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20/11/2008

Fleurs de novembre

Voici encore quelques fleurs pour décorer le jardin en novembre.

Le petit pavot d'Islande dresse ses jolies fleurs aux pétales de soie froissée.

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Le rosier 'Opalia' est le plus chargé de fleurs en cette fin du mois.
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Viburnum farreri (fragrans) au parfum envoûtant.
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Et une promesse de floraison, l'edgeworthia prépare ses bouquets.
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21:25 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, plantes, jardin

19/11/2008

Le sureau et la Crucifixion

La deuxième raison pour condamner le sureau était la croyance qu’il avait procuré le bois pour la Croix du Christ. Ceci était popularisé dans la Golden Legend, la Légende Dorée, le meilleur chiffre de vente des manuels pour la Foi au Moyen Age, par Jacobus de Voragine. Dans ce livre le sureau est décrit comme l’Arbre de la Mort, l’arbre sur lequel les criminels étaient exécutés, de sorte que son ancienne bonté était bel et bien perdue.
Il n’y a à peu près rien sur l’identification du bois de la croix. Des Maisons Religieuses à travers la Chrétienté ont proclamé avoir un morceau de la Vraie Croix parmi leurs reliques et plus d’un "expert" vint en pèlerinage pour le voir et l’identifier. Le sureau n’y figure pas. Au 8e siècle le Vénérable Bede rapporta dans son Collectaneis que la Croix fut faite de cyprès, de cèdre, de pin et de buis, auxquels d’autres ajoutèrent bientôt le palmier. John Evelyn dans son Silva de 1644 citait Lipsius, Falconius, Alphonsus Ciacconius et Angelus Rocca parmi tous ces « érudits » qui partirent pour voir par eux-mêmes, et le "old verse", le vieux poème :
Nailed were his Feet to Cedar, to Palm his Hands,
Cypress his Body bore, Title on Olive stands.
Il décompte les arguments en faveur du chêne, qui était communément utilisé pour toutes sortes de buts, vu que les autres bois étaient trop rares et trop précieux pour l’exécution d’un homme considéré comme un "malfaiteur". De plus il rappelle la lourdeur du chêne et le fait que Jésus trébuchait sous la charge de sa Croix sur le chemin du Calvaire. Il pensait que l’idée d’utiliser pas moins de quatre bois avait dû se baser sur de vieux textes, "sans la moindre espèce de probabilité", et conclut,
"Let this therefore pass for an errant legend".
Là encore il est évident que l'utilisation du sureau pour la confection de la croix est une pure invention dans le but de détrôner la déesse sureau.
Il est difficile de trouver un tronc de sureau suffisamment long et droit. C'est un bois léger sur un tronc creux et son poids ne justifie pas de ployer sous la charge. Ce n'est certainement pas un arbre suffisamment répandu dans la région surtout sous l'aspect d'arbre.

19:05 Publié dans Légendes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : légendes

Des sauges

sont encore en fleurs à Paris le 17 novembre. Vraiment une très longue floraison.

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11:28 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, jardin

17/11/2008

Fin de cycle

Au fur et à mesure que j'avance dans mes plantations, je rabats les eupatoires desséchées. J'arrache celles qui sont mal placées. Au printemps les autres garderont leur grande taille, près de 2 m, si elles sont en fond de massif, ou biens seront pincées pour être plus basses et trapues.
Leurs têtes ont pris un aspect neigeux. Dernières photos avant disparition jusqu'à l'été prochain :

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23:29 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes

Un parisien, le héron cendré

Bien sûr j'ai déjà vu des hérons près de la Seine, mon fleuve préféré dont je ne suis jamais loin. Et la Seine passe à Paris tout près du Jardin des Plantes. Et pourtant je n'aurais jamais espéré voir un héron à Paris. Et si haut près du ciel ! Tellement haut que personne ne l'avait remarqué, les gens n'ont commencé à regarder vers lui que lorsqu'ils m'ont vue le photographier.
Les photos ne sont pas très bonnes. Elles n'ont de valeur que comme témoignage de ma rencontre. Il est vraiment très loin, au sommet d'un très grand pin, étêté pour lui fournir une plateforme confortable. Et l'éclairage est faible, il est 8h30, le jour est à peine levé. Je n'avais pas de téléobjectif car je ne pensais pas en avoir besoin. Lorsque je viens au cours de botanique, je suis déjà bien chargée. Je n'ai plus l'âge des écoliers capables de porter longtemps un cartable qui fait la moitié de leur poids. Je viens en train puis à pied. Donc je réduis autant que possible la charge supplémentaire. Je prends un appareil compact de bonne qualité mais léger et qui se case dans une poche. Il a un grand champ et me permet de photographier arbres et arbustes sans trop de recul. Le réflex est lourd, ses objectifs encore plus. Je me contente donc de l'objectif macro pour compléter l'autre appareil pour quelques jolies floraisons de près. Le téléobjectif est beaucoup trop lourd et nécessite d'amener en plus un pied.
Les photos ont donc été faites avec l'objectif macro !
Les premières photos sont telles que me les a données l'appareil. Ensuite j'ai fait des recadrages pour mieux voir ce majestueux volatile.

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19:50 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux

16/11/2008

L'épeire diadème au travail

Nous avons apprécié les charmes de l'épeire diadème. Ils ne sont pas évidents lorsqu'on la rencontre dans la nature. Elle semble être une araignée de couleur brune d'une grande banalité. C'est l'une des plus communes de nos araignées. C'est sur les photos qu'elle révèle toute l'esthétique et la sophistication de sa parure avec son diadème orné d'une croix qui semble sertie de perles.
Mais la beauté de sa livrée n'est pas son seul atout. Elle tisse tous les jours une toile fine et délicate qui force l'admiration. Pour vous montrer ce travail indispensable à sa subsistance je suis allée au plus facile : photographier l'épeire qui s'est installée dans le sureau chinois depuis plusieurs mois. Est-ce toujours la même, ma foi je n'en sais rien, c'est probable car elle est là tous les jours.

Voici sa toile, c'est du beau travail :

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La toile vue de profil :
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Le succès :
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Tout près d'elle une autre est tapie, je ne connais pas son nom :
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19:31 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux

Mahonia Charity

En cette saison où les floraisons sont peu nombreuses, Mahonia x media 'Charity' entre en scène. Pour l'instant un seul groupe d'inflorescences est bien visible mais il y en a d'autres.
Il mesure environ 1m70 mais il est jeune et n'a sans doute pas sa taille définitive. Je ne l'ai jamais taillé bien que ce soit recommandé, je préfère un aspect élancé.
Avant de le photographier, j'ai dû le débarrasser des feuilles mortes des arbres tombées sur lui. Il les retient bien à cause de ses feuilles dressées et bien piquantes. Le nettoyage a été long et ce n'était pas une partie de plaisir, les feuilles sont vraiment très piquantes, plus que celles du houx. Je ne portais pas de gants, pour être efficaces ils auraient dû être épais et m'auraient rendue maladroite, surtout près des fleurs.

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17:04 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, jardin

15/11/2008

Il récidive

Il y a 10 jours j'ai rentré mes clivias, Clivia miniata. Est-ce pour me remercier de l'avoir rentré pour le protéger de l'hiver, l'un d'eux m'a offert une nouvelle grappe de fleurs, une seule pour l'instant.

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Ce qu'il y a d'étonnant, c'est que c'est sa deuxième floraison cette année. Il était en fleurs en avril :
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Mes clivias sont tous issus par division du même pied âgé de 40 ans et toujours en vie. Ce n'est pas la première fois qu'ils fleurissent deux fois et même trois fois.
Mes clivias passent l'été dehors sous les arbres et, rentrés début novembre, ils passent l'hiver dans le séjour, sans eau. Je ne coupe jamais les hampes florales fanées. Les pétales tombent tout seuls et les fruits mettent deux ans à mûrir et se ressemer dans tous les pots alentour.

23:15 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plantes

Le sureau et la trahison

La trahison fut le fait de Judas Iscariote qui accepta 30 pièces d’argent pour désigner Jésus aux officiers venus pour l’arrêter. Quand Jésus fut condamné à mort, Judas fut pris de remords, rendit l’argent du sang et partit pour se pendre. C’est ce que dit la Bible. La légende ajoute que c’est sur un sureau qu’il trouva la mort. Ainsi l’arbre fut condamné pour avoir aidé un homme à commettre le péché.
Cette tradition était bien connue en Angleterre au 14e siècle quand Langland écrivit dans Piers Plowman :
Judas he japed with Jewen silver
And sithen an eller hanged hymselve.
En fait, en Terre Sainte on montrait l’arbre véritable comme une attraction pour les touristes, comme l’exprime l’auteur du 14e siècle des Travels of Sir John Mandeville. Tout près de l’étang à Shiloam était montré le
Tree of Eldre that Judas henge himself upon, for despeyr
that the hadde, when he solde and betrayed oure Lord.

Cette notion persistait ; Shakespeare espérait que son public comprendrait sa référence à cet arbre dans Loves Labours Lost et des gens la connaissent encore aujourd’hui. Elle fut perpétuée par l’herboristerie qui utilisait le champignon particulier du sureau, Hirneola auricula-Judae, un champignon ressemblant à une oreille humaine qui croît en sortant du bois. On estimait qu’il était l’oreille de Judas, et parce que Judas se pendit par la gorge, on le considéra comme bon pour les problèmes de gorge. John Gerard dans son Herbal de 1597 prétendit qu’il "taketh away inflammations of the mouth and throat if they be washed therewith", guérit l’inflammation de la bouche et de la gorge si elles sont nettoyées avec (bien qu’il préféra identifier Cercis siliquastrum, l'arbre de Judée, comme arbre de Judas). Et en 1665 Sir Thomas Browne rapporta qu’il était devenu un fameux remède pour les amygdalites, maux de gorge, et même la strangulation. En 1710 cela avait encore cours dans le English Herbal de Salmon.

Il me paraît douteux que l'arbre auquel se pendit Judas soit un sureau. Le sureau noir est plus un arbuste qu'un arbre. Quand il devient très vieux et acquiert l'aspect d'un arbre, il ne me paraît pas capable de supporter le poids d'un homme pendu à une de ses branches. Il faudrait une branche horizontale et de telles branches sont prêtes à casser sous leur propre poids.

sureaux sans entretien.jpg


Et comment pouvait-on croire au 14è siècle que l'arbre montré aux touristes était l'arbre auquel se pendit Judas ? La durée de vie d'un sureau est estimée à 100 ans, pas 13 siècles !

16:52 Publié dans Légendes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : légendes

Portrait d'épeire

En nettoyant le pied d'un sureau j'ai dérangé une araignée pas trop farouche.

Son joli dos bien décoré :

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et en recadrant pour admirer les poils :
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Côté ventre :
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De profil pour voir le jeu de pattes gracieux :
epeire profil 12 nov 006.jpg


13:33 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux

14/11/2008

Les grenouilles peuvent s'aimer

mais il leur fallait une autorisation officielle.

Je vous ai déjà parlé de mes deux petites mares, lieu des ébats amoureux de quelques grenouilles à partir de la fin février. Grenouilles rousses, grenouilles agiles, ce sont des grenouilles insonores. Une seule fois j'ai entendu le chant d'amour. C'était à peine audible et j'étais au bord de la mare.
Mais je craignais toujours l'arrivée d'une autre espèce plus bruyante. J'aurais à me battre. Les voisins les plus intolérants aux bruits venant des voisins et dépassant 50 dB (j'exagère mais à peine, ils avaient tenté de me faire signer une pétition contre le coq d'un voisin pourtant enfermé toute la nuit) sont partis. Cela ne veut pas dire que d'autres ne se plaindraient pas.
Aujourd'hui j'ai acheté La République de Seine et Marne, un hebdomadaire sympa et qui permet de se tenir au courant des potins de la région. Je ne pense pas toujours à l'acheter mais en passant devant le marchand de journaux j'ai aperçu un titre en première page : le couac des grenouilles au tribunal.
A Maincy, environ 30 km de chez moi, des voisins avaient intenté un procès contre une voisine à cause de son plan d'eau occupé par des grenouilles rieuses qui semblent être une espèce nettement bruyante.
Les grenouilles ont gagné. Mais seulement en appel. Elles étaient défendues par Corinne Lepage, ancienne ministre de l'Environnement.
Quelques arguments de l'arrêt rendu : en vertu de la protection des grenouilles rieuses, leur capture et l'enlèvement des œufs sont interdits. Les batraciens n'ont jamais été absents de cette lisière humide de forêt et il a été sans doute depuis la création de leur espèce dans leur nature de coasser là où ils se trouvent.
A noter : un procès est toujours en cours contre la commune qui n'est pas intervenue pour faire cesser les nuisances sonores…

Une des visiteuses de ma mare le 27 février 2008 :

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19:53 Publié dans mare | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux

Sureaux de novembre

Le très jeune Sambucus miqueliana, comme celui de Veneux, a toujours son feuillage.

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Mais les Sambucus racemosa de Trifouilly, cette année comme les précédentes l'ont perdu en octobre. Ce n'est pas le cas à Romilly le 9 novembre, bien qu'un peu dégarnis ils ont encore des feuilles :

Sambucus racemosa botanique
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'Sutherland Gold' devenu vert
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sutherland feuilles 9 nov 010.jpg

et 'Plumosa Viridis' devenu jaune
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'Plumosa Aurea' sur son tapis de consoude
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11:57 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, plantes

13/11/2008

Le conflit des croyances

Elder/Hylde-Moer a été vue sous une lumière largement bienfaisante, et pourtant, beaucoup de ce dont on se souvient aujourd’hui en fait le plus malfaisant de tous les arbres, repaire de sorciers et possession du Diable. Comment cela se peut-il ?
L’explication la plus vraisemblable, et qui s’applique à beaucoup d’autres plantes, est que le sureau fut condamné par l’Eglise Chrétienne. Lorsque les missionnaires commencèrent à évangéliser, ils eurent besoin de supprimer toutes les vieilles croyances. L’Angleterre était l’un des derniers bastions du paganisme.
Par delà ses frontières, l’Irlande, le Pays de Galles, et l’Ecosse, changeaient déjà sous l’influence de l’Eglise Celte ou Irlandaise, quand Augustin arriva à Canterbury pour prendre en charge les Anglais avec la version romaine du Christianisme. Tout n’était pas gagné. Par exemple, l’utilisation de plantes à feuilles persistantes durant les fêtes du solstice d’hiver dut être introduite dans la nouvelle foi, qui reçut l’autorisation du Pape Grégoire 1er en l’an de grâce 604, avec un verset d’Isaïe pour lui conférer autorité.
Bien que beaucoup des vieilles croyances furent acceptées dans le christianisme, les deux fois durent coexister pendant des centaines d’années. Le culte de l’arbre était encore répandu au 11e siècle, le roi Cnut l’interdit par la loi du pays. Même dans les derniers temps normands, les croyances en Norse étaient encore si bien connues qu’elles pouvaient jouer une part significative dans l’art religieux même dans l’extrême sud de l’Angleterre. Hylde Moer était même encore dynamique, de sorte qu’il fallut attendre le 14e siècle pour que son nom devienne Elder Mother. Etant donné à quel point c’est tardif, il est surprenant que nous sachions si peu à son sujet, mais nous pouvons supposer avec un certain degré de certitude que les premiers Chrétiens auraient désiré la supprimer, car la mère déesse pouvait être une rivale pour la Bienheureuse Vierge Marie. Pour détruire la réputation du sureau, l’Eglise lui donna un rôle dans les pires événements de la vie du Christ : la Trahison et la Crucifixion.

21:53 Publié dans Légendes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : légendes

La moelle de chinensis

Sambucus chinensis en pleine terre à Romilly sur Seine se comporte différemment de celui qui vit en pot à Veneux les Sablons : il imite Sambucus ebulus et va perdre totalement son feuillage pour l'hiver. Pourquoi ? Je ne sais pas. C'est le même que celui de Veneux puisqu'il a été obtenu par division des rhizomes. Ce n'est pas une question de climat puisque les températures sont à peu près identiques, il n'a pas encore fait froid et à Veneux le feuillage a survécu au gel les hivers précédents. Est-ce parce qu'il a eu soif cet été ?
Des tiges étant déjà fanées, j'ai pu en couper une et vous montrer sa moelle. Elle est sans doute plus sombre que sur une tige vivante mais on voit encore bien ce que je vous ai décrit : la moelle est blanche avec des taches rouges.

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19:48 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes

Sureau chinois et petits oiseaux

Sambucus chinensis est toujours là avec ses corymbes, ses pédicelles vineux, ses nectaires verts et ses fruits rouges. Mais il n'est plus aussi vertical, il penche, surplombe la table de bouturage. Le tout est peu à peu enseveli sous les feuilles mortes, et pourtant il y en a encore beaucoup sur les arbres.

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Les habitants du grand corymbe, les araignées, sont là aussi, fidèles depuis le début de l'été.
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Je me suis inquiétée pour les oiseaux, ça pépie beaucoup autour de la maison. Il ne fait toujours pas trop froid mais je ne vois plus rien pour les nourrir. La plupart des insectes sont morts ou cachés pour l'hiver et il n'y a plus de fruits. Les fruits des sureaux ont vite disparu, ceux du pyracantha et de l'aubépine ont suivi et il n'en reste plus, ceux du lierre ce sera pour plus tard. J'ai donc mis une coupe de tournesol entre les boutures pour voir.
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Et j'ai vu. Le succès a été immédiat.
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On voit le petit volatile de dos, de face c'est un rouge-gorge.




07:58 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, animaux

12/11/2008

Chatons

Les noisetiers ont perdu leurs feuilles et les chatons, encore petits, se voient bien.

Voici les chatons en version blanche à côté de bourgeons vert très pâle :

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et la version rose du noisetier pourpre où ils accompagnent des bourgeons rose vif :
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22:38 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, jardin

11/11/2008

Albida déménage

Un Sambucus nigra var. albida (fruits clairs) a quitté Trifouilly aujourd'hui. Cela n'a pas été facile. Le terrain n'étant plus entretenu est rapidement envahi d'orties très hautes, de lianes diverses et autres. J'ai passé une heure à démêler délicatement le sureau sans perdre de feuilles.
Ce sureau qui mesurait au plus 70 cm en fin d'été s'est réveillé avec les pluies et a réussi à dépasser 2 m en quelques semaines avec un fort épaississement du tronc principal et développement de troncs accessoires nés au niveau du collet. J'ai procédé délicatement, souvent à la main, pour n'abimer aucune racine. Cela m'a pris 2 heures.
Le voici encore debout, juste avant arrachage, au fond d'une profonde cuvette où il n'y a aucune racine. En effet, contrairement à ce qui se passe dans le sable, le système racinaire est profond, compact et surtout vertical.

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Je l'ai couché à côté de la voiture pour montrer ses dimensions.
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Ses racines et le départ des troncs :
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Ensuite j'ai extrait beaucoup plus facilement Sambucus coreana. Il n'a qu'un seul tronc mais cela ne veut pas dire que c'est son comportement normal. En effet, celui-ci est greffé. Une pépinière hollandaise vend tous les sureaux greffés. Quand il sera plus étoffé, je lui prendrai une bouture pour voir son développement naturel.
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19:39 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes

L'Yonne à Courlon

L'Yonne est belle et large à Courlon sur Yonne, elle approche de son confluent avec la Seine qu'elle rejoint à Montereau fault Yonne.

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Et la petite église de Courlon, 13è-15è siècle, est ravissante.
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18:39 Publié dans Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france

10/11/2008

Paw-paw et olive d'automne

Je n'ai pas le temps pour un potager et son aspect détonnerait dans mon jardin sauvage. Je me contenterai de quelques légumes dispersés, je pense surtout aux tomates-cerises, c'est joli et d'aspect plus naturel que les grosses tomates, au raifort, aux plantes aromatiques etc…
Les fruits c'est plus simple à entretenir, à condition de ne pas choisir ceux qui sont trop sélectionnés et répandus partout, attirant de ce fait toutes les pestes. Les presque sauvages, ça me plaît et j'ai aussi envie de goûts nouveaux.
J'ai déjà planté nashi, griottier, mirabellier. Deux grenadiers, 'Provence' et 'Molar de Elche' sont prêts pour être plantés. Mes semis involontaires de néflier du Japon sont prêts à partir à Romilly sur Seine. Celui de Veneux les Sablons ne fleurit pas à cause de l'ombre d'un grand chêne dont je n'avais pas prévu l'étalement.
Je vais aussi transplanter les ronces sauvages de Veneux, il faudra les canaliser, je n'aime pas les fruits des ronces "domestiques", et les actinidias à petits fruits lisses, eux aussi trop à l'ombre.

Je viens de planter 3 Eleagnus umbellata, l'olivier d'automne, Autumn olive. Il est rustique partout en France, ses fleurs sont parfumées et attirent les abeilles. Il mesure 6 m, supporte le calcaire et fixe l'azote, rendant service aux plantes qui l'entourent. Ses fruits d'automne n'ont pas la couleur des olives, ils sont rouges et juteux, comestibles et agréables. Je n'ai malheureusement pas de photo, les miens ne sont pas encore photogéniques.

Asimina triloba, un américain du nord, est aussi très rustique. Dans son pays on l'appelle paw-paw ou poor man's banana. Lui aussi mesure 6 m. Il est proche des mangues et ses fruits y ressemblent. Mais ce n'est pas son seul attrait. Ses grandes feuilles pendantes lui donnent un air très exotique. Là, j'ai des photos de celui du jardin botanique de Marnay sur Seine.

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Enfin j'ai trouvé un compagnon pour ma vigne sauvage et je l'ai commandé en Hollande, je l'aurai à la fin du mois : un Ginkgo biloba femelle à port colonnaire. C'est rare, les femelles sont généralement plus larges que les mâles. Peut-être aimerai-je les amandes comestibles de ses ovules mais dans combien d'années ?



21:38 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, jardin

Ne brûlez jamais du sureau

Comme pour la coupe, brûler du sureau ne paraît pas très sage quand on croit qu’il a un contenu spirituel puissant. Il est vraisemblable que les traditions associées au feu sont les plus vieilles. Le véritable nom anglais du sureau, "elder", dérive de noms saxons comme "aeld" qui signifie feu et "ellaern" dont le sens est allumer du feu. Les explications habituelles pour cela sont que la moelle à l’intérieur des tiges était recueillie et séchée pour être utilisée comme matériel d’allumage, ou encore qu’on soufflait à travers les tiges creuses pour activer les cendres. Les deux sont plausibles mais il y a une troisième possibilité, c’est que, pris au mot, c’est une réminiscence des temps où, pense-t-on, le bois de sureau était utilisé pour des feux sacrés et rituels, y compris les bûchers funéraires.
Si le bois de sureau était de fait brûlé rituellement en l’honneur de la Mère Sureau, il a peut-être été l’apanage des "prêtres" qui interdisaient aux non initiés de brûler le bois sacré.
Une autre explication pourrait reposer sur la crainte d’attirer la mort, à partir de ses relations probables avec les rites et les bûchers funéraires. Peut-être croyaient-ils que par la mort la Mère Sureau était réunie à son "enfant", et ainsi des morceaux de l’arbre, souvent d’un arbre vivant, bois vert ou feuilles vertes, étaient mis dans les tombes et les cercueils.
Certains pensent que les Saxons le plantaient sur les tombes des criminels exécutés, pour que l’arbre absorbe leur mal et purifie leur âme. Visiblement le flambeau fut transmis car, aussi tard qu’en l’an 1579, Edmund Spencer utilisa la correspondance funéraire dans les images dans le poème November de son Shepherd’s Calendar, pendant que dans Cymbeline de Shakespeare il est symbole de chagrin.
Le brûler dans le foyer de la maison attirera le Démon par la cheminée. Ceci peut être pris au mot, ou bien peut être un écho des croyances de Norse associées à celles de Woden qui étaient enclins à passer à travers des trous de fumée en visite de passage, notion adoptée en Amérique quand le Père Noël fut inventé. C’était Woden qui était, en partie, célébré avec les grands feux des fêtes du solstice d’hiver de Yule.
Nombreuses sont les interdictions de brûler le sureau. Si le sureau est jeté dans un feu, on peut entendre crier le sorcier qui se trouve à l’intérieur. Oui, le bois crie, un bruit fort ! Une explication scientifique fut recherchée. On apprit que le sureau est un bois inhabituel qui a des canaux pleins d’air, avec une torsion pour monter en spirale autour de la tige creuse, et que cela provoque des pressions sous l’effet de la chaleur du feu, et ça "crie" lorsque ces canaux s’écartent. Cette décharge de pressions peut propulser des globules de sève bouillante et ce fait peut expliquer la croyance que, si le sureau est jeté dans le feu, le Diable vous crachera dessus.
J'ai eu moi-même confirmation de ces faits. Un jour j'ai fait brûler du sureau dans la cheminée. Je croyais que ce bois était sec, il ne l'était sans doute pas. Je n'ai pas vraiment vu ce qui s'est passé, je n'étais plus à ce moment-là devant la cheminée. J'ai entendu des explosions et j'ai trouvé des cendres incandescentes projetées à un mètre.
Il est dangereux de brûler un sureau.

10:00 Publié dans Légendes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes

09/11/2008

Petits sureaux

Aujourd'hui, à Romilly sur Seine, j'ai planté deux de mes "créations".

Sambucus nigra 'Black Lace' est une bouture de celui de Trifouilly. Il va me permettre de déplacer son pied-mère sans trop de crainte puisqu'il n'est plus seul.

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Sambucus hookeri est le premier planté de mes "bébés" obtenus par semis : semé le 12 novembre, germé le 23 février, deuxième rempotage le 14 octobre. Malgré ce rempotage récent de 3 semaines, ses racines tapissaient le fond du pot. Je vais m'empresser de planter ses frères aussi grands. Cela ne m'étonne pas qu'il se développe encore autant au mois de novembre, sa "mère" est restée en végétation deux hivers de suite, c'est rare chez les sureaux.
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20:50 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes

08/11/2008

Arbre caramel et chêne rouge

Je dois planter des arbres pour le bonheur de ma vigne sauvage. J'ai pensé aux semis spontanés d'érables et de robiniers de mon terrain de Veneux. Mais pourquoi ne pas mettre un arbre resplendissant en automne ?

J'ai pensé à Cercidiphyllum japonicum, l'arbre caramel. Il a la couleur du caramel en automne mais son nom est dû à l'odeur de caramel de son feuillage à cette saison. Il présente souvent plusieurs troncs mais reste de port étroit. Il pousse vite.

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Il existe même une forme pleureuse, c'est 'Pendulum' (disponible au jardin du Pic Vert). Je l'ai photographié au printemps à l'arboretum de Segrez.
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Mais je ne planterai pas d'arbre caramel. Il n'aime pas beaucoup le calcaire. Il vivrait peut-être sans trop de problèmes à Romilly mais n'aurait pas de belles couleurs d'automne. On peut faire des poches de terre acide pour des arbustes mais pas pour un arbre.

J'ai alors pensé à Quercus rubra, le chêne rouge américain admiré à Chèvreloup. Lui aussi pousse vite. Mais lui aussi veut un terrain acide.
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18:08 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes

Réveil en couleurs

Voilà ce que je vois le matin lorsque j'arrive dans le séjour.
Les petites feuilles tout en haut, c'est un chêne, ses feuilles sont en partie vertes, en partie brunes.
Le plus beau rouge, c'est du hêtre, un au premier plan, un autre plus loin.
Le vert, c'est du frêne.
Le jaune c'est un érable sycomore déjà un peu dégarni.
La grosse boule vert sombre, je vous l'ai déjà montrée, c'est l'HLM, le lierre qui recouvre ce qui reste du tronc du hêtre mort. Les pigeons ramiers s'y agitent beaucoup aujourd'hui.
Les tiges nues devant cette boule, c'est le sorbier torminal, il était très beau le mois dernier.

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13:34 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes

07/11/2008

Ne coupez jamais un sureau

Couper un sureau est tabou. Non seulement ce fait est bien connu même aujourd’hui, mais c’est encore mis en pratique ou plutôt évité. Maintenant que l’arbre a été introduit comme Déesse Mère, la tradition prend tout son sens. Il ne semble pas tout à fait correct d’élaguer une déesse, n’est-ce pas ? Dans quelques régions il était possible de couper et prendre le bois s’il était mort mais certainement pas le bois vivant. Et en aucun cas il n’était utilisé comme bois pour le feu.
Le sureau est le seul parmi les arbres britanniques à avoir des tiges creuses et de ce fait à procurer des tubes de bois tout prêts. De plus c’est un bois très dur qui peut être poli pour une bonne finition. Ces qualités le rendaient désirable et il était donc nécessaire de trouver un moyen de prendre le bois sans risquer une vengeance. Des rituels préliminaires assuraient la sécurité. D’abord, les raisons de ce besoin du bois doivent être expliquées, à voix haute, à l’arbre déesse. Puis on doit le lui demander, poliment, à voix haute. La politesse qui convient, c’est s’approcher de l’arbre calmement, mais pas à la dérobée, en enlevant son chapeau, et en gardant les bras croisés sur la poitrine pour montrer qu’on ne porte pas prématurément des outils à lame. Pour une totale humilité, pliez légèrement les genoux. Attendez que Hylde-Moer donne son consentement, ce qu’elle fait par son silence (parfois cela est interprété comme laisser le temps à Hylde-Moer de s’éloigner du trajet de la lame). Dans quelques régions ce rituel doit être exécuté avant de prendre non seulement le bois mais aussi les fleurs, les baies, l’écorce, etc.
Vous n’obtiendrez rien pour rien, aussi lorsque vous demandez, promettez de donner en échange un peu de votre propre bois d’œuvre en temps voulu. Les mots de la demande le plus souvent citée sont quelque chose comme :
Mère Sureau donne-moi un peu de ton bois
Et je te donnerai un peu du mien
Lorsqu’il aura suffisamment grandi dans les bois.
Cela sonne un peu comme de la corruption, mais dans le système de troc de l’époque pré monétaire on commerçait de cette façon et cela ne paraissait en aucune façon anormal. Lorsqu’on envoyait les enfants chercher des fleurs ou des baies, on leur apprenait à demander poliment et simplement :
Mère Sureau, s’il vous plaît, puis-je avoir…
Prendre sans demander revenait à voler et c’était pris très sérieusement dans le passé. Cet acte apparaît rarement dans les archives du crime au Moyen Age. Quoi que vous possédiez, c’est par la grâce de Dieu, et donc, prendre quelque chose à quelqu’un d’autre, c’était dérober la volonté de Dieu. Soustraire quelque chose à la Mère Sureau était de ce fait risqué, car on la croyait capable de vengeance, vous alliez mourir dans les trois jours.

23:34 Publié dans Légendes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : légendes

C'est beau un cèdre

ici à l'arboretum de Chèvreloup. Je vous laisse admirer.

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20:10 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes

06/11/2008

Sambucus latipinna

Sambucus latipinna se porte bien. Il s'est remis lentement mais sûrement de son séjour toxique à Trifouilly. Pour rappel voici ce qu'il en restait fin février quelques jours après sa transplantation à Romilly :

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Maintenant il se prépare au repos d'hiver. Il a perdu des feuilles, d'autres jaunissent. Sur la photo, de droite à gauche : le bâton, ce n'est pas un tuteur mais le reste du tronc mort, puis le nouveau tronc, puis une branche basse qui s'est marcottée et forme un autre tronc.
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Voici deux feuilles typiques à 9 folioles et tendance à être bipennées :
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Les feuilles mortes que l'on voit au sol ont été ramenées du terrain de Veneux pour lui faire un édredon bien chaud pour l'hiver.

22:46 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes

Un si beau lavoir

Si vous aimez les vieux lavoirs, dépêchez-vous d'aller le voir, il n'en a plus pour longtemps.

Ce vieux lavoir sur le ru de Faverolles à Romilly sur Seine, je le vois chaque fois que je vais sur mon terrain, ma route passe devant. Mais je n'osais le photographier pour vous le montrer, à cause de son état. Les murs sont éventrés, je ne vous les montrerai pas. Une poutre du toit est brisée, des tuiles cassées, le toit menace de s'effondrer et ce sera la fin de ce lavoir.
J'y ai déjà aperçu des lavandières qui y vont sans doute plus par plaisir que par nécessité. Mais qui d'autre s'intéresse à ce vieux lavoir qui fait partie de notre patrimoine ?

Je me contenterai de le photographier depuis l'intérieur et depuis l'autre côté de la rivière :

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Mais si on regarde le toit de plus près :
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Si vous voulez connaître son histoire et le voir quand il était en bon état, c'est par ici : c'est la deuxième photo pour celui de Crancey et par ici pour celui de Romilly.

Le ru de Faverolles de l'autre côté du pont :
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19:56 Publié dans Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france

05/11/2008

La ronce bleue

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Elle est belle, ne trouvez-vous pas? Elle s'étale sur un tapis de fraisiers sauvages. Elle a viré au rouge depuis peu et je dois avouer que c'est la seule période où je lui trouve un intérêt.

Rubus caesius, la ronce bleue est une ronce basse, étalée, très envahissante car ses branches couchées se marcottent partout. Comme l'autre, elle a des épines mais peu agressives.Ses feuilles ont 3 folioles. Elle a des fleurs blanches
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et des fruits bleutés.
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Ses fruits sont doux, agréables, mais ils n'ont pas le parfum de ceux de Rubus fruticosus. Surtout elle est peu productive, il faudrait passer une journée dans une zone qu'elle a envahie pour recueillir de quoi faire une tarte.
Elle aime les zones humides, les bords de forêt et les terrains calcaires.

21:18 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes

04/11/2008

Protection des fournils

Qu’il est dangereux d’incorporer le Démon dans la pâte à pain sans le savoir et ensuite de le mettre dans le four chaud ! Certainement, tout l’enfer se déchaînera. Comme sauvegarde le haut des miches était fendu pour laisser une voie d’évasion au démon, et bien sûr nous avons encore aujourd’hui des pains avec la croûte fendue. Même les petits pains étaient fendus et si ce n’était pas le cas ils étaient bénis avec la croix chrétienne. Mais pour plus de sécurité, des sureaux étaient plantés près de la porte et des fenêtres de la boulangerie.

23:03 Publié dans Légendes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : légendes

La haie

Je vous ai dit ce que je pense des haies de béton vert. J'ai juste oublié un détail : j'en ai une. Elle est sur le terrain de Romilly bien sûr, je n'en suis absolument pas responsable, elle faisait partie du lot. Elle m'avait choquée parce qu'elle n'avait rien à faire là et qu'elle n'est pas belle mais je ne m'en occupais pas pour l'instant parce qu'elle n'est pas dans la partie du terrain sur laquelle je commence mon aménagement.
Il m'a fallu tout l'été pour comprendre à quel point son élimination est urgente.
Cette haie accumule tous les maux et tous les inconvénients.
En fait, je crois qu'un des propriétaires précédents (pas celui qui m'a vendu le terrain, il l'a eu peu de temps et m'a semblé aimer plantes et animaux) a entièrement entouré le plan d'eau d'un rideau de thuyas mais côté nord dans la zone très boisée il n'en a survécu que deux ou trois, en piteux état. Seule une zone d'accès d'environ 3 m de large en était dépourvue mais elle est couverte d'un réseau de fils de fer dont je ne suis pas encore arrivée à bout. Il y avait aussi toutes sortes de pancartes comme celle sur la photo, des interdictions d'entrer, des interdictions de chasser etc.
La partie de haie qui reste ne grandit pas, les thuyas paraissent sains mais ils souffrent. La cause probable de cette souffrance est qu'ils sont plantés sur une butte d'au moins 1 m de haut. Il faut oser planter des thuyas qui ont de grands besoins d'eau sur une butte dans une région où la pluviométrie est insuffisante. Toute cette bêtise semble avoir un but : cacher le plan d'eau pour qu'on ne lui vole pas les poissons…
Avec cette butte et cette haie le plan d'eau ne voit plus le soleil, et on ne le voit pas ce qui est dommage. Les nénuphars n'ont pas eu une seule fleur, sans soleil c'est normal.
Je vais devoir faire arracher cette haie rapidement.

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21:51 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plantes