07/01/2010
Petits gâteaux au sureau
J'ai trouvé une recette qui parait bien alléchante de petits gâteaux aux baies de sureaux.
La police choisie n'est pas agréable à l'écran mais si vous l'imprimez c'est beaucoup plus lisible. D'ailleurs si cette recette vous plait, vous avez intérêt à l'imprimer car elle fait partie d'une annonce eBay qui va vite disparaître.
11:44 Publié dans cuisine des fruits | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cuisine
06/01/2010
La sittelle
J'aime beaucoup cet oiseau au look très particulier mais elle n'est pas facile à photographier à la belle saison même si je la vois parfois descendre un tronc d'arbre tête en bas.
Ce n'est pas non plus la première arrivée aux mangeoires. Il faut qu'elle y soit vraiment poussée par la faim. Mais alors elle y est seule car elle arrive comme une grosse brute et fait peur aux mésanges, A moins que ce ne soit à cause de son bandeau de pirate sur l'œil. Elle a la queue courte et le bec bien long et raffole du tournesol.
On appelle Sitta europaea la sittelle torchepot. Pourquoi torchepot ? Parce qu'elle fait son nid dans des trous, souvent dans les troncs, des anciens nids de pics, mais elle en interdit l'entrée à de plus gros oiseaux en bouchant l'orifice trop grand avec un torchis de boue.







19:41 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
05/01/2010
Sambucus palmensis
Le réchauffement climatique fait une pause. Cet hiver est bien dur. Trop précoce, nous n'avions pas vu ça depuis longtemps. Et, après un court redoux, il gèle tous les matins. Des températures que l'on peut voir tous les hivers mais cela dure très longtemps.
Comment Sambucus palmensis peut-il supporter un tel hiver ? Rappelons que ce sureau est originaire des Iles Canaries. Il porte le nom d'une des îles, La Palma. Cette île, la plus boisée des Canaries, est à 28°40 de latitude Nord. Veneux est à 48°37, 20° plus haut. C'est pratiquement un sureau tropical, le Tropique du Cancer est à 23°26.
Pourtant le plus vieux de mes Sambucus palmensis est là depuis 7 ans et il a supporté, juste un matin, - 8°C.
C'est un sureau à feuillage semi permanent quand l'hiver est doux. Il perd ses feuilles en décembre ou janvier quand les nouveaux bourgeons débourrent. L'hiver dernier a été plus dur que les précédents et il s'est comporté comme le sureau noir.
Il a perdu ses feuilles à Romilly juste avant le grand froid. Ce n'est donc pas le froid qui est la cause de leur chute. Au redoux, le 29 décembre, la cause était visible : les nouveaux bourgeons ont débourré et ne semblent pas atteints par le froid :
A Veneux il avait toujours son feuillage. Lors du redoux il s'entêtait à garder son feuillage :
Pourtant, en recadrant dessus on voit des bourgeons bien développés :
Hier il avait encore son feuillage et ce matin, plus rien. Mais le nouveau feuillage est là :
Pourtant il a fait – 6°C ce matin. Il a encore bien supporté. Que se passera-t-il si le froid dure voire s'aggrave ? J'espère qu'il supportera. Sinon il repartira du pied bien protégé par des feuilles mortes et des cendres.
20:35 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Les étourneaux
J'ai vu une nuée sombre et dense passer au dessus d'une route il y a deux jours. Et puis, hier matin j'ai entendu des cris, des bruits d'ailes. Une atmosphère de bataille. Ils étaient là, les voyous du ciel, les étourneaux. Mal éduqués mais sympathiques tout de même. Ils se battent continuellement mais seulement entre eux, ils n'agressent pas les petits oiseaux. Bien sûr, au début, les petits ont peur devant tant de bruit et d'agitation. Mais ils finissent par se rassurer et s'enhardissent. J'ai vu plus d'une mésange venir chiper une graine entre des pattes agitées.
Je vais essayer de vous montrer l'atmosphère d'une zone de combat. Ce n'est pas facile, je suis obligée de me cacher dans la maison et la luminosité extérieure n'est pas terrible. Les mouvements d'ailes sont donc un peu flous.
Ce qui leur plait, ce qui les attire, c'est la margarine. Ils l'ont trouvée, les paquets vont défiler. Mais le camembert trop fait ne leur fait pas peur.
11:36 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : nature, animaux
04/01/2010
Hiver
23:37 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
03/01/2010
Le gagnant 2010 : Gloire de Nantes
La date de floraison des Camellia japonica et hybrides, c'est pour moi un évènement totalement imprévisible. J'ai acheté des camélias qualifiés de hâtifs, tardifs, etc. Mais dans la réalité de mon terrain de Veneux, ils fleurissent n'importe quand entre fin décembre et début avril dans n'importe quel ordre. Le plus inconstant, c'est 'Adolphe Audusson'. Il a plus de 20 ans et il a débuté sa floraison deux fois le 25 décembre et une fois début avril seulement. Je n'ai trouvé aucune relation avec les difficultés de l'hiver ou les sécheresses de l'été. D'ailleurs cela n'expliquerait pas l'ordre variable des floraisons.
Cette année le gagnant de la grande course est, pour la première fois, 'Gloire de Nantes' qui depuis hier ouvre lentement sa première fleur. Le deuxième sera sans doute 'Paul Maymou'. Tous les autres ont les boutons encore bien fermés.
Voici cette première fleur de 'Gloire de Nantes', lui aussi âgé de plus de 20 ans, aujourd'hui. Les feuilles sont mouillées parce que j'ai fait une petite toilette pour la photo. Elles étaient couvertes de fientes car elles sont proches du coin-repas.
20:44 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Orecchiette Trifolate
Cette recette est tirée d'un livre, La bonne cuisine italienne des Carluccio, de Priscilla et Antonio Carluccio, Editions Hachette.
L'oreille de Judas est appelée orecchietta ou orecchio di Giuda en italien.
Ce champignon brun à la face externe d'aspect velouté à la face interne lisse et brillante a une consistance à la fois ferme et gélatineuse. Il est conseillé de le cuire à feu doux, sinon il risque de gonfler et d'exploser.
Cette recette utilise donc des champignons frais (ou surgelés) et ne peut se faire avec des champignons séchés. On ne les trouve pas facilement mais on peut les remplacer par des shiitakes, frais bien sûr.
Pour 4 personnes
400 g d'oreilles de Judas fraîches
60 g de beurre
1 gousse d'ail finement hachée
1 petit piment haché
12,5 cl de bouillon de volaille
2 c à soupe de persil plat
Nettoyez les champignons. Etant donné leur situation en hauteur, ils sont propres, il peut seulement y avoir des débris de bois. Mettez le beurre dans une casserole avec ail et piment, laissez fondre puis ajoutez les champignons. Faites revenir à feu doux pendant 1 minute. Mouillez avec le bouillon et laissez cuire à feu doux pendant environ 15 minutes jusqu'à ce que la plus grosse partie du liquide se soit évaporée. Ajoutez alors le persil haché, salez, et remuez bien.
Servez en entrée ou en accompagnement d'un plat de poulet, de viande ou de gibier.
10:12 Publié dans cuisine des oreilles de Judas | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cuisine
La cuisine des oreilles
Je vous ai parlé plusieurs fois de ma petite colonie d'oreilles de Judas qui grossit lentement mais sûrement. Il suffit de regarder les photos pour voir pourquoi on les appelle oreilles : ce champignon sans pied ressemble souvent à un pavillon d'oreille posé sur le bois. Pourquoi Judas ? Parce que le sureau sur lequel on le trouve le plus souvent a été considéré parfois comme l'arbre auquel Judas s'est pendu.
L'oreille de Judas, Auricularia (Hirneola) auricula-Judae, est l'équivalent européen du champignon noir des asiatiques, Auricularia polytricha.
Les deux espèces sont très proches et les recettes bien connues de la cuisine chinoise peuvent utiliser l'oreille de Judas. Mais l'intérêt de notre champignon, c'est qu'on peut le trouver dans la nature et donc l'utiliser frais. Je vais essayer de trouver le temps de vous donner des recettes européennes utilisant le champignon frais. Il peut être consommé cru, cuit, ou pour donner de l'onctuosité à une sauce.
Je vous avais déjà donné une recette d'oreilles de Judas en salade.
06:31 Publié dans cuisine des oreilles de Judas | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cuisine
01/01/2010
Les premiers bulbes de l'année
Une promesse de printemps.
