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27/11/2011

Les coccinelles

Que sont devenues les coccinelles réfugiées pour l'hiver dans le feuillage du néflier du Japon ?

J'avais mis un lien peu serré autour de la touffe de feuilles pour mieux les protéger du froid :

 

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Elles sont toujours là. J'ai écarté délicatement une feuille :

 

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Mais qu'il fait sombre là-dedans ! Un petit coup de flash :

 

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Recadrage :

 

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Le temps de la chasse

A mon arrivée sur mon terrain de Romilly, j'ai entendu des tirs. Derrière le grillage à l'entrée j'ai trouvé un lapin mort :

 

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Plus loin je suis allée voir les arbustes que je n'avais pas eu le temps de protéger la dernière fois. Trop tard pour Halesia carolina, il a été traité comme les autres arbustes; écorce rongée et branches coupées "au sécateur" :

 

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C'est étonnant que sur un si petit terrain entouré d'hectares de bois il y ait une telle concentration de gibier surtout de grands animaux. Peu accessible aux chasseurs à cause de sa clôture, ce terrain est le refuge de tous les animaux traqués. Cela ne se produit plus mais j'ai connu cela à Veneux où mon terrain a accueilli au moins un grand cerf et un sanglier.

 

Bien sûr mes protections font un drôle de décor. Mais c'est très provisoire, juste pour cet hiver. Devant l'urgence de protéger absolument tous mes arbustes et jeunes arbres, j'ai dû employer le grillage plastique noir qui devrait être réservé à la base des troncs. C'est parce que sa pose est instantanée, il s'enroule tout seul. L'an prochain je commencerai le travail plus tôt pour poser des piquets sur lesquels je fixerai un grillage fin et discret comme je l'ai fait pour l'arbousier et aujourd'hui pour le néflier du Japon au feuillage persistant tellement attirant :

 

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Les feuilles mortes à droite protègent les rhizomes du sureau chinois.

 

Un grillage non coloré serait encore plus discret. Mais là, je me heurte à un autre problème : le métal nu est trop facile à récupérer et serait aussitôt volé. Imaginez qu'on m'a même volé une fourche avec une dent cassée parce que son manche était en métal. Le vol est le sport le plus pratiqué dans le quartier. Ma voiture est transformée en hangar agricole parce que je dois tout emmener sinon c'est volé.

20:07 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

26/11/2011

et Capreolus capreolus ?

Pour les dégâts sur les parties aériennes de mes jeunes arbres, les lapins ont été déclarés pénalement irresponsables en raison d'un manque de discernement. Il leur est indispensable de s'alimenter mais ils sont incapables de comprendre quelles sont les plantes précieuses et les plantes sans importance. Ils ne seront donc pas poursuivis.

 

Mais ce n'est pas une raison de leur attribuer tous les ravages. Un petit lapin de garenne ne mesure jamais plus de 50cm et souvent moins. Ils ne peuvent donc agresser une plante à 1m de hauteur comme dans ces 3 exemples :

 

Le très jeune chêne pubescent écorcé sur toute sa circonférence :

 

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Les 3 sureaux 'Coup de Foudre' ont été sévèrement écorcés jusqu'à 1m de hauteur. Ont-ils un goût particulier ?

 

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Voici mon jeune arbousier planté en novembre 2009 :

 

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Et le voici 2 mois plus tard, le 17 janvier 2010 :

 

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Il a été bien réduit, n'est-ce pas ? Les branches ont été coupées. C'est une coupe franche, comme avec un sécateur :

 

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Il s'agit donc d'un animal nettement plus grand qu'un lapin. Je ne les ai jamais vus mais mon voisin qui est là plus souvent que moi car il habite Romilly a vu des chevreuils. Je n'ai pas d'autre preuve mais ils sont fortement suspectés.

 

Mais eux aussi seront déclarés irresponsables. Il n'y a donc qu'une solution, protéger les jeunes arbres et arbustes. Voici à quoi ressemble mon terrain en hiver, grillages au-dessus du sol, piquets en dessous :

 

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Photo prise au coucher du soleil après une rude journée de travail.

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24/11/2011

Arvicola terrestris

Dans la Champagne sauvage où j'ose cultiver des plantes parfois très rares, toujours précieuses, le lapin n'est pas le seul ravageur.

 

Arvicola terrestris, c'est le campagnol ou rat taupier. Curieusement il ne s'attaque qu'aux sureaux. Avant que je comprenne et les protège par une couronne de piquets rapprochés empêchant l'accès aux racines, les campagnols ont dévoré les racines d'une dizaine de sureaux, deux n'ont pu être sauvés. Lorsque j'arrivais sur le terrain, je voyais un sureau dont les feuilles pendaient lamentablement. Lorsque le touchais il me restait dans les mains, il n'était plus qu'un tronc sans racines encore piqué en terre. Car la bestiole arrive sur les racines par des galeries et consomme tout le système racinaire.

 

Sur les zones enherbées on peut voir leurs "taupinières". Elles sont moins nombreuses que celles des taupes mais les monticules sont bien plus hauts. Celui-ci en plein milieu de l'allée centrale est si haut que la voiture l'a aplati en passant au-dessus :

 

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L'accès à l'extérieur d'une galerie se fait en biais (verticalement pour une taupe) et l'orifice est latéral :

 

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La semaine dernière j'ai planté un jeune sureau mais je n'ai pas eu le temps de le protéger. Le lendemain j'ai trouvé sa base couverte d'une terre de profondeur, moins sombre que celle dans laquelle je l'avais planté :

 

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J'ai retiré cette terre et j'ai trouvé des galeries tout autour de l'arbuste :

 

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J'ai tout comblé et j'ai planté des piquets de protection :

 

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La petite peste ressemble à une souris en plus gros. Sa queue que l'on voit bien sur la deuxième photo ne fait que le 1/3 de la longueur du reste du corps alors que celle de la souris est aussi longue que son corps tête comprise. Là encore les photos ne sont pas parfaites mais j'en suis fière, c'est un exploit d'avoir pu les prendre. Il faut de bons réflexes car il ne se laisse voir, bien caché sous les herbes, qu'une fraction de seconde.

 

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21:06 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : nature, animaux

22/11/2011

Lapin, mon adorable pire ennemi

 

L'hiver approche. C'est la saison la plus dure pour mes plantes. Pas à cause du froid mais à cause de leurs prédateurs qui affluent sur mon terrain où en cette saison la nourriture est plus abondante et de meilleure qualité que dans la nature.

 

Les plus nombreux sont les lapins. J'avais amené une barquette de petits plants de choux et je n'avais pas eu le temps de les planter. Le lendemain il n'y avait plus que des trognons. Pour les plantes potagères je dois faire un choix. Par exemple ils ne touchent pas aux bettes, je ne sais pourquoi, elles paraissent tendres et appétissantes pourtant.

 

Mais le plus grave pour moi c'est leur appétit pour mes arbustes. Regardez ce qu'ils ont fait d'un camellia :

 

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Je n'avais pas prévu ce problème, je n'avais rien pour le protéger et le lendemain il n'en restait plus rien. Et le plus étonnant c'est mon petit houx 'Ferox', pourtant horriblement épineux. Ils n'en ont laissé que 3 feuilles au pied et un tronc écorcé et sans feuilles :

 

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Ils font aussi des trous partout mais surtout dans les cuvettes de plantation, la terre y est souple, facile à creuser. Parfois les racines sont exposées à l'air. Le travail est signé avec des crottes :

 

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Il y a de véritables troupeaux de lapins. Lorsque j'arrive en voiture à l'entrée du chemin, il y en a un grand nombre dans ce chemin et dès que j'apparais ils détalent dans toutes les directions. Ils sont tellement rapides qu'il est presque impossible de les photographier. J'ai eu la chance de faire ces photos de très, très loin :

 

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Ne sont-ils pas mignons ? Des jolies peluches bien touffues avec de grandes oreilles et une petite queue retroussée. Ils sont plus petits que les lapins domestiques. J'aimerais pouvoir en prendre un dans les bras et plonger mes mains dans sa fourrure. Je ne pourrai jamais leur faire du mal. Je n'ai qu'à protéger mes plantes. D'ailleurs même les chasseurs ne pourront jamais réduire leur nombre. Quand ils en tuent un; il y a pas loin une lapine qui met au monde 12 lapereaux, et tout ce petit monde, mère et petits, sera capable de faire une nouvelle portée dans 4 mois ! Ils n'ont presque pas de prédateurs puisqu'on les élimine en les appelant nuisibles. Normal, ils mangent les lapins des chasseurs. Bizarre, j'ai l'impression que quelque chose cloche dans ce raisonnement. Qu'en pensent les cultivateurs ? Ils n'ont pas le droit de donner leur avis, ils ne sont pas armés.

 

Mais les lapins ne sont pas les seuls amateurs de plantes.

03:02 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

18/11/2011

Aglais io, l'hibernation

 

J'ai du mal à gérer la petite faune à Veneux. Depuis 2 mois il a plu de façon espacée, au mieux un jour à 10mm entouré de jours secs. Il fait doux donc l'évaporation continue. C'est ainsi que je dois remplir les petites mares presque à sec. Impossible de faire autrement à cause des bestioles qui y vivent, surtout les larves de libellules.

 

Pour les oiseaux, j'ai placé à titre d'indicateur une gamelle de chat pleine de cacahuètes. Pendant un mois ils n'y ont pas touché, il ne manquait pas une seule graine. Depuis hier le niveau baisse, j'ai vu des mésanges se ravitailler. C'est donc le début de l'hiver.

 

Un autre signe de début d'hiver : la recherche d'un abri par les papillons. Je suis surtout concernée par les paons du jour, Inachis io rebaptisés Aglais io. Ils adorent ma maison. Lors de l'hiver 2008-2009 j'ai du condamner un garage à cause de l'hibernation d'un paon du jour. J'osais à peine le traverser, sans lumière, pour accéder à l'autre garage ou à la buanderie. Ils s'abritent du froid l'hiver, de la chaleur l'été et de je ne sais quoi en automne.

 

En fin d'après-midi j'ai cru voir voler une feuille morte sur la poutre en bas de la grande vitre triangulaire du séjour. Voilà comment ça se présente :

 

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Mais j'ai vite compris que cette feuille était côté séjour et non côté extérieur et elle avait de brillantes couleurs :

 

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Avec le flash on voit mieux :

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Les photos n'étaient pas faciles, cela se passe à plus de 3m de haut et la poutre le cache.

 

Je ne sais que faire. C'est trop haut pour que je le récupère. Avec mon sens de l'équilibre sur échelle je risque un accident et de toute façon il fuirait aussitôt. Il a sans doute décidé d'hiberner car même s'il ne gèle pas il fait froid le matin. Cela ne me gêne pas qu'il hiberne ici, je devrai bien regarder quand je passe l'aspirateur pour le cas où il serait descendu. Mais je crains qu'il y ait trop de chaleur et de lumière. Je vais peut-être ouvrir une chambre non chauffée et volets fermés.

 

 

21:21 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

13/11/2011

Et le héron de Romilly

 

 

C'est ma semaine héron. A peine ai-je quitté celui de Paris et j'en retrouve un à Romilly.

 

J'ai entendu un bruit, un bruit, d'ailes sans doute. J'ai levé la tête. Il était très loin et très haut. Le temps de prendre l'appareil photo et il était encore plus loin et encore plus haut. Mais même sur une image aussi lointaine il est reconnaissable. Aucun autre oiseau ne peut avoir ce bec, ce port si particulier du cou, les grandes ailes qui forment ces magnifiques courbes.

 

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23:47 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

Ardea cinerea, la pêche

Je quittais le pied du pin laricio, le héron était maintenant à peine visible et j'avais prévu bien d'autres observations. Pendant que je m'éloignais, le bel oiseau a volé au-dessus de ma tête pour atterrir 10m devant moi dans l'allée centrale. Un peu plus loin il y avait des jeunes gens bruyants qu'on voit courir sur la photo mais rien ne fait peur à cet habitué du jardin.

 

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Aussitôt il se tourne vers les bassins :

 

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Il fait le tour d'un des bassins :

 

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Il tend le cou :

 

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Il se penche vers l'eau les ailes ouvertes :

 

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et il se redresse avec une proie dans le bec :

 

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C'est fini tout est avalé :

 

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Entre le moment ou il se penche et la dernière photo il s'est passé moins d'une minute. L'APN  indique 14h36 pour toutes ces photos.

 

C'est bien le même héron que les années précédentes. Il est de plus en plus à l'aise avec les représentants de l'espèce humaine. Aujourd'hui il s'est laissé approcher à 3m seulement, peut-être rassuré par l'eau qui le séparait de ses admirateurs. Si les gens avancent davantage, il se recule lentement sans montrer le moindre signe d'inquiétude.

 

Le héron cendré est généralement considéré comme un oiseau timide, farouche, qui ne se laisse pas approcher. Certains ont cependant noté une tendance à l'urbanisation de ces oiseaux. Le comportement de celui-ci est exceptionnel. Il a d'abord trouvé un endroit merveilleusement approvisionné pour l'hiver. Puis peu à peu il a vu qu'il n'avait rien à craindre de ses admirateurs et qu'il est nourri quand il n'y a plus rien à manger dans les bassins. Il s'est apprivoisé tout seul.

02:37 Publié dans mare, Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature, animaux

12/11/2011

Ardea cinerea, le retour du héron

J'étais près du grand pin laricio qui trône au milieu de l'école de botanique au centre du Jardin des Plantes de Paris. Le ciel était très bleu. Pourtant la pluie a paru tomber au pied du grand arbre. Plutôt comme un paquet de grêlons mous. J'ai levé la tête. Il était là, très haut, le héron du Jardin des Plantes.

 

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Je l'ai observé pour la première fois le 17 novembre 2008. Je l'ai revu depuis tous les hivers. Il arrive en novembre et repart fin février lorsque passe une belle femelle (ou un beau mâle, je ne sais dire son sexe). Il s'apprête donc à passer son 4è hiver dans le jardin, du moins à ma connaissance, je ne sais s'il était là avant. C'est un endroit merveilleux pour lui avec des tas de petits bassins pleins de poissons et de grenouilles. Lorsqu'il a mangé tout ce qui bouge, des habitants du quartier lui apportent tous les jours du bon poisson frais.

 

Voici quelques unes de ses gracieuses attitudes. Cela se passe très haut, les photos sont prises avec objectif 300mm et lorsqu'elles paraissent prises de plus près, c'est un simple recadrage pour mieux vous le montrer :

 

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Tout à coup il plonge :

 

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Mais je ne le vois pas sortir de l'arbre. Je fais le tour, je cherche. Cette fois il est encore plus haut, au sommet de l'arbre :

 

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A suivre…

 

 

 

 

 

21:46 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux

11/11/2011

Mais où donc hibernent les anneaux du diable ?

 

Depuis septembre, chaque fois que je creuse un trou de plantation, il y tombe une grosse chenille du bombyx de la ronce. La première, le 16 septembre, était sur la défensive et s'est enroulée. Depuis elles sont plus actives. Je vous en avais montré une deuxième, version déroulée fin septembre.

 

En voici une autre en octobre que j'ai regardé se démener au fond du trou quand elle y est tombée. Elle tente de remonter, retombe, retente l'ascension, tombe encore. La paroi est trop verticale. J'ai eu pitié et je l'ai mise dans des ronces bleues un peu plus loin.

 

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Ces chenilles à leur dernier stade vont hiberner. Tout le monde parle de leur agitation à cette époque de l'année parce qu'elles recherchent frénétiquement un abri pour l'hiver. Elles courent partout, elles traversent même les routes. Mais, et j'ai visité tous les sites pendant des heures, personne ne dit ce qu'elles cherchent comme abri. On a l'impression que c'est le même texte sur tous les sites, partout il est question de la recherche d'un abri mais la description du type d'abri n'est nulle part.

 

Un grand nombre de papillons de nuit hibernent sous forme d'une chenille qui s'enterre. Est-il possible que parmi les abris recherchés par la chenille de Macrothylacia rubi, le bombyx de la ronce, il y ait la solution du sol ? Voilà ce qui m'y fait penser :

 

Le 9 novembre je creuse encore une fois un trou. C'est pour planter un abricotier. La zone où je creuse est couverte de fraisiers sauvages, un délice pour cette chenille. En fait elle est très vorace et mange tout ce qui lui tombe sous les dents. J'ai terminé mon trou, je donne un dernier coup avec ma petite pelle à main pour enfouir de l'engrais et je ramène un anneau du diable complètement enroulé et immobile :

 

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Je ne peux affirmer à cent pour cent que je l'ai sortie de terre, qu'elle n'est pas tombée dans le trou en même temps je j'enfonçais ma pelle. Mais j'ai vraiment eu l'impression que je l'ai sortie de terre. Regardez comme elle est engluée de terre. Rien à voir avec les quelques grains de terre au bout des poils de celles qui tombaient dans le trou. Elle a tellement de terre collée jusqu'à la peau que je n'ai pas cherché à la nettoyer, je l'aurais blessée. Dans le doute je l'ai reposée sur ma cuvette de terre bien souple, je lui ai mis un peu de terre dessus. Ainsi elle aura le choix d'en sortir ou de s'enterrer plus profondément.

 

J'ai ressorti des photos d'une ponte observée en mai. Cela ressemble à une ponte du bombyx de la ronce. Pas étonnant qu'il y ait des chenilles partout.

 

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03:40 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature

10/11/2011

Chrysolina polita

 

Ce 9 novembre à Romilly était radieux. Un ciel tout bleu, une belle chaleur au soleil qui m'a obligée à travailler en T-shirt. C'est ce dont a voulu profiter cette jolie chrysomèle qui se faisait bronzer sur une tige de Lagerstroemia.

 

J'avais déjà capturé (photographiquement seulement) Chrysolina rufa, tout de rouge vêtue jusqu'au bout des pattes et des antennes, en septembre :

 

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Celle-ci, c'est Chrysolina polita. Elle lui ressemble, mêmes pattes, mêmes bourrelets latéraux sur le pronotum. Mais elle est plus grande, la taille d'une coccinelle à 7 points, le rouge est plus mordoré, le pronotum est bronze, la tête, les antennes et les pattes sont noires :

 

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Admirez au passage la belle écorce du Lagerstroemia.

 

En fait de coccinelle à 7 points, que sont devenues nos hibernantes empilées ? Elles sont toujours dans leur feuille de néflier mais l'escargot est parti en dérangeant le bel empilement. Le coquin leur a même laissé une crotte sur la feuille de gauche. Aucune éducation, ces escargots :

 

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04:21 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

07/11/2011

Le néflier, les coccinelles et le limaçon

 

Ces trois espèces se sont réunies pour affronter l'hiver.

 

A force de fréquenter les plantes les coccinelles sont devenues compétentes en botanique. Elles savent bien que le néflier du Japon, Eriobotrya japonica 'Oliver', gardera ses feuilles. Il n'a pas encore fait froid mais il est temps pour elles de s'assoupir. Le néflier est particulièrement intéressant parce que ses feuilles épaisses de l'extrémité des branches restent dressées et un peu pliées. Elles forment ainsi un vrai cocon pour coccinelles :

 

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J'ai légèrement écarté une feuille mais pas trop de peur de les faire tomber :

 

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Tout le monde a continué à dormir à poings fermés. Il y a un empilement d'au moins 4 coccinelles associées à un escargot. L'escargot ne me fait pas peur. Le néflier n'a pas perdu un seul mm2 de limbe et je vois souvent un escargot au sommet d'une grande plante ou d'un arbuste et il n'y a pas de dégâts. Ils préfèrent sans doute les feuilles très tendres, genre salade, et ils n'ont pas la voracité des limaces.

 

 

 

20:27 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

06/11/2011

La danse de Misumena

 

Misumena vatia, le thomise (on trouve souvent la thomise mais ce n'est pas l'avis du Grand Larousse et d'autres dictionnaires) ou araignée-crabe, est une jolie petite araignée qui a les pattes antérieures beaucoup plus longues que les postérieures. Elle marche sur le côté comme un crabe et même en marche arrière.

 

Celle-ci est une femelle. Le mâle est encore plus petit et a le céphalothorax brun.

 

Malgré notre différence de taille je ne l'ai pas du tout impressionnée. Au bout de sa tige sèche, elle est montée, descendue, a tourné en lançant gracieusement ses pattes, m'a montré son petit cul, pour me narguer ou pour me montrer avec fierté son fil. Les images sont dans l'ordre, certaines ne sont pas parfaites mais indispensables pour suivre la chorégraphie :

 

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A partir de là, je ne sais ce qui s'est passé. Vous la voyez descendant verticalement au bout de son fil. Mon visage est sans doute à au moins 50cm à cause de la distance de mise au point de l'objectif. Soudain elle est sur une mèche de cheveux qui pend devant mon visage. Puis elle repart aussitôt vers la tige pour se laisser tomber ensuite au sol.

 

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Vous aimeriez voir sa frimousse de plus près. Mais elle ne m'a pas laissé le temps de prendre l'objectif macro. Heureusement j'avais tiré le portrait d'une de ses copines en juin :

 

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Elle est à l'envers parce qu'elle est tapie sous un pétale et dévore sa proie plus grosse qu'elle :

 

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Je vous la mets dans l'autre sens :

 

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18:41 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature

01/11/2011

Taxus baccata, sa croissance

 

Je veux vous montrer maintenant la croissance de l'if. C'est une très longue histoire car il pousse très lentement et il vit très, très longtemps. Je vais distinguer d'après mes observations 3 périodes : l'enfance, l'adolescence qui se termine vers 80 à 100 ans et l'âge adulte.

 

Mes modèles sont issus de 4 sites différents :

 

Pour l'enfance ce sont mes terrains de Romilly et Veneux.

 

Pour l'adolescence ce sont les ifs de l'Arboretum des Barres. Ils sont jeunes pour des ifs et ont le plus souvent un aspect d'arbustes. Ils ont de 77 à 96 ans pour ceux qui ont été plantés mais certains sont sans doute plus jeunes par semis spontanés :

 

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Enfin pour l'âge adulte nous verrons ceux du Jardin des Plantes de Paris. Ils sont au moins 2 fois plus hauts et ont l'aspect d'arbres.

 

Nous allons voir la forme type, celle qu'on trouve dans la nature et ensuite la variété 'Fastigiata' au développement très étonnant.

 

L'enfance :

 

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Plus tard ils ont une forte tendance à faire de nouvelles pousses. Ils repartent de la base quand le tronc est coupé :

 

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Ils ont de nombreuses jeunes pousses au pied, sur les troncs, sur les branches :

 

jardin, nature

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Voici l'un des plus âgés. Il a encore quelques pousses sur le tronc mais elles sont plus rares :

 

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Celui-ci est plus étonnant. Son tronc commence à bien se dégager mais il a des branches très horizontales dont une au ras du sol, même en partie enterrée près du tronc :

 

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Voyons maintenant les arbres sans doute bien plus que centenaires à Paris. Malheureusement la date de plantation des arbres n'est jamais indiquée, sauf pour les arbres considérés comme historiques. En voici un magnifique dans le jardin botanique. Le tronc est totalement dégagé, sans la moindre pousse, et l'écorce est superbe :

 

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En voici un autre près de l'entrée :

 

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Ce sont tous les deux des femelles. Les mâles sont très rares dans ce jardin. Mais il doit bien y en avoir, les femelles sont magnifiquement fécondées.

 

12:45 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, nature

29/10/2011

Champignons de Paris

Pas ceux que vous croyez. Je les appelle ainsi parce qu'ils poussent à Paris sur les pelouses du Jardin des Plantes. Ne sont-ils pas mignons ?

 

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23:54 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature

26/10/2011

L'if femelle

 

Voyons maintenant les organes sexuels de l'if femelle. L'if a-t-il des cônes ? Comment est-il passé du cône à l'arille ? Je ne me permettrai pas de répondre à cette question, mes compétences ne sont pas suffisantes. Je me contenterai de vous montrer ce que j'ai observé, les photos ne mentent pas.

 

Fin février les fleurs femelles sont très petites, verdâtres ou roussâtres, difficiles à distinguer des bourgeons à bois.

 

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Cela ressemble à de minuscules cônes dont on voit bien les écailles. Mais il y a une grosse différence avec les autres conifères : chez ceux qui ont des cônes plus évidents chaque écaille porte à sa face inférieure un ou deux ovules. Ici il n'y a qu'un seul ovule situé au centre de l'élément et il est entouré par les écailles. Si c'est un cône il est donc particulier.

 

Début juillet l'ovule fécondé est maintenant une graine immature qui a beaucoup grossi et écarte les écailles pour sortir :

 

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Rapidement du fond de la cupule d'écailles va apparaître un anneau charnu qui remonte progressivement le long de la graine. Il est d'abord vert :

 

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Puis devient rouge vif alors qu'il ne couvre pas encore totalement la graine :

 

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En septembre-octobre beaucoup d'arilles sont complets, couvrant totalement la graine :

 

 

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Cela ressemble à un fruit mais c'est un faux-fruit : l'anneau n'est pas refermé sur la graine, on la voit par l'orifice de l'anneau.

 

 Fin février de l'année suivante vous voyez sur cette photo de gauche à droite : l'arille décoloré et rétracté, l'arille fripé, desséché, la cupule d'écaille restée en place après la chute de la graine

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Il faut au moins un an pour que la graine soit mûre. Mais les oiseaux consomment l'arille et sèment la graine avant. Et si vous souhaitez faire des semis vous les cueillerez aussi à ce stade car ils tombent souvent avant maturité et vous ne trouveriez plus rien. Il faut seulement savoir que quelques mois de conservation sont encore nécessaires pour que la graine soit mûre et germe.

 

20:39 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

25/10/2011

Taxus baccata, les fleurs mâles

L'if est considéré comme un conifère mais il n'a pas de cônes. A cause de cette particularité il était classé dans l'ordre de Taxales mais récemment cet ordre a été fusionné dans celui des Pinales. Il en est donc très proche. Pourquoi n'a-t-il pas de cônes et surtout comment est-on passé du cône à l'arille. Je n'ai trouvé nulle part la réponse à cette question. J'ai donc repris mes vieilles photos pour essayer de comprendre. Toutes ne sont pas parfaites, je le reconnais, beaucoup sont des recadrages très agrandis, elles n'étaient pas orientées sur cette recherche, et je ne pourrai en refaire avant février-mars prochains. Celles que je vous présente sont suffisamment explicites cependant.

 

Les fleurs mâles sont très visibles et un if mâle est très beau en mars. Ces fleurs sont uniquement composées d'étamines groupées :

 

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La boule d'étamines retournée permet de voir que ce sont uniquement des loges polliniques sans filets :

 

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Mais regardez cette photo d'une fleur qui s'ouvre :

 

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Elle semble bien sortir d'un cône formé d'écailles !

 .

 

 

22:18 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

Gymnospermes

Je voudrais vous montrer maintenant la reproduction de l'if. Pour bien comprendre les photos, il me paraît indispensable de faire ce petit rappel de botanique pour mes lecteurs passionnés de plantes mais qui n'ont pas fait d'études de botanique.

 

Après les Cryptogames les Gymnospermes ont été une évolution marquante chez les plantes. Ce sont les premières plantes à "fleurs" et à graines, juste avant les Angiospermes, plantes à fleurs vraies  et à fruits vrais.

 

Gymnosperme : de sperma, graine, et gymnos : nue, sans protection.

Angiosperme : de sperma, graine et angeion, récipient, les graines sont enfermées et protégées dans un fruit.

 

Les Gymnospermes sont donc les premières plantes à fleurs et à graines. Leur originalité est que leur sexualité est aérienne, elle n'est plus dépendante de l'eau. Mais les fleurs ne sont pas encore de vraies fleurs complètes organisées pour protéger les organes sexuels. Les gamétophytes sont nus, seulement un peu protégés par les écailles des cônes. Ces "fleurs" sont réduites à des étamines très simples, sans filet, et à des ovules nus situés dans des cônes unisexués. Il n'y a donc pas d'hermaphrodites, les arbres sont monoïques ou plus rarement dioïques (genévrier). Mais fonctionnellement ce sont des fleurs.

 

Avec les Taxacées, des Gymnospermes aussi, l'évolution fait un pas de plus. Les éléments sexuels ne sont plus cachés dans des cônes et, sans les disséquer, sans y toucher, je pourrai vous montrer étamines et ovules. La graine va être emballée dans une prolifération charnue du pédoncule qui va former l'arille, l'ensemble ressemblant à un fruit. Cette enveloppe charnue est douce, brillante, d'une couleur qui attire les oiseaux qui disperseront les graines. Cette utilisation de l'animal pour disperser et propager l'espèce est aussi une nouveauté.

 

Pour ceux que l'évolution des plantes intéresse, je recommande le livre de Aline Raynal-Roques : La botanique redécouverte, INRA Editions.

 

20:52 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

24/10/2011

Paris, le paradis des abeilles

Loin des pesticides et insecticides, dans la diversité des fleurs, les villes vont devenir le dernier refuge des abeilles.

 

C'était hier, en début d'après-midi, sur une haie de lierre en fleurs dans le Jardin des Plantes de Paris. Des dizaines d'abeilles, toutes identiques, indifférentes aux passants et photographes, butinaient les fleurs de lierre.

 

Je pense qu'il s'agit de Apis mellifera ligustica, la race italienne. Elle a en effet les premiers anneaux abdominaux orangés. Cette race est très appréciée parce qu'elle est douce et peu volage (n'essaime pas trop).

 

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05:18 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

22/10/2011

Une si petite poire

Pyrus pyraster est "notre" poirier sauvage. Il est devenu rare, et il n'est pas toujours pur parce qu'il s'hybride facilement avec le poirier cultivé.

 

Le poirier cultivé, Pyrus communis, est plutôt originaire d'Asie Mineure, peut-être aussi par hybridation de P. pyraster x P. caucasica. Cela remonte à très loin, on en a trouvé sur des sites du néolithique.

 

Ma première rencontre avec notre poirier sauvage a eu lieu hier à l'Arboretum des Barres. J'espère vous le montrer en entier l'an prochain et dès le printemps pour sa floraison. Il avait déjà perdu presque tout son feuillage sauf quelques bribes de ces très belles feuilles dans leur coloris d'automne. Sa poire est minuscule, la taille d'une noisette, et elle est ronde. L'une d'elle avait pourri en restant sur l'arbre et sur cette photo on voit aussi comme un bourgeon se termine souvent par une épine.

 

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21:16 Publié dans flore locale, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : nature

21/10/2011

Le vulcain aime les pommes

 

Je rentre d'une nouvelle visite à l'Arboretum des Barres. J'y suis retournée pour vous offrir une étude détaillée de l'if. Cet arboretum est une véritable mine de Taxus baccata, il y en a partout. Le 8 octobre j'avais suivi une visite guidée et j'étais obligée de suivre, on ne peut faire toutes les photos dont on a envie.

 

Après avoir photographié ces ifs sous toutes les coutures, je suis allée voir la collection Classifica à laquelle on ne peut accéder qu'en visite guidée. Il n'y avait aucun visiteur autre que moi malgré un temps splendide mais froid. J'étais donc seule avec ma guide.

 

Je n'étais pas très intéressante pour des papillons parce que je portais des vêtements très sombres. Ma guide avait une veste presque blanche et elle a eu un succès fou. Lorsque nous sommes arrivées près d'un fossé, elle a été assaillie par des vulcains qui ne l'ont pas quitté tout le temps de sa présence près du fossé :

 

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Pourquoi tant de vulcains ? Parce que le fossé était rempli de pommes pourrissantes et sans doute bien sucrées. Des nuées de vulcains s'y gavaient de jus de pommes. Vanessa atalanta est connue pour son goût immodéré pour les fruits trop mûrs, surtout les pommes et les bananes. Et puis, un petit en-cas avant la grande migration ne peut faire de mal.

 

Les vulcains étaient nombreux cette année. J'en ai vu tout l'été et encore ces jours-ci à Romilly.

 

 

20:14 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : nature

Taxus baccata

 

Quel petit arbre extraordinaire que l'if. Mais il devient très rare dans la nature et il fait l'objet de protection et de plans de restauration d'ivaies. La raison en est sa destruction parce qu'on le considérait comme toxique pour le bétail et son utilisation massive en ébénisterie. Et il pousse très, très lentement. Et cela lui permet de vivre très vieux. Un if autrichien aurait plus de 4000 ans.

 

Je voudrais vous donner envie d'en planter un couple. C'est un arbre, petit mais large. Mais ce n'est pas gênant à cause de la lenteur de sa croissance, il lui faut 100 ans pour atteindre 8m. De plus il peut avoir la taille que vous voulez, il est taillable et corvéable à merci. Et il existe des formes étroites, Taxus baccata 'Fastigiata' est en colonne vraiment étroite.

 

C'est un conifère. Mais il fait tout pour se distinguer des autres conifères.

 

Il est dioïque, c'est très rare chez les conifères. Seuls le ginkgo, lui aussi un conifère très spécial, et le genévrier sont dioïques. Si vous voulez des jolis arilles (nota : on voit arille très souvent au féminin mais c'est un arille, vérifié dans le Grand Larousse), il faut donc un couple. Mais ils sont beaux tous les deux. La femelle est splendide en été et en automne :

 

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mais son mâle est magnifique lors de la floraison en fin d'hiver alors que les fleurs de la femelle sont presque invisibles. Surtout, ne pas secouer sous peine d'être couvert d'une belle poussière jaune :

 

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L'if est un conifère sans résine. Cela non plus n'est pas banal. On distingue chez les conifères l'ordre des pinales, des résineux, et l'ordre des taxales, sans résine, avec un seul genre : Taxus.

 

Il rejette de souche si on le coupe et il peut émettre des pousses adventives sur le tronc. Je vous montrerai à ce sujet quelque chose d'étonnant.

 

Ses épines ne sont ni fines, ni pointues, ni piquantes. Elles font plutôt penser à de toutes petites feuilles, plates et molles avec une nervure centrale. De plus ces aiguilles sont solitaires et non groupées comme chez les pins. Ces feuilles durent environ 8 ans.

 

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L'if est un conifère sans cône. Comme chez toutes les gymnospermes, l'ovule est nu. Mais au lieu de se faire protéger par les écailles d'un cône, la graine va s'entourer d'un renflement annulaire charnu, rouge, qui va la faire ressembler à une baie. Nous verrons cela une prochaine fois

 

 

 

01:39 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature

19/10/2011

Mentha aquatica

Du printemps jusqu'à l'automne, encore en ce moment, la marche dans de nombreuses zones du terrain de Romilly provoque une délicieuse odeur de menthe et le départ de quelques papillons. C'est la menthe aquatique à l'aspect délicat avec ses jolies têtes florales et ses feuilles bordées d'un fin liseré rouge. Elle a parfaitement supporté la sécheresse de cette année.

 

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12:12 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

18/10/2011

Euonymus europaeus

 

 

Les fusains sauvages de Romilly ont des fruits bien colorés depuis au moins deux semaines mais ils restaient bien fermés. Maintenant un petit nombre a commencé à s'entrouvrir pour laisser voir l'orange d'un arille. Mais les arbustes ont encore toutes leurs feuilles, et bien vertes. C'est lorsque le feuillage sera tombé que ces fruits se feront le plus remarquer.

 

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20:47 Publié dans euonymus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

12/10/2011

Libellules d'automne

Celle-ci vit à Paris. Elle est posée sur les restes d'une fleur de lotus :

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A Romilly on ne voit plus d'agrions. Mais les libellules sont toujours là et comme d'habitude elles adorent se poser sur les clôtures. Celle-ci s'est envolée lorsque je me suis trop approchée à son goût mais s'est aussitôt reposée 20cm plus loin.

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10:45 Publié dans odonates | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

09/10/2011

Picea orientalis et ses pucerons

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Picea orientalis est un très bel arbre qui peut atteindre 40m. Il a des feuilles très courtes.

 

Toutes les branches de celui-ci portent ces petites boules hérissées. Il y en a des centaines.

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On pourrait croire que ce sont ses cônes, bien petits et bien ronds. Mais sur la photo suivante il y a un vrai cône entouré de ces nombreuses petites boules.

 

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Ces boules sont des galles, provoquées cette fois par un puceron.

 

02:46 Publié dans Animaux, Plantes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : nature

08/10/2011

Craneiobia corni

C'est une galle spécifique du cornouiller sanguin, pouvant se voir rarement sur le cornouiller mâle, provoquée par les larves d'une petite mouche, Craneiobia corni. C'est sans danger pour l'arbuste.

 

Face supérieure des feuilles :

 

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Face inférieure :

 

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00:38 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

07/10/2011

Les beaux yeux d'Apis

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Et un autre hôtel pour les abeilles sauvages :

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01:07 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

03/10/2011

Sitta europaea passe à table

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Sur cette première photo le repas était facile, c'était servi tout prêt dans les mangeoires l'hiver. C'est comme au restaurant. Mais dans la nature le repas ne vous tombe pas tout mâché dans le bec, il faut trouver sa graine et l'éplucher.

 

Lorsque je suis arrivée à Romilly, j'ai garé la voiture sous mon très gros bouleau et je suis sortie aussitôt. On tapait fort en haut de l'arbre. J'ai levé la tête. C'était une sittelle qui préparait son repas, absolument pas dérangée, ni par l'arrivée de la voiture ni par ma présence au pied de l'arbre. Elle avait coincé une noisette ou un gland dans une fissure de l'écorce et tapait frénétiquement dessus pour la casser en changeant de position, en face, en haut, en bas…

 

Les photos sont dans l'ordre. Vous excuserez leur qualité, cela se passe très haut.

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15:34 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

28/09/2011

Lonicera periclymenum

Au Jardin des Plantes il y a un carré qui expose les arbres des forêts d'Ile de France. Bien sûr, ils ont planté de jeunes arbres de 3m. Mais cela présente l'avantage de mettre le feuillage à hauteur des yeux. Je ne les ai pas beaucoup regardés, je les ai tous les jours autour de moi. Mais j'ai été attirée par le chèvrefeuille des bois, Lonicera periclymenum, qui, lui aussi mettait ses fleurs à portée du regard.

 

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Ses fleurs ont des tons plus rouges que celles d'ici, c'est peut-être parce qu'il est en plein soleil. Ici les fleurs sont surtout jaunes et blanches :

 

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Ce qui était étonnant aussi c'est qu'il soit encore en fleurs, nous en sommes plutôt à la période des fruits :

 

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Il y avait aussi un très bel iris fétide. J'en ai une touffe à Veneux.

 

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02:05 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature