28/11/2009
Les oiseaux du Loing
Je veux reparler des oiseaux les plus abondants sur le Loing, ceux qu'on peut voir à tout moment et en nombre, car j'ai dépisté des anomalies chez les canards.
Sur le Loing il y a les bruyantes mouettes,
Les bernaches qui se cachent un peu en été mais avec de la patience on les trouve,
Les colverts qui accourent dès qu'on approche de la berge,
Les mâles très joliment décorés avec leurs bouclettes au dessus de la queue,
et les gracieuses femelles.
Mais il y a des anomalies, comme ce mâle largement taché de blanc sur la tête et le cou,
cette femelle, celle du bas, au poitrail blanc moucheté,
ou cette autre femelle d'un coloris pâle qui lui va très bien.
Hybridations ?
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26/11/2009
Ilex aquifolium
Il y a donc beaucoup de houx, Ilex aquifolium, sur mon terrain de Veneux. Ce sont des semis spontanés qui ont le bon goût de tous se placer en bordure du terrain pour participer à une haie champêtre avec d'autres semis spontanés d'arbustes persistants, laurier sauce et laurier palme surtout, parsemés de sureaux et de fragons petit-houx.
Le plus grand de ces houx, environ 6 m, est une femelle, presque aussi grande que le laurier sauce du voisin. Leurs branches s'emmêlent. Le deuxième sommet à droite derrière ce houx, c'est le laurier sauce :
Il a plusieurs troncs déjà puissants :
Il y a encore quelques boules disséminées :
Voici ses fleurs au printemps :
Elles ont un pistil très développé avec un ovaire dodu et un stigmate bien gluant, les étamines n'ont pas de pollen :
J'avais un houx bien plus grand, développé sur un seul tronc, un arbre magnifique. C'était un mâle. Il est mort il y a quelques années, sans doute de vieillesse. J'ai craint pour la fécondation des femelles mais il a eu le bon goût de me laisser des marcottes qui n'ont pas encore fleuri. Heureusement un houx mâle chez le voisin a pris le relais. Mais à long terme il ne faut jamais compter sur les voisins, ils ont parfois l'esprit très nettoyeur.
Heureusement il y a deux ans un jeune houx de 2m de haut a fleuri pour la première fois et c'est un mâle. Il est juste à côté de ma porte d'entrée.
Voici ses fleurs très différentes des fleurs femelles avec un pistil avorté et des étamines bien développées que j'ai surprises en plein largage de pollen :
Cela semble bien plaire à cette bestiole aux pattes et à l'antenne couvertes de pollen, mal photographiée car elle était si minuscule que je ne l'avais pas remarquée :
12:45 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
25/11/2009
Actinidia
Aujourd'hui c'est un actinidia qui illumine le jardin. C'est un actinidia sauvage à petits fruits ronds, doux et à manger sans les éplucher. Rien chez lui n'a le caractère un peu velu de Actinidia chinensis. Son feuillage d'automne est très lumineux :
Ses feuilles sont plus petites, plus étroites que celles de Actinidia chinensis dont le feuillage d'automne est jaune, ici à côté de feuilles de noisetier.
20:39 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
24/11/2009
Oreilles de Judas, le retour
J'ai le bonheur de posséder une colonie d'oreilles de Judas, Auricularia auricula-Judae, le champignon noir de la cuisine chinoise. Ils poussent, tout au fond du jardin, sur un tronc mort de sureau que je conserve précieusement.
Je les ai observés et photographiés du 19 décembre 2008 au 17 mai 2009. Ensuite il a fait trop sec et ils ont disparu.
Il a plu en novembre, certes rien à voir avec le déluge mais le terrain est plus humide. J'ai donc pensé à aller voir le vieux tronc. Et ils sont là…
16:24 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
23/11/2009
Fraxinus excelsior
Je ne peux plus supporter les frênes, ils sont trop envahissants, encore pire que les érables sycomores. Cela tient peut-être aux samares trop facilement dispersées par le vent. A Veneux la multiplication a beaucoup diminué depuis que le tapis de lierre est épais et dense. A Romilly les bébés frênes se comptent par centaines. J'envoie les plus jeunes à un amateur de frênes, il les coupera régulièrement pour le bois donc il n'aura pas de problèmes de multiplication intempestive. Mais pour les plus gros, je m'épuise à les déraciner.
Sur ce terrain de Romilly il y a plusieurs frênes. Ils sont très hauts et je ne vois pas grand chose du feuillage, ils ne s'appellent pas frênes élevés pour rien.
Pourtant il y en a un que j'aime bien. C'est de toute évidence celui qui répand le plus sa progéniture sur toute la moitié sud du terrain. Mais il est né au pied d'un gros bouleau sans doute bien plus vieux que lui, les deux troncs sont très rapprochés. Il n'avait pas la place pour dresser toutes ses branches et certaines ont pris un aspect pleureur, elles trainent presque jusqu'au sol. Mais en bon frêne élevé il a décidé de braver le bouleau et de le dépasser. Ce n'est pas encore fait mais c'est pour bientôt.
Cette première photo est de décembre 2007, le frêne est à gauche :
En novembre 2009 soit deux ans plus tard il a presque rattrapé le bouleau. Les branches noires sont celles du frêne, les blanches sont celles du bouleau :
Mais grâce aux branches qui trainent jusqu'au sol, je peux l'examiner confortablement, branches, feuilles, bourgeons sont juste sous mon nez.
En décembre il a de beaux bourgeons pointus et très noirs
et, à la faveur de l'humidité de l'automne il héberge des mousses et parmi elles la vert pâle est sans doute Radula complanata qui adore le frêne :
Les bourgeons le 25 janvier, très nombreux :
Le 12 février, les bourgeons floraux. Les lichens remplacent les mousses.
Le 25 février :
Et le résultat, les fruits, des samares, encore sur l'arbre en ce moment :
22:55 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
19/11/2009
Inachis io
Ce paon du jour, je l'ai trouvé malheureusement mort sur le sol en ciment de la buanderie, posé ainsi :
Même dans la mort c'est un très beau papillon.
La présence si fréquente, et en toutes saisons, de ces paons du jour dans ma maison est pour moi un mystère. Je n'en vois jamais dans le jardin trop boisé. Il n'y a pas d'orties, pour elles le terrain est trop pauvre et trop sec. Ils viennent sans doute après avoir butiné dans d'autres jardins plus ensoleillés et se réfugient chez moi lorsque les conditions extérieures les gênent car l'accès à la partie basse non enterrée de la maison leur est facile, sans doute plus facile que dans d'autres maison, et aussi parce qu'ils y trouvent le calme.
13:19 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
des p'tits trous, encore des p'tits trous
Sur mon terrain de Veneux il y a cette année des monticules de taupes, il n'y en avait pas eu depuis des années. Ce n'est pas beau sur le gazon mais je n'ai pas de gazon. Les taupes n'abiment pas les végétaux, je les laisse vivre.
Sur le terrain de Romilly il y a des monticules, il y a des trous, de plus en plus de trous, ou est-ce parce que le nettoyage me permet de mieux les voir. Il y a là une vie débordante que je ne vois pas mais dont je vois les traces.
Il y a des trous à la base des arbres, entre les racines,
des trous dans les buttes
des trous dans les berges de la mare
des trous sous les tas de branchages : le sol à l'entrée est bien propre, bien tassé, on le croirait balayé tous les jours
mais en examinant bien, on voit deux petites crottes signatures du propriétaire des lieux, un lapin.
Les trous les plus inquiétants étaient vus auprès de Sambucus nigra 'Laciniata'
et de Sambucus callicarpa
tous deux dus de façon évidente à un lapin.
Mais le plus grave de tous c'est celui qui a endommagé et failli tuer Sambucus hookeri. Un trou discret venu des profondeurs sans aucun signe en surface, avec de graves dégâts sur les racines :
Et voici mes dernières trouvailles : dans une zone couverte d'une graminée de nombreux monticules qui ont jusqu'à 30 cm de haut. Celui que j'ai photographié n'est pas le plus gros mais le plus caractéristique avec son trou au sommet.
Ce terrain semble avoir la structure du gruyère. Je ne vais pas sortir le canon, la carabine, les pesticides et la mort aux rats. Mais je vais renforcer la surveillance et la protection de mes végétaux les plus précieux, en particulier protection pour l'hiver de tous les troncs d'arbustes et jeunes arbres, plantation de narcisses, ceintures de piquets rapprochés autour des jeunes sureaux.
09:54 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, jardin, animaux
17/11/2009
La larve orange
Depuis quelques jours lorsque je creuse un trou de plantation à Romilly, je ramène presque à tous les coups une de ces larves, toutes identiques mais de tailles variées.
Avant :
Arrière :
Depuis 10 jours je cherche inlassablement sur le Web ce que ça peut-être. Difficile. Cette larve a pourtant des caractéristiques pas banales.
Ce soir je crois avoir trouvé ce que c'est, grâce au site aramel.
Cela pourrait bien être une larve de tipule, ces bestioles qui ont un aspect de moustique géant mais inoffensif, non piqueur, comme celui-ci photographié fin juin.
Ce qui m'a convaincu sur ce site consacré aux insectes, c'est le dessin. Je me permets de le reproduire ici parce que sur le site il est illisible car trop petit.
Mais faites donc un tour sur ce site consacré aux insectes, c'est plein de jolies bébêtes.
22:03 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
15/11/2009
Fleurs de novembre
J'ai aperçu encore un papillon aujourd'hui et demain il fera de nouveau 17°. Même s'ils sont peu nombreux, il faut bien que ces hardis rhopalocères trouvent une source d'énergie pour voler. J'ai encore cherché des fleurs, et j'en ai trouvé mais rares et discrètes.
D'abord, une touffe de colchiques. C'est un peu tard direz-vous, mais c'est parce que je les ai plantées tard. Là, il y a une explication. Ce ne sera pas le cas pour les autres.
Cette minuscule fleur bleue à 4 sépales, c'est bien une véronique petit chêne ? Mais ce n'est pas du tout sa période de floraison, normalement de mars à juillet.
Et cette petite blanche, c'est une pâquerette qui fleurit en fin d'hiver.
Mais il y a pire et j'ai des craintes pour la floraison des Sambucus coreana. Ce sont des sureaux rouges à gros bourgeons floraux à cette époque de l'année, ils fleuriront en mars ou avril. Est-ce bien vrai ? Deux de ces sureaux ont les bourgeons rongés par je ne sais quelle peste et donc je ne sais que faire pour les aider. Et le troisième a des bourgeons intacts mais deux d'entre eux commencent à s'ouvrir !!
C'est quoi ce délire temporel ?
21:21 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
14/11/2009
Fleurs de champignon
Hier il faisait doux, il y avait du soleil sur le terrain de Romilly. C'est sans doute ce qui a réveillé un papillon, un petit papillon de jour plutôt sombre et très rapide. Il semblait me harceler en décrivant des grands cercles, mais tellement vite que je n'ai pu le reconnaître et encore moins le photographier. J'ai pensé à une hespéride. Ces papillons aiment les graminées et j'étais justement dans une zone couverte par une graminée en tapis dense, un peu comme du gazon mais beaucoup plus haut et plus grossier, sans doute du chiendent.
Cherchait-il une fleur ? Le chiendent ne semble plus en avoir. Je n'ai presque pas trouvé de fleurs. J'ai des fleurs pour le début de l'automne, pour l'hiver, mais rien en novembre. Je vais me pencher sur ce problème, il faut bien nourrir les butineurs quand il fait doux.
Je n'ai trouvé que de rares crocus à safran plutôt fanés, et cette petite plante, environ 30 cm de haut avec des fleurs très discrètes. Je n'ai pas trouvé ce que c'est.
Et puis j'ai trouvé ces jolies fleurs plus grandes et d'une superbe blancheur sur une bûche pourrie. Bien sûr ce ne sont pas des fleurs mais de ravissants champignons.
20:40 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
11/11/2009
Le glomeris, suite
Une autre différence entre cloporte et glomeris est très visible à l'arrière du corps. Si le cloporte a moins de pattes, il a davantage de plaques tergales et elles sont nombreuses et très étroites à l'extrémité postérieure du corps :
Au contraire le glomeris n'a pas autant de plaques et la dernière est plus large que les autres :
Voici encore quelques photos de cet adorable glomeris :
J'aurais bien aimé vous montrer son dos mais lorsqu'il se déroule sur un plan dur et lisse comme celui sur lequel je l'avais posé il se retrouve sur le dos et est incapable de se mettre dans l'autre sens. J'ai bien essayé de le redresser mais dès qu'on l'approche il se met en boule. Je ne pouvais passer la journée à tenter d'apprivoiser un glomeris, j'ai abandonné. Je l'ai mis dans l'herbe où il doit pouvoir se débrouiller tout seul.
23:01 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Glomeris
Encore un petit effort, juste quelques coups de pelle dans le sol de Romilly et nous serons des spécialistes des arthropodes. Quelle richesse en petite faune ce sol, rien à voir avec le sable.
J'ai donc encore planté un pommier aujourd'hui, cette fois un petit pommier en colonne.
Et j'ai ramené un perce-oreille, tellement rapide que je n'ai pu le photographier, et ce que j'ai cru être un cloporte :
Il ressemble beaucoup à celui que j'ai photographié en juin :
Mais il n'a pas ces taches jaunes et la forme des plaques de sa cuirasse (tergites) n'est pas la même. Il y a bien un autre cloporte capable de s'enrouler, avec un corps uniformément sombre, c'est Armadillidium cinereum. Est-ce lui ?
Mon pseudo-cloporte est très, très craintif. Je dois attendre près d'un quart d'heure pour qu'il se décide à se dérouler lentement :
C'est étonnant, il semble avoir un nombre impressionnant de pattes. Le cloporte n'en avait pas tant dans la même position.:
Avant de continuer, voilà le cloporte les 14 fers en l'air, car il a 7 paires de pattes :
Ma bestiole finit par se dérouler complètement mais sur le dos (le cloporte, j'avais dû le renverser pour cela) :
Impressionnant le nombre de pattes ! d'autant plus qu'on ne les voit pas toutes car elles ne sont pas toutes sur le même plan pour la photo. Mais ce qu'on voit bien c'est que leur base est réunie par deux petites lignes réunies en un point, le tout formant un petit triangle, le point de réunion étant proche de la ligne médiane sur l'abdomen. Nous avons déjà vu ça avec mon petit mille-pattes. De très nombreuses pattes, c'est un myriapode, des pattes groupées par deux, c'est un diplopode. Comme l'autre diplopode il sécrète un venin mais n'a pas de crochets pour l'injecter, comme lui il se nourrit de détritus, de végétaux en décomposition. Très craintif, et c'est justifié par la fragilité de son abdomen, on le trouve le plus souvent en boule.
Ce n'est pas un cloporte, c'est Glomeris marginata, un diplopode.
A suivre…
20:32 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
10/11/2009
Pourquoi tant de pattes ?
Voici la deuxième bestiole trouvée dans ma pelletée de terre. La troisième, je vous la montrerai plus tard, lorsque j'aurai son nom, j'ai envoyé ses photos à des spécialistes.
Ces petites bêtes qu'on appelle mille-pattes peuvent être classées dans deux groupes :
les chilopodes sont les moins sympathiques, ils ont des crochets à venin, il vaut mieux ne pas les prendre dans la main. Leur caractéristique la plus évidente est qu'ils n'ont qu'une paire de pattes par segment.
les diplopodes sont les gentils, ils ont un venin mais pas de crochets pour l'injecter et l'expulsent dans l'environnement. Leur caractéristique facile à voir est qu'ils ont deux paires de pattes par segment. En fait c'est plus compliqué : il y a un premier segment sans pattes, les trois segments suivants ont une paire de pattes, et ensuite tous les segments ont deux paires de pattes. On considère que les segments sont fusionnés deux par deux. Ce sont eux qui ont le plus grand nombre de pattes, jamais mille, mais on en a répertorié un qui a 750 pattes ! Encore un peu d'évolution et on arrivera au millier. Si l'homme n'arrive pas à les décimer avant, bien sûr. Ces diplopodes vivent dans le sol comme les vers de terre et font le même travail.
La petite jeune fille de 11 ans qui m'accompagnait ce jour là me l'a amené dans sa main sans hurler de douleur. C'est donc un diplopode. Les photos ne sont pas formidables parce qu'il est vraiment très rapide, il sait se servir de toutes ses pattes. Pour faire des photos je me refuse à immobiliser de force une bestiole au risque de la mutiler ou de la tuer.
Voici le monstre, environ 2 cm de long, cela ne fait pas beaucoup en largeur :
J'ai recadré pour mieux voir les pattes.
Le premier segment, plus étroit, n'a pas de pattes. On devine le début des pattes du segment suivant. On croirait qu'il a perdu les pattes du 3e segment à une paire. Mais sur une photo plus tardive, il n'avait donc pas perdu ces pattes, on les voit très bien, c'est un problème de position de ces pattes.
Les segments suivants ont bien deux paires de pattes.
14:22 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
09/11/2009
Le monde des cloportes
Vous croyez qu'un cloporte n'a aucune personnalité, qu'ils se ressemblent tous ? Pas du tout. Il y a une grande variété de cloportes, avec des décorations différentes sur la carapace et une psychologie différente. Je reconnaîs que par psychologie j'exagère, disons des comportements différents.
Je vous en avais déjà montré un en juin. Je pense qu'il s'agissait de Oniscus asellus à cause de ses nombreuses taches claires. Il était peu rapide, facile à renverser et se mettait en boule à la moindre crainte.
Ces jours-ci, en creusant pour planter un pommier ancien, 'Lineous Pippin' (quel drôle de nom), j'ai ramené d'un seul coup de pelle 3 bestioles : une chenille, un mille-pattes et un cloporte.
Ce cloporte pourrait être Philoscia muscorum parce que son flagelle d'antenne porte plus de 3 articles et à cause de la bande brune médiane sur le dos.
Son comportement n'a rien à voir avec celui du précédent. C'est un rapide, très rapide, difficile à photographier. C'est sa méthode en cas de danger, il ne s'est jamais mis en boule. Et je n'ai pu le photographier sur le dos, il se retourne trop vite.
19:13 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
07/11/2009
Arbutus unedo
J'ai un arbousier de plusieurs années à Veneux mais celui que je vous montre aujourd'hui c'est mon bébé de Romilly, à peine 75 cm de haut. C'est sa première floraison donc il n'y a pas de fruits mûrs. On dit que ses fruits n'ont pas beaucoup de goût ni de parfum mais moi je les adore, sans doute parce que c'est l'un des fruits de mon enfance.
21:08 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, jardin
06/11/2009
Cocon blanc
Hier à Romilly j'ai vidé un pot contenant des plantes. Lorsque je l'ai retourné, j'ai trouvé ce joli cocon bien blanc. Il est tellement blanc que, même de très près, on voit mal le "téton" à son sommet, j'ai dû trouver une incidence pour vous le montrer de profil au dessus de la boule bien ronde.
Qu'y-a-t-il dans ce cocon ? J'ai remis le pot à l'endroit et je l'ai lesté d'un bout de bois. Je le retournerai chaque fois que je suis à Romilly, dans l'espoir de voir sortir la bébête.
09:16 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
05/11/2009
Euonymus europaeus
Le fusain d'Europe aime bien les terrains calcaires. Lorsque j'ai pris ce terrain à Romilly je l'ai cherché car j'aime beaucoup cet arbuste, surtout pour ses fruits. J'en ai trouvé quelques exemplaires, petits et maigres, et qui n'ont pas fructifié. La raison en est qu'ils étaient étouffés et ne voyaient pas le soleil. Je les ai dégagés et cette année j'ai des fruits, ils auront sans doute récupéré toute la beauté dont ils sont capables dès l'année prochaine. Admirez ces jolies capsules rose vif qui commencent à s'entrouvrir pour laisser voir les arilles orange. Ces capsules sont pendantes. A ce stade les arilles ne dépassent pas beaucoup donc je les ai prises dans la main pour les retourner pour les photos de près.
23:58 Publié dans euonymus, flore locale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, jardin
04/11/2009
L'automne à Provins
L'automne est arrivé aussi à Provins avec ses tapis de feuilles mortes,
les couleurs de la vigne vierge,
les beaux fruits du cotonéaster.
Mais la valériane des jardins s'entête et reste couverte de fleurs tout contre la muraille de la tour César
et cette petite fougère est bien méritante, elle se contente de peu, de vraiment très peu alors qu'elle n'avait presque pas vu l'eau tout l'été en plein soleil au sommet de son mur.
Je ne sais quel est cet arbre dégoulinant de guirlandes car il était trop loin et l'éclairage naturel était déjà insuffisant. Pterocarya ?
08:43 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature
03/11/2009
Le renard
Un article paru dans le dernier Rustica, semaine du 4 au 10 novembre, que je viens de recevoir m'a beaucoup touchée. Oui, pourquoi tant de haine ?
L'horrible image de cet article m'a remis aussitôt en mémoire l'extraordinaire beauté d'une autre image, celle d'un renard vivant.
C'était il y a plus de vingt ans, à une époque où les hivers étaient plus froids. Il y avait une belle couche de neige. Soudain, par la fenêtre de ma cuisine, à peine à trois mètres de la maison j'ai vu cet animal superbe : fourrure épaisse d'un roux éclatant, longue queue, tête fine triangulaire avec de grandes oreilles dressées, regard vif. Que c'est beau un renard !
Comment peut-on tuer et mutiler tant de beauté sans aucune raison ?
Car il n'y a plus aucune raison de tuer les renards, la rage a disparu. La rage a été éradiquée, mais pas par l'abattage systématique dont l'effet a été nul, seulement par la vaccination orale.
On l'a accusé de décimer les poulaillers. Seulement quelques poules, n'exagérons pas. Il suffit de mettre les poules derrière un bon grillage la nuit et il s'occupera des bestioles dont il est le prédateur naturel, les mulots et autres rongeurs qui dévastent les potagers. Oui, j'aimerais bien qu'une renarde s'installe sur mon terrain de Romilly pour limiter les petits monstres qui ont failli détruire mon unique et introuvable Sambucus hookeri. Et mon voisin aussi apprécierait, celui qui a renoncé à cultiver un potager. Un seul renard tue plusieurs milliers de petits rongeurs par an, il fait partie d'un système écologique et y est indispensable.
Mais la photo de l'article montre plus qu'une tuerie sans raison. L'animal a été laissé à pourrir sur place et la queue a été coupée. Pourquoi tant de haine ?
Messieurs les chasseurs, la chasse est bonne lorsqu'il s'agit de manger, elle est indispensable quand il faut réguler les populations. Mais si vous voulez que tout le monde vous accepte et vous respecte, n'acceptez pas de tels comportements dans vos rangs.
Pour tout savoir sur ce beau, sociable, intelligent et indispensable animal, voici encore un article intéressant, c'est ici.
20:45 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, animaux
02/11/2009
Tegenaria
L'un des avantages de vivre dans les bois, c'est le plaisir qu'apporte la visite des araignées. Les petites se remarquent à peine, sauf leurs toiles mais ce n'est pas leur meilleur côté.
Ce qui est beau, ce sont les grosses qui traversent à toute vitesse le séjour.
Celle-ci vue sans loupe ressemble beaucoup à la précédente, la toute noire que je vous ai montrée le 29 octobre. Mais sur les photos on voit bien qu'elle est différente, seulement des taches noires sur un fond plus clair. Ces dessins sur son corps sont bien ceux d'une tégénaire, sans doute Tegenaria atrica. Et elle a du poil aux pattes comme il se doit. Elle est moins farouche que la toute noire et se laisse photographier un peu plus facilement.
Quelle est sa taille ? Evidemment elle ne se laisse pas mesurer. J'ai jeté le premier objet que j'ai trouvé près d'elle
et la comparaison des dimensions a donné : 45 mm pattes comprises, 15 mm pour le corps seul.
19:54 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
01/11/2009
L'érable de Provins
Peu avant le départ des "américains" (mon fils, sa femme, les deux petites, et un ado très gentil mais qui sur le plan de la bouffe est une caricature de ce qui se raconte sur les américains), je ne pouvais échapper à la visite de Provins.
Provins est une ville magnifique mais tout le monde connaît et les photos n'étaient pas faciles, encombrées de la foule des visiteurs. Je vous montrerai juste quelques photos du haut des bâtiments, au-dessus des gens, surtout des vues moins habituelles. Mais nous allons commencer sur ce blog de botanique par la végétation (elle n'est pas médiévale).
En sortant de la voiture sur le parking de la ville haute, nous avons été éblouis par les feuilles d'or d'un érable. Il y en avait autant sur l'arbre qu'au sol.
C'est un érable champêtre, Acer campestre. Cela se voit à la forme de ses feuilles :
et à ses samares. Elles sont encore nombreuses sur l'arbre, groupées par paquets :
Leur forme est caractéristique de cet érable : les deux ailes sont exactement dans le prolongement l'une de l'autre.
22:26 Publié dans acer | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, jardin
30/10/2009
Actinidia sauvage
J'attendais la venue de mon fils pour sévèrement élaguer un grand sureau qui dépassait chez le voisin. Mais je vous ai déjà dit que les actinidias ont tout envahi alentour et souvent bien plus haut qu'un sureau. Cet élagage a ramené 3 branches et leurs fruits, pas encore tout-à-fait mûrs ; ils mûriront dans la cave :
J'avoue qu'ils ne sont pas très calibrés et plutôt petits. Mais c'est du bon kiwi sauvage, Actinidia chinensis très proche de l'espèce botanique. A l'époque où je l'ai planté, on trouvait difficilement et uniquement des très jeunes plants d'actinidias, essentiellement Hayward et Tomuri, quand c'était précisé. Hayward, vous savez, c'est ce gros kiwi qu'on trouve partout. Il présente bien, il est très productif. Mais la qualité ? Je suis incapable de le manger frais, aucun parfum et tellement acide… Mais il est si beau, n'est-ce pas ?
Comment donc ma forêt presque vierge s'est-elle retrouvée envahie par un kiwi sauvage ? Tout simplement grâce à un sanglier.
Il y a quelques années un sanglier, sans doute traqué par une chasse à courre car la forêt domaniale est au bout de la rue, a dévasté mon terrain. J'ai su que c'était un sanglier à cause des marques de ses sabots dans le sol. Un cerf en avait fait autant l'année précédente, c'est le voisin qui l'avait vu. Le cerf n'a fait aucun dégât, le sanglier a pulvérisé toutes les arcades qui soutenaient les actinidias et arraché les jeunes plantes.
L'année suivante le pied mâle a fleuri. Mais il a fait de toutes petites fleurs… femelles !! C'est le porte-greffe seul qui a survécu. Il est vrai que seules les racines étaient en bon état. Ces fleurs ont été suivies de petits fruits de la taille d'une belle cerise, plutôt vert-jaune, à peau très lisse, à manger sans épluchage. Délicieux. Rien à voir avec Hayward qui me fait grimacer. Malheureusement j'ai tenté plusieurs fois de planter un pied mâle, ils ne survivent pas dans le sable. La fécondation par un mâle d'un terrain voisin est très aléatoire et c'est pourquoi je n'ai plus eu de fruits.
L'actinidia dont je vous montre les fruits aujourd'hui fructifie pour la première fois. De toute évidence c'est, lui aussi, la survie du porte-greffe.
Je viens de goûter le fruit qui paraissait le plus mûr. Il est très bon. Je n'ai pas fait la grimace. Il est bien sucré puis on sent une légère acidité, juste ce qu'il faut. Délicieux et rafraichissant.
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29/10/2009
Araignée
Voici une araignée qui a traversé à toute vitesse mon séjour au mois de juillet : les joies de la forêt de plein pied.
Je n'ai pu trouver son nom.
Elle me fait un peu penser à une tégénaire, la tégénaire noire en particulier, mais la mienne est d'un noir absolu ce que je n'ai pas retrouvé sur les photos ailleurs.
Ses pattes paraissent plus courtes, épaisses et trapues, et moins poilues. Je trouve qu'elle ressemble davantage à une araignée du genre Atrax mais elle n'en a ni la taille ni la dangerosité et encore moins la localisation géographique.
Elle est d'un noir si sombre et en même temps si brillant, comme un vernis, que les détails sont difficiles à percevoir et elle courait beaucoup trop vite pour que j'aie le temps de faire des essais d'éclairage. Pour les yeux, je crois que c'est sur cette photo qu'on les voit le mieux, du moins 6 d'entre eux :
20:33 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature, animaux
26/10/2009
Et ailleurs
Sur la route entre Villiers en Bière et Pringy, on voit au loin une forêt encore toute verte.
Entre Bois le Roi et Avon
la forêt flamboie et des arbres sont déjà dénudés.
et juste à côté tout est jaune.
Il y a au plus 25 km depuis Veneux pour la première forêt, 10 km pour la deuxième. Pourquoi une telle différence ? Ce n'est pas à cause d'essences différentes, elles sont variées et sans doute à peu près les mêmes partout.
17:40 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
L'automne arrive
mais à peine. Autour de la maison, seules quelques feuilles d'érables et de chênes commencent à rougir.
13:29 Publié dans Veneux les Sablons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
23/10/2009
L'hôtel "Au Paon du Jour"
C'est ainsi que je vais devoir appeler ma maison car elle devient un lieu de villégiature pour paons du jour en toutes saisons.
Je vous avais montré celui qui a hiberné dans mon garage l'hiver dernier. Il en était sorti vers le 20 février.
Je vous l'avais montré ensuite faisant la sieste dans la buanderie en plein mois d'août. Il faisait alors très chaud. Etait-il entré pour se mettre à l'abri de la canicule ? Sa présence n'était pas un hasard puisqu'il y en a eu jusqu'à trois en même temps. Le site Papillons de Charente Poitou m'a confirmé que ce papillon n'aime pas la chaleur excessive.
Hier 22 octobre j'en ai encore trouvé un sur la porte de communication entre la buanderie et le garage. Pourquoi est-il là ? Ce n'est pas encore l'hiver. Il fait + 10°C le matin et + 16°C l'après-midi.
Peut-être est-il tombé, comme les cétoines, par la cheminée de ventilation de la chaudière ?
23:20 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, animaux
21/10/2009
L'épeire diadème, encore elle
Celle-ci je l'ai trouvée dans la maison. Elle est superbe, plus grosse que celle que j'avais photographiée sur un cosmos. C'est la première fois que je vois une araignée aussi grosse et la première fois que je vois une épeire diadème dans la maison. Mais elle n'a sans doute pas choisi d'y entrer. Hier j'ai rentré mes clivias qui avaient passé la belle saison dehors et c'est justement sur un clivia que je l'ai trouvée au milieu de sa très belle toile tendue entre plusieurs feuilles.
Cette fois nous allons l'admirer vue de dessous :
Détails de la fabrication du fil :
La tête :
J'ai dû me contorsionner pour pouvoir photographier l'autre côté et voir le diadème pour vérifier que c'est bien elle :
La toile n'est pas facile à photographier. Elle est très fine, très régulière, splendide :
17:26 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
20/10/2009
Sambucus kamtschatica et l'automne
Nous sommes toujours à Veneux. Juste à côté du laurier-tin dont j'ai mis la photo des fleurs sur la note précédente, il y a Sambucus kamtschatica. Lui aussi supporte la sécheresse du sable. Il a encore son feuillage de la belle saison, un peu plus clair que celui de Sambucus nigra.
Sur cette photo prise le 8 avril, on voit trois troncs qui partent du collet qui à cette époque est couvert par le feuillage des jonquilles : un gros tronc principal épais et vertical, un tronc à droite, le plus ancien, incliné d'où partent la majorité des branches horizontales, et à gauche une très fine tige verticale.
Cette fine tige verticale qui part de la base a beaucoup grossi depuis et c'est elle qui domine en hauteur maintenant, alors que le tronc principal du printemps s'est incliné :
Je devrai sans doute tailler un peu après la fructification au printemps pour éviter la casse. En cela il se comporte comme Sambucus nigra.
La fine tige est devenue un véritable tronc et domine l'ensemble de l'arbuste :
Comme tous les sureaux rouges il a déjà les gros bourgeons ronds. Vous remarquerez que les tiges jeunes sont très velues et ont même encore quelques poils alors qu'elles sont lignifiées.
Sur ce jeune tronc, les feuilles sont très grandes, plus grandes que celles des éléments plus anciens.
J'ai posé une feuille de lierre sur la deuxième paire de foliole pour donner une idée de la taille de ces feuilles :
11:05 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
15/10/2009
Araignée
Voici une autre bestiole que j'ai eu du mal à déterminer. Je n'ai qu'une photo et c'est un recadrage car elle ne m'a pas laissé le temps de prendre l'objectif macro.
Elle a 8 pattes, c'est une araignée, mais on ne voit pas trace de soie.
Je pense que c'est Pisaura mirabilis, une grosse araignée qui effectivement ne tisse pas de toile. Elle chasse à courre. Ce qu'elle a d'admirable c'est qu'elle porte ses œufs et met à l'abri et surveille ses bébés après éclosion jusqu'à leur première mue.
18:57 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
14/10/2009
Et les bernaches ?
Il y a beaucoup de canards et de cygnes sur le Loing. Mais les bernaches ? Elles sont bien là l'hiver. Certaines se sont sédentarisées à Chamarande où je vous ai montré leurs oisillons. Pourquoi pas à Moret ?
Depuis plusieurs jours je les cherche. Et je les ai trouvées. Il y a bien des bernaches sédentaires à Moret sur Loing. La différence avec l'hiver, c'est qu'elles s'isolent loin des berges.
Les photos ne sont pas très bonnes car elles sont loin et à contre-jour. Mais je n'avais pas le choix et je vous les montre pour prouver leur présence. Elles sont peut-être installées sur l'îlot que l'on voit derrière elles.
19:19 Publié dans mare, Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux