19/07/2010
Encore un sureau attaqué
En arrivant sur le terrain de Romilly j'ai vu tout de suite la nouvelle catastrophe, encore une fois au bord de la grande allée d'entrée. Voilà dans quel état se trouve ce jeune sureau noir, un sureau cependant plus grand que les précédents sureaux agressés par les campagnols.
C'est le neuvième. Tous les autres ont récupéré grâce à mon intervention rapide sauf un qui a perdu tout son feuillage mais depuis quelques jours il refait quelques feuilles.
Les feuilles pendent lamentablement
Les corymbes pendent aussi, avant l'heure
Le tronc est couché car il n'a plus de racines pour le tenir, il flottait sur un grand trou d'où partaient des galeries. Une grosse racine sur la gauche est encore intacte, un espoir de survie de l'arbuste
Tout le terrain est percé de tunnels invisibles en surface, sauf parfois grâce à un relief dans les allées, mais le pied s'enfonce souvent. Rarement, dans les allées, on voit ce type d'orifice :
Les tunnels sont partout, souvent près de diverses plantes mais seuls les sureaux sont rongés au point de présenter des signes de détresse. C'est pour moi une nouveauté et je n'ai trouvé nulle part une mention de cette réalité. Au contraire certains préconisent le purin de sureau pour éloigner les campagnols. J'ai des doutes. A moins que la fermentation ?? Mais d'autres encore préconisent de planter une haie de sureau pour détourner les campagnols d'un terrain !!! Peut-être parce qu'ils sont très occupés par la haie, seulement quand elle est jeune.
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18/07/2010
Cléome
23:17 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
17/07/2010
Un sureau blanc, variété inconnue
Il m'avait été vendu comme Sambucus canadensis. Il avait été planté à Trifouilly en hiver dépourvu de tout feuillage. Au printemps est apparu ce feuillage bicolore, des feuilles vertes et des feuilles roses :
J'ai cru que c'était un caprice de jeunesse. Cette étrange coloration a persisté toute la saison de végétation et s'est renouvelée l'année suivante. Mais il n'aimait pas le terrain de Trifouilly, comme bien d'autres sureaux, et ne grandissait pas. Je l'ai transplanté à Romilly alors qu'il ne dépassait pas 60 cm. Le terrain lui a plu, il atteint maintenant 1m50 mais le feuillage n'est pas abondant. Il lui faut sans doute le temps de bien s'installer. Et il a toujours ce feuillage bicolore. Il fleurit et fructifie comme un sureau blanc, aux mêmes dates. Il ne peut donc être un sureau noir. La coloration de son feuillage est très différente de celle de tous les sureaux noirs à feuillage pourpre.
Qui est-il ? Si un lecteur canadien a une idée… Merci d'avance.
12:33 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
16/07/2010
Valeureux figuier
Il est animé de la même fureur de vivre que le houx 'Ferox'. Comme lui il avait été dévoré cet hiver par les lapins et le peu de branches restantes était écorcé alors qu'il était encore tout petit et venait d'être planté. Je le croyais perdu.
Le voici le 11 décembre après le désastre :
Le 28 mai il tentait de repartir du collet :
Le 28 juin le succès se confirme :
Il en émerge les branches rongées.
Dès le début de l'automne il sera entouré de barricades anti-lapins.
13:48 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Bégonia
Je n'ai jamais prêté beaucoup d'attention aux bégonias, on ne peut pas s'intéresser à tout. J'ai un bégonia bambou dont je vous ai déjà parlé. C'est une bouture de tamaya d'au moins 20 ans. Je l'admire beaucoup et je l'apprécie pour sa floraison permanente. Il est encore plus beau quand je le mets dehors l'été, les fleurs sont plus nombreuses et plus colorées.
Je le contemplais encore et je remarquais, enfin, qu'il avait deux sortes de fleurs. Il est donc monoïque ? Toutes les fleurs semblent avoir des étamines mais c'est une illusion, c'est parce que les styles ont exactement la couleur des étamines.
Il n'est pas facile de trouver une vraie description botanique de ces fleurs. La meilleure description que j'ai trouvée est celle du conservatoire du bégonia de Rochefort mais sans photos de détail. Je vais donc essayer de vous montrer toutes les pièces florales.
Il y a des grappes de fleurs mâles
et des grappes de fleurs femelles :
Les fleurs mâles sont simples. Elles ont 4 tépales ovales dont deux sont plus petits et un bouquet d'étamines jaunes cachées entre les tépales :
Les fleurs femelles sont plus complexes. On les croirait faites de deux étages. La partie terminale ressemble à la fleur mâle mais les tépales, 4 ou 5, sont égaux et ce qui pourrait être pris pour des étamines à cause de la même couleur jaune, ce sont les styles. Souvent les tépales sont tombés et les styles sont apparents :
Ce qui se trouve au-dessus, toujours du même rose, c'est l'ovaire infère dont on voit les carpelles par transparence avec les trois ailes roses de ces carpelles. L'ovaire est bien infère, si on le voit au-dessus, c'est à cause de la position pendante de la fleur.
Pour mieux comprendre, j'ai fait une coupe transversale de l'ovaire :
J'ai séparé la partie corolle de la fleur, la pointe des ciseaux maintient à plat un cinquième tépale plus petit :
Et j'ai "épluché" le pistil. On voit les 3 carpelles verts, les 3 styles jaunes bifides et soudés à la base (c'est ma manipulation qui les a séparés). Les traces de rose sont des restes d'une aile de carpelle.
00:13 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
15/07/2010
Sambucus miqueliana
Je continue avec les fruits rouges des sureaux de la section 3. Malheureusement je ne pourrai vous montrer ceux de Sambucus racemosa, ils sont trop appréciés des oiseaux. L'un des racemosa est pourtant magnifique et il était couvert de fruits. Mais j'ai fait l'erreur de vouloir attendre que les fruits soient suffisamment rouges et les oiseaux n'ont pas attendu si longtemps, comme pour le tigranii de Romilly.
Voici maintenant ceux de Sambucus miqueliana. Les photos sont du 22 juin, deux jours plus tard tout était mangé. Vous remarquerez la couleur rouge très sombre du pédoncule et des pédicelles.
11:07 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
14/07/2010
Arborescens ou radiata ?
On trouve beaucoup de renseignements sur les variétés à fleurs très décoratives, en général horticoles, de Hydrangea arborescens. Il est plus difficile de trouver des descriptions de la forme, ou des formes botaniques.
Car il existe deux hydrangeas américains qui se ressemblent : arborescens et radiata. Pour certains, radiata est une variété de arborescens. Pour Wikipedia, la version américaine donc la plus concernée par le sujet, ce sont deux espèces différentes. Les principales différences entre les deux sont la face inférieure des feuilles qui est argentée chez radiata et les inflorescences qui ont des fleurs stériles plus nombreuses chez radiata que chez arborescens.
Je possède depuis des années un hydrangea qui m'a été vendu comme Hydrangea radiata. Il ressemble tout-à-fait à cette description de arborescens.
Mais le revers de ses feuilles est argenté comme un radiata.
Cependant ses inflorescences ne correspondent pas à celles décrites par Wikipedia pour radiata.
Voici quelques photos de mon hydrangea. Il est en début de floraison à côté de Hydrangea quercifolia 'Harmonie'
Le revers argenté des feuilles ne se voit que quand il y a du vent ou quand une feuille reste collée à l'envers par la pluie :
Les fleurs stériles sont très peu nombreuses. Les fleurs fertiles sont encore pour la plupart en boutons car la floraison est en retard cette année :
Aujourd'hui les fleurs fertiles d'une inflorescence se sont ouvertes. Elles sont minuscules, moins de 2mm, mais les longues étamines très blanches, bien plus longues que les pétales, donnent un aspect neigeux à l'ensemble :
Je ne peux pour l'instant juger de sa taille. Il drageonne bien mais il reste petit. Cela est sans rapport avec son espèce. Il est petit, à peine 1m, parce qu'il souffre dans le sable. J'avais planté en même temps que lui Hydrangea arborescens 'Annabelle' qui n'a vécu que 4 ans à cause de la sécheresse du sable. Mon radiata sera replanté progressivement à Romilly, drageon après drageon. Il accepte bien le calcaire et il aimera le terrain plus lourd et plus frais de Romilly. Si je ne veux pas planter tout en même temps, c'est par crainte des accidents de transplantation.
Je pense que c'est un radiata, le revers argenté des feuilles ne peut tromper. Il prendra toutes les caractéristiques de son espèce quand il sera sur un terrain qui lui convient.
21:57 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin
11/07/2010
Les fleurs de 'Monstrosa'
Je vous ai déjà montré les fleurs de Sambucus nigra 'Monstrosa' plus complexes que les années précédentes. Mais il a continué à fleurir depuis pour donner des fleurs encore plus complexes au niveau du stigmate.
Je vous rappelle qu'une fleur de Sambucus nigra "normale" a 5 pétales, 5 étamines, un stigmate qui montre 3 à 5 lobes, le plus souvent 3. J'ai choisi cette fois pour la comparaison une fleur de 'Black Beauty' car la coloration rose met bien en évidence l'aspect trilobé du stigmate.
Voici quelques fleurs de 'Monstrosa' toujours avec un nombre élevé de pétales et d'étamines souvent groupées par deux et ce stigmate de plus en plus complexe :
18:31 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
10/07/2010
Sambucus nigra 'Monstrosa'
Voyons les dernières prouesses de Sambucus nigra 'Monstrosa'.
Il a fait un nouveau tronc. Il s'agit bien d'un tronc, il part directement du collet. C'est le tronc vertical encore très vert à droite. L'ensemble mesure déjà 1m60 le 22 juin.
Sur cette photo on pourrait croire qu'il s'agit d'un drageon. Mais un nigra ne drageonne pas. Il part bien du collet. L'impression qu'il part à distance des autres troncs est dû à l'orientation variable des troncs dont un, le premier, court horizontalement en formant une courbe peu au-dessus du sol :
Ce tronc s'est formé très rapidement. Voici une photo de la base de 'Monstrosa' cet hiver, il n'y a encore rien :
Le 7 juillet il s'est bien étoffé :
La base est faiblement lignifiée, les lenticelles peu marquées. En fait, la lignification est anarchique, elle est par endroits plus marquée sous forme de zones brunes situées plus haut. Ce tronc est aplati, 5 à 6cm de large pour 1,5cm d'épaisseur. Et l'insertion des branches et des feuilles est bien sûr également anarchique.
Détails, de bas en haut :
02:22 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
09/07/2010
Lilium
Un lys c'est beau et les étamines sont superbes.
Mais les étamines, ça tache. Alors on vous vend des lys amputés de leurs étamines ! Les enfants des villes croient que les poissons sont carrés. Maintenant ils vont croire que les fleurs n'ont pas d'étamines. On sacrifie la beauté au confort. Pourtant un peu de pollen au bout du nez ça s'essuie et ça ne mord pas. Cela tache la nappe ? Il suffit de poser le vase sur un meuble sans nappe ou de mettre sous le vase un napperon prévu pour ça.
La nature c'est beau. Par pitié, n'essayez pas de nous faire croire que c'est sale.
13:13 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
08/07/2010
Hydrangea
Je vous ai déjà parlé de mes plantations d'hydrangeas en terrain calcaire à Romilly. La zone de plantation de chaque arbuste est améliorée par l'apport de terreau de feuilles ou d'un peu de terre de bruyère ou d'un peu de terre acide en mélange avec la terre du terrain. Et c'est tout. Je garde beaucoup de l'argile du terrain pour une bonne rétention d'eau. Seuls sont exclus macrophylla et serrata, moins tolérants au calcaire et par ailleurs trop exigeants en eau alors que le terrain est trop loin de la maison pour que j'accoure l'arrosoir à la main au moindre malaise.
J'ai ainsi planté il y a un peu plus d'un an des hydrangeas à floraison estivale, paniculata et radiata. Un quercifolia pris à Veneux où il ne reçoit pas assez de soleil les rejoindra dès qu'il pleuvra un peu plus. Les boutures de heteromalla 'Bretschneideri' et de anomala petiolaris, eux aussi tolérants au calcaire, sont en cours. Ils apporteront une floraison plus précoce et une taille démesurée.
La floraison des hydrangeas, comme celle des sureaux, est en retard cette année, sans doute à cause de l'hiver long. Je le vois de façon certaine aux dates sur les photos.
Voici les deux premiers en fleurs. C'est leur deuxième floraison. Vous verrez que leur feuillage est bien vert, sans aucun signe de chlorose.
Hydrangea arborescens 'Annabelle' :
Hydrangea paniculata 'Wim's Red'. Je vous le présente en détail car vous ne le connaissez pas encore. Pourquoi "Red" ? Tout simplement parce que sa très longue floraison ne va pas rester d'un blanc immaculé. Les fleurs vont devenir roses puis rouges.
Fleurs fertiles :
Fleur stérile :
15:40 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
06/07/2010
Les lysimaques
Les lysimaques ont commencé à fleurir toutes en même temps à Romilly. J'en ai 3 espèces.
La grande Lysimachia vulgaris est spontanée sur le terrain, il y a en a de plus en plus depuis que j'ai défriché. Elle est superbe :
La minuscule mais hardie Lysimachia nummularia est, elle aussi spontanée. Je l'avais repérée à ses petites feuilles rondes plaquées au sol en jardinant mais elle ne fleurissait pas. Elle ne se prive plus de fleurs là où je tonds dans les allées et entre les arbustes car elle voit enfin le soleil. On croirait des fleurs de la grande lysimaque tombées au sol :
mais si on enlève les autres plantes on la voit toute entière :
La troisième a été plantée, C'est Lysimachia punctata 'Alexander' au feuillage panaché et aux fleurs plus grandes qui attend que je la débarrasse du liseron qui l'envahit :
23:25 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, jardin
04/07/2010
Sambucus palmensis ressuscité
Je vous ai déjà parlé de mon sureau des Canaries qui a failli mourir sur le terrain maudit de Trifouilly. Il y était planté depuis avril 2005. Il n'avait pas du tout grandi et perdait de plus en plus de feuilles. Je vous l'avais montré à côté d'un arrosoir pour vous donner une idée de ses dimensions à l'âge de 5 ans, invraisemblable pour un sureau d'autant plus que celui-là est une bouture du très grand sureau de Veneux :
Le voici le 15 juin, deux mois plus tard :
Il n'a pas encore beaucoup grandi mais il s'est paré d'un feuillage dense et sain. C'est un plaisir de le voir se refaire une santé sur ce terrain de Romilly qui ressuscite tous les mourants de Trifouilly.
Qu'est-ce qui ne va pas à Trifouilly ? J'ai pensé à la nappe phréatique trop proche. Mais le sureau canadien 'Adams' s'y est développé à une vitesse incroyable et il est juste au bord de la Seine, à 3m du bord et encore plus près de la nappe. Mais il y a une grosse différence : il est planté dans de la terre rapportée que j'y ai fait livrer pour remonter les berges effondrées. C'est donc la terre qui est nocive. Elle est pourtant de même composition et de même pH que celle de Romilly. Je ne vois qu'une explication : mon terrain est en contrebas d'un terrain agricole… Les sureaux n'ont pas l'habitude des pesticides et autres chimiques.
Il me reste encore des plantes à récupérer cet automne. Ce sera de plus en plus dur car j'ai déménagé les végétaux par ordre d'urgence, ceux qui restent sont les plus résistants et sont bien développés.
13:08 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : jardin
03/07/2010
Sureau sibérien
Pour 4 Sambucus sibirica il n'y a qu'une seule grappe de fruits :
Je vous avais expliqué que ce sureau de pays très froid est trompé par notre hiver trop doux (hé oui, même le dernier). Au moindre redoux il croit l'hiver terminé et fleurit trop tôt. Ces fleurs trop précoces sont ensuite grillées par un gel sérieux.
Un seul avait fleuri à une date "normale" pour un sureau rouge et c'est lui qui arbore cette belle grappe de fruits.
Sambucus sibirica est pour notre pays un sureau de collection. Il ne faut pas le cultiver uniquement pour la beauté de sa floraison et de sa fructification, sauf en montagne.
Ce sureau qui a fait une seule grappe car il est très jeune mais à une date acceptable vient peut-être d'une région moins froide que les trois autres (je les ai acquis séparément). Je vais essayer de le multiplier.
PS. Aujourd'hui c'est le bonheur. Un orage nous a offert 10mm de pluie. Hier il faisait tellement chaud que j'ai ouvert la porte de la buanderie en pensant aux paons du jour qui s'y étaient abrités de la chaleur l'an dernier.
13:38 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
01/07/2010
Sorbaria sorbifolia, suite
Cette note est une réponse aux questions d'Antoine sur la note Sorbaria sorbifolia parce que des réponses intéressantes nécessitent des photos.
Je suis d'accord pour les inflorescences fanées. Même si elles restent sur l'arbuste et sont moins belles qu'en version très blanche, elles sont encore jolies et décoratives.
C'est vrai que les Sorbaria se ressemblent beaucoup sur les photos. Je n'ai rencontré que sorbifolia et kirilowii. Voici Sorbaria kirilowii photographié le 10 juin 2009 au Jardin des Plantes de Paris :
Il ressemble beaucoup à sorbifolia, du moins sur les photos. Mais lorsqu'on est à côté de lui on est impressionné par sa taille. Il est parfois appelé Sorbaria arborea. L'un est un arbuste, l'autre un arbre de 6 à 10m. Les anglais font bien la différence en les appelant false spirea et giant false spirea.
Je n'ai pas grand souvenir de l'arbuste situé à gauche du Sorbaria sur ma photo qui date du 4 juillet 2008 mais si cela avait été un Asimina triloba je l'aurais remarqué. Pour tenter d'y voir plus clair j'ai fait un recadrage-agrandissement de cet arbuste.
C'est vrai que les feuilles ressemblent beaucoup. Mais elles n'en ont sans doute pas la grande taille, cela m'aurait frappée. Les folioles de Sorbaria sorbifolia à côté ont au plus 10 cm de long, les feuilles de l'arbuste ne sont pas beaucoup plus grandes et celles de Asimina triloba mesurent 20cm. Je reconnais que ce n'est pas évident. Mais il a plus certain, c'est le port de ces feuilles. Asimina triloba tient ses feuilles pendantes et c'est une caractéristique de cet arbre.
Il y a un Asimina triloba dans le même jardin de Marnay sur Seine. Il est au début du circuit. Le voici avec ce port caractéristique de ses feuilles de grande taille :
Je retournerai sans doute à Marnay au cours de l'été et je ferai plus attention à l'arbuste en question.
18:18 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
Lonicera involucrata
Je viens de vous dire mon enthousiasme devant la floraison du Sorbaria remarquable et remarquée quand on se promène dans le jardin, une floraison superbe et apparue dès le premier printemps de l'arbuste.
Celui dont je vais vous parler maintenant m'a déçue. Tout m'a déçue chez lui, la discrétion de la floraison, la date de la floraison, et…les relations humaines.
Je l'ai acheté à un producteur de plantes exotiques très près de chez moi. Ce n'était pas mon premier achat chez lui. Pourtant de tous mes achats il ne me reste que deux plantes qui sont toutes deux un problème. Pourtant je suis allée chercher toutes ces plantes sur place. Elles n'ont pas subi les aléas d'un transport long. Elles ont fait moins de 20km le pot bien à plat dans mon break. Elles ont été plantées aussitôt dans de la bonne terre complétée d'Or Brun.
L'une des plantes qui ont survécu est un paulownia. Mais c'est en réalité le deuxième. Le premier est mort je ne sais pourquoi. J'ai donc beaucoup surveillé le deuxième. C'est l'un ds premiers arbustes plantés à Romilly. Le terrain lui convient. La terre est souple, riche, elle garde bien l'humidité. Son aspect à l'achat m'avait déçue on aurait dit qu'il avait été taillé pour être cultivé en touffe alors que je voulais un arbre. Mais on ne trouve pas un paulownia n'importe où et j'en rêve depuis longtemps. Il y en avait un tout près de chez moi lorsque j'habitais à Paris et maintenant je stationne sous ceux de la gare de Veneux chaque fois que je prends le train. Dès son premier été les feuilles ont fané, j'ai arrosé, sans résultat, les branches sont mortes. Au printemps suivant il a refait une pousse à partir du collet. Maintenant c'est le deuxième printemps de cette repousse et elle mesure 40cm de haut avec 5 ou 6 feuilles. Décourageant pour un arbre aux si grandes feuilles et à la croissance très rapide au début.
L'autre survivant c'est Lonicera involucrata. Lui aussi a été planté à Romilly. Son comportement est irréprochable. Il a bien démarré, il mesure maintenant 1m40, son feuillage est sain. Mais il m'a été vendu comme arbuste fleurissant l'hiver. Pas de fleurs le premier hiver. Rien d'étonnant qu'il ne fleurisse pas dès sa première année. Mais l'étonnement est venu de sa floraison en juin et il est de nouveau en fleurs en ce moment.
Il est planté pas loin de l'entrée au bord de la grande allée entre deux sureaux. Pourtant, si vous venez visiter mon terrain, vous remarquerez les sureaux, même s'ils ne sont pas en fleurs, et vous ne verrez pas le Lonicera. Ses fleurs sont belles, originales, mais peu nombreuses, seulement en bout de branches. Je savais que cet arbuste ne serait pas époustouflant mais je l'avais acheté pour sa floraison d'hiver ! J'ai fait l'erreur de ne pas vérifier.
Lorsqu'il a fleuri en juin l'an dernier, j'ai aussitôt demandé à Google de me chercher les pages le concernant. Et ce fut l'unanimité sur toutes ces pages : il commence à fleurir en mai ou juin.
J'ai aussitôt envoyé un courriel au producteur pour lui signaler l'erreur. Je l'ai fait gentiment, sans aucun reproche, une erreur peut toujours se produire. J'ai même précisé que mon terrain est grand et que ce n'est pas gênant pour moi mais que cela pourrait l'être pour un propriétaire d'un petit jardin. J'ai reçu en réponse un message presque d'insultes avec menace de m'engueuler devant tous ses visiteurs si je vais dans sa pépinière !!! Vous pensez bien qu'il est définitivement rayé de mes fournisseurs. Et plus d'un an après il le vend toujours comme arbuste fleurissant en hiver !!!!
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30/06/2010
Sorbaria sorbifolia
19:10 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : jardin
29/06/2010
Sambucus tigranii
Pour le sureau arménien je ne pourrai vous montrer que les fruits de celui de Veneux. Ils sont sans doute protégés de la voracité des oiseaux par la proximité de la maison et surtout la surveillance efficace d'Armel et de son ennemi juré le chat blanc et noir. A Romilly, Sambucus tigranii était chargé encore vendredi de lourdes grappes de fruits, il y en avait même jusqu'au sol. Je ne les ai pas photographiés parce qu'ils n'étaient pas encore assez rouges. Et hier lundi il n'y avait plus rien, tous dévorés ! Une preuve de leur qualité !
11:18 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
26/06/2010
Un pennisetum très sombre
Voici un petit coin d'allure sauvage de mon jardin de Romilly. Mais dans ce jardin tous les petits coins sont d'allure sauvage. C'est mon style et c'est aussi imposé par mon désir de sauvegarder la flore indigène :
On voit une ligne d'arbustes, de gauche à droite : des branches du nashi, un saule maintenu en touffe, un sureau noir, le sureau 'Plumosa Aurea', d'autres jeunes sureaux, une très longue tige rouge du rosier 'Red Parfum' qui a poussé très vite et dont je ne sais que faire, la tailler ou la laisser s'exprimer ainsi.
Mais mon propos d'aujourd'hui c'est ce qui se passe devant.
En passant dans une jardinerie j'ai eu un coup de cœur pour cette graminée sombre.
C'est un coup de cœur sans suite car elle est annuelle. Mais elle est bien jolie et elle met en valeur les fleurs bleues de l'Iris pallida
et du géranium,
un géranium très visité :
19:32 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
24/06/2010
Pulverulenta
20:21 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Quelques roses à Romilly
16:06 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Ilex 'Ferox', une force de vie
Je vous avais raconté comment le 17 janvier j'avais eu la désagréable surprise de voir deux de mes arbustes préférés dévorés par les lapins.
Mon joli petit houx mâle, Ilex aquifolium 'Ferox' y avait perdu presque toutes ses feuilles
et son petit tronc était écorcé.
Le forfait était signé à l'aide de crottes.
Je n'avais pas pensé à le protéger le pensant immangeable à cause de ses feuilles très agressives pourvues d'épines acérées non seulement sur les bords mais aussi sur les faces.
Un mois plus tard les 3 feuilles qui restaient à la base avaient disparu. Je le croyais mort. Je ne l'avais pas arraché, l'emplacement était réservé à son remplaçant l'automne prochain.
Le 22 juin j'ai eu l'incroyable surprise de le retrouver comme avant le désastre :
Il a refait toutes ses feuilles sur le tronc et les branches rongées !
J'avais plus d'espoir pour l'arbousier, Arbutus unedo, tout juste planté à l'automne, parce que j'étais arrivée à temps pour sauver deux branches.
Les branches avaient été sectionnées
mais l'écorce n'était pas atteinte. Mais j'étais inquiète parce que sur les deux branches restantes la végétation ne reprenait pas. La reprise est apparue timidement le 4 juin.
L'espoir a grandi le 15 juin
et c'est magnifique de santé le 22 juin, il y a même quelques feuilles sur une branche sectionnée.
La vie reprend avec force, ces deux arbustes seront entourés d'une forteresse dès l'automne.
Sur les 3 pommiers un seul a survécu. Les deux autres ont été trop écorcés mais là aussi la vie repart : la variété greffée est perdue mais le porte-greffe repart. Je ne connais pas le porte-greffe ce sera une surprise. Peut-être le myrobolan que j'adore.
06:15 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
23/06/2010
Les étonnantes fleurs de 'Monstrosa'
Pour bien apprécier l'originalité des fleurs de Sambucus nigra 'Monstrosa' je mets d'abord une fleur de Sambucus nigra "normale" :
Il y a 5 pétales et 5 étamines placées en alternance avec les pétales.
J'ai planté Sambucus nigra 'Monstrosa' en février 2006 à Trifouilly. Ses premières années à Trifouilly ont été difficiles, comme pour d'autres plantes. Il a cependant réussi à fleurir en 2007. J'étais fière de cette première floraison et heureuse de vous montrer ses premières fleurs plutôt atypiques puisqu'elles avaient 6 ou 7 pétales et autant d'étamines :
Vous remarquerez que les étamines se présentent toujours très régulièrement entre les pétales.
En raison de sa souffrance il a été un des premiers à déménager à Romilly. Il a aussitôt démarré de façon explosive et j'ai pu vous montrer de nouveau ses fleurs en 2009 :
Vous voyez qu'il a amélioré son score, cette fleur a 8 pétales et 8 étamines, toujours régulièrement disposés.
Cette année il a fleuri en retard comme tous les nigra à cause de l'hiver prolongé. Mais le nombre de corymbes a augmenté, ils sont plus larges et surtout plus denses, les fleurs de plus en plus étonnantes se chevauchent :
J'ai recadré sur une fleur :
Il est difficile de compter les pétales à cause de la superposition des fleurs et surtout de l'importance prise par les étamines. On n'a plus l'alternance régulière un pétale, une étamine, etc. Entre deux pétales il y a souvent un couple d'étamines. Sur la photo cela se voit nettement à 12h et à 3h. Quant au stigmate, je vous laisse apprécier sa complexité.
La fasciation est une mutation bien connue chez les plantes. Mais ici elle concerne toutes les parties de l'arbuste. Elle semble s'exprimer davantage avec l'âge. Je vous montrerai prochainement la dernière tige qu'il a produite. Sambucus nigra 'Monstrosa' est une mutation naturelle rare mais spontanée dans la nature. Cette mutation est transmissible mais la deuxième génération, qui en a tous les attributs, présente un aspect différent de l'arbuste, plus régulier, plus compact, et a été nommée 'Monstrosa compacta'. Je suis bien décidée à semer toutes les semences que 'Monstrosa' voudra bien me donner pour obtenir cette deuxième génération. Mais il faut semer beaucoup car elles n'ont pas une forme normale et sans doute peu d'entre elles sont viables. De plus le taux de fécondation est plus faible que chez les autres nigra.
Mais c'est un arbuste superbe digne de figurer dans un jardin.
13:43 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
22/06/2010
Plumosa Viridis
23:11 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
19/06/2010
Rosier-liane
Rosa mulliganii mérite bien ce qualificatif. Il a mis du temps à s'installer à cause du grand chêne qui devait lui servir de support mais s'est très vite étendu et l'a mis à l'ombre. Le rosier a pris le temps d'envoyer de longues branches vers le soleil et en 2008 il fleurissait magnifiquement après avoir envahi une aubépine située à 2m du chêne au soleil :
En 2009 il avait réussi à faire courber une forte branche de l'aubépine pour former un pont au-dessus de l'entrée :
En 2010 il s'est encore épaissi et descend encore plus bas sur l'entrée. Dès la fin de la floraison je taillerai la partie basse, il faut bien pouvoir passer :
Mais il s'étend maintenant aussi de l'autre côté, vers le nord-est sur plusieurs mètres, il a même atteint le sureau 'Coup de Foudre' :
Ses fleurs sont simples mais en gros bouquets; ses fruits par contre ne sont pas intéressants, ils sont trop petits.
17:43 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
Les hydrangeas et le calcaire
Je vous ai déjà donné mon avis sur la culture des hydrangeas et leur tolérance au calcaire, le peu d'intérêt de la terre de bruyère et, pire, la tourbe impossible à réhydrater.
Voici 'Annabelle' sur mon terrain de Romilly assez argileux de pH 8,5, bien sûr amendé pour que l'arbuste se sente bien :
et plus âgé sur un terrain identique à 10 km du mien au jardin botanique de Marnay sur Seine :
Lui, c'est l'exubérant 'Bretschneideri' à Veneux, sable de pH 7, je vais le bouturer pour Romilly :
En terrain calcaire il faut uniquement éviter macrophylla et serrata, d'ailleurs difficiles à cultiver à cause de leur exigence en arrosages.
Si je vous en reparle aujourd'hui, c'est parce que je viens de lire une note d'un avis très proche du mien écrite cette fois par un professionnel.
13:54 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
17/06/2010
Hémérocalle
Les premières hémérocalles ont fleuri à Romilly. Ce sont celles que j'ai ramenées de Trifouilly début avril ce qui ne les a pas traumatisées.
L'hémérocalle est une monocotylédone (les plantes les plus récentes dont font partie les orchidées). Elles sont donc trimères avec comme formule : 3 sépales, 3 pétales, 2x3 étamines, 3 carpelles. Regardez les pétales. Il y en a 3 au premier plan. Ils sont plus larges que les autres et ont un bord ondulé. Ce sont les vrais pétales. Les 3 autres situés entre eux mais insérés derrière sont les sépales.
Pour les organes sexuels j'étais trop occupée ce jour-là et je ne pas pensé à les photographier de près. J'ai donc fait un recadrage sur le cœur :
Il y a bien 6 étamines. Elles ont déjà lâché du pollen, il y en a plein le pétale à gauche.
Une autre hémérocalle a des fleurs bien doubles :
Un recadrage sur le cœur pour vérifier qu'il n'y a plus d'étamines, sauf peut-être en bas mais atrophiques, elles ont sans doute été transformées en pétales :
La grande touffe d'hémérocalles qui étaient présentes à Romilly lorsque j'ai acheté le terrain et que j'ai reconnues uniquement au feuillage car elles ne fleurissaient plus ne sont pas encore en fleurs. C'est sans doute parce qu'elles sont davantage à l'ombre. Mais je me suis bien et elles sont couvertes de boutons floraux. Je vous les montrerai bientôt.
16:22 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
16/06/2010
Et le gagnant est ... coreana
Avec une confortable avance, Sambucus coreana est le premier sureau qui a des fruits mûrs. Les fruits des autres sureaux rouges sont encore très verts. Il est vrai que c'est un sureau toujours pressé puisqu'il avait eu une floraison prématurée en novembre. Heureusement il avait des bourgeons en réserve.
L'autre Sambucus coreana était très déséquilibré par deux branches horizontales. Ce sont elles qui sont chargées de fruits :
Mais en même temps il s'est totalement rééquilibré par la méthode préférée des sureaux : il a percé à la base sur le vieux bois, comme Sambucus tigranii, et s'est ainsi étoffé de façon harmonieuse :
Dans quelques jours je couperai les branches horizontales qui sont destinées à casser.
00:18 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
14/06/2010
et le fraisier indien
Il ne fait pas partie des Fragaria bien qu'il ait porté ce nom et c'est aussi une rosacée. Le fraisier des Indes, Duchesna indica, est parfois aussi appelé faux fraisier parce qu'il imite le fraisier par son feuillage, par ses stolons et par ses fruits.
Il forme un tapis avec les mêmes méthodes que le fraisier mais il se ressème aussi beaucoup. C'est ainsi qu'il s'est naturalisé en Europe depuis plus d'un siècle. Il y a quelques années j'en avais planté un à Veneux. L'endroit ne lui a pas plu mais j'en ai maintenant aux quatre coins du jardin.
Ses feuilles ressemblent beaucoup à celles du fraisier, les dents sont plus arrondies :
Ce sont ses fleurs qui le trahissent le plus facilement :
Elles sont jaunes. La corolle est entourée d'un calice dont on voit les éléments verts remontant contre la corolle et, c'est une différence importante avec le fraisier et cela se verra encore mieux au niveau des fruits, le calice est entouré d'un épicalice aux éléments plus larges formant une large couronne presque continue.
Les fruits imitent les fraises. Ils sont plus ronds et très brillants et surtout toujours entourés de l'épicalice :
Leur ressemblance avec des fraises n'est pas grave car ils sont comestibles et on ne sera pas tenté d'en manger beaucoup car ils sont insipides. En fait je trouve qu'ils ont un goût de navet. Mais on peut en mettre un petit nombre pour décorer une salade de fruits.
23:23 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Les fraisiers
Je ne vais pas vous parler des fraisiers que vous avez plantés et que vous bichonnez sans cesse, vous les connaissez mieux que moi. Non, je veux vous parler d'autres fraisiers au tempérament plus sauvage, des fraisiers qui se débrouillent tout seuls, qui fleurissent et souvent fructifient si vous les oubliez, des fraisiers capables de se faufiler entre les herbes sauvages et, si on les aide à peine, de couvrir le sol efficacement.
Fragaria vesca, notre fraise sauvage européenne, est appelée fraise des bois mais je ne comprends pas pourquoi. J'en ai aussi bien à Veneux qu'à Romilly et je vous garantis qu'elle se plait davantage au soleil. A Veneux elle disparaît même quand le couvert est trop dense.
A Romilly je l'avais repérée dès le début, et les enfants gourmands aussi. Mais il fallait la patience des enfants pour trouver ses fruits. Depuis que j'ai défriché elle est de plus en plus abondante. Elle forme même de grands tapis :
J'ai une technique pour la transformer en couvre-sol efficace plus rapidement. Là où elle est abondante, je tonds juste au-dessus d'elle avec ma "tondeuse" spéciale, un taille-haie manuel à lames orientables que je vous ai déjà montré :
Avec cette technique les vivaces, qui sont généralement plus hautes qu'elle, abandonnent peu à peu et les annuelles ne peuvent plus germer. Depuis deux ou trois semaines les premières fraises sont mûres et tout le monde sait qu'elles sont délicieuses et très parfumées :
A Trifouilly il n'y avait pas de fraisiers. Cela me semble normal car mon terrain est un bout de nature mais une île isolée entre un champ cultivé et la Seine. J'ai donc installé des fraisiers caprons. Ils ont des grandes feuilles et des grosses fraises mais se comportent comme le fraisier des bois. Ils ont rapidement formé un tapis qui s'étend sans cesse, même entre les mauvaises herbes depuis que je n'entretiens plus le terrain :
Sur cette photo le tapis a déjà été allégé par mes prélèvements à destination de Romilly. Et à Romilly, ça stolonne, ça stolonne…
Il existe plusieurs fraisiers à fleurs roses : Pink Panda, Red Panda, Lipstick, Red Ruby…
En voici un photographié au Clos du Coudray :
Ces fleurs rose clair à 5 pétales me font penser qu'il s'agit de 'Pink Panda'. On le dit décoratif et peu fructifère. Mais bien exposé il fructifie. J'ai fait un recadrage sur le coin en bas à droite de la première photo :
Et il y a ce fraisier rose presque rouge que je viens de planter à Romilly :
Ses fleurs sont magnifiques, on les remarque. Elles sont semi-doubles :
Ce fraisier est vigoureux, bien dressé, ses fruits actuellement presque mûrs restent souvent protégés du sol par le feuillage. Dès la première semaine il a envoyé des stolons dans toutes les directions. J'ai l'intention d'en faire un couvre-sol pour un groupe de framboisiers.
19:12 Publié dans fruitiers, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin