17/03/2009
L'hépiale fait des bêtises
Hier j'ai reçu une de mes revues préférées, le numéro d'avril de l'Ami des Jardins.
J'y ai trouvé cette proposition pour le beau sureau 'Madonna'
et cet étonnant article sur l'hépiale du houblon. Je vous ai déjà parlé de ces petites chenilles que je trouve très souvent lorsque je creuse des trous de plantation à Romilly. Il me semblait bien qu'elles ne s'intéressaient pas qu'aux racines du houblon, bien qu'il y en ait sur le terrain, et j'en ai trouvé confirmation sur Internet. Mais les laitues !
La solution préconisée : aller les chercher dans les racines des laitues fanées et les écraser. Je ne pourrais pas. Je suis incapable de tuer à mains nues une petite bête, sauf les moustiques. Je planterai donc autre chose que des laitues.
Pour Sambucus nigra 'Madonna', s'il vous intéresse, n'oubliez pas qu'il a besoin de beaucoup d'eau.
11:51 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, animaux
Des trous, beaucoup de trous
Mon petit plan d'eau à Romilly est bien joli.
Les iris pieds dans l'eau ont déjà une belle taille.
Et les touffes de primevères qui n'ont pas été mangées prennent de l'ampleur.
Mais je ne suis pas la seule à aimer ce coin de nature. Quelques troglodytes ont aménagé des cavernes tout autour dans les parois presque verticales parfois. On n'en voit que les trous d'entrée et j'aimerais bien savoir qui sont ces bestioles. Mais, quelle que soit leur identité, je leur souhaite beaucoup de bonheur et beaucoup d'enfants.
10:18 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
16/03/2009
Robert le Diable
C'est le premier qui se laisse photographier dans la nature cette année. Ce papillon, comme le paon du jour de mon garage, hiberne sous forme d'imago. C'est pour cela qu'on peut le voir très tôt, même en hiver dès qu'il fait doux.
Cependant je ne pensais pas pouvoir le rencontrer sur mon terrain trop boisé pour lui. Mais, justement, je viens de lire que lorsqu'il sort aussi tôt, il aime bien se tenir en lisière de forêt pour se protéger du vent froid.
Depuis que j'observe sérieusement les papillons, à peine un an, c'est la deuxième fois que j'en vois un, le premier c'était en septembre sur un héliotrope à Saint Jean de Beauregard.
Peu après, sur mon trajet vers Romilly, j'ai vu un papillon blanc, une piéride sans doute.
21:30 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Les grenouilles sont là !
Depuis des années elles pondaient avec précision entre le 28 février et le 2 mars dans mes petites mares de Veneux les Sablons. Et depuis 15 jours c'était l'angoisse. Avaient-elles décidé de boycotter mes mares ?
Ce matin, quelle joie, sous un superbe soleil printanier, j'ai vu la première ponte. Le dur hiver les avait sans doute refroidies. C'est le petit bonheur de ce jour.
Je pars aussitôt pour Romilly voir si les grenouilles de l'Aube sont réveillées.
11:56 Publié dans mare | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
14/03/2009
Une nouvelle jonquille
Il y a toujours eu des jonquilles, Narcissus pseudonarcissus, sur mon terrain de Veneux. Lorsque j'ai acheté le terrain il y en avait peut-être une centaine dans la partie est du terrain. Maintenant il y en a des centaines et elles ont envahi tout le terrain, même les escaliers et les pots et aussi le terrain du voisin au nord, toujours boisé. Mais il n'y en a pas une sur le terrain au sud. Il faut dire que le terrain a été déboisé et il est en grande partie occupé par un noyer, de mauvaise réputation pour les autres plantes.
Au milieu de ce lac de jonquilles, j'ai pourtant eu le regard attiré par un groupe de deux jonquilles différentes. Elles sont plus petites, d'un jaune plus soutenu, la fleur semble avoir une consistance plus dense.
Jonquilles habituelles :
Jonquilles nouvelles :
Chez Narcissus pseudonarcissus les tépales externes, pétaloïdes, sont d'un jaune plutôt pâle, et ils sont d'une texture fine, souple, ils retombent sur la trompette centrale, se vrillent légèrement :
Chez la nouvelle jonquille ces tépales sont fermes, se tiennent raides, éloignés de la trompette :
Parfois même un tépale se tient encore plus en arrière :
La partie fertile de la fleur présente aussi des différences :
Etamines et stigmates de Narcissus pseudonarcissus sont presque du même jaune :
Etamines et stigmates de la nouvelle jonquille ne sont pas de la même couleur, les étamines sont d'un jaune plus sombre, même franchement orange :
J'ai cherché sur le terrain, j'en ai trouvé un autre groupe de deux et une seule à courte distance de celles-ci. Et c'est tout.
Qui est cette nouvelle jonquille ? Ce n'est pas Narcissus jonquilla qui a une partie centrale plus courte, en coupe. Et cette nouvelle jonquille est petite. Je pense à Narcissus asturiensis, parfois appelé minimus, un autre narcisse sauvage. Vous pouvez le voir ici.
21:01 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, jardin, fleurs
Nouveautés au jardin
J'ai trouvé de nouvelles fleurs au jardin de Veneux ce matin.
La première fleur de pervenche :
La première fleur d'anémone :
J'étais bien contente de les revoir mais cela n'avait rien d'étonnant. Les pervenches étaient déjà là en vastes tapis en 1971. Les anémones, je les ai plantées.
Quand je parle de nouveautés, il s'agit de deux plantes que je n'ai jamais vues sur ce terrain et que je n'ai pas plantées.
Voyons d'abord les crocus. Il y en a plusieurs touffes, ils sont très beaux, d'un bleu inhabituel, bien lumineux. Ils sont de taille intermédiaire entre mes crocus botaniques et mes grands crocus mais plutôt grands. Je suis certaine de ne pas les avoir plantés car il n'y en a pas ailleurs et il aurait été farfelu de les planter à cet endroit, loin de la vue, à ras du grillage du voisin au sud. Je ne les aurais même pas plantés pour faire plaisir au voisin, il n'est jamais là.
D'où viennent-ils ? Il n'y a aucun crocus chez le voisin et mon terrain est surélevé par rapport à ce terrain (le voisin avait rasé la butte pour que son terrain soit bien plat !!).
15:09 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin, plantes, fleurs
13/03/2009
Chouette laponne
Ces deux-là n'ont sans doute pas trouvé cet hiver tellement froid.
22:07 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Gloire de Nantes
C'est la première fois que Camellia japonica 'Gloire de Nantes' fleurit avant 'Adolphe Audusson'. Mais la date de début de floraison des camélias est imprévisible. Pour Adolphe par exemple j'ai tout vu entre le 25 décembre et début avril. On pourrait penser qu'il attend à cause de l'hiver froid mais le rapport entre la date de floraison et les températures ne s'est pas vérifié les autres hivers depuis 20 ans.
La floraison des jonquilles, Narcissus pseudonarcissus, bat son plein maintenant. Ce faux narcisse est appelé jonquille dans la plupart des régions de France mais ce nom devrait être réservé à Narcissus jonquilla. Dans certaines régions il est appelé coucou alors que ce nom devrait être réservé à la primevère Primula veris.
Et les perce-neige sont toujours en fleurs depuis fin décembre.
10:47 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin, plantes, fleurs
12/03/2009
Taxus baccata
Cet if, je l'avais acheté il y a un an et planté à Trifouilly. Je suis donc allée le récupérer hier. C'est incroyable la masse de racines qu'il avait réussi à faire. Il faut dire qu'il n'était pas planté dans la terre du terrain mais dans une zone de terre rapportée. J'ai mis deux heures à le dégager en conservant un maximum de racines. Et ce n'est rien à côté du transport. Sans doute 30 kg. Pour faire 40 mètres je l'ai posé 5 fois.
Je l'avais acheté à cause de sa belle couleur dorée et surtout son port étroit. La couleur est maintenant nettement verte, sauf les tiges d'un très beau jaune doré. Mais je n'en ai acheté qu'un seul parce qu'il était impossible de connaître son sexe. Maintenant je sais. Il me suffit de le toucher pour être noyée dans une fine poudre jaune. Et il a de jolies petites fleurs jaunes formées d'étamines peltées (en forme de parapluie).
Il me reste à lui trouver une compagne. Mais ce n'est pas facile. Comme pour la plupart des plantes dioïques, les pépinières vous vendent soit toujours le même sexe (des Ginkgo biloba mâles…) soit des plantes sans indication de sexe (c'est ennuyeux pour l'argousier qu'on achète pour ses fruits, il faut donc bien un pied de chaque sexe).
Maintenant mon joli if est planté à l'extrémité nord du terrain de Romilly sur Seine en compagnie de petits cyclamens devant deux grands chênes. Il aime les sols humides, frais, calcaires. J'ai exactement ce qu'il aime.
22:41 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, plantes
11/03/2009
Le coeur des fleurs
Les fleurs de perce-neige regardent toujours le sol. Personne ne regarde dessous. Même sur Internet je n'ai pas trouvé de photos du cœur de la fleur.
Si on soulève un peu la fleur, on voit déjà de jolies rayures vertes à l'intérieur des pétales.
Mais vraiment au cœur qu'y-a-il ? Comme dans toutes les fleurs, les organes sexuels, étamines et pistil.
Connaissez-vous le perce-neige à fleur double ? Souvent les pétales supplémentaires des fleurs doubles sont dus à la transformation des étamines. Mais ici il y a des étamines, on en voit une ou deux sur les photos, et le pollen est fertile. Mais l'ovaire est stérile. Ce caractère dominant est donc transmis à des fleurs simples par le pollen.
Bien sûr, il faut soulever la fleur pour voir tous ces jupons. Mais dans sa position naturelle on devine que c'est une fleur double, les tépales blancs externes sont très écartés, presque sur un seul plan.
Les forsythias aussi sont en fleur, depuis peu. Il s'agit ici de Forsythia suspensa de port plus léger que Forsythia x intermedia, le plus couramment cultivé et qui ne fleurira que dans quelques jours.
22:14 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, plantes, fleurs
La grue de paradis
Grus paradisea se reproduit facilement en captivité et fait l'objet de programmes dans divers zoos car elle est en danger.
J'ai été séduite par sa grâce, son élégance aérienne, son teint gris bleuté très, très pâle, sa longue traine, sa jolie tête coiffée d'une calotte plate de plumes, son long cou très fin. La douceur d'un ange du… Paradis.
Désolée pour le mauvais cadrage de la pancarte.
10:05 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
10/03/2009
Bernache
Pour changer nous n'allons pas parler des bernaches si fréquentes sur tous nos plans d'eau mais de la petite bernache à cou roux. Elle est rare, même dans sa région d'origine, on la voit plus facilement en captivité.
21:40 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : animaux
Cultivons les morelles
Pas d'inquiétude, je ne vais pas vous proposer de cultiver de quoi empoisonner votre belle-mère (j'en suis une).
Morelle évoque pour nous des sauvageonnes toxiques, la morelle noire
et la morelle douce-amère, enlaçant ici ma vigne sauvage.
C'est vrai que les morelles font partie de la famille des solanacées qui sont pour la plupart très toxiques, et plus précisément des Solanum.
Pourtant il existe des Solanum très décoratifs (jasminoides, rantonetti…) et d'autres ont des parties comestibles, les tubercules pour la pomme de terre (enlever les éventuelles parties vertes, toxiques) ou les délicieuses tomates.
Il existe de même des morelles comestibles, elles viennent d'un autre continent.
La morelle de Quito, narangille, naranjilla, Solanum quitoense , ne semble pas facile à cultiver car il lui faut 10 mois pour mûrir ses fruits. Il faut donc la semer dès janvier, voire décembre, en appartement ou en serre chauffée, et la mettre dehors en été car sans insectes on risque des difficultés de pollinisation. Si vous voulez l'essayer, partez de ce site. Attention, le jardin est au Portugal.
Une autre morelle, plus facile, se cultive comme la tomate, mais avec des gants, elle a des épines partout. Sa culture commence à se répandre chez les jardiniers car son fruit est très bon. C'est la morelle de Balbis, au nom botanique impossible, Solanum sisymbrifolium. Sur ces photos vous verrez celle du Jardin Botanique de Marnay sur Seine le 25 septembre.
Vous trouverez des renseignements sur sa culture ici
et où trouver les graines ici. Entre autres.
19:50 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plantes, jardin
Fleurs de fin d'hiver
Les primevères. Mais à Romilly beaucoup sont dévorées. Limaces ? Lapins ? Ces fripouilles de lapins ont mangé jusqu'au sol deux genévriers nains. L'odeur des genévriers est pourtant forte.
Mais chez mon voisin à Veneux où quelques touffes ont été plantées il y a trente ans elles se sont naturalisées et sont devenues si nombreuses qu'il faudrait un énorme troupeau de limaces pour en venir à bout.
Tapis de perce-neige.
Jonquilles.
L'hellébore oriental allonge très vite ses tiges.
Le laurier-tin nous prépare encore une vague de floraison. C'était du non-stop tout l'hiver.
Ce matin je découvre parmi les pervenches les premières fleurs de la minuscule mais si jolie Scilla bifolia (semis spontanés de cette petite sauvageonne qui n'a que deux feuilles).
Et l'Arum italicum n'a pas besoin de fleurs pour assurer le décor. Mais il fleurira et fera de beaux fruits rouge-orange, il faut bien ça pour qu'il se ressème partout.
13:41 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, jardin
09/03/2009
Un cormoran à Paris
Comme la fois précédente la photo est prise depuis le pont d'Austerlitz. Il est toujours aussi loin mais cette fois l'éclairage est meilleur et il n'y a plus de doute sur son identité.
21:53 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Le geai des chênes
Oui, il aime bien les chênes, surtout leurs glands et il est devenu le grand spécialiste de leur dispersion. J'en sais quelque chose, les glands ça germe même sous le lierre.
Je l'adore mais je ne suis pas une spécialiste des oiseaux et photographier un animal aussi farouche que le geai des chênes, Garrulus glandularius, n'est pas facile. Il jouait à cache-cache, se plaquant tout en haut contre les branches d'un platane dont il avait presque exactement la couleur. La plupart du temps je ne voyais que sa queue. J'avais deviné que c'était un geai aux jolies rayures bleues des ailes mais les détails de sa physionomie, je ne les ai vus que sur les photos.
Une jolie tête :
Vue sur les moustaches,
la queue,
et le ventre
19:54 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux, jardin
08/03/2009
Cornus mas
A Veneux les premières fleurs de Cornus mas, notre cornouiller mâle apparaissent. Plus tard il me donnera ses cornouilles comestibles.
Son collègue japonais, Cornus officinalis, qui lui ressemble beaucoup est planté à Romilly. Il est légèrement en retard mais lui aussi finira par me donner de bonnes cornouilles.
15:53 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Un curieux nigra
Fin décembre j'ai bouturé une branche cassée du Sambucus nigra 'Black Lace' de Trifouilly (les nigra acceptent ce terrain). Comme aussitôt il a fait très froid j'ai gardé la bouture dans une pièce à 17 °C.
Au débourrement j'ai eu une surprise : elle se comporte comme un sureau à grappes avec un développement du bourgeon à fleurs plus avancé que les feuilles. Un nigra ne montre ses bourgeons floraux qu'après le complet développement du feuillage, vers fin avril.
On pourrait penser que je me suis trompée de bouture. Mais les petites feuilles ont déjà l'aspect nettement lacinié et commencent à prendre des tons rouges et sur ce qui est bien un corymbe plat les fleurs en boutons montrent déjà leur future couleur rose. Il y a un deuxième corymbe identique plus haut.
12:54 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, plantes, fleurs
07/03/2009
Sureaux à grappes
Les sureaux à grappes débourrent à Veneux et, comme c'est habituel pour cette section, les bourgeons floraux se développent aussitôt.
Sambucus racemosa 'Coup de Foudre' montre de gracieuses volutes de feuilles au dessus du bourgeon floral.
Le sureau à grappes dont j'ai perdu l'étiquette :
Sambucus tigranii ne montre que des feuilles mais c'est normal, il fleurit un peu plus tard que les autres :
18:10 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, plantes
Puschkinia
Puschkinia scilloides var libatonica est une adorable mini jacinthe. Je l'ai aperçue depuis quelques jours et je l'ai photographiée pour vous ce matin.
Ma variété est très blanche mais vous remarquerez un fin trait bleu au milieu des pétales qui lorsqu'il est plus marqué les fait paraître bleues.
A noter : elle se ressème toute seule et elle est parfaitement rustique.
15:51 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, plantes
06/03/2009
Latipinna et Albovariegata
Deux autres sureaux ont débourré à Romilly.
Sambucus latipinna, rescapé de Trifouilly, que j'ai transplanté il y a un an en état de mort apparente. Ce serait magnifique s'il avait un développement complet dès cette année, je n'ai trouvé nulle part des photos des fleurs et des fruits, seulement une photo d'herbier où on ne voit pas grand-chose des quelques feuilles qu'il montre.
Sambucus nigra 'Albovariegata' transplanté cet automne depuis Veneux. Il était en bon état sanitaire mais ne poussait plus car il n'aime pas le sable. L'avantage du sable est cependant que j'ai pu l'extraire sans perdre une seule racine. Admirez la couleur de son écorce claire, presque blanche.
11:10 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, plantes
05/03/2009
L'hiver de Sambucus palmensis
Comment s'est passé cet hiver difficile pour Sambucus palmensis habitué à l'hiver très doux des Iles Canaries ?
Habituellement il se comportait comme un semi-persistant, ne perdant ses feuilles qu'en décembre ou janvier lors du débourrage des nouveaux bourgeons, il restait donc très peu de temps apparemment dénudé.
Cela ne parait pas être le cas cette année, il est resté nu très longtemps. Mais en fait tout s'est passé comme d'habitude : je vous ai montré le début de développement des bourgeons en décembre, ce qui a provoqué la chute des anciennes feuilles. La différence lors de cet hiver plus rigoureux, c'est que le froid a calmé la croissance des bourgeons qui ne repart que depuis peu. Pourtant les très jeunes feuilles qui n'étaient plus protégées par les écailles du bourgeon n'ont pas du tout souffert (contrairement à S. hookeri).
Voici l'aspect le 5 mars sur les jeunes Sambucus palmensis, à peu près identique à Romilly sur Seine et à Veneux les Sablons, alors qu'à Romilly la plupart des Sambucus nigra n'ont pas débourré.
Le grand Sambucus palmensis de Veneux (4,5 m) est très légèrement plus avancé.
Ces photos de plus près pour voir la fine pilosité sur les jeunes feuilles et les jeunes tiges qui le différencie de Sambucus nigra :
Je sais par expérience d'une année précédente que le feuillage même bien développé supporte – 8°C sans dommages. Je crois qu'il est maintenant à l'abri d'un accident.
12:48 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
04/03/2009
Sambucus chinensis en hiver
Sambucus chinensis est un sureau totalement herbacé, comme Sambucus ebulus, notre sureau yèble.
Le sureau de Romilly, en pleine terre, se comporte comme notre sureau yèble. En octobre on voyait encore ses premiers corymbes
et il s'en formait même deux nouveaux au niveau de bourgeons latéraux cette fois (comme à Veneux et par cela il diffère du sureau yèble).
Mais les tiges commençaient déjà à noircir et ces corymbes ne se sont pas développés davantage. En novembre toute la partie aérienne était morte, comme le sureau yèble, et il n'y avait aucune repousse au pied. A ce moment le sureau de Veneux resplendissait, totalement vert.
Le sureau en pot de Veneux se comporte donc différemment : ce qui semble provoquer la mort des vieilles tiges, c'est l'apparition très précoce des nouvelles pousses. Lors d'un hiver doux les anciennes tiges sont encore vertes en hiver. Le voici le 31 décembre 2008 : les jeunes pousses sont apparues, la tige commence à brunir mais il a encore les anciennes feuilles vertes.
Ensuite il y a eu les grands froids de début janvier qui ont précipité la mort des vieilles tiges et qui ont calmé la croissance des jeunes pousses. Ces jeunes pousses n'ont repris leur croissance que récemment.
Donc à Romilly il se comporte comme une plante vivace à feuillage caduc, à Veneux à feuillage semi-permanent (comme la rose de Noel). A Romilly il évite les dégâts d'un fort gel, pas à Veneux où une jeune feuille a été grillée. Il n'y a aucun dégât à – 4°C, brûlures à - 9°C.
Je le considère comme une plante en limite de rusticité chez nous, à surveiller et à protéger si nécessaire. A moins que la bonne solution ne se trouve à Romilly, en pleine terre : démarrage tardif et protection facile. C'est ainsi que se sont également comportés des chinensis en pleine terre à Trifouilly, le temps qu'ils ont survécu dans ce terrain pourri. C'est peut-être sa façon de vivre dans son pays ? Pourquoi garde-t-il son feuillage en hiver quand il est en pot ? Je ne comprends pas, les racines y sont moins protégées.
Par comparaison, le grand sureau des îles Canaries, Sambucus palmensis, tellement grand qu'il est impossible de le protéger, n'a pas souffert cet hiver.
22:46 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
L'autre Sambucus chinensis
Je veux parler du sureau chinois de Romilly sur Seine, planté il y a juste un an, le petit frère de celui de Veneux les Sablons puisqu'il a été obtenu par division des rhizomes de celui-ci. C'est donc bien le même clone et s'il y a des différences, de comportement uniquement car l'aspect est absolument identique, il faut en chercher la cause uniquement au niveau de l'âge de la plante ou de son environnement.
La semaine dernière rien ne dépassait du sol, sauf les vieilles tiges complètement desséchées. Je les ai conservées comme repère, comme protection, pour retenir le tapis de feuilles mortes. Hier j'ai trouvé, en écartant les feuilles mortes qui le protègent, la première pousse de l'année.
Elle semble se développer vite et dans 15 jours je suis persuadée que les deux sureaux auront la même apparence. Voici celui de Veneux le même jour :
Et celui du même âge, obtenu de la même façon que celui de Romilly mais resté en pot à Veneux :
pour ce dernier, il n'y a pas grande différence avec celui de Romilly.
La différence est ailleurs, dans le cycle annuel.
19:41 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
03/03/2009
Un tour de jardin
Grand crocus bleu bien ouvert grâce au soleil :
Rien d'étonnant ? On dirait qu'il n'a pas d'étamines. En fait elles sont cachées par les stigmates très développés mais on en devine deux, j'ai marqué la plus visible avec un point à côté :
Sous un autre angle on les voit mieux :
Crocus botanique, les étamines sont plus longues :
Et j'ai trouvé un crocus intermédiaire, presque aussi grand que le grand crocus mais pas tout à fait et les pièces sexuelles identiques au petit crocus. Une autre espèce ? Ou un hybride spontané ?
L'hellébore orientale se réveille. Elle a encore les feuilles de l'an dernier, bien vertes mais elles se sont écartées du centre de la plante, on en voit une à gauche :
La partie rouge est composée des nouvelles feuilles et des fleurs :
Nous avons vu le réveil des fleurs, des insectes, la vie des oiseaux. Et les mammifères ? J'ai vu les écureuils tout l'hiver, je vous les ai déjà montrés l'an dernier. Ce matin j'ai vu un hérisson. Il semblait dormir enfoui dans le lierre. Mais cela m'a paru un abri bien léger pour hiberner. En réalité il ne dormait pas mais m'avait aperçue et s'était caché et immobilisé. Je suis partie chercher l'appareil photo. En revenant j'ai juste eu le temps de le voir se réfugier en courant sous son abri. Je ne veux pas l'ennuyer. Vous verrez seulement où il niche, au bout d'un tunnel sous le lierre et les feuilles mortes dans la cuvette du rosier liane :
22:46 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, plantes
Hepialus humili et les petites filles
Cet après-midi je suis allée à Romilly sur Seine. J'ai rapidement été accompagnée de trois petites filles du quartier, des sœurs. Il semble que c'est actuellement les vacances scolaires dans l'Aube.
A part quelques tours dans le chemin en vélo, elles semblent s'ennuyer et elles ont entamé la conversation. J'ai accepté cette compagnie après m'être assurée que leur mère savait où elles étaient. Elles prétendaient m'aider mais on peut se demander comment. Elles prenaient cependant un réel plaisir à mettre les mains dans la terre. Il faut dire que je jardine beaucoup avec les mains, elles ont dû trouver ça bien. En fait d'aide, elles m'ont surtout retardée dans mon travail : en plus de la conversation, mais c'était un plaisir, je devais surveiller continuellement leur tendance à piétiner les plantes qui commencent à sortir de terre. Mais elles étaient jolies, gentilles et sympathiques. Elles ne connaissaient pas mon prénom, trop retro, elles ont donc décidé de m'appeler Lucie, et nous nous sommes tout de suite tutoyées.
Nous avons eu la chance, en faisant un trou de plantation, de trouver une chenille d''Hepialus humili, l'hépiale du houblon, un petit papillon de nuit dont la chenille se nourrit des racines du houblon. Ceux qui suivent mon blog connaissent déjà, j'en trouve souvent. Nous l'avons d'abord mise dans une tasse, le temps de terminer le trou. Le contraste avec la tasse met bien en évidence ses trois minuscules pattes (du moins celles de droite) sur les trois segments thoraciques :
Nous avons repris des photos quand nous l'avons remise dans le trou. Elles ont été étonnées de voir comme la chenille cherchait à s'enfoncer dans la terre. On voit un peu les fausses pattes abdominales mais il est difficile de faire mieux, elle se remettait immédiatement sur le ventre.
La meilleure photo pour voir ces fausses pattes, c'est celle d'octobre :
J'ai pu entrevoir par cette charmante rencontre le plaisir que j'aurais à montrer la nature à mes petites-filles, elles sont si loin.
J'ai promis d'apporter aux trois fillettes des tirages sur papier de la photo de la chenille.
21:11 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
02/03/2009
Lierre et bourdons
Les fruits du lierre sont maintenant mûrs pour les oiseaux. La longue tige verticale à gauche, c'est un rosier liane bien piquant qui a colonisé arbre et arbustes alentours.
Les insectes aussi se montrent. J'ai vu un bourdon terrestre la semaine dernière, aujourd'hui un bourdon tout noir, bien trop rapide pour que je le photographie et celui-là, à peine plus calme, ce qui explique la qualité de la photo. Les bourdons sont beaucoup plus agités qu'en été. Ce bourdon est un passionné de fleurs de perce-neige, je l'ai vu s'engouffrer complètement sous les jupes d'une fleur.
Il semble donc que les oiseaux vont commencer à trouver de quoi se nourrir et je vais réduire peu à peu les distributions alimentaires. Il ne faut pas les sevrer trop brutalement alors que certains se préparent sans doute à couver. Mais mon expérience des années précédentes m'a montré qu'ils réduisent d'eux-mêmes leur fréquentation des mangeoires jusqu'à ne plus venir. Bientôt ils vont plutôt s'intéresser aux poils du chat, c'est extra pour un nid douillet.
20:52 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, animaux
La première jonquille
C'est la gaieté dans le sous-bois.
Hier soir elles étaient encore fermées et ce matin la première fleur de jonquille s'est ouverte :
Et aussi la première fleur du mahonia sauvage (M. repens ?) :
Et il fait doux. Cette fois c'est confirmé, c'est le printemps.
12:49 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, jardin
01/03/2009
Haute couture
Le défilé a été mouvementé, les pinsons ont préféré rester sous la table, je vous les montrerai demain. Ils semblent être devenus très timides.
Mais la star du spectacle, le gros bec a bien voulu poser de dos pour bien montrer tous les détails de son costume, après avoir chassé les étourneaux qui voulaient perturber la manifestation. Les voyous ont trouvé leur maître.
Voici donc de profil, et surtout de dos ce qui lui a permis de vérifier l'absence de perturbateur, toute la splendeur de ce costume de grand couturier, strictement coupé dans des velours de chaudes couleurs et un magnifique satin moiré pour la queue (pas de pie, de gros-bec !).
19:07 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Helleborus foetidus
Pourquoi l'appelle-t-on fétide ? Parce que, si on froisse le feuillage, il sent mauvais. Je n'ai pas envie d'abimer son feuillage pour vérifier mais je vous garantis que son odeur ne vous gênera pas dans votre jardin. C'est sans doute un grincheux qui lui a donné ce nom.
Je vous ai montré son début de floraison en janvier. Voyons ses fleurs de plus près. Les sépales, verts souvent bordés de rouge, donnent l'impression de pétales. Les pétales, eux, sont transformés en nectaires pour nourrir les insectes, affamés à cette époque de l'année.
Ce qui frappe à l'intérieur de cette fleur, c'est le grand nombre d'étamines. Le gynécée se voit mal à ce stade, il est submergé par les étamines. Il est formé de 3 carpelles.
Sur mes fleurs ont voit que beaucoup d'étamines sont en cours de lâcher de pollen.
Et si vous devinez le doux rose de ma main en arrière plan, c'est pour redresser la fleur pour la photo. Comme la plupart des hellébores, sauf les cultivars récents, les fleurs regardent vers le sol. Ce serait pour protéger les organes sexuels de la pluie.
Elle ne se plait pas à Veneux. Elle aime le calcaire et pas du tout le sable et elle végète depuis des années. Après la floraison elle partira à Romilly sur Seine.
10:48 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, plantes, fleurs