20/07/2015
Les canards de Marnay sur Seine
Je n’étais pas allée dans le Jardin Botanique de Marnay sur Seine depuis un an. Hier, une heureuse surprise m’attendait : le comité d’accueil est de nouveau là.
Ce comité d’accueil, ce sont des canards. Le premier élément qu’on rencontre lors de la visite de ce jardin, c’est un grand bassin. Lors de ma première visite en 2008, dès que je m’en suis approchée, un couple de canards est venu vers moi. Ce charmant accueil s’est renouvelé à chaque visite ensuite :
En 2008 la mare était suffisamment libre pour permettre la joyeuse circulation de ces canards
Et ils accouraient dès qu’un visiteur se présentait. Mais il y avait déjà les élodées :
En 2010 il ne restait que peu de place pour les canards :
En 2013, plus de place pour les canards, le bassin est totalement envahi :
Les élodées dont la capacité de colonisation exubérante des plans d’eau est connue ont profité de l’excès de nitrates dû aux eaux de ruissèlement de la ville pour tout envahir. Une solution a heureusement été trouvée, l’introduction de carpes dévoreuses d’élodées :
http://www.jardin-botanique.org/introduction-de-poissons-...
Les carpes ont commencé à faire un peu de place à la surface du bassin et le comité d’accueil est de nouveau là, une cane et ses deux jeunes se précipitent vers le visiteur :
Des lentilles d’eau remplacent les élodées mais elles ne gênent pas la circulation des canards :
Lorsqu’on se présente à l’autre extrémité du bassin, les canards arrivent aussitôt, la mère en tête :
06:51 Publié dans Animaux, mare | Lien permanent | Commentaires (0)
14/04/2015
La mare
La mare est égayée par les Caltha palustris :
Chaque année, lorsque je vois ce spectacle, j’espère revoir la féérie, l’incroyable et merveilleuse invasion des micro-papillons, les Adela reaumurella. Mais je n’ai pas eu la chance de les revoir depuis 2011. C’était tellement beau, il y en avait des nuées, que j’ai envie de vous en remontrer quelques images :
D’autres floraisons se préparent. Celle d’Allium ursinum est pour les prochains jours :
La floraison de Lysichiton americanum est encore lointaine. Devant le camellia aux grosses fleurs roses striées, toujours en fleurs depuis décembre, il a sorti ses premières feuilles qui ne cessent de grandir, elles seront immenses :
Au bord de l’autre mare c’est Dracunculus vulgaris qui émerge entouré des Arum italicum :
Mais la vie des mares est aussi animale. Les paquets d’œufs de grenouilles, ici depuis plus d’un mois, ont disparu, ils ont livré leurs têtards. Mais il en reste encore deux et sur l’un d’eux le frêne a livré quelques grappes de fleurs :
Une petite grenouille se cache sous une pierre du bord :
Il y a aussi une multitude d’abeilles qui ne se posent pas sur les fleurs pourtant nombreuses de ficaire. Elles semblent plutôt chercher l’humidité. Plus gros qu’elles un insecte d’aspect intermédiaire entre abeille et bourdon qui semble lui aussi chercher de l’eau sur la terre et les plantes du bord de la mare. Il est plus gros qu’une abeille, il bourdonne, il fait un peu de vol stationnaire. Je pense que c’est un éristale. Il y en a deux, un mâle et une femelle :
23:42 Publié dans Animaux, mare, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
08/01/2015
Larve d'Anax imperator
Depuis quelques jours, je nettoie les mares encombrées de feuilles mortes. Mais je me rends vite compte qu’aujourd’hui c’est impossible. Les températures sont trop douces, même le matin, et je ramène trop de bestioles aquatiques et surtout, ce qui me parait le plus grave, des larves de libellules.
Ces larves se tiennent tout au fond de la mare quand il fait froid et, comme je drague en surface, je ne les ramène pas. Je prends toujours la précaution cependant de poser les feuilles tout au bord de l’eau dans un premier temps pour qu’elles aient des chances d’y retourner.
Aujourd’hui donc il fait doux, elles sont près de la surface, et j’en ramène trop, comme celle-ci :
C’est une larve d’Anax empereur, la plus grande de nos libellules. C’est magnifique lorsqu’elles volent au-dessus des mares. C’est à cause d’elles que j’ai installé le rideau de perles sur la porte ouverte en été. Elles entraient très souvent dans le séjour et se tenaient tout en haut, à 6m. Je ne pouvais les récupérer au bout d’un balai que le lendemain lorsqu’elles étaient totalement épuisées et je ne suis pas certaine qu’elles survivaient alors à cette aventure.
Ces larves sont les plus grandes, les plus sombres et les plus nombreuses. Il y en a d’autres plus claires depuis 2 ans mais je ne sais pas à quelle espèce elles appartiennent. Elles sont très peu nombreuses et je n’ai jamais vu l’imago.
Celle-ci n’a pas encore atteint la taille maximale mais elle est déjà grande et a sans doute plus d’un an. Elle sera prête pour l’émergence cet été.
Il faut pourtant que j’arrive à enlever les feuilles mortes avant la mi-février, après ce sera impossible à cause des œufs des grenouilles.
12:49 Publié dans mare, odonates | Lien permanent | Commentaires (0)
29/12/2014
La mare a gelé
On nous avait promis la nuit la plus froide de 2014 et c’était vrai. Il a fait -3° et au petit matin la mare était gelée :
J’ai aussitôt enfoncé la glace avec le pied. Il faut bien que les larves de libellule respirent. Puis j’ai mis dès que la glace a fondu la soucoupe flottante qui maintient une zone sans glace :
Pour savoir qu’il gelait, il suffisait aussi de voir la tête que font les rhododendrons, feuilles enroulées et pendantes dès qu’on passe la ligne du zéro :
Je m’inquiète pour mon néflier du Japon. Pas pour l’arbre lui-même, il en a vu d’autres, mais pour sa floraison. Car hier j’avais aperçu son début de floraison depuis une fenêtre à l’étage entre des grandes feuilles. Au début on ne peut voir les fleurs depuis le sol tant cela se passe en hauteur, il est très haut par manque de soleil. Mais entre le grand chêne et la maisonnette du voisin qui lui cachent le soleil, il est un peu protégé du froid. Il n’a fait que -2° à son pied. Les fleurs sont détruites vers-3 à -5°. Il n’est pas prévu d’autre nuit aussi froide pour l’instant.
Ce matin la faim était vive, les mésanges bleues et charbonnières affluaient aux mangeoires. Le merle qui se nourrit plutôt au sol a même osé monter sur la table :
J’ai surtout eu le plaisir de voir que ma nouvelle recette, élaborée spécialement pour lui, a beaucoup plu au rouge-gorge. Ce petit oiseau très fragile au froid ne s’intéresse pas au tournesol ni aux cacahuètes, des graines peut-être trop grosses pour lui. Je le voyais pourtant tous les jours, parfois sur les boules de graisse, surtout sur la margarine. Comme je sais que sa préférence va aux insectes et que les poudres d’insectes qu’on nous vend ne résistent pas au vent et à la pluie, j’ai concocté, sur une idée de ma belle-fille, une mixture de margarine aux insectes. La motte de droite est de la margarine pure, celle de gauche est pleine d’insectes. Il ne s’intéresse plus qu’à la margarine aux insectes et je l’ai vu y rester 5 minutes en continu. Le bec en est plein, on aurait envie de le débarbouiller.
18:06 Publié dans fruitiers, mare, Oiseaux, Veneux les Sablons | Lien permanent | Commentaires (1)
24/02/2014
Les grenouilles sont arrivées
11:28 Publié dans Animaux, mare | Lien permanent | Commentaires (0)
14/02/2014
La petite faune de la mare
J'ai passé une partie de l'après-midi à enlever les feuilles mortes sur les mares. C'est un travail à reprendre souvent à cause des feuillages marcescents et il devient urgent de rendre confortables ces mares pour la prochaine arrivée des grenouilles. C'est un travail très lent car chaque pelletée doit être vérifiée soigneusement pour remettre à l'eau toutes les bestioles qui viennent avec les feuilles. Quand il fait froid il n'y en a pas trop, elles restent au fond mais par 12° elles viennent (bronzer?) en surface. J'avais pris une gamelle pleine d'eau pour vous en montrer quelques unes. Elles ont été remises dans la mare après la séance photo.
Les trois plus grosses bébêtes sont des larves de libellule que je vous ai souvent montrées (catégorie odonates colonne de droite). Elles sont agitées, ou affolées, et se déplacent beaucoup et ne pensent même pas à manger les autres bestioles. Elles sont déjà assez grandes et vont encore vite grossir avec l'arrivée des têtards pour sans doute sortir de la mare cet été.
Aselle aquatique :
Limnée :
Planorbe :
Vers aquatiques :
22:17 Publié dans mare, odonates | Lien permanent | Commentaires (0)
15/04/2013
Une petite grenouille verte
Je fréquente les grenouilles de Romilly depuis quelques années et je crois pouvoir dire qu'il y a une belle biodiversité. Parmi elle, j'ai repéré 2 espèces de grenouilles vertes. Il y a les très grosses :
et des petites :
Plus tard en saison, elles se promènent sur le terrain ou elles se font bronzer au bord de l'eau. Mais en avril il n'est pas facile de les photographier. Elles semblent rester à la mare et lorsque j'approche, j'entends un plouf avant d'avoir pu les voir. J'ai eu de la chance avec celle-ci. Sans doute se croyait-elle bien cachée. Vous la voyez ?
Elle m'a laissé l'approcher un peu. C'est une toute petite grenouille.
Le genre Pelophylax regroupe toutes les grenouilles vertes. Mais ne m'en demandez pas plus, je me noie au milieu de toutes leurs "méthodes" d'hybridation.
15:04 Publié dans Animaux, mare | Lien permanent | Commentaires (1)
13/03/2013
Oeufs en danger
Il a fait très froid. Ce n'est rien en comparaison du reste de la région parisienne. J'ai même l'impression que nous n'en faisons pas partie lorsque je vois à la télé les amoncellements de neige à Paris et même à Melun qui est seulement à 25km. Ici il a très peu neigé et cela n'a pas tenu. Mardi je suis allée à Nemours, les routes étaient à peine humides. Il est vrai que nous sommes à l'extrême sud-est de la région, à moins de 20km du Loiret et de l'Yonne, départements qui n'ont pas été mis en alerte.
Jusqu'à la nuit dernière il n'y a eu aucun problème sur les mares. Mais cette nuit il a fait -4° et au matin il y avait une fine couche de neige. Le ciel était entièrement bleu et à midi la neige avait disparu. Mais la surface des mares a gelé :
Que sont devenus les œufs des grenouilles ? S'ils ont gelé, j'espère que ce n'est qu'à la surface des amas et qu'une grande partie des œufs a été préservée. Ce sera bien la première fois que je perds des œufs de grenouille.
Le 14 mars : il n'a pas gelé cette nuit. Les œufs sont en bon état sauf peut-être les deux en haut à gauche qui sont devenus jaunes :
Beaucoup d'amas d'œufs ont coulé mais je les vois et ils semblent en bon état. Peut-être est-ce une réaction normale de protection.
23:36 Publié dans Animaux, mare | Lien permanent | Commentaires (0)
09/03/2013
Les grenouilles sont arrivées !
En ce moment la vie explose. J'avais à peine rédigé la précédente note et j'avais une nouvelle surprise. Je vois bien l'une des mares depuis l'ordinateur et il y avait à la surface …des ronds dans l'eau. J'y suis allée aussitôt. Alors qu'hier soir il n'y avait rien, je pouvais compter une dizaine de paquets d'œufs à la surface des deux mares. Ce sont ceux qui sont déjà remontés en gonflant dans l'eau, il y en a d'autres en profondeur.
Comme vous le voyez, malgré mes efforts encore ces jours-ci, il y a beaucoup de feuilles mortes. Il faut dire que c'est maintenant que les hêtres lâchent leur feuillage marcescent. Je ne pourrai plus retirer des feuilles sans blesser les œufs. Et ces coquines de grenouilles en profitent pour se cacher. J'en ai quand même repéré une :
13:54 Publié dans Animaux, mare | Lien permanent | Commentaires (0)
23/04/2012
Amours de dytiques
Les mares grouillent de vie. Et de prédateurs féroces. J'ai déjà ramené des larves de libellule
des notonectes
mais je n'ai jamais pu capturer un dytique. Ils sont trop rapides et pour la même raison il est impossible de les photographier dans la mare, c'est à peine si j'ai le temps de les reconnaître.
Pourtant à Romilly j'ai réussi à photographier celui-ci car il n'était que faiblement mobile :
Mais son "calme" n'était pas la seule anomalie. Il y avait comme un double contour et un nombre anormal de pattes. Les dytiques, comme tous les coléoptères (ils sont capables de voler pour changer de mare, en général la nuit), ont 3 paires de pattes. Les deux premières paires de pattes sont très fines et difficiles à voir dans les conditions où j'ai pris les photos ou même invisibles à cause de la profondeur de champ car nous verrons qu'il y en a sur 2 "étages". La paire postérieure est faite de pattes aplaties, épaisses, couvertes de poils. Elles lui servent de rames.
Regardez cette photo, à droite on voit bien un deuxième contour et à gauche 2 pattes postérieures. Ils sont deux !
Les photos suivantes sont moins nettes car ils sont descendus plus profondément, l'eau est trouble, et mon APN n'est pas amphibie, mais elles montrent bien qu'ils sont deux :
Sur ces recadrages les flèches montrent le disque adhésif, ou ventouse, à la base de la patte antérieure du mâle, formé à partir de 3 premiers segments et qui lui sert à agripper la femelle
Bien sûr, j'aurais pu les capturer et faire de plus belles photos. Mais je me suis contentée de satisfaire mon côté voyeur, je ne suis pas une briseuse de ménages. Il va naître de ces amours de féroces petits prédateurs, les larves sont encore plus cruelles, au dernier stade elles sont même capables de dévorer les adultes. Mais ils font partie de l'équilibre biologique de la mare.
12:44 Publié dans mare | Lien permanent | Commentaires (0)
13/04/2012
Bords de mare
01:53 Publié dans mare, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
23/03/2012
Grenouille
Les grenouilles ont déjà pondu dans mes mares à Veneux
Je dois maintenant surveiller le niveau des mares car il fait plus de 20° souvent et il pleut rarement et je n'ai pas envie de perdre les têtards et les larves de libellules. Mais je n'ai pas pris le temps de les observer. Je vous les avais montrées une autre année :
Celle-ci, c'est à Romilly que je l'ai vue mais sur la terre ferme. Je vais en voir maintenant jusqu'à la fin de l'été.
A Romilly j'ai 2 espèces de grenouilles, les rousses
et des grosses vertes :
Celle que j'ai vue aujourd'hui est certainement une grenouille rousse mais très particulière. D'abord à cause de sa pâleur, couleur du bois mort sur lequel elle s'était plaquée, avec très peu de taches. Si je ne l'avais pas vu sauter à mon passage, je ne l'aurais sans doute pas remarquée. Les grenouilles rousses sont légèrement capables de mimétisme par contraction des pigments noirs. Mais à ce point ? Ensuite son comportement : elle était totalement paniquée. C'est au point qu'elle m'a laissé le temps d'aller chercher l'appareil photo à 20m, plaquée sur sa buche, et n'a encore pas bougé quand je lui ai tourné autour d'assez près. Serait-ce une juvénile ?
01:06 Publié dans mare | Lien permanent | Commentaires (2)
18/02/2012
Allium ursinum
Ne rêvons pas, ici nous ne sommes pas les champions des floraisons précoces et l'ail des ours sort à peine de terre. Mais c'est ainsi que j'ai pu le repérer pour en transplanter à Romilly. Il se plait bien à Veneux près de la mare mais la surface qu'il peut occuper dans ce terrain ailleurs très sec est limitée. J'espère qu'à Romilly il va rapidement occuper de grandes surfaces.
Mais si je vous en parle aujourd'hui, c'est parce que c'est l'occasion de montrer ce qu'on ne voit pas habituellement, son bulbe :
L'ail des ours est une plante sauvage présente presque partout en France mais pas facile à repérer dans la nature. Je vous conseille donc de la cultiver si vous avez un endroit un peu ombragé et humide. Toutes les parties de la plante dégagent une très forte odeur d'ail et tout est comestible. Mais pour ne pas limiter sa propagation, je me contente des feuilles en n'en prélevant qu'une par plante. On peut les manger crues dans la salade ou cuites. On peut les conserver dans l'huile, séchées ou au congélateur où elles conservent leur goût.
Son goût est puissant et elle est beaucoup plus simple à cultiver que l'ail commun. Il suffit d'en planter quelques bulbes dans un terrain qui lui convient et il n'y a plus à s'en occuper.
Pour ceux qui ne voient pas très bien de quoi je parle, voici ce que cela donnera en avril :
17:10 Publié dans flore locale, fruitiers, mare | Lien permanent | Commentaires (3)
14/02/2012
Deux pour un coeur
01:03 Publié dans mare, odonates | Lien permanent | Commentaires (1)
13/11/2011
Ardea cinerea, la pêche
Je quittais le pied du pin laricio, le héron était maintenant à peine visible et j'avais prévu bien d'autres observations. Pendant que je m'éloignais, le bel oiseau a volé au-dessus de ma tête pour atterrir 10m devant moi dans l'allée centrale. Un peu plus loin il y avait des jeunes gens bruyants qu'on voit courir sur la photo mais rien ne fait peur à cet habitué du jardin.
Aussitôt il se tourne vers les bassins :
Il fait le tour d'un des bassins :
Il tend le cou :
Il se penche vers l'eau les ailes ouvertes :
et il se redresse avec une proie dans le bec :
C'est fini tout est avalé :
Entre le moment ou il se penche et la dernière photo il s'est passé moins d'une minute. L'APN indique 14h36 pour toutes ces photos.
C'est bien le même héron que les années précédentes. Il est de plus en plus à l'aise avec les représentants de l'espèce humaine. Aujourd'hui il s'est laissé approcher à 3m seulement, peut-être rassuré par l'eau qui le séparait de ses admirateurs. Si les gens avancent davantage, il se recule lentement sans montrer le moindre signe d'inquiétude.
Le héron cendré est généralement considéré comme un oiseau timide, farouche, qui ne se laisse pas approcher. Certains ont cependant noté une tendance à l'urbanisation de ces oiseaux. Le comportement de celui-ci est exceptionnel. Il a d'abord trouvé un endroit merveilleusement approvisionné pour l'hiver. Puis peu à peu il a vu qu'il n'avait rien à craindre de ses admirateurs et qu'il est nourri quand il n'y a plus rien à manger dans les bassins. Il s'est apprivoisé tout seul.
02:37 Publié dans mare, Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature, animaux
25/08/2011
Le cygne noir de Varennes
J'avais vu mon premier cygne noir dans la région il y a moins de deux ans sur le Loing à Moret.
Ce matin en passant devant un plan d'eau entre Moret et Montereau à hauteur de Varennes j'ai vu de nouveau un cygne noir en compagnie de 3 cygnes blancs. Je ne pouvais m'arrêter, je n'ai pu le faire qu'en passant de nouveau au même endroit vers 19h.
Mais il est très loin car on ne peut approcher de l'eau à cause d'installations de carrière. C'est pourquoi les photos ne sont pas extraordinaires, le téléobjectif n'a pu faire mieux. Seule la première photo est telle que je l'ai prise, les autres sont des recadrages-agrandissements. Il est en compagnie d'une foulque.
La très grande souplesse de son très long cou :
Mais il y a au moins un deuxième cygne noir. Celui-ci est en compagnie d'un cygne blanc. Ils semblent nager de concert, ils plongent en même temps. Les images sont encore plus mauvaises, même catastrophiques car c'est vraiment très, très loin. Mais on reconnaît la forme d'un cygne, à peine plus petit que le blanc, et le bec rouge.
23:10 Publié dans mare, Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
22/07/2011
La faune des petits bassins
Les petites poules d'eau qui se cachent dans la végétation ne sont pas les seuls habitants des petits bassins du Jardin des Plantes.
Il y a une foule colorée et remuante :
Les grenouilles sont-elles gênées par tant d'agitation ? On les trouve dans les bassins sans poissons et dans les cylindres de béton qui permettent de parquer les envahisseuses qui auraient vite fait d'occuper toute la surface
comme l'amusante Salvinia natans :
02:14 Publié dans Animaux, mare | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
16/07/2011
Gallinula chloropus, une belle famille
Des poules libres vivent au Jardin des Plantes. Pas des poules ordinaires, des poules d'eau, Gallinula chloropus.
Les poules d'eau, souvent confondues avec les foulques, sont considérées comme très peureuses, beaucoup plus peureuses que les foulques et il est habituellement difficile de les voir et de les photographier. Quelle ne fut pas ma surprise d'en voir une à la fin de l'été dernier cherchant sa pitance dans les allées du jardin sans se préoccuper des visiteurs :
Le 2 juillet je l'ai revue, elle ou sa sœur :
Et puis hier je suis allée voir ce qui provoquait un attroupement autour d'un petit bassin. Un attroupement très calme, tout le monde parlait à voix basse, même les enfants. La raison de cet enthousiasme presque muet était une famille de poules d'eau, cachée dans la végétation, pas très facile à voir et à photographier. L'un des parents était sur le nid "couvant" deux, peut-être trois petits. Au moins deux autres oisillons étaient à côté du nid mais dans l'eau, cherchant à avoir la pitance ramenée par le deuxième parent avant les autres. Ce deuxième parent faisait des allers-retours pour ramener de quoi nourrir les petits, je crois surtout du pain jeté par les spectateurs. Il vaquait à ces occupations sans aucune gêne, aucune crainte. Il connaissait bien ses chenapans et arrivait à ne laisser au passage qu'une partie du butin aux oisillons dans l'eau et amenait le reste au nid. Ce reste était parfois important et c'est l'adulte au nid qui partageait entre les différents becs. Puis j'ai assisté à un changement de poste entre les deux parents.
Comment un oiseau aussi peureux peut-il élever une famille sous le nez des visiteurs qui s'approchaient à un mètre ? et sans le moindre signe d'inquiétude.
Je vous ai déjà montré le comportement inhabituellement familier des oiseaux du Jardin des Plantes et particulièrement du héron qui y passe l'hiver.
Nous parlerons bientôt de l'écureuil. La confiance que certains animaux sont parfois capables d'avoir en nous est directement liée à notre comportement.
19:57 Publié dans mare, Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
02/07/2011
Troupeaux de cygnes
En passant je me suis arrêtée à l'entrée du lac aux oiseaux à Montcourt –Fromonville. Je n'avais pas le temps de visiter mais j'ai eu le temps de m'étonner d'y voir un grand nombre de cygnes. Il y avait plusieurs groupes d'au moins 10 individus. Cela ne correspond pas à ce que je croyais connaître du comportement des cygnes qui sont territoriaux et dont les nids sont espacés de 2 à 3 km. Je pense qu'il s'agit de groupes de juvéniles, mêlés à quelques canards comme toujours.
11:26 Publié dans mare, Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
11/04/2011
Adela reaumurella, suite
L'abondante troupe des minuscules OVI (objets volants identifiés) est arrivée ce matin sur les calthas à 11h. Ils étaient beaucoup plus calmes que les deux jours précédents, sans doute un peu rassasiés par le nectar des calthas. Ils étaient comme la veille au dessus de l'eau et ne s'intéressaient qu'aux fleurs qui surplombaient l'eau. Cette fois j'ai osé aller dans l'eau (c'est risqué pour le liner) pour pouvoir les approcher avec l'objectif macro :
21:38 Publié dans mare, papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
04/04/2011
Caltha palustris
A Romilly le populage des marais fleurit les pieds dans l'eau au milieu des iris :
A Veneux les calthas préfèrent les berges, entourés d'ail des ours
et pas très loin du lysichiton sur son tapis de ficaires qui commence à montrer une fleur, encore loin de sa taille définitive
Les fleurs ressemblent à de gros boutons d'or au pétales d'un jaune intense et brillant :
13:54 Publié dans mare, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
30/03/2011
La mare de Romilly, grenouilles et dytique
Hier était encore une magnifique journée, chaude et ensoleillée. J'ai bien fait de ne pas suivre la météo mais mon instinct. Le ciel n'a blanchi que vers 18h et la pluie m'a chassée à 18h30. J'ai eu le temps de planter quelques trésors : un Malus 'Evereste' pour féconder 'Winter Banana', un Callicarpa dichotoma, un myrobolan, un Sambucus canadensis 'Maxima' qui aurait des fruits rouges (?) et très près de l'eau un petit cyprès chauve. Le "très près de l'eau" est important pour avoir des pneumatophores.
Au bord de la mare quelques calthas sont en fleurs.
A chaque prélèvement d'eau dans la mare, j'entendais un grand plouf. Mais une autre grenouille était beaucoup plus calme. Elle se trouvait à environ 70cm de mon point de prélèvement cachée dans des algues. Elle me regardait mais ne bougeait pas se croyant sans doute invisible. J'ai pris 4 fois de l'eau en plongeant mon arrosoir en douceur et elle était toujours là.
Lorsque je prélève de l'eau dans la mare, je vérifie toujours dans l'arrosoir que je n'ai pas ramené une bestiole à remettre à l'eau aussitôt. Cette fois j'ai ramené un dytique, la terreur des mares. Je l'ai lâché au sol, de peur de me faire pincer. Il n'a pas aimé. Il était très agité et a réussi à se laisser tomber dans l'eau. Sur les deux photos que j'ai eu le temps de prendre on voit bien que c'est un coléoptère capable de voler d'une mare à l'autre. Je pense que c'est un mâle, ses élytres ne sont pas cannelés.
11:03 Publié dans Animaux, flore locale, mare | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
11/01/2011
Inondations
Samedi je suis allée à Romilly pour la première fois depuis presqu'un mois. Avant, le gel et la neige m'auraient empêché de travailler, puis l'alerte inondations me faisait craindre l'impossibilité d'y accéder.
J'y allais donc un peu angoissée. Mon terrain avait-il été inondé ? En chemin j'ai vu que le ru au bord duquel se trouve le vieux lavoir était bien large. Le plancher du lavoir était sous l'eau.
Mais mon terrain n'a pas été inondé sauf une petite zone en bordure d'un fossé toujours rempli d'eau sauf en fin d'été. Mais dans cette zone chênes et frênes ont les pieds dans l'eau. Le frêne aime l'eau, il peut être utilisé à stabiliser les berges. Le chêne pédonculé aime bien les zones humides.
Le plus gros chêne, au bord de l'eau :
et c'est bien un chêne pédonculé, long pédoncule et feuille avec oreillettes :
Des frênes complètement dans l'eau :
ainsi que d'autres arbres, trop loin pour que je leur donne un nom :
Le niveau de la mare a beaucoup monté. L'escalier d'accès n'a plus qu'une marche au lieu de quatre. La colonne à plantes grimpantes qui me sert à accrocher la pompe d'arrosage l'été est loin de la berge et il ne dépasse plus grand-chose de ses 2m de haut. L'arbre en travers de la mare est tombé cet été. Il était en pleine santé mais penchait trop et je m'y attendais. Je le laisse comme je laisse tous les arbres morts qui ne présentent pas de danger. En plus d'abriter et de nourrir de nombreuses bestioles, celui-là peut permettre la traversée à des petits mammifères. Des terriers de mammifères que je n'ai jamais vus sont maintenant sous l'eau.
Et la nappe phréatique est très haut. Par endroits j'ai trouvé l'eau à seulement un fer de bêche.
03:11 Publié dans inondations, mare, Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature
24/08/2010
La détresse des canards
Je suis donc allée au jardin botanique de Marnay sur Seine samedi. J'espérais y être accueillie par le gentil couple de canards blancs. Jusqu'à présent, et depuis plusieurs années, ils étaient toujours là au bord de l'étang pour saluer le visiteur :
Pourquoi ne sont-ils pas là ? La raison est évidente. Ils n'ont plus accès à cette partie de l'étang, les myriophylles ont tout envahi :
Ils n'ont plus qu'une toute petite zone pour s'ébattre
et deux rochers pour se reposer :
Pauvres canards ! Les années précédentes, même en août et septembre la surface de l'étang était libre :
Je ne vous montrerai pas grand-chose de cette visite. En comparaison des autres années il y avait peu de fleurs. Le jardin était écrasé de chaleur. Je n'avais pas autant transpiré depuis longtemps, même pas sur mon terrain de Romilly à peine à 10 km et où je suis plus active. Mais j'étais venue surtout pour les fruits de Sambucus nigra 'Pulverulenta'.
05:07 Publié dans mare, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
02/08/2010
Mon amie la grenouille
Depuis quinze jours elle est là chaque fois que je vais chercher de l'eau à la mare. Mais elle est cachée sous la dernière marche qui me donne accès à l'eau. C'est son coin bronzage. J'ai beau me faire légère pour qu'elle n'entende pas mes pas, elle m'entend avant que je puisse la voir et je ne vois d'elle qu'un plouf. Elle revient une ou deux fois puis plus rien.
Hier était un grand jour. Elle m'a laissé approcher. Je l'ai d'abord photographiée depuis l'avant dernière marche
puis depuis la dernière, mes pieds à 50 cm d'elle :
Elle est aussi verte que les lentilles d'eau. Ensuite elle est partie, le plouf habituel. Elle ne pouvait rester, c'est là que je mets l'arrosoir.
Mais le plus extraordinaire c'est qu'elle revenait dès que j'étais partie et que je la retrouvais à mon prélèvement d'eau suivant. J'ai pris de l'eau 19 fois et chaque fois elle était là et me laissait la voir. Nous avons joué ainsi de 13h30 à 19h30 !
Je crois qu'elle a compris que je ne lui ferai jamais de mal et ma présence la distrait. J'ai un copine grenouille.
13:09 Publié dans Animaux, mare | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
13/07/2010
Les demoiselles de Sorques
La vie ne doit pas être facile pour les demoiselles de la Plaine de Sorques. Le niveau du canal du Loing est toujours élevé mais le courant est trop rapide ce n'est pas là qu'on peut déposer ses œufs. Les plans d'eau sont plus intéressants mais certains sont presque à sec :
Il y a pourtant des nuées d'agrions de toutes les couleurs.
Des agrions bleu sombre :
Ici la mise au point n'est pas parfaite mais le mouvement était rapide et le résultat de ce battement d'ailes est magnifique :
Des agrions d'un joli vert métallisé :
Des roux :
Des bleu clair :
et même très clair :
Une approche :
Recadrage sur l'agrion en vol, jolie position des pattes :
22:12 Publié dans mare, odonates | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
02/07/2010
La naissance d'une libellule
Je suis retournée vers la mare après la tombée de la nuit vers 20h30, armée de mon APN et d'une lampe. L'éclairage est assuré par le flash automatique de l'appareil et je n'ai orienté ma lampe vers les bestioles que le temps de faire la mise au point. Encore une fois, je ne suis pas une photographe mais seulement une amoureuse de la nature qui veut l'admirer en faisant un minimum de dégâts. Les imagos naissants n'ont pas encore leurs couleurs, ils sont très pâles.
Lorsque je suis arrivée, la fête avait déjà commencé.
Voici la naissance d'une libellule (il manque malheureusement le tout début). La première photo est prise à 22h29 et la dernière à 22h48. Vous remarquerez le retournement de la libellule lorsqu'elle s'est extraite pour se raccrocher à sa vieille carcasse et l'allongement progressif des ailes.
A côté d'elle à gauche on voyait une autre libellule floue parce qu'elle n'est pas sur le même plan. Voici les images qui correspondent à la première et à la dernière photo de la précédente. Son évolution est beaucoup plus lente.
En voici une autre qui par contre est très rapide :
Et celle-ci a presque totalement terminé son émergence. Elle s'est éloignée de son exuvie, le dessin délicat des nervures de ses ailes est bien visible. Il ne lui reste plus qu'à durcir ses ailes suffisamment pour l'envol et à se colorer.
Recadrage :
N'avez-vous pas envie de créer une mare dans votre jardin ? De la fin février avec l'arrivée des grenouilles jusqu'à la fin de l'été c'est une folle vie qui s'y étale sous nos yeux. Hier soir un pigeon est venu prendre son bain. Une mare c'est du bonheur, c'est de la vie, c'est un spectacle permanent.
Ma mare est des plus petites et des plus ordinaires. Juste un grand trou creusé à la sueur de mon front il y a 20 ans et couvert d'un liner. Elle ne m'a coûté que le prix du liner, deux calthas qui ont fait des petits tout autour, un lysichiton mais c'est un luxe non indispensable, et trois ails des ours. Tout le reste est venu tout seul. Il n'y a ni pompe ni filtre, cela fonctionne tout seul. Il n'y a pas de moustiques parce qu'ils n'existent que le temps de nourrir les larves de libellules et autres habitants voraces. Cela évite même de mettre des petits bains d'oiseaux qui n'ont pas leurs prédateurs de moustiques et qui peuvent être avec quelques récipients oubliés des maternités à moustiques. Les bords sont en pente douce pour que les hérissons puissent y boire sans se noyer.
15:23 Publié dans mare, odonates | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Emergences
Hier 1er juillet je suis passée près de la mare le matin. Il y avait une nouvelle larve de libellule sur le lysichiton mais je n'ai rien vu d'autre et c'était déjà une exuvie.
A 17h30 j'ai examiné de nouveau la végétation au bord de la mare. Elles étaient des dizaines sur les tiges et les feuilles de caltha, surtout des grosses larves d'anax mais aussi des plus petites d'une ou deux autres espèces. Il en avait partout :
Elles étaient tellement nombreuses qu'elles étaient par deux se chevauchant même :
Et aussi par trois :
En fait un vrai troupeau, sous toutes les feuilles :
Qu'est-ce qui provoque donc la sortie simultanée de presque toutes les larves d'espèces différentes ?
Je suis restée à distance. Si je m'étais approchée de l'eau, je les aurais écrasées. Les photos ont donc été faites avec un objectif 300mm.
Je suis restée longtemps, jusqu'à plus de 20h, il ne se passait rien. Un bel anax tournait sans cesse au-dessus de la mare.
Je reviendrai plus tard.
11:58 Publié dans mare, odonates | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
29/06/2010
Emergence, la liberté
Cela se passe au bord de la petite mare à Veneux. Je remets de l'eau. Il fait très chaud et il n'a pas plu depuis longtemps, 26mm en mai, 30mm en juin et rien depuis les 3mm du 17 juin. Ne me dites pas que je ne devrais pas gaspiller l'eau, je ne peux laisser mourir les têtards et les larves de libellules. Les libellules, ce sont ici les grands anax empereurs. Je n'ai jamais pu photographier un de ces êtres magnifiques, ils sont toujours en mouvement. En fait, on dit qu'ils se posent dans les arbres.
J'admire les feuilles grandioses du lysichiton.
Il y a une tache brune sur la grande feuille dressée. J'approche au zoom :
Pour la photographier de plus près, j'ai dû mettre les pieds dans l'eau :
C'est une exuvie d'anax, la première de l'année. La larve a quitté les bas-fonds obscurs de la mare, l'imago a pris son envol vers la liberté, vers le vaste monde lumineux au dessus de la mare qu'il va explorer sans cesse tout l'été. Approchons encore pour voir le grand trou sur le thorax, c'est par là qu'il est sorti :
22:38 Publié dans mare, odonates | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
17/06/2010
Pyrrhosoma nymphula
Mais les plus précoces parmi les agrions, ce sont les jolis petits rouges. Je les ai vus dès avril. Vers le 20 mai au bord de la mare j'étais cernée par les agrions mais seuls les rouges étaient en couples.
Ce petit agrion rouge vif c'est Pyrrhosoma nymphula, la petite nymphe au corps de feu la bien nommée. Voici un mâle :
Mâle et femelle se ressemblent beaucoup. La femelle a plus de noir sur l'abdomen mais un noir plus terne.
J'ai fait un recadrage sur le thorax d'une femelle pour un détail qui n'est pas facile à voir : la partie inférieure du thorax est jaune.
Quelle grâce et quelle légèreté !
11:53 Publié dans mare, odonates | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux