. L'un d'eux s'était semé tout seul chez moi mais il n'a pas survécu, sans doute assoiffé par le sable. Il n'est pas très grand, au mieux 12 m.
Voici ses feuilles :
J'ai trouvé aussi une autre variété de l'érable sycomore, Acer pseudoplatanus 'Nigenia' dont les feuilles ont des pétioles rouges :
Les feuilles de Acer pseudoplatanus sauvage, sur mon terrain à Veneux les Sablons :
Il y avait aussi des érables américains. Acer saccharinum 'Pyramidalis', l'érable argenté :
et Acer sacharinum 'Wieri' au feuillage très découpé :
Et enfin voici mon petit érable à sucre, Acer sacharum, qui ne pousse pas très vite :
et ses feuilles :
01:51 Publié dans acer | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
19/10/2008
Erables d'automne
Voici deux variétés des grands érables de nos forêts.
Acer pseudoplatanus, le grand érable sycomore, a des feuilles à 5 lobes. La variété 'Purpurascens' a des feuilles dont la face inférieure est rouge pourpre :
Acer platanoides a aussi des feuilles à 5 lobes séparés par une échancrure arrondie et plus profonde. La variété 'Palmatifidum' a les lobes encore plus profondémént séparés, presque jusqu'au pétiole et ses couleurs d'automne sont splendides :
L'érable de Montpellier que je vous ai montré à Marnay sur Seine se distingue de la plupart des érables par ses feuilles à 3 lobes :
21:49 Publié dans acer | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
18/10/2008
Ils pleurent aussi
Toujours à l'Arboretum National des Barres.
Le charme, Carpinus betulus 'Pendula', tout doré
Tilia tomentosa 'Pendula'
Cedrus atlantica 'Glauca Pendula', aux branches si longues qu'elles nécessient des soutiens, accompagné de Picea pungens
Cedrus, picea, fagus et branches de tilia
Le noisetier, Corylus 'Tortuosa' pleure aussi mais en tortillant ses branches
23:21 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
17/10/2008
Le chêne de Hongrie
Quercus frainetto est un chêne impressionnant qui ne peut trouver sa place que dans un très grand parc. Je vous laisse admirer :
20:19 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
Qui suis-je ?
C'est la question que vous posent ces deux charmantes bestioles trouvées sur mon terrain de Romilly sur Seine le 15 octobre car moi, après plusieurs heures de recherches, je n'ai pas trouvé.
La première semble être une chenille. Pour en être certaine, il aurait fallu que je la retourne et que je compte les pattes. Mais elle était si fine, d'aspect si fragile, que je n'ai pas osé la manipuler. J'aurais pu la faire tomber mais elle était si lente qu'elle serait peut-être morte de faim avant d'accéder de nouveau à une plante. Elle a un drôle de "bec". Elle était enfouie entre les fleurs de solidago.
L'autre, ou plutôt les autres, car j'en ai exhumé trois, sont apparues lorsque j'ai creusé un trou de plantation. Elles ne couraient pas très vite et faisaient de petits bonds mais elles étaient peut-être encore endormies.
13:10 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
16/10/2008
Thuja plicata
Le thuya de l'Arboretum National des Barres a poussé tranquillement sans tailles et sans contraintes. Ses branches basses, sa spécialité qui le fait apprécier pour les haies, se sont marcottées puis redressées pour former des nouveaux troncs jusqu'à donner comme deux massifs boisés accolés. Un seul individu sur au moins 200 m2.
Le voici vu de l'extérieur :
et vu de l'intérieur :
22:38 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
Le thuya libre
Difficile de croire qu'il s'agit du thuya de nos murs de béton vert. Martyrisé, traité en monoculture bien alignée, souffrant de la sécheresse l'été, il est de plus en plus malade. Mon voisin en a perdu un, puis trois, maintenant toute la haie a dû être arrachée.
Thuja plicata se marcotte par ses branches basses pour former des mini-forêts à partir d'un seul individu. Celui de l'Arboretum National des Barres est étonnant mais ce n'est rien en comparaison de ce qu'il peut faire dans son pays d'origine où il est trois fois plus haut.
Avant de vous le montrer, je vais essayer de vous faire lire le texte qui l'accompagne.
06:26 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
14/10/2008
Fagus sylvatica
Je ne vais pas vous parler du hêtre majestueux de nos forêts, tout le monde le connaît mais de certaines de ses variétés.
Fagus sylvatica var. tortuosa, le hêtre tortillard ou fau de Verzy semble répandu dans les arboretums. Le fau, au pluriel faux, est tout-à-fait réel et naturel. Fau est le nom du hêtre en ancien français, dérivé du latin fagus. Verzy est l'endroit où on l'a découvert, près de Reims et où il existe en grand nombre.
Je vous l'ai montré à Segrez, ces deux arbres jumeaux sont les plus beaux que j'aie vus. Je vous l'ai montré à Harcourt. Il y en a un au Jardin des Plantes de Paris. Aujourd'hui nous allons admirer celui de l'Arboretum National de Barres.
En fait il y en a plusieurs. J'ai photographié celui qui est bien isolé. J'en ai trouvé un autre plus difficile à photographier parce qu'il est noyé dans la végétation du Bizaretum.
Ne croyez pas que c'est simplement un arbre au port pleureur. Voici le hêtre pleureur, toujours à l'Arboretum des Barres, Fagus sylvatica var.pendula, d'abord derrière un groupe de petits conifères :
Un jeune à deux troncs :
Un autre plus grand :
On voit bien la différence entre ces deux variétés de hêtre. Le hêtre pleureur, comme tous les arbres pleureurs, reste un arbre de grande taille, au tronc droit et élancé, seules les branches sont pendantes le long du tronc, tombant parfois jusqu'au sol :
Le hêtre tortillard est totalement différent : vu de l'extérieur quand il a toutes ses feuilles qu'il porte très serrées les unes contre les autres jusqu'au sol,
il donne l'impression d'un igloo plus large que haut. Il pousse lentement et même très vieux (jusqu'à 500 ans) aucun ne dépasse 5 m de haut. Cet aspect pleureur et cette petite taille sont dus à des déformations du tronc et des branches qui se tortillent dans tous les sens :
C'est bien un Fagus sylvatica, ses faines ne donnent que partiellement des tortillards, les autres seront des hêtres normaux. C'est donc une mutation dont on ignore la cause.
22:23 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
Le semis de Sambucus hookeri
Mon Sambucus hookeri a fait ses premiers fruits l'an dernier.
La photo est du 15 octobre 2007. Lorsque j'ai voulu récupérer ses fruits bien mûrs le 12 novembre, il en restait peu (les oiseaux…). J'en ai retiré onze graines que j'ai semées aussitôt en terrine, sans aucun traitement. La terrine est restée dehors tout l'hiver.
Le 23 février j'ai vu les premières germinations.
Aujourd'hui j'ai fait un dernier rempotage. Onze graines semées, onze graines germées. Cela change des graines achetées qui ne germent jamais. Je viens à peine de terminer ce rempotage, la photo est prise au flash.
Les feuilles ont encore un aspect jeune commun à tous les sureaux, avec 3 folioles presque aussi larges que longues. Seul le plus grand qui présente une paire de feuilles d'aspect adulte sera replanté en pleine terre dès qu'il voudra bien pleuvoir, ce qui ne semble pas prêt d'arriver.
19:48 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : nature, plantes
13/10/2008
Sutherland Gold
J'ai acheté aux pépinières de l'Arboretum National des Barres un Sambucus racemosa 'Sutherland Gold'. J'en avais déjà un mais abondance de biens ne nuit pas.
Comme 'Plumosa Aurea' que je vous ai déjà montré à cet époque, il verdit son feuillage en fin de saison. Cela donne de belles taches.
Je vous ai déjà montré les gros bourgeons floraux des sureaux de la troisième section, type racemosa. Ceux de Sambucus miquelii sont aussi gros, ils présentent la particularité d'être les plus verts. Je n'ai pas encore décrit ce sureau, ainsi que deux ou trois autres, parce que la presque absence de documentation me décourage.
21:12 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
12/10/2008
Sorbus torminalis
Cette fois nous sommes chez moi car je veux vous montrer les belles couleurs de mon jeune sorbier, ou alisier torminal.
Dans la forêt de Fontainebleau, il s'est hybridé avec Sorbus aria, l'alisier blanc, pour donner Sorbus latifolia, l'alisier de Fontainebleau. Sorbus latifolia peut se reproduire sexuellement contrairement à un autre hybride stérile.
13:36 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature, plantes
Arboretum National des Barres
Ce fut un samedi d'octobre merveilleux : la chaleur de l'été, le ciel d'un bleu profond et tous les feux de l'automne dans un sublime parc, l'Arboretum National des Barres.
Je ne vous montrerai pas tout ce qui mérite d'être montré, il faudrait y passer des jours pour ensuite écouler les images sur mon blog pendant des semaines. J'ai sélectionné le plus magique dans la partie consacrée aux grands arbres. Au printemps prochain je vous montrerai un peu de l'autre partie, de l'autre côté de la route, elle sera alors toute fleurie.
Ce qui m'a surprise, c'est que même lors d'une fête de plantes, je n'avais jamais vu autant de monde dans le parc, très loin de l'exposition. C'étaient des familles entières, des enfants de tous les âges même dans les bras ou en poussette. Tous lisaient toutes les étiquettes, tous les panneaux explicatifs. L'amour de la nature, l'attrait pour ces géants magnifiques que sont les arbres grandit. Un amour, une admiration qui nous porteront à mieux les respecter.
Les trois pleureuses : la plus grande, c'est ma partie inférieure d'un hêtre pleureur, les deux autres, bien petites, sont des Abies picea 'Inversa' plantés en 1941. Elles ne seront jamais bien grandes.
12:00 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
11/10/2008
Sambucus nigra 'Viridis'
Voici la fin de la maturation de ses fruits :
Lorsque je vous les ai montrés le 8 septembre, il en manquait beaucoup, mangés par les oiseaux. Contrairement à ce qu'en disent certains vendeurs, les oiseaux ne les dédaignent pas. C'est pourtant la première fois que les oiseaux de Romilly sur Seine voient ce sureau. Et ils ont raison, ces fruits sont plus doux que les fruits noirs.
Si je peux vous les montrer encore aujourd'hui, c'est parce que je les avais emballés dans un sac transparent. Maintenant je les ai tous récupérés pour semis.
00:43 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
10/10/2008
Ginkgo biloba
Tout le monde connaît ce magnifique fossile vivant qui apparut sur Terre avant les dinosaures. Mais avez-vous déjà vu ses "fruits", ces jolies prunes dorées très décoratives ? Ce ne sont pas des fruits, c'est un arbre très primitif, ce sont des ovules nus, sans protection. C'est pourquoi une femele isolée va en présenter, il seront ensuite fécondés s'il y a un mâle.
Il est peu fréquent de voir ces ovules parce qu'on plante trop souvent uniquement des mâles sous prétexte que les ovules sont sales et nauséabonds, ils sentiraient le vomi.
Lorsque je suis allée à l'arboretum de Chèvreloup l'automne dernier une belle femelle en était couverte et il y en avait des quantités intactes ou écrasés au sol. Je n'ai pas été gênée par une quelconque odeur, j'ai pourtant l'odorat assez fin, même quand je suis enrhumée. Il faut vraiment s'en écraser sur le nez pour sentir quelque chose et il faut encore démontrer que c'est désagréable.
Si j'avais la place pour planter un ginkgo et un seul, je choisirais une femelle. Pourquoi se priver de ce complément de beauté ? Encore faut-il trouver un pépiniériste qui indique le sexe de ses sujets (par semis, on ne peut deviner le sexe) et ose vendre des femelles.
J'ai vu un beau Ginkgo femelle au Jardin des Plantes de Paris. Il commençait à exhiber ses ovules. Ce sera encore plus étonnant quand il aura perdu ses feuilles.
Pour plus de renseignements, allez voir cet article, à la fois simple et précis.
Je me demandais toujours s'il faut mettre le k ou le g en premier. Voilà le moyen mnémotechnique que j'utilise : Gink-go pour isoler go. Go = allons-y, en avant. Cela convient bien à cette plante hardie qui a survécu à toutes les catastrophes climatiques et même à la bombe atomique.
16:46 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, jardin
Solidago, les fruits
J'avais remarqué, seulement sur les photos, des petits fruits aériens piégés dans le corymbe du sureau chinois. J'ai cherché à qui ils appartenaient avant de vous les montrer de plus près.
Ce sont les fruits du solidago. Ils ont un joli tutu de danseuse en plumes qui leur permet de voler très loin et leur forme très allongée et pointue est efficace pour se ficher en terre. On comprend qu'il puisse envahir si le coin lui plaît.
Mais ce n'est pas sa seule méthode de propagation. Il utilise aussi énergiquement la voie végétative sur place grâce à des rhizomes et j'aurai l'an prochain une belle grosse touffe.
Il n'est pas loin du frémontodendron qui fleurit tout l'été en jaune éclatant lui aussi. Il n'est pas encore photogénique parce qu'il vient d'être planté et n'atteint pas 30 cm (il atteindra plusieurs mètres). Il a tout de même réussi l'exploit de faire une fleur en septembre. En attendant de lui tirer le portrait voici fleur et fruit de celui du jardin botanique de Marnay sur Seine :
13:20 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
Solidago, suite
Pour le garder, il y a aussi en sa faveur l'attirance qu'il exerce sur la mini-faune locale. Lorsque je me suis approchée de ce solidago, il était couvert de toutes sortes de petites bestioles. Quelques unes sont restées malgré ma présence. Je n'avais pas l'objectif macro mais j'ai essayé d'isoler celles qui sont reconnaissables sur les photos.
Fourmis volantes :
escargots volants :
mouches dont Graphomya maculata considérée comme l'un de ses meilleurs pollinisateurs :
araignées :
00:19 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
09/10/2008
Solidago
C'est encore un cadeau de Dame Nature à Romilly sur Seine. La verge d'or est donnée comme plante invasive. Mais je n'en ai pas vu ici, ni sur mon trajet, et très rarement à Veneux dans un jardin. Elle est peut-être invasive dans des régions où les zones humides sont plus abondantes, pas ici. Je vais la garder. Elle met de la lumière à une époque où les fleurs deviennent plus rares, sauf des astéracées dont elle fait partie. Cela me fait penser que je dois aller chercher le petit aster blanc sauvage de Trifouilly avant qu'il ne soit plus reconnaissable.
Ses petites inflorescences sont formées de fleurs ligulées en périphérie et de fleurs tubulaires au centre.
Les fleurs tubulaires attirent des petites bêtes quand elles s'ouvrent :
23:29 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
Le sureau chinois de Romilly sur Seine
Le Sambucus chinensis de Romilly, en digne fils de son père, abrite l'activité lucrative de quelques araignées. Il est plus petit, les araignées sont minuscules et presque transparentes.
Celle-ci est une coquine qui ne voulait pas se laisser photographier. Elle m'avait repérée et tournait autour de la tige en même temps que moi !
Il a peu de fruits mais c'est sa première année.
Le pédoncule et les pédicelles sont d'un rouge encore jamais observé sur ce sureau. C'est sans doute dû à la qualité du sol. Car c'est bien le même clone, obtenu par division du rhizome du sureau de Veneux. Cela fait ressortir le vert des bractées et des bractéoles.
En fin de saison de nouveaux bourgeons floraux tentent de se développer. Je sais par expérience qu'ils ne parviendront pas à maturité, ce qu'ils font peut-être sous un climat plus chaud ou avec des saisons moins marquées.
12:08 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
08/10/2008
Sambucus chinensis
Le corymbe le plus mûr le 8 octobre :
Les nectaires sont sans doute toujours aussi attractifs pour les petits insectes puisque les araignées sont toujours là :
11:28 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
07/10/2008
Prunus serrulata
Ce sont les deux grands spécimens du Jardin des Plantes que je vous ai déjà montrés car ils sont étonnants toute l'année.
'Shirotae' s'étale toujours aussi majestueusement :
Il commence à prendre ses couleurs d'automne :
Mais 'Hisakura' l'a devancé pour la couleur :
Ses bourgeons floraux sont déjà bien développés :
Avez-vous remarqué les nectaires sur le pétiole ? C'est une caractéristique de bon nombre de Prunus.
19:15 Publié dans Prunus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, jardin
Le coin des asters
au Jardin des Plantes de Paris.
Et le plus apprécié, c'est Aster maculatus albus :
12:00 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, jardin
06/10/2008
Jardin des Plantes
Quelques belles scènes :
23:08 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, jardin
Paris, le retour
Aujourd'hui commençait ma troisième année du cours de botanique du Muséum national d'Histoire Naturelle avec, pour y arriver, la traversée du Jardin des Plantes.
Les résidents à plumes, pas toujours faciles à photographier, sont tous là.
Pigeons, moineaux, corneilles, et même étourneaux se mélangent sur la pelouse pour se régaler d'on ne sait quoi :
Un pigeon indépendant fouille dans un houx pour se gaver des derniers fruits, ses compères ont déjà presque tout mangé :
Même les geais, de moins en moins farouches, se posent dans la zone très fréquentée :
20:54 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
05/10/2008
'Albovariegata' déménage
Sambucus nigra 'Albovariegata' était planté depuis plusieurs années à Veneux. Mais le sable et l'ombre ne lui plaisent pas, il végète. L'échec de plusieurs sureaux à Trifouilly m'a fait retarder son déplacement. Maintenant je suis certaine de la qualité du terrain de Romilly sur Seine, il va donc y être planté. Il faut dire que je tiens à ce sureau car c'est le seul qui mérite sans discussion son nom : les bords du limbe sont d'un blanc franc, indiscutable.
Je ne pouvais l'extraire qu'en racines nues, le sable s'effrite aussitôt et ne reste pas sur les racines. J'en ai profité pour sortir les racines délicatement à la main, une par une, et je peux garantir l'intégralité du système racinaire. L'essentiel des racines se développe presque horizontalement sous la surface. C'est ce que j'ai toujours constaté sur les sureaux de Veneux, qu'ils aient été plantés ou qu'ils soient sauvages. Je pense que c'est dû au sable, ils cherchent à obtenir de l'eau sur une plus grande surface. La racine verticale est remplacée par un chignon.
Son feuillage :
Prêt à partir dans sa valise de transport :
20:37 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes