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23/12/2011

Berberis darwinii

Je vous présente mon minuscule mais délicieux Berberis darwinii planté en octobre :

 

1 berberis darwinii romi 15 déc 2011 023.jpg

2 berberis darwinii romi 11 déc 2011 013.jpg

Il a de toutes petites feuilles de houx, persistantes bien sûr. Avez-vous remarqué les petites taches rouges ? Pour la plupart ce sont des feuilles qui en cette saison prennent des teintes rouges ou jaunes :

 

3 berberis darwinii 23 déc 2011 024.jpg

Mais ce n'est pas la seule cause de ces couleurs. J'en ai vraiment été surprise. Je croyais qu'il fleurissait au printemps, en mars ou avril. Vérification faite, c'est ce que disent tous les sites. Seulement 2 sites parlent d'une remontée en début d'hiver et un autre parle de floraison dès novembre. Ce sont ces sites qui le connaissent le mieux. Regardez :

 

4 berberis darwinii 23 déc 2011 023.jpg

Ce sont des boutons floraux et même bien avancés, prêts à s'ouvrir !

 

Je remarque aussi sur cette dernière photo une feuille curieusement rongée. Je retourne à Romilly dès demain pour le protéger.

 

Et voici le plus jeune de mes arbousiers, encore en fleurs mais je vous l'ai déjà montré. Une branche dépassait un peu des protections, elle a été coupée net :

 

arbutus rongé 23 déc 2011 012.jpg

Je vais rajouter un grillage par-dessus. C'est vraiment un combat permanent. Mais il y a pire que les animaux. Je vous en parlerai une autre fois, quand je serai calmée.

20:59 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)

22/12/2011

Un clivia prolifique et proligère

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Les clivias occupent beaucoup de place dans mon séjour. Le petit à feuillage clair et à fleurs jaune très clair est une acquisition récente mais tous les autres sont issus du même pied toujours vivant de plus de 40 ans. On recommande souvent de couper les tiges fanées, la formation de fruits gênerait les floraisons suivantes. Je ne le fait pas et j'ai en général 2 floraisons par an et même une année j'en ai eu 4 !

 

Les fleurs sont remplacées par un fruit vert qui grossit la première année. La deuxième année le fruit devient rouge et c'est un décor supplémentaire. Ces fruits se ressèment partout comme ici dans le pot d'un dracaena dont il garnit la base du long tronc dénudé :

 

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J'ai distribué beaucoup de graines. Il en est même parti en Lituanie à une époque où la domination soviétique ne leur permettait pas de trouver de belles plantes. Mon amie avait emmené toutes les graines présentes.

 

Voici le groupe principal sous le grand escalier :

 

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Si on y regarde de plus près, on voit qu'une graine a germé directement sur la plante :

 

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La graine est totalement flétrie parce que la plantule a épuisé toutes les réserves. Mais une autre graine encore dodue a déjà la coque transpercée par la poussée d'un germe :

 

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21/12/2011

Un houx pour Noël

Une branche de houx, c'est beau pour décorer la table de Noël. Mais si, comme chez moi, il n'y a plus une seule boule fin décembre parce que les oiseaux ont tout mangé, je vous conseille un houx à fruits jaunes.

 

Mon houx à fruits jaunes ne pousse pas vite, c'est normal pour un houx. Mais chaque année il a davantage de fruits et cette année il est vraiment beau :

 

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Comment s'appelle-t-il ? On me l'a vendu sous le nom 'Bacciflava' mais ce ne peut être lui. En effet 'Bacciflava' (ou bacciflava sans majuscule car il semble être une variété spontanée dans la nature) a des feuilles très épineuses. Mon petit houx n'a pas d'épines, le bord de ses feuilles est parfaitement lisse. Je pense que c'est 'Amber'.

 

Il a fructifié pour la première fois en 2007 et les oiseaux qui pourtant dévorent tout n'ont jamais touché à ses fruits. En voici pour preuve une photo prise le 29 avril 2011 où l'on voit un fruit de la saison précédente en même temps que des fleurs et des nouveaux fruits encore petits et verts :

 

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15:58 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : noel

20/12/2011

Sambucus peruviana se réveille aussi

La saison des pluies est aussi favorable à Sambucus peruviana, un sureau en exemplaire unique qui m'est très précieux. Voici donc la suite de ses aventures.

 

Après son "accident hydrique" du 9 juillet,

 

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je l'ai beaucoup arrosé et douché tous les jours. Dès le lendemain il s'était redressé.

 

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Le bourgeon terminal et les deux dernières feuilles ont survécu mais toutes les autres feuilles sont tombées. Je n'avais pas peur pour sa survie car il y avait de minuscules bourgeons bien vivants.

 

A la fin de l'été, malgré mes efforts pour lui assurer l'humidité, le bourgeon terminal a un peu évolué et donné de nouvelles petites feuilles mais les autres bourgeons sont resté minuscules :

 

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Quelques pluies espacées en automne ont amélioré l'aspect des bourgeons. Le 17 novembre :

 

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Mais c'est seulement aujourd'hui que j'ai constaté un vrai début de débourrage :

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Il est donc resté plus de 5 mois sans feuillage sauf les feuilles terminales. Quelle est l'explication ? Il faut d'abord remarquer qu'il est resté sans feuilles pas plus longtemps que les arbustes caducs en hiver. Ce qui surprend et inquiète, c'est que cela se produit en été.

 

Sambucus mexicana qui a un feuillage persistant est parfois caduc sous certains climats mais non pas en hiver pour se protéger du froid mais pour se protéger d'une grande sécheresse.

 

Je crois que c'est ce qui se produit pour Sambucus peruviana à ce détail près qu'il a de beaucoup plus grands besoins en eau et en humidité atmosphérique.

 

Je n'ai aucun renseignement sur la vie de ce sureau dans son pays. Ce sureau ressemble au sureau noir, juste plus velu (S. palmensis aussi). C'est le seul sureau tétraploïde. Faute de renseignements sur lui, j'ai cherché à comprendre son milieu de vie.

 

Il vit dans des forêts très humides d'altitude, en plein dans les nuages et donc dans une humidité permanente. Mais au moins dans certaines régions il existe une saison sèche. Bien qu'on soit dans l'autre hémisphère, cette saison sèche correspond à la nôtre, à peu près de avril-mai à octobre-novembre.

 

J'ai commandé un petit livre consacré à Sambucus peruviana. Mais c'est très compliqué et je l'attends depuis septembre. Il est édité uniquement à la demande. J'ai découvert aussi aujourd'hui que le prélèvement vient d'être fait sur mon compte et qu'il va donc me parvenir. Je mets beaucoup d'espoir dans ce petit livre.

 

21:55 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)

Oreilles de Judas, le retour

Depuis 15 jours il pleut davantage. Ce n'est pas le déluge mais l'humidité est plus constante. Ma colonie d'oreilles de Judas, Auricularia (Hirneola) auricula-judae, sur le tronc de sureau mort au fond du jardin en a profité pour se réveiller. Si vous en trouvez dans une zone non polluée vous pouvez le cuisiner comme champignon noir dans la cuisine chinoise ou avec les recettes moins orientales que j'ai données (colonne de droite).

 

Ils sont encore peu nombreux et de couleur claire car très jeunes.

 

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Le plus grand mesure 15 centimètres de large :

 

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Une face inférieure :

 

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D'autres champignons apparaissent :

 

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Lorsque j'ai fait intervenir une entreprise récemment, j'ai lourdement insisté sur le respect de ce tronc mort et même, pour plus de sécurité, je suis restée à proximité. A coup de Kärcher, de tronçonneuse, d'herbicides et autres cides, ils ont un sens de la propreté qui n'est pas le mien, une propreté où le végétal est un meuble et les insectes des ennemis.

18/12/2011

Les perce-neige d'abord, la neige c'est plus tard

 

On lit généralement que les perce-neige fleurissent en février, ou à la fin de l'hiver. Cela m'a toujours fait rire parce que les premières fleurs de mes perce-neige apparaissent tous les ans les derniers jours de décembre, au pire avant le 3 janvier.

 

Mais cette année ils battent leurs records. J'ai aperçu hier soir les premières fleurs, trop tard pour les photographier. Les voici donc aujourd'hui sous un ciel d'un bleu éclatant. En cette période où je commence à déprimer, c'est l'annonce d'un renouveau. Le 17 décembre, ce n'est même pas encore l'hiver !

 

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Mais il y a une deuxième surprise. D'habitude cette floraison précoce est due à Galanthus elwesii et cette fois c'est Galanthus nivalis. Vérification :

 

Les fleurs aujourd'hui :

 

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Les fleurs de G. nivalis photographiées une année précédente :

 

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C'est bien la même fleur. Pour comparaison voici la fleur de G. elwesii qui présente sur les tépales internes une deuxième tache verte plus haut, les deux taches étant souvent réunies comme ici pour former un X, et des tépales externes plus longs et plus étroits :

 

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Mais cette floraison précoce a lieu au même endroit que les autres années. A cet endroit j'avais planté des Galanthus elwesii. Il y a 2 ans ils avaient tellement proliféré, jusqu'au mur de la maison, que j'avais enlevé la moitié des touffes pour les replanter à Romilly.

 

Galanthus nivalis est beaucoup plus ancien. J'en avais planté une dizaine de bulbes il y a 20 ans. Ils ont colonisé toute la moitié ouest du terrain n'ayant pas peur de se semer dans le tapis dense de lierre et de pervenche. L'an dernier ils avaient atteint le haut de l'escalier d'accès à l'entrée de la maison et cette année ils sont mélangés aux G. elwesii. Sur cette photo on voit à droite une touffe de G. elwesii et à gauche un mélange des deux espèces. Je les distingue facilement parce que celles de G. elwesii, appelé perce-neige géant, sont plus grandes, plus larges, plus épaisses.

 

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De plus il y a une multitude de très jeunes plantules jusque très loin dans le lierre. Ces plantules sont constituées d'un bulbe plus petit qu'une lentille, posé à la surface du sol et avec juste une ou deux racines blanches pour l'accrocher au sol. Cela m'oblige à enlever les feuilles mortes très délicatement à la main.

 

Je croyais que cette floraison très précoce était une différence entre les deux espèces. Il semble que non, c'est dû à l'emplacement qui bénéficie d'un microclimat. Les touffes sont à un mètre du pied d'un grand chêne, lui-même entouré de 4 hêtres. L'ensemble forme comme un mur. De l'autre côté le mur de la maison est à 2m seulement.

 

Dans 15 jours tout le reste du terrain se couvrira de dizaines, puis de centaines de clochettes blanches.

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17/12/2011

Cotoneaster x watereri

On m'a conseillé un cotonéaster pour nourrir les oiseaux à Romilly en janvier et février, les deux mois les plus durs de l'hiver. Mais, étant donné la vitesse à laquelle ils ont dévoré les fruits du pyracantha, j'ai des doutes sur la persistance de ceux d'un petit cotonéaster.

 

Cependant je crois avoir trouvé le garde-manger superbement rempli. Il mesure environ 6m de haut et autant de large et il est plein à craquer de beaux fruits jaunes. Ils ne sont pas près d'en venir à bout. Ce prodigieux réservoir de denrées pour oiseaux, c'est Cotoneaster x watereri. Il reste juste à savoir en combien de temps il atteint cette taille car je n'ai pas trouvé beaucoup de renseignements.

 

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A Veneux mes mangeoires sont bien fréquentées depuis 3 semaines. Mais aujourd'hui il a fait très froid. Il n'a pas gelé mais le thermomètre n'a atteint que 5°. Et là, les affamés ont afflué. Ce petit distributeur de graines de tournesol photographié depuis l'intérieur de la maison était pris d'assaut, souvent 4 oiseaux accrochés en même temps dessus. Il a été rempli à ras seulement 2 heures avant :

 

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Le sommeil des coccinelles

Je vous ai montré les coccinelles réfugiées entre les feuilles du néflier du Japon. Elles y sont toujours et une petite nouvelle s'est installée entre le lien que j'ai placé autour des feuilles pour mieux les protéger et une feuille. Le lien la recouvre complètement.

 

Mais j'ai aussi vu celle-ci qui a trouvé un trou dans un tuteur :

 

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Cela justifie ma façon de couper les très nombreuses tiges fanées des eupatoires en en laissant quelques centimètres au dessus du sol. C'est trop tard maintenant mais l'an prochain j'installerai à la fin de l'été une maison à insectes. On en trouve, plus petites que celles du Jardin des Plantes mais très jolies et bien faites, à un prix abordable.

02:03 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)

16/12/2011

Le goût des oiseaux

Je vous ai montré les pigeons en grand nombre dans le troène du Japon,  les corneilles dans le kaki et sous l'arbousier. Les oiseaux du Jardin des Plantes ont l'abondance et trop de choix. C'est ainsi que les petites pommes de Malus hupehensis n'étaient presque pas consommées et, trop mûres, s'écrasaient au sol.

 

C'est pareil pour Malus 'Evereste'. Début septembre ses petites pommes étaient déjà bien rouges.

 

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Pourtant le 4 décembre elles étaient toujours là :

 

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Il en manque un peu dans le bas mais c'est parce qu'elles sont au sol :

 

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Que mangent donc les oiseaux qui sont pourtant tout près ? Les fruits du lierre. Le lierre est en avance cette année. Le lierre à côté d'Evereste n'a déjà plus de fleurs et presque plus de fruits. Les pigeons ont tout mangé et s'acharnent encore sur les fruits qui restent :

 

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Les merles sont moins nombreux mais eux aussi s'intéressent au lierre :

 

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21:36 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)

15/12/2011

Une si triste journée

J'étais partie vers Romilly le cœur joyeux pour planter mes dernières trouvailles. Je n'ai rien planté, j'ai tout mis en jauge et j'ai ajouté encore des protections avec ce qui me restait de grillages. Mes prédateurs ont encore sévi.

 

Je venais de vous dire que mon petit cyprès chauve était en bonne santé. C'est faux. Je l'ai retrouvé sévèrement rongé. Je n'avais pas pensé à le protéger, un conifère et si près de l'eau que l'on aperçoit sur la première photo en bas à droite. Je crains que mon intervention n'arrive trop tard, la plaie est profonde.

 

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Gros plan sur le tronc :

 

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Je l'ai totalement emballé :

 

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Deuxième mauvaise surprise : un fusain planté il y a 2 mois, Euonymus wilsonii :

 

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Juste à côté de lui, un jeune fusain sauvage de semis spontané. Là c'est moins grave, la nature est généreuse et j'en ai à profusion.

 

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Chevreuils, lapins, campagnols, ce terrain est un enfer. Ce soir je n'ai pas le moral. Je suis épuisée, je répondrai à mon courrier et aux commentaires seulement demain.

14/12/2011

Taxodium, l'embrasement final

En décembre il n'y a plus trace de vert, sauf les panicules pendantes des jeunes fleurs mâles déjà présentes. Tout le feuillage est fauve.

 

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Mon jeune cyprès chauve à Romilly se porte bien. Il est planté au bord de la mare en zone marécageuse parce que j'espère voir un jour des pneumatophores. Il me reste à nettoyer son environnement pour bien le dégager.

20:17 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)

Les étourneaux arrivent

La surprise du jour c'est l'arrivée du premier étourneau. Mais quand il y a un étourneau, cela veut dire qu'il en arrive des dizaines. Je l'ai photographié depuis l'intérieur de la maison en me cachant derrière une chaise.

 

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Recadrage sur le fauve :

 

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Sur les tables de nourrissage les étourneaux ne s'intéressent qu'aux graisses. Pour l'instant il n'y a que les boules de graisse. Je vais installer une autre table avec de la margarine. Cela les tiendra éloignés de la table pour les petits oiseaux. Car ces étourneaux sont des petits voyous bruyants et querelleurs qui font fuir les autres oiseaux. Ils ne sont agressifs qu'entre eux mais tout ce bruit et cette agitation font peur aux minuscules mésanges.

15:37 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)

Le goumi du Japon

Je vous ai montré Elaeagnus umbellata qu'on m'a vendu comme goumi du Japon mais, lui, c'est le chalef d'automne  et il mesure 5 à 6m.

 

Le goumi du Japon c'est Elaeagnus multiflora, deux fois plus petit. Mais ils se ressemblent beaucoup, feuilles et fruits, date de fructification. Le goumi est cultivé en Lorraine.

 

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Pour comparaison, les fruits de Elaeagnus umbellata :

 

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02:25 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1)

13/12/2011

Sambucus palmensis

C'est l'autre sureau subtropical, originaire des Iles Canaries, que je cultive depuis plusieurs années. Celui que j'ai photographié ici est planté à Veneux depuis 9 ans et n'est pas protégé. Comment le protéger alors qu'il mesure environ 6m de haut sur 4m de large ? Mais je n'ai aucune inquiétude pour lui, ses feuilles ont déjà subi -8°C sans aucun dommage. Il est en effet persistant, ou semi-persistant plutôt car ses feuilles tombent quand les nouvelles poussent, en général en janvier. Je l'ai photographié depuis la mezzanine car d'en bas il n'est pas évident d'en faire un portrait, on verrait le dessous du feuillage. La maison est sur une butte, il est planté environ 2m plus bas.

 

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Mais j'ai un autre Sambucus palmensis planté à Romilly depuis 3 ans après qu'il ait beaucoup souffert à Trifouilly depuis 2005. Il mesure 3m50 x 2m50 et il est lui aussi totalement rustique mais perd son feuillage tous les hivers comme les Sambucus nigra. Pourquoi cette différence ? Origine géographique différente ?

 

Enfin j'ai aussi 2 boutures du premier, l'une à Veneux, l'autre à Romilly. Ces deux sureaux sont également semi-persistants. Celui de Romilly a souffert encore plus longtemps à Trifouilly, je l'avais transplanté mourant mais il est aussitôt reparti et est maintenant encore petit mais bien touffu.

 

20:27 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)

Tout l'or du ginkgo

Pour la couleur ces photos peuvent se passer de commentaires. Mais regardez bien, parmi les feuilles ont voit des boules plus sombres. Ce sont des ovules, cet arbre est une femelle.

 

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Mais voici un autre arbre. C'est une marcotte issue d'un arbre du Jardin Botanique de Montpellier qui y avait été planté en 1788. Cette marcotte fut plantée ai Jardin des Plantes de Paris en 1795. On lui greffa une branche femelle en 1832. Sur cette photo du 4 décembre il est derrière le dahlia, à gauche du bâtiment. Le haut de l'arbre est complètement dénudé, c'est la partie mâle. La partie femelle en bas garde son feuillage beaucoup plus longtemps.

 

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00:29 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)

12/12/2011

Prunus salicina

Je fais souvent des photos de mes plantes pour un usage personnel, pour comprendre ou surveiller leur évolution. C'est le cas de cette photo de Prunus salicina alors qu'il est déjà entouré de son grillage anti-chevreuil. J'étais étonnée de voir qu'il avait encore tout son feuillage bien vert le 11 décembre. Je suis donc partie sur le net pour comprendre. Et j'éprouve le besoin de vous dire ce que j'ai appris, sans rapport avec le feuillage mais très important pour la production.

 

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Il est bien caduc, il finira par perdre ses feuilles quand il fera plus froid.

 

Prunus salicina dit prunier japonais (il est d'origine chinoise) est un excellent fruitier. Ses prunes sont plus grosses que celles du prunier domestique européen et excellentes. Une différence : la chair adhère au noyau.

 

Ce qu'il est important de savoir, c'est qu'il est autostérile. Quel autre arbre de la même espèce est compatible, ce n'est pas clair. Et d'ailleurs vous aurez du mal à trouver des variétés bien dénommées.

 

Que faire pour avoir des fruits ? En planter un autre en priant pour que ça marche ? Ne comptez pas sur les autres pruniers du jardin. Il est diploïde et incompatible avec nos pruniers européens cultivés hexaploïdes.

 

La solution : le prunier sauvage que j'adore, Prunus cerasifera, le prunier myrobolan. Les prunes de l'espèce sauvage sont très bonnes, bien meilleures que celles des cultivars décoratifs. Vous le trouverez en racines nues pour une somme modique. Vous en trouverez un grand nombre de sélections fruitières chez les anglais sous le nom Cherry Plum. Pour les habitants de l'autre côté de l'Atlantique, il est compatible aussi avec les pruniers américains.

Prunus subhirtella 'Autumnalis'

Le 4 décembre ce joli petit arbre est déjà très en fleurs et le restera jusqu'en mars. Une beauté d'hiver pour rendre plus gai le jardin.

 

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01:13 Publié dans Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)

11/12/2011

Sambucus hookeri

Sambucus hookeri est à surveiller en permanence tout l'hiver. Il est en limite de rusticité uniquement parce que son feuillage est persistant. C'est aussi le cas de Sambucus palmensis mais si un gel trop fort lui fait perdre ses feuilles, il attend sagement la fin de l'hiver pour en refaire et tout se passe bien.

 

S'il survient un gel au-delà de -5°C, les feuilles de Sambucus hookeri gèlent (celles de Sambucus palmensis supportent -8°C). Le problème est qu'il refait aussitôt des feuilles. Une année il a dû refaire ainsi 2 fois son feuillage en deux mois. Ajouté au carnage des campagnols sur les racines, j'ai vraiment eu très peur de le perdre.

 

Ce matin, pour la première fois de la saison, il a légèrement gelé, entre 0° et -1° aussi bien à Veneux qu'à Romilly. Et pourtant ce sureau inconscient continue à faire du jeune feuillage :

 

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Heureusement il ne gèlera pas les prochains jours. Je vais avoir le temps d'amener de quoi protéger son feuillage.

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10/12/2011

Arbutus unedo, suite

Le grand arbousier du Jardin des Plantes continue à fleurir le 4 décembre mais la plupart des fruits, maintenant trop mûrs, sont tombés au sol. Les corneilles se régalent. Et encore, il y en a peu sur les photos pace que je reste trop près. Avec tout ce qu'elles mangent aussi comme plaquemines, je crois qu'elles font des excès. L'obésité est-elle possible chez les corneilles ?

 

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Cornus officinalis

Le cornouiller officinal ressemble beaucoup au cornouiller mâle par son feuillage et sa floraison mais il a un port plus dressé. En novembre il prend de belles couleurs.

 

A Paris le 12 novembre, il rougit d'abord au sommet :

 

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Mais mon jeune cornouiller à Romilly rougit au contraire en commençant par la base. Début novembre :

 

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 Le 13 novembre :

 

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La confiture de Malus hupehensis

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On me demande si ces petites pommes sont bonnes à manger. J'en ai gouté mais de celles tombées au sol, très mûres au point que beaucoup s'écrasaient.

 

Ce pommier est utilisé comme pommier d'ornement et peu de sites parlent de consommer ses pommes. Toutes les petites pommes des pommiers d'ornement sont comestibles mais je laisse les pommes de mon pommier 'Evereste' aux oiseaux. Sur ce site les qualités gustatives de Malus hupehensis sont notées seulement 2/5 mais je les ai goutées très mûres, commençant à devenir un peu molles, mais à peine, et elles étaient très bonnes, bien sucrées et très légèrement acides.

 

Le problème n'est pas leur goût mais leur taille. Elles sont de la taille d'une cerise. Mais lorsqu'on mange une cerise, il est facile de recracher le noyau. Recracher tous les pépins de cette petite pomme est plus fastidieux.

 J'ai fait cette photo pour vous montrer les pépins mais j'y ai pensé 4 jours après avoir ramassé ces pommes trop mûres. C'est pourquoi elle n'a pas très bel aspect.

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Elle doit être excellente en confitures. Il faut les cuire dans un peu d'eau et les passer à travers un tamis pas trop fin, juste assez fin pour arrêter les pépins. Ensuite procéder comme pour toutes les pommes.

 

Penser aussi que les pommiers d'ornement sont d'excellents pollinisateurs pour les pommiers à fruits. Et ne croyez pas que Malus hupehensis n'attire pas les insectes parce qu'il n'a pas besoin d'eux pour féconder ses fleurs. Le grain de pollen n'assure pas une fécondation et l'apport de gènes mais il déclenche le phénomène d'apomixie.

 

Je vais semer les pépins. S'ils germent les plantes seront rigoureusement identiques à l'arbre-mère puisque ce mode de formation des graines correspond à la formation de clones, une méthode qui comprend toutes les formes de multiplication végétative des plantes et que la nature a inventée bien avant nous. Je trouve extraordinaire cette voie que la nature a trouvée pour contourner la stérilité des hybrides et des polyploïdes, une fausse méiose sans réduction chromosomique qui est suivie de mitoses pour un embryon viable. 

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09/12/2011

Le kaki, c'est bon quand c'est mûr

Le 17 novembre le grand Diospyros kaki du Jardin des Plantes est lourdement chargé de fruits appétissants :

 

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Pourtant il n'y a aucun oiseau. Ces beaux fruits sont sans doute encore peu sucrés et durs.

 

Le 4 décembre il y a un peu moins de fruits et surtout en permanence une dizaine de corneilles qui se régalent. Elles sont calmes, se côtoient sans agressivité mais il n'y a aucun oiseau d'une autre espèce. C'est sans doute une espèce très dominante qui ne laisse pas approcher les autres alors que, lorsqu'un arbre est fréquenté par les pigeons les petits oiseaux sont nombreux. Il n'a pas encore gelé mais les fruits ont sans doute suffisamment mûri.

 

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Le 11 décembre 2007 le même arbre était également plein de gourmets mais c'étaient des étourneaux et il n'y avait pas une seule corneille. Il est vrai que les étourneaux sont agités, bruyants et querelleurs. Mais cette année les étourneaux ne sont pas encore arrivés.

 

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Le 12 décembre 2008 un autre kaki situé de l'autre côté de la rue Buffon près des laboratoires est envahi par les étourneaux et eux seuls :

 

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08/12/2011

Malus hupehensis et l'apomixie

A la suite de la note sur x Sorbopyrus auricularis nous avons parlé dans les commentaires d'apomixie.

 

Or je viens de chiper quelques mini-pommes de Malus hupehensis tombées au sol dans le but de semer les pépins. Je vais donc me documenter et je découvre que lui aussi est triploïde et se multiplie par apomixie.

 

Le 6 octobre :

 

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Le 27 novembre :

 

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Le 4 décembre, les pommes commencent à être consommées et à tomber au sol :

 

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18:10 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)

07/12/2011

Zanthoxylum planispinum

Je n'ai pas fini d'étudier les Zanthoxylum. Je fais sans cesse des découvertes parce qu'ils sont très peu et très mal décrits. Vous trouverez tout sur l'utilisation culinaire mais pour la description botanique, ça laisse à désirer.

 

Presque tous les Zanthoxylum sont caducs, armés d'épines puissantes et monoïques.

 

Je vous avais déjà montré Zanthoxylum planispinum et j'avais déjà remarqué que son feuillage est différent, pétiole ailé et feuilles groupées par trois :

 

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Il est très fructifère. J'ai trouvé quelque part qu'il est dioïque !? Il n'y a qu'un seul spécimen dans le Jardin des Plantes. Il aurait pu être fécondé par Z. piperitum mais je crois plutôt qu'il est monoïque comme les autres. C'est à vérifier lors de la floraison. Sur cette photo fruits abondants et une graine visible au bout de la flèche :

 

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Mais je n'ai jusqu'à présent prêté attention aux Zanthoxylum qu'au moment de la fructification. Ce qui m'a surprise le 4 décembre c'est que Zanthoxylum planispinum avait tout son feuillage, aussi dense qu'en septembre, alors que les autres Zanthoxylum, aussi bien à Paris que chez moi à Romilly, ont perdu leur feuillage depuis longtemps. Et il ne semble pas décidé à perdre la moindre feuille. Je n'ai trouvé que sur un seul site la mention d'un feuillage persistant alors que les autres le disent caduc. C'est à vérifier encore plus tard en hiver mais il semble bien persistant.

 

Le 4 décembre (on voit encore des fruits en hauteur) :

 

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Sorbopyrus auricularis, le poirier de Bollwiller

Vous connaissez ? Probablement pas.

 

J'adore les plantes qui ont l'air de gags botaniques et c'est encore mieux lorsqu'elles produisent des fruits délicieux.

 

Les anglais l'appellent 'Shipova', je me demande pourquoi car il est né en France, mais aussi Bollwiller Pear, ce qui est plus correct.

 

Ce petit miracle botanique est en effet né en Alsace au début du 17è siècle, vers 1610. Mais, comme toujours, nous ne savons pas exploiter nos trésors et d'autres s'en occupent.

 

x Sorbopyrus auricularis est un hybride inter générique entre Pyrus communis et Sorbus aria. Bien sûr il est stérile et ce d'autant plus qu'il serait triploïde. Il est multiplié par greffes sur Pyrus communis. Cependant il aurait parfois des pépins capables de donner une plante. Comment ? Parthénocarpie ? Apport d'un 4è équipement chromosomique ? Et ça donne quoi ?

 

Son fruit est très bon et de la taille d'un abricot.

 

C'est sur ce site que j'ai trouvé le maximum de renseignements, malheureusement en anglais mais c'est un anglais facile.

 

Je l'ai donc commandé aux anglais et je l'ai reçu aujourd'hui. Il est déjà de belle taille, le point de greffe est impeccable mais en cette saison il ne paie pas de mine. Je vous le montrerai au printemps.

 

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15:49 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : jardin

06/12/2011

Une année de la vie de Dahlia imperialis

 

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Nous partons de sa période de floraison, en ce moment. Dès la mi-novembre il faut le protéger car un gel exceptionnel ne peut être exclu et n'est pas toujours prévu à temps par la météo.

 

Ceux de Paris sont en pleine floraison mais ils sont déjà protégés par précaution. Cette photo vous montre ce qu'il faut faire, la base du monticule de feuilles mortes est en bas de l'image :

 

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Le voici maintenant en plein hiver. Les tiges mortes ont été coupées, de la terre a été ajoutée sur les feuilles mortes pour les maintenir et augmenter la protection :

 

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Il émergera fin avril ou début mai et en septembre ou octobre il mesurera 4m ou plus ! Le 24 septembre 2011 :

 

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Boutons floraux le 23 octobre :

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Vous êtes prêts à le planter ? Je dois vous dire qu'il y a encore une difficulté. Enthousiasmée par ce phénomène végétal, j'avais planté un bulbe en mars 2010. C'était un bulbe bien sain, bien gonflé, bien dodu, celui que je vous ai montré sur la note précédente. Il n'a jamais subi le gel. Pourtant rien n'est sorti de terre, même pas un petit bout de feuille.

 

La même année j'ai planté une dizaine d'autres dahlias. Eux aussi ont disparu, rien n'est sorti de terre.

 

Que s'est-il passé ? Je crois que c'est évident. C'est l'année où est apparue la première attaque des racines de plusieurs sureaux. Un bulbe de dahlia, c'est délicieux. Le dahlia avait été introduit en Europe pour servir de nourriture. Mais on s'est vite rendu compte qu'il était plus intéressant de le cultiver pour ses fleurs. Malheureusement les campagnols ne sont pas sensibles à la beauté des fleurs.

 

En mars je planterai de nouveau un Dahlia imperialis mais en prenant les précautions nécessaires. Je vous conseille d'en faire autant si votre jardin est à la campagne ou en limite de ville. Je vais creuser une fosse suffisamment large et profonde pour qu'il puisse grossir sans contrainte car cette fosse sera entièrement tapissée de grillage. Le grillage, choisi d'aspect esthétique, dépassera du sol de 20cm pour les empêcher d'accéder par le dessus et cela aidera à maintenir les feuilles mortes en hiver.

23:56 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

Dahlia imperialis et le climat

Il faut planter un dahlia impérial dans votre jardin, c'est une attraction extraordinaire. Les jardiniers de la région parisienne vont se dire, elle nous casse les pieds, c'est une plante pour les régions du sud. C'est complètement faux. Certes toute la partie aérienne disparaît au premier gel. Mais il gèle partout en France, au moins un petit peu (et parfois plus qu'un petit peu, les mimosas n'ont pas oublié un certain hiver). L'intensité du gel n'a pour cela aucune importance, c'est dès -1°C  peut-être -5°C s'il n'y a pas de vent comme ici le plus souvent. Le bulbe, un peu protégé, va résister jusqu'à -15°C.

 

Le bulbe est donc rustique en région parisienne et dans la plupart des régions de France. C'est pour la floraison qu'il y a un problème parce qu'elle est très tardive et, s'il gèle trop tôt vous ne la verrez pas. Je peux vous dire qu'ici, à Veneux, à 75 km de Paris, le plus souvent il ne gèle pas avant fin décembre voire début janvier. Bien sûr, il y a des années de gel précoce mais ce ne sont pas les plus nombreuses et, ces années-là, vous aurez au moins profité de sa superbe végétation, surtout pour alba qui se tient si bien. Je vous remets sa photo avant floraison :

 

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Pour le bulbe, il n'est pas question de le sortir de terre pour le rentrer. De plus en plus de jardiniers laissent les bulbes de dahlias en terre en les protégeant efficacement. Pour Dahlia imperialis il est impossible de faire autrement, il est tellement énorme que vous le casseriez. Le voici tel qu'on vous le livrera, je l'ai mis sur une feuille de format A4 pour donner une idée de sa taille :

 

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Mais ça, c'est un bébé, il va énormément grossir. Vous ne retournerez le voir sous terre que dans quelques années lorsque vous voudrez le diviser. Il faudra faire attention de prendre un morceau avec au moins un bourgeon.

 

L'autre problème de Dahlia imperialis, c'est la nécessité de le tuteurer. Etant donné les dimensions que le bulbe va prendre, pour ne pas le blesser il faudra placer les tuteurs de 3m de haut dès la plantation et les laisser en permanence. Je crois qu'il est préférable de le planter au sud-est d'un mur ou d'un arbre pour le protéger des vents dominants et pouvoir attacher ses tiges au mur ou à l'arbre.

 

Ainsi placé, vous n'aurez qu'à le protéger par des feuilles mortes l'hiver et attacher ses tiges selon les besoins l'été.

 

J'espère que vous êtes convaincus. La prochaine fois nous verrons sa culture en détail.

15:21 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)

05/12/2011

Dahlia imperialis alba

Mais le premier dahlia impérial que j'ai rencontré hier en arrivant au Jardin des Plantes se trouve à l'entrée du jardin, la où ça sent toujours le curry (Escallonia illinita n'a jamais cessé de fleurir depuis sa grosse floraison en début d'été), et la seule zone encore très fleurie du jardin.

 

Je l'avais déjà photographié le 29 octobre mais il n'était pas en fleurs :

 

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Cette fois il était impossible de ne pas le remarquer et il avait ses admirateurs. Ses très grandes fleurs blanches surplombaient nonchalamment les tapis de hautes sauges :

 

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Il est très florifère, je crois bien encore plus que le dahlia rose. Regardez l'abondance de boutons, dans une semaine il sera extraordinaire car aucun gel n'est prévu dans les 10 prochains jours et sans doute encore plus tard :

 

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Son feuillage est magnifique, parfaitement sain :

 

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Il n'est pas tuteuré et se tient parfaitement, formant un haut buisson évasé. La raison en est sa taille, environ 3m. Ce n'est pas parce qu'il est jeune, il se limite naturellement à 3m. Ses cannes (l'expression est de moi mais ses tiges ressemblent tellement à des cannes de bambou) sont aussi fortes que celles du dahlia rose mais étant plus courtes elles ne s'effondrent pas, se contentant de s'arquer joliment :

 

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Bien sûr, il lui faut de la place, beaucoup de place mais l'espace au dessous peut être occupé par des vivaces hautes ou de petits arbustes.

 

Il existe 2 autres variétés intéressantes de ce dahlia, toutes deux à fleurs très doubles :

 

La variété rose s'appelle 'Double or Nothing'. Elle est un peu plus précoce que la variété à fleurs simples et c'est un gros avantage, et elle est disponible en France.

 

La variété blanche s'appelle 'California Angel'.

 

 

 

 

 

 

22:45 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

Dahlia imperialis, suite

 

Son feuillage est fait de très grandes feuilles pennées qui lui donnent un aspect exotique et sont un décor à elles seules. Elles sont portées par de très grosses tiges à base lignifiée pouvant atteindre 10cm de diamètre et qui partent d'un seul jet vers le sommet. Ces tiges lui ont valu le nom de dahlia bambou. Mais malgré leur grosseur et leur force elles ne parviennent généralement pas à se tenir verticalement jusqu'à la floraison. C'est pourquoi elles ont été attachées ensemble et tuteurées.

 

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Ce dahlia est dans un petit jardin clôturé situé à l'écart. Lors de mes visites précédentes il était fermé. Aujourd'hui il était ouvert, sans doute pour qu'on puisse mieux admirer ses deux dahlias. En effet il y en a un deuxième au fond du jardin. Avant sa floraison je ne pouvais le remarquer depuis l'extérieur. Il est de la même variété mais sans doute plus jeune. Il n'a pas été tuteuré et ses longues branches se courbent gracieusement.

 

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La prochaine fois nous verrons le dahlia blanc.

 

01:10 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)

04/12/2011

Dahlia imperialis

  

Dahlia arborea imperialis mérite bien son nom. Il est impérial, majestueux, sublime. Je n'ai pas assez de mots pour lui dire mon admiration. Il surplombe tous les autres dahlias de ses tiges de 4 à 5m de haut (l'un d'eux à Nantes, protégé par un bâtiment, atteindrait 7m !).

 

J'ai découvert ce dahlia le 15 décembre 2008 au Jardin des Plantes de Paris. Des fleurs lumineuses de grande taille en décembre, ce fut un moment d'émotion. Il n'était sans doute pas tout jeune car il était déjà aussi grand qu'aujourd'hui.

 

Je suis allée à Paris aujourd'hui uniquement pour lui. Je surveille l'ouverture de ses boutons depuis des semaines. A Paris il attend la fin novembre pour s'épanouir.

 

Je vais d'abord vous montrer sa floraison pour vous donner envie de suivre les notes que je vais lui consacrer avec 2 autres dahlias dont un blanc et l'étude de toute une année de sa vie pour comprendre parfaitement ses conditions de culture et les difficultés à résoudre car il vaut vraiment la peine.

 

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20:02 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin