06/10/2009
Sambucus chinensis
Rappel : ce sureau de Romilly est issu de celui de Veneux. Ce sont les rhizomes du fond d'un pot
qui ont été transplantés à la fin de l'hiver 2008. Voici ce qu'il y avait en terre le 17 mars 2008 :
Un an plus tard il s'est beaucoup étendu, il y a plus de 20 tiges et 2m de distance entre les deux tiges les plus éloignées. Le 23 mai 2009 :
Début octobre le feuillage commence à faner dans la partie basse des tiges, plus tôt qu'à Veneux mais il est plus exposé au soleil et il a été moins souvent arrosé. Ce sureau est l'un de ceux qui ont le plus besoin d'eau. Il est probable qu'il va perdre toute sa partie aérienne pour l'hiver comme l'an dernier, contrairement à celui en pot.
Les premiers fruits sont parvenus à maturité. La floraison a évolué lentement du centre vers les bords du corymbe, il en est de même pour les fruits.
Il y a encore de petits corymbes en fleurs, ils ne parviendront pas à maturité.
09:47 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
04/10/2009
Sambucus canadensis
Je vous avais montré la production de mon tout petit sureau canadien d'1m30 seulement le 6 septembre puis le 25 septembre. Les premiers corymbes étaient très chargés en fruits et tellement lourds qu'ils entrainaient les branches jusqu'au sol.
Voici la suite. Le 2 octobre il y a encore un corymbe assez chargé qui traine sa branche au sol,
et un autre moins rempli.
Il y a encore d'autres corymbes aux fruits verts mais la fécondation a été moins réussie en fin de saison, ils ont beaucoup moins de fruits.
La floraison est maintenant terminée.
La production de mes sureaux du Canada est dans l'ensemble encore faible puisqu'ils viennent d'être plantés à Romilly. Pour ne pas faire des quantités trop faibles de gelées à chaque cueillette, je mets ma récolte bien égrenée dans des coupes directement au congélateur. Les fruits des sureaux supportent parfaitement ce traitement, une fois dégelés ils ont l'aspect de fruits frais. Lorsque j'aurai tout récolté je ferai les gelées en une seule fois.
13:35 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
03/10/2009
Sureau noir
France5 Silence ça pousse fait honneur au sureau noir.
Celui-ci, à Varennes, avait de quoi occuper les abeilles, il a été remplacé par une zone commerciale :
11:58 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Fleurs d'octobre
Ces plantes méritent d'être citées pour leur très longue floraison.
Verbena bonariense qui a fleuri tout l'été est encore en fleurs le 2 octobre, elle semble même préparer de nouvelles fleurs. Ici elle se mélange au feuillage de Sambucus nigra 'Sambu', un cultivar danois sélectionné pour son rendement. Quoiqu'il en soit il pousse vite, plus de 3m dès la première année.
Les grands asters d'automne durent plus longtemps que les petits, du moins pour leur première année de plantation et ils n'ont pas été arrosés. On nous promet enfin de la pluie pour lundi, j'espère que c'est vrai.
Les chrysanthèmes aussi ont des fleurs mais je ne vous les montre pas, ils font pitié. Leur problème c'est qu'une bestiole farceuse leur coupe des branches et les sort de terre régulièrement. Je les replante et ça recommence, déjà 4 fois. Un lapin sans doute. Je les vois courir sur la pelouse bien tondue à côté, d'adorables petits garennes mais en surnombre. C'est pourquoi j'ai planté mes crocus safran dans des caisses sans fond pour les surélever. L'an prochain j'en ferai autant pour la ciboulette et le persil car ils les aiment trop et aussi pour les grosses tomates mangées par les limaces.
00:39 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
30/09/2009
Sambucus callicarpa, les bourgeons
Les sureaux de la section Botryosambucus, les sureaux rouges à grappes, voient leurs bourgeons se développer dès la fin de l'été et particulièrement les gros bourgeons à fleurs bien dodus, contrairement à ceux de la section Eusambucus, sureaux noirs à corymbes, qui vont garder tout l'hiver des petits bourgeons pointus.
Le plus précoce a été Sambucus callicarpa. Dès le 17 août les bourgeons étaient remarquables :
Mais on voit aussi les petits bourgeons à feuilles, ici en bas des gros bourgeons :
Le 28 septembre ils sont encore plus développés :
18:40 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
29/09/2009
Responsable mais non coupable
Il a été pris par mon appareil photo mais il n'y aura pas de jugement ni de sanctions. Il a en effet été jugé irresponsable car il est atteint d'une maladie génétique qui le pousse à consommer les racines de mes plantes les plus précieuses mais il est incapable de contrôler cet instinct destructeur.
Hier, en arrivant à Romilly, surtout pour arroser car la pluie ne vient toujours pas, j'ai trouvé mon Sambucus hookeri avec les feuilles pendantes. J'ai aussitôt arrosé copieusement mais j'espère que ce n'est pas encore une fois une action du misérable rongeur souterrain. Il y avait encore un trou près des racines. Est-ce une zone que j'avais mal comblée ?
Un peu plus loin j'ai vu un trou, comme il y en a partout sur le terrain. Un trou net, sans amas de terre :
A partir de ce trou, la galerie part horizontalement sous la surface du sol. J'ai défoncé cette zone à la fourche. Peu de temps après j'ai aperçu une sorte de souris, une rapide que je n'ai pas eu le temps de photographier. Enfin, une heure plus tard, j'ai réussi à prendre ces photos de la bestiole :
Les photos ne sont pas de bonne qualité mais je vous assure que je n'avais pas le temps de faire les réglages. J'estime sa taille à 9 ou 10 cm, sans la queue que je n'ai pas vue. Au dernier moment j'ai aperçu une deuxième bestiole identique mais deux fois plus petite.
Je ne pense que ce soit le rat taupier, Arvicola terrestris, il laisse des monticules de terre comme la taupe et je crois qu'il est plus grand que ce que j'ai vu. C'est peut-être le campagnol souterrain, Microtus subterraneus.
Que faire ? Vu le nombre de trous je pense qu'il y en a de vastes troupeaux. A chaque plantation d'un arbuste précieux je mettrai désormais tout autour des racines des piquets. J'ai ajouté autour de Sambucus hookeri qui semble beaucoup leur plaire une vingtaine de bulbes de narcisses, non comestibles car toxiques pour eux.
12:12 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, jardin
27/09/2009
Sambucus nigra, nectaires
Pour les fous de sureaux (y en a-t-il d'autres que moi ?), voici les toutes dernières nouvelles des nectaires extra-floraux de Sambucus nigra, par des gens qui ont des moyens techniques supérieurs aux miens. C'est juste ici.
Bien sûr, ces nectaires extrêmement discrets, dont la nature n'est détectable qu'au microscope, ne ressemblent en rien aux gros nectaires bien organisés, bien voyants et d'un jaune claquant de Sambucus chinensis. Ils se présentent sous la forme des très rares stipules ou stipelles, donc à la base des feuilles ou des folioles.
19:15 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : jardin, nature
Sureau du Canada, corymbe
Les corymbes de Sambucus canadensis, surtout ceux de début de saison sont très larges, plus étalés que ceux de Sambucus nigra.
Comment s'explique cette différence ? Un corymbe de sureau noir typique voit son pédoncule se diviser en 5 ramifications, puis de nouveau 5, etc.
Voici le "squelette" d'un corymbe de sureau du Canada :
Le pédoncule s'est d'abord divisé en 3 ramifications. Les deux pédicelles latéraux se sont ensuite divisés en 5 pédicelles plus petits comme chez nigra. Le pédicelle central se divise de nouveau en 3 et ensuite en 5 parties, ce qui explique que cette partie centrale est plus longue et va donner la forme bombée au corymbe. Si on regarde l'ensemble on a l'impression de voir un groupe de corymbes et non un seul.
Cela est donc l'explication de la forme étalée du corymbe de Sambucus canadensis et aussi de sa forme bombée alors que la surface du corymbe de Sambucus nigra est plane. De plus les premières ramifications sont très longues, augmentent cet étalement et donnent son aspect léger, vaporeux, au corymbe en fleurs.
Le résultat est superbe en fleurs
mais aussi quand les lourdes masses de fruits pendent.
13:13 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
26/09/2009
Les noisetiers se préparent
Les noisetiers ont à peine fini de livrer leurs noisettes et ils exhibent déjà leurs chatons pour la prochaine fécondation. Certes, ils ne finiront de se développer qu'à la fin de l'hiver mais, tout de même, ils n'ont pas peur d'affronter l'hiver.
Ils fréquentent les fleurs de houblon, présentes depuis longtemps :
Les jolies grappes de chatons de plus près :
Le noisetier pourpre en fait autant :
19:13 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
25/09/2009
Les fruits du sureau canadien
Voici une partie de la production d'un très jeune Sambucus canadensis d'environ 1m20 de haut. J'avais déjà cueilli des fruits et il a encore des fruits verts et des fleurs. Il était temps de le soulager, ces fruits faisaient ployer les branches jusqu'au sol.
Je vous les montre surtout pour voir comme leur maturation sur un corymbe est plus uniforme que sur le sureau noir sauvage.
20:51 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Sambucus hookeri
Sur cette photo on voit que 3 corymbes de Sambucus hookeri portent des fruits encore verts. Celui du fond a encore quelques fleurs, un quatrième à droite est en fleurs.
L'an dernier il avait fleuri mais n'avait eu aucun fruit. Cette année, alors qu'il a beaucoup souffert et à deux reprises, il a un taux de fécondation équivalent à ce qui s'était produit à Trifouilly. Cette différence est probablement due au fait que l'an dernier il était le seul sureau en fleurs car sa floraison est tardive. Cette année, comme à Trifouilly il est à côté d'un canadensis en fleurs et pas loin d'autres canadensis et chinensis. Son corymbe encore en fleurs sera sans doute fécondé car il y a encore des fleurs de canadensis et chinensis.
Cela confirme mon impression qu'il n'est pas autofertile. Il faudrait que je lui trouve un copain de son espèce, mais où ?
07:06 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
24/09/2009
Les fruits du sureau chinois
21:09 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
23/09/2009
Cyclamen
Les cyclamens d'automne, Cyclamen hederifolium, sont en fleurs depuis 15 jours.
Les blancs
et les roses
Mais ceux-là n'étaient pas prévus :
Ils se sont semés au bord du chemin d'accès à la maison. On voit qu'il y a déjà des glands et des feuilles mortes. Les arbres perdent déjà beaucoup de feuilles, ils ont sans doute soif. Quant aux cyclamens, je vais devoir les déplacer, ils seraient écrasés par la voiture un jour où je ne ferai pas attention ou lors d'une visite. Ils partiront à Romilly.
16:44 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
Sable
Sable et désespoir. Sur le terrain de Veneux c'est la période la plus difficile de l'année. Trois mois sans pluie et pas d'espoir de pluie avant fin octobre, et sans certitude. Ici, quand le ciel est gris et triste, il ne pleut pas, quand le tonnerre gronde, il ne pleut pas. Et c'est ainsi tous les ans.
Mon bois ressemble au reste de la forêt de Fontainebleau, des arbres et c'est tout. Pas tout-à-fait, c'est plus vert grâce au lierre. Tout le sol est vert. Il y a trente ans, j'avais déjà envie de respecter la nature mais ce n'était pas à la mode. La famille s'était moquée de moi parce qu'il y avait du lierre au sol et "ça ne faisait pas propre". Je n'avais pas compris, le lierre c'est beau, un tapis vert uniforme qui n'a pas besoin d'entretien, là ou le gazon ne peut pousser, dans du sable trop sec et trop pauvre. A l'époque j'avais peur de déplaire, j'avais passé des heures à arracher le lierre pour ensuite passer tout l'été à arracher des mauvaises herbes qui repoussaient plus vite que ma vitesse d'extraction. Maintenant je suis moins bête, j'ai un tapis de lierre qui vaut tous les gazons, ne demande pas d'eau, pas de tonte, et reste vert même par les pires sécheresses.
Mais le problème que je n'arrive pas à résoudre, c'est le fleurissement de ce sous-bois extra-sec. En hiver et au printemps, c'est bien fleuri : mahonias, camélias, rhododendrons, sureaux, et des centaines de bulbes. Les bulbes, c'est un déluge de fleurs de fin décembre à début mai. Et les bulbes dorment en été et n'ont pas peur de la sécheresse.
Mais ensuite ? Des bulbes d'été c'est impossible, ils n'auraient ni eau ni soleil. Des plantes qui résistent à la sécheresse et fleurissent en été ? J'ai acheté tous les livres sur le sujet. Ces plantes qui aiment le sec veulent aussi du soleil, pas l'ombre des arbres.
Maintenant, je déprime, parce que je crois que je vais perdre plusieurs rhododendrons. Pourtant, je les ai plantés dans de la bonne terre, je laisse les feuilles mortes des arbres et il y en a des quantités impressionnantes, je mets plusieurs fois par an des paillis en tous genres et depuis des années, j'arrose. Mais ça ne suffit pas. Si on soulève les paillis, on trouve du sable pur. Où est passé le reste ?
J'ai renoncé depuis longtemps à planter des rhododendrons, j'en perdais un sur deux dès la première année. Mais je croyais pouvoir compter sur ceux qui étaient là depuis plus de dix ans. Un été sec de trop et ils renoncent. Aucun arrosage ne peut leur redonner un aspect normal. Je vais en perdre au moins trois.
J'aime les arbustes à fleurs. En sous-bois il ne me restera que les mahonias et les camélias.
12:08 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
20/09/2009
Les Hydrangeas et le calcaire
Les hydrangeas sont de magnifiques arbustes à la belle floraison durant plusieurs mois. Pourtant vous n'osez pas en planter dans votre jardin au sol calcaire parce qu'ils sont souvent considérés comme des arbustes de terre de bruyère. La terre de bruyère a rarement quelque chose à y voir, cela veut dire arbustes de terrain acide. Je vous déconseille la terre de bruyère pure pour planter ce genre d'arbuste, elle est trop pauvre et trop asséchante. Ils ont besoin d'une terre acide suffisamment argileuse pour retenir l'humidité et riche.
Mais dans le cas des hydrangeas c'est faux. Jusqu'à un pH de 7,5, vous pouvez les planter tous sans problème.
Pour un terrain franchement calcaire, il existe des hydrangeas qui le supportent. Je vous conseille seulement d'amender la terre du trou de plantation avec des substances humifères et nutritives, terreau de feuilles, algues, etc.
Si la terre est trop lourde, il faut l'alléger, les hydrangeas n'aiment pas faire de la natation avec leurs racines. Utilisez de préférence des substances fibreuses. Si vous utilisez du sable, il doit être très grossier car le sable fin + de l'argile donne du béton.
Voici donc 3 espèces d'hydrangeas qui acceptent le calcaire :
Hydrangea arborescens, la forme botanique ou la variété radiata :
ou le superbe 'Annabelle'. Le mien a été planté en juin et voilà le résultat le 13 juillet :
car il fleurit sur les pousses de l'année et cela va très vite. De ce fait il peut être rabattu en fin d'hiver, s'il a gelé ou pour obtenir de plus grosses inflorescences. Il drageonne et forme vite un beau massif.
Hydrangea paniculata est souvent de grande taille avec de grandes inflorescences coniques dressées. Ces inflorescences sont blanches et sur certaines variétés sont peu à peu piquetées de rose, c'est particulièrement marqué chez 'Vanille-Fraise' :
ou chez 'Kyushu' qui a des fleurs fertiles et stériles :
Hydrangea quercifolia a de grandes feuilles ressemblant à des feuilles de chêne et qui deviennent rouges en automne. Il garde ces feuilles si l'hiver est doux. Les grosses inflorescences sont blanches. Voici 'Harmonie' :
00:16 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : jardin, fleurs
18/09/2009
Les rosiers et le calcaire
Vous avez renoncé aux rosiers parce que votre terrain est trop calcaire ? Vous avez tort. Mes terrains de Trifouilly et Romilly ont un pHde 8 à 8,5. J'ai planté des rosiers à Trifouilly il y a 3 ans et depuis un an à Romilly, ils sont sains, ils fleurissent bien, ils ne présentent aucun signe de carence et aucune maladie. Il faut bien les choisir, c'est tout.
Pour finir de vous convaincre, allez voir sur ce site une roseraie en terrain calcaire.
Le premier point, essentiel : ne jamais planter des rosiers greffés sur un porte-greffe inconnu ni greffés sur Rosa multiflora. On trouve de plus en plus de sites de producteurs de rosiers qui les proposent au choix ou uniquement sur Rosa canina et ses variétés, comme laxa pour terrains très lourds ou très humides et Pfänder pour les rosiers-tiges. Avec ça tous les rosiers vous sont permis. Si vous ne savez pas les trouver écrivez-moi, adresse de courriel en bas à droite.
Sur leurs propres racines (ou sur porte-greffe adapté au calcaire) il y a encore, selon mon expérience, Rosa rugosa et ses variétés et Rosa mulliganii. Voici à Trifouilly une bouture d'un an de mon rosier de Veneux, donc sur ses propres racines :
Il a un feuillage impeccable, sans carence ni maladie.
11:30 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
16/09/2009
Rosiers pour le sable, suite
Il faut préciser que Rosa rugosa et ses cultivars ne peuvent présenter tous leurs avantages que s'ils ne sont pas greffés sur une autre espèce de rosier !
Il y a aussi la solution de creuser une grande fosse et de la remplir de bonne terre. Mais toute cette bonne terre sera toujours posée sur une passoire. Cela peut marcher si vous êtes prêts à arroser, toujours arroser et nourrir, encore nourrir, et pailler…
Pour habiller un arbre dans un terrain sableux, c'est plus difficile. Les rosiers lianes ont besoin de beaucoup d'eau et de beaucoup de nourriture pour élaborer leur énorme végétation. Il y en a pourtant un que je peux vous recommander. C'est Rosa mulliganii. Il est planté dans mon sable pur depuis au moins 10 ans, c'est le seul liane qui a survécu. Pire, il est planté au pied d'un chêne centenaire qui prend au passage tout ce qu'il y a à boire et à manger et qui ne laisse pas arriver au sol les faibles pluies d'été. Ce rosier je l'arrose un peu, pas plus d'une fois par semaine, je lui mets de l'Or brun quand j'y pense, pas plus d'une fois par an. Et il est exubérant, il envahit arbres et arbustes alentour. Certes il ne fleurit qu'une fois par an comme beaucoup de rosiers lianes mais quelle floraison !
Il se bouture très facilement.
22:05 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
Les rosiers et le sable
Pendant des années on a sélectionné des rosiers avec comme seul critère la beauté de la fleur, sans tenir compte de l'aspect de l'arbuste, de sa résistance aux maladies, du parfum, de ses possibilités d'adaptation au terrain. Il fallait les cultiver dans un "bon' terrain et les entourer de vivaces pour cacher son vilain squelette et ses feuilles tachées. Je vous conseille pour cette raison les variétés anciennes ou les variétés très récentes.
Mais pour le sable ? Les terrains très sableux sont sans doute les plus difficiles. Je l'ai éprouvé à Veneux mais je ne me suis pas beaucoup penchée sur le problème car j'ai peu de place pour eux au soleil. Je vais pourtant remplacer les cinq valeureux qui survivent mais sans enthousiasme et avec une seule maigre floraison au printemps. Par quoi ? Il y en a peut-être d'autres mais je sais qu'il y en a au moins un qui va aimer mon sable : Rosa rugosa.
Rosa rugosa est originaire d'Asie où il vit sur les côtes souvent sur des dunes sableuses ! Pour nous, pauvres jardiniers ensablés, c'est bien le rosier qui convient. Il commence même à être considéré comme invasif sur les côtes en Europe.
Rosa rugosa est beau, avec un feuillage dense à folioles gaufrées, jamais malade, résistant à tout, même au sel et au froid (rustique jusqu'en zone 2), acceptant tous les terrains, pouvant retenir les talus en drageonnant. Il est très parfumé. Il a de belles grandes fleurs, déjà nombreuses le 4 mai à Paris
et qui assurent le décor d'hiver en donnant de gros fruits qui ressemblent à des tomates, de quoi attirer les oiseaux et les pots de confitures. Un fruit de rugosa ' Roseraie de l'Haÿ' à Trifouilly le 27 août :
et sur le même terrain des fruits et une belle coloration du feuillage de rugosa 'Rotes Meer' :
Car il a de nombreux cultivars et hybrides, souvent à grandes fleurs doubles et très parfumées. En voici quelques exemples.
'Blanc Double de Coubert'
'Roseraie de l'Haÿ'
x 'Agnes'
x 'Conrad Ferdinand Meyer'
x 'Hansa'
x 'Max Graf''
x 'Schneezwerg'
20:27 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
Difficiles les rosiers ?
Vous rêvez de rosiers et vous n'avez jamais pu en maintenir un en vie dans votre jardin. "On" vous a dit que les rosiers n'aiment pas le sable. "On" vous a dit que les rosiers n'aiment pas le calcaire.
"On", c'est tous les revendeurs qui sont incapables de vous dire sur quoi sont greffés les rosiers qu'ils vous vendent. Ils vendent, un point c'est tout.
"On", c'est tous les rosiéristes, parfois de renom, qui savent très bien sur quoi sont greffés leurs rosiers mais ne vous le disent pas. Ils vendent, sans se préoccuper de la nature de votre terrain.
Croyez-vous que la nature n'a prévu aucun rosier sur le sable ou sur les terrains calcaires ? Pourtant, si le sable pur de Fontainebleau est une exception, les terrains du Bassin Parisien sont en majorité calcaires. J'ai vu une photo d'une plage de sable en bord de mer couverte de rosiers 'Blanc Double de Coubert', un rugosa. J'ai des églantiers sur mon terrain de Romilly, pourtant très calcaire et ils se ressèment abondamment. Alors, ces Rosa qui ne supportent que des terrains parfaits, juste un peu argileux mais pas trop, juste bien neutres ou un peu acides, ils viennent d'une autre planète ?
Heureusement, il existe des rosiers qui supporteront votre terrain, il suffit de trouver les bons rosiéristes, ceux qui ne donnent pas la priorité à la facilité.
Les rosiers dont le porte-greffe n'est pas indiqué sont en général greffés sur Rosa multiflora. C'est plus facile, il y a plus de branches, ils sont plus florifères, mais pas longtemps. Ils vous éblouissent le premier jour, mais les années suivantes ? Il ne drageonne pas mais Rosa canina drageonne peu si on enterre le point de greffe.
Et multiflora a plus d'inconvénients que d'avantages. Sa longévité est réduite. Ces vieux rosiers qu'on retrouve enfouis dans des jardins abandonnés étaient autrefois greffés sur Rosa canina. Ils sont plus florifères mais à quel prix ? Ils sont moins résistants aux maladies, vous pouvez sortir le pulvérisateur ou admirer vos roses dans un environnement de feuilles tachées.
Et surtout il vous faut le terrain parfait : profond, riche, argileux mais pas trop, pas humide mais alors il faut arroser, neutre ou à peine acide. Je ne crois pas que ce soit la majorité des jardins.
Je vais vous donner dans mes prochaines notes mes réflexions sur les terrains extrêmes, sable et calcaire. J'espère qu'elles vous aideront. Mes terrains sont à classer dans ces deux catégories et j'ai bien l'intention d'y cultiver des rosiers.
16:03 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
15/09/2009
Rosiers
En cette fin d'été et après des semaines sans pluie et sans arrosage, deux de mes rosiers sont encore performants et méritent mon admiration.
'Jacques Cartier' aux fleurs très, très doubles, essayez donc de compter les pétales, a aussi un beau feuillage sain et dense.
'Red Parfum' a aussi un feuillage sain et des roses d'un rouge éblouissant.
D'autres rosiers ont quelques boutons, ils attendent sans doute la pluie pour les épanouir.
22:26 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
14/09/2009
Cae Rhos Lligwy
Sambucus nigra 'Cae Rhos Lligwy' est le dernier arrivé des sureaux noirs à fruits clairs.
Il a été planté fin novembre 2008 et je craignais pour sa survie. Je l'ai en effet reçu avec le tronc fendu à la base :
Mais il s'est développé comme s'il n'avait pas eu ce handicap et il est vigoureux. Il a produit 3 corymbes dès sa première saison, moins d'un an après sa plantation.
Comme vous le voyez ses fruits ont une couleur de miel.
Les Anglais leur trouvent un goût de groseilles à maquereaux. Je ne sais pas si c'est vrai, je ne connais pas le goût des groseilles à maquereaux. Ils sont très doux, un peu sucrés.
06:58 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
12/09/2009
Hemerocallis
J'avais commandé en juillet pour livraison en septembre Hemerocallis flava à un site de vente de plantes très, très connu. J'ai eu un premier doute lorsque j'ai lu sur la confirmation de commande : hémérocalle jaune. Pas très scientifique comme dénomination.
J'ai reçu les plantes il y a 10 jours. Elles étaient étiquetées hémérocalle jaune. Surtout cela ne ressemblait pas à ce que j'attendais. C'étaient 3 petites touffes de minuscules (pour une hémérocalle) feuilles très fines. J'ai aussitôt pensé à Hemerocallis 'Stella de Oro'. Et j'ai eu confirmation de mon diagnostic trois jours après la plantation avec cette première fleur :
C'est bien 'Stella de Oro'. Très florifère, elle ne renonce pas, même juste après transplantation et transport. Elle fleurit jusqu'en automne. Et sa fleur est typique : aussi grosse que celle des grandes, à pétales larges et un peu gaufrés sur les bords, d'un jaune soutenu et non pastel.
J'ai été trompée mais je ne m'en plaindrai pas. J'ai eu 'Stella de Oro' autrefois parce que j'adore cette plante. Elle n'avait pas supporté la sécheresse du sable. Elle avait pourtant trouvé le temps de s'étaler. A Romilly elle a le terrain qui lui convient, humide et calcaire. Sa petite taille ne lui donne pas le même usage que pour les grandes mais elle ensoleillera le bord de la pelouse.
Tout le monde n'a pas un sens aigu de la nomenclature scientifique.
21:09 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
11/09/2009
L'arbre à papillons
Les buddleias ont une très longue floraison.
Buddleja davidii est le plus connu. Certains jours il est difficile de le photographier sans papillons.
Mais il n'attire pas que les papillons.
En cette fin d'été ses grappes de fleurs sont toutes petites.
Est-ce parce que je ne l'arrose pas et qu'il n'a pas vu la pluie depuis longtemps ?
Buddleja alternifolia semble attirer davantage les syrphes et les bourdons. Ses longues grappes très fines sont gracieuses. Le mien n'a que quelques mois et je me demande si je n'aurais pas mieux fait de le mettre sur une butte car son port est très pleureur.
Buddleja x weyeriana maintient sa floraison sans se soucier de la sécheresse. Lui aussi est très jeune et je crois qu'il va prendre beaucoup de place. Il est stérile et cela peut rassurer ceux qui reprochent à davidii d'être envahissant.
07:24 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
09/09/2009
Kiwis
Voilà ce qui pendouille des arbres de ma jungle de Veneux. Ceux-là au moins je pourrai les attraper.
Je ne les ai pas assez surveillés, ils ont envahi les arbres. J'espère que les écureuils aiment ça car beaucoup de fruits ne sont plus à ma portée. L'actinidia est bien une liane.
Je n'ai que des femelles parce que je n'ai jamais pu maintenir un mâle en vie, mais j'ai vu sur les forums que je ne suis pas la seule dans ce cas. Toujours fragiles les mâles ! Le sable c'est dur à vivre et les mâles sont sans doute moins résistants à la sécheresse. Mais vous voyez qu'elles sont fécondées, un jardin voisin y pourvoit certainement.
A Romilly, je vais m'y prendre autrement. Il y a une haie de cornouillers sanguins de plus de 10m de long. Je vais la tailler, en hauteur seulement, et la maintenir à 2m. Il y a aussi deux saules qui resteront de petite taille et qui sont distants de 3m. Ils feront une magnifique arcade.
14:08 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
08/09/2009
Les fruits de 'Monstrosa'
Je vous rappelle que nous sommes partis de fleurs monstrueuses, mais très jolies, qui peuvent avoir jusqu'à 8 pétales, autant d'étamines et de nombreux pistils comme on peut le voir sur cette photo du 26 mai :
Des pétales en excès mais, contrairement aux fleurs de 'Plena', cette fleur a tous les éléments constitutifs d'une fleur, elle est fertile. Mon petit monstre m'a donné pour la première fois des fruits. Il n'en a fait que 5, trop occupé à s'installer sur un terrain enfin favorable mais cela suffit à mon bonheur, au plaisir de les voir enfin. Il faut préciser qu'ils sont sur une branche qui s'étale au ras du sol, à la merci de tous les prédateurs. Ils sont à environ 10cm au dessus du sol. Les voici le 26 août, ils ne sont pas encore mûrs :
Le 3 septembre, ils ne sont plus que 4, mais l'un d'eux est mûr. Veuillez excuser la couleur de la main qui le tient, je travaille la terre à mains nues.
Le 7 septembre la maturité est dépassée, il commence à se friper.
Le voici sur papier millimétré. Les deux fruits à gauche sont des fruits de Sambucus canadensis. En plus de sa grande taille, il a une forme aplatie.
J'en ai extrait tout ce qui avait la consistance dure de graines, ou plutôt de noyaux puisque les fruits des sureaux sont des drupes.
Ils sont 13 ! Sambucus nigra, et presque tous les sureaux ont de 3 à 5 noyaux par fruit, le plus souvent 3. Sambucus peruviana, qui est tétraploïde, en a 5 à 7. Ces noyaux n'ont pas une forme normale. Ils sont très plats (comme les tiges ! encore la fasciation ?) et courbes. Cela se voit bien sur le noyau en bas, à droite.
Je vais semer tous ces noyaux en espérant avoir au moins une plantule. Un botaniste, aussi farfelu que moi, ou pire, a étudié 'Monstrosa' et sa descendance. 'Monstrosa' est une mutation spontanée de cause inconnue. Il est parfaitement fertile et transmet à ses "petits" sa mutation et toutes les anomalies qu'elle porte. Une seule différence : les descendants ont une couronne plus régulière. Ils n'ont pas l'aspect dégingandé de 'Monstrosa' père. Pour cette raison il les a appelés 'Monstrosa compacta'.
Vous ne verrez pas de telles photos ailleurs. Je les ai donc faites cliquables pour agrandissement.
12:53 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Monstrosa
Ce sureau noir hors normes, Sambucus nigra 'Monstrosa' avait été planté à Trifouilly au printemps 2007. Il était bien sûr encore très petit mais il avait fleuri aussitôt, cependant sans donner de fruits. Au printemps suivant il n'avait pas pris un seul centimètre de haut et n'a pas fleuri. Il a donc fait partie des nombreux sureaux mis en réanimation à Romilly à l'automne 2008.
Au printemps 2009 il avait légèrement grandi et a fleuri, je vous ai montré cette floraison. Mais ensuite il s'est mis à grandir à une vitesse inattendue. Les tiges verticales dépassent maintenant les eupatoires de 2m. Mais à la base des grandes tiges, celles qui portaient les fleurs, s'étendent horizontalement à ras du sol, lui donnant une largeur de presque 2m mais uniquement près du sol. Cela lui vaut un aspect inhabituel pour un sureau.
Son feuillage est superbe, très dense, très vert. Evidemment il n'a pas tout-à-fait l'aspect d'un feuillage de sureau à cause de l'implantation anarchique des feuilles.
Quelques vues de ses principales anomalies, à type de fasciation, tiges très larges et aplaties, enroulées à leur extrémité, implantation anarchique de feuilles anormales :
Demain je vous parlerai des fruits, ce n'est pas triste…
00:50 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
07/09/2009
Ginkgo d'automne
Les feuilles mortes commencent déjà à s'accumuler autour de la maison. C'est sans doute parce que l'été a été trop sec et ça devient une habitude. Il est impossible d'arroser un chêne ou un hêtre de 100 ans.
Mais mon bébé ginkgo à Romilly présente aussi déjà sa belle parure d'automne.
C'est une petite femelle plantée au printemps. Elle restera étroite, c'est rare pour une femelle, j'ai beaucoup cherché pour la trouver. J'ai un autre ginkgo de sexe inconnu, sans doute un semis récent car je l'ai eu pour un prix dérisoire dans une jardinerie. Il est encore en pot et toujours vert parce qu'il a été mieux arrosé.
22:49 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
06/09/2009
Sambucus canadensis
Le sureau du Canada a une floraison remontante jusqu'en septembre. Certains prétendent qu'il faut couper les corymbes défleuris pour que la floraison continue. C'est faux et je vous l'ai déjà démontré avec le superbe Sambucus canadensis 'Adams' de Trifouilly :
Voici maintenant le très jeune Sambucus canadensis 'Nova', transplanté depuis seulement quelques mois à Romilly, ce qui explique le léger retard de maturité des premiers fruits le 3 septembre. Mesurant seulement encore 1m30, il est déjà très productif, une vingtaine de corymbes.
Il a des corymbes de fruits à divers stades :
et des corymbes de fleurs à divers stades également :
Bien sûr la présence des fruits diminue le nombre de corymbe en fleurs parce que l'espace est occupé. Mais les corymbes de fruits sont aussi très beaux, même quand les fruits sont verts. Cela vaut-il la peine de se priver de délicieuses confitures ?
20:41 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
05/09/2009
Sambucus chinensis vu de plus près
Pour ces photos rapprochées, j'ai choisi le confort donc le sureau de Veneux, proche de la maison et abrité du vent.
Les nectaires ne sont plus jaune vif, voire jaune orangé, depuis que les fleurs sont fanées ils sont devenus verts.
Un fruit encore vert, déjà un peu plus gros qu'à Romilly :
Fruit et nectaire :
Au pied du pédoncule sont apparus des nectaires mais plus tard qu'à Romilly. Mais ici, ils n'ont jamais été jaunes et n'ont pas la belle forme en coupe parfaite.
13:35 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
04/09/2009
Les fruits clairs du sureau
Je n'ai pas encore de quoi faire des confitures mais j'ai le plaisir de vous montrer des fruits clairs de Sambucus nigra.
Sambucus nigra var. albida :
Il mesure 2m de haut mais il se tient tout seul, les fils à droite, c'est pour les tomates d'à côté.
Sambucus nigra 'Viridis' :
L'arbuste est beaucoup plus trapu et dense, il s'est étoffé mais n'a pas beaucoup grandi cette année.
La différence de couleur entre les fruits de ces deux variétés horticoles est peu importante. Ceux de 'Viridis' sont d'un vert très pâle, ceux de albida sont d'un jaune doré.
Enfin, le clou du spectacle : 'Urban Lace' qui ne mesure encore que 150cm. Il a le feuillage de 'Laciniata' et les fruits de 'Viridis'.
06:09 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin