13/06/2010
Carnival
Le terrain de Romilly est très boisé sur la moitié de sa surface. Pourtant je n'ai pas tous les genres auxquels je suis habituée, je pense surtout à Fagus et Acer.
Il n'est pas question d'ajouter de grands arbres, il y en a déjà beaucoup trop pour l'utilisation que j'ai à faire de ce terrain. Le hêtre commun, outre sa très grande taille, a la très mauvaise habitude de faire le vide autour de lui et sous lui. Je planterai en sous-bois à l'automne un hêtre tortueux, ou un hêtre tortueux pourpre pour un peu de gaieté. Ou les deux.
Pour les érables, il n'y en a qu'un parmi nos érables indigènes qui supportera le calcaire de Romilly. C'est Acer campestre. C'est naturellement le plus petit de nos érables et, parce qu'il supporte bien la taille, je le maintiendrai en grand buisson. Et, toujours pour la gaieté, j'ai déjà planté son cultivar 'Carnival'.
'Carnival' m'a un peu surprise. A cause de la très petite taille de ses feuilles. C'est vrai que les feuilles de l'érable champêtre sont petites mais je ne m'attendais pas à si petites. Ou bien elles sont lentes à se développer complètement.
Voici 'Carnival' au débourrage fin avril :
Début juin ces feuilles sont à peine plus grandes :
Mais en fait ce qui me gêne, et c'est sans doute provisoire, c'est que l'arbre est pour l'instant réduit à un très long tronc sans branches, doublé de son tuteur, et l'ensemble est tellement étroit qu'on le devine à peine au milieu de la végétation :
Il y a cependant un signe encourageant, c'est cette grosse touffe que j'espère promesse de branches :
Je me demande si je dois le tailler pour le forcer à s'étoffer.
13:01 Publié dans acer | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
11/06/2010
Black Lace
C'était une expérience osée le 1 avril à Trifouilly. Ce Sambucus nigra 'Black Lace' est mon premier. Je l'ai acheté à des anglais il y a 5 ans alors qu'il n'était pas encore en vente en France. J'en ai planté d'autres depuis à Romilly mais je ne pouvais me résoudre à laisser ce superbe spécimen de plus de 3m de haut. Il n'était pas évident de le transplanter avec ce double tronc déjà fort
un peu de feuillage déjà présent
et ce superbe système racinaire :
Il était de plus planté dans une terre lourde et dense et ma musculature est pathologiquement faible. Il m'a fallu presque 2 heures de patience pour récupérer toutes les racines. Il a perdu juste une branche dans le transport.
Le voici planté et tuteuré à Romilly le lendemain :
Et le voici aujourd'hui dans un massif d'eupatoires. Sa floraison est à peine en retard sur celle des autres. Un plein succès.
Dès l'automne je vais tenter d'autres transplantations difficiles.
21:33 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin
Quand le rouge vient aux sureaux
Le jeune feuillage parfois rouge de Sambucus latipinna a étonné certains. Pourtant, même si c'est plus marqué sur ce sureau, presque tous les sureaux aiment bien mettre du rouge sur leurs jeunes feuilles. Nous ne parlerons pas bien sûr des sureaux noirs à feuillage rouge mais de tous les autres.
Tous les sureaux à feuillage jaune ou panaché ont leurs très jeunes feuilles teintées de rouge.
Voici les nigra 'Aurea', 'Albovariegata', 'Madonna' :
et les racemosa 'Plumosa Aurea', Sutherland Gold', 'Golden Locks' :
Mais cela se voit aussi souvent sur les sureaux à feuillage totalement vert. En voici quelques exemples.
Sambucus canadensis 'York' :
Sambucus racemosa 'Plumosa Viridis' :
Sambucus coreana :
Sambucus sibirica :
Sambucus tigranii :
Sambucus miquelii :
et bien sûr Sambucus latipinna :
La couleur du feuillage ne fait pas partie des critères de détermination d'une espèce, seulement éventuellement d'une variété. Il peut par ailleurs changer pour la même plante selon l'environnement, nature du terrain (le jaune du manque de fer…), climat, saison, etc. C'est par contre un élément de décoration dans le jardin.
10:36 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
10/06/2010
Symphytum
Sur le terrain de Romilly il y a de la consoude. C'est la grande consoude officinale, Symphytum officinale. Elle fleurit dès avril avec des fleurs blanches.
Elle est trop grande pour être un bon couvre-sol et elle n'est pas très couvrante. En effet sa méthode préférée de multiplication est le semis. Elle forme ainsi surtout des grosses touffes. Je la garde partout et si elle gêne je ne la détruis pas, je la déplace. Elle est belle, une beauté un peu étrange. En fin d'été lorsqu'elle devient moins belle je la rabats jusqu'au sol et laisse son feuillage sur place. Car elle est bonne pour les autres plantes. Ses racines profondes vont récupérer les éléments nutritifs et elle concentre le potassium.
Mais je voulais pour m'aider un couvre-sol efficace. Début 2008 j'avais commandé Symphytum caucasicum au Jardin du Morvan et au même moment Mr Fred m'a offert des Symphytum azureum. Il y avait peut-être une dizaine de pieds de chaque espèce. Elles se ressemblent beaucoup et je suis incapable de les distinguer. Elles ont peut-être une date de floraison différente, azureum fleurirait d'avril à juin et caucasicum de juin à août. Cela expliquerait la longue floraison de ce vaste tapis de deux espèces imbriquées. Cette photo en est peut-être la preuve : cet hiver j'ai déplacé des plants de consoude pour protéger un jeune sureau et en avril j'avais ces deux types de plants, des fleuris et des pas encore fleuris :
Deux ans après la plantation de 20 plants cela forme fin avril 2010 un tapis incroyablement étendu et dense :
Le tapis est bien plus étendu que sur la photo. Il en émerge, de gauche à droite, Un fusain spontané, un sureau kamtchatica et un sureau 'Sutherland Gold'. Les branches sans feuilles à droite sont celles de la vigne.
L'intérêt de ce tapis, c'est qu'il n'y a plus une seule ortie à l'intérieur. Je les avais coupées, arrachées, là où j'avais planté les premiers plants mais la zone était totalement infestée et dès la fin de la saison il en repoussait. Il y a encore des orties au-delà des limites du tapis. Mais dès le printemps suivant il n'y avait plus d'orties dans la zone couverte par les consoudes. Les orties apparaissent plus tard que la consoude et sont sans doute étouffées par le tapis déjà dense. Ce n'est pas le cas du lamium blanc mais lui ne me gêne pas :
Les fleurs de cette consoude sont d'un bleu étonnant et les boutons sont roses :
Le tapis de consoude est couvert en permanence de gros bourdons :
Parfois une de ces fripouilles prend un raccourci pour ponctionner le nectar et pique au travers de la corolle. C'est avantageux pour les abeilles qui ne peuvent atteindre le nectar de certaines fleurs trop profondes, elles peuvent profiter de cet accès direct, mais ce n'est pas intéressant pour la fleur qui ne peut coller son pollen sur l'insecte.
19:19 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : nature, jardin
09/06/2010
Sambucus latipinna va fleurir
Sambucus latipinna est un sureau de la section 3, les sureaux à grappes de fruits rouges. Il est originaire de Corée. Il est cité partout mais on ne trouve aucun renseignement sur ce sureau.
Mon latipinna revient de loin. Il a énormément souffert de son passage sur le terrain de Trifouilly. Je l'ai ramené en état de mort apparente à Romilly en mars 2008 :
Les racines étaient encore vivantes et il a aussitôt démarré à partir du collet. Le voici 3 mois plus tard en juin 2008 :
Mais depuis il ne grandit pas beaucoup. Il lui faut sans doute le temps de se remettre, de bien s'installer. Maintenant je sais qu'il est vraiment sauvé. Il va fleurir !
Ses bourgeons floraux semblent hésiter entre la grappe et le corymbe. Et c'est bien ce que j'attendais. Il faut rappeler que le corymbe est une forme particulière de la grappe. Le seul document que j'ai trouvé sur son inflorescence est une reproduction d'un dessin de Nakai dans le livre de Richard Bolli :
C'est ce que Bolli appelle une grappe corymbiforme.
Les feuilles de ce sureau ont des folioles étroites et font penser à celles de canadensis. Elles ont souvent 9 folioles. Les jeunes feuilles sont souvent teintées de rouge.
Encore une fois merci au généreux donateur de ce sureau.
14:49 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin
08/06/2010
Sambucus canadensis 'Aurea'
Sambucus canadensis 'Aurea' est lui aussi encore à Trifouilly.
Il a grandi trop vite et je ne suis pas certaine de pouvoir le transplanter. Il est pourtant difficile à trouver. On vous vend sans problème des sureaux 'Aurea' aussi bien nigra que canadensis. Le seul problème c'est qu'ils virent au vert dès que vous les plantez chez vous : des boutures faciles de mutations non stabilisées. Je suis têtue et à force d'accumuler les achats j'ai des vrais nigra 'Aurea' et un seul canadensis. Avant de tenter une transplantation hasardeuse j'ai donc voulu lui assurer une descendance et j'ai fait 5 ou 6 boutures le 2 avril.
L'arbuste est vigoureux, pas étonnant donc que les boutures démarrent aussitôt. Mais ce qui est plus étonnant c'est ce petit corymbe épanoui le 23 mai sur une minuscule bouture alors que les canadensis adultes n'ont encore que des boutons minuscules.
Et de nouveau j'ai une surprise le 7 juin avec la formation d'un nouveau petit corymbe sur une autre bouture.
Toutes ces boutures de seulement 2 mois ont été mises dans un seul pot parce que je n'espérais pas un tel succès. Il est temps de les mettre dans des pots individuels.
00:15 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
07/06/2010
Les racines du sureau blanc
Sambucus canadensis 'Adams' est le plus vigoureux de mes sureaux blancs. Il s'est maintenant stabilisé à environ 4m x 3m avec un très gros tronc. Il n'est plus possible de le déplacer, il restera à Trifouilly.
J'ai donc fait des boutures et la réussite est totale. Me voilà avec 5 boutures à planter à Romilly. J'en ai planté deux aujourd'hui, j'y retourne demain pour les autres. Il faut dire que pour les planter je dois d'abord faire du nettoyage de terrain.
Je vais donc en profiter pour vous montrer le système racinaire tout-à-fait particulier de ce sureau, un système intermédiaire entre les sureaux herbacés et les sureaux ligneux. Il ne faut pas oublier qu'il est capable de drageonner comme un sureau herbacé.
La première bouture semble n'avoir qu'une très longue racine qui ressemble à un rhizome, blanc et cassant. Ce rhizome tournait en rond au pourtour du fond du grand pot dans lequel il était planté. Il a de très petites racines fines au collet.
L'autre bouture semble plus avancée. Elle a le même très long rhizome qui tournait en rond au fond du pot et des racines fines de type "classique" plus développées au collet.
20:54 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : jardin
Hibiscus rosa-sinensis
06:44 Publié dans Hibiscus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
06/06/2010
Clematis
J'adore les clématites mais en sous-bois et dans le sable, elles ne veulent pas. Nelly Moser a tenu 3 ou 4 ans. Seules, Clematis jackmanii fleurit depuis plusieurs années en bordure du terrain au soleil et viticella un peu moins au soleil. Je ne vous les montrerai pas aujourd'hui ce sont des clématites d'été, elles sont encore en boutons.
En mars j'ai planté dans un très grand pot dont j'ai enlevé le fond et que j'ai rempli de terre consistante un forsythia alors en fleurs et deux clématites pour lui grimper dessus. Clematis alpina n'est plus en fleurs mais elle a de beaux fruits plumeux :
Clematis 'Vyvyan Pennell' est déjà très florifère. J'essaie de l'accrocher dans le forsythia mais ses fleurs nombreuses et très lourdes entrainent les tiges vers le bas :
A Romilly la petite clématite sauvage, Clematis vitalba, est omniprésente. Elle ne fleurira qu'en juillet, les photos sont de l'année dernière :
C'est en hiver qu'elle se fera le plus remarquer sur mon terrain, partout dans la forêt, ou comme ici chez un voisin :
Il y a seulement un mois j'ai planté Clematis 'Blue Light' au pied d'un saule qui lui servira de support. Un houblon a aussitôt décidé de l'accompagner et tout autour les eupatoires grandissent :
21:00 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Edgeworthia chrysantha
Je n'ai pas l'habitude de cet arbuste à la belle floraison d'hiver et il m'a fait très peur. En mai pas la moindre feuille. Mais j'ai l'habitude des débourrages tardifs avec le jujubier de Veneux. Je m'étais donc promis de ne pas l'arracher avant juillet. Heureusement. Voilà le 4 juin :
Les tuteurs autour sont là pour soutenir le grillage anti-lapins en hiver. L'arbuste n'a pas besoin de tuteurs.
12:48 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
05/06/2010
Les sureaux à fruits clairs
Il fait trop chaud pour travailler. Je supporte parfaitement la chaleur, bien mieux que le froid. Mais travailler au jardin est un problème, au moindre effort je transpire abondamment et le pire c'est la sueur du front qui coule dans les yeux et ça pique.
Cela ne m'empêche pas de jardiner mais dans la maison. Ma maison est très fraiche grâce aux arbres. Les voisins ferment tous les volets. Je ne ferme jamais les volets en été, le soleil n'y tape pas. Dans le séjour il ne fait que 22° et il pourrait être encore plus frais si je fermais toutes les portes qui laissent entrer de l'air chaud du dehors.
Donc aujourd'hui on bouture dans la maison. Entre autres des boutures des sureaux à fruits blancs. Je les ai coupées hier à Romilly. Seul Sambucus nigra var. albida a bien voulu me donner deux boutures semi-aoûtées. Pour les autres toutes les tiges un peu lignifiées se terminent par des corymbes. Mais avec ces sureaux vigoureux j'ai toutes mes chances. Et si ça ne marche pas je recommencerai en septembre.
Les voici tels qu'ils sont actuellement ces sureaux noirs à fruits clairs.
'Viridis' est le plus grand. C'est celui dont les fruits font l'unanimité chez les oiseaux. Je vais avoir du travail pour les protéger. Sur la première photo, derrière à gauche c'est albida.
L'un des albida qui aura de beaux fruits dorés est un peu moins avancé dans sa floraison mais il a beaucoup de corymbes. L'autre albida est dans l'entrée, moins grand mais très fleuri aussi. Celui-ci est devant un saule très expansif que je dois continuellement tailler. Ce saule doit servir à l'ascension du kiwi que l'on voit à son pied.
'Cae Rhos Lligwy' est couvert de fleurs :
Deux 'Fructo Luteo' sont bien fleuris. C'est leur première floraison. Il m'ont donné beaucoup de mal mais sans doute parce qu'ils avaient été plantés sur le terrain maudit de Trifouilly.
La floraison de 'Urban Lace' est très en retard probablement parce qu'il est dans une zone moins ensoleillée mais il est couvert de corymbes encore en boutons.
15:59 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
04/06/2010
Sambucus nigra
21:53 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
03/06/2010
Bretschneideri
J'étais partie dans le jardin, bien décidée à travailler. Mais comment résister à la beauté de mon Hydrangea heteromalla 'Bretschneideri'. L'arcade blanche à côté sur la première photo vous donnera une idée de sa taille. Un hydrangea de plus de 3m qui supporte le sable c'est rare.
La particularité de 'Bretschneideri' par rapport à heteromalla type, c'est l'écorce qui s'exfolie non seulement sur le tronc mais aussi sur les branches, même les plus fines.
17:08 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Clivia miniata var. citrina
Je suis allée faire des emplettes chez Gamm Vert. J'avais besoin de bonne terre consistante pour planter à Veneux un nouveau sureau (semis) dont j'ignore tout de la rusticité et que je dois donc surveiller et protéger l'hiver.
Sur une étagère j'ai vu, tout petit à côté d'un gros clivia rouge, ce petit clivia à fleurs jaunes. Je n'ai pu résister. Il va sans doute devenir aussi gros que les autres et on ne pourra bientôt plus circuler dans mon séjour l'hiver.
13:02 Publié dans clivia | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
02/06/2010
La vigueur des sureaux
Beaucoup de sureaux sont d'une grande vigueur et capables de surmonter les difficultés.
Je vous ai parlé des deux Sambucus palmensis qui avaient été plantés à Trifouilly, terrain qu'ils ne supportaient pas, et transplantés à Romilly presque morts. Le premier transplanté en 2008 avait doublé de taille et avait un feuillage dense au bout de 5 mois. Pour le deuxième transplanté il y a moins de deux mois j'en étais restée à son aspect lors de la transplantation. Il n'avait pas du tout grandi en plusieurs années et avait très peu de feuilles :
Il n'aurait pas survécu encore un an à Trifouilly. Lui aussi se plait à Romilly, son feuillage a déjà légèrement augmenté et surtout il repart de la base. Sur la photo on peut voir cinq nouveaux bourgeons, un beau résultat pour deux mois :
Sambucus nigra 'Samdal' était lui aussi souffreteux lorsqu'il a été ramené à Romilly il y a moins de deux ans. Voici son sommet photographié devant la haie de cornouillers sanguins encore jamais taillée, il va la dépasser :
La branche la plus haute est trop horizontale, c'est un "défaut" des sureaux noirs, elle risque de casser. Je la taillerai après la fructification. Mais il a déjà prévu de se rééquilibrer : sur la partie droite il y a un grand nombre de branches sans fleurs. C'est parce qu'elles sont apparues au début du printemps le rendant de plus en plus dense.
Sambucus tigranii a été planté directement à Romilly il y a deux ans. Il a poussé vraiment très vite peut-être trop vite et son aspect était déséquilibré. Il est très florifère :
mais s'est développé entièrement sur la gauche. Deux mois après la floraison, l'aspect a complètement changé. Il s'est totalement rééquilibré en formant de nombreuses branches sur la droite à partir de la base. Ces branches très jeunes ont de grandes feuilles plus grandes que celles des anciennes chargées de fruits encore verts.
22:50 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
31/05/2010
Les lapins
Les lapins mangent quelques choux et salades en été mais le plus grave c'est l'hiver lorsqu'ils mangent les feuilles de arbustes persistants et rongent l'écorce des autres. Le houx 'Ferox' est définitivement perdu, j'en replanterai un cet automne entouré de grillage. L'arbousier a survécu car je l'ai vu à temps pour sauver quelques branches mais il ne redémarre pas pour l'instant. J'ai perdu 3 pommiers, un prunier et un camellia. Et j'en oublie…
Le très jeune figuier avait été presque totalement écorcé sur toutes ses branches. Aucun espoir pour les branches mais il repart du pied. Il est loin de ressembler à un figuier !
Exterminer les lapins c'est impossible, ils sont trop nombreux, et trop mignons pour qu'on ait le courage de leur faire du mal.
Voici les solutions que j'ai trouvées, dès l'automne, avant les dégâts : le grillage, le voile plastique (le tissu ne résisterait pas aux dents), la grille pour tronc.
Le grillage facile à installer sur 4 ou 5 piquets pour une petite plante :
La pseudo-mini-serre plastique pour des plantes trop hautes ou très étalées :
Pour les troncs, en particulier ceux des fruitiers, il existe des faux grillages en plastique faciles à couper et qui s'enroulent tout seuls sur le tronc. C'est facile et instantané mais il ne faut pas faire la même erreur que moi et en mettre suffisamment haut. Imaginez le lapin dressé sur ses petites pattes.
Mais il y a un bon point pour les lapins : ils n'ont jamais attaqué les sureaux.
17:03 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
Ma lutte contre les limaces
Le terrain de Romilly est beau, sa flore est belle et diversifiée, la terre est bonne, riche, lourde mais pas trop, humide mais pas trop. Ce serait le paradis s'il n'y avait une foule incroyable de "rongeurs". Ils font de ce terrain un lieu de combat permanent pour la survie des plantes que j'y installe et particulièrement les fruitiers et les sureaux. Je comprends le voisin qui avait acheté son terrain pour occuper agréablement sa retraite et s'approvisionner en produits frais et sains et qui a renoncé. Je comprends ceux qui utilisent des produits chimiques quand le carnage atteint une telle ampleur mais je m'y refuse.
Les plus dangereux de ces consommateurs de belles plantes, de préférence les plus rares et les plus introuvables, sont groupés en trois troupeaux : les limaces, les lapins, les campagnols.
Les limaces sévissent à la belle saison quand le temps est humide. Mais quand le temps est sec, c'est pire, elles se concentrent autour des jeunes plantes qu'il faut bien arroser.
Pour la protection de mes plantes, l'horrible métaldéhyde qui tue tout ce qui bouge est absolument exclu.
Les cendres ne résistent pas à la première pluie et apportent du calcium déjà en excès sur ce terrain.
Le Ferramol, un phosphate fer qui se dégrade en phosphate apprécié des plantes et en fer nécessaire à l'élaboration de la chlorophylle, semble une bonne solution. On lui reproche un peu la possibilité d'accumulation de fer si on en met toujours au même endroit. Dans un terrain calcaire qui pose aux plantes le problème d'absorption du fer ce n'est sans doute pas grave.
Mais j'ai découvert qu'il attire les rats qui s'en délectent, et pourquoi pas les campagnols.
Et surtout il tue aussi les escargots. J'adore les escargots, pas pour les manger, seulement pour les admirer et en ce moment contempler leurs scènes d'amour. Les escargots font peu de dégâts sur les plantes. J'en vois souvent faisant la sieste au sommet d'une plante sans que rien n'ait été consommé au passage.
J'avais trouvé une page vantant la solution du paillis de chanvre très fin que les limaces ne peuvent franchir. Mais je n'en trouve pas. J'ai donc envoyé un mail au principal fabricant pour lui demander juste une liste de détaillants. Cette demande de renseignements est prévue sur le site mais il n'a pas daigné répondre. Il n'a certainement pas compris que le jardinier amateur sera son principal acheteur et que le bouche-à-oreille est souvent la publicité la plus efficace.
Après avoir été dédaignée par ce fabricant, j'ai essayé de trouver l'équivalent, un produit de paillage extrêmement fin. J'ai trouvé : la paillette de lin. On ne peut imaginer une limace traversant ce paillis, c'est aussi dur pour elle que de pédaler dans la farine. Je crois que j'ai trouvé là la solution rêvée. Et je n'achèterai jamais le paillis de chanvre dont je ne suis pas digne.
Je viens juste de découvrir un petit inconvénient à la paillette de lin mais ce n'en est peut-être pas un. Mes plants de tomates sont entourés d'une grande quantité de plantules, sans doute de jeunes pieds de lin, comme si j'avais fait un semis. Mais ce sera peut-être très joli, c'est à voir…
J'ajouterai que la paillette est très tassée dans le sac et il y en a beaucoup, j'en ai sans doute pour des mois.
14:03 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : jardin
29/05/2010
Nigra et palmensis, la différence
Sambucus nigra et Sambucus palmensis se ressemblent énormément. La différence d'origine géographique et la différence de rusticité ne se voient pas à l'œil nu. Comment les distinguer ? Je vous avouerai que j'aurais du mal à les reconnaître dans un autre jardin alors que je les pratique depuis des années. Sauf à une période de l'année, en ce moment.
Lors de la floraison il y a une différence très visible entre ces deux sureaux : la forme des corymbes.
Les corymbes de nigra sont plats, parfois même convexes :
Les corymbes de palmensis sont bombés :
comme ceux de canadensis :
Mais canadensis est en fleurs un mois plus tard.
22:04 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Eiffel Black, mon petit dernier
Je vous informe de la naissance de mes triplés, trois petits sureaux identiques. Ils s'appellent Sambucus nigra 'Eiffel Black' et ils ne ressemblent à aucun autre. La cigogne, sous la forme d'une jolie et souriante employée de la poste dans une belle voiture jaune, me les a apportés à Veneux le matin et dès l'après-midi ils étaient installés à Romilly dans leur berceau blindé :
A l'automne le grillage sera surélevé pour les protéger des lapins. J'en ai vu trois au bord de la route en pleine ville de Montereau fault Yonne. Ils n'ont peur de rien.
'Eiffel Black' mérite son nom. Black d'abord parce que son feuillage est sombre mais pas comme les autres sureaux à feuillage rouge.
Vous voyez que le limbe est vert sombre. Ce qui est vraiment rouge, ce sont les nervures, même les plus fines. Et le pétiole est presque noir.
Pour les autres sureaux à feuillage sombre c'est l'inverse, le limbe est rouge et les nervures sont plus claires. Pour comparer, voici des feuilles de 'Purpurea', Guincho Purple', 'Thundercloud' et 'Black Beauty' :
Les pétiolules des folioles de sureau sont très courts mais ils existent et la feuille se projette sur un plan. Chez 'Eiffel Black' le pétiolule semble inexistant et les folioles se projettent devant la nervure centrale. Ces folioles sont tassées et ondulées. Les entre-nœuds, encore peu nombreux vu la petite taille des plants, semblent courts. Ces éléments sont les caractéristiques principales de Sambucus nigra 'Compressa'. Si cela se confirme ce sureau aura la structure de 'Compressa' avec un aspect de Tour Eiffel inversée.
Les trois petits plants ont été installés en demi-cercle autour du très beau rosier 'Jacques Cartier', je crois qu'ils iront bien ensemble.
Lorsque j'ai voulu quitter le terrain, il était déjà 20h, j'ai vu une nouvelle attaque de campagnols sur un sureau :
L'attaque est récente, encore d'un seul côté des racines. J'ai mis du tourteau dans le trou, de la terre par-dessus, j'ai planté dix piquets autour des racines, j'ai arrosé. Je dois retourner aujourd'hui m'occuper de ce sureau et de 'Laciniata' qui a perdu toutes ses feuilles. Cela ne veut pas dire qu'il est mort. Un sureau récemment transplanté depuis Trifouilly n'avait pas supporté cette transplantation. Je l'ai arrosé à chaque passage à Romilly et il est en train de refaire son feuillage.
Sambucus hookeri attaqué deux fois par ces horribles rats mangeurs de racines semblait mort après la deuxième attaque. Toute la partie aérienne est morte. J'ai continué à espérer. Miracle, il repart du pied :
Il est cerné de piquets et de narcisses. Je tâte régulièrement le sol.
Ce qui est étonnant c'est que seuls les sureaux sont attaqués. Le blaireau adore le sureau, il met des branches à l'entrée de son terrier, mais il n'est pas destructeur.
02:48 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
27/05/2010
Sureaux, encore des agressions
Lorsque je suis arrivée sur le terrain de Romilly le 21 mai je n'ai vu que ça : l'aspect désespéré, les feuilles pendantes de Sambucus nigra 'Laciniata'. Je l'avais déjà trouvé dans cet état la semaine précédente. Je l'avais abondamment arrosé et tout était rentré dans l'ordre.
Que se passait-il ? C'est vrai que nous sommes en pleine sécheresse depuis au moins deux mois. Mais je l'avais arrosé et ce terrain garde bien l'humidité. De plus c'est un nigra, espèce qui tolère la sécheresse mieux que les autres sureaux, et l'un des plus solides car c'est une variété spontanée dans la nature.
J'ai arrosé encore et cela a provoqué l'apparition d'un trou. Après les deux Sambucus hookeri et le Sambucus miqueliana, encore un sureau attaqué par les rats taupiers ! Le malheureux était presque couché. J'ai voulu le redresser : il flottait dans le vide. J'ai passé la main dans le trou, il n'y avait plus de terre, un grand vide, sous toute la surface des racines et de là partaient des tunnels dans toutes les directions, des larges tunnels où je pouvais passer le bras. Pourtant rien n'est visible en surface, pas de monticules, seulement au travers des allées la terre légèrement soulevée qui permet de suivre les tunnels superficiels.
Après l'accident de Sambucus miqueliana j'avais acheté du tourteau de ricin, j'en ai mis dans les tunnels, j'ai remis de la terre, j'ai replanté le sureau et j'ai copieusement arrosé. Deux jours plus tard, il avait toujours le même aspect et il y avait de nouveau un trou.
Cela m'a fait penser au petit Sambucus mexicana qui ne pousse pas et a même du mal à survivre. J'ai tâté le sol de sa cuvette. Lui aussi était sur du vide.
Je l'ai extrait de sa cuvette :
J'ai mis du tourteau de ricin et de la bonne terre et je l'ai replanté. Vu le peu qu'il reste de ce sureau, je l'ai défendu contre tous ses prédateurs. Il est maintenant cerné de piquets rapprochés, plus rapprochés que la largeur des tunnels :
puis j'ai mis du Ferramol contre les limaces (elles avaient rongé toutes ses pousses il y a deux mois) et j'ai enfermé le tout dans un grillage à poules pour le protéger des lapins :
Dois-je ajouter un détecteur de mouvements couplé à une batterie de canons ?
11:21 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : jardin
25/05/2010
Lunaria rediviva
L'autre lunaire, c'est Lunaria rediviva, la lunaire vivace. Celle-là, je l'ai plantée. Elle n'est sans doute pas spontanée dans la région. Elle aime les pays plus nordiques et plutôt la montagne chez nous. Elle est plus sensible à la sécheresse. Elle est belle parce que je l'arrose mais ne se multiplie pas, sans doute parce que je ne vois pas les très petites plantes et elles meurent de soif.
Elle ressemble beaucoup à Lunaria annua avec des tiges et des feuilles plus fermes. Les feuilles sont plus finement dentées. Sur cette photo les deux plantes sont ensemble sur leur tapis d'aspérule odorante. La feuille de droite est celle de rediviva, à sa gauche c'est celle de annua.
Les fleurs sont d'un rose violacé beaucoup plus pâle, elles sont presque blanches quand elles sont totalement épanouies.
Les siliques sont plus allongées que celles de annua mais aussi belles :
Lorsque le terrain est plus favorable, plus lourd et plus humide, elle peut former de magnifiques tapis comme sur ces photos au Clos du Coudray en Normandie.
19:09 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, jardin
Lunaria
Il y a deux lunaires pour décorer joliment le jardin et les bouquets, l'une est bisannuelle, l'autre est vivace. Je ne saurais dire laquelle est la plus belle.
Je vais vous montrer d'abord ma lunaire bisannuelle, Lunaria annua ou biennis. On l'appelle monnaie du Pape à cause de ses siliques nacrées très décoratives dans les bouquets et qui peuvent se garder longtemps. Mais ce n'est pas son seul intérêt, le feuillage est beau et frais et les fleurs lumineuses.
Ma monnaie du Pape est spontanée sur mon terrain de Veneux, je l'ai toujours connue. Elle se ressème selon son bon plaisir, surtout dans la partie nord-est du terrain sous les arbres. Le terrain lui plait malgré sa sécheresse. Il faut dire qu'elle adore la silice, c'est peut-être ce qui lui fait accepter l'insuffisance d'humidité.
Elle fleurit dès avril et jusqu'à fin mai. Bien dressée au début, elle a tendance à se coucher facilement mais c'est probablement dû au manque d'eau sur ce terrain. En voici un joli pied, 1m de haut, le 19 avril, en compagnie du Camellia 'Paul Maymou', du Sambucus kamtchatica en fleurs, de cerisier, laurier-tin et laurier-sauce de semis spontané (ou semés par d'autres jardiniers, les oiseaux), un ensemble joyeusement sauvage comme je les aime.
Très belles feuilles :
Jolies fleurs :
Les fleurs seront suivies par les siliques encore vertes en ce moment
sous forme de grosses pièces nacrées en fin d'été :
Les fruits secs sont ternes, c'est la chute des enveloppes externes qui fera apparaître la membrane centrale blanc nacré. Mais cela peut tarder à se produire. On conseille d'enlever les parties externes à la main. A mon avis ce n'est pas la bonne solution. Il faut être vraiment très adroit pour obtenir la membrane sans la casser ou surtout casser son pétiole très fin. Je vous conseille de faire sauter les parties ternes au jet d'eau avant de cueillir la branche.
Le centre de la fleur a une particularité. Regardez cette fleur elle semble avoir 4 étamines :
Mais celle-ci plus avancée et plus ouverte semble en avoir 5 :
En fait il y a 6 étamines, 4 grandes et 2 petites. J'ai "épluché" une fleur pour vous les montrer. Autour du pistil central on voit 4 étamines aussi longues que lui et plus en dehors deux étamines plus courtes.
12:50 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, jardin
24/05/2010
Sambucus palmensis fleurit
Le grand Sambucus palmensis de Veneux commence à fleurir mais il n'est pas simple de photographier ses corymbes. Même s'il pousse sur 4 troncs, il se comporte comme un arbre et le feuillage n'est présent qu'au dessus de 2m. J'ai photographié ses fleurs à partir d'une butte en face d'environ 2m de haut et avec l'objectif 300mm.
18:38 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
22/05/2010
Le sureau blanc
Sambucus canadensis, le sureau blanc, se plait à Romilly. La plupart ont été ramenés de Trifouilly il y a un an et ils font déjà ce que fait tout canadensis bien né : ils drageonnent.
Voici le plus performant, sur la deuxième photo on voit à sa droite des branches de Sambucus nigra, plus avancées en floraison :
Les bourgeons floraux des canadensis sont encore très petits :
22:52 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Rosa rugosa et les cétoines
Maintenant la vie grouille à Romilly. Le vaste tapis de consoude du Caucase est surmonté en permanence d'une nuée vrombissante de bourdons. Mais il y a des insectes qui semblent beaucoup s'intéresser aux plantes parfumées et particulièrement les cétoines dorées. Les plantes sauvages en fleurs sont nombreuses, le lierre terrestre est parfumé mais les fleurs bien trop petites et les tiges bien trop frêles pour les lourdes cétoines. Le petit lilas microphylla est en partie défleuri maintenant et il ne sent plus beaucoup. Mais heureusement les Rosa rugosa ont pris le relais. Cinq fleurs sont ouvertes sur deux rosiers. Toutes ont le cœur sombre, en fait une cétoine. Tout plein d'autres petites bestioles essaient d'avoir aussi une part de plaisir. Je vous laisse admirer :
Lorsque je quitte le terrain vers 20h, il me semble que le cœur d'étamines a été un peu simplifié mais pas un pétale n'a été abimé.
12:20 Publié dans Animaux, roses | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : animaux, jardin
20/05/2010
Guincho Purple
La floraison des sureaux noirs est en retard cette année, elle commençait les hivers précédents dès le début mai. C'est sans doute l'effet de ce difficile hiver et d'un mois de mai pas très chaud.
Le grand sureau de la rue des Buttes a depuis peu quelques corymbes épanouis. Sur mon terrain, moins exposé au soleil, c'est Sambucus nigra 'Guincho Purple' qui se fait remarquer le premier.
Profitons-en pour étudier ses fleurs.
Corymbe en boutons :
Corymbes à divers stades de maturité :
Les boutons prêts à s'ouvrir sont rose vif :
Lorsqu'ils s'ouvrent, les pétales sont très légèrement teintés de rose, ce sont surtout les anthères et les stigmates qui apportent la couleur rose :
Puis le pollen est libéré et les anthères deviennent jaunes, les stigmates sont encore roses jusqu'à ce qu'ils soient couverts de pollen :
Cette évolution explique la couleur des corymbes, d'abord rose pâle et devenant rapidement blancs.
18:09 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
19/05/2010
Syringa microphylla et la cétoine
Ce joli petit lilas remontant, c'est rare, au feuillage délicat et aux grappes de fleurs légères et parfumées revient de loin. Après dix ans d'agonie dans le sable il reprend vie à Romilly. Je vous ai montré ses boutons rose vif photographiés le 27 avril :
Le 8 mai les fleurs s'ouvrent :
Le 17 mai l'épanouissement est complet et cela fait le bonheur des cétoines :
Cette cétoine a exploré méthodiquement toutes les fleurs avec une délicatesse incroyable pour l'aspect massif de la bestiole. Aucune fleur n'a été abimée ni même seulement déplacée. Saviez-vous qu'elle a autant de poils aux pattes ?
Le voici bien développé à Paris. Il est totalement épanoui après un hiver moins dur le 27 avril 2009 :
10:56 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
14/05/2010
Sambucus nigra 'Pyramidalis'
Sambucus nigra 'Pyramidalis' qui a beaucoup de mal dans le sable de Veneux se développe bien à Romilly :
Il s'agit du vrai 'Pyramidalis', celui qui a un port très érigé, étroit, mais sans anomalie des entre-nœuds qui ont une longueur normale :
Il est à comparer avec le sureau noir qui est actuellement vendu sous ce nom et que j'ai appelé 'Compressa' faute d'avoir trouvé son nom. J'ai choisi ce nom parce que cette anomalie faite d'entre-nœuds anormalement courts est connue chez d'autres arbustes sous ce nom. En voici un du même âge. Du fait de ces entre-nœuds courts le feuillage parait tassé et très dense :
12:10 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
13/05/2010
Prunus padus 'Colorata'
Prunus padus, le cerisier à grappes, est un joli petit arbre de nos contrées, très décoratif au printemps avec ses grandes grappes de fleurs blanches. Il aime les terrains humides et calcaires. Il avait donc sa place à Trifouilly au bord de la Seine.
En 2005 j'en ai planté deux, à 10m l'un de l'autre, l'espèce type et sa variété 'Colorata'. Celui de l'espèce type s'est bien développé. Celui-là n'est plus transplantable il restera à Trifouilly.
'Colorata' a un très beau feuillage rouge et des fleurs roses. Il est très beau, très sain, il fleurit tous les ans, mais en 5 ans il n'a pas du tout grandi. Encore un des mystères de Trifouilly. Il mesure environ 1m40. Il a donc fait partie des transplantés à Romilly en fin d'hiver.
Le voici en 2007 à Trifouilly :
et en 2010 juste au moment de sa transplantation à Romilly :
Voici sa jolie floraison le 14 avril 2008 :
le 17 avril 2010 :
le 25 avril 2010 :
19:24 Publié dans Prunus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Actinidia kolomikta
Mon Actinidia kolomikta a mis plusieurs années avant de se décider à fleurir mais voilà, c'est fait. Il est couvert de groupes de petites fleurs blanches discrètes mais très jolies.
Cet actinidia est vendu en France uniquement pour son feuillage très coloré :
Pour cette raison on ne trouve pas de pieds sexés en jardineries et en fait on y trouve uniquement des mâles parce qu'ils sont considérés comme plus colorés ce qui, semble-t-il, reste à démontrer.
Evidemment mon actinidia est un mâle :
Sur cette photo on peut voir un pistil atrophié :
L'apparition de ces fleurs me donne des envies de fruits. Dès cet automne je lui chercherai une petite femelle, certainement pas en jardinerie, probablement à l'étranger.
C'est l'un des actinidias les plus résistants au froid.
00:37 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin