16/12/2009
Teinture végétale
Pour les passionnés de teintures végétales voici le violet de sureau.
14:29 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Sambucus hookeri
Sambucus hookeri vient de perdre son feuillage et, comme d'habitude, il refait aussitôt des feuilles :
C'est cet entêtement à ne pas rester sans feuillage qui limite sa rusticité. Les trois premiers hivers qu'il a subis n'ont pas été trop froids et il n'a pas du tout souffert. Mais l'hiver dernier a été plus dur et il a refait deux fois son feuillage en plein hiver ! La destruction de son système racinaire par un rongeur a aggravé son état. Il s'est pourtant entièrement reconstitué, en fin d'été il était aussi beau que l'année précédente. Il a tout de même trop souffert et l'hiver qui commence est précoce et je crains qu'il ne soit dur. Je vais donc pour la première fois le protéger :
Il a aussi un tapis de feuilles au pied et une couronne de petits piquets contre les rongeurs.
A sa gauche on voit les têtes florales fanées de Hydrangea 'Annabelle'.
Sambucus palmensis se comporte comme lui, il refait des feuilles dès que les précédentes sont tombées. Cependant il a réagi plus raisonnablement l'hiver dernier, le grand froid lui a fait retarder l'apparition des feuilles. Je crains moins pour lui. Et puis, comment le protéger, il est beaucoup trop grand. Aujourd'hui il n'a pas encore perdu son feuillage de la saison précédente, il le fait habituellement fin décembre ou début janvier, et ses feuilles pendouillent sous le gel comme celles des sureaux noirs ou de miqueliana.
11:50 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
15/12/2009
Viburnum bodnantense
Cette viorne d'hiver est un arbuste assez banal et discret mais joli en été. Son intérêt apparaît dès novembre. Alors que l'arbuste perd ses feuilles les petits bouquets de fleurs rose pâle apparaissent, parfumés. Il a une allure un peu dégingandée avec ses tiges raides et peu ramifiées mais sa floraison est la bienvenue en plein hiver et elle va durer jusqu'en mars.
Fin août il commence à prendre son feuillage d'automne, peut-être plus tard dans les terrains moins arides.

En septembre les feuilles prennent une teinte nettement orangée :


Les premières petites grappes de fleurs apparaissent alors qu'il y a encore quelques feuilles.









Ces fleurs blanches, ou légèrement rosées ont de bien jolies étamines rose vif :

Les boutons sont blancs mais fortement marqués de rose sur les angles :


Il va fleurir ainsi tout l'hiver. Ces fleurs sont résistantes au gel. Si le gel est vraiment intense et prolongé, elles peuvent disparaître mais pour revenir dès le premier radoucissement.
Je ne l'ai pas vu noté ailleurs mais chez moi il drageonne. Il craint la sécheresse, une année je ne l'ai pas assez arrosé et j'ai failli le perdre.
Juste en face les petites pommes de Malus 'Evereste' n'ont pas encore été toutes dévorées.


20:11 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Pour les jardins d'Ile de France
Pour les franciliens amateurs d'exotisme, j'ai trouvé un blog remarquable qui étudie les conditions de culture et la rusticité des plantes exotiques acclimatables en région parisienne. La description pour les plantes que j'ai moi-même tenté d'acclimater correspond exactement à mes constatations. Je lui fais donc confiance pour les autres.
14:00 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Ah, les lapins...
C'est l'hiver, les bois alentour à Romilly ne sont sans doute plus aussi accueillants : il y a peu de plantes de petite taille et les lapins ne trouvent plus rien à se mettre sous la dent. Ils refluent donc sur mon terrain et celui du voisin.
Tout le terrain, mais c'est surtout visible dans les allées, est plein de bosses et de trous. Les bosses sont dues aux taupes. Elles sont encore plus nombreuses sur la vaste pelouse du voisin. Mais les trous sont plus visibles chez moi et sont dus aux lapins. Je rebouche sans cesse les trous au pied de mes arbustes fraichement plantés. Il est si facile de faire des trous dans la terre remuée et allégée. Mais il y en a aussi tout au long des allées.
Je vais vous montrer les pires dégâts récemment constatés.
Ma petite zone terre de bruyère que je viens tout juste de créer a été attaquée. Ils n'ont pas fait de trous, ils n'aiment sans doute pas la terre acide. Les bruyères ne les intéressent pas, pas assez tendres sans doute. Les perce-neige ont été légèrement grignotés. Mais ils ont voulu goûter au camellia :
Vous voyez des feuilles et une branche coupées mais ils n'ont pas consommé. Ils ont sans doute été déçus par la consistance ou le goût de ses feuilles. J'espère qu'ils n'y toucheront plus.
Le figuier leur plait davantage. C'est un très petit figuier planté à la fin de l'été, minuscule mais il a eu une figue. Regardez ses branches complètement rongées :
J'ai dû couper tout ce qui n'avait aucune chance de survivre mais j'ai laissé un peu de branches rongées, sinon il n'en resterait plus rien. Je ne sais s'il repartira sur le peu qui reste. Je l'ai emballé dans du plastique perforé que j'avais amené pour protéger une ou deux plantes du froid. Des piquets tiennent l'ensemble au sol. Ce n'est pas une protection contre le froid, un figuier n'en a pas besoin, mais une protection contre l'appétit des lapins.
S'il ne survit pas j'en planterai un autre plus grand avec des branches hors d'atteinte et le tronc sera protégé dès la plantation.
09:48 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
14/12/2009
Pigeons
Ce matin il fait froid, à peine 0° au lever du jour et ce sera pire le reste de la semaine. Les arbres sont maintenant complètement nus et on voit mieux les habitants des arbres, pas toujours faciles à photographier car c'est très haut.
Je m'installe devant l'ordinateur et j'aperçois une boule sur une branche :
C'est un pigeon, un des ramiers qui occupent le terrain depuis de nombreuses années. Que fait-il ? Est-il gelé ou me surveille-t-il ? Non, ce n'est pas moi qui l'intéresse, il me tourne le dos :
Et il n'est pas gelé, il bouge la tête :
Et même il s'agite franchement :
C'était pour se tourner
car il a vu son conjoint sur une autre branche. Ils s'envolent tous les deux pour rejoindre ensemble la première branche :
Armel, le chat, n'est pas du genre à prendre l'air sur une branche en hiver. Il préfère la chaleur de la maison. C'est à peine s'il sort le temps d'un pipi et j'entends de nouveau la chatière à peine 5 mn plus tard. Il fait si bon sur une couverture, de préférence imprégnée de mon odeur :
11:58 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
13/12/2009
Araignée
J'ai reçu aujourd'hui un commentaire très intéressant pour l'araignée très noire que j'avais photographiée dans mon séjour en juillet. Le diagnostic de ce lecteur est exact. Je disais qu'elle ressemblait à une mygale. C'est bien une mygale, du genre Atypus, mais une mygale européenne qui n'a pas la taille des mygales tropicales. Saviez-vous qu'il existe des mygales en Europe ?
Le terrain de Veneux est tout-à-fait ce qui lui convient, un terrain très friable puisque de sable pur, un terrain dont la consistance lui permet de creuser son long terrier.
Si vous voulez voir d'autres photos et des explications sur son mode de vie, c'est ici.
Mais que faisait-elle dans mon séjour ?
Il semble qu'elle soit protégée mais je ne lui ai fait aucun mal, elle s'est sans doute échappée rapidement, car elle était rapide, par une des portes toujours ouvertes en plein été.
J'espère que mon lecteur si connaisseur va lire cette note et me donner son avis. C'est une autre araignée, trouvée cette fois en pleine nature sur le terrain de Romilly sur Seine le 3 décembre. Je ne vous l'avais pas encore montrée parce que je cherchais son nom.
Elle ressemble davantage, et même beaucoup à la tégénaire trouvée dans mon séjour le 2 novembre. Comme elle, elle n'est pas très vive. Mais elle n'a pas le même "décor" sur le corps et ses pattes sont aussi poilues mais présentent des rayures.
Plusieurs photos paraissent identiques mais ne le sont pas. En effet elle cache son corps en relevant ses pattes (attitude de peur ?) et des positions différentes des pattes permettent de voir des parties différentes du corps.
Pour comparaison, la tégénaire du 2 novembre :
19:50 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
12/12/2009
Plumosa Aurea
Le deuxième sureau auquel je me suis attaquée à Trifouilly avant-hier, c'est Sambucus racemosa 'Plumosa Aurea'.
Il a été très beau. Le voici le 7 avril 2008 :
et un peu plus tard en saison le 16 avril 2007 :
C'est l'un de ceux qui s'étaient le mieux adaptés au terrain, du moins au début car cette année il a commencé à perdre beaucoup de branches, il a pris un port étroit qui n'était pas son aspect naturel.
Je me demande si l'un des problèmes du terrain de Trifouilly n'est pas la proximité de la nappe phréatique. Aucun sureau n'a de racines très profondes, une racine pivotante serait vite noyée.
De ses premières années magnifiques 'Plumosa Aurea' a gardé un système racinaire superbe :
J'ai mis plus d'une heure à sortir au mieux toutes ses racines. J'ai même cassé le manche de la fourche. J'ai même dérangé une coccinelle :
Le voici en cours de plantation à Romilly :
La racine la plus longue s'étalait jusqu'à 1 mètre du tronc.
Il a lui aussi un bourgeon juste au dessus du point de greffe (c'est un sureau horticole donc greffé). Si tout se passe bien il va pouvoir s'étoffer de nouveau.
15:27 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
L'hépiale se déshabille
Aujourd'hui j'étais à Romilly et j'ai planté des sureaux ramenés de Trifouilly. Lorsque j'ai fait le premier trou de plantation, j'ai trouvé 4 chenilles d'hépiale. Lorsque j'ai creusé le deuxième trou, moins large, je n'en ai trouvé qu'une. Mais là, je crois que j'ai tiré le gros lot.
Sur le terrain je n'ai pas compris pourquoi le corps de cette chenille était bicolore, sombre, presque noir à l'avant, et blanc à l'arrière. Un instant je me suis même demandé si je ne l'avais pas blessée.
C'est sur l'ordinateur, grâce au grossissement des photos que j'ai compris.
Voyons la bestiole :
Et voici le détail de la zone très blanche :
Je crois que je ne me trompe pas en disant que je l'ai surprise en pleine mue. Cette charmante chenille mange beaucoup, beaucoup de racines de houblon mais aussi de diverses plantes dont celles des légumes de votre potager. Ne criez pas au scandale, il faut bien que tout le monde trouve de quoi vivre. Et, si elle mange beaucoup, elle grossit beaucoup. Mais son exosquelette, sa peau, n'est pas capable de grossir. Il lui faut donc en changer de temps en temps, c'est la mue. L'ancienne peau éclate au milieu du dos et elle pourra s'en débarrasser.
Dans la zone très blanche vous voyez cette peau effilochée vers l'avant et vers l'arrière et fendue sur le dos. Au travers de cette fente on devine des anneaux identiques à ceux de l'avant du corps.
Ce qui reste pour moi un mystère, c'est son comportement. Elle était très active, beaucoup plus que celles que j'avais trouvées auparavant, cela ne correspond pas aux descriptions qui sont habituellement données. Elle avançait très vite, se retournait très vite lorsque je la renversais, au point que je n'ai pas pu la photographier sur le dos. Et elle avançait aussi bien en marche avant qu'en… marche arrière ! Les dernières fausses pattes, les fausses pattes anales semblaient avoir le rôle le plus actif dans cette marche arrière.
Enfin, pour le plaisir, une jolie vue de la tête :
00:18 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
11/12/2009
Callicarpa et Jasminum
C'était joli ce matin sous un rayon de soleil. Le callicarpa bodinieri a encore beaucoup de ses fruits car ils n'intéressent pas les oiseaux, ce violet ne fait décidément pas naturel. Ces fruits à la couleur étonnante se voient encore mieux sur le fond jaune du jasmin d'hiver qui continue à épanouir ses fleurs.



19:27 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
10/12/2009
Sambucus buergeriana
Il est temps de déplacer mes plantes de Trifouilly et en particulier les sureaux qui y sont encore. Tout se passe comme si ce terrain était toxique et même les plus résistants commencent à aller mal. Je veux aussi me débarrasser de ce terrain le plus vite possible.
Voici donc le départ de mon unique Sambucus buergeriana. Il a peu de branches car il en perd une quantité qui me parait anormale tous les ans.
Il a un beau système racinaire très groupé. :
Il a des bourgeons qui donnent espoir de le voir s'épaissir, dont un près du collet :
Comme sureau de la 3ème section il a aussi des bourgeons floraux bien dodus :
19:46 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
09/12/2009
L'hépiale du houblon
Sur mon terrain de Romilly il y a du houblon, de plus en plus de houblon dont les fruits se voient bien partout maintenant que les feuilles des autres plantes sont tombées et qu'ils ont pris une teinte rousse. C'est le paradis de Hepialus humuli, l'hépiale du houblon. L'imago n'est pas facile à voir. Le mâle a des ailes toutes blanches avec un fin liseré rouge :
La femelle est plus colorée :
Mais les chenilles sont souvent sorties de terre par ma fourche lorsque je creuse un trou de plantation. Voici la dernière, déjà de belle taille :
Détails de la tête :
La tête vue de dessous :
L'arrière et les fausses pattes :
14:36 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
08/12/2009
Graines de sureau
J'ai trouvé cette annonce sur eBay : 8 graines de sureau noir pour 1 €. Est-ce valable ? Je crois que oui.
Pour l'acheteur : le produit est gratuit dans la nature mais si vous ne savez pas où en trouver ou s'il n'y en a pas dans votre région, ou si vous avez la flemme de courir dans la nature, à 1 € + 1,30 € de port, c'est bien. Reste à savoir combien de temps elles mettront à germer.
Pour le vendeur : s'il veut gagner le salaire modeste de 10 € l'heure, il doit emballer 80 graines. Il faut donc aller chercher les fruits mais le déplacement peut se faire pour de grandes quantités. Il doit "décortiquer" une vingtaine de fruits. Il doit les emballer par 8, consulter les demandes sur Internet, les expédier. C'est faisable. Reste à savoir s'il y aura beaucoup de demandes. Mais en proposant diverses plantes sauvages intéressantes, cela peut être une façon agréable d'arrondir ses fins de mois.
13:28 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Pernettya mucronata
Aux Jardins de Provence il y avait de longues files de bruyères mais aussi plusieurs rangées d'une plante très étonnante. A vrai dire, avec ses nombreux fruits rouges très voyants, c'est elle qui attirait le plus le regard. Il y en avait vraiment beaucoup, sur plusieurs étagères en plusieurs endroits, mais pas la moindre étiquette, et pourtant j'ai cherché. J'ai cru reconnaître un Pernettya, j'ai appuyé sur la sonnette pour appeler un jardinier. Il m'a confirmé que c'était un Pernettya, qu'il mesurera environ 80 cm à l'âge adulte. Je lui ai reproché le manque d'étiquetage, il m'a répondu que ça coûterait plus cher, je pense pour plaisanter. Mais pour avoir le nom d'espèce, cela coûte sans doute encore plus cher.
Voici donc la petite plante en place à Romilly. Je suppose qu'il s'agit de Pernettya mucronata.
C'est encore une plante de terre acide. Je l'ai placée dans ma deuxième zone de terre acide mais au bord de cette zone à l'ombre du couple frêne-bouleau. C'est une zone en creux du terrain ce qui facilite l'aménagement d'une fosse acide. A l'autre bout il y a Erica erigena. Je ne vous la montre pas pour l'instant parce qu'elle mesure à peine 15 cm, elle ne ressemble pas à ce qu'elle deviendra, une grande bruyère arborescente.
Mais avec le Pernettya il y a un gros problème. Tous les sites, y compris les sites de vente, précisent que c'est une plante dioïque et qu'il faut un mâle pour avoir une fructification valable. Mais on ne trouve en vente que des femelles couvertes de boules pour attirer le client. Le mâle s'appelle Pernettya 'Mascula', le bien nommé. Il est beau lui aussi, il n'a pas de boules, ou parfois très peu, mais il a une belle floraison. Personne ne le vend. On fait comment ?
Le transport de mon Pernettya n'a pas été simple. Je l'ai tenu à la main en poussant le caddie de l'autre main. Les secousses du caddie lui faisaient perdre ses fruits. Dans la voiture je l'ai calé dans des lainages (je me suis déshabillée). Tous les fruits tombés ont été récupérés et enterrés autour de lui. J'espère quelques plantules avec au moins un mâle.
Ce problème avec les plantes dioïques, je l'ai rencontré il y a 20 ans avec l'argousier, Hippophae rhamnoides. On ne trouvait que des plantes, de semis probablement, dont on ignorait le sexe. Combien fallait-il en acheter pour avoir une bonne chance d'avoir les deux sexes ? Maintenant les pépiniéristes sérieux vendent des plantes sexées. A quand pour le Pernettya ?
10:45 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
07/12/2009
Erica x darleyensis
Je continue le récit de ma recherche de plantes fleuries fin novembre-début décembre car cela manque à Romilly. J'étais prête à installer des zones de terre acide avec pour commencer des bruyères. J'avais bien l'intention de mettre une épaisse couche de vraie terre de bruyère. Pendant un temps je trouvais une terre argileuse acide, c'est meilleur pour la rétention d'eau en été, mais je n'en trouve plus. Je voulais cependant par précaution une bruyère qui accepte le calcaire et j'étais certaine de trouver Erica carnea. Déception. Il n'y avait qu'une grande quantité de pots de Erica x darleyensis. Je n'avais aucune idée de sa tolérance du calcaire. Je suis donc rentrée chez moi demander l'avis de Google.
Erica x darleyensis est un hybride de carnea et erigena, toutes deux tolérantes au calcaire. J'ai d'ailleurs déjà planté Erica erigena (mediterranea). J'ai donc commencé une zone de terre acide, près des grands conifères pour entretenir l'acidité, entre deux bouleaux. J'ai mis derrière les bruyères le Camellia 'Scentsation' récupéré à Veneux car l'endroit où je l'avais planté ne lui plaisait pas, il n'est d'ailleurs pas boutonné mais j'espère une belle floraison parfumée pour l'année suivante.
Entre les touffes de bruyère j'ai mis des touffes du grand perce-neige, également récupéré à Veneux où il débordait dans le passage, il devrait fleurir à la fin du mois et en profondeur des narcisses et des tulipes botaniques.

20:10 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
06/12/2009
Bords de routes
Sur la route entre Montereau et Bray une quantité incroyable de petites touffes de fleurs blanches m'intrigue depuis des jours. Les bords de la route semblent pourtant avoir été tondus récemment. Sur cette petite route il y a peu de possibilités de stationner. Je finis par m'arrêter en bordure du village La Tombe. Les touffes y sont moins denses mais il y en a. Je vois enfin ces fleurs de près : une astéracée aux pétales blancs avec un feuillage découpé très fin, sans doute la camomille sauvage ou matricaire inodore, Matricaria perforata. Elle dépasse d'au moins un mois sa période de floraison.

Mais je découvre aussi un tas de petites fleurs. Elles aussi ont prolongé leur floraison et bien que j'en reconnaisse certaines, elles ont une taille plus petite qu'à leur habitude, sans doute à cause de la tonte et de semis tardifs. Les photos ont été prises sur moins de 2 m2, c'est vraiment très fleuri.






20:44 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Sureau noir
Quel triste dimanche humide et venteux ! Si vous n'avez pas le courage de sortir, prenez tout de même un bain de nature et de sureau avec cette belle page pédagogique de l'OPIE (Office pour les insectes et leur environnement). Les photos sont superbes. Le syrphe qui pond dans une colonie de pucerons, c'est génial. C'est ici : Les insectes du sureau.
Ensuite, pour vous remonter le moral faites-vous, s'il vous reste quelques baies de sureau au congélateur, cette crème bavaroise.
Si cela ne suffit pas, si votre dépression est profonde, il ne reste que le punch de Noel pour vous sortir de cette torpeur. Même si vous n'avez plus de jus de sureau, on en trouve dans tous les magasins bio.
12:46 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, cuisine
05/12/2009
Perce-neige
Il est trop tôt pour parler des perce-neige ? Pas sûr.
C'est devant la maison et jusque contre les fenêtres que s'accumule le plus grand nombre de feuilles, à cause d'un chêne et de cinq hêtres rapprochés. J'avais déjà enlevé plusieurs grands sacs de feuilles pour dégager l'entrée. Aujourd'hui j'ai donné la priorité pour le ramassage à l'élargissement de cette zone. Je voyais déjà les perce-neige pointer à travers les feuilles.
Je pense qu'ils sont une variété de Galanthus elwesii, appelé perce-neige géant, parce qu'ils sont beaucoup plus grands que le perce-neige le plus répandu dans les jardins, Galanthus nivalis, et plus précoces d'environ 3 semaines.
La végétation a déjà bien démarré.

J'avais il y a quelques années une grosse touffe à l'emplacement de la touffe du premier plan sur cette photo. Ils se sont étendus selon une ligne droite vers la maison, sans doute parce que cette ligne est limitée d'un côté par du carrelage, de l'autre par du lierre trop dense et trop à l'ombre.
Voici de près, ils sont pâles parce qu'ils étaient enfouis sous les feuilles :

J'ai enlevé la grosse touffe trop proche de la maison où elle risquait d'être écrasée. Elle sera transportée à Romilly. C'est alors que je découvre une toute petite touffe, une nouvelle, tout contre le mur :

Dans 3 semaines au plus tard tout cela sera fleuri comme l'an dernier le 25 décembre : les fleurs ne sont pas encore ouvertes, on ne voit que les tépales externes, mais elles sont déjà totalement développées :


19:53 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Sureau d'hiver
Les sureaux noirs perdent tardivement leur feuillage et le récupèrent très tôt en fin d'hiver. En voici un exemple, un petit sureau sauvage de semis spontané, photographié le 2 décembre. Il s'est installé au bord de l'escalier et je dois rabattre régulièrement les branches qui encombrent le passage.
Le feuillage plus sombre derrière, c'est le houx mâle, le seul déjà sexuellement actif sur mon terrain. Il déborde aussi près du sol à droite du sureau au dessus du lierre.
Tout en haut à droite on devine un tronc d'un gros arbre. C'est un hêtre qui m'oblige à refaire régulièrement l'escalier depuis qu'il a envoyé une racine vers la butte par-dessus l'escalier, dans une zone non cimentée entre deux marches. Cette racine était déjà grosse lorsque je l'ai découverte et elle lui est sans doute indispensable pour s'accrocher au sol trop meuble, c'est pourquoi j'ai préféré la conserver et rehausser les marches pour lui ménager un espace qui aujourd'hui ne suffit plus.
00:27 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature
04/12/2009
Schlumbergera
Mon cactus de Noël commence à fleurir. Vous me direz que ce n'est pas l'évènement du siècle, tous les cactus de Noël commencent à fleurir en cette saison dans la moitié des maisons car c'est l'une des plantes fleuries les plus répandues. Elle est si belle, si fleurie quand tout est triste, et si facile à cultiver.
Oui, mais mon cactus a une particularité : il a battu tous les records de résistance au froid.
Explication : toutes mes plantes d'intérieur, sauf le Ficus benjamina dont on dit qu'il n'aime pas être déplacé, passent la belle saison dehors sous les arbres. Elles sont généralement rentrées début novembre. Mais cette année nous avons eu deux nuits très fraiches en octobre, c'était inhabituellement précoce. Nous avons approché le gel sans l'atteindre mais de justesse. J'aurais dû alors rentrer mes plantes. Mais j'étais débordée par la réorganisation de la maison pour recevoir mes "américains" et aussi ces plantes dans le séjour auraient gêné car le nombre de personnes attendues, y compris tous les copains de mon fils venus le revoir enfin, était important. Ces plantes auraient peut-être même davantage souffert des nombreux enfants que du froid. Elise surtout est en période destructrice et il y a eu de la casse.
J'ai rentré mes plantes vers le 10 novembre. Ce n'était plus à un jour près, il faisait doux depuis 3 semaines.
Le résultat de 2 nuits à 1 ou 2°C :
Les clivias n'ont pas souffert mais je savais qu'ils peuvent supporter de courtes périodes de températures assez basses.
Le Dracaena fragrans n'a pas du tout aimé, il y a laissé ses feuilles les plus basses. Lorsque je les aurai coupées, il ressemblera à un arbre. Vous remarquerez que le clivia à ses pieds (semis spontanés sans autorisation) n'a pas souffert.
Et mon cactus de Noël n'a pas du tout souffert, il ne lui manquait pas une seule (fausse) feuille. Il a même montré ses petits bourgeons floraux dès qu'il est rentré dans la maison. Aujourd'hui les fleurs commencent à s'ouvrir :
On dit qu'il ne supporte pas en dessous de + 10°C. Il est vrai qu'il a subi des basses températures que peu de temps en fin de nuit. Il est vrai aussi que la forêt et les arbres qui l'entouraient et le surplombaient l'ont sans doute protégé, comme ma voiture qui parfois n'a pas trace de gel quand toutes celles de la rue sont couvertes de givre.
14:12 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
02/12/2009
Eriobotrya, suite
Toujours à la recherche de plantes fleuries pour cette saison, je suis allée aux Jardins de Provence sur la (ex) N7 entre Fontainebleau et Nemours. C'est l'une des jardineries de la région qui présente le plus grand nombre de belles plantes.
J'étais tournée vers les étagères de plantes de petite taille et ne prêtais aucune attention aux arbres mais une extraordinaire et délicieuse odeur d'amande amère m'obligea à me retourner. Elle provenait d'un groupe d'Eriobotrya japonica dont pourtant peu de fleurs étaient déjà ouvertes.
Ces arbustes sont plus trapus que le mien car ils ont été bien exposés et n'ont pas eu besoin de chercher le soleil au-dessus d'un chêne. J'avais donc les grappes de fleurs à hauteur du nez et je vais pouvoir vous les montrer de plus près.
J'ai lu sur un site que ces fleurs sont insignifiantes !! Comment peut-on dire cela de fleurs crème avec de nombreuses étamines, d'au moins 2 cm de diamètre, groupées en grosses grappes, et dotées d'un parfum puissant ? Je vous laisse en juger.
Vous pouvez cultiver ce beau petit arbre en région parisienne, au moins pour son superbe feuillage persistant et sa floraison. Si son prix vous fait hésiter, le semis est facile. J'en ai actuellement 3 à transplanter. Je n'ai pourtant jamais fait de semis. Ils sont dans le jardin à côté de la porte de la salle à manger, quelqu'un a sans doute envoyé les noyaux dehors lors d'une dégustation. Si vous voyez des nèfles du Japon (bibaces) dans votre rayon fruits et légumes préféré, achetez-en, régalez-vous et semez les noyaux.
17:46 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
01/12/2009
Eriobotrya japonica
Aujourd'hui c'est un de mes jours ramassage de feuilles à Veneux. Sur tout le terrain le tapis est épais de 15 à 30 cm et c'est encore pire contre la maison au sud. Cela veut dire des semaines de ramassage jusqu'au printemps quand tomberont les dernières feuilles de hêtre et de charme.
Je les ramasse avec 3 très grands sacs de jardin dont deux sacs souples qui partiront à Romilly car là-bas les feuilles sont moins abondantes et dispersées.
Au cours du transport du troisième sac vers les plantes auxquelles ces feuilles feront du bien, j'ai levé la tête et j'ai vu avec ravissement la première floraison de mon néflier du Japon.
J'avais planté ce petit arbre il y a 15 ou plutôt même 20 ans. Je l'ai planté uniquement pour son magnifique feuillage persistant d'aspect exotique. Je n'ai jamais espéré avoir des fruits car la fructification se fait en hiver et ils subissent obligatoirement quelques jours de gel. Mais j'étais désolée de ne jamais avoir de fleurs car souvent il ne gèle pas ici avant fin décembre.
Pourquoi ne fleurissait-il pas ? Par manque de soleil. Je l'ai planté au milieu d'arbres qui paraissaient alors suffisamment espacés et ils ont pris beaucoup d'ampleur.
Pourquoi fleurit-il cette année ? Exactement pour la même raison que le laurier sauce tout près de lui : il a tendu ses branches vers le sud et surtout très haut jusqu'à ce qu'elles reçoivent les rayons solaires. La position de ces fleurs le prouve, elles sont situées sur les branches les plus hautes, à 5 m de haut au moins.
Ces photos ont donc été prises au téléobjectif. Les feuilles mortes sur l'une des grappes de fleurs sont des feuilles de hêtre. Ses feuilles à lui sont parfaites, d'un beau vert soutenu, malgré la sécheresse du dernier été.
15:20 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
30/11/2009
Coreana
Le bourgeon floral de Sambucus coreana continue son délire, les fleurs sont en train de s'ouvrir.
Il semble qu'il y a une feuille à la base du pédoncule visible sur le profil.
Voici la même floraison le 4 avril 2008, une date plus normale, et il y a déjà des feuilles :
Je vous ai montré la floraison de l'hellébore orientale, aujourd'hui elle a 4 fleurs. Ces fleurs ne sont pas parfaites, surtout trop peu colorées, les pétales ressemblent à du parchemin au lieu d'être rouge sombre. Mais elle est peut-être fatiguée après avoir fleuri de février à juillet ! Pourtant son feuillage est superbe.
J'ai trouvé les mêmes délires de floraison sur d'autres blogs, par exemple la floraison d'une azalée ou de l'hellébore noire.
Et les bords de route sont bien fleuris. Je vous montrerai dans une prochaine note des petites fleurs sauvages dont certaines me semblent à contretemps.
Que se passe-t-il ? Il a fait anormalement froid en octobre. Tout le mois de novembre a été très doux. Cela suffit-il à leur faire croire qu'elles ont vu l'hiver et que c'est maintenant le printemps ?
12:02 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
29/11/2009
Fleurs de novembre
Je suis donc allée chercher dans le jardin de Veneux des idées de fleurs pour novembre.
La plante la plus performante, couvrant presque tout le mois de novembre, c'est Mahonia x 'Charity' qui continue à s'épanouir derrière le sureau miqueliana :

Pendant ce temps le mahonia de printemps affute ses bourgeons floraux :

Viburnum tinus, le laurier-tin entame sa troisième ou quatrième floraison :



L'Arum italicum n'est pas en fleur à cette saison mais son feuillage forme de superbes touffes :

Ces jolies fleurs ne sont pas des fleurs mais des champignons :


D'autres floraisons attendent les derniers jours du mois pour apparaître. C'est Viburnum bodnantense :

et le jasmin d'hiver, Jasminum nudiflorum :



20:51 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
28/11/2009
Couleurs de novembre
Le jardin de Romilly manque de couleurs en novembre. Je vous ai montré des fleurettes mais bien petites elles n'assurent pas le décor, il faut les chercher.
Ce qui est le plus visible en cette saison, ce sont les fleurs d'eupatoires fanées. Elles occupent toute une partie du terrain et forment comme un champ de neige à 2m de hauteur.


Je coupe progressivement ces eupatoires fanées pour dégager d'autres plantes qui vont décorer l'hiver et le printemps. Mais j'en garderai un peu au fond du terrain pour le décor et pour la petite faune qui semble s'y réfugier et peut-être les consommer.
Viburnum carlesii a un beau feuillage et il va durer longtemps :

Les jeunes Cornus sanguineum sont beaux, avec un feuillage plus sombre :

Les Rosa rugosa commencent à colorer leur feuillage d'or :

Au sol, dans la partie boisée et sauvage de jolis champignons :



Et c'est tout. Le reste n'est que promesses.
Promesse timide de fleurs de Edgeworthia :

Promesse timide aussi de fleurs pour l'hamamélis avec ses bourgeons floraux qui accompagnent les fruits maintenant mûrs :


Il me faut d'autres plantes pour le décor de novembre. J'ai cherché des idées à Veneux, nous en parlerons la prochaine fois.
19:20 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
Ginkgo biloba
Cet arbre extraordinaire, ce fossile vivant hors normes, mérite qu'on parle encore de lui, en automne particulièrement lorsqu'il participe avec éclat à l'embrasement de la nature. C'est sans doute ce qui l'a fait appeler l'arbre aux 40 écus (d'or, bien sûr).
Il a survécu à toutes les ères géologiques, à tous les climats, à toutes les catastrophes planétaires, à toutes les catastrophes d'origine humaine dont Hiroshima.
Pourtant son mode de reproduction archaïque n'était pas fait pour permettre une telle survie. Je vous ai déjà parlé de ses ovules nus qui ne sont pas capables de protéger l'embryon comme un fruit, je vous les ai montrés. Mais ils ressemblent à des fruits et on ne comprend pas en les voyant sur l'arbre la dure vie imposée à un embryon sans défense. Lisez cette note sur la reproduction du Ginkgo, simple, agréable et facile à lire pour un non botaniste.
Ce mode de reproduction est un handicap. Mais il a d'autres atouts, des ressources génétiques semble-t-il, qui lui permettent de résister à tout, aux insectes et aux maladies comme aux radiations. Ces capacités, hors normes comme lui sont en cours d'étude.
Pourtant il allait s'éteindre, on ne sait s'il existe encore à l'état naturel. Il a été sauvé par l'homme, celui-là même qui fait disparaître des milliers d'espèces. Car il a un attrait incroyable. Si vous voulez tout savoir sur ses rapports avec l'homme, il y a ce très beau livre, plein de belles photos :
Excusez le cadrage, le livre est un peu trop grand pour mon scanner.
J'ai voulu planter un Ginkgo alors que j'ai beaucoup d'arbres, beaucoup trop même sur mes terrains. Parce qu'il est beau, parce qu'il ne ressemble à aucun autre, parce que sa feuille est unique, parce que ses ovules resplendissants sont d'un archaïsme rare, parce qu'il est un symbole de la volonté de survivre.
Un Ginkgo au Jardin des plantes :
Il y en a un autre près des bâtiments, un mâle avec une branche femelle greffée. Vous le trouverez dans le livre avec des explications :
Un Ginkgo très jeune dans un autre jardin :
Et mon Ginkgo, une femelle à port étroit, ce qui est rare pour une femelle, a été plantée ce printemps. Je ne verrai pas ses ovules avant de nombreuses années.
En septembre :
Cette dernière photo est prise depuis l'ouest. Il a été planté contre une colonne métallique soutenant ma vigne sauvage, pour le protéger des vents d'est, les plus froids, pendant son enfance.
Un autre Ginkgo de semis a été planté depuis. Je ne connaitrai pas son sexe avant longtemps.
13:11 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, nature
Les oiseaux du Loing
Je veux reparler des oiseaux les plus abondants sur le Loing, ceux qu'on peut voir à tout moment et en nombre, car j'ai dépisté des anomalies chez les canards.
Sur le Loing il y a les bruyantes mouettes,


Les bernaches qui se cachent un peu en été mais avec de la patience on les trouve,

Les colverts qui accourent dès qu'on approche de la berge,

Les mâles très joliment décorés avec leurs bouclettes au dessus de la queue,

et les gracieuses femelles.

Mais il y a des anomalies, comme ce mâle largement taché de blanc sur la tête et le cou,

cette femelle, celle du bas, au poitrail blanc moucheté,

ou cette autre femelle d'un coloris pâle qui lui va très bien.

Hybridations ?
00:02 Publié dans mare, Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
26/11/2009
Ilex aquifolium
Il y a donc beaucoup de houx, Ilex aquifolium, sur mon terrain de Veneux. Ce sont des semis spontanés qui ont le bon goût de tous se placer en bordure du terrain pour participer à une haie champêtre avec d'autres semis spontanés d'arbustes persistants, laurier sauce et laurier palme surtout, parsemés de sureaux et de fragons petit-houx.
Le plus grand de ces houx, environ 6 m, est une femelle, presque aussi grande que le laurier sauce du voisin. Leurs branches s'emmêlent. Le deuxième sommet à droite derrière ce houx, c'est le laurier sauce :
Il a plusieurs troncs déjà puissants :
Il y a encore quelques boules disséminées :
Voici ses fleurs au printemps :
Elles ont un pistil très développé avec un ovaire dodu et un stigmate bien gluant, les étamines n'ont pas de pollen :
J'avais un houx bien plus grand, développé sur un seul tronc, un arbre magnifique. C'était un mâle. Il est mort il y a quelques années, sans doute de vieillesse. J'ai craint pour la fécondation des femelles mais il a eu le bon goût de me laisser des marcottes qui n'ont pas encore fleuri. Heureusement un houx mâle chez le voisin a pris le relais. Mais à long terme il ne faut jamais compter sur les voisins, ils ont parfois l'esprit très nettoyeur.
Heureusement il y a deux ans un jeune houx de 2m de haut a fleuri pour la première fois et c'est un mâle. Il est juste à côté de ma porte d'entrée.
Voici ses fleurs très différentes des fleurs femelles avec un pistil avorté et des étamines bien développées que j'ai surprises en plein largage de pollen :
Cela semble bien plaire à cette bestiole aux pattes et à l'antenne couvertes de pollen, mal photographiée car elle était si minuscule que je ne l'avais pas remarquée :
12:45 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
25/11/2009
Actinidia
Aujourd'hui c'est un actinidia qui illumine le jardin. C'est un actinidia sauvage à petits fruits ronds, doux et à manger sans les éplucher. Rien chez lui n'a le caractère un peu velu de Actinidia chinensis. Son feuillage d'automne est très lumineux :



Ses feuilles sont plus petites, plus étroites que celles de Actinidia chinensis dont le feuillage d'automne est jaune, ici à côté de feuilles de noisetier.

20:39 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Bacciflava
Les petits fruits jaunes très lumineux que je vous ai montrés sont ceux d'un arbuste qui deviendra un arbre, Ilex aquifolium 'Bacciflava', une variété horticole de notre houx européen.
Je l'ai planté à l'automne 2007, il a donc deux ans. Il a donné quelques fruits aussitôt et seulement 3 ou 4 fruits à chaque saison. Mais c'est parce qu'il est encore trop petit, à peine 80 cm. Les houx sauvages, et je m'y connais car ils se ressèment partout sur mon terrain de Veneux, ne fleurissent pas et je ne connais pas leur sexe s'ils n'ont pas largement dépassé le mètre de haut, ce qui demande plusieurs années car leur croissance est lente..
Le voici aujourd'hui sur son lit d'Arum italicum et à côté du lierre qui envahit le grillage.

Ses feuilles sont pour la plupart lisses, sans dents épineuses, mais c'est aussi sans doute parce qu'il est si jeune.


Je l'ai acheté un jour de désespoir car je n'ai jamais eu de boules de houx à Noel, les oiseaux mangent tout. On dit que les oiseaux ne touchent pas à ses fruits jaunes et cela semble vrai, pour preuve cette photo prise le 29 février 2009 :

19:28 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin