22/05/2009
Enallagma cyathigerum
L'agrion porte-coupe est d'un bleu lumineux, superbe, c'est comme une version bleue de la petite nymphe au corps de feu.




23:37 Publié dans Animaux, odonates | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature, animaux
21/05/2009
La cuscute
Je vous avais montré cette cuscute trouvée sur mon terrain de Trifouilly en janvier :

Cette fois je l'ai revue à Paris en ce beau mois de mai dans le jardin écologique du Jardin des Plantes. Elle parasite un buisson d'orties :


Il faudra que j'aille voir à Trifouilly ce qu'elle est devenue. Je me pose toujours des questions sur sa période de reproduction. Hiver ? Je n'ai pas trouvé ce renseignement.
22:06 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
La trogne
Il y avait sur mon terrain de Romilly une trogne abandonnée depuis longtemps qui voulait redevenir chêne.

Mais son tronc tourmenté, creusé, sans doute en partie pourri, n'aurait pas supporté longtemps ces trop grosses branches, leur poids l'aurait fait éclater.
En mars je l'ai fait étêter pour qu'il reprenne sa vie de trogne.

En mai il redémarre au sommet, ce sont encore de très petites branches. Le plus visible c'est l'apparition de ces superbes champignons. Si roses qu'on en mangerait…



19:08 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
20/05/2009
Lacrima fait de la résistance
Je me suis peut-être affolée trop vite lorsque j'ai vu mon pêcher 'Lacrima' atteint par la cloque. Je n'ai pas une grande expérience des pêchers. J'en avais planté un il y a plus de vingt ans. Il a été décimé par la cloque dès sa première saison et n'a même pas eu le temps de me donner des pêches. Je m'étais promis de ne plus jamais en planter.
Mais j'ai été attirée par 'Lacrima' à cause de son port pleureur. C'est beau et surtout ça rend la cueillette des fruits facile. Je me refuse à planter des arbres fruitiers qui nécessitent la grande échelle des pompiers pour la cueillette. Les grands cerisiers de plein vent ce n'est intéressant que pour les oiseaux et les casse-cous.
Mais je n'avais aucun renseignement sur sa résistance aux maladies. Il a eu la cloque mais je crois qu'il s'en tire bien. J'ai enlevé les feuilles les plus atteintes, dix à vingt, deux fois. Et voici le résultat le 19 mai :

Il y a encore quelques feuilles partiellement boursouflées mais vertes et le feuillage est abondant.
Lorsque j'ai vu les pêchers du Jardin des Plantes, j'ai compris que mon 'Lacrima' se défend bien. Eux ont de nombreuses feuilles totalement boursouflées, informes, rouge vif ou décolorées.


Brave 'Lacrima'. Il semble me préparer de beaux fruits.
22:02 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
La culture du bouton d'or
Le terrain du voisin est bien entretenu, c'est-à-dire que la tondeuse est fréquemment et sévèrement utilisée.
Et voilà le résultat, un champ de boutons d'or,

parfois parsemé de pâquerettes.

Il y en a bien plus que sur mon terrain qu'il considère probablement comme mal entretenu. Vous pensez, j'y garde plein de petites fleurs sauvages. Je trouve son champ de boutons d'or très beau. Mais lui n'est peut-être pas de cet avis. Que peut-il faire ?
Je ne vois qu'une solution, s'il veut absolument avoir un tapis d'un vert uniforme : tondre encore plus souvent avec la lame de la tondeuse encore plus bas. Cela éliminera au moins ces fleurs jaunes qui défigurent sa belle pelouse.
Les autres solutions sont pires. Défoncer tout le terrain et ressemer la pelouse ? Quel travail ! Et dès l'année prochaine les boutons d'or se seront ressemés et seront là. Les graminées achetées seront moins résistantes à la sécheresse de l'été que les graminées spontanées et à la belle saison, quand il viendra plus souvent sur son terrain, il aura un paillasson desséché. Il n'y a pas l'eau de la ville, donc pas d'arrosage automatique.
Mettre du désherbant gazon ? C'est bien toxique (la nappe phréatique est à un mètre, à peine plus l'été) pour un résultat bien court car le bouton d'or reviendra très vite.
Le beau gazon anglais, c'est fait pour les anglais. Mais même les anglais s'interrogent sur le gazon depuis que le changement climatique leur apporte des étés secs. Il faut maintenant des tonnes d'eau qui n'évitent pas toujours le paillasson desséché. Je suis abonnée à The Garden, la revue de la RHS, je les vois bien se poser des questions.
Les petites fleurs sur la "pelouse" c'est joli et en été ces plantes restent bien vertes sans arrosage, et le trèfle nourrit les graminées avec son azote.
Pour mon "jardin", je garde du "gazon" sur les allées pour le confort. Il ne sera tondu que deux fois par an, la première fois au plus tard début avril, ensuite en automne. Ma petite orchidée découverte l'an dernier mesure déjà 20 cm de haut, c'est trop tard pour la tondeuse sur cette zone, la tonte a été manuelle. Elle est dans la grande allée d'entrée utilisée par la voiture car je vais faire demi-tour sur le terrain depuis que j'ai compris que la marche arrière défonce le sol. Hier j'ai préparé le détournement de l'allée. Elle ne sera plus droite, c'est plus drôle ainsi. Vous me direz : il suffisait de déplacer l'orchidée. Mais je n'ai pas trouvé de rejetons (elle avait pourtant fait beaucoup de graines), et, si elle est encore unique, je ne peux prendre le risque de la tuer en la déplaçant.
12:41 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, jardin
19/05/2009
Sureaux noirs à Paris
Les sureaux noirs fleurissent aussi au Jardin des Plantes. Ils sont très beaux, il y en a beaucoup dans le jardin écologique.



Le tas de bois n'est pas prévu pour la cheminée mais pour servir d'abri aux insectes et hérissons.


Je vous avais montré Sambucus nigra 'Aureovariegata' sévèrement taillé en fin d'hier pour favoriser l'aspect esthétique du feuillage et je vous avais dit qu'il aurait du mal à fleurir car les fleurs apparaissent sur les branches de la saison précédente. C'est en effet le cas, il n'y a pas un seul corymbe.

09:28 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, jardin
Fleurs de mai
Encore quelques fleurs du jardin de Veneux.
Tulipe frangée, tardive









01:01 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
18/05/2009
Iris au sec, iris dans l'eau
Il est urgent de montrer les grands Iris germanica, ils sont en fleurs depuis 15 jours et le seul reproche que je leur fais est la courte durée de floraison. Mais ils sont très beaux.
Ceux du Jardin des Plantes ont des coloris variés.



Les miens sont plantés au seul endroit où ils reçoivent suffisamment de soleil, au bord de la rue, sous la boite aux lettres. Mais chaque année ils s'étendent vers la rue et il va falloir les diviser, ils y prennent des coups, surtout avec les poubelles. Je les avais achetés chez un spécialiste à Gien mais j'ai oublié leurs noms.







D'autres iris n'ont pas les mêmes goûts. Ceux-là sont à Romilly et ils ont les pieds dans l'eau. J'ai trouvé la première fleur d'Iris pseudacorus le 15 mai.

Tout près d'eux, au milieu du plan d'eau, il y avait aussi la première fleur de Nuphar lutea. C'est le résultat de mes efforts pour apporter plus de lumière sur la mare, l'an dernier je n'avais pas vu une seule fleur.

21:04 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
17/05/2009
Encore des oreilles de Judas
Ce vieux tronc cassé de sureau noir n'est plus que du bois mort mais le sureau vit toujours, il a refait de belles pousses à partir du collet. Et le bois mort porte toujours la vie, celle de colonies d'oreilles de Judas qui se renouvellent sans cesse depuis ma première constatation le 19 décembre donc depuis 5 mois. Il a bien plu ces jours-ci et c'était l'occasion d'une nouvelle poussée.






21:16 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Vanessa cardui
La Belle Dame ou vanesse des chardons est belle mais pas seulement. C'est une grande sportive capable de parcourir des centaines de kilomètres pour venir nous voir. Elle ne supporte pas le gel et ne peut rester toute l'année en France, elle passe l'hiver en Afrique du Nord et revient chez nous à la belle saison. Elle arrive en masse sous forme de grandes invasions migratoires vers le nord de l'Europe et vers l'est. Ainsi cette année ces vols de centaines d'individus ont été signalés le 5 et 6 mai dans le Massif Central, le 12 mai en Suisse, etc. Méritons-nous sa visite et de tels efforts d'un être d'aspect aussi délicat et fragile alors que nous supprimons toujours un peu plus ce dont elle a besoin : orties, chardons, champs de trèfle, prairies fleuries, mauves… Certes, les champs de monoculture sont nécessaires pour nous nourrir, mais nos jardins doivent-ils être aussi "propres" ? C'est quoi la propreté ? Le pissenlit, c'est sale ?
Je garde toutes les fleurs sauvages, les plus pénibles comme les orties ou les chardons dans les coins où ils ne gênent pas. Il y a une grande variété de fleurs sauvages dans ce que j'appelle un jardin mais qui n'en est pas un aux yeux des jardiniers propres. Et la belle dame apprécie, je l'ai trouvée le 15 mai, elle semble vouloir s'installer chez moi pour la belle saison. En fait je suis presque certaine de l'avoir vue 10 jours plus tôt mais elle était trop rapide.
Son comportement m'a paru un peu étrange. Il faut dire d'abord qu'elle n'est pas très farouche, il suffit de l'approcher lentement. Que faisait-elle sur ce bout de bois,




et sur l'herbe sèche à côté,


trompe sortie comme si elle s'y nourrissait. Lorsque j'approchais trop, elle partait sur un buisson juste à côté pour y revenir dès que je m'étais éloignée de deux mètres. Ensuite elle a inspecté à fond mon sac posé au sol.


Enfin elle est allée se restaurer de façon plus diététique sur Ajuga reptans.




16:09 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : nature, animaux
Sambucus nigra
Voici le début de floraison d'un des premiers sureaux noirs, le beau sureau de la rue des Buttes émergeant de sa forêt de bambous.

J'en ai vu d'autres en fleurs, des très jeunes plantés récemment le long de la N6 (ex), un très grand à Montereau, et même mon petit 'Héterophylla' totalement épanoui à Romilly mais j'ai oublié de le photographier.
11:34 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, fleurs
16/05/2009
Chrysolina polita
Cette jolie petite bestiole orange ne bouge pas beaucoup parce que c'est une nymphe prête à se transformer en imago.
Les larves des chrysomèles, Chrysolina sp., s'enfoncent légèrement dans le sol au stade pré nymphal, c'est nécessaire pour la suite de leur transformation, la nymphose. Vous trouverez une belle discussion sur ce sujet sur ce forum http://www.insecte.org/forum/3-vt27920.html?start=20&sid=266665bebe1a8439fd43101c3202ab9d ainsi que des photos d'une nymphe semblable.
Mais quelle chrysomèle ? Elles sont toutes caractérisées par des couleurs métallisées et des points en creux sur la "carapace", pardon, les élytres. La zone où elle se trouvait était couverte de menthe et de lierre terrestre, Glechoma hederacea. Cela est favorable à la chrysomèle de la mente et à la chrysomèle polie qui s'intéresse à la fois à la menthe et au lierre terrestre. Chrysolina herbacea, la chrysomèle de la menthe est plutôt verte, Chrysolina polita est plus rouge mais avec la tête, le thorax et les pattes vert métallisé.
Il ne restait plus qu'à trouver l'imago. Facile, il y en a partout. Je l'avais même vue l'an dernier, sans pouvoir mettre un nom sur cette étrange coccinelle sans points. Sur les photos de profil on voit bien les points en creux.






Je pense qu'il s'agit de Chrysolina polita.
17:13 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Alien orange
Je travaille de moins en moins sur mon terrain de Romilly. Mon attention est continuellement attirée par des quantités de bestioles dans l'air, sur les plantes, dans l'eau et dans le sol. Les insectes surtout sont d'une incroyable variété. Je me demande si je ne devrais pas me reconvertir dans l'entomologie. Je n'en avais pas vu autant l'an dernier mais c'est sans doute mon nettoyage du terrain qui commence à porter ses fruits. L'élimination de la multitude de jeunes frênes et cornouillers sanguins et des orties d'au moins 2 m de haut ont permis à une végétation variée mais étouffée de s'épanouir, dans le cas qui nous intéresse aujourd'hui la menthe, sans doute aquatique.
En creusant un trou de plantation dans une zone bien occupée par la menthe, j'ai déterré cette minuscule bestiole orange.

Elle est peu mobile, juste l'arrière-train pointu remue un peu. Je l'ai photographiée dans ma main. Elle est incapable ou ne cherche pas à se retourner, nous verrons plus tard pourquoi, c'est moi qui lui ai donné ces différentes positions.
Le dos :


Le ventre :


De trois-quarts :

De profil :

Nous essaierons dans la note suivante de lui donner une identité.
14:38 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Le cercope
Maintenant je sais tout, tout, tout, sur les crachats de coucou. L'oiseau n'y est pour rien, sauf qu'il apparaît à la même période.
Vous avez sans doute remarqué comme moi ces nombreux crachats sur les plantes, surtout sur les saules mais en fait un peu partout.

Si on regarde bien, c'est plein de bulles, une bave mousseuse.

J'ai passé mon doigt délicatement dessus et j'ai découvert la bestiole qui l'a fabriquée et qui s'y cache.



C'est une larve. L'adulte, je l'ai trouvé aussi. C'est le cercope rouge sang, Cercopis vulnerata sanguinea, un superbe insecte magnifiquement décoré en noir et rouge.


Il suce la sève des herbes de lieux humide, il vole et il saute, des sauts de 2 m ! comme une puce.
03:48 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
15/05/2009
La grue à cou blanc
J'ai une petite envie d'exotisme et je vous invite à admirer ce très bel oiseau asiatique capable de crier très fort et de vivre 40 ans.






01:02 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
14/05/2009
Les céanothes
Le mois de mai est bien avancé, il est temps de montrer les photos de ces superbes arbustes, les céanothes, d'autant plus que l'un d'eux, Ceanothus impressus, était déjà en fleurs en avril :

Ce groupe de quatre céanothes, trois bleus et un blanc à l'arrière plan, formaient un ensemble superbe avec les grands rosiers.







21:12 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
La consoude et les bourdons

Un autre avantage de la consoude bleue c'est qu'elle constitue un formidable garde-manger pour les bourdons. Il y a en permanence au moins dix bourdons qui s'agitent sur ses fleurs. Ils en oublient la bugle.



On s'y enfonce même complètement.

12:56 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
13/05/2009
C'est un pêcher
Je vous en ai parlé le 19 avril lorsque je l'ai découvert au milieu des broussailles et complètement cerné par des frênes. Je n'ai vu que deux fleurs fanées mais elles ressemblaient à des fleurs de pêcher, les feuilles aussi bien que plus petites que celles de 'Lacrima'. Aujourd'hui j'ai trouvé un jeune fruit. J'en verrai peut-être d'autres quand ils seront plus gros. C'est bien une future pêche. La voici :

Et pour comparer les fruits de 'Lacrima' il y a une semaine car ils ont un petit décalage de maturité :

Ces petits fruits avaient aussi sur les deux arbres la même façon de garder collés dessus des pétales fanés. Mais la différence, énorme pour moi, c'est que ce vieux pêcher abandonné n'a pas une seule feuille atteinte par la cloque alors qu'il est à 10 m seulement de 'Lacrima' sévèrement attaqué. Si son fruit parvient à maturité pour que je puisse constater sa qualité, et s'il est bon, je ferai faire un greffage à façon pour conserver cette variété.
En attendant je l'ai complètement dégagé de tout ce qui l'étouffait. Il ne reste plus près de lui que des eupatoires et des reines des prés qui fleuriront son été, et un pied de houblon car j'en garde quelques uns pour l'hépiale. J'ai coupé toutes les branches mortes. Il a repris un aspect d'arbre en bonne santé. Je vais lui donner à manger mais progressivement, il a jeûné si longtemps, il risquerait une indigestion. J'ai laissé au sol toutes les herbes coupées comme paillage à composter sur place.


23:27 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Jolis tapis
Voici quelques plantes qui peuvent former de jolis tapis et éviter l'envahissement par les orties ou d'autres plantes peu agréables à regarder.
La consoude bleue est la championne. Son tapis s'étend très vite et il est d'une telle densité que je passe une bonne partie de mon temps à la diviser alors qu'elle n'est plantée que depuis un an.

Son comportement n'a rien à voir avec celui de la grande consoude blanche qui est spontanée sur les terrains de Trifouilly et Romilly et se présente en éléments isolés ne semblant pas vouloir former un tapis.


Egalement très rapide, s'implantant par stolons qui recouvrent les petites plantes et les prive de soleil, c'est Lamiascum galeobdolon.

Ajuga reptans forme aussi de beaux tapis rapidement. Elle est vendue en jardinerie mais la mienne est spontanée à Romilly et s'étend magnifiquement depuis que je lui ai rendu le soleil en défrichant. J'en avais implanté à Veneux il y a quelques années, elle n'a pas survécu, trop sec et trop d'ombre.

Il y a aussi ce sauvage, le bouton d'or, que je trouve très décoratif mais il faudra le tondre après la floraison.

11:33 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
12/05/2009
Tarte au sureau

La saison du sureau noir a commencé ! Ce matin j'ai vu les premiers corymbes totalement épanouis sur le beau sureau de la rue des Buttes.
Il est donc temps d'ajouter une recette :
Muscat grape and elderflower tart
150 ml d'eau froide
3 têtes de fleurs de sureau
120 g de sucre
1 à 2 c. à soupe de vin Muscat Beaumes de Venise
450 g de raisin muscat blanc ou rouge sans pépins
90 g de fromage à la crème
150 ml de crème aigre
un fond de pâte à tarte cuite de 23 cm
Dans une casserole faire dissoudre le sucre dans l'eau et porter à ébullition. Laisser frémir 5 mn puis enlever du feu et laisser refroidir un peu. Ajouter les têtes de fleurs au sirop et laisser infuser 3 à 4 mn puis enlever les fleurs. Verser 1 ou 2 c. à soupe de vin muscat dans le sirop et ajouter les grains de raisin auparavant lavés et coupés en 2. Laisser au frais.
Mélanger le fromage et la crème et sucrer avec une partie du sirop. Verser la crème sur la pâte à tarte et l'étaler. Répartir les ½ grains de raisin en cercles sur le dessus et verser un peu de sirop dessus. Laisser reposer 2 h avant de servir.
Et vous trouverez aussi des recettes dans le dernier numéro, celui du 15 mai, de La Gazette des Jardins : .http://www.gazettedesjardins.com/
20:20 Publié dans cuisine des fleurs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cuisine
11/05/2009
Sureaux
La floraison des sureaux noirs est proche. Les fleurs sont encore en boutons mais certains arbustes sont prometteurs.
'Viridis', encore à peine un mètre de haut mais bien large, est couvert de corymbes, promesse d'une belle récolte de fruits verts plus doux que les noirs, mais seulement à condition de les protéger, les oiseaux en sont friands.


Sambucus nigra 'Black Beauty' est lui aussi bien fourni, bientôt ses belles fleurs roses seront mises en valeur par le feuillage sombre.

Parmi les sureaux à grappes, le plus prolifique est sans conteste Sambucus tigranii, le sureau d'Arménie. Aucun autre sureau rouge n'a transformé comme lui toutes ses fleurs en fruits. Je pense qu'il est totalement autofertile (mais il a pu être fécondé par racemosa).

Mais le grand succès du terrain de Romilly, c'est Sambucus nigra 'Heterophylla'. Ce petit sureau noir au feuillage très découpé, folioles souvent filiformes, était planté à Veneux et bien surveillé et arrosé. Ce pied mère a 10 ans, il se porte bien mais n'a jamais fleuri. L'an dernier deux boutures ont été plantées à Romilly. Elles y sont beaucoup moins surveillées et pourtant l'une d'elles, à peine encore 35 cm de haut a déjà un corymbe.

17:31 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, jardin
10/05/2009
Lacrima
Le pêcher pleureur 'Lacrima' est couvert de bébés pêches. Ce pêcher est une création récente, jolie et pratique car les pêches sont à portée de la main mais je n'ai aucun renseignement sur sa résistance aux maladies, la nécessité d'un pollinisateur, etc.


Malheureusement il a la cloque et il est trop tard pour agir cette saison. Je ne m'y attendais pas alors qu'il est planté depuis peu et que je n'ai pas vu de pêcher à proximité. Je me contente d'enlever les feuilles les plus atteintes.
22:21 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Un nouveau sureau
Lorsqu'on obtient d'un pépiniériste un sureau botanique rare, il faut garder l'œil critique car ce n'est pas toujours la plante souhaitée qui vous est livrée. Sauf que dans mon cas tous les sureaux sont désirés et conservés. Il faut cependant trouver leur véritable identité. Dans le pire des cas vous recevez une plante qui n'a rien d'un sureau comme ce soi-disant Sambucus adnata qui était un Rodgersia sambucifolia, acheté pourtant directement à un producteur chinois. Je ne compte plus les faux Sambucus callicarpa aux fleurs en corymbe, les faux Sambucus coreana sosies absolus de Sambucus nigra 'Laciniata', les sureaux noirs à fruits blancs qui étaient des mutations de type compressa identiques aux faux nigra 'Pyramidalis', etc., etc. L'erreur vient parfois même par l'intermédiaire d'un arboretum. Il faut dire que ces sureaux lointains sont très mal connus.
L'an dernier j'ai acheté aux anglais des rhizomes de Sambucus adnata. L'aspect des rhizomes était tout à fait ressemblant. Ils ont fait des tiges et des feuilles mais ont très peu grandi, pas plus de 30 cm de haut. J'ai cru que ce n'étaient même pas des sureaux parce que la disposition des feuilles était alterne et que ces feuilles avaient le plus souvent seulement 3 folioles. Je ne les ai pas jetés, je ne jette pas ce que j'ai payé sans savoir ce que c'est et si c'est une plante intéressante. Je les ai regroupés dans un grand bac, avec de la bonne terre bien enrichie. Ils ont perdu leur feuillage pour l'hiver.
Ils sont repartis au printemps, un peu plus vigoureusement que l'an dernier.

Et maintenant ils ressemblent à des sureaux, avec des feuilles opposées deux par deux et le plus souvent à 5 folioles de grande taille.

Il y a toujours une disposition alterne mais elle ne concerne que les rameaux de départ qui portent ensuite des feuilles opposées :

Cela semble bien être un sureau herbacé mais lequel ? Ce ne peut être adnata dont les feuilles dès le départ, même les premières, ont des folioles décurrentes. Je vous ai décrit mon adnata, j'ai même fait un album, il a absolument toutes les caractéristiques, surtout les feuilles qui ont jusqu'à 5 folioles décurrentes et les fruits orange fluo qui ne deviennent jamais noirs et flétrissent orange. Et ce nouveau n'y ressemble pas.
Ce n'est pas chinensis qui est juste à côté, aucune ressemblance des feuillages, et encore moins ebulus.
Il ne reste qu'une possibilité : Sambucus wightiana dont l'origine géographique est proche.
Mais wightiana a lui aussi des feuilles décurrentes. Contrairement à adnata cela ne concerne que la dernière paire de folioles mais c'est constant et ce n'est pas le cas ici. Mais la dernière paire n'a généralement pas de pétiolule

et on a même sur une ou deux feuilles l'impression de l'évolution vers des folioles décurrentes :

Chez wightiana cette dernière paire décurrente peut englober la dernière foliole. N'est-ce pas ici une fusion d'une foliole de l'avant-dernière paire et de la foliole terminale ?

Cela arrive sur d'autres sureaux mais c'est très occasionnel, ici il y en a plusieurs.
Il faut peut-être attendre qu'il évolue, il semble de développement très lent. Il faut aussi attendre les fruits, rouges puis noirs.
Si c'est bien Sambucus wightiana, je possèderai tous les sureaux herbacés, sauf l'australien.
19:45 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Hookeri encore menacé
Lorsque j'arrive à Romilly je commence toujours par aller voir l'état de mes sureaux les plus précieux car les plus rares et en particulier Sambucus hookeri qui reste encore mon unique exemplaire et qui a subi une succession de catastrophes, et j'ai encore vu l'horreur. Ce sureau n'a vraiment pas de chance.
Le 2 mai son feuillage était magnifique, très sain. Je l'ai photographié à cause de cet escargot volant qui m'a beaucoup amusée. J'en trouve en effet un presque chaque fois tout en haut du feuillage mais ils n'y font aucun dégât, pas une feuille découpée. Ils semblent y faire la sieste, ou se faire bronzer.

Le 8 mai, je n'en ai pas parlé avant, le choc était trop dur à encaisser, tout le feuillage était fané ! mais oui, complètement fané. Que s'était-il passé ? Certes nous avons eu un hiver et maintenant un printemps presque sans eau, une partie de la Seine et Marne est déjà en restriction d'eau par arrêté préfectoral, et à Romilly il ne pleut pas plus qu'à Veneux, ou moins ? Je n'ai pas de pluviomètre, je me contente de voir ce qu'il y a dans une gamelle, car ici le vol est le sport le plus pratiqué, un thermomètre n'a pas tenu une semaine. Mais le sol garde bien l'humidité, il est resté toujours humide, et la nappe phréatique est à un mètre ou à peine plus. De plus, il a droit à une rasade chaque fois que je passe à côté avec un arrosoir.
J'ai dégagé le tapis de feuilles mortes qui le protège des mauvaises herbes et du dessèchement du sol et l'explication est apparue : il était presque totalement déterré par un réseau de tunnels tout autour. Il ne restait en terre que la racine pivotante et, flottant dans le vide, une racine horizontale.
Va-t-il refaire, encore une fois, du feuillage ? Pour la troisième fois en quatre mois ? Je ne touche à rien, j'attends, et j'espère. Dans tous ses malheurs il a montré un désir de vivre incroyable. Encore une preuve : il a déjà deux jeunes pousses au pied. Cela au moins devrait le sauver. Bien sûr, il m'a donné une descendance mais ce sont probablement des hybrides.

J'ai noyé les galeries, j'ai remis de la bonne terre de surface et du bon compost. J'ai enlevé définitivement le tapis de feuilles mortes. Désormais désherbage manuel et arrosages. J'ai saupoudré de Ferramol. Il ne manquerait plus que les limaces sur les jeunes pousse !
La prochaine fois, j'y vais avec un seau de cendres, à étaler en couche épaisse, les rats taupiers n'aiment pas ça. Ils n'aiment pas non plus le tourteau de ricin, à déposer aussi en couche épaisse, mais cela tue, et pas que les rats taupiers, j'ai sur la conscience la mort de lapins à Trifouilly. Dès que les feuilles de mes jonquilles seront fanées, je prendrai des bulbes à Veneux, il en sera cerné, de même que Sambucus latipinna. Il me suffit d'un seul coup de fourche bêche dans le terrain de Veneux pour en ramener une vingtaine. Elles seront accompagnées cet automne par des narcisses.
Aucun espoir de floraison cette année.
10:48 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
09/05/2009
Mespilus germanica
La belle floraison blanche du néflier d'Europe, Mespilus germanica, surplombe le sureau chinois, Sambucus chinensis, déjà grand.




Ses fleurs sont accompagnées, de l'autre côté de la vitre, mais ils devraient être déjà dehors pour la belle saison, des fleurs du Clivia

et de celles du bégonia bambusiforme.

Ce néflier sauvage était déjà là lors de la construction de la maison il y a 38 ans. Il pousse au pied d'un gros chêne, complètement accolé à son tronc. L'ensemble est à moins de deux mètres de la maison. Avec l'architecte nous avons orienté au degré près le plan pour pouvoir conserver le chêne et son néflier. L'architecte a fait "gainer" les racines du chêne pour qu'elles ne passent jamais sous la maison, ce qui pourrait la mettre en danger. Cet architecte adorait les arbres comme nous et sa spécialité était la construction autour d'arbres multi centenaires.
D'autres arbres ont été conservés selon la même technique et lorsque la tempête de 1990 a déraciné un groupe de deux charmes, ils ont soulevé une butte mais sans aucun dégât sur la maison.
12:08 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, fleurs
08/05/2009
Pucerons, fourmis et coccinelle
Voici un très jeune Sambucus nigra 'Laciniata'. Il est encore tout petit mais parait en très bonne santé, son feuillage est parfait.

Pourtant dans ce feuillage se joue un drame.
Tout le monde sait que les fourmis élèvent des pucerons en troupeaux serrés sur certaines plantes car elles prennent un grand plaisir à déguster le miellat que ces pucerons fabriquent à partir de la sève de la plante. Les jeunes tiges du sureau sont enserrées dans un manchon noir, les pucerons. Une fourmi surveille :

Mais les coccinelles aussi s'intéressent aux pucerons.


Une fourmi semble vouloir attaquer la coccinelle :

Les sureaux hébergent souvent ces troupeaux de pucerons. Sur d'autres arbres ou arbustes sensibles je mets des colliers de glu pour couper l'accès aux fourmis. Mais je n'ai jamais vu un sureau souffrir de cette invasion. Je vais donc laisser faire, il faut bien que les coccinelles se nourrissent. Et plus il y aura de coccinelles, plus elles pourront défendre les autres plantes contre les pucerons. Je vais me contenter de surveiller l'état du sureau. Au moindre signe de faiblesse, peu probable, du sureau, je le débarrasserai des pucerons avec de l'eau.
Il faut encore préciser que ces pucerons, Aphis sambuci, sont spécifiques du sureau et n'attaquent pas les autres plzantes
22:37 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
07/05/2009
Vitis
Les inflorescences de la vigne sauvage ou ensauvagée de Romilly sont déjà bien visibles. Je saurai bientôt si elle est hermaphrodite ou dioïque.
Les photos ont été prises le 6 mai sur le plus grand pied.



21:23 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
06/05/2009
Pyrochroa serraticornis
Encore un beau coléoptère rouge. Je vous disais que le rouge est très porté par les coléoptères à Romilly.
Ce n'est toujours pas le criocère du lys. Celui-là en diffère par une forme plus allongée, un "cou" très marqué entre la tête et le thorax, et une tête rouge.
Pyrochroa serraticornis, c'est le cardinal à tête rouge. Il diffère en effet du cardinal ou pyrochre écarlate, Pyrochroa coccinea, plus fréquent que lui, par sa tête rouge et non noire.
Les femelles pondent sous les écorces de bois morts. La larve se nourrit d'autres larves d'insectes xylophages.





Celui-ci est un mâle. Cela se voit à ses antennes longuement pectinées.
Antenne de femelle

22:48 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
05/05/2009
et encore des roses
toujours à Paris le 4 mai.
Rosa chinensis 'Old Blush'










22:48 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin, fleurs
Rosa rugosa
Les premières roses fin avril étaient surtout des roses simples portées par des rosiers botaniques.
Maintenant les roses sont plus dodues. C'est surtout en ces tout premiers jours de mai l'explosion de Rosa rugosa, de ses variétés et de ses hybrides. Ces rosiers au feuillage gaufré résistent à toutes les maladies et acceptent presque tous les sols. Ils sont précoces mais aussi remontants et ils ne lésinent pas sur le nombre de leurs fleurs parfumées. Et le spectacle peut continuer en hiver si les oiseaux et les gourmands laissent quelques uns de leurs gros cynorhodons extra pour les confitures.
Rosa rugosa

'Blanc double de Coubert'

'Roseraie de l'Haÿ'


'Conrad Ferdinand Meyer'

'Hansa'

'Schneezwerg'

'Max Graf'

Frau Dagmar Hastrup'

'Agnès'

12:01 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin, fleurs