Ce matin j'ai trouvé devant ma porte mon cadeau de Nouvel An, un cadeau de la nature. Ce sont les premiers perce-neige, Galanthus elwesii, pas encore ouverts mais pleins de promesses. Ils ont 10 à 15 jours de retard sur les années précédentes, le froid de la mi-décembre les a sans doute un peu calmés.

Mais j'en ai trouvé aussi de l'autre côté de la maison. Est-ce aussi des elwesii ? Il n'y en avait pas à cet endroit l'an dernier. Ils commencent peut-être à se ressemer comme les nivalis qui ont envahi tout le terrain. Je verrai lorsque les fleurs seront ouvertes.

12:59 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Bonne année
Pendant des siècles le sureau a été planté devant les maisons à cause de son extraordinaire propriété de chasser les ondes négatives.
C'est pourquoi je vous offre cette fleur de sureau et vous souhaite à tous pour cette nouvelle année une vie aussi douce et belle que cette fleur.
Que la fée du sureau vous protège.
00:39 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : 2010
31/12/2009
L'orme, la graphiose et le sureau
Avant les médicaments modernes le sureau était très utilisé pour traiter diverses maladies. On l'appelait la pharmacie du pauvre ou le pharmacien de la maison. Il intéresse de nouveau des chercheurs pour ses possibilités de lutte contre la grippe.
Il n'est pas une bénédiction seulement pour l'homme. Il aide aussi d'autres plantes à lutter contre leurs envahisseurs.
Serait-il capable de guérir et de sauver l'orme ? Le remplacer par des sujets résistants d'origine exotique ou des hybrides est une solution intéressante mais elle ne sauvera pas notre orme champêtre. Une méthode a été trouvée par hasard au début du siècle dernier lors d'une des premières épidémies de graphiose. Il s'agit de planter des jeunes sureaux autour de l'orme déjà atteint ou encore sain, de blesser des racines de sureau et d'orme et de les attacher ensemble. Le peu de suc du sureau qui pénètrera la sève de l'orme semble pouvoir le protéger et éloigner scolyte et champignon.
Les articles concernant cette méthode parlent de l'utilisation du "sureau blanc", c'est-à-dire Sambucus canadensis, l'équivalent de notre sureau noir en Amérique du Nord. Mais sureau blanc et sureau noir ont des propriétés similaires. L'orme est atteint dès qu'il dépasse une certaine taille. Si vous en possédez encore un, ou des rejets qui ne peuvent plus former que des buissons avant d'être atteints, pourquoi ne pas essayer ? Pour moi c'est trop tard, mon quatorzième orme est tombé il y a deux ans. C'était un bel arbre. Je ferai très attention au printemps pour ne pas arracher d'éventuels semis.
16:32 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
30/12/2009
Embauche renards en CDI
Le terrain de Romilly est totalement envahi. Il y a des bosses partout mais cela ne me gêne pas, je ne suis pas adepte de la pelouse parfaite. Le problème, c'est la profusion de lapins. Ils sont mignons mais quels dégâts !
Je n'ai jamais vu le propriétaire du terrain voisin, celui qui a une grande pelouse. Seuls ses enfants viennent entretenir le terrain. Lui a totalement renoncé. Il avait acheté ce terrain pour produire ses légumes. Cela s'est révélé impossible, tout était dévoré.
Aujourd'hui j'ai encore trouvé des trous partout mais surtout dans les cuvettes de mes arbustes avec des racines à l'air. Le figuier leur plaît. Je l'avais bien protégé, une vraie cuirasse, ils ont fait un trou au bord de la protection. La terre retirée est toujours surmontée d'une belle collection de crottes de lapin.
Les perce-neige plantés en même temps que la bruyère ont été tondus, comme ma ciboulette cet été. Ils en ont profité pour faire un trou à côté. Mais la bruyère est intacte. Pas comestible la bruyère ?
Des écorces d'arbustes sont rongées, ici un noisetier :
Mais le pire, l'horreur, c'est ça :
J'avais protégé l'écorce de tous mes fruitiers mais j'en ai oublié un, un pommier. L'écorce a été enlevée sur toute la hauteur du jeune tronc.
Je propose donc un CDI, nourri et logé, à un couple de renards prolifiques. Il y a tout chez moi pour une vie heureuse et sans problème : lapins à profusion, rats taupiers et autres rongeurs de racines, fruits l'été, eau fraîche, grands trous dans les berges prêts à investir. Ils auront droit à mon admiration devant leur beauté et à des photos sur mon blog.
23:28 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, animaux
29/12/2009
Les fruits du lierre
Je vous disais que les oiseaux ne viennent aux mangeoires que contraints et forcés par le froid et surtout le manque de nourriture. Mes mangeoires n'ont été fréquentées que lorsqu'il a neigé.
Maintenant il fait doux, il n'y a plus de neige et il n'y a plus d'oiseaux aux mangeoires, à peine de temps en temps un rouge-gorge ou une mésange. Il semble qu'ils aient tout ce qu'il faut dans la nature pour se nourrir. Il y a encore des insectes. Un petit insecte que je n'ai pas eu le temps d'examiner, un diptère je crois, s'est posé sur moi un instant. Je vois le soir de petits papillons de nuit derrière les vitres. Et il y a des fruits mûrs du lierre en abondance.
Ces fruits du lierre mûrs en ce moment, c'est aussi anormal que la floraison de Sambucus coreana. Ces fruits sont habituellement mûrs à la fin de l'hiver.
En voici le 21 novembre 2008. Ils sont encore petits et verts :
Mais le 22 novembre 2009, ils sont à un stade beaucoup plus avancé :
Et même le 4 novembre 2009 ils étaient encore petits mais déjà colorés
Les voici cet hiver photographiés le 25 et le 28 décembre, ils sont à point
Ce stade n'a été atteint l'hiver dernier que début mars
et même fin mars l'hiver précédent :
Je précise que ce stade de maturation ne concerne pas une grappe de fruits mais tous les fruits du lierre que je peux voir actuellement.
16:56 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
28/12/2009
Très rustiques, les oreilles de Judas
Après la neige et le froid, je me devais d'aller vérifier l'état de la colonie d'oreilles de Judas. Elle est parfaite. Sur le tronc mort de sureau la taille et le nombre des éléments ont augmenté.
Mais ils ont aussi essaimé sur les troncs couchés au pied de ce tronc vertical. J'ai laissé ces troncs morts pour les oreilles de Judas mais aussi pour toutes les bestioles en voie de disparition parce qu'elles ne trouvent plus de bois mort.
Cette colonie d'oreilles de Judas est là toute l'année, elle n'est invisible que les deux mois les plus secs de l'été.
20:41 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : nature
Pas rustique le dracaena ?
En été j'utilise souvent cette porte mais très rarement en hiver. C'est ce qui explique que je ne l'ai pas vu avant, d'autant plus qu'il était à un endroit que je ne peux voir sans sortir. En revenant du jardin vers la maison, je l'ai vu, horrifiée. Un dracaena dehors après le froid qu'il a fait il y a 10 jours ! une belle couche de neige et jusqu'à -5°C.
Je l'avais oublié parce qu'il ne fait pas partie de ma flore habituelle d'appartement. Il a été ramené par mon fils lorsqu'il a vendu son appartement de Paris.
Et il est intact :
Je suppose qu'il s'agit de Dracaena australis (Cordyline australis), le plus rustique des dracaenas, celui qui est planté à l'entrée du Jardin des Plantes à Paris. Il a de longues feuilles très étroites et complètement vertes, plus étroites et plus pointues que celles de mon Dracaena fragrans.
Je l'ai tout de même rentré. On dit qu'il supporte de courts passages à -8°C mais je ne veux pas lui faire courir davantage de risques.
12:39 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
27/12/2009
La foulque macroule
Lorsque j'ai vu pour la première fois des foulques, c'était au printemps dans le parc de Chamarande. J'ai d'abord cru que c'étaient des poules d'eau et beaucoup de gens les confondent. Mais il y avait cette étonnante tache blanche sur le front et leur comportement n'avait rien à voir avec celui des poules d'eau.
Les poules d'eau qui nichent au bord de la Seine sur mon terrain de Trifouilly sont des oiseaux très farouches. J'ai dû me cacher pour faire quelques photos.
Ce couple que je voyais à Chamarande n'était pas craintif en présence des humains. Leur superbe nid, une belle construction qui avait sans doute demandé beaucoup de travail était à tout juste 2 m de la berge, une berge très fréquentée par les nombreux promeneurs du parc. Je les ai photographiés tranquillement, ils n'étaient nullement effrayés. Celui du nid me regardait sans bouger. C'est seulement ma participation à un groupe de botanistes qui a limité le nombre et la qualité des photos.
L'autre membre du couple se tenait sur l'eau pas très loin, semblant monter la garde.
A cause de cette familiarité évidente avec les humains, je n'ai pas été étonnée de les voir au lac de Montcourt-Fromonville. Elles y sont en grand nombre et acceptent volontiers le nourrissage. J'y ai cependant vu également une poule d'eau. Elles ne sont toutefois pas aussi familières que les bernaches, les cygnes et les canards et elles ne montent pas sur la berge.
Il y a bien sûr des foulques mâles et des foulques femelles. Mais quel est le "sexe" de leur nom ? On trouve tout sur le web. J'ai donc pris mon beau Larousse de la Langue Française : c'est bien la foulque. La foulque macroule, Fulca atra, est bien décrite et en particulier dans son comportement sur Wikipedia.
18:50 Publié dans mare, Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Les bernaches du lac
J'en étais restée à la question : que sont devenues les bernaches du lac ?
Lorsque le lac était presque entièrement gelé, il n'y avait plus aucune bernache. Parties vers des cieux plus cléments ? Ou seulement parties à quelques centaines de mètres sur le Loing ou sur le canal où les eaux courantes ne peuvent geler ?
Je suis donc retournée au lac hier. Le temps est bien plus doux, le lac en grande partie dégelé. Un couple de fous de nature sauvage est là et ils sont équipés chacun d'un lourd matériel de digiscopie. Les généreux restaurateurs sont revenus. Il y a de l'eau liquide et beaucoup de pain et les bernaches sont de nouveau là.
Une dame arrive avec un gros sac, tout le monde vient sur la berge autour d'elle. Les bernaches du lac sont aussi familières que celles du Loing.
Mais la gentille dame envoie la nourriture dans l'eau et tout le monde redescend. C'est la grande foule.
Sur cette photo on peut aussi compter 9 foulques :
Et c'est la cohue :
Une mouette et un canard se battent pour un bout de pain, le canard est le plus rapide :
Mais c'est la mouette qui emportera le trésor. C'était rapide, je suis désolée de ne pas avoir eu le temps de bien cadrer :
Les vedettes sont les bernaches et les foulques que je n'avais jamais vues sur le lac auparavant :
Nous étudierons ces nouvelles venues au restau du coeur la prochaine fois.
13:11 Publié dans mare, Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
26/12/2009
Sambucus coreana
Vous vous souvenez de ce bourgeon floral de Sambucus coreana qui a débourré à contretemps, complètement hors saison vers le 15 novembre alors que la floraison de ce sureau a lieu début avril. On peut se demander ce qu'il est devenu après la vague de froid.
Même s'il n'y avait pas eu cette vague de froid, après plus d'un mois la floraison devrait être terminée, les fleurs fanées et tombées. En effet les fleurs de ce sureau n'ont encore jamais donné de fruits sans doute parce qu'il était seul et n'est pas très autofertile. Maintenant j'en ai trois prêts à fleurir et j'espère voir des fruits. Mais la grappe de fleurs de cet automne était bien seule et je n'attendais pas de fruits, d'autant plus qu'elle n'a pas la taille des grappes habituelles. Mais les fleurs sont bien formées avec des étamines bien visibles.
Lorsque je suis allée voir ce sureau le 22 décembre je m'attendais à trouver la grappe complètement fanée. Pourtant, et malgré la vague de froid qui avait cessé quelques jours plus tôt, il y avait encore des fleurs. Le thermomètre qui garde les minima est descendu jusqu'à -6°C. Pourtant, si la grappe était moins dense, les premières fleurs étaient tombées, il y avait encore quelques fleurs, des fleurs en bouton et des fleurs ouvertes avec des étamines bien visibles.
La floraison de cette grappe a donc été étalée dans le temps et a résisté à -6°C.
01:26 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
24/12/2009
Noël
Pour vous souhaiter un Joyeux Noël, je n'utiliserai pas des illuminations, cela coûte trop cher en énergie et nous devons faire des économies.
Je vous envoie donc deux fleurs :
Une rose de Noël. La mienne n'est pas l'hellébore noire, c'est une hellébore orientale. Mais puisqu'elle a décidé de fleurir à Noël elle mérite ce nom.
Un rhododendron de Noël. Pour lui c'est le contraire, il devrait fleurir à Noël puisqu'il s'appelle 'Christmas Cheer' mais c'est un paresseux qui attend toujours le printemps.
20:11 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Charity et la neige
Il y a eu beaucoup de neige mais le thermomètre qui garde les minima n'a pas dépassé -5°C ou -4°C selon les endroits sur mon terrain protégé par les arbres.
Les fleurs de Mahonia x 'Charity' n'ont pas gelé. Mais le poids de la neige a fait plier les pédoncules qui ne se redressent pas :
Mais il était en fin de floraison, l'ouverture des fleurs avait lieu déjà a l'apex des racèmes et au dessous on voit déjà la formation des fruits :
La floraison durait déjà depuis 7 semaines. Photo du 4 novembre :
Elle fera la jonction avec la floraison de Mahonia aquifolium au tout début de mars.
10:42 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
22/12/2009
Le cygne noir de Moret sur Loing
Vous avez certainement remarqué sur les photos de la précédente note un oiseau insolite, un intrus, un alien, un superbe cygne noir, Cygnus atratus, le cygne d'Australie. Que faisait-il là, tout seul alors qu'il vit en couple et même en troupes sur un continent lointain? Probablement échappé d'un parc ou d'un zoo.
Il était d'abord isolé au milieu de la rivière. Quand les oiseaux se sont regroupés pour manger, il s'est approché et il s'est mêlé à eux. Mais il est resté neutre et distant, il était comme un simple observateur. Plusieurs fois j'ai lancé une tranche de brioche devant lui. Jamais il n'a cherché à l'avoir, il a laissé les autres oiseaux la prendre. Il est resté tout le temps calme et presque immobile. Il n'est pas monté sur la berge. Il n'a agressé ou même bousculé aucun oiseau. Pourtant on le dit agressif envers les autres oiseaux, je ne peux y croire.

Si vous voulez en savoir plus sur la vie de ce bel oiseau, allez faire un tour au Château de Sauvage. C'est près de Rambouillet, là où vivent des wallabies en liberté.
23:12 Publié dans mare, Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Les oiseaux du Loing
Déçue de ne pas avoir trouvé les bernaches sur le lac, je me dirige vers Moret sur Loing. Les eaux turbulentes du Loing ne peuvent geler pour si peu. J'arrive à 16h30, presque le coucher du soleil. Les berges sont enneigées, aucun oiseau ne s'y trouve, et aucun humain sauf moi.
Les oiseaux sont presque au milieu de la rivière, la lumière est trop faible et le flash ne porte pas si loin. Cela donne une image trop sombre, sans détails :
J'ai alors l'idée d'aller chercher mon paquet de brioche tranchée. C'est avec cette brioche que je remonte ma glycémie après un gros effort sur le terrain de Romilly loin de toute civilisation.
Je lance la première tranche, et c'est l'envol :
D'autres oiseaux approchent plus calmement :
Il y a bien des bernaches :
Ensuite c'est la ruée et la bousculade :
Je mets une tranche sur la berge. Les pigeons sont les premiers arrivés et ils se battent. La tranche est engloutie presque instantanément :
Les autres oiseaux approchent de la berge :
Une mouette arrive en vol :
Et la première bernache grimpe sur la berge :
Elle est grosse et puissante et c'est elle qui attrape la tranche suivante :
La deuxième bernache grimpe :
Et c'est la ruée sur les berges, à mes pieds :
Trois bernaches se collent contre mes jambes lorsque je mets la main dans mon sac. Elles me regardent dans les yeux, leur tête est à hauteur de ma poitrine. C'est émouvant. C'est beau un regard de bernache :
Aujourd'hui la neige a fondu, elles peuvent brouter l'herbe de leur pré préféré.
20:12 Publié dans mare, Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
21/12/2009
Les nouveaux oiseaux du lac
J'ai vu des oiseaux que je n'avais pas encore vus sur ce lac. Je vous avais déjà montré la foulque à Chamarande et la poule d'eau à Trifouilly.
Les foulques sont les plus nombreuses. En voici une en compagnie d'un couple de canards qui paraissent aussi gelés qu'elle :

On en voit parfois 4 en même temps et plus loin 6.




La poule d'eau est plus rare et elle se mélange peu aux autres. Il est vrai qu'elle est plus farouche.


Si vous voulez en savoir plus sur ces deux oiseaux et surtout sur leurs différences de comportement, allez ici.
Mais je n'ai vu aucune bernache. Sont-elles parties vers le sud parce qu'il fait trop froid. Le froid actuel est anormalement précoce mais il se voit plus tard en hiver et cela ne leur fait pas peur. Ou bien sont-elles parties sur les rivières proches où l'eau n'est pas gelée ?
Pour en avoir le cœur net, je me dirige vers le Loing à Moret. Je vais y déclencher une sorte d'émeute (pacifique) parmi les oiseaux. Je vous raconterai cela demain. Et c'était tellement émouvant, les images me paraissent si belles que je vais ajouter un album.
22:43 Publié dans mare, Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Les oiseaux du lac
L'appétit des oiseaux du jardin me réjouit. Mais que deviennent les autres, les plus sauvages, les plus gros, les oiseaux aquatiques ? La neige fond tout doucement et surtout devient plus molle. Il y a moins de risque de dérapage cet après-midi. J'ai donc osé prendre la voiture et aller voir ce qui se passe sur le lac aux oiseaux, celui de Montcourt-Fromonville. Vous vous en souvenez ? C'est sur l'album colonne de droite et ici.
Le lac n'est qu'une vaste étendue gelée, plate, uniforme. Sauf en un point près du bord où une zone est dégelée, sans doute de la main de l'homme pour aider les oiseaux. Tous les oiseaux visibles sur le lac sont là.
Ils sont calmes, peu actifs, comme s'ils attendaient quelque chose. D'habitude ils sont nourris par les habitants des villages alentour mais aujourd'hui la circulation est dangereuse et il n'y a personne.
Seules les mouettes se tiennent à part mais pas loin.
Les cygnes tentent parfois de trouver de la nourriture mais ce sont bien les seuls car il n'y a sans doute pas grand-chose sous l'eau
Et puis, un employé arrive. Il me donne quelques indications sur la méthode pour sortir du parking car cette sortie est très glissante et il y a eu un accident. Il porte un vaste imperméable aux couleurs fluorescentes, il faut bien ça pour travailler sur cette zone de promenade en voiture en pleine nature. De poches qui semblent immenses il sort de la nourriture qu'il lance vers les oiseaux. Tout ce petit monde se jette sur cette nourriture, même les mouettes arrivent. Certains finissent par sortir vers l'homme et quelques morceaux tombés sur la glace.
19:53 Publié dans mare, Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Le sureau autrefois
Le "grand" sureau a eu autrefois beaucoup d'importance en médecine. Voici un texte pas dénué d'intérêt dans un français vieillot. C'est plein de précisions sur les utilisations thérapeutiques anciennes du sureau noir. La description botanique est un délice.
Et pour le sureau yèble, c'est ici.
11:50 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
20/12/2009
Les oiseaux en hiver
Il y a trente ans, lorsque je nourrissais les oiseaux en hiver, j'étais culpabilisée par des articles qui disaient qu'il ne fallait pas le faire. Des gens savants et se disant bien intentionnés (?) prétendaient que j'empêchais ainsi la sélection naturelle. J'ai continué après m'être servie de ma petite tête. Tous les oiseaux génétiquement parfaitement équipés pouvaient-ils survivre à l'horrible hiver qui a fait perdre leurs feuilles à mes camélias ? Dans ce terrible froid et sans rien manger ? Et les quelques tarés que j'ai sauvés étaient-ils vraiment capables de se reproduire ? Et la souffrance animale est-elle supportable si on a les moyens de l'atténuer ?
Tout a changé. Maintenant on nous incite à fournir des abris et à nourrir les oiseaux l'hiver. Mais on précise qu'il ne faut pas le faire trop tôt ni le poursuivre trop tard car on va les rendre dépendants. A la fin de l'hiver dernier j'ai constaté que les oiseaux délaissaient peu à peu les mangeoires et en mars n'y venaient plus du tout. J'ai voulu compléter l'expérience en installant des mangeoires très tôt, vers le 10 novembre. Pendant plus de 3 semaines, aucun oiseau n'est venu s'y ravitailler. Le mois de décembre était avancé quand le rouge-gorge, le moins farouche de nos oiseaux, mon compagnon de jardinage, a commencé à s'y présenter, et lui seul pendant quelques jours. Les mésanges n'ont afflué que lorsque la neige est tombée. Les oiseaux du ciel sont des petits êtres sauvages qui ne deviennent pas dépendants. Ils ne viennent aux mangeoires que contraints et forcés quand leur survie en dépend.
Je vais vous présenter d'abord mon petit compagnon, celui qui se tient souvent à moins de 2 m quand je jardine, ou quand je ramasse les feuilles mortes, et qui ose même se précipiter à mes pieds pour attraper un ver dès que je tourne la tête. Devrais-je cesser de jardiner parce qu'il va devenir dépendant ?
11:32 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : animaux
19/12/2009
Charity et la neige
Les longs épis floraux de Mahonia 'Charity' ont mal supporté le poids de la neige. Se redresseront-ils ou la floraison est-elle perdue pour cette année ?


La floraison de 'Winter Sun' était beaucoup moins avancée et les grappes de fleurs encore trapues ont bien résisté à la charge :


L'HLM à bestioles semble ne pas attirer la neige, il n'y en a qu'au sommet. C'est sans doute parce que les nombreux passages de ses habitants secouent les branches de lierre et font tomber la neige :

Mais tant de neige et tant de froid (-7°C ce matin), cela ouvre l'appétit.



19:07 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, nature
18/12/2009
Hiver
Que de neige ! Elle a un peu fondu cette nuit mais il en est retombé et les températures baissent. Je reste dans la maison avec ce spectacle :
Que c'est beau quand on est au chaud !
Mais j'ai osé aller jusqu'à la boîte aux lettres et j'ai admiré callicarpa, jasmin et Evereste dans leur écrin blanc :
20:37 Publié dans Veneux les Sablons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
17/12/2009
Il neige
Il n'y avait rien au lever du soleil. La neige est vite tombée. Cela vaut la peine d'en parler, il y a bien longtemps que je n'en avais vu autant en décembre. Il y a de nombreuses années, je me souviens d'un Noël blanc. Mais de la neige à la mi-décembre, je n'en ai aucun souvenir.
Devant la maison :
Le houx mâle, juste devant la porte :
Le fond du jardin :
La mare, elle a dû geler juste avant pour que la neige y tienne :
Un massif de mahonias :
Les boutons du Camellia 'Paul Maymou' affichent déjà la couleur :
Sambucus palmensis fait la tête :
Un autre Sambucus palmensis, beaucoup plus jeune, derrière le restaurant, à côté du grand Camellia 'Adolphe Audusson' :
Il me restera à faire le ménage sur les camélias avant de me coucher, il ne faudrait pas que la neige gèle sur leurs feuilles au petit matin.
13:17 Publié dans Veneux les Sablons | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
16/12/2009
Etrange tourterelle
Depuis qu'il fait très froid, je vois presque en permanence des pigeons. Mais sur mon terrain de Veneux il y a aussi des tourterelles. L'oiseau que j'ai photographié ressemble à un pigeon mais il est beaucoup plus petit. C'est donc une tourterelle. C'est pourquoi j'ai tenté de la photographier malgré les très mauvaises conditions. L'image est lamentable, je le reconnais, mais elle est prise par temps sombre et à contre-jour. Je n'avais pas le choix. Si je sors de la maison, l'oiseau s'envole aussitôt. Je l'ai vue une première fois mais elle ne m'a pas laissé le temps de lui tirer le portrait. La deuxième fois elle ne m'a laissé faire qu'une photo mais une deuxième n'aurait pas été meilleure.
Je vous montre cette mauvaise photo car il y a une "anomalie" sur cet oiseau. Voici d'abord la photo d'origine :

Ce n'est ni une tourterelle turque ni une tourterelle des bois car elle a un étrange collier, du jamais vu pour moi. Ce collier est complet, il est blanc, il est fait de plumes saillantes qui surmontent les autres plumes. J'ai trituré l'image pour mettre en évidence ce collier :




Tourterelle de collection ?
15:26 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux