26/03/2012
Juniperus squamata
Au hasard de mes promenades je suis tombée sur la maison d'un lutin des bois. Elle est magnifique : vaste toit végétal, grande cheminée, belle entrée, plafond bien étayé autour du pilier central, banc dans le jardin pour prendre le frais l'été. Les lutins ont le sens du confort.
Cela se passe dans l'arboretum des Grandes Bruyères.
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25/03/2012
Sorbus megalocarpa
ou sorbier à gros fruits mais je n'ai jamais vu ses fruits, je ne connaissais pas cet arbre. Je l'ai remarqué de loin parce que dans cette zone de l'Arboretum des Grandes Bruyères où il n'y avait pas encore de floraisons il semblait en fleurs. Très beau, très élégant.
Mais ce qu'il arborait, ce n'était pas des fleurs. C'étaient les jeunes pousses très colorées.
23:40 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Du nectar pour les coccinelles
Le nectar des fleurs de Ribes fasciculatum, le groseillier fasciculé, est sans doute abondant et délicieux. De nombreuses fourmis s'activent sur les fleurs.
Plus tard, quand les fleurs seront fanées, les coquines y amèneront des troupeaux de pucerons pour profiter de leur transformation de la sève en miellat bien sucré.
Mais heureusement les coccinelles sont déjà là et seront prêtes pour protéger la plante.
Mais de quoi vivent-elles avant l'arrivée des pucerons ? Elles sont nombreuses à Romilly, surtout des 7 points. Elles ont hiverné et sont actives dès la fin de l'hiver. Ces carnassières n'ont alors rien à se mettre sous la dent. Elles ne peuvent vivre d'amour, ce n'est pas encore la saison, et d'eau fraîche, c'est encore bien parti pour la sécheresse.
Grâce à ce groseillier si attractif pour elles, j'ai enfin compris. Elles aussi se gavent de nectar. Regardez-la, elle escalade la fleur
et plonge dans la corolle pour boire le divin nectar :
11:43 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (2)
Ribes fasciculatum, la floraison
Nous en étions restés début janvier quand il a changé son feuillage sous la poussée du nouveau feuillage.
Le voici maintenant pourvu de tout son feuillage et en fleurs. Il est magnifique, il a atteint à peu près sa taille finale, 1m50.
Le deuxième pied à droite mesure environ 1m :
Tous les deux sont couverts de fleurs femelles épanouies et il y en a encore plus en boutons. Nous reparlerons de la jolie bête à bon Dieu et de ses mœurs la prochaine fois.
Malgré cette multitude de fleurs ces groseilliers femelles ont eu peu de fruits. Pourquoi ? Parce que le pied mâle, pourtant planté en même temps, est resté très petit. Il faut bien regarder pour le voir sur cette photo :
Il a encore peu de feuilles car il s'est bien comporté en caduc et surtout peu de fleurs. J'ai trouvé 2 fleurs entrouvertes
et moins de 20 boutons. Beaucoup de fleurs des pieds femelles sont encore en boutons et les attendent. Mais une si petite quantité de fleurs mâles suffira-t-elle ? Pourtant cette fleur femelle semble avoir reçu du pollen :
Il y a un Ribes rubrum, notre brave groseillier hermaphrodite, juste à côté mais sa floraison est moins avancée
et je ne sais s'il est compatible.
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24/03/2012
Salix caprea, le bonheur du bourdon
20:53 Publié dans Animaux, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
23/03/2012
La floraison de l'if mâle
Le 25 décembre les fleurs de l'if mâle, Taxus baccata, sont déjà bien visibles. Les petits cônes sont fermés, entièrement recouverts d'écailles.
Le 27 janvier ils n'ont pas évolué :
Le 28 février les écailles s'ouvrent pour laisser passer les anthères. Ces fleurs ont en effet réduites à leur plus simple expression, les sacs polliniques des anthères au nombre de 6 à 8 par cône.
Le 15 mars certaines fleurs en sont encore à ce stade :
mais la plupart ont encore évolué :
Les photos suivantes sont du 23 mars. Tous les sacs polliniques sont ouverts et laissent échapper le pollen.
J'ai ramené un bout de branche à la maison, j'ai enlevé les feuilles pour mieux voir les fleurs.
Sacs polliniques qui contiennent encore du pollen :
Sacs vides :
23:58 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Giroflées
Dans une jardinerie, je fonçais vers le produit recherché et je n'aurais pas dû les voir. Mais j'ai été attirée par un extraordinaire parfum et j'ai vu des plantes très belles. Je n'ai pu résister et j'ai fait le trajet vers Romilly dans une voiture incroyablement parfumée.
Mon "parterre" de giroflées égaie le jardin encore bien triste où on ne voit que 2 jacinthes, le petit forsythia et des narcisses un peu partout, les seuls bulbes qui résistent aux campagnols.
09:57 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Grenouille
Les grenouilles ont déjà pondu dans mes mares à Veneux
Je dois maintenant surveiller le niveau des mares car il fait plus de 20° souvent et il pleut rarement et je n'ai pas envie de perdre les têtards et les larves de libellules. Mais je n'ai pas pris le temps de les observer. Je vous les avais montrées une autre année :
Celle-ci, c'est à Romilly que je l'ai vue mais sur la terre ferme. Je vais en voir maintenant jusqu'à la fin de l'été.
A Romilly j'ai 2 espèces de grenouilles, les rousses
et des grosses vertes :
Celle que j'ai vue aujourd'hui est certainement une grenouille rousse mais très particulière. D'abord à cause de sa pâleur, couleur du bois mort sur lequel elle s'était plaquée, avec très peu de taches. Si je ne l'avais pas vu sauter à mon passage, je ne l'aurais sans doute pas remarquée. Les grenouilles rousses sont légèrement capables de mimétisme par contraction des pigments noirs. Mais à ce point ? Ensuite son comportement : elle était totalement paniquée. C'est au point qu'elle m'a laissé le temps d'aller chercher l'appareil photo à 20m, plaquée sur sa buche, et n'a encore pas bougé quand je lui ai tourné autour d'assez près. Serait-ce une juvénile ?
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21/03/2012
Cyclamen pseudibericum
20:17 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
Alnus, les chatons
La décoration de l'aulne en cette saison est assurée par les longs chatons pendants, souvent groupés.
C'est là que se trouve le pollen, la source de quelques rhinites plutôt spasmodiques, de préférence accompagnées de conjonctivites. Sur la première photo j'ai indiqué par des flèches des étamines dont on voit bien les deux loges polliniques. Dimensions de l'anthère : environ 1 mm comme nous pourrons le vérifier sur papier millimétré.
Sur papier millimétré :
14:30 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
20/03/2012
Les aulnes de Sorques
Que les allergiques récidivistes s'abstiennent. L'aulne fait partie de la famille des Bétulacées, comme le bouleau, le plus allergisant, le noisetier, dont le pollen est allergisant avec allergies croisées.
C'est un petit groupe d'aulnes alignés, le plus grand au milieu, dans la plaine de Sorques, au bord d'un plan d'eau.
Ce devrait être Alnus glutinosa. Pourtant l'aspect de l'écorce
et la couleur des chatons et des strobiles me fait plutôt penser à Alnus incana, l'aulne des montagnes. Il a pourtant été observé dans notre département, c'est donc peut-être bien lui.
Nous allons d'abord voir tous les éléments inoffensifs. Nous verrons les usines à pollen la prochaine fois.
Sur cette photo il y a tous les éléments visibles en ce moment : bourgeons végétatifs, cônes femelles (strobiles) jeunes en pleine floraison et de la saison précédente presque totalement vidés de leurs graines, chatons mâles :
Bourgeons végétatifs :
Fleurs femelles groupées en cônes ou strobiles :
Admirez les stigmates qui sortent comme des petites langues roses entre les écailles :
et le saupoudrage de pollen :
En voici ramenés à la maison pour les photographier sur papier millimétré :
Les cônes de la saison précédente :
Les graines :
22:43 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
18/03/2012
Hellébore
L'hellébore oriental avait plaqué au sol ses feuilles et surtout ses fleurs, comme pour les protéger, pendant la période de grand gel :
Le 1 mars tout s'était redressé mais quelques fleurs avaient subi des dommages :
Aujourd'hui plus rien n'est visible de cette souffrance. Je le trouve magnifique :
De la périphérie vers le centre on voit les sépales violacés, les pétales en tubes aplatis verts, les étamines, les pistils :
J'avais donné des explications détaillées et une comparaison avec l'hellébore noir l'an dernier.
22:28 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Les sureaux rouges
Tous les sureaux commencent à arborer un jeune feuillage. Les sureaux rouges (sureaux à grappes, section Botryosambucus) gonflent leurs bourgeons floraux, la floraison approche.
Sambucus buergeriana :
Sambucus callicarpa :
Sambucus 'Coup de Foudre' :
Sambucus kamtschatica :
Sambucus miqueliana :
Sambucus sibirica :
Sambucus racemosa 'Sutherland Gold' :
Je me rends compte que j'ai oublié de photographier le chef de file, Sambucus racemosa. Ses bourgeons floraux étaient au même stade de développement.
Les sureaux qui vont avoir un feuillage doré ont à ce stade des jeunes feuilles et des bourgeons floraux teintés de rouge alors que ceux à feuillage vert ont des jeunes feuilles vertes. Deux exceptions : Sambucus sibirica qui est vert mais a la particularité d'avoir les feuilles d'abord rouge vif et Sambucus callicarpa dont les bourgeons végétatifs n'ont pas encore démarré.
S. manshurica et S. sieboldiana n'ont pas pour l'instant des bourgeons floraux développés.
11:02 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
17/03/2012
Pyrus caucasica
Les graines de Pyrus caucasica récupérées sur un fruit ramassé sous le bel arbre du Jardin des Plantes ont été semées le 3 novembre 2011 dans une barquette laissée dehors tout l'hiver. Voici où nous en sommes aujourd'hui :
Mes succès de semis de Pseudocydonia sinensis que je vous avais déjà montrés sont également restés dehors tout l'hiver et ont gardé leur feuillage vert. Ils sont prêts à planter :
Celui de Romilly, en pleine terre et un an plus vieux a, lui aussi, gardé son feuillage qui a rougi seulement en février. Le gel ne l'a pas atteint. Le 1 mars :
Ensuite les feuilles ont fané alors que les nouveaux bourgeons se développaient. Il s'est donc comporté comme un semi-persistant. Photos du 9 et du 11 mars :
Je me demande si son comportement ne dépend pas de son âge. Normalement il est caduc après avoir rougi en automne.
15:38 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Les forsythias fleurissent
fleurissent, les forsythias fleurissent, c'est la fin de l'hiver. Le forsythia est très apprécié dans la région. Celui que certains appellent le mimosa de Paris tant il éclabousse de jaune toute la région commence à illuminer la plupart des jardins.
A Romilly, le forsythia du voisin :
Le mien est encore bien petit mais il n'y a pas 1 cm sans fleur :
et les petites bêtes apprécient :
A Veneux les forsythias commencent à peine à fleurir. Avec le vaste tapis de jonquilles sauvages et l'immense tapis de mahonias ensauvagés, c'est le début de la grande période du jaune :
13:19 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
16/03/2012
Promesses de fleurs
Mes jeunes arbres sont tout émoustillés par la montée des températures et ils se mettent tous ensemble à gonfler leurs bourgeons floraux. En voici quelques uns.
Cercis chinensis est plus petit que Cercis siliquastrum, l'arbre de Judée, mais il dispose ses fleurs directement sur le tronc comme lui.
Le cognassier du Japon :
Prunus padus 'Colorata' :
Le pêcher 'Lacrima'
Le prunier 'Pêche de Nancy' :
Ribes fasciculatum, un groseillier dioïque à feuillage presque totalement persistant :
Et l'if mâle est en pleine floraison à Veneux :
et à Romilly :
23:53 Publié dans fruitiers, Plantes, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
La capture du citron
Il s'agit de capture photographique, bien sûr. Je ne pourrais jamais faire du mal à une si belle créature.
Depuis plusieurs jours il vole des papillons à Romilly. Il y a des papillons sombres, à peu près de la taille du citron, mais tellement rapides que je n'ai pu leur donner un nom. Les citrons, tellement reconnaissables même lorsqu'ils passent trop vite, ne semblaient jamais se poser. Hier j'ai pu enfin en photographier un grâce aux fleurs de primevères du voisin. Curieusement, il semblait ne s'intéresser qu'aux fleurs roses. J'en ai pourtant déjà photographié sur des narcisses bien jaunes.
Voici donc mon premier Gonepteryx rhamni de l'année, photographié de très loin à travers le grillage :
11:41 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
15/03/2012
Corylus avellana contorta
Quelle belle journée d'été ! Je revis. Le chauffage est coupé. Il faisait déjà 20° quand je suis arrivée à Romilly. J'avais revêtu mon costume de jardinière d'été mais j'avais oublié d'apporter de quoi attacher mes cheveux. Avez-vous déjà essayé de travailler en plein soleil avec un col de fourrure ? J'ai beaucoup transpiré mais c'était une chouette journée.
Désormais nous allons tous admirer le renouveau de la nature. Mais, avant, je voudrais encore montrer une beauté hivernale.
Le noisetier tortillard est une création de la nature. Son aspect serait dû à un virus mais je n'ai pas davantage de renseignements. Il est curieux mais il est très beau.
Je n'ai pu l'approcher parce qu'il est dans le jardin alpin fermé en hiver. Mais même de loin sa pluie de chatons attire le regard. Il est plus beau qu'un arbre de Noël. Il est plus beau qu'un lustre baroque avec ses pampilles jaunes qui bougent au vent.
A plusieurs mètres de distance je ne pouvais voir les si petites fleurs femelles. Mais sur un agrandissement d'une photo lointaine on peut voir qu'elles sont là, même si l'image est floue. Et elles sont nombreuses. J'en ai indiquées par des flèches.
Et sur un recadrage du sommet, encore flou, je m'en excuse, on voit qu'il y a des chatons qui n'ont pas encore lâché leur pollen.
Il est donc autofertile, comme mon noisetier pourpre. Je crois bien que je vais en planter un à l'ouest de mes grands noisetiers peu productifs, il va les aider à faire des noisettes. Je verrai plus facilement les écureuils.
Voici le même un 15 juillet. Sa végétation de feuilles frisottées comme les branches est très dense.
Et, en plus, il produit des noisettes !
22:59 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (5)
Goji, ses cultivars
Le goji, Lycium barbarum, commence à sortir de sa longue léthargie hivernale
Vous connaissez certainement ce petit fruitier. Il est très à la mode, vanté pour ses fruits aux propriétés anti-oxydantes, et on le trouve dans tous les catalogues. Il est largement naturalisé en France.
J'en ai déjà planté 3. Mais il existe des cultivars plus productifs, aux fruits plus gros, ou plus sucrés, qui sont très cultivés en Chine. On peut citer Big Lifeberry, Sweet Lifeberry, No. 1 Lifeberry. C'est ce dernier que je viens d'acquérir. Il semble avoir les fruits les plus gros, 2 à 3cm au lieu de 1cm. Il va être planté demain :
J'aurais aimé vous montrer ses fruits. Mais les miens sont trop jeunes, ils fleurissent à 2 ou 3 ans. J'espère une floraison pour cet été. En attendant je peux vous montrer les fruits de son cousin Lycium chinense, assez semblables mais de forme plus allongée, photographiés dans le jardin botanique de Marnay sur Seine en août.
00:39 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
14/03/2012
Scilla bifolia
Le terrain de Veneux se remplit de petites étoiles bleues. C'est l'adorable Scilla bifolia, la toute petite scille à deux feuilles. Elle est spontanée sur ce terrain. Comme les perce-neige, comme les jonquilles, elle se ressème partout et elle a commencé à escalader la butte devant la maison en suivant le bord de l'escalier. Elle est adorable.
01:24 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
13/03/2012
Rau-ram, boutures à l'eau
Une généreuse donatrice m'a envoyé quelques plantes peu courantes, certaines racinées, pour d'autres des branches à bouturer;
Je devais donc bouturer Polygonum odoratum. J'ai mis les branchettes dans un pot avec de l'eau puis j'ai cherché des renseignements sur la plante.
On l'appelle rau-ram, coriandre vietnamienne, menthe vietnamienne. Elle est utilisée en cuisine asiatique.
Elle est rampante et elle adore les marécages. Puisqu'elle aime tant l'eau, j'ai décidé de laisser les branchettes dans l'eau pour voir. On ne pense pas souvent aux boutures à l'eau, elles sont plus faciles que les boutures en pleine terre pour certaines plantes (laurier rose).
Mise à l'eau le 6 janvier. Résultat le 18 janvier :
Lorsque je les ai prises pour les mettre en terre, j'ai vu qu'une branchette était tombée hors de l'eau. Elle était déjà desséchée. Je l'ai remise rageusement dans l'eau, sans espoir de la récupérer. Résultat le 14 février :
Cette plante a vraiment la vie chevillée aux tiges.
Mais elle est frileuse. Pour l'instant elle ne passe que la journée dehors.
18:04 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1)
Primula vulgaris
Les primevères du voisin sont en fleurs depuis novembre mais c'est maintenant qu'elles sont les plus nombreuses, pas plus que les années précédentes cependant, peut-être moins.
Elles sont de plusieurs couleurs. Ce sont donc des cultivars issus de Primula vulgaris subsp. sibthorpii ou des hybrides des 3 sous-espèces.
Les miennes fleurissent depuis peu. Elles sont toutes absolument identiques, d'un jaune très pâle presque blanc avec un cœur jaune vif. C'est probablement l'espèce sauvage de l'ouest et du sud de l'Europe, Primula vulgaris subsp. vulgaris. Elles sont toutes proches de la mare et un peu plus nombreuses chaque année. Trois touffes viennent de s'installer sur les marches qui mènent au bord de l'eau au point que je dois regarder où je mets les pieds pour y aller.
10:07 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
12/03/2012
Cornus mas
Cornus mas, le cornouiller mâle (sans rapport avec son sexe, il est hermaphrodite, plus probablement avec ses fruits groupés par deux…), en fleurs à Paris le 3 mars :
Et le mien à Romilly. Il est encore tout petit, à peine plus d'un mètre et pourtant très florifère. Mais c'est 'Jolico', un cultivar à gros fruits :
Les petites bestioles noires sont toujours là. Elles ne font aucun dégât, elles semblent s'intéresser au nectar :
Je vous avais montré la différence de taille des fruits, à gauche fruits sauvages, à droite Jolico
Je vais transplanter un des deux cornouillers sauvages de Veneux pour une meilleure fructification, ou même les deux car ils ne se plaisent pas dans le sable.
20:09 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (3)
Dendrocopos major
Il fait déjà 16° à midi. J'ai pensé arrêter le nourrissage. Mais depuis deux jours il y a affluence, même bousculades, au niveau des mangeoires. La température n'est peut-être pas le plus important, c'est sans doute la nourriture disponible dans la nature qui est encore en défaut alors que les oiseaux se préparent à nidifier. Les photos sont prises depuis la maison à travers une vitre, à 4m environ. Le moindre déplacement pourtant dans la maison est aussitôt perçu et ils s'envolent.
Le plus beau ce matin : le pic épeiche.
Cela mérite agrandissement :
Hier, j'en avais vu un autre à Romilly. Il tambourinait sur une branche de bouleau. Les photos ne sont pas très bonnes parce que cela se passe à 6m au moins, dans une zone assombrie par les grands conifères et je photographie à travers le pare-brise (sale) de la voiture. Dès que j'ai voulu bouger très doucement, il s'est envolé.
15:13 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (2)
Le mystère de la pollinisation des noisetiers
Ma curiosité concernant la pollinisation des fleurs femelles des noisetiers devait être satisfaite et j'ai passé une bonne partie de mon temps à Romilly hier à résoudre le problème. Je vous ai dit qu'il y a maintenant une multitude de fleurs femelles sur tous les noisetiers. Je vous ai montré une fleur femelle qui portait des grains de pollen sur ses stigmates. Mais tous les chatons mâles étaient déjà vidés de leur pollen.
Le pollen sur les chatons est visible à l'œil nu mais ce n'est pas facile. Mon acuité visuelle n'était peut-être pas suffisante ? J'ai fait des dizaines de photos avec l'objectif macro, je les ai agrandies. Rien. Mais j'ai pensé, enfin, au plus tardif des noisetiers, le noisetier pourpre. C'est bien lui, et apparemment lui seul qui est encore capable d'assurer la pollinisation. Ses chatons sont déjà bien vidés de leur pollen mais pas totalement.
Le pollen est transporté par le vent. Les noisetiers qui vont le mieux profiter de ce pollen sont ceux qui sont à l'est, dans le sens des vents dominants. Et c'est justement sur un jeune noisetier de semis spontané situé à l'est que j'ai photographié la fleur pollinisée.
Il n'y a aucun noisetier à l'ouest de l'allée de très grands noisetiers orientée nord-sud et c'est pourquoi ils sont peu productifs, une production pas nulle mais vraiment faible.
11:16 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
11/03/2012
Hamamelis 'Arnold Promise'
En ce moment une autre fleur hors normes me fascine, c'est la fleur d'hamamélis, une fleur fantasque. Et je l'ai encore photographiée. D'abord celle de Hamamelis 'Arnold Promise'.
Cette floraison est en retard d'un mois sur l'an dernier.
Ces fleurs sont fréquentées par des bestioles minuscules, environ 2 mm qui, depuis plusieurs jours, sont sur toutes les fleurs, celles des hamamélis et celles des cornus.
21:33 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Qui a peur de Capreolus capreolus ?
A Romilly, sans protection tous mes jeunes arbres sont détruits si je ne les protège pas. Les dégâts sur l'écorce s'étendent jusqu'à 1m voire 1m20 de haut de même que la destruction du feuillage des persistants. Cette destruction ne peut donc être due aux seuls lapins mais probablement aux chevreuils. Ces protections ne sont pas esthétiques mais il n'y a pas d'autre solution. Si j'oublie à la plantation de mettre cette protection, le jeune arbre perd aussitôt une grande partie de son écorce.
Dans la région de Romilly toutes les jeunes plantations d'arbres sont protégées par la même technique.
05:54 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
10/03/2012
Fleur de noisette
Il y a maintenant beaucoup de fleurs femelles sur tous les noisetiers. Elles sont si petites, il faut prêter attention pour les repérer, d'autant plus qu'elles ressemblent aux bourgeons végétatifs. On les reconnaît à leurs languettes de stigmates d'un rouge très vif. Elles sont si mignonnes que j'ai voulu les photographier encore une fois.
J'ai vérifié un grand nombre de chatons mâles. Ils ont tous déjà perdu leur pollen. Pourtant ces coquines de fleurs femelles en ont trouvé. Ce n'est pas facile à voir à l'œil nu. Mais sur photo on voit des petits points jaunes.
20:33 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Nandina domestica
Le bambou sacré, on l'appelle bambou à cause de sa façon de faire démarrer toutes ses tiges à partir du sol, est beaucoup plus rustique qu'on ne le dit. Du moins dans les régions où il y a peu de vent.
Il a horreur du vent. Moi aussi. Et il faut penser que la température réellement ressentie par nous mais aussi par les plantes est beaucoup aggravée par le vent. Ici, on parle de vent fort à 60 km/h. A 80 km/h, je tremble pour mes arbres car les fortes tempêtes sont un phénomène récent et ils ont grandi sans vent. Mais grand vent et tempête ne coexistent jamais car vent suppose dépression et froid intense anticyclone.
Je ne voulais pas encore vous le montrer, j'attendais qu'il soit plus imposant. Et je vous le montre à la fin de cet hiver très dur (pour rappel, jusqu'à -11°5 à Romilly). Certes, il est légèrement déplumé sur ses branches les plus anciennes, mais il est toujours présent et beau.
C'est donc un arbuste à feuillage persistant, il ne nous laisse pas tomber en hiver. Son feuillage varie du vert au rouge selon les saisons.
Et voici son dernier fruit. Ses fruits se présentent en grappes imposantes. Ils ont la réputation de persister très longtemps, parfois jusqu'à l'apparition des fruits de l'année suivante. Mais ça, c'est dans un monde sans oiseaux et un monde sans oiseaux serait lugubre. N'essayez surtout pas de faire comme les oiseaux. Pour nous toute la plante est très toxique, avec beaucoup d'acide cyanhydrique.
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09/03/2012
Plus parasité que moi, tu meurs
et ce n'est pas une plaisanterie.
Pourtant le gui, Viscum album, n'est qu'un hémiparasite. Pourvu de chlorophylle, il subvient à la plus grande partie de ses besoins. Mais il prend à l'arbre l'eau et les sels minéraux, comme les racines d'une plante "normale" les prennent à la terre. Cependant cet arbre n'aura bientôt plus une place où mettre ses feuilles.
Pour la biographie du gui, voyez ici.
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