08/03/2012
Rosmarinus officinalis
Certains le disent pas très rustique. Beaucoup disent qu'il fleurit à partir de février.
Mais il se moque de ce qu'on dit de lui et il fleurit quand ça lui plait, en fait presque toute l'année.
En voici un au Jardin des Plantes le 12 novembre :
Le même le 4 décembre :
Le 21 janvier :
Le 3 mars, il ne s'est même pas rendu compte qu'il a tellement gelé :
19:31 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Cyclamen
J'ai planté il y a 10 ans, ou sans doute plus, des Cyclamen hederifolium, cyclamens de Naples, des blancs et des roses, au nord de la maison. Ils forment un tapis qui s'étend dans le lierre, de plus en plus loin avec des échappés à distance, aidés en cela par leurs complices, les fourmis.
Il y a environ 4 ans, j'ai voulu en avoir au sud de la maison. Il est difficile d'en prendre au nord car les bulbes se soudent et forment un plateau continu juste sous la surface du sol. Je me suis laissé tenter par une proposition de bulbes énormes donnant beaucoup de fleurs. Tout semblait se passer comme au nord, y compris la tendance à l'extension.
Mais cette année la densité de feuillage est importante et ce feuillage surplombe le lierre et la pervenche. Surtout, il y a des feuilles de taille différente et certaines sont vraiment très grandes.
Je me demande si ces si gros bulbes n'étaient pas la variété confusum de C. neapolitanum, maintenant considérée comme une espèce à part entière, Cyclamen confusum. Cette espèce est tétraploïde et peut présenter de très grandes feuilles.
Sur cette feuille de papier millimétré, j'ai placé une feuille de grande taille et une feuille de petite taille prises au sud de la maison et une feuille prise au nord de la maison.
J'ai aussi des Cyclamen coum
et des Cyclamen pseudo-ibericum
mais la forme des feuilles est très différente et elles sont plus petites.
01:03 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
07/03/2012
Dryopteris filix-mas
J'ai commencé à m'intéresser un peu aux fougères lorsque Dryopteris filix-mas, la fougère mâle, s'est installée toute seule sur mon terrain de Romilly entre l'arbousier et un saule aussi sauvage qu'elle. Il m'a encore fallu un peu de temps pour la distinguer de la fougère femelle. J'avais remarqué qu'elle persistait, bien que moins touffue en hiver peut-être parce qu'elle souffre de sécheresse en été. Mais cette année elle a disparu en février.
Cette fougère est extrêmement rustique, jusqu'à la zone 2 ! Elle serait caduque ou semi-caduque selon le climat.
Le 8 mai, elle est en pleine forme :
Le 13 novembre, on la voit mal parce que c'est un recadrage sur une photo de l'arbousier, elle est toujours là :
et toujours bien présente le 22 janvier :
Mais après les forts gels de début février, jusqu'à -11,5° sur ce terrain de Romilly, elle n'était plus visible. La disparition du feuillage doit se produire vers -8 ou -10°.
13:28 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3)
06/03/2012
Prunus subcordata
20:57 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
Est-ce Prunus salicina ?
Ceci est une réponse à Jennifer qui me demandait où trouver Prunus salicina, le prunier du Japon. J'ai déjà répondu, malheureusement sans pouvoir lui donner d'adresse, et mon prunier est encore beaucoup trop petit pour que je puisse offrir des greffons. Si elle a déjà vu ma réponse, il est peu probable qu'elle y retourne pour voir un nouveau commentaire et si elle regarde mon blog de temps en temps, elle verra plus sûrement cette note. J'espère aussi que quelqu'un plus compétent que moi donnera un avis.
Sur une bande de publicité qui défile en haut de ma page web, on me propose une prune sanguine 'Crimson Glo'. Cela m'a aussitôt fait penser à une prune japonaise, Prunus salicina et j'ai vite cliqué sur l'image. Mais aucun nom d'espèce n'est donné. J'ai donc cherché à partir de la photo les arguments en faveur de Prunus salicina.
Les prunes à la chair très rouge y ressemblent.
Mais les feuilles aussi. Elles sont plus étroites et longues, plus effilées au bout, que celles de Prunus domestica, notre prunier européen et aussi les dents sont plus fines, presque invisibles sur certaines photos.
Pour l'aspect d'une feuille de prunier européen, vous en trouverez une belle sur ce site.
Pour la feuille de 'Crimson Glo', j'ai fait un recadrage sur les feuilles les plus visibles de la photo de Willemse :
à comparer avec les feuilles de mon Prunus salicina :
Elles me paraissent très semblables. Qu'en pensez-vous ?
'Crimson Glo' est-il un Prunus salicina ?
00:05 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
05/03/2012
Les euphorbes l'hiver, suite
Je vous ai montré les euphorbes du jardin de l'école de botanique avant le gel et les euphorbes characias du petit jardin latéral après le gel.
Voici maintenant celles de l'école de botanique après le gel. Toutes ont bien résisté :
sauf une : Euphorbia mellifera. Elle survivra mais pour l'instant elle n'est pas bien jolie :
L'Euphorbia characias est différente de celles du jardin latéral. C'est la sous-espèce wulfenii, la plus souvent proposée car sans doute la plus remarquable. Voyons son évolution. Le 21 janvier :
Le 3 mars :
Et un 27 avril :
12:58 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
04/03/2012
mais la coronille fleurit
Pour nous remonter le moral admirons tout de suite une autre beauté au feuillage persistant qui n'a pas eu peur des caprices douloureux de cet hiver et qui pousse même l'audace jusqu'à continuer à fleurir : Coronilla valentina ssp glauca.
On dit que sa rusticité se limite à la zone 8 mais elle peut résister à -20°. On dit qu'elle fleurit de avril jusqu'à juin mais elle me fait penser à Choisya ternata : je lui ai toujours vu au moins quelques grappes de fleurs quelle que soit la saison. Et en plus, elle supporte le calcaire, elle supporte la sécheresse. Celle-là, il me la faut.
La voici le 21 janvier, avant le gel :
et le 3 mars, 2 semaines après la fin des gelées :
Quelques autres photos de sa floraison "hors saison" :
Le 28 novembre 2007 :
Le 9 janvier 2008 :
Elle est plantée avec d'autres coronilles.
Coronilla juncea le 21 janvier 2012 :
Coronilla scorpioides en mars :
Coronilla varia en mars :
14:49 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
Drimys winteri, le fragile
Fin janvier, il était tout fringant, il commençait à fleurir. Il a mal supporté le gel (jusqu'à -9°) du début de février. Le feuillage est sévèrement brûlé, la floraison n'ira pas plus loin.
Il survivra mais je ne le planterai pas chez moi.
10:35 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
03/03/2012
L'amandier, le myrobolan et l'abeille
C'est un joli coin fleuri avec à gauche Prunus dulcis, l'amandier, à droite Prunus cerasifera, le prunier myrobolan tout blanc et plus loin derrière Viburnum fragrans.
L'amandier était déjà en fleurs le 19 février, il a augmenté le nombre des jolies corolles.
Le prunier myrobolan, aux prunes comestibles et très bonnes, l'a vite rattrapé :
Et ses fleurs si blanches ont attiré une abeille très sombre, toute excitée et qui ne sait plus où donner de la langue :
21:09 Publié dans Animaux, fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
Corylus avellana 'Purpurea'
Mon petit noisetier à feuillage rouge a sans doute été planté en même temps que ceux à feuillage vert, il fait partie du même alignement. Une de mes premières actions lorsque j'ai acquis ce terrain a été d'élaguer les noisetiers qui l'entourent pour le dégager. Il est deux fois plus petit et était complètement étouffé par ses voisins. C'est lui aussi un Corylus avellana et non un Corylus maxima, le plus vendu des noisetiers pourpres. Je l'ai déjà démontré. C'est la différence d'aspect de l'involucre autour de la noisette qui est le signe le plus facile à voir.
Il a réussi à faire un bébé. J'ai découvert ce tout petit noisetier pourpre il y a 3 ans en défrichant à environ 25m du papa. Il grandit très, très, très lentement.
J'ai des photos des fleurs femelles de cet arbre en 2010 et 2012. Elles ont toutes été prises le 1 mars. Leur apparition semble donc toujours tardive et ne varie pas selon les années. Il n'en est peut-être pas de même pour les chatons mâles.
Voici les photos du 1 mars 2012. Toutes les photos sont, encore une fois, prises le même jour sur le même arbre.
Fleurs femelles, les 2 premières photos paraissent identiques mais la mise au point n'est pas faite sur les mêmes éléments :
Voyons maintenant les chatons mâles. Là, c'est la surprise. Il y en a à tous les stades : des très mûrs vidés du pollen, des moins mûrs et des très jeunes :
Et il y a du pollen pour féconder les femelles :
Nous l'avons déjà dit, le pollen est auto compatible, c'est la date de maturité des fleurs qui empêche l'auto fécondation. Le noisetier pourpre est-il autofertile ?
J'ai cherché confirmation de cette constatation. On ne trouve rien sur Corylus avellana purpurea, juste de rares propositions de vente et une description sommaire.
J'ai repris mes photos du 1 mars 2010. Les fleurs femelles sont là :
Mais les chatons semblent tous au même stade, déjà débarrassés de leur pollen :
La situation cette année serait donc exceptionnelle, due aux difficultés climatiques ?
00:00 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
02/03/2012
Corylus avellana et la protandrie
Ce n'est pas la première fois que je vous montre les fleurs de noisetier mais je voudrais approfondir le problème de la production.
Il y a sur mon terrain de Romilly un alignement de noisetiers de très grande taille qui ont été traités en arbres, sur un tronc unique. Non seulement je ne peux attraper les noisettes, à moins d'y grimper, mais les écureuils ne font sans doute pas bombance, leur production n'est pas miraculeuse. Pourquoi ? Sans doute parce que le pas doué (sa vigne produit des raisins absolument immangeables, en région viticole il faut le faire) qui les a plantés n'a planté que des arbres d'une seule variété tous achetés au même endroit, des clones parfaits. De plus l'orientation nord-sud de l'alignement ne tient pas compte des nécessités de la pollinisation.
Voyons un peu la sexualité du noisetier. Il est autostérile, pas tout-à-fait mais presque. La raison en est qu'il est adepte de la protandrie. Cela veut dire que les fleurs mâles arrivent à maturité avant les fleurs femelles. Le pollen est compatible mais, comme il est libéré avant que les fleurs femelles puissent en profiter, cela empêche l'autofécondation. Pour avoir une bonne production, il faut au moins 2 variétés compatibles, pour plus de précisions avant de les choisir, voir ce site.
Vous me direz, presque partout en France il y a des noisetiers sauvages, cela pourrait suffire. Cela suffit rarement parce qu'il y a une autre exigence, ils doivent être très près et les jardins sont rarement entourés de zones sauvages, et ils doivent se trouver dans la bonne direction. En effet le pollen est transporté non par les insectes mais par le vent. On considère qu'au-delà de 25m les chances qu'il atteigne sa cible sont nulles. De plus l'arbre pollinisateur doit être bien placé par rapport aux vents dominants, ici à l'ouest.
Nous allons illustrer par des photos prises le même jour sur le même arbre cette protandrie. D'abord le 27 janvier sur l'arbre du voisin (il ne peut polliniser les miens, il est au nord, il est trop loin, il est plus précoce). Quelques fleurs femelles commencent à peine à sortir leurs stigmates :
Les chatons mâles sont très avancés, il semble qu'il reste encore un peu de pollen mais la plus grande partie est déjà évacuée. Sur la dernière photo une flèche montre une zone où il y a encore des étamines pleines.
Prenons un autre arbre, un des miens cette fois, fin février. Il a un mois de retard, j'ai même vu des fleurs femelles un 16 janvier. En fait le développement des fleurs s'est sans doute figé pendant la période de gel mais elles sont extrêmement résistantes au gel, jusqu'à -15°, peut-être plus pour certaines variétés. On est bien sur le même arbre, le même jour.
Fleur femelle, couverte d'humidité, il n'a pourtant plu depuis plusieurs jours, elle est prête à recevoir le pollen :
Fleurs mâles, je ne vois plus de pollen :
Il faut donc noter en plus une très grande variabilité dans la maturité selon les années qui ne va pas affecter obligatoirement de la même façon toutes les variétés.
Mes noisetiers pourraient avoir une chance de bonne pollinisation : le petit noisetier pourpre planté avec eux qui est plus tardif. Malheureusement, il faudrait pour cela qu'il soit à l'ouest, mais il est à l'est, et protégé du vent par d'immenses conifères !
Ce noisetier pourpre m'a réservé une surprise, nous le verrons la prochaine fois.
15:35 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
01/03/2012
Buddleja lindleyana
Je l'avais déjà remarqué l'hiver dernier, les buddleias se comportent sur mon terrain de Romilly sur Seine comme des arbustes persistants. Mais si Buddleja davidii garde son vieux feuillage tout l'hiver, il n'en est pas de même pour Buddleja lindleyana.
En effet, regardez son feuillage en été, un peu jauni à cause de la sécheresse, mais c'est surtout la taille des feuilles qu'il faut observer :
Et le voici en janvier, juste avant la période de gel intense :
Les feuilles sont plus petites parce que c'est déjà le jeune feuillage et cela m'a beaucoup inquiétée.
Et le voici fin février, après le gel. Des feuilles ont grillé mais les dégâts ne sont pas très importants.
05:08 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
29/02/2012
Choisya ternata et le gel
Vous avez vu comme mon minuscule Choisya 'Aztec Pearl' a parfaitement résisté au froid, pourtant à Romilly où il a fait plus froid (jusqu'à -11°5) qu'à Veneux ou Paris. Mais qu'en est-il de Choisya ternata, le plus répandu dans les jardins ?
Voici donc l'extravagant Choisya ternata du Jardin des Plantes. Je dis extravagant parce que, s'il a une floraison intense en avril, je ne l'ai jamais vu sans quelques fleurs quel que soit le mois de l'année. Et, évidemment il avait des fleurs quand le gel est arrivé.
Le feuillage n'a subi aucun dégât, mais les fleurs font grise mine :
Optimiste, il est prêt pour une floraison !
12:18 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Viburnum tinus, où sont les fruits ?
Viburnum tinus, le laurier-tin. On le photographie toujours en fleurs. J'en rencontre souvent. Il y a ceux du Jardin des Plantes où je vais deux fois par mois
y compris le petit 'Eve Price' très florifère
Il y a ceux, nombreux, de l'Arboretum des Barres où je vais au moins deux fois par an
Il y a tous ceux du quartier et de la région dans de nombreux jardins
Et j'en ai trois dont un de 3m de haut. Ils sont en fleurs surtout au printemps et en hiver mais il leur arrive de faire quelques fleurs en toutes saisons, même en été.
Et pourtant j'ai pris conscience de quelque chose d'étonnant : je n'ai jamais vu les fruits mûrs, si noirs. Je viens d'y penser parce que j'en ai vu quelques uns, pas tout-à-fait mûrs. Et j'ai compris pourquoi je ne les vois jamais : les oiseaux en raffolent et les dévorent même avant maturité. Ceux que j'ai vus le 26 février n'étaient plus très nombreux sur le corymbe et pas vraiment mûrs. Ils avaient échappé aux oiseaux parce que la branche était tombée dans un camellia et s'y cachait. Ce n'était pas une très bonne cachette, deux jours plus tard il n'y avait plus rien.
J'ai placé un fruit sur ma table d'examen pour le mesurer et admirer la graine unique à l'aspect tourmenté mais si convoitée par les oiseaux.
02:03 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
28/02/2012
Choisya 'Aztec Pearl'
Il n'est pas encore en fleurs, il ne le sera qu'en avril. Mais si je vous en parle aujourd'hui, c'est pour vous montrer sa rusticité, bien supérieure à ce que certains en disent. Il accepte aussi le calcaire, c'est pourquoi je l'ai planté à Romilly.
J'ai donc planté un minuscule plant cet automne à Romilly. Il était si petit que je l'ai oublié et je ne l'ai pas du tout protégé. Très jeune, mal enraciné, non protégé, il a subi le gel jusqu'à -11,5° ! Et il s'en sort sans dommages :
Les gens sérieux le déclarent rustique jusqu'à -15°, voire – 20°C.
Je viens de lire que Choisya 'White Dazzler' a lui aussi supporté l'hiver sans dommages à Gien (-11° le 10 février). Choisya 'Aztec Pearl' et Choisya 'White Dazzler' sont des Choisya x dewitteana, hybride de C. ternata x C dumosus var.arizonica.
17:12 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Edgeworthia chrysantha
Le 21 janvier, alors que l'hiver n'a pas vraiment commencé, l'arbuste est en fleurs mais les inflorescences n'ont encore que les fleurs périphériques ouvertes. Ces quelques fleurs épanouies attirent des insectes :
Le 19 février les inflorescences ont peu évolué, sans doute bloquées par la période de gel, mais elles sont intactes :
Quelques photos prises les autres années :
Le 27 novembre 2010
Le 11 décembre 2007
Le 27 février 2011
Le 12 mars 2008
Le 22 mars 2009
Le 6 avril 2009
01:09 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
27/02/2012
Arbutus andrachne
J'avais déjà Arbutus unedo, Arbutus x andrachnoides, Arbutus 'Marina'. Voici mon petit dernier : Arbutus andrachne.
Sur la première photo, une toison rousse occupe l'arrière plan. C'est fréquent. Armel est jaloux des plantes et tient à me faire remarquer que je dois le préférer.
L'aspect des feuilles est dû au jeune âge de la plante. A maturité elles seront plus brillantes avec un bord plus lisse. Par contre, la couleur rouge du pétiole et de la nervure centrale est caractéristique. Lorsqu'il aura grandi, mais sa croissance est très lente, il aura une écorce exceptionnelle.
04:05 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (5)
26/02/2012
C'est le printemps
14:55 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (3)
Senecio cineraria
Encore un joli feuillage persistant qui ne nous laisse pas tomber en hiver et qui a résisté à la neige (je crois, il n'a pas neigé à Veneux ou si peu, mais un peu à Paris) et au froid : Senecio cineraria, le cinéraire maritime ou cinéraire argenté. Mélange de velours et d'argent, ce feuillage est de toute beauté :
10:42 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
25/02/2012
La première jonquille
La première touffe de jonquilles, Narcissus pseudonarcissus, est en fleurs. Celle-ci a réussi à grimper l'escalier à l'assaut de la maison. Comme les perce-neige elles sont de plus en plus nombreuses et couvrent presque tout le terrain. Hier les fleurs étaient encore fermées
et aujourd'hui :
Les perce-neige, en fleurs depuis décembre, sont toujours là :
Sur cette photo on voit bien la différence de taille du feuillage entre le grand Galanthus elwesii à gauche et le petit Galanthus nivalis à droite :
C'est aussi le jour de la première petite fleur de la scille à 2 feuilles, Scilla bifolia, qui s'est semée dans le tapis de pervenche :
A Romilly c'est l'Hamamelis 'Arnold Promise' qui se fait remarquer :
21:31 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Sambucus adnata démarre
J'ai eu l'heureuse idée de soulever les feuilles mortes de protection de Sambucus adnata et j'ai vu qu'il a déjà démarré et qu'il est déjà bouffé par les limaces. Tout le pot a aussitôt été couvert de marc de café.
C'est peut-être ce qui explique que je l'ai perdu il y a 2 ans. Il était planté en pleine terre et je n'ai pas pensé à le surveiller dès février. Mais c'est peut-être dû aussi aux campagnols qui ont dévoré tous mes bulbes sauf les narcisses. Je vais donc le planter de nouveau mais cerné d'un grillage souterrain et couvert de marc de café et de Ferramol.
Sambucus adnata est le plus beau des sureaux herbacés : album colonne de droite.
Sambucus chinensis, un autre sureau herbacé, a démarré encore plus tôt. Il a subi le gel et quelques folioles sont cuites mais ce n'est pas trop grave.
Le démarrage de ces deux sureaux est vraiment très précoce, au moins 2 mois, voire plus, avant notre sureau herbacé local, Sambucus ebulus. Plus malin, il attend que tout risque de gel soit passé. Mais à Romilly, en pleine terre, Sambucus chinensis démarre plus tard que celui de Veneux en pot.
11:35 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
24/02/2012
Beschorneria yuccoides
Je rêve de cette plante depuis que je l'ai découverte au Jardin des plantes au printemps 2008. Mais je n'osais pas. Elle a l'air tellement tropical. Résisterait-elle à un hiver chez moi ?
Elle est sublime : une végétation exubérante, exotique, persistante, des hampes florales délirantes.
Le 9 avril 2008 :
Le 3 juin 2008 :
Pour sa résistance au froid, j'ai trouvé n'importe quoi, depuis feuillage détruit à -1° mais ça repart du pied jusqu'à -12° sans dommages. Mais je la vois depuis plusieurs hivers sans aucune protection et elle s'en sort sans dommages. Et puis cet hiver, cette période de gel intense, et son état parfait après. Le 19 février 2012, toujours la même plante au même endroit :
Alors je vais me fier à ce que j'ai vu et à quelqu'un qui relate ses expériences et je vais réaliser mon rêve. Il reste un obstacle : lui trouver une place, une grande place car elle est vite imposante, et en plein soleil donc à Romilly. Et je veux aussi un yucca. Je crois que mon terrain n'est pas assez grand. Toutes mes belles vont devoir se tasser un peu.
19:20 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Melia azedarach
Il est magnifique. Il trône au milieu du jardin de l'école de botanique. On le croirait couvert de fleurs.
Vu de plus près, ce ne sont pas des fleurs qui sont accrochées à ses branches mais des fruits jaunes, lumineux. Il est plus décoré qu'un arbre de Noël.
Je vous l'avais montré en automne. Il ne me restera plus qu'à vous le montre en fleurs dans deux mois.
10:04 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
23/02/2012
Des euphorbes pour l'hiver
Ce sont des euphorbes à feuillage persistant qui vont décorer le jardin tout l'hiver. Cette année le début de l'hiver a été très doux et certaines qui fleurissent habituellement à partir de mars commençaient déjà leur floraison le 21 janvier alors qu'il n'y avait pas encore eu de gel.
Euphorbia ceratocarpa, l'euphorbe de Sicile, supporte jusqu'à -10°, limitée donc à la zone 8. Elle fleurit normalement de mars à avril mais on voit ici 3 masses de fleurs jaunes. Elle a de belles tiges rouges.
Euphorbia mellifera, l'euphorbe des Canaries, également limitée à -10°, ne fleurit qu'à partir de mai. Les jardiniers ne l'ont pas protégée contre le froid mais contre la pluie.
Euphorbia myrsinites, euphorbe de Corse, très rustique jusqu'à -20° au moins, a un port très rampant. Elle a une longue floraison de mai à septembre.
Euphorbia robbiae, originaire de Turquie résiste jusqu'à -20° ou plus. Elle résiste à tout, à l'ombre, au soleil, au chaud, au froid, au sec, à l'humide, aux autres plantes. Elle fleurit habituellement à partir de mars mais présente déjà des boutons.
Euphorbia characias la méditerranéenne est elle aussi très rustique jusqu'à -20°. Elle fleurit très longtemps de mars à juillet mais commence déjà à fleurir en janvier. Il s'agit ici de la variété horticole 'Humpty Dumpty' trapue
Le 19 février j'ai visité une autre partie du jardin. Les jardiniers aiment beaucoup cette plante et il y a des Euphorbia characias partout. La forte période de gel (-9°) qu'elle vient de subir n'a pas perturbé 'Humpty Dumpty' et la floraison est plus avancée.
Dans cette partie du jardin il y a aussi la forme botanique de Euphorbia characias.
09:53 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
22/02/2012
Le tilleul et les gendarmes
Ces quelques photos vont nous en apprendre beaucoup sur les us et coutumes des gendarmes.
Le tilleul, c'est lui :
Les gendarmes, c'est Pyrrhocoris apterus, les punaises rouges. On les appelle gendarmes parce qu'ils ont les mêmes couleurs que l'uniforme des gendarmes autrefois. Car autrefois les uniformes étaient de couleurs très visibles de loin pour que l'ennemi puisse mieux les viser. Et ça faisait des soldes en moins à payer après la bataille. Mais ce n'est pas notre propos aujourd'hui.
On les appelle aussi diable cherche-midi parce qu'ils adorent se faire dorer au soleil de midi. C'est ce que font certains en cette froide journée d'hiver, ils sortent pour cela des fentes dans l'écorce du tilleul.
Si vous agrandissez les photos du tilleul, vous apercevez des petits points rouges. Ce sont les gendarmes. Ces bestioles adorent en effet les tilleuls et autres malvacées (les tilleuls sont maintenant classés dans cette famille). Rapprochons-nous :
Encore plus près :
Il y a un autre tilleul juste à côté :
Lui, il ne porte pas de gendarmes. En fait en cherchant bien, on en trouve tout en bas.
C'est parce que l'écorce de ce tilleul est trop lisse, les gendarmes n'occupent que la partie basse du tronc, là où l'écorce est plus crevassée. Les crevasses, ça sert à se protéger du froid de la nuit. On a le sens du confort chez les gendarmes.
Reprenons pour le plaisir d'anciennes photos. Les gendarmes sont les champions de l'accouplement, ça peut durer jusqu'à 30 heures !
Et voilà le résultat :
Evidemment, quand le coin leur plait, et avec une telle sexualité, il arrive qu'ils prolifèrent. Je vois trop souvent dans des revues de jardinage ou sur Internet des demandes de conseils pour s'en débarrasser, des moyens pour supprimer cette "vermine". Pourquoi ? Ces petites punaises marrantes et inoffensives pour nous et pour le jardin ne méritent pas qu'on sorte le canon et les produits les plus toxiques pour les exterminer. De plus, elles sont incapables de voler et ne sentent même pas mauvais. Laissez-les vivre. Un jardin plein de bébêtes rigolotes, c'est beau.
22:19 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (3)
Et pravissima ?
Dans les jardins anglais Acacia pravissima serait plus souvent planté que Acacia dealbata parce qu'il est un tout petit peu plus rustique.
Il est très original avec un port légèrement pleureur et surtout des phyllodes triangulaires en guise de feuillage (tiges aplaties qui servent de feuilles comme pour le fragon). Très belle floraison odorante un mois plus tard que dealbata. Pour l'instant je n'ai pas de photos à vous montrer, j'en suis à la germination :
Pour la suite allez voir en Corrèze.
Si le succès se confirme, je le planterai à côté de dealbata. J'aurai ainsi une floraison prolongée et je pourrai les protéger plus facilement ensemble en cas d'hiver catastrophique.
11:49 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
21/02/2012
Decurrens et dealbata
Pour répondre à un commentaire, c'est vrai qu'il n'est pas facile de différencier Acacia dealbata et Acacia decurrens.
Il y a de petites différences au niveau du feuillage. Les feuilles de Acacia decurrens sont un peu plus grandes, plus larges, plus "découpées" et plus bleues.
Acacia decurrens :
Pour Acacia dealbata, j'ai utilisé une photo de Yves, un ami d'enfance qui m'a envoyé un rejet de son mimosa, un mimosa heureux dans son jardin du Cotentin :
Surtout, la densité du feuillage et de la floraison de Acacia decurrens est telle qu'il est impossible de voir au travers. Dans le catalogue des Pépinières Cavatore, il est décrit comme très occultant.
Acacia decurrens :
Acacia dealbata rue Buffon à Paris :
Acacia dealbata chez Yves :
A Paris la floraison de Acacia dealbata me parait plus précoce que celle de Acacia decurrens. Je ne vais pas souvent voir dealbata parce qu'il est très répandu, donc plus banal, et je ne l'ai pas vu cette année. Mais j'ai photographié les 2 floraisons en 2008.
Acacia dealbata le 20 janvier 2008 rue Buffon (cette rue longe le Jardin des Plantes, les 2 arbres sont donc très proches) :
Acacia decurrens le 20 février 2008 :
Aspect en novembre, dealbata :
et decurrens :
Il y a encore une différence : Acacia dealbata ne supporte absolument pas le calcaire, je ne peux le planter qu'à Veneux, Acacia decurrens est plus tolérant.
21:00 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
20/02/2012
Prunus dulcis
Mis à part Prunus subhirtella autumnalis, hors concours, l'amandier est le premier Prunus en fleurs et le plus précoce des arbres fruitiers. Il a aussi une durée de vie exceptionnelle pour un arbre fruitier. L'amandier d'Antony dans les Hauts de Seine est listé dans les arbres remarquables de France, il a plus de 100 ans.
Le voici donc en fleurs au Jardin des Plantes de Paris le 19 février. Les premières fleurs apparaissent à l'extrémité des branches.
20:27 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
Clematis
A Paris, je suis vite allé voir Clematis armandii pour la comparer à la mienne. Il n'y a plus qu'un seul pied. La très belle qui courrait derrière un banc au pied du cyprès chauve a été arrachée pour aménagement du terrain de jeux pour enfants. Voyons celle qui reste, bien plus vieille que la mienne :
Il semble que sa floraison était un peu en avance sur la celle de la mienne et les très rares fleurs déjà ouvertes ont grillé :
D'autres rares bourgeons sont en train de s'ouvrir (je crois me souvenir qu'il s'agit d'Apple Blossom à fleurs roses) :
La plupart des bourgeons floraux sont encore fermés :
Juste à côté, la floraison de Clematis cirrhosa, plus précoce, a souffert du gel mais le feuillage est intact :
mais cela n'a pas empêché les fleurs d'évoluer en jolis fruits plumeux et de nouveaux bourgeons floraux s'épanouissent :
11:32 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
19/02/2012
Acacia decurrens
Pour lui je suis allée à Paris aujourd'hui. Je ne voulais pas rater sa floraison. Selon les années il fleurit en février ou en mars. Bien sûr, après le froid que nous avons subi (-8 ou -9° dans Paris), il ne fleurira qu'en mars. Je ne peux donc vous montrer pour l'instant que la préfloraison.
En cherchant bien on trouve déjà quelques fleurs qui s'ouvrent :
Cet arbre, je vous l'ai déjà montré. Mais ce qui va changer cette année, c'est la largeur de l'ensemble et une floraison presque jusqu'au sol.
Lorsque je l'ai vu pour la première fois en leurs en 2008, c'était un bel arbre de 5m de haut sur un bon gros tronc unique.
Un beau mimosa donc mais somme toute banal. Puis les jardiniers l'ont laissé drageonner et il ne s'en est pas privé. C'est une forêt dense de drageons à son pied :
Le gros tronc d'origine, il faut le chercher derrière près du mur :
L'an dernier les drageons étaient trop jeunes pour fleurir mais cette année tout va fleurir et c'est ce spectacle que je veux voir. J'y retournerai dans 15 jours.
21:28 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (5)