08/06/2009
Amours
Encore quelques belles scènes d'amour. Non, je ne suis pas obsédée, mais l'occasion fait le larron et les occasions ne manquent pas ces temps-ci, surtout quand on s'accroupit le nez dans les fleurs pour installer un nouvel arbuste. Ils sont si beaux, c'est bien qu'ils perpétuent l'espèce. Des agrions et des syrphes, mais pour la dernière image, le couple qui s'emmêle les pinceaux, je ne sais pas qui ils sont, avec de si longues pattes, peut-être des cousins.
15:16 Publié dans Animaux, mare, odonates | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
07/06/2009
Moineau de Paris
Ce petit effronté s'est installé sur une pancarte, exige-t-il d'en avoir une lui aussi ?
20:23 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Calystegia sepium
Le grand liseron des haies, Calystegia sepium, est une très belle plante grimpante, d'ailleurs utilisée comme plante ornementale. Ses très grandes fleurs blanches sont aussi grandes que celles des volubilis et autres ipomées que l'on doit ressemer tous les ans. Son intérêt est qu'elle est originaire de nos régions et donc vivace chez nous. Elle est un peu envahissante si le terrain lui plait (humide) mais il est facile d'enlever les excédents et plus rapide que de semer, surveiller la germination et la croissance etc. Je la laisse grimper sur des grillages, des piquets, des arbustes, j'ai même ajouté des tuteurs en bambou là où elle n'avait rien pour grimper ou pour la détourner d'un arbuste encore fragile.
Elle m'a offert sa première fleur le 4 juin et la floraison va durer jusqu'à l'automne.
Elle intéresse beaucoup les pollinisateurs.
11:27 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, fleurs, jardin
Nature
Cette annonce m'a réjouie. Ce qui s'est produit là n'a sans doute rien à voir avec une hybridation, cette plante s'est probablement adaptée à l'herbicide comme les microbes deviennent résistants à nos antibiotiques. Il n'empêche que pour d'autres plantes on aura des hybridations d'OGM avec des plantes sauvages. Tout cela est néfaste pour l'équilibre de la nature et il est probable que les avantages de culture des OGM vont se diluer peu à peu. Dans l'immédiat et dans l'intérêt de ma petite santé, je me pose toujours la même question : comment se fait-il que les pesticides contre leurs prédateurs que fabriquent certains OGM disparaissent quand la plante arrive dans nos assiettes ?
Il faudra que je sème de l'amarante, une bien jolie plante, et comestible. Ma façon d'entretenir mon petit bout de terrain est bien loin de ces considérations productivistes (que je comprends partiellement mais à mon avis vouées à l'échec à plus ou moins long terme).
Je n'utilise aucun produit chimique ou non naturel. Je n'amène sur mon terrain de Romilly que des sacs de terre plus adaptée pour certaines plantes et des engrais à base de déchets végétaux, fumiers, algues. Je n'utilise de façon courante que mes mains ou des instruments à main. Je ne m'autorise qu'une tondeuse sur batterie pour les allées, sa durée d'utilisation ne dépassera sans doute jamais 5 heures par an, une pompe sur batterie pour l'arrosage rarement utilisée et une petite tronçonneuse sur batterie d'utilisation très ponctuelle. Exceptionnellement, par exemple pour l'arbre abattu par une tempête, j'ai fait appel à une entreprise munie d'une tronçonneuse thermique.
Je conserve toutes les plantes sauvages locales. Mon terrain est et restera sauvage, une nature seulement un peu domestiquée : les plantes dont la fréquentation est désagréable, orties et chardons sont reléguées aux extrémités du terrain, les envahisseuses voient leur nombre réduit pour permettre aux autres de se développer. Voici la dernière apparue : plusieurs touffes de marguerites qui n'ont rien d'horticole mais elles sont bien jolies et n'ont besoin d'aucun arrosage et d'aucun entretien.
Et j'ajoute à cela toutes les plantes dont j'ai envie en leur faisant une petite place au milieu des sauvages qui souvent les protègent. J'ai choisi par exemple pour planter quelques plants de tomates un tapis dense de menthe, et je leur ai mis au fond du trou des orties et à côté du basilic et des œillets d'Inde. J'attends de voir si ça marche, je n'ai pas envie de fabriquer des tomates aux pesticides, celles-là on les trouve au supermarché. Quant aux rosiers, je ne les achète que greffés sur Rosa canina à cause du pH de la terre et des variétés résistantes aux maladies.
08:18 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, fleurs
06/06/2009
Le charançon
Il fourrageait dans les chardons, ceux que je garde pour la BelleDame,
mais mes yeux exercés à dépister la moindre bestiole l'ont vu. Il ne m'a d'abord montré que son derrière.
Puis j'ai vu le reste.
Horreur, un charançon ! Allait-il percer toutes les belles noisettes que j'espère pour moi et pour les écureuils, celles du haut pour les écureuils, celles du bas pour moi. Certes, je n'ai pas encore vu d'écureuils à Romilly mais justement, si je veux les attirer il faut au moins des noisettes comestibles.
Mais ce n'est pas le balanin des noisettes qui a le rostre plus long. Peut-être un Larinus ? Il y en a un, Larinus sturnus, qui adore les chardons.
16:15 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
L'amour chez les gendarmes
Il pleut enfin, une vraie pluie qui dure et qui mouille et, comme ce n'est pas le genre orage localisé, j'espère qu'il pleut aussi à Romilly. Je suis donc bien à l'abri devant l'ordinateur et près de la cheminée. Il ne fait pas froid mais le feu chasse l'humidité de la maison. Nous allons donc voir des images des jours de soleil.
J'ai vu des gens qui ont peur des gendarmes (les insectes) et encore plus quand on leur dit que ce sont des punaises, et d'autres qui les craignent pour leur jardin. Pyrrhocoris apterus est bien une punaise, la punaise la plus répandue en France. Mais elle ne sent pas mauvais et elle ne pique pas. Elle est inoffensive pour nous et bénéfique pour le jardin puisqu'elle dévore des insectes nuisibles et en particulier les pucerons.
Le gendarme est un grand amoureux puisque l'accouplement peut durer jusqu'à 30 heures ! Et comme en plus ils sont nombreux, je n'ai aucun mérite à avoir trouvé ce couple.
Ils s'aiment longtemps mais est-ce de l'amour tendre ? Dans cette position il n'est pas facile de se faire des bisous.
13:56 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
05/06/2009
Vanessa cardui
La Belle Dame s'est certainement installée chez moi à Romilly puisque j'en vois au moins une tous les jours. Pour ses chenilles je garde, en plus des orties, de nombreux chardons que je vérifie tous les jours dans l'espoir d'y voir une chenille.
Si je vous en parle encore une fois, c'est parce que j'ai enfin réussi à la photographier les ailes fermées.
Ailes complètement fermées elle se fond dans le décor de feuilles mortes où elle se cache.
Vous remarquerez que ses ailes sont absolument intactes, ni frangées, ni ternies, ni écaillées par le voyage. A comparer avec celle-ci photographiée le 15 mai et dont le bord des ailes est tout découpé :
Est-ce déjà la nouvelle génération ?
14:22 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Laborieuse araignée
Regardez-la trainer sa boule plus grosse qu'elle. C'est quoi cette boule ? On croirait une boule de polystyrène tellement c'est bien rond, bien blanc même si elle la traine dans la terre. Elle l'agrippe de toutes ses forces alors que je lui ai compliqué le travail en émiettant la terre, elle doit surmonter toutes les petites mottes.
Bien sûr, c'est le cocon qui contient ses œufs qu'elle a si joliment emballés pour les protéger. Quelle dure vie que la vie d'une araignée femelle. Même lorsque je la prends sur ma main, elle ne lâche pas son précieux cocon, cette mère courage.
09:54 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
04/06/2009
Mon amie la grenouille
C'est une gentille grenouille verte. Est-ce celle qui était restée tout un après-midi sur la berge, immobile, se tournant juste un peu pour me regarder plonger mon arrosoir ? Je ne crois pas, la disposition des taches noires n'est pas la même.
J'allais plonger mon arrosoir dans l'eau lorsque je l'ai vue dans l'eau à un mètre de la marche d'escalier qui me permet d'approcher l'eau. J'ai laissé mon arrosoir au dessus de l'escalier et je suis allée chercher mon appareil photo. Deux enfants sont alors arrivés, le garçon et la plus jeune des filles, comme d'habitude très bruyante, parlant très fort, criant presque. J'ai expliqué la nécessité de se calmer, d'avancer lentement et sans bruit pour voir la jolie grenouille. Le calme s'est aussitôt installé et nous avons pu approcher. Nous nous sommes installés sur la dernière marche au bord de l'eau, parlant d'une voix calme pour les questions et les explications. La grenouille ne bougeait pas, elle s'est laissé photographier. Elle n'avait donc pas peur, elle savait que nous ne lui ferions pas de mal.
Mais le plus extraordinaire, l'inattendu, c'est qu'elle s'est approchée de nous. Elle est venue jusqu'au bord de la marche, à quelques centimètres de nos pieds. Quel est le sens de cette approche ? Pensait-elle que nous avions une réserve de limaces à lui lancer ? Elle n'a certainement l'habitude d'un nourrissage par des humains. Est-ce de la curiosité ? Est-ce un désir de contact ? Il y avait dans cette attitude une très grande confiance. Lorsque j'y pense, je suis encore émue.
Nous sommes partis calmement, je n'ai pas pris d'eau ce soir là.
09:06 Publié dans mare | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
03/06/2009
L'écaille martre, suite
Heureux hasard. J'ai à peine écrit ma dernière note, je quitte l'ordinateur et, par chance, je regarde au sol ce qui m'évite d'écraser… une écaille martre.
Elle est posée dans le sol de mon séjour à Veneux. Elle est belle. Les dessins des ailes sont très nettement délimités, l'orange des ailes postérieures se devine. Splendide.
J'essaie de la pousser sur un carton pour la mettre dehors mais il y a une résistance inattendue, elle s'accroche au sol. J'arrête la manœuvre un instant de peur de l'abimer.
J'arrive enfin à la mettre dehors. Elle a l'air mal en point, tangue mais finit par se redresser. Pour ces photos la mise au point n'est pas très bonne mais lorsque je sors pour les refaire, le beau papillon a disparu. J'espère que c'est parce qu'elle a pu s'envoler.
P.S. Comme d'habitude, j'ai soumis mon papillon au diagnostic plus sérieux des papillons de Charentes-Poitou. Ce ne serait pas l'écaille martre mais l'écaille villageoise, Epicallia villica, qui lui ressemble vraiment beaucoup. La chenille aux longs cheveux par contre est bien celle de l'écaille martre.
19:04 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Chenille cheveux au vent
C'est Maurice qui l'a trouvée dans l'herbe. Maurice est l'un de mes petits copains, quatre frère et sœurs de 6 à 11 ans, et un tout petit qui n'y comprend rien mais s'amuse beaucoup. Ces enfants d'un terrain voisin viennent me voir après l'école et nous partageons nos découvertes de la nature dont je fais des photos et les leur remets sur papier la fois suivante. Deux d'entre eux surtout sont passionnés et ont appris à ne pas faire de mal à ces êtres minuscules.
J'ai envoyé des photos de cette chenille au site des papillons Charente Poitou mais je ne me trompe sans doute pas en vous disant dès maintenant que c'est la chenille de Arctia caja, une pareille pilosité reste inégalée, même dans le monde des chenilles. Ce ne sont plus des poils mais plutôt des cheveux.
Arctia caja, c'est l'écaille martre, un papillon de nuit très coloré, parfois appelée hérissonne, de toute évidence à cause de sa chenille. Vous en saurez plus sur ce très beau site.
Cette jolie chenille commence par se mettre en boule quand on la frôle,
puis aussitôt elle cherche à fuir, et elle court très vite,
de nouveau en boule,
fuite cheveux au vent,
virage sur l'aile.
Ensuite Laetitia l'a prise dans la main, très délicatement
Enfin nous l'avons remise dans l'herbe à l'écart de notre lieu d'activités pour ne pas risquer de l'écraser. Elle est prête à devenir papillon.
18:18 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Vesce
En route vers Romilly, je suis en admiration depuis plusieurs jours devant de vastes tapis bleu intense, même si de près les fleurs paraissent plus roses. Il fallait bien que je m'arrête pour photographier ces beautés.
La route a une direction ouest-est et ces plantes poussent sur le flanc des talus uniquement du côté de la route qui les expose le mieux au soleil.
J'aimerais bien en avoir chez moi, je prendrai des graines le moment venu.
Je pense que c'est Vicia cracca, la vesce en épis.
12:10 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, fleurs
Une libellule, enfin !
Je n'avais encore jamais vu de libellule sur mon terrain de Romilly, seulement beaucoup de demoiselles, plusieurs espèces. Et à Veneux il n'y a que des libellules et pas de demoiselles. Etonnant n'est-ce pas ?
Vous imaginez sans doute ma joie lorsque j'ai vu cet après-midi une superbe libellule jaune à Romilly.
Je ne sais pas son nom. J'espère que Geeko viendra faire un tour sur mon blog pour me le dire.
00:00 Publié dans mare, odonates | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature, animaux
01/06/2009
Ptérophore
Sur mon terrain de Romilly, à partir de 19 h, ou plus tôt si on les réveille en passant, apparaissent les petits fantômes de la nuit. Très petits, très pâles ou même tout blancs, ils sont comme de petites fées Clochette qui hantent la nuit.
Nous allons commencer par le plus étrange, le plus beau, le plus fantomatique. C'est le ptérophore blanc, Pterophorus pentadactyla. Couvert de plumes, de voile, perché sur du fil de fer barbelé, il est totalement de blanc vêtu, comme il se doit pour un fantôme de qualité.
20:34 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
31/05/2009
Latipinna et les pucerons
Sambucus latipinna ne grandit que très lentement pour l'instant mais son feuillage est en très bonne santé.
Alors que jusqu'à présent je n'avais vu que des sureaux noirs envahis de pucerons, il démontre sa capacité à en faire autant et, comme eux, ne présente aucun signe de souffrance. Bien sûr je surveille et, à la moindre alerte, j'élimine les pucerons manuellement ou à l'eau. En attendant il y a de quoi nourrir les coccinelles et les larves de syrphes.
Sur cette photo, vous voyez en haut à droite une tête de fourmi et très nettement une antenne striée transversalement avec laquelle elle titille le derrière des pucerons pour les inciter à produire :
Une grosse goutte de miellat, il serait temps qu'une fourmi arrive, elle va être perdue :
Comme il y a surpopulation, des pucerons ailés apparaissent, prêts à envahir un autre sureau :
Sur une autre plante, sauvage, d'autres pucerons avec de nombreuses fourmis :
Gros plan sur les pucerons, on voit nettement la cauda, sorte de queue qui oriente la sortie du miellat, et les cornicules:
Là aussi des pucerons ailés apparaissent :
08:43 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, animaux
30/05/2009
Nature morte
Je l'ai trouvé mort mais il était encore très beau. Il a deux ailes et de gros yeux de mouche. Les bandes blanches mousseuses sont sans doute dues à une moisissure, l'abdomen semble très déshydraté. C'était peut-être un syrphe bien qu'il m'ait paru grand pour un syrphe.
19:17 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Fleur de Lys
L'iris des marais, Iris pseudacorus est présent en abondance sur mes deux terrains humides.
A Trifouilly il n'est jamais dans l'eau, probablement parce que le courant de la Seine est trop rapide pour qu'il s'y maintienne. Il est de plus en plus abondant sur la terre ferme et fleurit depuis que je lui ai rendu le soleil.
Sur le terrain de Romilly c'est le contraire. Les eaux calmes du petit plan d'eau lui sont favorables et il y pousse pieds dans l'eau en abondance.
Par contre il n'y en avait pas du tout sur la terre ferme mais il commence à s'y installer depuis que je lui ai fait de la place en défrichant et cette année deux pieds sont en fleurs.
La fleur de lys héraldique n'a pas beaucoup de points communs avec la fleur de la plante du même nom, elle ne lui ressemble pas du tout. La ressemblance avec Iris pseudacorus est frappante. J'ai essayé (maladroitement, ce n'est pas ma spécialité) de la styliser et de lui donner un fond bleu, comme on le voit souvent pour la fleur de lys, à partir d'une de mes photos :
15:21 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, fleurs
Robert le Diable
Cette belle chenille qui était très remuante (inquiétée par notre groupe ?), je l'ai trouvée dans le jardin écologique du Jardin des Plantes sur un buisson d'orties dioïques le 18 mai. J'ai attendu d'avoir confirmation de son identité par le site des papillons Poitou-Charentes pour vous la montrer. Remarquez la grande partie blanche de son dos.
C'est la chenille de Robert le Diable, elle donnera ce papillon aux ailes curieusement découpées que j'avais vu dès le 16 mars à Veneux et le 19 mars à Trifouilly :
La Belle Dame, Vanessa cardui semble s'être installée pour la saison sur mon terrain de Romilly, je l'y vois tous les jours, ici le 28 mai sur un chardon :
Cette Belle Dame a envahi la France, la Belgique et la Suisse en quantités cette année. Cela se voit sur de nombreux blogs nature. Voyez aussi ces commentaires sur ma note du 17 mai.
11:33 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
26/05/2009
Encore un agrion bleu
Celui-là est encore plus bleu, tout bleu, d'un bleu plus intense, brillant. Une grande beauté.
Mais il m'a donné du mal, il ne se laissait pas approcher. En début d'après-midi je n'ai pu réussir une seule photo intéressante.
Après 19 h il a commencé à se calmer et j'ai pu le prendre avec l'objectif 300 mm. Enfin il s'est laissé approcher de très près.
Je crois pourtant qu'il me voyait et je crois même que c'est pour cela qu'il s'est caché sous une feuille.
Etes-vous sensibles à la beauté de cet être minuscule, une beauté encore plus visible par l'agrandissement de la photographie. Pas seulement sa couleur, mais aussi la finesse, la délicatesse de sa tête, des pièces thoraciques, l'élégance de son long corps… Pourquoi tant de beauté ?
En botanique on ne cesse de nous dire que la beauté des fleurs n'a pas été créée à notre intention, qu'elle existe pour attirer les insectes qui vont assurer la pollinisation. Soit. Mais alors à quoi sert la beauté d'un agrion ?
Je ne suis pas photographe, je n'ai aucune compétence technique, un photographe aurait fait sans doute de bien meilleures photos. Mais la photographie m'est devenue indispensable. Elle me sert à garder l'image de tout ce qui m'émeut et aussi à tenter de vous transmettre mon émotion.
P.S. Si vous désirez en savoir plus, lisez le commentaire de Geeko dont je comprends la passion pour ces petits êtres si beaux.
23:37 Publié dans mare, odonates | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, animaux
Défilé de mode
Lors de la récente présentation des costumes de printemps à Romilly sur une feuille d'ortie, le charmant mannequin Pyrochroa serraticornis que vous connaissez déjà a été très remarqué. Cils très maquillés, moustaches lissées, il présentait un très beau costume rouge, œuvre des ateliers de Dame Nature, strict mais éclatant.
Et la pirouette finale.
09:37 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
25/05/2009
Vanessa cardui
Je vous avais montré la Belle Dame photographiée à Romilly sur Seine le 15 mai. Je l'ai retrouvée dans le jardin écologique du Jardin des Plantes de Paris le 18 mai, se nourrissant sur le lierre terrestre, Glechoma hederacea :
Et elle a été vue en migration de centaines d'individus à partir du 23 mai sur une commune du Nord. Voyez le commentaire de Jacques Ruchon sur ma note du 17 mai.
19:36 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
24/05/2009
Le lézard des vieux troncs
Mon terrain de Romilly grouille de gracieux petits lézards très vifs que l'on entend se faufiler sous les herbes. Je vous ai déjà montré comme ils semblent s'être installés dans le pied d'une table constitué d'un vieux tronc d'arbre fissuré.
Hier je les ai vus, il y en avait quatre, sur ce vieux tronc lui aussi fissuré qui me sert de banc. Voici ce tronc photographié en hiver, on comprend mieux à quoi il ressemble :
Je suis partie chercher mon appareil photo. Mes mouvements ont sans doute été trop brutaux, lorsque je suis revenue, ils avaient disparu. Je me suis assise à 3 mètres du point intéressant et je n'ai pas eu à attendre longtemps pour les revoir. Par contre, ensuite tout a été très lent, il m'a fallu plus d'une demi-heure pour prendre ces photos. Ils m'observaient et faisaient de petites tentatives de déplacement mais n'ont pas cherché à fuir.
Est-ce le lézard des murailles ou le lézard des souches ?
Il n'est pas facile pour un non spécialiste de différencier les deux espèces.
Mon terrain ne porte aucune muraille, aucun muret, aucun groupe de pierres et il est humide. Les vieilles souches ne manquent pas. C'est un biotope qui convient au lézard des souches.
Pourtant je crois que c'est un lézard des murailles. Il est vif, rapide, agile, capable de grimper à la verticale et ne s'en prive pas. Il est peu farouche et adore poser pour le photographe. Le lézard des souches, selon Wikipedia est corpulent avec une tête courte et épaisse. Le mien est svelte, très fin, avec une jolie tête allongée et pointue.
Enfin, il ressemble énormément à celui de Trifouilly où il y a davantage de soleil, beaucoup de pierres
et même une terrasse pour bronzer.
C'est peut-être un lézard des murailles qui s'est adapté à ce que la nature veut bien lui offrir à Romilly.
18:57 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Viridis et les cétoines
La saison du sureau noir bat son plein, on le voit partout, au bord des routes, le long des ruisseaux et des rivières, dans les haies, dans les villes, dans les jardins. Cette année sa floraison concorde exactement avec celle du robinier bien plus grand et par endroits c'est tout blanc du sol jusqu'au ciel.
Le sureau noir attire une foule d'insectes bénéfiques pour le jardin. C'est au point que je vous conseille de cueillir ses fleurs tôt le matin, plus tard vous risquez d'avoir quelques protéines animales dans vos préparations.
Mais l'oscar du plus grand séducteur est attribué cette année à Sambucus nigra 'Viridis'. Tout jeune il est couvert de jolis corymbes larges et légers. Il est très sain et très productif et ses jolis fruits vert pâle sont très doux. Son seul défaut, pour les amateurs de confitures : les oiseaux aussi s'intéressent beaucoup à ses fruits.
Voici la séquence qui lui a permis d'obtenir son oscar : 6 cétoines agglomérées sur un corymbe et une septième sur le corymbe voisin. Ce qui est étonnant, c'est qu'elles semblent dormir, anesthésiées par le parfum puissant des fleurs. On dirait des ivrognes cuvant leur vin le nez dans leur verre.
L'une des six s'est réveillée un peu et a tenté de rejoindre celle de l'autre corymbe, avec une lenteur incroyable. Il est vrai qu'il ne doit pas être facile de chevaucher ces fleurs qui cèdent un peu sous son poids.
Pendant ce temps les autres se laissaient engloutir dans les profondeurs du corymbe.
Une cétoine c'est très beau et très bon pour le jardin. Ne faites pas l'erreur de détruire ses larves parce qu'elles ressemblent à celles du hanneton. Si vous ne savez pas les distinguer, revoyez ma note du 2 novembre 2008.
12:23 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, fleurs, animaux, jardin
23/05/2009
Fougère
Sur le terrain de Romilly, après limitation de l'exubérance de certaines plantes, de nouvelles plantes apparaissent. Voici la petite dernière, une jolie fougère sous forme de deux belles touffes.
08:15 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature
22/05/2009
Enallagma cyathigerum
L'agrion porte-coupe est d'un bleu lumineux, superbe, c'est comme une version bleue de la petite nymphe au corps de feu.
23:37 Publié dans Animaux, odonates | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature, animaux
21/05/2009
La cuscute
Je vous avais montré cette cuscute trouvée sur mon terrain de Trifouilly en janvier :
Cette fois je l'ai revue à Paris en ce beau mois de mai dans le jardin écologique du Jardin des Plantes. Elle parasite un buisson d'orties :
Il faudra que j'aille voir à Trifouilly ce qu'elle est devenue. Je me pose toujours des questions sur sa période de reproduction. Hiver ? Je n'ai pas trouvé ce renseignement.
22:06 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
La trogne
Il y avait sur mon terrain de Romilly une trogne abandonnée depuis longtemps qui voulait redevenir chêne.
Mais son tronc tourmenté, creusé, sans doute en partie pourri, n'aurait pas supporté longtemps ces trop grosses branches, leur poids l'aurait fait éclater.
En mars je l'ai fait étêter pour qu'il reprenne sa vie de trogne.
En mai il redémarre au sommet, ce sont encore de très petites branches. Le plus visible c'est l'apparition de ces superbes champignons. Si roses qu'on en mangerait…
19:08 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
20/05/2009
La culture du bouton d'or
Le terrain du voisin est bien entretenu, c'est-à-dire que la tondeuse est fréquemment et sévèrement utilisée.
Et voilà le résultat, un champ de boutons d'or,
parfois parsemé de pâquerettes.
Il y en a bien plus que sur mon terrain qu'il considère probablement comme mal entretenu. Vous pensez, j'y garde plein de petites fleurs sauvages. Je trouve son champ de boutons d'or très beau. Mais lui n'est peut-être pas de cet avis. Que peut-il faire ?
Je ne vois qu'une solution, s'il veut absolument avoir un tapis d'un vert uniforme : tondre encore plus souvent avec la lame de la tondeuse encore plus bas. Cela éliminera au moins ces fleurs jaunes qui défigurent sa belle pelouse.
Les autres solutions sont pires. Défoncer tout le terrain et ressemer la pelouse ? Quel travail ! Et dès l'année prochaine les boutons d'or se seront ressemés et seront là. Les graminées achetées seront moins résistantes à la sécheresse de l'été que les graminées spontanées et à la belle saison, quand il viendra plus souvent sur son terrain, il aura un paillasson desséché. Il n'y a pas l'eau de la ville, donc pas d'arrosage automatique.
Mettre du désherbant gazon ? C'est bien toxique (la nappe phréatique est à un mètre, à peine plus l'été) pour un résultat bien court car le bouton d'or reviendra très vite.
Le beau gazon anglais, c'est fait pour les anglais. Mais même les anglais s'interrogent sur le gazon depuis que le changement climatique leur apporte des étés secs. Il faut maintenant des tonnes d'eau qui n'évitent pas toujours le paillasson desséché. Je suis abonnée à The Garden, la revue de la RHS, je les vois bien se poser des questions.
Les petites fleurs sur la "pelouse" c'est joli et en été ces plantes restent bien vertes sans arrosage, et le trèfle nourrit les graminées avec son azote.
Pour mon "jardin", je garde du "gazon" sur les allées pour le confort. Il ne sera tondu que deux fois par an, la première fois au plus tard début avril, ensuite en automne. Ma petite orchidée découverte l'an dernier mesure déjà 20 cm de haut, c'est trop tard pour la tondeuse sur cette zone, la tonte a été manuelle. Elle est dans la grande allée d'entrée utilisée par la voiture car je vais faire demi-tour sur le terrain depuis que j'ai compris que la marche arrière défonce le sol. Hier j'ai préparé le détournement de l'allée. Elle ne sera plus droite, c'est plus drôle ainsi. Vous me direz : il suffisait de déplacer l'orchidée. Mais je n'ai pas trouvé de rejetons (elle avait pourtant fait beaucoup de graines), et, si elle est encore unique, je ne peux prendre le risque de la tuer en la déplaçant.
12:41 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, jardin
19/05/2009
Sureaux noirs à Paris
Les sureaux noirs fleurissent aussi au Jardin des Plantes. Ils sont très beaux, il y en a beaucoup dans le jardin écologique.
Le tas de bois n'est pas prévu pour la cheminée mais pour servir d'abri aux insectes et hérissons.
Je vous avais montré Sambucus nigra 'Aureovariegata' sévèrement taillé en fin d'hier pour favoriser l'aspect esthétique du feuillage et je vous avais dit qu'il aurait du mal à fleurir car les fleurs apparaissent sur les branches de la saison précédente. C'est en effet le cas, il n'y a pas un seul corymbe.
09:28 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, jardin
17/05/2009
Encore des oreilles de Judas
Ce vieux tronc cassé de sureau noir n'est plus que du bois mort mais le sureau vit toujours, il a refait de belles pousses à partir du collet. Et le bois mort porte toujours la vie, celle de colonies d'oreilles de Judas qui se renouvellent sans cesse depuis ma première constatation le 19 décembre donc depuis 5 mois. Il a bien plu ces jours-ci et c'était l'occasion d'une nouvelle poussée.
21:16 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature