31/08/2014
Fuchsia regia reitzii
Les fleurs de Fuchsia regia reitzii sont nombreuses et c’est inattendu pour un arbuste qui vient à peine d’être planté.
Mais j’ai eu un temps d’inquiétude parce qu’il y avait aussi beaucoup de fleurs en apparence intactes au sol.
Qu’en serait-il de ma production de fruits ? Car il m’a promis des fruits comestibles. J’ai regardé les fleurs sur l’arbuste. On voit bien l’ovaire infère de couleur vert vif
Et c’est ce qui reste sur l’arbuste, prêt à donner des fruits :
Les étamines :
Le stigmate, ingénieusement placé sous les étamines :
Ce fuchsia est parfois nommé riccartonii reitzii. C’est une erreur. C’est regia qui a ainsi tendance à récurver ses sépales.
Pour les fruits mûrs, noirs, il faut attendre la suite.
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30/08/2014
La tégénaire
Depuis quelques jours nous sommes 5 dans la maison dont un seul mec, mon fils. Tout-à-coup, j’entends de grands cris. Ma belle-fille et ma petite-fille sont blotties l’une contre l’autre. Et je vois en même temps le monstre : une très grosse araignée qui court très vite puis s’arrête :
Le joint entre les dalles mesure 30mm. Le corps est donc proche de 20mm et les pattes semblent immenses. Je ne pense pas qu’il s’agisse de Tegenaria domestica qui n’atteint pas cette taille. La plus grande des tégénaires, c’est parietina. Mais elle a des pattes annelées, ce n’est pas elle. Une presque aussi grande, c’est agrestis, la seule tégénaire qui mord et injecte un venin. Heureusement, ce n’est pas elle, elle n’a pas ces dessins sur la tête. Je pense qu’il s’agit de Tegenaria gigantea, totalement inoffensive même si elle est impressionnante.
J’en ai vu une autre dehors mais au bord de la maison. Elle est aussi grande mais je ne crois pas que ce soit la même, les dessins sont différents :
Les épeires sont très nombreuses dans le jardin :
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29/08/2014
Sambucus chinensis
Contrairement au sureau chinois en pot à Veneux, le sureau chinois de Romilly en pleine terre disparait en hiver. Le 12 juin :
Ses drageons traçants le font réapparaitre n’importe où. Cette année ils étaient surtout concentrés autour d’un rosier rugueux et de son drageon :
Début août des fleurs sont ouvertes et les nectaires sont colorés et fonctionnels alors qu’elles sont en boutons et ils seront encore là lors de la fructification.
Ces nectaires sont tellement sécrétants qu’une goutte de nectar déborde parfois :
C’est pourquoi ils attirent une foule d’insectes amateurs de nectar et leurs prédateurs, surtout des araignées, parfois des opilions.
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27/08/2014
Le Myrtil
Nous avons vu l’Amaryllis récemment. Au moindre rayon de soleil il en apparaissait des nuées sur mon tapis d’origan à Veneux.
Nous avions parlé de sa ressemblance avec le Myrtil. Le Myrtil est apparu à Romilly avec la floraison de l’eupatoire chanvrine, la grande attraction pour papillons au mois d’août.
Le Myrtil a sur l’aile antérieure un ocelle qui ressemble fort à celui de l’Amaryllis mais n’est marqué que d’un seul point blanc et non deux et il n’a pas d’ocelles secondaires sur l’aile postérieure. Celui-ci est un mâle :
Voici 2 femelles photographiées une autre année montrant la large bande claire qui traverse l’aile postérieure :
Pour rappel, un Amaryllis avec les 2 points blancs de l’ocelle de l’aile antérieure et les ocelles de l’aile postérieure :
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26/08/2014
La menthe aquatique
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25/08/2014
Un carabe
Je ne suis pas spécialiste des insectes et celui-là m’a laissée perplexe. Pas longtemps car c’est un rapide et je n’ai pu faire que deux photos. Les carabes ont des ailes membraneuses atrophiées, contrairement aux scarabées, et ne volent pas mais ils courent… Une autre différence avec les scarabées : les antennes fines et longues. Il visite un corymbe de sureau :
Je ne connaissais que le carabe doré, celui-ci n’avait rien de doré et les stries des élytres sont à peine esquissées. Il est plus petit. J’ai retrouvé des photos de carabe doré :
Je suis partie à la recherche de son nom d’espèce. Il y en a tellement, je suis incapable de m’y retrouver :
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24/08/2014
Heptacodium miconioides
Heptacodium moconioides se plait beaucoup à Romilly. Le 17 août la floraison est encore en boutons mais quelques fleurs s’ouvrent :
Il est en avance sur les années précédentes. Il en était au même stade le 30 août 2012
et le 15 septembre 2013 :
La pleine floraison blanche est en septembre et deviendra rose à partir d’octobre (calices).
06:23 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
22/08/2014
Les cornouilles
Cornus mas ‘Yellow’ est très jeune, il a été planté en mars 2013. Mais il produit beaucoup plus rapidement que ‘Jolico’ qui m’a fait attendre des années. Il a fleuri en février. Il ne mesure encore qu’un mètre, il est très étroit mais il a des fruits. Ils sont jaunes avec les dimensions des cornouilles sauvages.
Cornus officinalis est beaucoup plus vieux. Planté en 2009, il approche 3m et il est très large et très touffu. J’y ai déjà vu des fruits en cours d’évolution mais je vois pour la première fois des fruits mûrs. Ils ne sont pas très nombreux pour la masse de feuillage. Il prend son temps. Mais ce qui est recherché chez lui, c’est la floraison, la beauté du feuillage et de l’écorce.
Pour la taille des fruits, sur Cornus mas sauvage ils font 2cm, pour Jolico 3cm, pour officinalis un peu moins de 2cm.
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20/08/2014
Euonymus phellomanus, une surprise
Les surprises sont nombreuses sur mon terrain de Romilly. En voici encore une.
Je vous avais montré mon si petit Euonymus phellomanus très récemment planté. Il n’a pas grandi, il émerge tout juste de son tapis protecteur de potentille rampante et de fraisiers des bois. Mais il a un nombre étonnant pour sa taille de fruits bien colorés mais pas encore ouverts (c’est prévu pour septembre) :
Je suis certaine de n’en avoir planté qu’un, celui que j’avais enfin découvert à l’arboretum des Barres. Mais à mon dernier passage à Romilly j’ai rabattu un noisetier. Les noisetiers se ressèment partout et grandissent vite. Celui-ci commençait à étouffer un Sambucus callicarpa, un des rares sureaux rouges qui ont résisté aux inondations, et un Elaeagnus umbellata. Sous ses innombrables branches, j’ai découvert un fusain. Ce fusain n’a pas fleuri et il n’aura donc pas de fruits cette année car il ne voyait pas le soleil, entièrement couvert par le noisetier. Il est entouré de grandes lysimaques maintenant défleuries :
C’est un fusain ailé mais ce ne peut être Euonymus alatus, les ailettes liégeuses sont trop grandes, régulières et presque continues, c’est obligatoirement Euonymus phellomanus :
Mais d’où vient-il ? Même si on me l’avait vendu par erreur comme E. alatus, je ne l’aurais jamais planté à cet endroit au ras d’un tronc de noisetier et dans les branches d’un sureau. Un semis spontané ? Mais il n’y en a certainement pas dans les jardins alentour, c’est une espèce trop rare. Il y a bien à 10km à Marnay un fusain étiqueté phellomanus mais nous en avions discuté, il a trop peu d’ailettes. A moins que ce soit bien un phellomanus mais très vieux : c’est bien un fusain mais il n’a même pas les ailettes de alatus, juste des traces. Les oiseaux peuvent sans doute transporter des graines à cette distance.
Mon activité sur le blog va peut-être se ralentir un peu dans les prochains jours. A partir de mardi prochain, nous serons 5 à la maison et il va falloir tout réorganiser.
14:15 Publié dans euonymus | Lien permanent | Commentaires (2)
18/08/2014
Le coma de la sittelle
Un grand bruit que je connais bien car il arrive qu’un oiseau s’assomme sur une vitre. Dans ce cas je reste près de l’oiseau jusqu’à ce qu’il se réveille car les chats, pas seulement le mien, sont nombreux. Mais cette fois cela s’est passé sur une vitre étroite et à l’ombre sous un arbre et cernée de murs. Comment cette adorable sittelle a-t-elle pu se fourvoyer ?
Elle n’a pas perdu complètement conscience puisqu’elle s’accroche fermement sur le mur. Rapidement la tête pend, le bec s’ouvre. Je la touche, elle ne réagit pas. Au bout de quelques minutes, le bec se ferme, la tête se redresse, elle examine les alentours. Mais elle ne s’envolera que 12 minutes après le choc. Les photos sont dans l’ordre de prise de vue :
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Lycium chinense
La baie de Goji est à la mode. On la trouve sur tous les catalogues de plantes. Ce qui est généralement proposé, c’est Lycium barbarum. J’en ai acheté 2 plants et les ai installés à Romilly. L’un d’eux n’a pas vécu longtemps. Le deuxième végète depuis 3 ou 4 ans et n’a jamais fleuri. Il a un tronc et une branche latérale très longue mais avare en petites feuilles :
Et pourtant depuis plusieurs années j’admire à Marnay sur Seine un superbe Lycium exubérant et couvert de fruits. Le 21 septembre 2013 :
C’est à 10 km de mon terrain, même terre, même climat. Tout y est identique, même les inondations. Mais ce n’est pas Lycium barbarum, c’est une espèce très proche également utilisée pour ses baies. C’est Lycium chinense.
J’ai donc décidé de le tenter. J’en ai planté deux à Veneux dont un qui s’appelle Q1 et deux à Romilly. A Romilly l’un des deux a vite disparu. Mais il était minuscule, même pas lignifié, et je pense qu’il a été dévoré. Vous savez, les limaces, celles qui mangent même l’écorce des Zanthoxylum. L’autre était plus développé et sa réussite dépasse mes espérances. Je l’ai planté près de mon nouveau grillage le 4 avril :
Je l’ai planté près d’un actinidia que je croyais assez sage pour ne former qu’un tronc en partie basse et un fuchsia rustique aux fruits comestibles que je voulais accrocher au grillage pour garnir la partie basse de l’actinidia. Est-ce l’été humide (un bonheur pour moi), les trois plantes ont pris aussitôt une ampleur que je n’avais pas prévue.
J’ai accroché au grillage une tige très touffue du lyciet d’1m80 mais il y en a 2 autres aussi volumineuses qui rampent et ne gêne pas leurs compagnons :
La tige transversale que l’on voit en bas de la photo, c’est une tige d’actinidia imprévue car elle part du bas du tronc et a emballé le lyciet et le fuchsia. Le fuchsia regia ssp reitzii a lui aussi démarré en trombe. Il porte plusieurs branches de déjà plus d’un mètre et s’apprête à fleurir pour donner ensuite des fruits délicieux :
http://www.jardindumorvan.com/fuchsia-regia-reitzii-4514-...
Je vais devoir déplacer le lyciet cet automne. Son exubérance équivalente à celle de celui de Marnay m’oblige à lui trouver un vaste emplacement. Les différences les plus visibles avec Lycium barbarum : des feuilles beaucoup plus grandes et des fruits plus allongés. Il n'est presque pas épineux (ou pas du tout, je n'ai rien senti). Ces deux lyciets poussent naturellement en France ainsi qu'un troisième, le plus autochtone mais très épineux, Lycium europaeum.
14:07 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
17/08/2014
Un bergénia remontant ?
J’ai trouvé 2 pieds de cette plante ravissante sur mon terrain de Romilly. Je l’ai probablement plantée mais je ne sais plus ce que c’est. Cela ressemble bigrement à un Bergenia. Seul problème : ce n’est pas du tout la date de floraison d’un bergénia.
J’ai cherché. Et j’ai trouvé que le Bergenia ‘Morgenröte’ (Morning Red) est remontant ! Après avoir vu une deuxième floraison sur 2 espèces de Viburnum, plus rien ne peut m’étonner.
J’ai un autre mystère (pour moi du moins) à vous soumettre. J’ai vu cette plante au retour. Elle occupe un très vaste champ. C’est une petite plante, environ 30cm. C’est la première fois que je remarque cette culture. Je compte sur vous pour me donner son nom :
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16/08/2014
Le sureau blanc
Le sureau blanc, Sambucus canadensis, est l’équivalent américain de notre sureau noir. Plus petit, 3m maxi, mais plus touffu, il lui ressemble beaucoup. Il est utilisable en cuisine de la même façon. Ses fleurs sont odorantes mais une odeur qui m’est agréable alors que pour moi celles du sureau noir sentent la pisse de chat. Les fruits sont plus petits mais en corymbes plus vastes.
Ce sureau constitue aujourd’hui l’essentiel de ma culture de sureaux à Romilly. En effet, à l’exception de deux Sambucus nigra ‘Aurea’, tous les sureaux noirs ont été décimés par les inondations prolongées de 2013. Le terrain est resté sous 40cm d’eau des premiers jours de mai jusque vers le 10 juin. Quelques sureaux noirs repartent difficilement et seulement cette année à partir du tronc mais ils sont encore très minables. Lorsque l’eau s’est retirée les sureaux blancs avaient des feuilles pendantes mais déjà de jeunes corymbes. Le 5 juin 2013, encore dans l’eau :
Ils ont vite repris un aspect normal, comme si rien ne s’était passé. Le 3 août 2013 :
Magnifique, n’est-ce pas ? La particularité de la floraison du sureau blanc, c’est que, si elle commence un mois plus tard que celle du sureau noir, elle dure plus longtemps, jusqu’en septembre. Le 7 septembre 2013 :
Alors, fruits et fleurs cohabitent sur le même arbuste. Même en 2013 je n’ai pas été privée de fruits :
Puis ils ont subi une deuxième inondation prolongée de 4 semaines. Cette année, ils sont toujours aussi beaux. Photos du 22 juin et du 1 juillet :
Le sureau blanc a un comportement intermédiaire entre les sureaux ligneux et les sureaux herbacés. Il possède en effet des rhizomes et il drageonne. Dans cette zone, je n’ai planté qu’un seul sureau blanc. C’est ‘Nova’, un sureau qui serait autofertile. Je ne peux le vérifier car j’ai plusieurs variétés sur le terrain. Pour la pollinisation, comme c’est le cas pour beaucoup d’arbres fruitiers, il faut planter 2 variétés. A droite de la jardinière, vous voyez plusieurs troncs qui ne partent pas tous du même point. A l’extrême droite on voit même les feuilles d’un jeune drageon. A gauche il y a un autre drageon de belle taille, à presque 2m de distance. J’en ai même trouvé un autre plus jeune à côté de lui.
Et j’ai déjà donné des drageons de ‘Nova’. Mais voici d’autres sureaux blancs qui drageonnent :
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15/08/2014
L'invasion des maures
Je suis allé faire une lessive et en passant par le petit garage pour atteindre la buanderie, j’ai découvert un spectacle incroyable : des dizaines de Maures, Old Lady Moth, Mormo maura. Ce grand papillon de nuit est un habitué de la maison, je vous l’ai déjà montré, mais je n’en avais jamais vu autant. Isolés ou agglomérés, il y en a plein le plafond et le haut des murs, au moins une cinquantaine. Admirez l’attroupement sur la première photo :
Ce garage était fermé et très sombre. Les maures sont entrées par l’autre garage, entrouvert et très éclairé et sont venues dans le garage sombre par la porte de communication ouverte. Il n’y en a pas une seule dans le garage trop lumineux car elles sont lucifuges. Je pense que la cause de leur présence, c’est la pluie, pas le déluge mais souvent une pluie prolongée.
Il y a un seul papillon d’une autre espèce, c’est l’autre habitué des lieux, le paon du jour. Il a sans doute décidé de faire une sieste en attendant un temps plus propice au butinage. J’en ai souvent un, été comme hiver car il se protège de la chaleur, du froid, et donc aussi de la pluie.
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Phlox paniculata
J’avais acheté en 2011 deux belles touffes de phlox ras du sol :
En fait ce sont des Phlox paniculata, ils atteignent 1m de hauteur maintenant et leur floraison prend le relais de celle des Veronicastrum en accompagnant les salicaires sauvages et les eupatoires chanvrines. J’espère que maintenant les touffes vont s’épaissir après un retard dû aux inondations de 2013 auxquelles ils ont cependant bien résisté. Le 3 août 2013 et le 3 août 2014 :
10:54 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
14/08/2014
Begonia grandis
On me demande si je connais Begonia grandis. Bien sûr, c’est celui que je voudrais avoir au jardin, le seul bégonia rustique en zone 8. Il vit plus au ras du sol que maculata en formant de belles touffes denses. Ses fleurs ressemblent à celles de maculata et il est en fleurs de juin ou juillet jusqu’aux gelées. Il disparait alors mais la souche résiste au moins à -15°C et il repartira mais très tard au printemps. Ses feuilles sont vertes sans taches mais avec des nervures rouges surtout sur l’envers et les tiges sont rouges. Pour vous le montrer, je l’ai cherché dans mes archives.
Au Clos du Coudray, un superbe jardin en Normandie malheureusement fermé maintenant, en août :
A Paris, le 2 juillet il a émergé depuis peu :
Le 15 juillet :
C’est tardif mais le 27 novembre il est encore couvert de fleurs :
J’ai désiré ce bégonia. J’en avais acheté une variété à feuilles très découpées et à tiges très rouges :
Il n’a même pas repris. Les raisons sont toujours les mêmes. A Veneux le terrain est trop sec et il a de gros besoins d’humidité. A Romilly il serait parfait au bord du bois mais il n’aime pas le calcaire.
11:04 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
13/08/2014
Begonia maculata
On m’avait offert il y a 20 ans un Tamaya. Pour qu’il garde son aspect en arbre il fallait le tailler. J’ai bouturé des branches. Tout a pris et cela a donné des tiges verticales sans fin. C’est ce qui lui vaut le nom de bégonia bambusiforme. Le Tamaya est mort, je ne sais plus quand, ni pourquoi ni comment. Le bégonia bambou pousse sans qu’on s’en occupe. Il pousse même trop, c’est pourquoi tous les ans je le taille sévèrement pour qu’il passe la porte entre le séjour et la terrasse. Cela ne l’empêche pas de refleurir aussitôt. D’ailleurs, il a toujours des fleurs, toute l’année, seule la quantité varie selon la saison. Son feuillage piqueté de points blancs est amusant.
On dit qu’il ne faut pas le mettre dehors, qu’il ne supporte pas le soleil, ni le vent, ni l’excès d’eau. Mais chez moi il passe tous les étés dehors avec trop d’eau quand il pleut, avec du vent, violent il y a 2 jours. Il reste imperturbable. Cet hiver il dépassera encore les 2m. La seule différence : quand il est dehors le rose des fleurs est plus vif.
C’est une plante monoïque et fleurs mâles et fleurs femelles ne se mélangent pas. Sur cette photo il y a une grosse grappe de fleurs femelles et au-dessus à droite une grappe de fleurs mâles.
Fleurs femelles, ovaire infère visible par transparence, pistils visibles en soulevant un tépale :
Fleurs mâles d’aspect plus simple, étamines entre les tépales :
Si vous voulez mieux comprendre la morphologie de ces fleurs, vous pouvez revoir ma description détaillée, description introuvable ailleurs sur le web :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/07/15/begonia....
20:47 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
12/08/2014
Bouture de rosier
J’avais repéré cette bouture réussie de rosier dans un pot à Romilly. Il s’était fait remarquer par des boutons et une rose en mauvais état. C’était inattendu. L’été précédent j’avais planté dans la terre de ce pot mais sans aucune précaution une branche coupée d’un rosier. Je ne croyais pas du tout à la réussite au point que je n’avais pas mis d’étiquette. Les pétales externes de la rose étaient en bon état et d’un coloris plutôt jaune. J’avais pensé qu’il s’agissait de Sophia Renaissance, mon seul rosier jaune. J’ai transplanté ma bouture en pleine terre près de la viorne Boule de neige et je ne m’en suis plus occupée. Mon nouveau rosier m’offre maintenant une magnifique rose en parfait état accompagnée de boutons. La rose n‘est pas jaune mais abricot et de toute évidence c’est ‘Leander’ :
Le rosier qui lui a donné naissance :
Je ne savais pas qu’il était aussi facile de bouturer un rosier anglais. ‘Leander’ est particulièrement sain, vigoureux et il accepte de fleurir à mi-ombre.
19:32 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (1)
11/08/2014
Prunus salicina et cerasifera
Rappel :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2014/07/08/prunus-s...
Prunus cerasifera ‘Pissardii’ a été éliminé comme arbre fruiter. Il a perdu ses fruits encore très petits vers la mi-mai. Il est purement décoratif.
Mon prunus rouge intermédiaire entre le type et Pissardii avait encore des fruits le 16 juillet.
J’en ai goûté un, il était bon mais pas très sucré, j’ai préféré attendre pour la cueillette. Mais quelques jours plus tard, il n’y avait plus rien. Sont-ils tombés ? Je n’en ai pas trouvé un seul au sol. Ont-ils été dévorés ?
Il ne reste donc comme porteurs de fruits que Prunus salicina type à Romilly et Prunus cerasifera type à Veneux.
Les fruits du myrobolan commencent à rougir. Ils font 30mm de diamètre. En mesurant j’en ai bousculé un qui m’est resté dans la main. Il était encore jaune et pourtant déjà délicieux et bien sucré.
Les fruits du prunier japonais rougissent également, ils mesurent 55mm de diamètre. Je n’en ai pas cueilli car je pense qu’ils ne sont pas encore mûrs : trop petits et ils ne se détachent pas facilement, ils résistent même beaucoup à la traction.
20:13 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (7)
10/08/2014
Des argouses pour les petits oiseaux
Je vous avais montré des photos de mon argousier alors que les fruits étaient encore jaunes donc pas mûrs. Je craignais de ne pouvoir en photographier autant plus tard. Et je ne m’étais pas trompée. C’est à peine s’ils commencent à prendre une teinte orange par points et quelques-uns ont été attaqués. Les argousiers au bord de la N19 gardent leurs fruits plus longtemps mais le coin est trop agité pour les oiseaux avec le passage incessant des voitures. Chez moi, c’est le calme.
La mouche scorpion est un mâle. Il n’est bien sûr pas responsable des dégâts, il se contente de sucer la chair découverte.
Ces adorables mouches scorpions sont très nombreuses. J’en ai même eu une sur l’objectif de l’APN mais c’est sur le Viburnum lantana qu’elles sont nombreuses en ce moment. Voici 2 femelles et un mâle :
20:21 Publié dans Animaux, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Viburnum lantana, remontée
Encore une surprise à Romilly : la floraison remontante de Viburnum lantana dont j’ignorais la possibilité.
Je vous avais montré sa floraison en avril :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2014/04/11/viburnum...
Elle a donné des fruits encore en cours de maturation aujourd’hui :
Mais il y a aussi des corymbes de fleurs en début d’évolution :
J’en ai compté 10 mais il y a aussi des boutons floraux encore fermés au bout de toutes les tiges. Cette floraison n’est pas aussi visible que celle de printemps car le feuillage est maintenant très dense. Sur cette photo il est cerné par des sureaux blancs qui fleurissent, fructifient et drageonnent :
C’est incroyable. Je n’ai trouvé nulle part indication de cette remontée. Mais j’avais aussi constaté aux Grandes Bruyères une belle remontée des Viburnum plicatum dont également personne ne parle :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2013/01/09/viburnum...
05:40 Publié dans flore locale, viburnum | Lien permanent | Commentaires (0)
08/08/2014
Libellules
Une libellule à Romilly, posée sur le fil qui sert de poste d’accès à mes argouses pour les oiseaux :
Une exuvie au bord de la mare à Veneux :
Cette année je n’ai pas surveillé l’émergence des libellules mais vous pouvez revoir mon reportage en 2010 :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/07/02/la-naiss...
23:59 Publié dans odonates | Lien permanent | Commentaires (0)
Hippophae rhamnoides
Les fruits de l’argousier auto fertile sont maintenant bien visibles. Je ne peux affirmer qu’il est vraiment auto fertile car il y a un grand mâle à proximité, à l’ouest, c’est favorable à la pollinisation par le vent. C’est sa première production. L’an dernier il a eu un seul fruit
mais il venait d’être planté. Je n’ai pas à me plaindre, il faut compter 3 ans pour les premiers fruits et c’est ce qui s’est produit pour le pied femelle. Le 1 juillet les fruits commençaient à se colorer :
Le 3 août ils sont encore jaunes mais très visibles :
Même s’ils ne sont pas tout-à-fait mûrs, je préfère les photographier maintenant car ils ne sont pas à l’abri de la voracité des oiseaux. En effet, le pied femelle qui avait produit pour la première fois l’an dernier
a perdu tous ses fruits alors que je les avais remarqués encore verts en mai et je ne vois pas d’autre explication. Il faut dire qu’il est bien dégagé avec, en plus, des fils pour se poser à côté. J’aurai des fruits pour ma consommation ou la décoration lorsqu’ils seront très grands et très couverts de fruits comme ceux du bord de route près de Nogent :
Il est très décoratif et il fixe l’azote. Il est donc favorable aux autres plantes s’il ne les envahit pas par ses drageons. Mais il suffit de contrôler. Excellent complément alimentaire, il est aussi efficace pour la peau, les muqueuses, les plaies et les bosses… à condition de trouver les huiles et laits en contenant ou savoir les préparer soi-même.
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07/08/2014
Le poliste, une gentille guêpe
Une inflorescence d’Hydrangea paniculata, c’est grouillant d’insectes.
Avez-vous remarqué la guêpe sur la deuxième photo ? Il ne faut pas en avoir peur, elle n’est pas agressive, c’est un poliste.
Je vous laisse rechercher l’espèce exacte :
http://aramel.free.fr/INSECTES14ter-20.shtml
Celui-là est beaucoup plus gros et il me fait peur. C’est un frelon photographié sur une fenêtre de mon séjour :
20:21 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
05/08/2014
Semis de rosiers
Un terrain de terre riche en pleine nature, c’est l’enfer. Je défriche continuellement et ça repousse derrière moi. J’avais bien nettoyé cette zone au printemps et c’était de nouveau impénétrable sauf une large zone envahie par Lamium galeobdolon. Ce lamium au feuillage vert et argent s’est superbement multiplié et constitue un excellent couvre-sol, rien ne s’y sème. En attendant qu’il ait tout envahi, je défriche, encore et encore. Je fais ça manuellement en me mettant au ras du sol pour ne pas supprimer des plantes précieuses. C’est ainsi que j’ai découvert deux bébés rosiers. C’est sans doute rare dans les jardins les semis de rosiers mais il s’agit de rosiers botaniques.
Le premier géniteur m’a été donné il y a très longtemps et je ne sais plus son nom. Il était d’abord sur un autre terrain pourtant au sol de même nature mais il y végétait.
Je l’ai transplanté à Romilly il y a 2 ans et il s’y plait. Il mesure 1m de haut avec un feuillage fin qui devient jaune vif en automne :
Il a de magnifiques fruits rouge intense parsemés de poils :
Il ressemble à Rosa rubiginosa mais j’ai un doute parce que je n’ai vu nulle part décrite pour celui-ci une telle densité d’épines sur les troncs :
J’ai malheureusement oublié de la photographier dans son ensemble pour vous montrer à quel point il est devenu volumineux et très dense et étendu en largeur, peut-être par semis que je n’avais pas remarqués ou rejets. Devant lui, à environ 1m, j’ai trouvé ce bébé qui présente le même feuillage, la même densité d’épines sur le tronc et plus haut une tige rouge à épines plus espacées.
Le deuxième géniteur est un Rosa rugosa :
Lui aussi a pris beaucoup d’ampleur et de densité depuis le printemps et atteint maintenant 2m. J’ai trouvé son bébé à environ 2m, minuscule mais portant déjà un fruit :
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03/08/2014
Un géranium ressuscité
Après les inondations prolongées de 2013, les Geranium avaient succombé sauf le petit sauvage Geranium nodosum. Je vous avais montré en 2011 mes géraniums :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2011/12/02/geranium...
En été 2013 et ce printemps 2014, il n’y avait absolument plus rien. Et aujourd’hui, derrière le grillage qui maintenant protège cette zone, j’ai aperçu 2 fleurs :
Il y a déjà une petite touffe de feuilles :
Lequel est-ce ? Les fleurs n’ont pas encore récupéré le bleu intense de Rozanne et Orion. Les feuilles semblent être celles de Rozanne. On est encore loin de de la sublime touffe d’avant les inondations :
Mais l’espoir est là. Une bonne nouvelle après la réapparition des ancolies.
Une autre surprise, la première fleur d’un aster d’automne (novae angliae) avec 3 semaines d’avance :
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02/08/2014
Rubus phoenicolasius
La ronce japonaise est très décorative et elle est réputée pour ses fruits qui seraient les meilleures mûres. J’en avais planté deux en 2012 à Romilly et j’aurais dû avoir des fruits mais elles ont succombé aux inondations prolongées de 2013. Ce printemps, j’en ai replanté une à Romilly. Elle n’y est pas à l’abri d’une inondation mais une inondation normale de quelques jours. Je ne crois pas qu’une inondation de 6 semaines se reproduira, je suis persuadée que cela était lié à une erreur de gestion de la Seine et que cela servira de leçon. J’ai planté l’autre à Veneux à l’abri des inondations mais pas à l’abri de la sécheresse qu’elle craint. Mais à Veneux j’ai l’eau courante. Je les fais reposer sur les arbustes environnants.
Cette ronce a des tiges biennales. La première année la jeune tige pousse jusqu’à 3m. La deuxième année, elle ne grandit pas mais fait des tiges latérales et fleurit et fructifie. Après fructification, on la coupe.
La ronce de Romilly n’a encore fait que des tiges de première année :
La ronce de Veneux a une tige de deuxième année mais elle avait été coupée, il n’en reste qu’un court segment qui cependant fructifie un peu. La tige de l’année mesure environ 2m :
Les deux tiges sont différentes : la jeune est verte avec épines et poils rouges. L’ancienne est plus sombre :
L’envers des feuilles est argenté :
Les feuilles de la tige jeune sont plus grandes que celles de la tige de deuxième année :
Une ronce bien installée à l’arboretum des Barres un 27 juillet :
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