10/03/2009
Bernache
Pour changer nous n'allons pas parler des bernaches si fréquentes sur tous nos plans d'eau mais de la petite bernache à cou roux. Elle est rare, même dans sa région d'origine, on la voit plus facilement en captivité.








21:40 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : animaux
Cultivons les morelles
Pas d'inquiétude, je ne vais pas vous proposer de cultiver de quoi empoisonner votre belle-mère (j'en suis une).
Morelle évoque pour nous des sauvageonnes toxiques, la morelle noire

et la morelle douce-amère, enlaçant ici ma vigne sauvage.

C'est vrai que les morelles font partie de la famille des solanacées qui sont pour la plupart très toxiques, et plus précisément des Solanum.
Pourtant il existe des Solanum très décoratifs (jasminoides, rantonetti…) et d'autres ont des parties comestibles, les tubercules pour la pomme de terre (enlever les éventuelles parties vertes, toxiques) ou les délicieuses tomates.
Il existe de même des morelles comestibles, elles viennent d'un autre continent.
La morelle de Quito, narangille, naranjilla, Solanum quitoense , ne semble pas facile à cultiver car il lui faut 10 mois pour mûrir ses fruits. Il faut donc la semer dès janvier, voire décembre, en appartement ou en serre chauffée, et la mettre dehors en été car sans insectes on risque des difficultés de pollinisation. Si vous voulez l'essayer, partez de ce site. Attention, le jardin est au Portugal.
Une autre morelle, plus facile, se cultive comme la tomate, mais avec des gants, elle a des épines partout. Sa culture commence à se répandre chez les jardiniers car son fruit est très bon. C'est la morelle de Balbis, au nom botanique impossible, Solanum sisymbrifolium. Sur ces photos vous verrez celle du Jardin Botanique de Marnay sur Seine le 25 septembre.





Vous trouverez des renseignements sur sa culture ici
et où trouver les graines ici. Entre autres.
19:50 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plantes, jardin
Fleurs de fin d'hiver
Les primevères. Mais à Romilly beaucoup sont dévorées. Limaces ? Lapins ? Ces fripouilles de lapins ont mangé jusqu'au sol deux genévriers nains. L'odeur des genévriers est pourtant forte.


Mais chez mon voisin à Veneux où quelques touffes ont été plantées il y a trente ans elles se sont naturalisées et sont devenues si nombreuses qu'il faudrait un énorme troupeau de limaces pour en venir à bout.

Tapis de perce-neige.

Jonquilles.

L'hellébore oriental allonge très vite ses tiges.



Le laurier-tin nous prépare encore une vague de floraison. C'était du non-stop tout l'hiver.

Ce matin je découvre parmi les pervenches les premières fleurs de la minuscule mais si jolie Scilla bifolia (semis spontanés de cette petite sauvageonne qui n'a que deux feuilles).



Et l'Arum italicum n'a pas besoin de fleurs pour assurer le décor. Mais il fleurira et fera de beaux fruits rouge-orange, il faut bien ça pour qu'il se ressème partout.

13:41 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, jardin
09/03/2009
Un cormoran à Paris
Comme la fois précédente la photo est prise depuis le pont d'Austerlitz. Il est toujours aussi loin mais cette fois l'éclairage est meilleur et il n'y a plus de doute sur son identité.

21:53 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Le geai des chênes
Oui, il aime bien les chênes, surtout leurs glands et il est devenu le grand spécialiste de leur dispersion. J'en sais quelque chose, les glands ça germe même sous le lierre.
Je l'adore mais je ne suis pas une spécialiste des oiseaux et photographier un animal aussi farouche que le geai des chênes, Garrulus glandularius, n'est pas facile. Il jouait à cache-cache, se plaquant tout en haut contre les branches d'un platane dont il avait presque exactement la couleur. La plupart du temps je ne voyais que sa queue. J'avais deviné que c'était un geai aux jolies rayures bleues des ailes mais les détails de sa physionomie, je ne les ai vus que sur les photos.



Une jolie tête :



Vue sur les moustaches,

la queue,

et le ventre

19:54 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux, jardin
08/03/2009
Cornus mas
A Veneux les premières fleurs de Cornus mas, notre cornouiller mâle apparaissent. Plus tard il me donnera ses cornouilles comestibles.




Son collègue japonais, Cornus officinalis, qui lui ressemble beaucoup est planté à Romilly. Il est légèrement en retard mais lui aussi finira par me donner de bonnes cornouilles.



15:53 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Un curieux nigra
Fin décembre j'ai bouturé une branche cassée du Sambucus nigra 'Black Lace' de Trifouilly (les nigra acceptent ce terrain). Comme aussitôt il a fait très froid j'ai gardé la bouture dans une pièce à 17 °C.
Au débourrement j'ai eu une surprise : elle se comporte comme un sureau à grappes avec un développement du bourgeon à fleurs plus avancé que les feuilles. Un nigra ne montre ses bourgeons floraux qu'après le complet développement du feuillage, vers fin avril.
On pourrait penser que je me suis trompée de bouture. Mais les petites feuilles ont déjà l'aspect nettement lacinié et commencent à prendre des tons rouges et sur ce qui est bien un corymbe plat les fleurs en boutons montrent déjà leur future couleur rose. Il y a un deuxième corymbe identique plus haut.




12:54 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, plantes, fleurs
07/03/2009
Sureaux à grappes
Les sureaux à grappes débourrent à Veneux et, comme c'est habituel pour cette section, les bourgeons floraux se développent aussitôt.
Sambucus racemosa 'Coup de Foudre' montre de gracieuses volutes de feuilles au dessus du bourgeon floral.


Le sureau à grappes dont j'ai perdu l'étiquette :

Sambucus tigranii ne montre que des feuilles mais c'est normal, il fleurit un peu plus tard que les autres :



18:10 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, plantes
Puschkinia
Puschkinia scilloides var libatonica est une adorable mini jacinthe. Je l'ai aperçue depuis quelques jours et je l'ai photographiée pour vous ce matin.
Ma variété est très blanche mais vous remarquerez un fin trait bleu au milieu des pétales qui lorsqu'il est plus marqué les fait paraître bleues.






A noter : elle se ressème toute seule et elle est parfaitement rustique.
15:51 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, plantes
06/03/2009
Latipinna et Albovariegata
Deux autres sureaux ont débourré à Romilly.
Sambucus latipinna, rescapé de Trifouilly, que j'ai transplanté il y a un an en état de mort apparente. Ce serait magnifique s'il avait un développement complet dès cette année, je n'ai trouvé nulle part des photos des fleurs et des fruits, seulement une photo d'herbier où on ne voit pas grand-chose des quelques feuilles qu'il montre.


Sambucus nigra 'Albovariegata' transplanté cet automne depuis Veneux. Il était en bon état sanitaire mais ne poussait plus car il n'aime pas le sable. L'avantage du sable est cependant que j'ai pu l'extraire sans perdre une seule racine. Admirez la couleur de son écorce claire, presque blanche.

11:10 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, plantes
05/03/2009
L'hiver de Sambucus palmensis
Comment s'est passé cet hiver difficile pour Sambucus palmensis habitué à l'hiver très doux des Iles Canaries ?
Habituellement il se comportait comme un semi-persistant, ne perdant ses feuilles qu'en décembre ou janvier lors du débourrage des nouveaux bourgeons, il restait donc très peu de temps apparemment dénudé.
Cela ne parait pas être le cas cette année, il est resté nu très longtemps. Mais en fait tout s'est passé comme d'habitude : je vous ai montré le début de développement des bourgeons en décembre, ce qui a provoqué la chute des anciennes feuilles. La différence lors de cet hiver plus rigoureux, c'est que le froid a calmé la croissance des bourgeons qui ne repart que depuis peu. Pourtant les très jeunes feuilles qui n'étaient plus protégées par les écailles du bourgeon n'ont pas du tout souffert (contrairement à S. hookeri).
Voici l'aspect le 5 mars sur les jeunes Sambucus palmensis, à peu près identique à Romilly sur Seine et à Veneux les Sablons, alors qu'à Romilly la plupart des Sambucus nigra n'ont pas débourré.


Le grand Sambucus palmensis de Veneux (4,5 m) est très légèrement plus avancé.


Ces photos de plus près pour voir la fine pilosité sur les jeunes feuilles et les jeunes tiges qui le différencie de Sambucus nigra :



Je sais par expérience d'une année précédente que le feuillage même bien développé supporte – 8°C sans dommages. Je crois qu'il est maintenant à l'abri d'un accident.
12:48 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
04/03/2009
Sambucus chinensis en hiver
Sambucus chinensis est un sureau totalement herbacé, comme Sambucus ebulus, notre sureau yèble.
Le sureau de Romilly, en pleine terre, se comporte comme notre sureau yèble. En octobre on voyait encore ses premiers corymbes

et il s'en formait même deux nouveaux au niveau de bourgeons latéraux cette fois (comme à Veneux et par cela il diffère du sureau yèble).

Mais les tiges commençaient déjà à noircir et ces corymbes ne se sont pas développés davantage. En novembre toute la partie aérienne était morte, comme le sureau yèble, et il n'y avait aucune repousse au pied. A ce moment le sureau de Veneux resplendissait, totalement vert.
Le sureau en pot de Veneux se comporte donc différemment : ce qui semble provoquer la mort des vieilles tiges, c'est l'apparition très précoce des nouvelles pousses. Lors d'un hiver doux les anciennes tiges sont encore vertes en hiver. Le voici le 31 décembre 2008 : les jeunes pousses sont apparues, la tige commence à brunir mais il a encore les anciennes feuilles vertes.

Ensuite il y a eu les grands froids de début janvier qui ont précipité la mort des vieilles tiges et qui ont calmé la croissance des jeunes pousses. Ces jeunes pousses n'ont repris leur croissance que récemment.
Donc à Romilly il se comporte comme une plante vivace à feuillage caduc, à Veneux à feuillage semi-permanent (comme la rose de Noel). A Romilly il évite les dégâts d'un fort gel, pas à Veneux où une jeune feuille a été grillée. Il n'y a aucun dégât à – 4°C, brûlures à - 9°C.
Je le considère comme une plante en limite de rusticité chez nous, à surveiller et à protéger si nécessaire. A moins que la bonne solution ne se trouve à Romilly, en pleine terre : démarrage tardif et protection facile. C'est ainsi que se sont également comportés des chinensis en pleine terre à Trifouilly, le temps qu'ils ont survécu dans ce terrain pourri. C'est peut-être sa façon de vivre dans son pays ? Pourquoi garde-t-il son feuillage en hiver quand il est en pot ? Je ne comprends pas, les racines y sont moins protégées.
Par comparaison, le grand sureau des îles Canaries, Sambucus palmensis, tellement grand qu'il est impossible de le protéger, n'a pas souffert cet hiver.
22:46 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
L'autre Sambucus chinensis
Je veux parler du sureau chinois de Romilly sur Seine, planté il y a juste un an, le petit frère de celui de Veneux les Sablons puisqu'il a été obtenu par division des rhizomes de celui-ci. C'est donc bien le même clone et s'il y a des différences, de comportement uniquement car l'aspect est absolument identique, il faut en chercher la cause uniquement au niveau de l'âge de la plante ou de son environnement.
La semaine dernière rien ne dépassait du sol, sauf les vieilles tiges complètement desséchées. Je les ai conservées comme repère, comme protection, pour retenir le tapis de feuilles mortes. Hier j'ai trouvé, en écartant les feuilles mortes qui le protègent, la première pousse de l'année.

Elle semble se développer vite et dans 15 jours je suis persuadée que les deux sureaux auront la même apparence. Voici celui de Veneux le même jour :

Et celui du même âge, obtenu de la même façon que celui de Romilly mais resté en pot à Veneux :

pour ce dernier, il n'y a pas grande différence avec celui de Romilly.
La différence est ailleurs, dans le cycle annuel.
19:41 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
03/03/2009
Un tour de jardin
Grand crocus bleu bien ouvert grâce au soleil :

Rien d'étonnant ? On dirait qu'il n'a pas d'étamines. En fait elles sont cachées par les stigmates très développés mais on en devine deux, j'ai marqué la plus visible avec un point à côté :

Sous un autre angle on les voit mieux :

Crocus botanique, les étamines sont plus longues :

Et j'ai trouvé un crocus intermédiaire, presque aussi grand que le grand crocus mais pas tout à fait et les pièces sexuelles identiques au petit crocus. Une autre espèce ? Ou un hybride spontané ?

L'hellébore orientale se réveille. Elle a encore les feuilles de l'an dernier, bien vertes mais elles se sont écartées du centre de la plante, on en voit une à gauche :

La partie rouge est composée des nouvelles feuilles et des fleurs :

Nous avons vu le réveil des fleurs, des insectes, la vie des oiseaux. Et les mammifères ? J'ai vu les écureuils tout l'hiver, je vous les ai déjà montrés l'an dernier. Ce matin j'ai vu un hérisson. Il semblait dormir enfoui dans le lierre. Mais cela m'a paru un abri bien léger pour hiberner. En réalité il ne dormait pas mais m'avait aperçue et s'était caché et immobilisé. Je suis partie chercher l'appareil photo. En revenant j'ai juste eu le temps de le voir se réfugier en courant sous son abri. Je ne veux pas l'ennuyer. Vous verrez seulement où il niche, au bout d'un tunnel sous le lierre et les feuilles mortes dans la cuvette du rosier liane :

22:46 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, plantes
Hepialus humili et les petites filles
Cet après-midi je suis allée à Romilly sur Seine. J'ai rapidement été accompagnée de trois petites filles du quartier, des sœurs. Il semble que c'est actuellement les vacances scolaires dans l'Aube.
A part quelques tours dans le chemin en vélo, elles semblent s'ennuyer et elles ont entamé la conversation. J'ai accepté cette compagnie après m'être assurée que leur mère savait où elles étaient. Elles prétendaient m'aider mais on peut se demander comment. Elles prenaient cependant un réel plaisir à mettre les mains dans la terre. Il faut dire que je jardine beaucoup avec les mains, elles ont dû trouver ça bien. En fait d'aide, elles m'ont surtout retardée dans mon travail : en plus de la conversation, mais c'était un plaisir, je devais surveiller continuellement leur tendance à piétiner les plantes qui commencent à sortir de terre. Mais elles étaient jolies, gentilles et sympathiques. Elles ne connaissaient pas mon prénom, trop retro, elles ont donc décidé de m'appeler Lucie, et nous nous sommes tout de suite tutoyées.
Nous avons eu la chance, en faisant un trou de plantation, de trouver une chenille d''Hepialus humili, l'hépiale du houblon, un petit papillon de nuit dont la chenille se nourrit des racines du houblon. Ceux qui suivent mon blog connaissent déjà, j'en trouve souvent. Nous l'avons d'abord mise dans une tasse, le temps de terminer le trou. Le contraste avec la tasse met bien en évidence ses trois minuscules pattes (du moins celles de droite) sur les trois segments thoraciques :

Nous avons repris des photos quand nous l'avons remise dans le trou. Elles ont été étonnées de voir comme la chenille cherchait à s'enfoncer dans la terre. On voit un peu les fausses pattes abdominales mais il est difficile de faire mieux, elle se remettait immédiatement sur le ventre.

La meilleure photo pour voir ces fausses pattes, c'est celle d'octobre :

J'ai pu entrevoir par cette charmante rencontre le plaisir que j'aurais à montrer la nature à mes petites-filles, elles sont si loin.
J'ai promis d'apporter aux trois fillettes des tirages sur papier de la photo de la chenille.
21:11 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
02/03/2009
Lierre et bourdons
Les fruits du lierre sont maintenant mûrs pour les oiseaux. La longue tige verticale à gauche, c'est un rosier liane bien piquant qui a colonisé arbre et arbustes alentours.



Les insectes aussi se montrent. J'ai vu un bourdon terrestre la semaine dernière, aujourd'hui un bourdon tout noir, bien trop rapide pour que je le photographie et celui-là, à peine plus calme, ce qui explique la qualité de la photo. Les bourdons sont beaucoup plus agités qu'en été. Ce bourdon est un passionné de fleurs de perce-neige, je l'ai vu s'engouffrer complètement sous les jupes d'une fleur.


Il semble donc que les oiseaux vont commencer à trouver de quoi se nourrir et je vais réduire peu à peu les distributions alimentaires. Il ne faut pas les sevrer trop brutalement alors que certains se préparent sans doute à couver. Mais mon expérience des années précédentes m'a montré qu'ils réduisent d'eux-mêmes leur fréquentation des mangeoires jusqu'à ne plus venir. Bientôt ils vont plutôt s'intéresser aux poils du chat, c'est extra pour un nid douillet.
20:52 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, animaux
La première jonquille
C'est la gaieté dans le sous-bois.
Hier soir elles étaient encore fermées et ce matin la première fleur de jonquille s'est ouverte :





Et aussi la première fleur du mahonia sauvage (M. repens ?) :

Et il fait doux. Cette fois c'est confirmé, c'est le printemps.
12:49 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, jardin
01/03/2009
Haute couture
Le défilé a été mouvementé, les pinsons ont préféré rester sous la table, je vous les montrerai demain. Ils semblent être devenus très timides.
Mais la star du spectacle, le gros bec a bien voulu poser de dos pour bien montrer tous les détails de son costume, après avoir chassé les étourneaux qui voulaient perturber la manifestation. Les voyous ont trouvé leur maître.
Voici donc de profil, et surtout de dos ce qui lui a permis de vérifier l'absence de perturbateur, toute la splendeur de ce costume de grand couturier, strictement coupé dans des velours de chaudes couleurs et un magnifique satin moiré pour la queue (pas de pie, de gros-bec !).


19:07 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Helleborus foetidus
Pourquoi l'appelle-t-on fétide ? Parce que, si on froisse le feuillage, il sent mauvais. Je n'ai pas envie d'abimer son feuillage pour vérifier mais je vous garantis que son odeur ne vous gênera pas dans votre jardin. C'est sans doute un grincheux qui lui a donné ce nom.
Je vous ai montré son début de floraison en janvier. Voyons ses fleurs de plus près. Les sépales, verts souvent bordés de rouge, donnent l'impression de pétales. Les pétales, eux, sont transformés en nectaires pour nourrir les insectes, affamés à cette époque de l'année.
Ce qui frappe à l'intérieur de cette fleur, c'est le grand nombre d'étamines. Le gynécée se voit mal à ce stade, il est submergé par les étamines. Il est formé de 3 carpelles.
Sur mes fleurs ont voit que beaucoup d'étamines sont en cours de lâcher de pollen.
Et si vous devinez le doux rose de ma main en arrière plan, c'est pour redresser la fleur pour la photo. Comme la plupart des hellébores, sauf les cultivars récents, les fleurs regardent vers le sol. Ce serait pour protéger les organes sexuels de la pluie.





Elle ne se plait pas à Veneux. Elle aime le calcaire et pas du tout le sable et elle végète depuis des années. Après la floraison elle partira à Romilly sur Seine.
10:48 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, plantes, fleurs
28/02/2009
Gelée de sureau
La gelée de sureau semble faire un retour parmi nos confitures. Je vous avais montré en janvier celle que j'avais trouvée chez Truffaut. Mais ma gourmandise l'avait déjà épuisée. Ne voulant pas faire 30 km pour seulement un pot de confiture, j'ai pensé à aller chez Gamm Vert. Et j'en ai trouvé, d'un autre producteur.


Eux aussi y mettent du miel. Ma recette va peut-être évoluer au mois d'août prochain. Et pourquoi pas du miel de sureau ? Il suffirait de mettre une ruche au milieu d'un verger de sureaux et de récolter le miel à la bonne période.
20:11 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cuisine
Le restaurant des oiseaux
Lorsqu'un oiseau découvre mon restaurant, il y revient, et il amène des copains. La qualité, c'est ce qui fidélise le client. Voici de nouvelles photos des gros-becs, à table dès ce matin.
Je n'ai pas de matériel photo spécialisé pour la chasse aux oiseaux. Je suis obligée, surtout pour les plus farouches de me tenir loin, à environ 3 m de la fenêtre dans une zone un peu sombre du séjour, et mes mouvements sont très lents. Malgré cela je n'ai pu photographier ce matin un pic épeiche, il a senti ma présence lorsque j'ai pris l'appareil. Et le restaurant est encore à au moins 4 m de la fenêtre.
Voici la taille des photos telles que je les prends :


Lorsque les oiseaux semblent plus près, c'est un recadrage des photos les moins mauvaises.






Cette photo n'est pas bonne mais elle mérite d'être vue pour démontrer que, contrairement à la plupart des petits oiseaux, le gros-bec n'a pas peur d'un étourneau. On a même l'impression qu'il va l'attaquer. Il faut dire qu'il est presque aussi gros que lui et son bec est puissant.

13:34 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature, animaux
27/02/2009
Le tarin
C'est à croire qu'il n'y a plus rien à manger dans la nature. Un autre oiseau, un tout petit, s'est présenté aux mangeoires aujourd'hui, un tarin des aulnes. Autrefois j'en voyais souvent quand il y avait beaucoup de neige.




Il fait penser à un verdier mais il est bien plus petit et plus fin. Il n'est pas plus gros qu'une mésange bleue :

19:38 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Gros-bec, le couple
J'ai vu deux gros-becs en même temps mais n'ai pu les photographier ensemble. Cependant il semble s'agir d'un couple et les deux sexes sont légèrement différents.
Le mâle est très coloré :





La femelle a un bec aussi fort (s'il y a des prises de becs dans le couple, ça doit faire mal, mais ils ne sont peut-être pas aussi agressifs entre eux que dans l'espèce humaine) mais elle est plus terne :



16:26 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Le gros-bec, enfin
et même d'eux, je n'ai pas réussi à les photographier ensemble mais je vous prouverai qu'ils étaient deux dans la note suivante.
Je désespérais de le voir. Pourtant mes deux restaurants méritent trois étoiles et ils sont très connus dans le quartier. Il ne trouve sans doute plus sa pitance et ce matin je l'ai vu. Il est farouche, les photos ont été prises de l'intérieur du séjour et même assez loin de la fenêtre.
Son nom latin : Coccothraustes coccothraustes. Un nom impossible, appelons familièrement gros-bec ou grosbec.
Il est d'abord apparu sous la table, pas facile à photographier :


Puis dessus, la nourriture y est plus abondante :






Vous remarquerez qu'il a déjà le coloris gris-bleu du bec au printemps.
13:59 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
26/02/2009
Lichen
Les branches de l'arbre cassé et tombé sur mon terrain de Romilly étaient couvertes de lichens de toutes les couleurs avec une prédominance de jaune d'or.



Mais celui qui m'a paru le plus beau, c'est celui-ci tout en dentelle argentée :

09:25 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
25/02/2009
Iris reticulata
C'est le plus précoce des iris, le tout petit Iris reticulata. Il est tout petit en hauteur mais la fleur est de belle taille. J'ai remarqué les premières fleurs hier sous la boite aux lettres. Hélas, les limaces se réveillent aussi, il a des pétales un peu rongés. La limace est son principal ennemi.


Je reproche aux iris leur courte durée de floraison, mais, en choisissant bien les espèces, on peut avoir des fleurs de février à juin, avec quelques remontées des grands iris ensuite.
Ce matin nous avons droit à un vrai grand rayon de soleil. Et c'est la fête pour les crocus botaniques qui se sont complètement ouverts.



Quelques grands crocus, les bleus d'abord, pointent leur nez :

Un cyclamen coum perdu dans le tapis de lierre et pervenche, il est un peu plus clair que ceux que je vous ai déjà montrés :

Les perce-neige sont de plus en plus nombreux, aucune plante, aucun tapis végétal ne les empêche de se ressemer. Il y en a plein la forêt autour de Fontainebleau et même au bord du boulevard de Constance.


14:40 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plantes, jardin
Hydrangea quercifolia
Hydrangea macrophylla, le plus souvent rencontré dans les jardins, n'aime pas le sable de Veneux. Il est rustique ici, mais risque de perdre sa floraison dans les régions plus froides.
En voici un autre qui survit dans le sable (amendé, bien sûr) et est beaucoup plus rustique. C'est Hydrangea quercifolia, l'hydrangea à feuilles de chêne. Voici la preuve de sa résistance au froid : bien que théoriquement caduc, il avait gardé quelques feuilles. Après un hiver plutôt dur et du gel jusqu'à – 9°C, ces feuilles n'ont pas gelé (photo du 19 février) :

Et à partir de juin sa floraison sera magnifique, ici 'Harmonie' :

12:08 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plantes, jardin
24/02/2009
Nouvelles de Romilly
Maintenant les bonnes nouvelles. D'abord mon nouveau portail :

Et, pas loin du portail, l'hamamélis a complètement épanoui ses fleurs. Il a un an, c'est sa première vraie floraison :






J'ai vu un bourdon, un Bombus terrestris avec son petit derrière blanc, je n'ai pas eu le temps de le photographier.
Les sureaux sont en retard sur ceux de Veneux, sauf Sambucus latipinna. L'an dernier à la même époque je l'ai enlevé de Trifouilly et transplanté à Romilly, sans trop y croire. Il semblait mort mais il est aussitôt reparti au niveau du collet.

22:29 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plantes, jardin
Inachis io

Le joli paon du jour n'est plus dans le garage. Samedi je ne l'ai pas trouvé. Je m'y attendais. Le temps s'est radouci et j'ai vu des papillons de nuit. J'avais surtout peur qu'il ne trouve pas la sortie mais j'ai fouillé partout, il n'est plus là. J'espère qu'il aime les fleurs de perce-neige, il y a de quoi faire une indigestion.
C'est un papillon vraiment peu farouche même en été et l'hibernation dans un garage est fréquente.
10:53 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
23/02/2009
Tempête sur Romilly
Comme prévu je suis allée aujourd'hui sur mon terrain de Romilly sur Seine et une mauvaise surprise m'attendait : un arbre a cassé et est tombé sur plusieurs plantes dont des sureaux.



Pour ce qui est de l'arbre, je n'ai aucun regret, c'était un frêne et j'ai pris les frênes en horreur, ils sont trop envahissants. L'entreprise de jardin qui devait arracher les thuyas débitera le tronc et les grosses branches. Mais avant je dois dégager toutes mes plantes et les décorer d'un beau ruban rouge pour qu'ils ne fassent pas davantage de dégâts au cours de leur travail.
Sont recouverts par l'arbre:
- la vigne sauvage que je n'ai pas encore dégagée. Elle est souple et ne semble pas trop abimée.
- un cerisier récemment planté. Il est complètement couché, bloqué par une branche assez grosse mais ne semble cassé. J'amènerai demain une petite tronçonneuse sur batterie pour le dégager.
- une petite touffe de perce neige. Je n'en ai planté qu'à l'entrée du terrain et ils fleurissent pour la première fois. C'est donc un semis spontané venu d'ailleurs.

- et 3 sureaux : le plus petit, à peine planté, 20 cm de haut, n'a pas souffert.
Sambucus nigra 'Pulverulenta' n'a perdu qu'une seule branche qui sera bouturée.
en cours de dégagement :

après dégagement :

Sambucus nigra 'Urban Lace' (lacinié à fruits verts) n'a pas souffert.
avant dégagement :

après dégagement :


Vous remarquerez que le débourrement des sureaux est en retard sur ceux de Veneux les Sablons.
21:01 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes