02/03/2010
Conifères
Pour faire plaisir à Antoine, voici les conifères du terrain de Romilly.
Il y a un groupe de grands conifères au sud, situation gênante pour l'ensoleillement du terrain. Sur cette photo on voit à droite les noisetiers, devant des bouleaux et au premier plan les branches d'un grand frêne qui se prend pour un pleureur, comportement imposé par un plus gros arbre qui l'a gêné dans sa croissance.
Vu depuis l'ouest avec les noisetiers au premier plan :
Je n'ai jamais photographié le feuillage mais on le voit un peu sur cette photo :
et surtout sur celle-ci :
avec recadrage :
Un autre groupe se trouve au sud-ouest, avec une forêt de jeunes frênes envahisseurs devant, en cours de suppression :
L'if que j'ai planté :
Il y avait aussi une horrible haie de thuyas plantés sur une haute butte où ils mourraient de soif et cachaient le soleil à la mare. Ils ont été arrachés.
Et voici mon bébé noisetier pourpre photographié le 18 avril 2009, il se cache derrière son tuteur de repérage :
22:27 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
Corylus avellana ?
Je ne sais de quelle espèce est mon noisetier pourpre. Les descriptions des différents noisetiers que j'ai pu trouver ne sont pas assez précises. Je suis cependant persuadée que ce n'est pas le noisetier pourpre le plus souvent vendu, Corylus maxima 'Purpurea'. Voici mes arguments :
Il est de très petite taille à peine plus grand que moi et ce n'est pas peu dire. Je ne suis pas tous les jours à Romilly, je dois me contenter des photos déjà faites. Sur cette photo, tout à gauche, au premier plan c'est le tronc d'un grand noisetier. Mon tout petit pourpre est à côté juste derrière :
Sur cette photo, c'est le tout petit tronc à droite, suivre les branches pour voir sa taille. A sa droite il y a un grand noisetier qui l'étouffe, j'ai coupé depuis les branches qui le gênaient. Il n'aurait pas été planté ainsi, il a été planté en même temps que tout le groupe (8 je crois) de noisetiers, il a le même âge :
Ses feuilles et ses chatons sont un peu plus petits que ceux des grands noisetiers. Les chatons sont d'un rose soutenu, ceux de Corylus maxima 'Purpurea' sont le plus souvent décrits comme des chatons jaunes.
Mais l'argument le plus sûr qui me permet de dire que ce n'est pas maxima, c'est l'aspect des noisettes. Celles de maxima sont gainées par l'involucre jusqu'au bout, complètement enfermées. Allez les voir par exemple ici.
Les noisettes de mon noisetier pourpre sont bien dégagées de l'involucre. A part la couleur elles sont identiques à celles de notre brave coudrier, Corylus avellana :
11:43 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin
Corylus
Sur le terrain de Romilly il y a un groupe de grands noisetiers de plus de 4m élevés sur tronc unique très court. Ils arrivent à drageonner. Je vais laisser les drageons et couper de temps en temps une très haute branche. Les arbres fruitiers ont pour mission de me donner des fruits sans escalade et sans grande échelle.
Parmi ces grands noisetiers il y a un petit noisetier pourpre d'à peine 2m alors qu'il a probablement été planté en même temps. Je pense qu'il s'agit d'un Corylus avellana et non d'un Corylus maxima habituellement vendu comme noisetier pourpre.
Il y a aussi, dispersés sur le terrain, des semis spontanés dont un tout petit pourpre qui grandit très lentement.
Les chatons sont là depuis l'été mais c'est maintenant la pleine floraison.
Noisetiers verts, chatons :
et fleur femelle avec ses stigmates rouges :
Noisetier pourpre chatons :
et fleur femelle aux stigmates presque noirs :
Ce n'est pas un mauvais rendu photographique, les stigmates paraissent vraiment noirs à l'œil nu.
00:45 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : jardin
27/02/2010
Fleurs
La floraison des perce-neige, les petits nivalis, est à son maximum. Il y a des touffes un peu partout mais c'est surtout le sud du terrain qui est totalement envahi. Cela forme une superbe coulée blanche :
Tout est parti d'une simple touffe comme celle-ci il y a quelques années :
Les grands perce-neige sont encore en fleurs, cela fait 2 mois. Ils viennent probablement du terrain du voisin au nord où ils forment maintenant une grande tache que j'estime à 10m x 3m :
Les jonquilles montrent leurs boutons, elles s'apprêtent à prendre le relais, ce sera une grande coulée jaune :
Les crocus botaniques :
Les crocus à grandes fleurs à Veneux :
et à Romilly :
Le Camellia 'Gloire de Nantes' est toujours le seul en fleurs :
Hamamelis mollis :
21:43 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
25/02/2010
Pistacia vera
L'autre barquette de semis expose deux jolies plantules de Pistacia vera, le pistachier vrai, celui qui produit des vraies bonnes pistaches. C'est vrai du moins s'il vient du Moyen Orient et non de Chine.
Il résiste au froid selon les avis jusqu'à -15 ou – 20°C. Vous avez des doutes sur sa rusticité ? Allez voir celui-ci, il supporte depuis 300 ans le climat de Paris. C'est même une célébrité botanique comme l'explique cet article.
Donc il est dioïque. J'espère que d'autres plantules vont apparaître, deux c'est un peu juste pour avoir la certitude d'au moins une plante de chaque sexe. Autre difficulté soulevée par certains, c'est la sensibilité des fleurs au gel. Mais il ne fleurit qu'à partir d'avril, comme le mirabellier, le cerisier, le nashi, mon joli pêcher 'Lacrima', et ils m'ont tous donné de beaux fruits.
Encore une difficulté : la floraison pas toujours concomitante des mâles et des femelles. Si cette difficulté se présentait, et c'est toujours parce que les mâles fleurissent les premiers, il y a la solution de conserver le pollen : voir ici. Il semble qu'il peut aussi être pollinisé par d'autres pistachiers tous résistants jusqu'à – 15°C et supportant le calcaire mais plus faciles à trouver déjà grands.
Il aime les terrains secs. Je le vois bien au sommet de ma colline aux opuntias. Il n'y sera planté que dans un an, je préfère lui faire passer le premier hiver en pot pour le rentrer en cas de gel. On est si fragile quand on est petit.
19:04 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : jardin
Maypop
Il pleut en continu depuis mon réveil. Il y a bien longtemps qu'il n'avait autant plu. Aujourd'hui c'est donc travail en chambre et pour commencer admiration de mes semis. Ce sont des semis du 16 janvier. Les barquettes ont été placées dehors parce qu'il fait très doux mais ils ont été faits dans le séjour près d'un radiateur. Les premières germinations sont celles d'une passiflore et d'un pistachier. Les deux plantules de pistachier sont dans la barquette devant et celles de la passiflore juste derrière.
Nous allons parler d'abord de la passiflore. Si votre jardin est dans le nord de la France vous avez sans doute renoncé à y produire des fruits de la passion. Il y a bien Passiflora caerulea toujours présentée comme la plus rustique. Mais son intérêt est uniquement décoratif. Les fleurs sont belles mais vous ne vous gaverez jamais de ses fruits, certes comestibles et décoratifs eux aussi, mais pas extraordinaires sur le plan gustatif.
Pourtant il existe une passiflore qui peut être cultivée presque partout en France puisqu'elle peut vivre jusqu'en zone 6 et dont les fruits sont bons. C'est une liane herbacée qui reste présente toute l'année dans les pays où il ne gèle pas mais dont toute la partie aérienne disparaît au moindre gel. On la croit morte mais elle réapparait de façon explosive au mois de mai faisant dans la saison quelques mètres de tiges, des fleurs superbes et des fruits agréables. C'est pourquoi aux USA elle est appelée Maypop.
Cette passiflore extraordinaire, native de l'Est des USA, a pour nom botanique Passiflora incarnata. On ne la trouve pas en vente. J'ai encore cherché ces jours-ci avant de rédiger cette note. Mais on en trouve les graines et elles germent facilement au chaud. Je rêvais de cette passiflore depuis longtemps. J'avais déjà réussi des semis mais je ne savais pas encore comment la faire grandir sans risque et je l'ai perdue le premier hiver.
Si sa souche résiste à des températures de – 20°C au moins, ce n'est pas vrai les deux premiers hivers. Dès que la plantule fait ses premières vraies feuilles il faut la repiquer dans un pot. Le pot est mis dehors mais il permet de la rentrer dès que du gel est annoncé. Lorsqu'elle a deux ans vous pouvez la planter dans le jardin. Elle vivra alors sa vie de liane sauvage sans aucun soin, disparaissant au premier gel pour vous surprendre au mois de mai.
Ces difficultés à ses débuts ont fait croire à beaucoup qu'elle est peu résistante au froid, voire franchement gélive. C'est ce que vous lirez sur les sites français. Je vous conseille de lire l'avis des connaisseurs, ceux qui vivent dans le même pays qu'elle.
Elle est belle. Ses fruits sont bons. Mais ce n'est pas tout : c'est la passiflore des préparations pharmaceutiques, celle qui permet de lutter contre le stress, l'anxiété, l'insomnie.
Je crois que cela vaut la peine de la chouchouter pendant 2 ans, pas plus.
15:48 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
19/02/2010
Opuntia, suite
Voici des aspects typiques de Opuntia humifusa en hiver :
Il n'a pas l'air frais, tout ratatiné avec des reflets roses douteux. Et cela peut sans doute être pire sous un climat plus froid.
Mais c'est normal, il se concentre pour mieux résister au froid. Dès les beaux jours il reprendra son aspect joufflu avec de belles raquettes dodues et bien vertes.
Mon problème essentiel est de le protéger des lapins qui en sont très friands. Les lapins sont en effet les principaux disséminateurs de ses graines au Canada. Ils mangent ses fruits et sans doute ses raquettes. Avec l'énorme troupeau de lapins résidant à Romilly il me faut trouver une protection. Mon idée la plus récente : une rocaille qui serait cernée à sa base par un mini-muret qui les dissuaderait de creuser suivi par une petite clôture métallique d'aspect artistique peut-être couverte d'une plante ou une haie basse de saule tressé qui présenterait l'avantage de pomper les excédents d'eau.
Opuntia humifusa se naturalise peu à peu en France. Il est bien décrit dans la haute vallée de l'Allier. Il est même considéré comme invasif dans l'Ardèche et la Drôme. Il s'est naturalisé en Suisse près de Sion, en Grande Bretagne, etc.
J'ai retrouvé dans mes archives un autre opuntia. C'est Opuntia macrocentra photographié en avril 2008 au Jardin des Plantes de Paris :
Les avis sont très partagés sur sa rusticité, de - 8°C à – 23°C ! Une chose est certaine il semble apprécier le climat de Paris. Une belle description sur cette page.
Pour la rusticité des succulentes, voici encore une page intéressante.
16:08 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Opuntia humifusa
Parmi ces opuntias, il y en a trois qui font de belles fleurs et parmi eux, Opuntia humifusa sait les transformer en fruits comestibles. Je l'ai acheté en 5 exemplaires et il fera partie du verger.
Opuntia humifusa vient du nord de l'Amérique du Nord et il est très rustique puisqu'il est capable de vivre au Québec. Il a un port rampant, ses raquettes se plaquent souvent au sol et n'hésitent pas d'ailleurs à se marcotter. Ne soyez pas étonnés de son aspect actuel, il est en parfaite santé mais c'est son aspect d'hiver, des tons roses et la peau un peu fripée.
Ses fruits n'ont pas la taille des figues de Barbarie mais ils ont le mérite d'exister sous notre climat pas tout-à-fait assez chaud. L'un de mes petits opuntias a déjà un fruit :
Il a toutes les défenses d'un opuntia digne de ce nom, épines et glochides :
J'ai commandé un autre opuntia à fruits, Opuntia engelmannii. Originaire du sud des USA et du Mexique il est plutôt de Z8, peut-être jusqu'à – 15°C.
00:55 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
18/02/2010
Au Cactus Rustique
Aujourd'hui il n'était pas question pour moi de m'absenter, j'attendais un colis. Il venait par transporteur mais c'était justifié car il était très lourd. Mais le transporteur est d'un style très différent du précédent. J'ai pu suivre son trajet. Le colis a été déposé en Hollande avant-hier à 17h45. Il était hier soir à 17h à Chilly-Mazarin au sud de Paris. Je savais donc qu'il arriverait aujourd'hui. Il est arrivé ce matin à 11h20 malgré un étrange détour par Troyes. Moins de 2 jours pour un colis venant de l'étranger ! Ce transporteur exceptionnel c'est DPD.
J'ai reçu deux autres colis par la poste. L'un d'eux contenait ma nouvelle collection :
Eh oui ! des cactus. Mais des cactus rustiques qui vont vivre dehors à Romilly. Tous aiment les terrains basiques et supportent le froid au moins jusqu'en Z6. Il y a 5 espèces mais 5 exemplaires pour l'une d'entre elles je vous dirai pourquoi sur la prochaine note. Voici les 5 espèces :
Ce sont tous des Opuntia. De gauche à droite : leptocaulis, humifusa, versicolor, spinosior, whipplei.
Ils sont en pleine forme, bien racinés, prêts à démarrer vigoureusement. Mais ils vont rester encore quelques jours en pots. Je dois leur préparer une zone surélevée. Le plus logique et le plus esthétique aurait été une rocaille. Mais j'ai peur des lapins. J'avais déjà planté humifusa à Trifouilly il n'y a pas survécu longtemps et je ne vois pas d'autre explication que les lapins. Une petite raquette c'est bien charnu, bien juteux, un délice. Et si ces cactus se croient protégés par leurs épines il se trompent. Rien ne fait peur aux lapins, ils ont dévoré mon Ilex 'Ferox' qui avait pourtant l'air vraiment féroce. Donc planche surélevée qui sera surplombée par un grillage à poules l'hiver.
Vous n'avez pas envie d'un coin désert tropical ? C'est possible partout en France.
22:14 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
17/02/2010
Ligustrum vulgare
Après les commentaires d'Antoine sur les arbustes à fruits noirs (voir les commentaires de la note Décor d'hiver), j'ai eu l'idée de recadrer les tiges sur les photos pour les agrandir. Mes photos ne sont pas trop mauvaises, ça a marché (sur la photo où on voit les feuilles, j'ai pris juste 1,47. Mo des 23 Mo de la photo).
Il faut préciser que ces arbustes étaient beaucoup trop loin pour que je les examine directement.
Sur ces agrandissements ont voit que l'écorce n'est pas aussi lisse qu'il y parait. Elle est claire ou brune selon l'âge et couverte de lenticelles blanches caractéristiques du troène.
Et en cherchant bien j'ai trouvé des feuilles, il y en a vraiment très peu juste en bout de tiges :
Il s'agit bien de Ligustrum vulgare, le troène de nos régions, celui qui peuple la forêt de Fontainebleau. La perte presque totale de son feuillage est la preuve que l'hiver a été vraiment très dur.
Bravo Antoine.
14:20 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
Le goji tropical, suite
Rappel : j'ai reçu le Lycium barbarum hier à 13h, température extérieure + 5°C. La terre du pot était complètement gelée. Je l'ai mis dans un pot plus profond à cause de deux grosses racines qui sortaient du pot.
Ce matin il se confirme qu'une partie du feuillage a gelé.
Son feuillage ne résiste donc pas au gel contrairement à celui des sureaux y compris le subtropical palmensis. Il ne peut donc avoir débourré à cette époque dans les conditions normales de notre climat. Il a été cultivé en serre chaude.
Il a donc été sorti d'une serre chaude pour être expédié la veille d'un week-end par temps de gel ! Indifférence ou incompétence ? Et où a-t-il donc passé ces 4 jours ? Ici je n'ai constaté que – 2°C le matin et il était dans un colis de carton épais et plein d'air et entouré de gros coussins de plastique pleins d'air.
Je pense qu'il survivra, il garde des feuilles vivantes. Mais il n'est pas question de le mettre en pleine terre avant avril. J'en aurai appris un peu plus sur le comportement de cette plante, toute expérience même malheureuses apporte un enseignement.
12:47 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
16/02/2010
Décor d'hiver
Au bord de la N7 entre Fontainebleau et Nemours, au niveau de la sortie vers les Jardins de Provence (où j'ai fait encore quelques folies) un aménagement est en cours. C'est une alternance de haies d'écorces rouges, Cornus alba sibirica sans doute, de haies à fruits noirs, de haies de rosiers à beaux cynorrhodons, l'ensemble joliment mis en valeur par les restes de neige.
Et cela plait bien aux oiseaux :
22:53 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : jardin
Goji tropical
J'ai reçu aujourd'hui un autre goji, Lycium barbarum. J'aime bien avoir des origines différentes pour les plantes peu connues.
Il a à peu près la même force que l'autre mais il est taillé plus court. Le voici dans son pot :
Avez-vous remarqué l'anomalie ? C'est un arbuste caduc et il a toutes ses feuilles en plein milieu de l'hiver ! Ou bien il débourre très tôt comme les sureaux ? Je ne crois pas. Il n'a pas été cultivé dehors ni même en serre froide, il a passé ces derniers mois dans un endroit chauffé.
Que vais-je faire de lui ? Il n'est pas question de le planter pour l'instant, il ne supporterait pas dans l'état où il est des températures basses. De plus, il a mis 4 jours pour me parvenir et je me demande où il a passé ces 4 jours car à son arrivée la terre de son petit pot était gelée, dure comme du caillou. Oui, il lui a fallu 4 jours exposé aux intempéries dans un endroit glacial pour parcourir 323 km !!!
Et pour comble de bonheur deux grosses racines d'au moins 10 cm de long sortaient du pot, soumises au dessèchement et au gel.
Pas sérieux s'abstenir.
19:48 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : jardin
14/02/2010
Histoire d'herbe
Ce soir la neige a bien fondu. Je crois que je pourrai aller à Romilly à la fin de la semaine. J'ai déjà planté beaucoup d'arbustes et de vivaces. L'emplacement des allées est précisé. Il reste à couvrir la terre partout car la nature n'accepte pas la terre nue. Que mettre dans les allées et les massifs ?
Avant de faire n'importe quoi il est souvent conseillé de regarder les jardins alentour pour voir ce qui y pousse bien, et ce qui contraire est un échec. Pour l'instant il n'y a que des terrains couverts d'herbe régulièrement tondue à proximité du mien où je vois en passant s'ébattre les lapins.
Je vous ai déjà parlé du voisin qui a renoncé à cultiver des légumes à cause des lapins innombrables dans le quartier. J'ai planté des tomates l'été dernier, ils n'y ont pas touché. Mais la ciboulette, les poireaux et le persil ont été soigneusement tondus. Je pense à faire des carrés surélevés pour cultiver quelques légumes et à planter des arbustes plus faciles à protéger donc surtout des petits fruits.
Le voisin a supprimé toute végétation spontanée sur son terrain, même les arbres sauf en bordure et a créé une grande pelouse parsemée d'un petit nombre d'arbres surtout des conifères. La pelouse, du moins telle qu'il la conçoit, n'est pas la solution. Voilà ce que ça donne en hiver :
Eh oui, si la pelouse n'a rien à craindre des lapins, on ne peut en dire autant des taupes. Il y a aussi des taupinières sur mon terrain mais leur aspect n'est franchement inesthétique que sur une pelouse. Mon voisin me dit qu'il vient à bout de ces taupinières en passant sa "tondeuse", une sorte de petit tracteur très lourd qui écrase tout.
En fait, sa pelouse n'est belle que peu de temps au printemps, quand l'herbe est encore verte et parsemée de fleurettes que la tondeuse ne dérange pas. Je trouve cela joli mais ce n'est pas l'avis de mon voisin et c'est pour cela qu'il tond très ras.
Dès les premières tontes qu'il pratique le plus à ras possible, ce n'est pas très joli, de moins en moins vert avec des zones de terre nue
Enfin en plein été ce n'est plus qu'un mélange de terre nue et de paillasson desséché. Il faut dire qu'on ne peut arroser une telle étendue d'herbe car il n'y a pas l'eau courante et il tond tellement court que l'herbe sèche rapidement.
Dans les massifs j'utiliserai uniquement des couvre-sol, il n'est pas question de slalomer avec la tondeuses entre les plantes. En tondant avec ma "tondeuse" à main qui n'a rien à voir avec la sienne et qui me permet de sélectionner ce que je coupe :
je favoriserai les couvre-sol naturels de peu de hauteur : ajuga, fraisiers sauvages, glechoma, duchesnea, lysimacchia menthe, lierre, pervenche, violette blanche, etc. Ils sont fait pour ce terrain et en supportent toutes les conditions, même l'été et sans arrosage. J'ajouterai des couvre-sol bien choisis.
Pour les allées, seule l'herbe peut supporter le piétinement et le passage de la voiture. Mais pas une pelouse semée, l'herbe locale, spontanée, qui reste bien verte même en plein été. Deux tontes avec ma tondeuse sur bartterie par an la favorisent et éliminent les mauvaises herbes. Elle sera parsemée au printemps de jolies petites fleurs.
21:06 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin
09/02/2010
Et les sureaux noirs
Tous les sureaux noirs ont débourré, sauf les canadensis.
Sambucus nigra :
Sambucus nigra 'Pyramidalis' :
Sambucus nigra 'Pendula' :
Sambucus nigra 'Albovariegata' :
Sambucus nigra 'Heterophylla' :
Le jeune Sambucus palmensis :
Les bourgeons du plus grand palmensis sont plus difficiles à photographier, tout se passe entre 2m50 et 4m. Avec le téléobjectif je suis toujours à contrejour ou sur un fond trop clair :
Les Sambucus canadensis sont toujours en plein repos hivernal mais il y a une exception, les boutures encore en pot de 'Adams' :
10:59 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
08/02/2010
Goji
C'est le nom d'un petit fruit très à la mode depuis peu à cause de ses propriétés nutritives et médicinales. Mais il est pratiquement impossible de trouver le fruit frais dans le commerce. Il faut donc le planter dans son jardin.
Il y a deux gojis, Lycium barbarum et Lycium chinense. Il ya a aussi d'autres noms commerciaux fantaisistes. Le meilleur des deux pour ces propriétés, c'est Lycium barbarum, c'est celui que je viens de planter :
Bien sûr, pour l'instant il n'est pas impressionnant mais j'espère bien me régaler à la fin de l'été. En attendant je lui ai mis sa ceinture de sécurité, aussi obligatoire que celle de la voiture, contre les accidents de lapins :
Puisque je ne peux encore vous montrer ses jolis fruits, je vous montre les fruits de l'autre, très bon aussi, Lycium chinense photographié fin septembre dans le Jardin Botanique de Marnay sur Seine :
22:27 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : jardin
Sambucus kamtchatica
18:07 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
07/02/2010
Le réveil des sureaux
Pour les sureaux aussi c'est la fin de l'hiver. La plupart sortent de leur court sommeil. Les sureaux rouges, ceux de la Section 3, ouvrent leurs bourgeons floraux, avec ou sans feuilles. Les sureaux noirs, ceux de la Section 2, ouvrent leurs bourgeons à feuilles car ils fleurissent beaucoup plus tard.
Commençons par voir les sureaux rouges.
Deux seulement montrent déjà nettement leurs boutons de fleurs, tous les deux à Romilly.
Sambucus miqueliana n'est pas du genre à fleurir dès la première année et je le verrai en fleurs pour la première fois :
Sambucus buergeriana en est à sa troisième floraison mais cette année il a beaucoup de mérite. Il a été transplanté il y a à peine deux mois mais il a repris sans le moindre dommage et j'en suis très fière. Il souffrait à Trifouilly et perdait des branches tous les ans. Je ne voulais pas couper encore des branches pour rééquilibrer la perte de racines. J'ai donc passé beaucoup de temps à le sortir de la terre très lourde et dense de Trifouilly, bien plus lourde que celle de Romilly, pour récupérer toutes les racines. Il m'en remercie en étant l'un des premiers à fleurir :
A Veneux Sambucus miqueliana débourre lui aussi mais pour l'instant je ne vois que des feuilles. Il est plus vieux que celui de Romilly mais a eu du mal à démarrer dans le sable, maintenant il semble bien parti
On peut se demander ce qu'est devenu le bourgeon de Sambucus coreana qui a démarré de façon anormale début novembre. Les fleurs sont maintenant fanées et sont tombées sans laisser de fruits. Bien sûr je n'en attendais pas en cette saison, d'autant plus qu'un autre coreana avait déjà fleuri sans donner de fruits. Pourquoi ? Peut-être parce qu'il n'est pas autofertile et qu'il était seul. Cette année ils devraient être au moins deux à fleurir, accompagnés d'autres sureaux rouges. Mais revenons à notre bourgeon trop précoce. Il n'est pas mort, les petites feuilles qui l'accompagnaient sont toujours là, elles ont survécu au gel :
Sambucus tigranii aussi a débourré mais il commence par des feuilles. Il est vrai qu'il fleurit souvent légèrement plus tard que les autres.
05:22 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
06/02/2010
Le réveil des bulbes
Les papillons vont bientôt se réveiller, je vois souvent les plus hardis dès fin février. Il serait temps que les floraisons apparaissent. Il y a bien quelques fleurs de camellias, quelques restes de jasmin d'hiver et les grands cyclamens mais il faudrait augmenter le choix.
Heureusement les premiers bulbes pointent le bout de leurs fleurs.
Le joli cyclamen coum
Les premiers crocus botaniques
Et les petits perce-neige dont j'ai vu la première fleur ouverte le 4 février. Ce sont les Galanthus nivalis, ceux qu'on voit dans tous les jardins et qui envahissent les orées de la forêt :
Vous allez me dire que j'ai déjà parlé de la floraison des perce-neige. Mais il s'agissait des géants, plus précoces et en fleurs depuis fin décembre, en ce moment à l'apogée de leur floraison. C'est une autre espèce, beaucoup plus grande
La forme des fleurs aussi est différente, les tépales du grand perce-neige sont plus longs et étroits
Si les perce-neige géants impressionnent par leur taille, les petits s'imposent par leur nombre. Ils ont totalement envahi le terrain au sud de la maison et commencent à s'installer sérieusement au nord-ouest.
19:55 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Belles écorces
L'hiver me fait découvrir la beauté des troncs de certains sureaux. Hier j'étais à Romilly. Je vous y ai déjà montré le beau tronc blanc de Sambucus nigra 'Albovariegata', moins large mais plus éclatant que celui des bouleaux à côté :
Ce Sambucus nigra était le seul sureau présent sur le terrain et encore très jeune lorsque je l'ai acheté. Il végétait, ses feuilles se tachaient et tombaient en été. Je l'ai dégagé des broussailles, je l'ai nourri, je lui ai dit mon amour, et voilà le résultat, une superbe écorce :
'Sambu' est le sureau noir productif le plus exubérant. Planté depuis à peine deux ans, il atteint déjà 3m. Il a deux troncs principaux :
On peut suivre l'évolution de l'écorce selon l'âge :
Ses deux troncs ne lui suffisent plus, il repart copieusement de la base
C'est en hiver que Sambucus nigra 'Monstrosa' révèle au mieux son âme tourmentée :
Il est bien plus vieux que 'Sambu' puisqu'il était d'abord planté à Trifouilly et pour l'instant son écorce ne se crevasse pas.
Et 'Cae Rhos Lligwy', l'autre sureau à l'écorce blanche :
12:42 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
02/02/2010
Dr King
19:23 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
30/01/2010
L'hellébore noire
Helleborus niger. C'est l'une des rares beautés du jardin à cette époque de l'année. Pourquoi ce nom ? La fleur est d'un blanc éclatant. Feuillage et tiges sont verts. Ce nom lui aurait été attribué à cause de la couleur de ses racines. Je ne la sortirai pas de terre pour vérifier.
La fleur est très belle :
Mais avez-vous eu la curiosité de l'examiner de très près, de voir de quoi elle est constituée. Elle n'est pas banale. Regardez bien le cœur de cette fleur, on croirait qu'il y a 3 sortes d'éléments sexuels :
Il y a le gynécée ou pistil aux styles et stigmates linéaires :
les étamines :
qui libèrent leur pollen :
et le troisième élément de forme tubulaire, d'un jaune plus sombre que les étamines :
Ces tubes sont les vrais pétales. Les grands "pétales" blancs sont des sépales pétaloïdes.
14:57 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
25/01/2010
Chinensis repart
Les feuilles vertes du Sambucus chinensis de Veneux sont toujours vertes aujourd'hui :
Il me parait étonnant que ce soient les feuilles les plus exposées au froid et au vent au sommet d'une tige de 1m80 qui ont le mieux résisté, et elles ont résisté aussi lorsqu'elles étaient couchées au sol.
Alors je me suis demandé : les autres feuilles desséchées l'ont-elles été par le gel ou tout simplement comme d'habitude à cause de démarrage des nouvelles pousses ? J'ai écarté les feuilles mortes sur le pot et voilà ce que j'ai vu :
Les nouvelles pousses sont apparues, c'est l'époque normale, elles sont même un peu en retard sur les autres années. S'il gèle de nouveau, j'augmenterai la protection après avoir coupé toutes les tiges pour mettre un voile. La tige qui porte des feuilles vertes n'est pas visible sur la photo, elle est plus à droite dans le pot et il n'y a pas encore de pousse visible à son pied.
Le dessèchement des feuilles et des tiges n'était pas dû au froid mais au redémarrage de la végétation comme les années précédentes.
Evidemment, si vous cultiviez ce sureau dans un jardin, les vieilles tiges pourraient être coupées dès l'automne, dès qu'elles sont inesthétiques, elles ne sont pas indispensables à la survie de la plante. Si je les garde c'est pour observer jusqu'au bout le comportement de ce sureau.
18:57 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
23/01/2010
Vert obstinément
Depuis 10 jours il n'y a plus de neige et il ne gèle plus même si le thermomètre descend certains matins jusqu'à + 1°C.
Mais avant le 12 janvier le froid a été intense et je m'étonne encore du comportement de deux plantes, un arbuste théoriquement caduc et une vivace qui devrait disparaître à la vue dès l'automne. Les photos sont du 22 et du 23 janvier.
Hydrangea quercifolia. Je vous ai déjà montré 'Harmonie' qui a toujours quelques feuilles vertes. Je vais vous en montrer un autre. Il est situé dans un coin plus retiré du terrain où je ne vais pas souvent en hiver. L'importance de son feuillage persistant m'a étonnée. Vous le voyez ici sur son tapis de lierre et de pervenche (naturels, je n'en ai jamais planté) et, à droite la base d'un sureau canadien. Il a encore une grappe de fleurs fanées :
Mais c'est à la base qu'il a le plus de feuillage, bien vert, bien frais :
Par contre je n'ai jamais de feuillage rouge en automne, un des agréments de cet hydrangea, peut-être parce que le climat n'est pas assez contrasté et qu'ils sont trop à l'ombre ou tout simplement parce qu'ils veulent garder leur feuillage. Cet hydrangea ne doit pas être taillé car il fleurit sur le bois de deux ans.
L'autre plante, c'est encore Sambucus chinensis. Il devrait perdre sa végétation en octobre, ce qu'il fait à Romilly avant tout froid. A Veneux il reste en végétation jusqu'en février lors du départ des nouveaux pieds si l'hiver est doux. Mais ce n'est pas le cas pour cet hiver et, même s'il peut résister partiellement jusqu'à – 8°C, la neige a cassé ses tiges. Et pourtant hier j'ai aperçu des feuilles vertes au bout d'une tige cassée, pliée à plus de 90° ! Je l'ai redressée, tuteurée :
Se prend-il pour un arbuste ? Certainement pas. Ses tiges ne sont plus qu'un assemblage de fibres qui ne restent même plus assemblées.
Zone qui avait plié :
Comment nourrit-il cette touffe de feuille ? Et ce qui semble être un jeune bourgeon ?
Je rappelle qu'il est dans un gros pot non protégé avec seulement quelques feuilles mortes au pied. Vraiment coriace ce sureau.
13:43 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
21/01/2010
Palmensis à Romilly
Je n'ai revu Romilly que le 17 janvier après la neige.
A Romilly, comme à Veneux, le froid n'a pas fait de dégâts. Les températures ont été proches de celles de Veneux. J'y ai deux thermomètres. L'un est placé à environ 1m20 du sol sur la face nord de la vieille trogne de chêne photographiée ici le 22 décembre :
Ce thermomètre a indiqué –9°C. L'autre thermomètre est posé au sol dans le bois, il a indiqué -8°C.
Les différences de températures sont faibles avec Veneux. Pourtant la végétation s'y comporte comme s'il y faisait nettement plus froid. Je pense que c'est parce que le terrain est plus exposé aux vents et le sol est plus lourd et plus humide. Cette différence se voit bien pour la période de présence du feuillage.
Lorsque le froid est arrivé, Sambucus palmensis avait déjà perdu son ancien feuillage et il a eu la sagesse de bloquer le développement de ses bourgeons.
Bourgeon le 24 décembre :
Bourgeon le 17 janvier, il a évolué mais très peu :
20:05 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
19/01/2010
Bilan du froid à Veneux
Après les deux vagues de froid, faisons le bilan. A vrai dire je n'ai eu aucune inquiétude pour mes plantes et, effectivement, il n'y a eu aucun dégât. Je veux cependant en parler parce qu'on attribuait il y a quelques années un manque de rusticité à des arbustes qui s'adaptent parfaitement à la région parisienne comme le laurier-tin, le choisya ou le feijoa. Tous résistent jusqu'à -15°C au moins.
Toutes les photos sont du 14 janvier.
Viburnum tinus, le laurier-tin, est très répandu dans mon quartier. Il se plait bien sur ce terrain et se marcotte à plaisir. Ces marcottes ont été données ou plantées ailleurs dans mon jardin. Ce qui était à craindre avec le froid et la neige, c'était la perte de la floraison. Seules les fleurs totalement ouvertes ont été colorées mais un peu comme le lilas blanc est taché par la pluie. Cela ne se serait peut-être pas produit si j'avais enlevé régulièrement la neige. Les boutons n'ont pas souffert et il a continué à faire de nouvelles grappes de fleurs.
Choisya 'Aztec Pearl' a été présenté comme moins résistant au froid que Choisya ternata. Son feuillage a parfaitement supporté le froid. J'ai cependant l'impression que le poids de la neige a accentué son aspect un peu pleureur. A l'avenir je secouerai régulièrement ses branches pour le soulager de la neige.
Acca sellowiana, le feijoa, n'a subi aucun dommage. J'ai même lu qu'il a besoin d'un minimum de froid l'hiver pour fructifier. Mais il n'aime pas ce terrain, il ne grandit pas (mais il fleurit). Je lui ai déjà mis de l'Or Brun, depuis cet été il a une couche de feuilles que je renouvelle quand l'épaisseur diminue. Je vais ajouter un peu de terre argileuse. S'il ne grandit toujours pas cet été, ils partiront (ils sont deux pour la pollinisation) pour Romilly.
Les rares fruits de Ilex bacciflava sont toujours là, ils ne sont attaqués ni par le froid ni par les oiseaux.
Et les feuilles restantes de Hydrangea quercifolia sont toujours vertes.
23:46 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
18/01/2010
Nana
Je vous ai montré les deux sureaux nains de Veneux. Voici ceux de Trifouilly, encore différents !
Celui-ci ressemble beaucoup à 'Pigmy', surtout l'aspect de ses feuilles :
Une photo de 'Pigmy' un peu plus tôt en saison mais où on voit bien les feuilles :
Mais la différence de taille est trop grande. Celui-ci dès sa première saison de végétation mesure 50 cm de haut. C'est incompatible avec la description de 'Pigmy' et il n'en a pas le caractère fragile. Qui est-ce ?
J'ai cherché, cherché… Et j'ai fini par trouver, uniquement sur des sites américains et canadiens. Ce pourrait être une fille (je plaisante) qui s'appelle 'Nana'.
Mais en voici encore un. Le même ? Pas tout-à-fait. Ses feuilles sont plus brillantes, moins dentées mais surtout elles ont souvent 5 folioles, ce que je n'ai jamais vu chez 'Pigmy'. Est-ce lui 'Nana' ? :
Et je n'ai pas terminé. Je peux encore en sortir un autre de mon chapeau. Celui-là, un peu moins grand que 'Nana' mais peut-être va-t-il grandir, a pour particularité des feuilles de deux tons de vert très différents :
Alors, j'ai encore cherché. Aucune description, aucune photo. Mais la mention d'une forme spontanée appelée forma nana bicolor Hesse. Il y a même une forma tricolor. Sur ce site 'Nana' est également cité comme variété horticole.
Il y aurait donc une ou deux formes de sureau nain spontané et plusieurs variétés horticoles.
20:38 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Joyeux printemps
Je vous les ai déjà montrés le 1 janvier. Ils commençaient à peine leur floraison mais maintenant ils se font vraiment remarquer.
Ils sont amusants quand ils sont encore fermés :
Bien sûr, le printemps est encore loin mais ces perce-neige sont les premiers bulbes de l'année alors que les jours allongent et pour moi ils annoncent tous les ans le début de la belle saison.
14:17 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
17/01/2010
Hillier's Dwarf
Toujours selon le catalogue Esveld, si 'Pigmy' ne dépasse pas 20 cm au bout de 10 ans, Sambucus nigra 'Hillier's Dwarf' atteint 1m50, un géant chez les nains.
Voici mon deuxième sureau nain. Contrairement au précédent, il a tout d'un Sambucus normal, sauf la taille.
Le voici le 8 décembre 2008, il a encore des feuilles, 'Pigmy' est dans le bac au dessus.
le 23 avril 2009, toujours à côté de 'Pigmy' :
le 13 juin 2009 :
Il n'est encore pas très grand mais bien plus imposant que 'Pigmy'. Il faut préciser que je lui ai coupé une branche fin décembre 2008 pour donner une bouture.
Pendant l'été il fait une poussée de croissance et sur cette photo du 22 novembre il dépasse un peu le mètre :
Comme je le disais, 'Hillier's Dwarf' a des proportions normales de sureau.
Son tronc :
Les entre-nœuds sont proportionnels à sa taille. Il a parfois une feuille à 3 folioles mais presque toutes ont 5 folioles, jamais plus.
Un bourgeon en février :
Voilà donc deux sureaux nains très différents. Vous croyez que le mystère des sureaux nains est réglé. Mais non. Je vais vous en montrer d'autres, encore très différents.
23:57 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
16/01/2010
Les sureaux nains
Je vous ai déjà montré mes sureaux nains, ceux de Veneux, mais sans pouvoir leur attribuer un nom avec certitude. Ils m'ont en effet tous été vendus sous le même nom, Pigmy, et pourtant ils sont vraiment très différents.
Je savais qu'il existait deux sureaux nains, 'Pigmy' et 'Hillier's Dwarf'. Mais lequel était l'un et lequel était l'autre ?
Aujourd'hui j'ai enfin vu sur le catalogue Esveld une description assez précise de ces sureaux. Je vais donc reprendre mes photos et la description en leur donnant enfin leur vrai nom.
Sambucus nigra 'Pigmy'
C'est le plus que nain, le super minuscule. Il ne dépasse pas 20 cm, le mien les atteint difficilement.
Il débourre en janvier-février, ses très jeunes feuilles sont rouges. Les vieilles feuilles sont prêtes à tomber :
Le 2 mars :
Le 23 août :
Le 8 décembre il a encore quelques feuilles, comme tous les sureaux noirs :
mais parfois il n'en a pas plus en été parce qu'il n'aime pas la chaleur.
Ses caractéristiques, en plus de sa petite taille étonnante :
toutes ses feuilles, sans exception, ont 3 folioles aux dents larges et profondes :
les entre-nœuds sont très courts, souvent bien plus qu'en proportion de sa taille :
C'est un sureau fragile, délicat, qui supporte mal d'avoir soif ou chaud. Il est à réserver à la culture en pot ou en rocaille.
A suivre…
21:23 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin