23/04/2010
Alnus glutinosa
Dans la plaine de Sorques, au bord d'un étang, j'avais trouvé en mars des aulnes glutineux. Je vous avais montré leurs longs chatons mâles et les inflorescences femelles plus courtes ainsi que de fruits.
Je suis allée les revoir au bord de l'étang. Voici leur jeune feuillage d'un vert encore clair.
00:37 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
21/04/2010
Morille
A Veneux au bord d'une allée j'ai aperçu une chose étrange noyée dans la ficaire. J'ai écarté les feuilles de ficaire et voilà :
Une belle morille ! 13 cm x 6 cm. C'est la première fois que j'en vois une sur mon terrain. Autrefois il y avait des coulemelles, il n'y en a plus. Les champignons, c'est capricieux. Sauf mes fidèles oreilles de Judas en ce moment desséchées parce que nous traversons encore une période de sécheresse.
Et dans un pot où il y a un peu de terre j'ai trouvé ça :
Je ne sais pas ce que c'est.
PS. Cette plante semble être Podophyllum peltatum, deux très jeunes pousses. Elle est originaire de l'est de l'Amérique du Nord. C'est peut-être des graines que Christian m'avait envoyées du Québec et que j'avais totalement oubliées faute de les voir germer. Le pot aurait perdu son étiquette, avec mon chat et tous ses collègues du quartier, c'est fréquent.
19:46 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature
20/04/2010
D'un noir intense
22:16 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Lithobius forficatus
J'avais posé sur le terrain de Romilly un morceau de meuble de garage avec des tiroirs pour l'hiver. J'espérais que cela servirait de refuge à quelques insectes. J'ai été déçue, il n'y avait rien dans les tiroirs. En apparence.
L'hiver étant fini j'ai voulu récupérer le meuble et enlever les tiroirs pour avoir un cadre surélevé à remplir de terre pour planter des tomates. J'espérais ainsi mieux contrôler les limaces qui avaient dévoré quelques tomates l'an dernier.
J'ai basculé le meuble et tiré les tiroirs vers le haut. Et derrière les tiroirs ça grouillait de mignonnes bestioles pleines de pattes qui sont parties aussitôt, de toute la vitesse de leurs 30 petites pattes. Je n'ai pu photographier que ces deux là qui ne trouvaient pas la sortie :
Les lithobies à pinces se cachent habituellement sous des pierres ou sous des bûches.
11:02 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
19/04/2010
Semis
Le tapis de lierre empêche les semis de vivaces et d'annuelles. Avant qu'il ne soit bien installé je passais des jours à désherber et ça repoussait derrière moi.
Mais les arbres parviennent à se semer. J'ai ainsi plus de dix lauriers-palmes parce que j'en ai donné beaucoup, des dizaines de laurier-sauce, cadeaux du laurier du voisin, des frênes bien sûr, et des platanes sycomores issus de mes propres arbres.
En me promenant dans le jardin j'arrache tous les jours quelques uns des dizaines d'érables de l'année. Autrefois j'avais eu un petit érable champêtre, semis spontané encore, mais il est mort sans doute de soif. Aujourd'hui j'ai trouvé ce bébé érable qui n'a pas les mêmes feuilles que mes sycomores. Il poussait au bord de la mare dans la zone du liner. Il n'y aurait jamais trouvé assez de terre pour devenir un arbre et aurait asséché la mare. Je l'ai mis dans un pot en attendant de savoir quoi en faire :
De toute évidence c'est l'érable plane, Acer platanoides. D'où vient-il ? Il est vrai que les samares savent très bien voler même très loin.
22:08 Publié dans acer | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
18/04/2010
Le geai, enquête sur le nid
Un travail énorme m'attend sur le terrain de Veneux et je ne fais rien. Toute mon attention est occupée par Adam. Adam c'est le geai qui niche près de la maison. Du moins je suppose que c'est lui parce que c'est Eve qui normalement couve.
Lorsque je suis sur l'ordinateur, si je lève un peu la tête je vois ça :
Les branches horizontales près de la vitre sont celles du chêne. C'est là que se pose Adam pour entrer et sortir du nid. Un va-et-vient incessant. Mais il ne fait qu'un bond je n'ai pas le temps de prendre mon appareil.
Je suis sortie pour chercher le nid. Je ne le vois pas. Il est vrai qu'un nid de geai c'est fait de quelques brindilles légères, c'est surtout l'environnement, ici le lierre, qui sert de cadre. Mais tout à coup je me fais engueuler. Le mot n'est pas beau mais il n'y en a pas d'autre pour exprimer ce que j'ai ressenti. C'étaient des crouac réprobateurs. L'oiseau est là, pas loin, et il n'a absolument pas peur de moi. Mais je gêne. Je prends quelques photos. Excusez la qualité des photos, elles sont prises au 300 mm, de préférence sans trembler, souvent à contre-jour mais je n'ai pas le choix.
Pour lui faire plaisir je pars vers les mares. Aussitôt il saute sur une branche du chêne :
Il arrive près du nid :
Puis plus personne :
Et aussitôt il ressort :
Il s'est passé moins d'une minute entre ces 3 photos puisque mon appareil les a toutes notées à 12h46.
Donc le nid est là :
Vu de plus loin, c'est à environ 7m de hauteur :
Je rentre mettre les photos sur l'ordinateur. Pas le temps, il est déjà là, il arrive et il repart :
Chaque fois qu'il va entrer dans le nid, il émet de curieux sons, comme un miaulement pas vraiment plaintif mais presque.
Je suis incapable de faire une telle photo, allez voir ce superbe geai en vol.
PS. Il s'appelle Garrulus glandarius, Adam c'est plus mignon.
16:01 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Les canards de la mare
Hier mes émotions animalières n'étaient pas terminées. En arrivant à Romilly je suis d'abord allée à la mare avec mon arrosoir. Il faisait beau et chaud. En chemin j'ai rencontré mes premiers lézards de l'année. A vrai dire, je n'en avais vu qu'un. Ils ne m'ont laissé prendre qu'une seule photo. J'ai fait des recadrages sur les bestioles. Mais celui qui a une queue je ne l'avais pas vu, je l'ai trouvé tout au bord de la photo et la mise au point n'a pas été faite sur lui :
L'autre semble avoir perdu sa queue, une feuille empêche de voir ce qui se passe :
En approchant davantage de la mare j'ai entendu un bruit d'ailes puis je les ai vus sur les marches qui me servent à accéder à l'eau. Mon couple de canards colvert est toujours là ! Pour moi c'était la joie. Et pour eux, pas d'affolement, ils ont descendu tranquillement les marches. Puis, tout aussi calmement mais en réalité de toute la vitesse de leurs petites pattes, ils ont nagé jusqu'à l'extrémité de la mare, cette fois du côté en pente douce et fortement végétalisé. J'ai pris de l'eau délicatement et je suis partie sur la pointe des pieds. Je ne les ai pas revus ensuite mais je n'ai pas entendu leur envol en général bruyant.
S'ils sont ensemble sur l'eau, c'est que la femelle ne couve pas encore. Elle est peut-être en cours de ponte. Où est le nid ? Je n'ai rien vu, il est sans doute bien caché. Il est probablement sur la berge opposée, boisée et sauvage. Je ne veux pas aller y fouiller, j'ai trop peur de les faire fuir. J'avais prévu de nettoyer cette berge cet été, ce sera pour plus tard.
12:07 Publié dans Animaux, mare, Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
17/04/2010
Le geai des chênes
ou plutôt les geais car je suis persuadée qu'il s'agit d'un couple qui niche dans le gros chêne tout près de la maison. Je les ai appelés Adam et Eve mais je dois vous avouer que je ne sais pas les distinguer. A vrai dire ils sont identiques, la femelle serait légèrement plus petite.
Cela fait trois jours que je vois un geai derrière la grande vitre du séjour, celle qui commence au-dessus de 3m. Mais il est trop rapide je n'ai pas le temps de faire la mise au point. Aujourd'hui j'ai pu le photographier sur un arbre un peu plus loin.
Je suis persuadée qu'il y a un nid parce que déjà l'année dernière un geai était visible de temps en temps derrière cette vitre :
Et maintenant il est là tous les jours. Ils nichent certainement dans ce chêne très près de la maison dont voici le tronc derrière une vitre du bas :
C'est étonnant que cet oiseau plutôt farouche vienne nicher si près d'une maison. Peut-être a-t-il compris qu'il y est à l'abri de ses prédateurs. Lorsque je l'ai vu la première fois je n'ai pas trop prêté attention pensant que c'était une tourterelle mais son cri rauque m'a fait regarder plus attentivement. Il est vrai cependant que les cris rauques cela devient une habitude ici. Ce matin encore corneilles et pies se battaient et se poursuivaient. Il faut noter que c'est la pie, plus petite, qui poursuivait la grosse corneille.
Pour les geais apprivoisés voyez Marithé, le blog de Noé c'est sur la droite.
23:18 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : nature
09/04/2010
Sibirica manque de froid
J'ai 4 Sambucus sibirica, je les ai numérotés de 1 à 4. Deux seulement d'entre eux fleurissent avec une seule grappe.
Sibirica 2 :
Sibirica 4 un peu "ficelé" parce qu'il s'entête à s'étaler au sol :
le 22 février :
le 30 mars :
Des fleurs s'ouvrent le 8 avril, c'est le premier sureau en fleurs :
Seulement 2 grappes de fleurs pour 4 arbustes. Qu'est-ce qui empêche ce sureau de fleurir ?
Sibirica 4 nous donne peut-être une explication. Regardez la branche qui porte les fleurs :
A gauche il y a une boule noire. Voyons cette boule de plus près :
On devine la silhouette de bourgeons floraux. C'est une grappe qui a gelé. Comment cela est-il possible ? Ce sureau est certainement le plus résistant au froid et d'ailleurs son feuillage est beau, c'est le plus avancé de tous les sureaux du terrain.
Voici mon explication : en Sibérie l'hiver est terrible et il ne dégèle pas de tout l'hiver. Ici il gèle parfois, des gels bien doux mais qui lui font croire à l'hiver. Mais contrairement à ce qui se passe en Sibérie les températures redeviennent positives, cela n'arrive jamais dans l'hiver qu'il connaît. Il croit alors au printemps et ses bourgeons floraux démarrent même en janvier et si l'hiver est dur il gèle de nouveau et les bourgeons grillent.
Il a en effet l'habitude ici de fleurir dès janvier. Je vous ai déjà parlé de mon premier sibirica planté à Veneux. Il avait fleuri en janvier et était mort de soif en avril.
En voici un autre en janvier 2008 :
Cet hiver il a fait vraiment très froid et ces bourgeons floraux trop précoces ont grillé.
Cet arbuste n'est pas vraiment intéressant pour le décor du jardin. Ses grappes sont les plus petites de tous les sureaux mais son jeune feuillage rose en bout des tiges est beau.
C'est un arbuste de collection sauf pour les pays très froids où il peut remplacer Sambucus racemosa et où il fleurira plus tard et mieux.
02:14 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
08/04/2010
Le bonheur du jour
Mon petit bonheur de ce jour à Romilly, c'était ce couple de canards :
Les puristes diront encore que la photo n'est pas bonne. Je répondrai encore une fois que je ne veux pas concourir pour le titre de meilleur photographe mais seulement vous montrer ce qui m'a émue. Lorsque j'ai osé les photographier, rassurée par leur calme en ma présence, il était 19h et ils étaient à 15m. Je n'ai pas voulu tenter une meilleure photo au risque de les faire fuir.
Vers 15h je suis allée vers la mare prendre de l'eau avec mes gros sabots et sans précautions. Ils étaient là, à peu près comme sur cette photo. J'ai plongé mon arrosoir tout doucement, ils m'ont vue et n'ont pas bougé. Je suis repartie sur la pointe des pieds et je suis revenue deux fois prendre de l'eau toujours sur la pointe des pieds. Lorsque je suis partie à 19h30 ils étaient toujours là.
Ils sont calmes, semblent ne rien faire. Ils se déplacent à peine, toujours au bout de la mare, là où les parois sont verticales. Ils semblent étudier la situation avant de décider s'ils vont nidifier ici. J'espère qu'ils vont rester.
22:52 Publié dans mare, Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
07/04/2010
Grenouille, stade morula
Cela se passe sur une mare à Veneux. La gélatine a bien gonflé et tous les paquets d'œufs sont en surface. J'ai même la chance de pouvoir observer un paquet tout près du bord et les noyaux cellulaires sont bien visibles.
On nous montre toujours des œufs fraichement pondus ou à un stade où les embryons ressemblent déjà à des têtards. Et entre les deux ? L'œuf commence par se cliver en de nombreuses cellules c'est le stade morula (comme chez l'homme).
Si vous voulez mieux comprendre allez ici.
22:09 Publié dans mare | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
La processionnaire à Veneux les Sablons
La chenille processionnaire du pin est en forêt de Fontainebleau depuis plusieurs années. Je ne les ai pas souvent vues. Sans doute les responsables de l'état sanitaire de la forêt ont-ils bien fait leur travail. Je les avais vues il y a plus de 2 ans à Bellegarde dans le Loiret, je les y ai revues récemment et l'invasion y est inchangée. Mais aujourd'hui j'ai aperçu de nouveaux nids. Ils sont sur la (ex) nationale 6 à hauteur de Veneux les Sablons, ma ville.
Ces photos sont prises sur le tronçon entre le carrefour de la Route Ronde et la sortie Veneux les Sablons dans sa moitié proche de Veneux :
Ces deux photos sont prises à la verticale au-dessus de la sortie Veneux :
Ces photos sont prises après la sortie Veneux, à hauteur du cimetière de Veneux et à hauteur de Moret :
Tous les nids sont proches de la route je n'en ai pas vu sur les arbres un peu plus éloignés. Je n'en ai pas vu entre la Route Ronde et le carrefour de l'Obélisque ni sur la N7.
Tout se passe donc comme si cette nouvelle invasion venait par la route depuis Montereau.
Surtout n'oubliez pas que ces chenilles sont très dangereuses avec des risques graves cutanés, respiratoires et oculaires et des risques encore plus graves pour nos animaux de compagnie. Il ne faut pas se promener sous les arbres infectés et surtout ne pas toucher aux nids et aux chenilles qui sont actuellement dans leur période de descente de l'arbre.
Des renseignements sur l'invasion de notre région sur ce site et celui-ci.
00:23 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
06/04/2010
Inachis io
Les citrons, les papillons, me narguent aussi bien à Veneux qu'à Romilly. Ils sont rapides, je n'arrive pas à les photographier. Même problème avec une piéride aujourd'hui, à moins que ce ne soit un citron femelle, je n'ai pas eu le temps de voir.
Mais, comme toujours, le paon du jour est un calme, et pas bien farouche. Il se passionnait pour un massif de jacinthes. Ce sera donc mon premier papillon de l'année.
Regardez sur la dernière photo comme les deux petites pattes arrière enserrent un pétale.
00:17 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
03/04/2010
Un bourdon bien net
Cette note est une réponse au commentaire de eMule sur la note précédente. Notez bien que je sais que c'est un spam et ce n'est pas le premier de eMule mais je les laisse parce que je crois que c'est un bon produit et surtout par tendresse et nostalgie, il y avait eMule sur mon ordinateur quand mon fils était là.
Les photos sont floues c'est vrai. Mais j'ai voulu montrer là une séquence de vie de ce bourdon. J'ai déjà montré des photos imparfaites techniquement et j'ai déjà répondu à ce genre de reproche. Il faut parfois faire un choix entre montrer la perfection et montrer la vie. Il aurait fallu que je m'approche mais il aurait fui. J'aurais dû utiliser un pied et un déclencheur mais il avait alors le temps d'aller butiner ailleurs. Et cela n'aurait pas suffi. En effet si vous regardez la deuxième photo, les feuilles et les fleurs sont nettes. Le plus gros problème c'est la vitesse du cliché parce que l'éclairage était faible et la bestiole très mobile. J'ai rarement vu un bourdon aussi agité, on aurait cru qu'il n'avait pas mangé depuis des mois. Par moments j'avais même l'impression qu'il avait des secousses. Ce qu'il fallait, c'est une plus grande vitesse d'obturation et donc changer la sensibilité de l'appareil. Mais le temps de le faire et je n'aurais pas pris cette séquence. Comme je le disais, il y a un choix à faire.
Pour consoler eMule et tous les amateurs de clichés pas flous, je vais vous montrer de nouveau de meilleures photos de bourdons. J'en ai peu de Bombus pascuorum, c'est peut-être le plus agité :
Celui-ci doit être Bombus terrestris. Il était facile à photographier parce qu'il était épuisé après quelques heures dans le séjour passées à chercher la sortie :
Les images étaient suffisamment bonnes pour que je puisse recadrer et agrandir une antenne :
Bombus rupestris plus sombre :
20:23 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Vol au-dessus...
d'un nid de violettes.
Les jolies violettes blanches ne servent pas qu'à mon plaisir visuel. Quelqu'un d'autre s'y intéresse. Une boule orange vif survole le tapis de violettes.
Ce beau bourdon, sans doute le bourdon des champs, Bombus pascuorum, car il n'a pas de bande noire, a survolé et visité consciencieusement toutes les fleurs. Bien sûr je suis restée loin pour ne pas le faire fuir.
Il a même tiré la langue
et mis la tête dans le plat.
15:32 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature
02/04/2010
Pas responsable
Comme à Veneux, il y a des masses d'œufs de grenouilles sur la mare de Romilly. Mais je n'y avais pas encore vu la moindre grenouille. Les coquines se cachent dans l'eau sous les herbes. L'été dernier j'avais vu des grenouilles vertes bien moins farouches.
Et aujourd'hui j'ai vu une grenouille rousse. Mais elle n'est certainement pas responsable de la moindre ponte, elle ne mesure que 4 cm !
22:46 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
31/03/2010
Les violettes blanches
En mars 2008 sur le terrain de Romilly j'avais aperçu dans un fouillis d'orties, de boutons d'or, de ficaires, de feuilles mortes, deux ou trois fleurettes blanches. J'ai dégagé et j'ai trouvé une petite touffe de violettes blanches :
Depuis je surveille, j'arrache tout ce qui veut l'envahir. Voilà le résultat :
Et il y a une nouvelle touffe à 3m de là, de l'autre côté de l'allée :
C'est une bien jolie petite fleur :
13:30 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
30/03/2010
Fraxinus excelsior
La vie sexuelle de notre frêne élevé n'est pas simple. Il y a des frênes unisexués et des frênes hermaphrodites. Chez les hermaphrodites il y a des inflorescences unisexuées et des inflorescences bisexuées. Je vais essayer de vous montrer ces fleurs sans corolle. Je n'ai trouvé nulle part d'images claires compréhensibles des fleurs femelles.
Mes photos sont toutes prises sur mon plus gros frêne, et aussi le plus prolifique. Il répand ses rejetons sur tout le terrain. Il est hermaphrodite. Il pousse l'obligeance jusqu'à envoyer des branches vers le sol. Sans ces branches à port pleureur dues à une croissance gênée par un arbre plus gros contre lequel il a grandi, j'aurais eu du mal à faire ces photos.
Toute la floraison se passe avant l'apparition des feuilles. Cela facilite la pollinisation par le vent car ces fleurs n'ont rien pour attirer les insectes. A un stade précoce, ici début février, on voit uniquement les anthères à deux loges :
Les photos suivantes sont prises aujourd'hui 30 mars.
Inflorescences de deux types :
Au centre de cette inflorescence on voit les bourgeons noirs et pointus caractéristiques de cet arbre :
Etamines, les anthères sont parfois sessiles :
Pistil conique divisé en deux à son extrémité :
Le résultat de cette sexualité débridée, ce sont ces samares en grappes. Elles sont marcescentes beaucoup resteront sur l'arbre jusqu'à la fin de l'hiver.
23:35 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
28/03/2010
Violettes des bois
Le parking pour la fête des plantes de Lorrez le Bocage était joliment envahi de pâquerettes, de ficaires, et de violettes sauvages :
Je vous ai déjà parlé de mes violettes sauvages sur mon terrain boisé de Veneux :
Est-ce la même espèce ? Quelle espèce ?
Deux espèces de violettes sont trouvées couramment dans les bois en France, on les appelle toutes deux violettes des bois :
Viola reichenbachiana ou Viola sylvestris
Viola riviniana
La différence la plus facile à voir entre les deux espèces, c'est la couleur de l'éperon : reichenbachiana a un éperon sombre, aussi violet ou encore plus sombre que la corolle avec une forme courbe et riviniana a un éperon très pâle presque blanc et droit.
Voyons donc les éperons de plus près.
La violette de Lorrez :
La violette de Veneux :
C'est bien la même espèce reichenbachiana.
Je n'ai pas de photos de riviniana mais vous en trouverez ici et ici.
Les violettes aiment bien se semer un peu partout. Alors que je publiais cette note, j'ai aperçu par la fenêtre un pot envahi de violettes avec une fleur, sans doute toute fraiche de ce matin. Elle a un éperon blanc ! Vous remarquerez aussi que les sépales sont différents plus longs et plus étroits.
Ce serait donc ma première riviniana. J'ai juste un doute : l'éperon de riviniana est échancré au sommet ce n'est pas le cas ici mais un peu déprimé tout de même. Et comme les deux espèces s'hybrident facilement, allez donc vous y retrouver ! Aucune importance, elles sont toutes si mignonnes.
16:57 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
27/03/2010
Le faisan
Au cours de ma promenade dans le bocage autour de Lorrez j'ai rencontré ce faisan. Je suis incapable de vous dire l'espèce de façon précise mais je peux vous dire qu'il s'agit de la sous-espèce qui ne craint ni l'homme ni ses voitures. Je m'étais arrêtée à moins de dix mètres de lui et j'allais pouvoir le photographier de près. Malheureusement une voiture m'a doublée à une vitesse étonnante pour la largeur de la route et l'a obligé à partir dans le champ.
Tiens il a remarqué son photographe :
19:28 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
26/03/2010
Ruscus aculeatus
Ya-t-il des espèces invasives en forêt de Fontainebleau ? On a fait beaucoup de bruit sur l'envahissement par Phytolacca americana surnommé raisin d'Amérique. C'est une plante assez belle et originale qui n'a rien à voir avec le raisin, ni botaniquement, ni par son aspect. J'en ai vu en plusieurs endroits et même tout près de Veneux en allant vers Avon par la route de Bourgogne. Mais je n'en ai jamais vu des quantités affolantes. L'invasion par les grands, très grands robiniers est plus évidente mais ils sont si beaux quand leur floraison illumine la N6.
Je suis étonnée de l'extension d'une autre plante, Ruscus aculeatus, le fragon petit houx. Je vous l'ai déjà montré envahissant le terrain du voisin et envoyant quelques rejetons chez moi.
On ne peut parler de plante invasive puisque c'est une plante indigène. Je l'ai trouvé dans la Flore Générale des environs de Paris selon la méthode naturelle de François Fulgis Chevallier, 1836.
Pourtant je trouve qu'elle envahit. Lorsque je quitte la maison, dans n'importe quelle direction, je traverse la forêt et partout je vois du fragon. Ces deux photos ont été prises à peut-être 200m de Jupiter mais j'aurais pu photographier sur 360° ou 50m plus loin, c'était pareil.
Je pense qu'il ne fait tort à aucune plante. Il pousse surtout dans des zones d'ombre dense et où l'épais tapis de feuilles gêne les germinations.
20:02 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
20/03/2010
Il pleut, il mouille,
c'est la fête à la grenouille.
Depuis trois jours je savais que les grenouilles étaient arrivées. Surtout le soir mon passage près de la mare provoquait de petits plouf et des grosses bulles. Elles sont en retard et c'est mieux ainsi, si elles étaient arrivées à l'époque "normale", les œufs auraient été pris dans la glace. Mais les grenouilles sont futées, elles suivent la météo.
Aujourd'hui j'ai vu les premiers œufs, trois gros paquets près de la surface, d'autres plus profonds.
J'ai aussitôt pensé à aller voir la plaine de Sorques. A mon récent passage je n'avais vu aucun batracien. Maintenant ils sont là. Regardez ce joli petit couple de crapauds. C'est Monsieur qui est sur Madame, bien sûr. C'est normal qu'elle épargne les fatigues du trajet à son si petit mari :
Admirons-les de plus près. C'est pas beau l'amour ?
Nous sommes là près de Moret au niveau des barrières en plastique. Je vous avais expliqué en 2008 qu'il avait fallu ajouter ces barrières aux barrières en bois parce qu'ils tentent de contourner les barrières en bois en remontant toujours plus vers Moret. Les crapauducs sont au niveau des barrières en bois. Ici il y a des trous où ils sont récupérés tous les jours pour une traversée de la route dans des paniers.
Vous trouverez les renseignements techniques sur ce site.
Aujourd'hui il a plu. Rien à voir avec le déluge et aucune chance de sauver les nappes phréatiques. Mais selon mon pluviomètre cela suffit pour le jardin. Pour quelques jours du moins…
21:04 Publié dans mare | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Rien que des feuilles
Derrière les petits iris de l'entrée que je vous ai déjà montrés et qui sont toujours là :
sont apparues depuis plus de deux semaines ces magnifiques touffes de feuilles :
Il y a d'autres touffes ailleurs sur le terrain. Quelle fleur va en sortir ? On a l'impression qu'il s'agit d'un bulbe à fleurs. Plus précisément c'est un corme (et non une corme fruit du cormier). Il n'y avait rien cet hiver, les feuilles dormaient recroquevillées dans le corme et le fruit aussi. Ces belles feuilles engainantes de 30 cm de haut sont celles du colchique d'automne.
Plus tard ces feuilles vont monter un peu plus haut sur une courte tige et s'écarter pour laisser voir le fruit, une capsule de 4 cm. Mais il n'y aura pas de fleur. Les feuilles vont faner au cours du printemps et disparaître. En été de nouveau il n'y aura rien de visible.
En septembre, semblant sortir de rien, sans aucune feuille, apparaitront les fleurs :
Les crocus d'automne se comportent de la même façon, feuilles au printemps, fleurs en automne. C'est pourquoi l'un d'eux s'appelle nudiflorus, la fleur est "nue" sans aucune feuille.
Comment distinguer colchiques et crocus d'automne ? Les colchiques dont la fleur est en général plus grande que celle du crocus ont 6 étamines, le crocus en a 3. Le colchique a 3 styles, le crocus n'en a qu'un terminé par 3 stigmates. D'ailleurs, même s'ils se ressemblent et ont un comportement identique, ils n'appartiennent pas à la même famille.
PS.
Un lecteur me dit que ces feuilles de colchique ressemblent à celles des tulipes. Même si je n'avais pas su qu'il y a des cormes de colchiques là-dessous, je ne les aurais pas prises pour des feuilles de tulipes. Elles sont d'un vert plus intense, elles sont très grandes surtout elles sont très nombreuses, très engainantes et comme imbriquées les unes dans les autres. Elles sont plus nombreuses sur chaque corme que celles de tulipes sur leur bulbe. Voici des feuilles de tulipes photographiées le même jour.
Même lorsqu'elles seront plus développées il n'y aura pas de confusion possible avec les feuilles de colchique.
07:27 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin, nature
19/03/2010
Giboulées de mars
Où sont passées les giboulées de mars ? Les deux tiers du mois sont passés et je n'ai rien vu. Je n'ai aucun souvenir de pluie cet hiver. Je n'ai que des souvenirs de neige, cela a été le seul apport d'humidité.
Je sais qu'il faut arroser les rhododendrons en hiver sur mon terrain de sable pur. Mais j'étais trop occupée avec les incroyables quantités de branches mortes sur tout le terrain après le passage de Xynthia et je n'ai plus pensé à eux. Hier soir je me suis rendu compte de la catastrophe. Je vais probablement perdre mes deux plus beaux rhododendrons. Je leur ai mis le tuyau d'arrosage hier soir pendant une heure chacun. Ce matin ils sont dans le même état, feuilles pendantes et roulées :
A côté de chacun des deux rhododendrons on voit du feuillage de camellias, ils n'ont pas la même sensibilité heureusement.
Il n'y a aucun espoir de pluie pour les dix jours qui viennent. On parle de perturbations. C'est quoi une perturbation ? Juste le ciel un peu moins bleu. Et encore… aujourd'hui le ciel est tout bleu. C'est désespérant. Je n'achèterai plus jamais de rhododendrons, ils ne supportent ni le sable de Veneux ni le calcaire de Romilly. J'aime les belles grosses fleurs. Les rosiers n'aiment ni le sable ni l'ombre. Les plantes de terrain sec veulent du soleil. Les bulbes d'été aussi. Je ne vois que les camellias mais les sasanqua veulent du soleil, la période de floraison est donc limitée. Les hortensias ont toujours soif sauf mon Bretschneideri. Pour les sureaux seuls nigra et palmensis supportent vraiment le sable mais ils ont la même période de floraison, canadensis ne supporte pas la sécheresse. Je n'ai rien pour l'été et l'automne à Veneux. Des plantes avec des grosses fleurs qui fleurissent en été et supportent le sec plus que sec et l'ombre vous connaissez ?
13:12 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin, nature
18/03/2010
Les petits bulbes du printemps
C'est la saison des petits bulbes sauvages qui envahissent le terrain de Veneux.
Les jonquilles, Narcissus pseudonarcissus, sont maintenant plus nombreuses. Je dois avancer avec précaution elles ont envahi les allées. Je les déplacerai après la floraison. Dans quelques jours tout le terrain sera jaune.
Les grands perce-neige, les plus précoces sont maintenant défleuris. Mais les petits sont encore là surmontés de nuées de bestioles, surtout des syrphes.
La première petite Scilla bifolia est apparue le 13 mars. Maintenant elles sont partout. Elle est toute petite, elle n'a que deux feuilles mais son bleu est délicieux :
Le pollen des fleurs est souvent jaune quelle que soit la couleur de la fleur mais avez-vous remarqué que le pollen de la petite scille est d'un bleu intense :
Les Puschkinia libatonica ont fleuri en même temps :
Les fleurs sont blanches mais sur cette photo on voit la très fine ligne bleue au milieu des pétales :
et le pollen est ici aussi très bleu :
Les touffes d'Allium ursinum commencent à apparaître :
23:28 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : nature
17/03/2010
Asellus aquaticus
Ce matin j'ai vu un superbe papillon citron, un mâle d'un jaune bien vif à la recherche de fleurs et d'une jolie dame sans doute. C'est l'un des papillons qui supportent le froid hivernal. Il fabrique pour cela dans son corps un antigel à base, entre autres, d'alcool.
Mais j'ai aussi exploré le fond de la mare pour retirer encore et toujours, des feuilles mortes. La tempête et la poussée des jeunes bourgeons font tomber les feuilles marcescentes. Et j'ai ramené avec ces feuilles une quantité incroyable de ces petites bestioles que j'ai placées dans un verre pour la photo. Ce sont des aselles ou cloportes d'eau. Leur présence veut dire que l'eau de la mare est suffisamment bonne biologiquement et qu'il y a beaucoup de feuilles mortes, la principale nourriture des aselles.
L'autre côté de la petite bête :
Cela devrait aider à la prise de poids des larves de libellules. J'en ai ajouté une dans le bocal.
C'est sans doute une larve d'anax empereur, ce sont les libellules les plus fréquentes au dessus de cette mare en été. Les larves atteignent une grande taille à l'émergence. Celle-ci est encore petite mais je pense qu'elle sera prête pour la sortie cette année. Je pense que c'est une femelle, on ne voit pas l'expansion anale du mâle.
Ces larves de libellules sont de redoutables carnassières. Celle-ci n'a pourtant fait aucun mal aux aselles qui lui couraient sur le dos la prenant sans doute pour une feuille morte, une feuille coriace. Elle était sans doute trop paniquée.
PS : Je me suis peut-être trompée pour le sexe. J'ai fait un recadrage sur une des photos, un agrandissement un éclaircissement. On voit une expansion anale tronquée :
13:09 Publié dans mare | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Araignée du soir, espoir
Il faisait si doux aujourd'hui que j'ai laissé longtemps ouvertes les portes du séjour. C'est peut-être l'explication de sa présence.
Je m'étais installée devant l'ordinateur. Soudain une chose m'est tombée dans les cheveux. Dans ce cas je m'agite toujours, je secoue la tête, je passe vite la main… Et elle a atterri sur le clavier puis elle a grimpé sur l'écran. Une rapide. Plus affolée que moi qui n'avais plus peur depuis que j'avais vu la bestiole. J'ai peur des frelons, pas des araignées. Elle est sans doute tombée de la mezzanine, je suis assise juste sous son bord. C'est la première fois que je vois cette araignée. Son corps mesure 1,5 cm sans les pattes.
Sur les photos suivantes on voit sa particularité : il y a des creux sur son "dos", elle semble cabossée :
A l'envers elle a du mal à se remettre sur ses pattes mais finit par y arriver :
Vue rapprochée sur la tête :
00:19 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : nature, animaux
16/03/2010
Mes saules
Sur le terrain de Veneux il n'y a pas de saules, ce terrain n'est pas fait pour eux. Il y a très longtemps, je n'y connaissais rien en plantes, j'avais acheté une plante, je ne sais plus laquelle, toute entourée de tuteurs. La plante est morte mais les tuteurs ont raciné. C'étaient des tiges de saule. Ils sont morts de soif dès le premier été. Les saules ont besoin de beaucoup d'eau.
A Trifouilly j'ai planté une superbe haie de saules destinée à retenir les berges malgré les attaques violentes des péniches. J'avais acheté 800 scions. J'étais allée les chercher chez Joël Rouillé en Touraine. Je les ai plantés à 20 cm les uns des autres sur plusieurs rangées. Ils ont tous raciné. Pas un seul mort. Ils ont toute l'eau de la Seine pour étancher leur soif. Sur la photo ils ont deux ans.
Sur le reste du terrain de Trifouilly il y a beaucoup de saules spontanés. Ils sont souvent très grands. Seuls les saules marsault Salix caprea qui se ressèment beaucoup présentent des sujets encore petits et à la porté de mon appareil photo :
Sur le terrain de Romilly il y a deux jeunes saules pleureurs. Ils sont superbes en hiver. Leurs tiges jaune vif forment une cascade d'or qui dégouline jusqu'au sol :
Une de ses branches très longue qui trainait au sol a été tuteurée avec une branche fourchue par un précédent propriétaire :
Elle a absorbé le tuteur :
00:13 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : nature
15/03/2010
Les saules de Sorques
21:07 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature
La dure vie des pies
La vie serait douce et belle s'il n'y avait les voisins, diraient les pies. Car si les pies sont très belles, elles ne sont pas très douces.
Je vous avais montré le 20 février la construction d'un nid de pies. Malheureusement ce nid a été totalement détruit par Xynthia, il n'y en a plus aucune trace. Mais un nouveau nid est en construction dans un arbre proche à environ 4 m du précédent :
Je préfère cet emplacement, c'est toujours aussi près de la maison mais c'est moins risqué(fientes) pour les voitures.
Dès qu'on ouvre la porte de la maison, on entend des cris, un peu comme des cris de corneilles, mais je devine que ce sont les pies. Un autre couple veut construire un nid de l'autre côté de la maison, à 10 ou 12 m du précédent :
Mais le premier couple n'est pas d'accord, c'est sans doute trop près. Ils s'approchent de l'autre couple avec des cris :
Elles sont prêtes à attaquer :
Les deux couples s'affrontent. Le couple qui a commencé un nid est toujours à droite sur les photos, le nid est encore à quelques mètres plus loin à droite. A vrai dire les armes de combat semblent être uniquement les cris.
Lorsque j'ai fini d'écrire cette note, on n'entend plus rien. Les pies sont très calmes, mais les deux couples sont au plus à 2 m l'un de l'autre.
La suite est à suivre dans les prochains jours.
C'est vraiment le printemps, la nature explose, je ne sais plus où donner de la tête, ou de l'APN. Je vais sans doute écrire plusieurs notes par jour.
12:05 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux