08/10/2009
Petit coléoptère noir
J'attends les américains. Les américains, c'est mon fils Franck et toute sa petite famille. Ils seront cinq ou six, plus une amie qui passera les voir. Cela fait des chambres à préparer et la maison à mettre en sécurité pour bébés, des tas de trucs à acheter. Heureusement il a plu, je vais pouvoir laisser les rhododendrons se débrouiller : 13mm, pour la deuxième fois depuis juin !
Mais pendant un mois, je n'aurai pas le temps de batifoler dans la nature. Je vais quand même essayer de passer une heure par jour sur mon blog, en récupérant toutes les photographies que je n'ai pas montrées faute d'avoir pu mettre un nom sur la bestiole. Pour moi, les bestioles c'est plus difficile à déterminer que les plantes.
Nous allons commencer par ce petit coléoptère noir. J'en ai trouvé quatre d'un coup en creusant un trou de plantation mais je suis incapable de dire s'ils étaient dans la terre ou à la surface du sol. Je les ai posés sur un carton mais, le temps d'aller chercher mon appareil photo ils avaient tous disparu, sauf celui-ci, sans doute plus craintif. Je préciserai que je n'avais pas le temps d'aller chercher l'objectif macro dans la voiture.
Il est d'abord resté "en boule", toutes pattes rentées, antennes rabattues.

Très vite, il s'est mis à courir
jusqu'au bord du carton
puis il m'a échappé mais à aucun moment il ne s'est envolé.
Il a la forme d'une coccinelle en un peu plus petit. Surtout, regardez ses pattes : les segments terminaux ressemblent à des chapelets de grosses perles en forme de cœur :
A cause de ses pattes je pense à une chrysomèle, Chrysolina coerulans. On la trouve sur la menthe et la menthe il y en a beaucoup à Romilly.
12:38 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : nature, animaux
06/10/2009
Sambucus chinensis
Rappel : ce sureau de Romilly est issu de celui de Veneux. Ce sont les rhizomes du fond d'un pot

qui ont été transplantés à la fin de l'hiver 2008. Voici ce qu'il y avait en terre le 17 mars 2008 :

Un an plus tard il s'est beaucoup étendu, il y a plus de 20 tiges et 2m de distance entre les deux tiges les plus éloignées. Le 23 mai 2009 :

Début octobre le feuillage commence à faner dans la partie basse des tiges, plus tôt qu'à Veneux mais il est plus exposé au soleil et il a été moins souvent arrosé. Ce sureau est l'un de ceux qui ont le plus besoin d'eau. Il est probable qu'il va perdre toute sa partie aérienne pour l'hiver comme l'an dernier, contrairement à celui en pot.

Les premiers fruits sont parvenus à maturité. La floraison a évolué lentement du centre vers les bords du corymbe, il en est de même pour les fruits.



Il y a encore de petits corymbes en fleurs, ils ne parviendront pas à maturité.

09:47 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
05/10/2009
La première coccinelle
Je n'avais encore jamais vu de coccinelle sur le terrain de Romilly. C'est normal, c'est une zone sauvage presque entièrement boisée. Quelques terrains sont couverts de broussailles. Le terrain du voisin, entretenu, n'a que de la pelouse et des arbres, plutôt des conifères. Nulle part il n'y avait une plante pouvant porter des pucerons.
Il n'y a pas encore de pucerons sur mes rosiers mais il y en a eu très vite sur les sureaux, je vous en ai déjà montré. Ces pucerons, Aphis sambuci, accompagnés des fourmis qui les élèvent, semblent s'intéresser à tous les sureaux et sont inoffensifs pour eux. Les fourmis ont d'abord goûté aux nectaires de Sambucus chinensis et de Sambucus hookeri. Les nectaires, peu nombreux, de Sambucus hookeri sont sans doute maintenant taris. Elles viennent donc d'amener de quoi compenser, un petit troupeau de pucerons :
Mais les sureaux noirs avaient leurs pucerons depuis plus longtemps et les coccinelles ont fini par trouver le chemin de mon terrain. Voici donc ma première, posée comme un bijou sur une tige :
22:36 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, animaux
04/10/2009
Sambucus canadensis
Je vous avais montré la production de mon tout petit sureau canadien d'1m30 seulement le 6 septembre puis le 25 septembre. Les premiers corymbes étaient très chargés en fruits et tellement lourds qu'ils entrainaient les branches jusqu'au sol.
Voici la suite. Le 2 octobre il y a encore un corymbe assez chargé qui traine sa branche au sol,

et un autre moins rempli.

Il y a encore d'autres corymbes aux fruits verts mais la fécondation a été moins réussie en fin de saison, ils ont beaucoup moins de fruits.

La floraison est maintenant terminée.
La production de mes sureaux du Canada est dans l'ensemble encore faible puisqu'ils viennent d'être plantés à Romilly. Pour ne pas faire des quantités trop faibles de gelées à chaque cueillette, je mets ma récolte bien égrenée dans des coupes directement au congélateur. Les fruits des sureaux supportent parfaitement ce traitement, une fois dégelés ils ont l'aspect de fruits frais. Lorsque j'aurai tout récolté je ferai les gelées en une seule fois.
13:35 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
03/10/2009
Cantharide
Je ne vous ai pas parlé des cantharides, ces adorables bestioles souvent amoureuses, depuis bien longtemps. En voici une nouvelle (mais les photos datent du 26 mai).
Cantharis bicolor et Cantharis lateralis se ressemblent beaucoup mais je pencherais pour Cantharis bicolor parce qu'elle a beaucoup de noir sur les pattes.
21:44 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, animaux
Bébé lézard
19:40 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Sureau noir
France5 Silence ça pousse fait honneur au sureau noir.
Celui-ci, à Varennes, avait de quoi occuper les abeilles, il a été remplacé par une zone commerciale :

11:58 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Fleurs d'octobre
Ces plantes méritent d'être citées pour leur très longue floraison.
Verbena bonariense qui a fleuri tout l'été est encore en fleurs le 2 octobre, elle semble même préparer de nouvelles fleurs. Ici elle se mélange au feuillage de Sambucus nigra 'Sambu', un cultivar danois sélectionné pour son rendement. Quoiqu'il en soit il pousse vite, plus de 3m dès la première année.


Les grands asters d'automne durent plus longtemps que les petits, du moins pour leur première année de plantation et ils n'ont pas été arrosés. On nous promet enfin de la pluie pour lundi, j'espère que c'est vrai.

Les chrysanthèmes aussi ont des fleurs mais je ne vous les montre pas, ils font pitié. Leur problème c'est qu'une bestiole farceuse leur coupe des branches et les sort de terre régulièrement. Je les replante et ça recommence, déjà 4 fois. Un lapin sans doute. Je les vois courir sur la pelouse bien tondue à côté, d'adorables petits garennes mais en surnombre. C'est pourquoi j'ai planté mes crocus safran dans des caisses sans fond pour les surélever. L'an prochain j'en ferai autant pour la ciboulette et le persil car ils les aiment trop et aussi pour les grosses tomates mangées par les limaces.
00:39 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
30/09/2009
Sambucus callicarpa, les bourgeons
Les sureaux de la section Botryosambucus, les sureaux rouges à grappes, voient leurs bourgeons se développer dès la fin de l'été et particulièrement les gros bourgeons à fleurs bien dodus, contrairement à ceux de la section Eusambucus, sureaux noirs à corymbes, qui vont garder tout l'hiver des petits bourgeons pointus.
Le plus précoce a été Sambucus callicarpa. Dès le 17 août les bourgeons étaient remarquables :
Mais on voit aussi les petits bourgeons à feuilles, ici en bas des gros bourgeons :
Le 28 septembre ils sont encore plus développés :
18:40 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
29/09/2009
Responsable mais non coupable
Il a été pris par mon appareil photo mais il n'y aura pas de jugement ni de sanctions. Il a en effet été jugé irresponsable car il est atteint d'une maladie génétique qui le pousse à consommer les racines de mes plantes les plus précieuses mais il est incapable de contrôler cet instinct destructeur.
Hier, en arrivant à Romilly, surtout pour arroser car la pluie ne vient toujours pas, j'ai trouvé mon Sambucus hookeri avec les feuilles pendantes. J'ai aussitôt arrosé copieusement mais j'espère que ce n'est pas encore une fois une action du misérable rongeur souterrain. Il y avait encore un trou près des racines. Est-ce une zone que j'avais mal comblée ?
Un peu plus loin j'ai vu un trou, comme il y en a partout sur le terrain. Un trou net, sans amas de terre :

A partir de ce trou, la galerie part horizontalement sous la surface du sol. J'ai défoncé cette zone à la fourche. Peu de temps après j'ai aperçu une sorte de souris, une rapide que je n'ai pas eu le temps de photographier. Enfin, une heure plus tard, j'ai réussi à prendre ces photos de la bestiole :



Les photos ne sont pas de bonne qualité mais je vous assure que je n'avais pas le temps de faire les réglages. J'estime sa taille à 9 ou 10 cm, sans la queue que je n'ai pas vue. Au dernier moment j'ai aperçu une deuxième bestiole identique mais deux fois plus petite.
Je ne pense que ce soit le rat taupier, Arvicola terrestris, il laisse des monticules de terre comme la taupe et je crois qu'il est plus grand que ce que j'ai vu. C'est peut-être le campagnol souterrain, Microtus subterraneus.
Que faire ? Vu le nombre de trous je pense qu'il y en a de vastes troupeaux. A chaque plantation d'un arbuste précieux je mettrai désormais tout autour des racines des piquets. J'ai ajouté autour de Sambucus hookeri qui semble beaucoup leur plaire une vingtaine de bulbes de narcisses, non comestibles car toxiques pour eux.
12:12 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, jardin
28/09/2009
Exuvie
Lorsque je suis arrivée près de la mare de Romilly aujourd'hui, une grande libellule bleue faisait des allers-retours devant moi. Impossible de la photographier, elle est trop rapide. Cela ne m'a pas étonnée, j'en vois deux en ce moment sur les mares deVeneux. Mais je ne pensais pas que l'émergence pouvait avoir lieu aussi tard en saison, le 28 septembre. Pourtant lorsque j'ai renoncé à la photographier mon regard s'est posé un peu plus bas, là où je prends toujours de l'eau avec mon arrosoir. Sur une longue feuille d'iris, la plus proche de moi, tout au bord, j'ai vu une exuvie. Je l'ai photographiée en place puis j'ai coupé la feuille et je l'ai ramenée au sol. C'est sans problème, elle est bien accrochée. Ce soir je l'ai ramenée à la maison mais je ne sais comment la conserver.
23:04 Publié dans mare | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature, animaux
27/09/2009
Sambucus nigra, nectaires
Pour les fous de sureaux (y en a-t-il d'autres que moi ?), voici les toutes dernières nouvelles des nectaires extra-floraux de Sambucus nigra, par des gens qui ont des moyens techniques supérieurs aux miens. C'est juste ici.
Bien sûr, ces nectaires extrêmement discrets, dont la nature n'est détectable qu'au microscope, ne ressemblent en rien aux gros nectaires bien organisés, bien voyants et d'un jaune claquant de Sambucus chinensis. Ils se présentent sous la forme des très rares stipules ou stipelles, donc à la base des feuilles ou des folioles.
19:15 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : jardin, nature
Sureau du Canada, corymbe
Les corymbes de Sambucus canadensis, surtout ceux de début de saison sont très larges, plus étalés que ceux de Sambucus nigra.
Comment s'explique cette différence ? Un corymbe de sureau noir typique voit son pédoncule se diviser en 5 ramifications, puis de nouveau 5, etc.
Voici le "squelette" d'un corymbe de sureau du Canada :
Le pédoncule s'est d'abord divisé en 3 ramifications. Les deux pédicelles latéraux se sont ensuite divisés en 5 pédicelles plus petits comme chez nigra. Le pédicelle central se divise de nouveau en 3 et ensuite en 5 parties, ce qui explique que cette partie centrale est plus longue et va donner la forme bombée au corymbe. Si on regarde l'ensemble on a l'impression de voir un groupe de corymbes et non un seul.
Cela est donc l'explication de la forme étalée du corymbe de Sambucus canadensis et aussi de sa forme bombée alors que la surface du corymbe de Sambucus nigra est plane. De plus les premières ramifications sont très longues, augmentent cet étalement et donnent son aspect léger, vaporeux, au corymbe en fleurs.
Le résultat est superbe en fleurs
mais aussi quand les lourdes masses de fruits pendent.
13:13 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
26/09/2009
Les noisetiers se préparent
Les noisetiers ont à peine fini de livrer leurs noisettes et ils exhibent déjà leurs chatons pour la prochaine fécondation. Certes, ils ne finiront de se développer qu'à la fin de l'hiver mais, tout de même, ils n'ont pas peur d'affronter l'hiver.
Ils fréquentent les fleurs de houblon, présentes depuis longtemps :
Les jolies grappes de chatons de plus près :

Le noisetier pourpre en fait autant :
19:13 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
25/09/2009
Les fruits du sureau canadien
Voici une partie de la production d'un très jeune Sambucus canadensis d'environ 1m20 de haut. J'avais déjà cueilli des fruits et il a encore des fruits verts et des fleurs. Il était temps de le soulager, ces fruits faisaient ployer les branches jusqu'au sol.


Je vous les montre surtout pour voir comme leur maturation sur un corymbe est plus uniforme que sur le sureau noir sauvage.
20:51 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Sambucus hookeri
Sur cette photo on voit que 3 corymbes de Sambucus hookeri portent des fruits encore verts. Celui du fond a encore quelques fleurs, un quatrième à droite est en fleurs.
L'an dernier il avait fleuri mais n'avait eu aucun fruit. Cette année, alors qu'il a beaucoup souffert et à deux reprises, il a un taux de fécondation équivalent à ce qui s'était produit à Trifouilly. Cette différence est probablement due au fait que l'an dernier il était le seul sureau en fleurs car sa floraison est tardive. Cette année, comme à Trifouilly il est à côté d'un canadensis en fleurs et pas loin d'autres canadensis et chinensis. Son corymbe encore en fleurs sera sans doute fécondé car il y a encore des fleurs de canadensis et chinensis.
Cela confirme mon impression qu'il n'est pas autofertile. Il faudrait que je lui trouve un copain de son espèce, mais où ?
07:06 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
24/09/2009
Les fruits du sureau chinois
21:09 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
23/09/2009
Palmipèdes
A Sens, dans le parc du Moulin à Tan, un joli ruisseau serpente sous les arbres. Il est vif,

parfois il prend des airs de petit torrent.

Là où il se calme, il est le lieu de séjour préféré de ces jolis oiseaux :








21:02 Publié dans mare, Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature, animaux
Cyclamen
Les cyclamens d'automne, Cyclamen hederifolium, sont en fleurs depuis 15 jours.
Les blancs



et les roses



Mais ceux-là n'étaient pas prévus :

Ils se sont semés au bord du chemin d'accès à la maison. On voit qu'il y a déjà des glands et des feuilles mortes. Les arbres perdent déjà beaucoup de feuilles, ils ont sans doute soif. Quant aux cyclamens, je vais devoir les déplacer, ils seraient écrasés par la voiture un jour où je ne ferai pas attention ou lors d'une visite. Ils partiront à Romilly.
16:44 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
Sable
Sable et désespoir. Sur le terrain de Veneux c'est la période la plus difficile de l'année. Trois mois sans pluie et pas d'espoir de pluie avant fin octobre, et sans certitude. Ici, quand le ciel est gris et triste, il ne pleut pas, quand le tonnerre gronde, il ne pleut pas. Et c'est ainsi tous les ans.
Mon bois ressemble au reste de la forêt de Fontainebleau, des arbres et c'est tout. Pas tout-à-fait, c'est plus vert grâce au lierre. Tout le sol est vert. Il y a trente ans, j'avais déjà envie de respecter la nature mais ce n'était pas à la mode. La famille s'était moquée de moi parce qu'il y avait du lierre au sol et "ça ne faisait pas propre". Je n'avais pas compris, le lierre c'est beau, un tapis vert uniforme qui n'a pas besoin d'entretien, là ou le gazon ne peut pousser, dans du sable trop sec et trop pauvre. A l'époque j'avais peur de déplaire, j'avais passé des heures à arracher le lierre pour ensuite passer tout l'été à arracher des mauvaises herbes qui repoussaient plus vite que ma vitesse d'extraction. Maintenant je suis moins bête, j'ai un tapis de lierre qui vaut tous les gazons, ne demande pas d'eau, pas de tonte, et reste vert même par les pires sécheresses.
Mais le problème que je n'arrive pas à résoudre, c'est le fleurissement de ce sous-bois extra-sec. En hiver et au printemps, c'est bien fleuri : mahonias, camélias, rhododendrons, sureaux, et des centaines de bulbes. Les bulbes, c'est un déluge de fleurs de fin décembre à début mai. Et les bulbes dorment en été et n'ont pas peur de la sécheresse.
Mais ensuite ? Des bulbes d'été c'est impossible, ils n'auraient ni eau ni soleil. Des plantes qui résistent à la sécheresse et fleurissent en été ? J'ai acheté tous les livres sur le sujet. Ces plantes qui aiment le sec veulent aussi du soleil, pas l'ombre des arbres.
Maintenant, je déprime, parce que je crois que je vais perdre plusieurs rhododendrons. Pourtant, je les ai plantés dans de la bonne terre, je laisse les feuilles mortes des arbres et il y en a des quantités impressionnantes, je mets plusieurs fois par an des paillis en tous genres et depuis des années, j'arrose. Mais ça ne suffit pas. Si on soulève les paillis, on trouve du sable pur. Où est passé le reste ?
J'ai renoncé depuis longtemps à planter des rhododendrons, j'en perdais un sur deux dès la première année. Mais je croyais pouvoir compter sur ceux qui étaient là depuis plus de dix ans. Un été sec de trop et ils renoncent. Aucun arrosage ne peut leur redonner un aspect normal. Je vais en perdre au moins trois.


J'aime les arbustes à fleurs. En sous-bois il ne me restera que les mahonias et les camélias.
12:08 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
22/09/2009
Sureau noir en Allemagne
Un américain y est tombé en admiration devant notre sureau noir. Les photos sont belles, cliquez dessus, elles supportent d'être agrandies.
12:41 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature
Bourdons
Les bourdons sont mes principaux compagnons de jardinage, il est temps que je vous en présente quelques uns.












05:00 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
20/09/2009
Chenille
Les eupatoires sont fanées, je rabats au sol. Et au sol, au pied des eupatoires, je fais des trouvailles.
D'abord ces cocons, très blancs, très épais, au pied d'au moins une plante sur trois :


Puis cette jolie chenille, toute enroulée :
J'ai dû attendre longtemps pour qu'elle se déroule :
Vue sur la tête :
et sur la houppette de la tête :
Vues sur la queue :

et sur la houppette de la queue :
Je voudrais bien vous montrer son petit ventre mais se n'est pas facile, dès qu'on la touche elle s'enroule, et mes grosses pattes ne peuvent la manipuler davantage sans risquer de l'écraser :
Je n'ai pas trouvé ce que c'est. Elle ressemble à celle de Callimorpha dominula mais plusieurs détails ne vont pas. Elle est très douce au toucher.
22:58 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, animaux
Les Hydrangeas et le calcaire
Les hydrangeas sont de magnifiques arbustes à la belle floraison durant plusieurs mois. Pourtant vous n'osez pas en planter dans votre jardin au sol calcaire parce qu'ils sont souvent considérés comme des arbustes de terre de bruyère. La terre de bruyère a rarement quelque chose à y voir, cela veut dire arbustes de terrain acide. Je vous déconseille la terre de bruyère pure pour planter ce genre d'arbuste, elle est trop pauvre et trop asséchante. Ils ont besoin d'une terre acide suffisamment argileuse pour retenir l'humidité et riche.
Mais dans le cas des hydrangeas c'est faux. Jusqu'à un pH de 7,5, vous pouvez les planter tous sans problème.
Pour un terrain franchement calcaire, il existe des hydrangeas qui le supportent. Je vous conseille seulement d'amender la terre du trou de plantation avec des substances humifères et nutritives, terreau de feuilles, algues, etc.
Si la terre est trop lourde, il faut l'alléger, les hydrangeas n'aiment pas faire de la natation avec leurs racines. Utilisez de préférence des substances fibreuses. Si vous utilisez du sable, il doit être très grossier car le sable fin + de l'argile donne du béton.
Voici donc 3 espèces d'hydrangeas qui acceptent le calcaire :
Hydrangea arborescens, la forme botanique ou la variété radiata :

ou le superbe 'Annabelle'. Le mien a été planté en juin et voilà le résultat le 13 juillet :


car il fleurit sur les pousses de l'année et cela va très vite. De ce fait il peut être rabattu en fin d'hiver, s'il a gelé ou pour obtenir de plus grosses inflorescences. Il drageonne et forme vite un beau massif.
Hydrangea paniculata est souvent de grande taille avec de grandes inflorescences coniques dressées. Ces inflorescences sont blanches et sur certaines variétés sont peu à peu piquetées de rose, c'est particulièrement marqué chez 'Vanille-Fraise' :



ou chez 'Kyushu' qui a des fleurs fertiles et stériles :


Hydrangea quercifolia a de grandes feuilles ressemblant à des feuilles de chêne et qui deviennent rouges en automne. Il garde ces feuilles si l'hiver est doux. Les grosses inflorescences sont blanches. Voici 'Harmonie' :

00:16 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : jardin, fleurs
19/09/2009
Le pholque
Après vous avoir proposé des rosiers pour terrain calcaire, j'allais récidiver avec les Hydrangeas (mais oui, des Hydrangeas pour terrain calcaire, ça existe). Mais un autre blogueur s'était installé sur le clavier et m'a fait reporter ma note Hydrangeas à ce soir.
Ce blogueur inattendu, je le connaissais déjà, il visite souvent ma maison et je vous l'ai déjà montré. Il est très longiligne, pourtant il mange beaucoup, un sérieux carnassier. Son long corps est cylindrique, ses pattes sont interminables. C'est une araignée puisque, dès qu'il m'a vue, il est parti se cacher sous la table au bout d'une longue soie. J'ai mis un papier blanc au sol pour qu'il soit plus visible :

Sa situation dans le vide et à l'ombre ne se prêtait pas à des photos de détail. Je suis allée rechercher parmi les photos de décembre un plan rapproché de sa tête. Pas banale sa bouille. C'est une personnalité, le pholque.

13:09 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, animaux
18/09/2009
Les rosiers et le calcaire
Vous avez renoncé aux rosiers parce que votre terrain est trop calcaire ? Vous avez tort. Mes terrains de Trifouilly et Romilly ont un pHde 8 à 8,5. J'ai planté des rosiers à Trifouilly il y a 3 ans et depuis un an à Romilly, ils sont sains, ils fleurissent bien, ils ne présentent aucun signe de carence et aucune maladie. Il faut bien les choisir, c'est tout.
Pour finir de vous convaincre, allez voir sur ce site une roseraie en terrain calcaire.
Le premier point, essentiel : ne jamais planter des rosiers greffés sur un porte-greffe inconnu ni greffés sur Rosa multiflora. On trouve de plus en plus de sites de producteurs de rosiers qui les proposent au choix ou uniquement sur Rosa canina et ses variétés, comme laxa pour terrains très lourds ou très humides et Pfänder pour les rosiers-tiges. Avec ça tous les rosiers vous sont permis. Si vous ne savez pas les trouver écrivez-moi, adresse de courriel en bas à droite.
Sur leurs propres racines (ou sur porte-greffe adapté au calcaire) il y a encore, selon mon expérience, Rosa rugosa et ses variétés et Rosa mulliganii. Voici à Trifouilly une bouture d'un an de mon rosier de Veneux, donc sur ses propres racines :

Il a un feuillage impeccable, sans carence ni maladie.

11:30 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
16/09/2009
Rosiers pour le sable, suite
Il faut préciser que Rosa rugosa et ses cultivars ne peuvent présenter tous leurs avantages que s'ils ne sont pas greffés sur une autre espèce de rosier !
Il y a aussi la solution de creuser une grande fosse et de la remplir de bonne terre. Mais toute cette bonne terre sera toujours posée sur une passoire. Cela peut marcher si vous êtes prêts à arroser, toujours arroser et nourrir, encore nourrir, et pailler…
Pour habiller un arbre dans un terrain sableux, c'est plus difficile. Les rosiers lianes ont besoin de beaucoup d'eau et de beaucoup de nourriture pour élaborer leur énorme végétation. Il y en a pourtant un que je peux vous recommander. C'est Rosa mulliganii. Il est planté dans mon sable pur depuis au moins 10 ans, c'est le seul liane qui a survécu. Pire, il est planté au pied d'un chêne centenaire qui prend au passage tout ce qu'il y a à boire et à manger et qui ne laisse pas arriver au sol les faibles pluies d'été. Ce rosier je l'arrose un peu, pas plus d'une fois par semaine, je lui mets de l'Or brun quand j'y pense, pas plus d'une fois par an. Et il est exubérant, il envahit arbres et arbustes alentour. Certes il ne fleurit qu'une fois par an comme beaucoup de rosiers lianes mais quelle floraison !

Il se bouture très facilement.
22:05 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
Les rosiers et le sable
Pendant des années on a sélectionné des rosiers avec comme seul critère la beauté de la fleur, sans tenir compte de l'aspect de l'arbuste, de sa résistance aux maladies, du parfum, de ses possibilités d'adaptation au terrain. Il fallait les cultiver dans un "bon' terrain et les entourer de vivaces pour cacher son vilain squelette et ses feuilles tachées. Je vous conseille pour cette raison les variétés anciennes ou les variétés très récentes.
Mais pour le sable ? Les terrains très sableux sont sans doute les plus difficiles. Je l'ai éprouvé à Veneux mais je ne me suis pas beaucoup penchée sur le problème car j'ai peu de place pour eux au soleil. Je vais pourtant remplacer les cinq valeureux qui survivent mais sans enthousiasme et avec une seule maigre floraison au printemps. Par quoi ? Il y en a peut-être d'autres mais je sais qu'il y en a au moins un qui va aimer mon sable : Rosa rugosa.
Rosa rugosa est originaire d'Asie où il vit sur les côtes souvent sur des dunes sableuses ! Pour nous, pauvres jardiniers ensablés, c'est bien le rosier qui convient. Il commence même à être considéré comme invasif sur les côtes en Europe.
Rosa rugosa est beau, avec un feuillage dense à folioles gaufrées, jamais malade, résistant à tout, même au sel et au froid (rustique jusqu'en zone 2), acceptant tous les terrains, pouvant retenir les talus en drageonnant. Il est très parfumé. Il a de belles grandes fleurs, déjà nombreuses le 4 mai à Paris

et qui assurent le décor d'hiver en donnant de gros fruits qui ressemblent à des tomates, de quoi attirer les oiseaux et les pots de confitures. Un fruit de rugosa ' Roseraie de l'Haÿ' à Trifouilly le 27 août :

et sur le même terrain des fruits et une belle coloration du feuillage de rugosa 'Rotes Meer' :

Car il a de nombreux cultivars et hybrides, souvent à grandes fleurs doubles et très parfumées. En voici quelques exemples.
'Blanc Double de Coubert'

'Roseraie de l'Haÿ'

x 'Agnes'

x 'Conrad Ferdinand Meyer'

x 'Hansa'

x 'Max Graf''

x 'Schneezwerg'

20:27 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
Difficiles les rosiers ?

Vous rêvez de rosiers et vous n'avez jamais pu en maintenir un en vie dans votre jardin. "On" vous a dit que les rosiers n'aiment pas le sable. "On" vous a dit que les rosiers n'aiment pas le calcaire.
"On", c'est tous les revendeurs qui sont incapables de vous dire sur quoi sont greffés les rosiers qu'ils vous vendent. Ils vendent, un point c'est tout.
"On", c'est tous les rosiéristes, parfois de renom, qui savent très bien sur quoi sont greffés leurs rosiers mais ne vous le disent pas. Ils vendent, sans se préoccuper de la nature de votre terrain.
Croyez-vous que la nature n'a prévu aucun rosier sur le sable ou sur les terrains calcaires ? Pourtant, si le sable pur de Fontainebleau est une exception, les terrains du Bassin Parisien sont en majorité calcaires. J'ai vu une photo d'une plage de sable en bord de mer couverte de rosiers 'Blanc Double de Coubert', un rugosa. J'ai des églantiers sur mon terrain de Romilly, pourtant très calcaire et ils se ressèment abondamment. Alors, ces Rosa qui ne supportent que des terrains parfaits, juste un peu argileux mais pas trop, juste bien neutres ou un peu acides, ils viennent d'une autre planète ?
Heureusement, il existe des rosiers qui supporteront votre terrain, il suffit de trouver les bons rosiéristes, ceux qui ne donnent pas la priorité à la facilité.
Les rosiers dont le porte-greffe n'est pas indiqué sont en général greffés sur Rosa multiflora. C'est plus facile, il y a plus de branches, ils sont plus florifères, mais pas longtemps. Ils vous éblouissent le premier jour, mais les années suivantes ? Il ne drageonne pas mais Rosa canina drageonne peu si on enterre le point de greffe.
Et multiflora a plus d'inconvénients que d'avantages. Sa longévité est réduite. Ces vieux rosiers qu'on retrouve enfouis dans des jardins abandonnés étaient autrefois greffés sur Rosa canina. Ils sont plus florifères mais à quel prix ? Ils sont moins résistants aux maladies, vous pouvez sortir le pulvérisateur ou admirer vos roses dans un environnement de feuilles tachées.
Et surtout il vous faut le terrain parfait : profond, riche, argileux mais pas trop, pas humide mais alors il faut arroser, neutre ou à peine acide. Je ne crois pas que ce soit la majorité des jardins.
Je vais vous donner dans mes prochaines notes mes réflexions sur les terrains extrêmes, sable et calcaire. J'espère qu'elles vous aideront. Mes terrains sont à classer dans ces deux catégories et j'ai bien l'intention d'y cultiver des rosiers.
16:03 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
Coreus marginatus
C'est une jolie punaise, la seule de son genre en Europe. Elle aime bien les polygonacées. Il y a justement beaucoup de persicaires sur mon terrain de Romilly. Allons l'y chercher :


Rapprochons-nous encore. Il semble que c'est bien elle, avec son thorax en porte-manteau et ses antennes rouges au dernier segment noir.

Elle daigne enfin nous montrer son dos :


Problème : elle ressemble beaucoup à Enoplops scapha. Le plus sûr moyen de les distinguer : elle a deux petits tubercules entre les antennes alors que Enoplops les a à l'extérieur des antennes. Nouveau problème : je ne le savais pas lorsque j'ai pris ces photos et mes photos ne se sont pas centrées sur sa tête. J'ai donc recadré sur une photo, agrandi, joué sur les contrastes. C'est bien elle :

Et, si vous voulez tout savoir sur cette charmante bestiole, c'est ici.
11:40 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux