21/01/2011
Laricio à Fontainebleau
Il y a beaucoup de pins laricio en Forêt de Fontainebleau. La plantation de ce pin remonte au moins au début du 19è siècle.
Le pin laricio existe ici sous deux formes : sur ses propres racines et greffé.
Regardez ce superbe alignement en double rangée sur la route qui mène aux gorges de Franchard :
Le fût est bien droit, vous pouvez suivre le bord, il est parfaitement rectiligne jusqu'au sol : Pas très loin, de l'autre côté de la départementale, dans le prolongement de cette route, on peut voir d'autres pins laricio. Ils sont en apparence identiques, très hauts, très droits. Mais un détail les différencie : à la base du tronc il y a un léger décrochage et dans la partie basse l'écorce est plus sombre :
Ces pins laricio ont été plantés pour fournir des mâts de navires. Le pin sylvestre abondant dans la forêt (encore 40% des essences actuellement) a un tronc moins droit plus noueux. Très rapidement des forestiers futés ont pensé à greffer le pin laricio sur le pin sylvestre pour obtenir de beaux troncs plus rapidement.
Vous pourrez en apprendre la technique dans la Revue Forestière Française
et surtout dans ce tome 2 des Annales de la Société d'Horticulture de 1827, page 40. La technique utilisée est la greffe Tshudy pratiquée au printemps. Le résultat est bluffant, la soudure parfaite, et ces arbres grandissent vite. Si vous venez visiter notre belle forêt sur silice (blocs de grès et sol meuble à 98% de sable pur, une merveille pour la verrerie) vous trouverez des pins laricio dans plusieurs secteurs.
20:30 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : nature
19/01/2011
Ecorces
23:14 Publié dans acer, écorces | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin, nature
Calliteara pudibunda
Je viens juste de recevoir la réponse de Antoine Guyonnet (site lépidoptères, colonne de droite) concernant l'identification de ce joli papillon.
Je l'ai photographié dans mon séjour le 8 janvier mais avant je l'avais aperçu un instant 3 nuits de suite.
C'est Calliteara pudibunda, la pudibonde.
00:14 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
18/01/2011
Ecorces
11:29 Publié dans acer, écorces | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : nature, jardin
16/01/2011
Quercus petraea
Je vous ai parlé de mes grands chênes adultes, 2 à Romilly et 3 à Veneux, tous des chênes pédonculés. Le terrain de Veneux serait plus favorable au chêne sessile mais le chêne pédonculé est très conquérant et s'installe sur des terrains qui ne lui conviennent pas, à ses risques et périls.
Je vous ai expliqué sur quoi, même en hiver, je peux connaître de quelle espèce ils sont. Mais je n'ai pu vous montrer un chêne sessile et la démonstration n'était pas parfaite.
Je suis donc allée au Jardin des Plantes pour en trouver un. J'ai trouvé des chênes, aussi grands que les miens, tous des pédonculés. J'allais rentrer bredouille quand, à quelques mètres de la sortie, j'ai enfin trouvé un chêne sessile. Mais il est tout petit, un bébé d'à peine 3m. Les jardiniers ont sans doute repéré cette lacune et ils en ont planté un récemment. Sur ces photos son tronc, c'est le tout fin à gauche, le gros tronc est derrière, c'est un Acer platanoides.
Voyons les différences dont je vous ai parlé. On voit que les feuilles de Quercus petraea sont réparties sur toute la ramure et non groupées au bout des branches :
Je ne vous montrerai pas de gland, il est loin des 80 ans nécessaires pour en produire. Voyons les feuilles. Je n'en ai pas trouvé au sol. Il ne lâche pas facilement ses feuilles et il a résisté lorsque je lui ai chipé ces deux feuilles que j'ai scannées :
Les feuilles du chêne pédonculé avaient des oreillettes. Ce n'est pas le cas ici, la base est cunéiforme.
Son écorce est moins profondément crevassée. Mes photos n'en sont pas vraiment une preuve car il est très jeune :
Je vous ai trouvé cette photo de mai 2008 d'un Quercus petraea adulte dans le parc du château de Courson :
J'ai fait des recadrages sur le tronc :
20:17 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Flamants
J'ai toujours été fascinée par la beauté de ces oiseaux. Allez donc voir ces superbes photos de flamants roses en Camargue, un rayon de lumière en plein hiver.
05:13 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
15/01/2011
Araignée du soir
22:38 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
13/01/2011
Les chênes de Romilly
Sur le terrain de Romilly il y a deux grands chênes.
Ils sont à l'extrémité nord du terrain mais face à une zone dégagée, ils sont en plein soleil. Car c'est l'espèce la plus héliophile de nos deux grands chênes communs dans la région, celle qui ne supporte pas d'être enfermée dans une forêt dense. C'est Quercus pedunculata, le chêne pédonculé. On l'appelle aussi Quercus robur mais je préfère éviter cette appellation qui prête à confusion avec un des noms vernaculaires de l'autre chêne, Quercus petraea, le chêne rouvre ou chêne sessile. Ils ont en ce moment les pieds dans l'eau mais le chêne pédonculé aime les zones humides, ce qu'il ne supporte pas c'est de manquer d'eau en été.
Comment le reconnaître en cette saison ? On n'a à sa disposition que l'écorce, les feuilles à son pied et avec beaucoup de chance des glands au sol.
Son écorce est crevassée.
Elle serait plus crevassée que celle du chêne sessile mais ce n'est pas évident, on n'a pas un chêne sessile à proximité pour comparer et beaucoup d'arbres ont une écorce qui y ressemble, par exemple ce bouleau très âgé (l'écorce blanche est très haut sur les branches proches du ciel) :
Mais à quoi sert une écorce aussi crevassée? Je vais vous le montrer. Regardez cette tache rose sur ce tronc, juste au bout de la flèche :
Regardons de plus près. Les crevasses cela sert à coincer les noisettes pour les ouvrir plus facilement :
On peut trouver des branchettes au sol et on voit que les feuilles ont tendance à se rassembler en touffe au bout des branches. La branche de la photo est celle d'un chêne de mon terrain de Veneux qui porte la même espèce. Mais ce terrain trop sec en été ne lui convient pas et cela m'inquiète.
Les glands ont tous quitté leur cupule et tentent de germer ou de nourrir les sangliers. Mais on peut avoir la chance de trouver des cupules encore au bout de leur long pédoncule :
Les feuilles ont des caractéristiques qui permettent de les différencier de celles du chêne sessile. Elles ont des lobes moins profonds, des nervures intercalaires (ne correspondant pas à un lobe), des oreillettes à leur base :
14:43 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature
11/01/2011
Inondations
Samedi je suis allée à Romilly pour la première fois depuis presqu'un mois. Avant, le gel et la neige m'auraient empêché de travailler, puis l'alerte inondations me faisait craindre l'impossibilité d'y accéder.
J'y allais donc un peu angoissée. Mon terrain avait-il été inondé ? En chemin j'ai vu que le ru au bord duquel se trouve le vieux lavoir était bien large. Le plancher du lavoir était sous l'eau.
Mais mon terrain n'a pas été inondé sauf une petite zone en bordure d'un fossé toujours rempli d'eau sauf en fin d'été. Mais dans cette zone chênes et frênes ont les pieds dans l'eau. Le frêne aime l'eau, il peut être utilisé à stabiliser les berges. Le chêne pédonculé aime bien les zones humides.
Le plus gros chêne, au bord de l'eau :
et c'est bien un chêne pédonculé, long pédoncule et feuille avec oreillettes :
Des frênes complètement dans l'eau :
ainsi que d'autres arbres, trop loin pour que je leur donne un nom :
Le niveau de la mare a beaucoup monté. L'escalier d'accès n'a plus qu'une marche au lieu de quatre. La colonne à plantes grimpantes qui me sert à accrocher la pompe d'arrosage l'été est loin de la berge et il ne dépasse plus grand-chose de ses 2m de haut. L'arbre en travers de la mare est tombé cet été. Il était en pleine santé mais penchait trop et je m'y attendais. Je le laisse comme je laisse tous les arbres morts qui ne présentent pas de danger. En plus d'abriter et de nourrir de nombreuses bestioles, celui-là peut permettre la traversée à des petits mammifères. Des terriers de mammifères que je n'ai jamais vus sont maintenant sous l'eau.
Et la nappe phréatique est très haut. Par endroits j'ai trouvé l'eau à seulement un fer de bêche.
03:11 Publié dans inondations, mare, Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature
07/01/2011
Euonymus europaeus
Je me rends compte que je ne vous ai pas montré mes dernières photos de notre fusain d'Europe alors que je vous ai montré plusieurs autres fusains. Nous allons réparer cet oubli. Les photos sont de fin novembre.
Notre fusain n'a pas un feuillage attractif en automne mais il a des fruits magnifiques. Le voici photographié à Paris :
Celui-ci est le fusain garanti sauvage de mon terrain de Romilly. On voit à droite une jeune pousse qui a encore ses feuilles :
20:25 Publié dans euonymus, flore locale | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature
05/01/2011
L'étourneau, quel tempérament !
C'est une locution qui veut dire avoir une forte personnalité. Pour préciser davantage, selon la classification d'Hippocrate il est de tempérament sanguin.
Mettez un bloc de margarine sur une table. Si une horde d'étourneaux est dans les environs vous allez les voir rapidement s'abattre sur l'objet de tous les désirs. Vous en serez rapidement avertis par des cris incessants et des bruits d'ailes. Vous en verrez sur la table autant qu'elle peut en contenir. Et ce ne sont que bagarres. Mais ils ne se font jamais mal et ils n'attaquent jamais les petits oiseaux qui osent approcher.
Quelles que soient les apparences, ce sont des oiseaux très sociaux qui vivent en bandes de milliers d'individus. Mais quel caractère !
Il est souvent possible de prendre une série de photos telle que celle-ci en seulement 10 minutes :
15:37 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux, oiseaux
My bird cam
Mon cadeau de Noël est enfin arrivé ! Peut-être le Père Noël a-t-il traversé l'Atlantique à la voile. J'espère que les rennes n'ont pas traversé à la nage, ils auraient eu très froid.
Ce Père Noël m'a fait un cadeau magnifique et il sait ce qui m'intéresse. Mais pour voir mes œuvres, il faut encore attendre que je lise le mode d'emploi. C'est en anglais mais facile.
Pour mieux lire :
12:24 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, oiseaux
03/01/2011
Ecorces
17:08 Publié dans écorces | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
02/01/2011
Viscum album dans son intimité
Que peut nous apprendre le gui sur sa reproduction en cette saison ? Presque tout, il ne manque que les fleurs ouvertes. Car son cycle est long.
Approchons-nous de la grosse boule :
Encore plus près pour voir les jolies "boules". Elles sont si nombreuses et durent si longtemps que les oiseaux n'arrivent pas à tout manger :
Ces "boules" qui ressemblent à des baies sont formées d'une graine entourée d'une substance visqueuse à base de viscine très collante. Les graines mangées par les oiseaux sont déposées à toutes hauteurs dans les arbres. Celles qui n'ont pas été consommées sont mûres au début de leur troisième année et tombent sur des branches inférieures où la viscine les aide à adhérer. Regardez, on voit l'embryon vert à l'intérieur :
Les feuilles sont vertes car le gui est un hémiparasite capable de fabriquer sa chlorophylle. Entre deux feuilles il y a quelque chose qui ressemble à des bourgeons :
La mise au point n'est pas parfaite, cela se passait bien haut. Mais j'ai trouvé au pied de l'arbre trois très petites branches, sans doute détachées par des oiseaux. Voyons donc de plus près.
Les feuilles :
et les bourgeons entre les feuilles :
D'encore plus près cela semble bien être des bourgeons floraux et à leur droite, très vert, un bourgeon à feuilles. On voit très nettement les 4 tépales encore soudés du bourgeon central. Les fleurs sont en effet déjà présentes en automne et ne s'ouvriront qu'au printemps.
Pour confirmer la nature florale de ces bourgeons je les ai ouverts maladroitement avec l'ongle :
Je pense que ce sont des fleurs mâles, la plante est dioïque. En effet l'intérieur est composé d'une poudre qui a bien l'aspect de pollen. Les fleurs mâles sont composées de 4 tépales et d'anthères sans filet. Lorsqu'elles s'ouvrent les tépales sont directement recouverts de pollen :
14:29 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
01/01/2011
Viscum album, au gui l'an neuf
Je vous souhaite une merveilleuse année. Embrassez-vous devant cette grosse boule et c'est le bonheur garanti.
Ce gui je suis allée le chercher pour vous dans la plaine de Sorques. Voici l'arbre dans lequel il se trouvait :
Il y avait un autre arbre encore plus chargé. Tout autour et derrière cet arbre il y avait presque uniquement des chênes. Et pas de gui dans ces chênes. Je peux affirmer que c'étaient des chênes sans aucun risque de me tromper à cause de leur feuillage marcescent toujours présent.
Tout le problème est là. Pour un druide digne de ce nom il faut du gui de chêne pour les cérémonies de cette nouvelle année. Mais le chêne ne se laisse pas pénétrer par les racines du gui. Le gui de chêne existe pourtant mais il n'y aurait qu'une quinzaine de chênes porteurs de gui pour l'ensemble de la France. Ces chênes auraient une petite déficience génétique. Si vous en connaissez un, soyez gentils, signalez-le à votre druide préféré.
Sur quoi se trouve donc mon gui ? Sur l'aspect de l'écorce je peux exclure la plupart des arbres capables de l'héberger. Je ne peux exclure totalement un saule mais j'en doute. Pour l'aspect crevassé en deux teintes, rouge et gris, et pour l'aspect des branches, je pense à l'aubépine.
Le gui est toxique mais c'est un trésor thérapeutique. Ses graines ne sont pas toxiques pour les oiseaux et certains s'en régalent et le disséminent. Les oiseaux en ont aussi une utilisation que vous ne connaissez peut-être pas : y construire un nid bien caché.
Cette boule de gui contient le nid d'un couple de poules d'eau :
Vous ne voyez rien. Mais je sais que le nid est là-dedans. J'ai observé le couple par un bel après-midi d'avril. Ils se relayaient pour couver et aller manger à tour de rôle. Voilà l'un des conjoints (ils sont fidèles à vie) qui se dirige vers le nid. Sur la deuxième photo on voit le gui en haut à gauche :
Et l'autre conjoint surveille et attend en bas que le premier soit installé pour aller chercher sa nourriture et se dégourdir les pattes :
20:42 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
28/12/2010
La neige, et après ?
Je n'aime pas le froid, je n'aime pas la neige. La neige ne devrait être autorisée qu'un seul jour pour un Noël blanc comme dans les belles histoires.
La neige c'est beau, sur les photos et dans les films. Mais c'est froid, ça fait déraper les voitures, ça casse les branches, et ça affame les oiseaux. Puisque c'est beau, avant de parler de la suite, voyons encore quelques images de Veneux sous la neige le 20 décembre.
L'allée Malborough :
Mes arbres sud et ouest (sauf le conifère) :
Le jeune houx mâle et un hêtre marcescent :
Maintenant il pleut. En ai-je fini avec cet épisode de neige, en attendant le prochain ? Pas du tout. Après, elle fond. Elle s'est accumulée pendant des jours et au premier redoux elle fond d'un seul coup. Cela fait déborder les rivières et particulièrement la Seine dans sa partie appelée la Bassée. L'extrémité est de la Bassée, entre Romilly et Nogent est en alerte orange et mon terrain de Romilly est en zone inondable. Est-il inondé ? Je n'en sais rien. Je ne peux faire 80 km, 160 AR alors que je ne peux y travailler, alors que peut-être il n'est pas accessible. C'est maintenant que ce terrain va souffrir alors qu'il n'y a pas fait plus froid qu'ici. Les plantes et arbres spontanés sur ce terrain et les sureaux ne vont pas souffrir d'une inondation passagère. Mais le reste ?
19:16 Publié dans Romilly sur Seine, Veneux les Sablons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
27/12/2010
La mésange bleue
J'ai préparé des photos pour vous parler de la ravissante petite mésange bleue qui vient me rendre visite tous les jours contre une fenêtre. Mais il faut que je vous parle d'abord de ma trouvaille du jour.
Je fais un peu de ménage dans les placards et j'ai décidé d'éliminer tout ce que j'avais acheté pour d'autres et que je n'utilise pas. Avant de mettre au compost, je propose les produits aux oiseaux. Succès complet pour les flocons d'avoine. Je viens d'observer un merle qui n'a pas quitté l'assiette avant qu'elle ne soit vide. Oui, les merles se gavent de flocons d'avoine ! Mais ils ont un rival, l'étourneau. Lorsque l'un d'eux s'approche, il est vigoureusement chassé.
La mésange bleue a une propriété privée. En trois ans je n'y ai vu qu'une seule fois une nonnette. Ce lieu privé est une boule de graisse installée sur une porte vitrée du séjour grâce à des ventouses.
Je l'ai installée pour la première fois en 2008, pour me faire plaisir, je n'étais pas certaine que des oiseaux oseraient y venir. Mais la mésange bleue est hardie, c'est souvent elle qui vient taper aux carreaux quand la nourriture ne vient pas assez vite, et ma boule sur la vitre est vite consommée. Mes photos sont meilleures que les autres photos d'oiseaux parce qu'elle me laisse approcher si je ne fais pas de mouvements trop rapides. Voici la série que j'avais réalisée en 2008. La petite acrobate prend toutes sortes de positions :
Mais elle mange aussi des graines de tournesol, de la margarine :
et même des cacahuètes. Les cacahuètes sont aussi une de mes découvertes. Au début je n'en mettais pas, je croyais que c'était trop gros pour de si petits becs. Puis j'ai vu qu'on les vendait au rayon oiseaux du ciel et j'ai essayé. C'est incroyable comme un si petit bec peut les prendre
Et voici le dernier portrait réalisé ces jours-ci :
17:31 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Les merles ont faim
Quel hiver ! Cette nuit mon jardin a battu des records : -6°C sur les 3 thermomètres. Je reste au fond de mon terrier. Je ne sors dans le jardin que pour remplir les mangeoires et je rentre vite. Je ne suis sortie à pied qu'une seule fois, pour photographier les venelles, et je n'oserai pas vous dire combien de pantalons et de pulls superposés j'avais mis. Je ne sors en voiture que pour refaire des provisions alimentaires.
L'hiver a commencé en novembre et c'est le deuxième hiver difficile. Nous n'en sommes qu'aux tout premiers jours du véritable hiver, que va-t-il arriver maintenant ? Et que seront les hivers suivants ? Va-t-on retrouver les durs hivers d'il y a plus de cinquante ans ? Suis-je condamnée à être enfermée 4 mois par an ? J'écris cela au milieu de la nuit parce que je n'arrive pas à dormir, je ne fais qu'y penser.
Donc cet après-midi, je suis allée acheter des graines. Le seul fournisseur sérieux et sans rupture de stock se trouve sur la N7. Je suis passée par Fontainebleau pour n'utiliser que les grands axes. Les petites routes de forêt (elles sont toutes de forêt par ici) semblaient impraticables. Il y avait peu de neige, on voyait l'herbe un peu partout, mais le passage des voitures y avait tassé la neige et cela ressemblait à des patinoires. C'était peut-être ramolli par les températures légèrement positives en fin de journée mais j'ai préféré ne pas expérimenter.
J'avais pourtant fait de belles provisions mais la consommation est exceptionnelle cette année. Ils ont tous faim. Il y a l'afflux de pinsons du nord, on en voit une vingtaine en permanence toute la journée. Et les merles viennent aux mangeoires. Ils ont changé leur comportement, ils s'adaptent.
J'ait toujours vu des merles autour des mangeoires. Ils surveillent perchés sur des arbustes :
Ils sont surtout au sol cherchant leur pitance sous les feuilles mortes ou chipant une graine tombée au sol depuis les mangeoires.
Pour eux et pour les pinsons des arbres je mets des graines au sol. Mais ils ont tellement faim que pour la première fois cette année je les ai vus dans les mangeoires. Celui-ci est resté 5 bonnes minutes pour nettoyer le plat :
Et celui-là a mis complètement les pieds dans le plat :
03:44 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
26/12/2010
Ecorces
20:08 Publié dans écorces, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
25/12/2010
Les oiseaux et la neige
Lorsque la neige couvre tout, où trouver sa pitance ? Tout est blanc, pas une graine, pas un insecte. C'est alors que même les plus farouches des oiseaux se rapprochent des villes, des maisons et de leurs restos du cœur.
Même lorsque je me suis couchée très tard, il m'est impossible de faire la grasse matinée. Dès le lever du jour c'est le réveil en fanfare parce qu'il n'y a plus rien à manger. Les gamelles remplies on n'entend plus un bruit, sauf quelques querelles. J'avais prévu de quoi survivre 15 jours pour Armel, pour moi et pour les oiseaux. Mais la consommation des oiseaux est incroyable. Hier j'ai dû aller acheter de la margarine mais pour les graines je vais devoir affronter la N6 puis la N7 jusqu'aux Jardins de Provence. Il n'y a que là que je trouve des sacs de victuailles suffisamment grands pour satisfaire ces fringales. Le budget oiseaux augmente chaque année, le restaurant est maintenant célèbre. A ce point là, je devrais avoir droit à une réduction d'impôts. C'est bien une œuvre d'intérêt général. Sans eux, qui nous débarrassera des parasites et disséminera les graines de notre flore nationale ?
En ce moment mes restaurants, à l'est et au nord de la maison, sont fréquentés par toutes sortes de mésanges, des étourneaux, des gros-becs, des sittèles, des verdiers, des moineaux, des merles qui osent même manger sur la table, des chardonnerets et j'en oublie. Mais surtout il y a tous les jours des hordes de pinsons, des arbres et du nord en joyeux mélanges. Les pinsons des arbres mangent surtout au sol :
Les pinsons du nord mangent partout :
10:23 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
24/12/2010
Joyeux Noël
15:05 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
21/12/2010
Moelle de sureau
C'est une utilisation que je ne connaissais pas. Je crois comprendre que cela sert au nettoyage en horlogerie ou bijouterie.
11:02 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
20/12/2010
Roses des neiges
22:43 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Clematis vitalba, la fructification
Nous avons vu sa gracieuse floraison parfumée qui a duré jusqu'en septembre. Et c'est en septembre qu'on peut voir nettement les premiers fruits. Ces jeunes fruits sont encore roses avec un prolongement étroit car les filaments qui le constituent restent accolés :
Début novembre les fruits sont secs et déjà nettement plus visibles de loin :
Fin novembre de belles guirlandes décorent les abords de la gare de Veneux. Entre Paris et Veneux notre voyage en train est décoré de kilomètres de ces guirlandes posées sur les grillages, les arbustes, s'élevant parfois dans un arbre. L'ambiance de Noël commence.
C'est en janvier que les flocons de laine sont le plus denses. Notre jolie clématite parvient à transformer une triste haie de thuyas en une joyeuse bordure "fleurie" :
Quelle gaieté en plein hiver !
06:45 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
19/12/2010
Les troupeaux de pinsons
La nuit dernière il a neigé. Si c'est presque totalement fondu ce soir, ce matin il y avait une belle couche qui cachait totalement les assiettes de graines, avec des oiseaux un peu agités au-dessus de la zone de nourrissage. J'ai remis des assiettes par-dessus la neige. Plusieurs espèces d'oiseaux sont venues pour manger mais ce qu'on voyait c'était surtout une multitude de pinsons.
Ce sont bien sûr des pinsons du nord à l'instinct grégaire, se déplaçant en vastes bandes constituées parfois même de milliers d'individus alors que le pinson des arbres n'est pas sociable. Ils ont consommé toute la journée, il y en avait partout, sur la table :
au sol :
et ailleurs :
Ils n'avaient pas peur des gros, ni des étourneaux, ni du gros-bec :
ni du verdier pourtant souvent agressif :
En voici quelques spécimens, avec des taches noires sur la tête, le ventre blanc piqueté de taches brunes vers l'arrière, et beaucoup d'orange ailleurs.
En vol on le distingue facilement de l'autre pinson à son croupion blanc :
Je n'ai pas vu de pinson des arbres aujourd'hui. Il est toujours seul, il faut donc être là au bon moment. J'ai repris des photos de l'an dernier. Regardez sa jolie tête gris-bleu et la grosse tâche noire au-dessus du bec chez le mâle :
23:28 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Ecorces
05:35 Publié dans écorces | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
18/12/2010
Où est passée la margarine ?
Pour les oiseaux je mets des graines de tournesol, des cacahuètes, des boules de graisse et de la margarine. C'est ce qu'ils préfèrent. Les graines variées ne sont presque pas consommées, j'y ai donc renoncé. Mais ces menus sélectionnés ont un peu plus de succès chaque année. Les sacs de 15 kg défilent et je vais bientôt déposer le bilan. Impossible de réduire la consommation, si les gamelles sont vides, on vient taper aux vitres.
La margarine est placée en dehors des autres zones de nourrissage. C'est parce qu'elle attire les étourneaux, ces voyous qui crient, se battent, s'agitent et font peur aux petits oiseaux qui n'osent plus approcher. S'il n'y a pas de margarine, les étourneaux ne sont visibles qu'un par un, ils consomment des graines ou s'accrochent aux boules de graisse, mais un seul à la fois, ce n'est pas gênant.
Un bloc de margarine de 500g est donc posé sur son emballage de papier doublé d'aluminium sur ce petit meuble haut de 80cm :
Vers midi j'ai posé un bloc tout neuf. Une demi-heure plus tard il avait disparu. Totalement disparu, 500g de margarine et son emballage. Il arrive que l'agitation des étourneaux envoie la margarine au pied du meuble, mais seulement quand le poids du bloc a été fortement allégé par la consommation, quand il en reste moins du quart. Et je retrouve au moins l'emballage au sol. Aujourd'hui c'est 500g qui ont disparu, emballage compris. J'ai cherché au pied du meuble, tout autour, jusque de l'autre côté du grillage chez le voisin. Rien.
Qui a emporté ce lourd paquet de margarine ? Il faut des mains ou une grande gueule pour réussir cela. Un voisin, même très farceur, n'aurait osé faire ça de l'autre côté de la maison par rapport à la route. Un chien est-il attiré par la margarine ? Je ne crois pas, et il aurait renversé le meuble. Un écureuil est-il capable de faire cela ?
Pour l'instant le mystère plane.
Avez-vous remarqué comme les oiseaux respectent les zones de nourrissage ? Alors qu'ils fientent continuellement, le camellia à côté est copieusement souillé, ils ne salissent jamais les assiettes ni même la table qui les porte.
19:42 Publié dans Animaux, Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
17/12/2010
Clematis vitalba, la floraison
Ma jolie clématite commence à fleurir dans la deuxième partie du mois de juin et donnera des fleurs jusqu'en septembre. Les fleurs sont petites, certes, mais parfumées et très nombreuses, en grosses grappes.
La partie du jardin où a été prise cette photo n'est pas encore cultivée et j'y prêtais peu d'attention. Quelle surprise lorsque j'ai regardé dans cette direction le 10 juillet ! Mon saule pleureur était en fleurs, et quelle floraison !
Son effet est aussi des plus heureux pour décorer le grillage de séparation avec le terrain voisin :
Voyons ces mignonnes petites fleurs de plus près. Elles ne sont pas verdâtres comme on le lit souvent mais bien blanches, formées de 4 sépales blancs en croix et une touffe d'étamines.
Sur cette photo où la plupart des anthères ont relâché leur pollen et où les étamines s'écartent bien, on voit nettement au centre sous une étamine les pistils. Ces pistils donneront naissance aux fruits prolongés d'un appendice plumeux.
D'autres pistils :
Cette photo a été prise le 27 août. On voit des boutons, la floraison va continuer :
20:37 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
16/12/2010
Eloge d'une clématite
Je ne vais pas vous parler des clématites à grandes fleurs, ni de celles à petites fleurs. Je ne vous parlerai pas de celles qui fleurissent au printemps, de celles qui fleurissent en été, de celles qui remontent. Elles sont toutes très belles et vous les trouverez dans beaucoup de catalogues.
Je veux vous parler d'une clématite hors normes, une incroyable force de la nature, capable de grimper jusqu'à 20m !, jamais malade, au feuillage toujours sain. Pas le genre qui fait des syncopes. Elle n'est ni du printemps, ni d'été, ni d'automne, elle assure le décor 9 mois par an y compris l'hiver quand peu d'autres plantes font cet effort.
Elle occupe jusqu'au sommet les arbres de la forêt de Fontainebleau chaque fois qu'une route permet le passage du soleil. Elle a juste besoin de soleil, d'un support, d'un peu d'humidité, d'un peu d'azote, mais elle n'est pas franchement nitrophile, d'un peu de calcium mais elle peut s'en passer. Bien qu'elle soit un peu partout dans la forêt alentour, elle n'est jamais venue sur mon terrain de Veneux, vraiment trop sec, trop pauvre, trop ombragé. Sur mon terrain de Romilly, plus humide, plus riche et calcaire elle est vraiment envahissante. Mais ce n'est pas un problème. Il y en a tellement que j'en arrache beaucoup lorsque je nettoie. Mais elle est très facile à arracher et elle vient facilement quand on tire dessus car elle ne s'enroule pas autour des tiges, elle s'accroche seulement par ses pétioles qui cèdent facilement. Je la laisse partout où sa présence est un bonheur.
Cette petite merveille c'est Clematis vitalba, notre sauvage clématite des haies. Vous ne la trouverez dans aucun catalogue en France, sauf en graines (Semences du Puy) mais elle est vendue à l'étranger, aussi cher que les autres clématites. Inutile de l'acheter. Elle existe partout en France et elle se livre à vous gratuitement.
En hiver ses feuilles fanent et tombent :
Il reste ses tiges rougeâtres ligneuses. Sur cette photo les tiges plus sombres et qui contrairement à elle s'enroulent fortement sur leur support sont d'autres lianes sauvages plus difficiles à arracher (Calystegia, Humulus) :
Son joli feuillage bien vert aux feuilles imparipennées restera discret si la plante grimpe dans un arbre. C'est en juin avec le début de la floraison que le festival commencera.
A suivre...
19:48 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
15/12/2010
Ecorces
20:33 Publié dans écorces, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature