16/06/2010
Et le gagnant est ... coreana
Avec une confortable avance, Sambucus coreana est le premier sureau qui a des fruits mûrs. Les fruits des autres sureaux rouges sont encore très verts. Il est vrai que c'est un sureau toujours pressé puisqu'il avait eu une floraison prématurée en novembre. Heureusement il avait des bourgeons en réserve.
L'autre Sambucus coreana était très déséquilibré par deux branches horizontales. Ce sont elles qui sont chargées de fruits :
Mais en même temps il s'est totalement rééquilibré par la méthode préférée des sureaux : il a percé à la base sur le vieux bois, comme Sambucus tigranii, et s'est ainsi étoffé de façon harmonieuse :
Dans quelques jours je couperai les branches horizontales qui sont destinées à casser.
00:18 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
14/06/2010
et le fraisier indien
Il ne fait pas partie des Fragaria bien qu'il ait porté ce nom et c'est aussi une rosacée. Le fraisier des Indes, Duchesna indica, est parfois aussi appelé faux fraisier parce qu'il imite le fraisier par son feuillage, par ses stolons et par ses fruits.
Il forme un tapis avec les mêmes méthodes que le fraisier mais il se ressème aussi beaucoup. C'est ainsi qu'il s'est naturalisé en Europe depuis plus d'un siècle. Il y a quelques années j'en avais planté un à Veneux. L'endroit ne lui a pas plu mais j'en ai maintenant aux quatre coins du jardin.
Ses feuilles ressemblent beaucoup à celles du fraisier, les dents sont plus arrondies :
Ce sont ses fleurs qui le trahissent le plus facilement :
Elles sont jaunes. La corolle est entourée d'un calice dont on voit les éléments verts remontant contre la corolle et, c'est une différence importante avec le fraisier et cela se verra encore mieux au niveau des fruits, le calice est entouré d'un épicalice aux éléments plus larges formant une large couronne presque continue.
Les fruits imitent les fraises. Ils sont plus ronds et très brillants et surtout toujours entourés de l'épicalice :
Leur ressemblance avec des fraises n'est pas grave car ils sont comestibles et on ne sera pas tenté d'en manger beaucoup car ils sont insipides. En fait je trouve qu'ils ont un goût de navet. Mais on peut en mettre un petit nombre pour décorer une salade de fruits.
23:23 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Les fraisiers
Je ne vais pas vous parler des fraisiers que vous avez plantés et que vous bichonnez sans cesse, vous les connaissez mieux que moi. Non, je veux vous parler d'autres fraisiers au tempérament plus sauvage, des fraisiers qui se débrouillent tout seuls, qui fleurissent et souvent fructifient si vous les oubliez, des fraisiers capables de se faufiler entre les herbes sauvages et, si on les aide à peine, de couvrir le sol efficacement.
Fragaria vesca, notre fraise sauvage européenne, est appelée fraise des bois mais je ne comprends pas pourquoi. J'en ai aussi bien à Veneux qu'à Romilly et je vous garantis qu'elle se plait davantage au soleil. A Veneux elle disparaît même quand le couvert est trop dense.
A Romilly je l'avais repérée dès le début, et les enfants gourmands aussi. Mais il fallait la patience des enfants pour trouver ses fruits. Depuis que j'ai défriché elle est de plus en plus abondante. Elle forme même de grands tapis :
J'ai une technique pour la transformer en couvre-sol efficace plus rapidement. Là où elle est abondante, je tonds juste au-dessus d'elle avec ma "tondeuse" spéciale, un taille-haie manuel à lames orientables que je vous ai déjà montré :

Avec cette technique les vivaces, qui sont généralement plus hautes qu'elle, abandonnent peu à peu et les annuelles ne peuvent plus germer. Depuis deux ou trois semaines les premières fraises sont mûres et tout le monde sait qu'elles sont délicieuses et très parfumées :
A Trifouilly il n'y avait pas de fraisiers. Cela me semble normal car mon terrain est un bout de nature mais une île isolée entre un champ cultivé et la Seine. J'ai donc installé des fraisiers caprons. Ils ont des grandes feuilles et des grosses fraises mais se comportent comme le fraisier des bois. Ils ont rapidement formé un tapis qui s'étend sans cesse, même entre les mauvaises herbes depuis que je n'entretiens plus le terrain :
Sur cette photo le tapis a déjà été allégé par mes prélèvements à destination de Romilly. Et à Romilly, ça stolonne, ça stolonne…
Il existe plusieurs fraisiers à fleurs roses : Pink Panda, Red Panda, Lipstick, Red Ruby…
En voici un photographié au Clos du Coudray :
Ces fleurs rose clair à 5 pétales me font penser qu'il s'agit de 'Pink Panda'. On le dit décoratif et peu fructifère. Mais bien exposé il fructifie. J'ai fait un recadrage sur le coin en bas à droite de la première photo :
Et il y a ce fraisier rose presque rouge que je viens de planter à Romilly :
Ses fleurs sont magnifiques, on les remarque. Elles sont semi-doubles :
Ce fraisier est vigoureux, bien dressé, ses fruits actuellement presque mûrs restent souvent protégés du sol par le feuillage. Dès la première semaine il a envoyé des stolons dans toutes les directions. J'ai l'intention d'en faire un couvre-sol pour un groupe de framboisiers.
19:12 Publié dans fruitiers, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
13/06/2010
Oedemera nobilis
La petite faune de Romilly est d'une variété infinie. Cette fois je vous présente un ravissant coléoptère d'un incroyablement brillant vert métallisé. C'est le tout petit, 1cm environ, Oedemera nobilis. Ses élytres se terminent en point et ainsi s'écartent. Celui-ci est une femelle, cela se voit à ses jolies jambes bien fines. Le mâle a de très grosses cuisses (fémurs postérieurs).
Voici quelques poses gracieuses de cet adorable animal :
Il est totalement inoffensif. Il se nourrit de pollen et sa larve vit sur des vieilles plantes.
19:10 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Carnival
Le terrain de Romilly est très boisé sur la moitié de sa surface. Pourtant je n'ai pas tous les genres auxquels je suis habituée, je pense surtout à Fagus et Acer.
Il n'est pas question d'ajouter de grands arbres, il y en a déjà beaucoup trop pour l'utilisation que j'ai à faire de ce terrain. Le hêtre commun, outre sa très grande taille, a la très mauvaise habitude de faire le vide autour de lui et sous lui. Je planterai en sous-bois à l'automne un hêtre tortueux, ou un hêtre tortueux pourpre pour un peu de gaieté. Ou les deux.
Pour les érables, il n'y en a qu'un parmi nos érables indigènes qui supportera le calcaire de Romilly. C'est Acer campestre. C'est naturellement le plus petit de nos érables et, parce qu'il supporte bien la taille, je le maintiendrai en grand buisson. Et, toujours pour la gaieté, j'ai déjà planté son cultivar 'Carnival'.
'Carnival' m'a un peu surprise. A cause de la très petite taille de ses feuilles. C'est vrai que les feuilles de l'érable champêtre sont petites mais je ne m'attendais pas à si petites. Ou bien elles sont lentes à se développer complètement.
Voici 'Carnival' au débourrage fin avril :
Début juin ces feuilles sont à peine plus grandes :

Mais en fait ce qui me gêne, et c'est sans doute provisoire, c'est que l'arbre est pour l'instant réduit à un très long tronc sans branches, doublé de son tuteur, et l'ensemble est tellement étroit qu'on le devine à peine au milieu de la végétation :
Il y a cependant un signe encourageant, c'est cette grosse touffe que j'espère promesse de branches :
Je me demande si je dois le tailler pour le forcer à s'étoffer.
13:01 Publié dans acer | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
12/06/2010
Coreus marginatus
On pourrait la confondre avec Enoplops scapha mais la différence est entre les antennes. Coreus a deux tubercules entre les antennes, Enoplops les a à l'extérieur de la base des antennes.
J'espère qu'elle aura plu à Elise ma petite fille. Malgré son jeune âge, 4 ans et demi, elle est passionnée par toutes les petites bêtes et elle préfère les coquines qui se cachent. Pour elle j'ai sorti ma collection de punaises de toutes les couleurs :
Mais le gendarme est lui aussi une punaise :
Et celle-ci, la notonecte, vit dans l'eau. Elle nage le ventre en l'air et mange tout ce qui passe
mais elle sait aussi voler et sortir de l'eau pour aller dans une autre mare voir si le menu est meilleur :
14:26 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
11/06/2010
Black Lace
C'était une expérience osée le 1 avril à Trifouilly. Ce Sambucus nigra 'Black Lace' est mon premier. Je l'ai acheté à des anglais il y a 5 ans alors qu'il n'était pas encore en vente en France. J'en ai planté d'autres depuis à Romilly mais je ne pouvais me résoudre à laisser ce superbe spécimen de plus de 3m de haut. Il n'était pas évident de le transplanter avec ce double tronc déjà fort
un peu de feuillage déjà présent
et ce superbe système racinaire :
Il était de plus planté dans une terre lourde et dense et ma musculature est pathologiquement faible. Il m'a fallu presque 2 heures de patience pour récupérer toutes les racines. Il a perdu juste une branche dans le transport.
Le voici planté et tuteuré à Romilly le lendemain :
Et le voici aujourd'hui dans un massif d'eupatoires. Sa floraison est à peine en retard sur celle des autres. Un plein succès.
Dès l'automne je vais tenter d'autres transplantations difficiles.
21:33 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin
Quand le rouge vient aux sureaux
Le jeune feuillage parfois rouge de Sambucus latipinna a étonné certains. Pourtant, même si c'est plus marqué sur ce sureau, presque tous les sureaux aiment bien mettre du rouge sur leurs jeunes feuilles. Nous ne parlerons pas bien sûr des sureaux noirs à feuillage rouge mais de tous les autres.
Tous les sureaux à feuillage jaune ou panaché ont leurs très jeunes feuilles teintées de rouge.
Voici les nigra 'Aurea', 'Albovariegata', 'Madonna' :
et les racemosa 'Plumosa Aurea', Sutherland Gold', 'Golden Locks' :
Mais cela se voit aussi souvent sur les sureaux à feuillage totalement vert. En voici quelques exemples.
Sambucus canadensis 'York' :
Sambucus racemosa 'Plumosa Viridis' :
Sambucus coreana :
Sambucus sibirica :
Sambucus tigranii :
Sambucus miquelii :
et bien sûr Sambucus latipinna :
La couleur du feuillage ne fait pas partie des critères de détermination d'une espèce, seulement éventuellement d'une variété. Il peut par ailleurs changer pour la même plante selon l'environnement, nature du terrain (le jaune du manque de fer…), climat, saison, etc. C'est par contre un élément de décoration dans le jardin.
10:36 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
10/06/2010
Symphytum
Sur le terrain de Romilly il y a de la consoude. C'est la grande consoude officinale, Symphytum officinale. Elle fleurit dès avril avec des fleurs blanches.
Elle est trop grande pour être un bon couvre-sol et elle n'est pas très couvrante. En effet sa méthode préférée de multiplication est le semis. Elle forme ainsi surtout des grosses touffes. Je la garde partout et si elle gêne je ne la détruis pas, je la déplace. Elle est belle, une beauté un peu étrange. En fin d'été lorsqu'elle devient moins belle je la rabats jusqu'au sol et laisse son feuillage sur place. Car elle est bonne pour les autres plantes. Ses racines profondes vont récupérer les éléments nutritifs et elle concentre le potassium.
Mais je voulais pour m'aider un couvre-sol efficace. Début 2008 j'avais commandé Symphytum caucasicum au Jardin du Morvan et au même moment Mr Fred m'a offert des Symphytum azureum. Il y avait peut-être une dizaine de pieds de chaque espèce. Elles se ressemblent beaucoup et je suis incapable de les distinguer. Elles ont peut-être une date de floraison différente, azureum fleurirait d'avril à juin et caucasicum de juin à août. Cela expliquerait la longue floraison de ce vaste tapis de deux espèces imbriquées. Cette photo en est peut-être la preuve : cet hiver j'ai déplacé des plants de consoude pour protéger un jeune sureau et en avril j'avais ces deux types de plants, des fleuris et des pas encore fleuris :
Deux ans après la plantation de 20 plants cela forme fin avril 2010 un tapis incroyablement étendu et dense :
Le tapis est bien plus étendu que sur la photo. Il en émerge, de gauche à droite, Un fusain spontané, un sureau kamtchatica et un sureau 'Sutherland Gold'. Les branches sans feuilles à droite sont celles de la vigne.
L'intérêt de ce tapis, c'est qu'il n'y a plus une seule ortie à l'intérieur. Je les avais coupées, arrachées, là où j'avais planté les premiers plants mais la zone était totalement infestée et dès la fin de la saison il en repoussait. Il y a encore des orties au-delà des limites du tapis. Mais dès le printemps suivant il n'y avait plus d'orties dans la zone couverte par les consoudes. Les orties apparaissent plus tard que la consoude et sont sans doute étouffées par le tapis déjà dense. Ce n'est pas le cas du lamium blanc mais lui ne me gêne pas :
Les fleurs de cette consoude sont d'un bleu étonnant et les boutons sont roses :
Le tapis de consoude est couvert en permanence de gros bourdons :
Parfois une de ces fripouilles prend un raccourci pour ponctionner le nectar et pique au travers de la corolle. C'est avantageux pour les abeilles qui ne peuvent atteindre le nectar de certaines fleurs trop profondes, elles peuvent profiter de cet accès direct, mais ce n'est pas intéressant pour la fleur qui ne peut coller son pollen sur l'insecte.
19:19 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : nature, jardin
09/06/2010
Atolmis rubricollis
Ma voiture était garée sous les conifères, des arbres que ces papillons aiment fréquenter, cela explique sans doute la chance que j'ai eue de voir ce papillon. Il aime beaucoup les conifères.
Encore une fois je ne veux pas entendre de critiques sur mes photos. Je suis toujours une utilisatrice d'un APN, pas une photographe, et je fais mes photos dans la nature sans l'équipement d'un laboratoire ou d'un appareillage complexe. La difficulté cette fois était l'endroit où le papillon était posé, la carrosserie d'un rouge vif et brillant de ma voiture. J'ai essayé toutes les positions, avec et sans flash, etc. J'aurais pu le capturer et le mettre ailleurs mais je ne veux pas nuire et risquer de blesser. Je crois que les photos que je vais montrer sont cependant assez intéressantes.
Après avoir vu mes photos, j'ai cherché son nom. Je n'ai pas trouvé et encore une fois c'est le site Papillons de Poitou-Charentes qui m'a aidée. Il s'appelle Atolmis rubricollis, en français la Veuve, en anglais Red-necked footman, un papillon nocturne qui s'aventure le jour s'il n'est pas trop exposé à la lumière. Sa chenille se nourrit de lichens.
21:20 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Sambucus latipinna va fleurir
Sambucus latipinna est un sureau de la section 3, les sureaux à grappes de fruits rouges. Il est originaire de Corée. Il est cité partout mais on ne trouve aucun renseignement sur ce sureau.
Mon latipinna revient de loin. Il a énormément souffert de son passage sur le terrain de Trifouilly. Je l'ai ramené en état de mort apparente à Romilly en mars 2008 :
Les racines étaient encore vivantes et il a aussitôt démarré à partir du collet. Le voici 3 mois plus tard en juin 2008 :
Mais depuis il ne grandit pas beaucoup. Il lui faut sans doute le temps de se remettre, de bien s'installer. Maintenant je sais qu'il est vraiment sauvé. Il va fleurir !
Ses bourgeons floraux semblent hésiter entre la grappe et le corymbe. Et c'est bien ce que j'attendais. Il faut rappeler que le corymbe est une forme particulière de la grappe. Le seul document que j'ai trouvé sur son inflorescence est une reproduction d'un dessin de Nakai dans le livre de Richard Bolli :
C'est ce que Bolli appelle une grappe corymbiforme.
Les feuilles de ce sureau ont des folioles étroites et font penser à celles de canadensis. Elles ont souvent 9 folioles. Les jeunes feuilles sont souvent teintées de rouge.
Encore une fois merci au généreux donateur de ce sureau.
14:49 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin
08/06/2010
Athalia rosae
C'était une ravissante petite "mouche" toute rouge, vraiment petite, moins d'un centimètre, perdue sur une feuille :
Regardons-là de plus près, elle est vraiment jolie avec son corselet et ses yeux noirs :
C'est Athalia rosae. Sa larve est appelée tenthrède de la rave dont elle consomme les feuilles en ne laissant que les nervures. Les agriculteurs ne l'aiment pas car elle apprécie aussi le colza.
Elle ressemble beaucoup à Arge rosae qui préfère le rosier mais celle-ci a plus de noir sur le thorax et surtout des antennes à 3 articles alors que Athalia a des antennes à 10 ou 11 articles.
Je n'ai pas utilisé l'objectif macro et je ne savais pas que les antennes avaient tant d'importance. Cependant un recadrage-agrandissement d'une photo permet de compter bien plus de 3 articles :
22:43 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Sambucus canadensis 'Aurea'
Sambucus canadensis 'Aurea' est lui aussi encore à Trifouilly.
Il a grandi trop vite et je ne suis pas certaine de pouvoir le transplanter. Il est pourtant difficile à trouver. On vous vend sans problème des sureaux 'Aurea' aussi bien nigra que canadensis. Le seul problème c'est qu'ils virent au vert dès que vous les plantez chez vous : des boutures faciles de mutations non stabilisées. Je suis têtue et à force d'accumuler les achats j'ai des vrais nigra 'Aurea' et un seul canadensis. Avant de tenter une transplantation hasardeuse j'ai donc voulu lui assurer une descendance et j'ai fait 5 ou 6 boutures le 2 avril.
L'arbuste est vigoureux, pas étonnant donc que les boutures démarrent aussitôt. Mais ce qui est plus étonnant c'est ce petit corymbe épanoui le 23 mai sur une minuscule bouture alors que les canadensis adultes n'ont encore que des boutons minuscules.
Et de nouveau j'ai une surprise le 7 juin avec la formation d'un nouveau petit corymbe sur une autre bouture.
Toutes ces boutures de seulement 2 mois ont été mises dans un seul pot parce que je n'espérais pas un tel succès. Il est temps de les mettre dans des pots individuels.
00:15 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
07/06/2010
Les racines du sureau blanc
Sambucus canadensis 'Adams' est le plus vigoureux de mes sureaux blancs. Il s'est maintenant stabilisé à environ 4m x 3m avec un très gros tronc. Il n'est plus possible de le déplacer, il restera à Trifouilly.
J'ai donc fait des boutures et la réussite est totale. Me voilà avec 5 boutures à planter à Romilly. J'en ai planté deux aujourd'hui, j'y retourne demain pour les autres. Il faut dire que pour les planter je dois d'abord faire du nettoyage de terrain.
Je vais donc en profiter pour vous montrer le système racinaire tout-à-fait particulier de ce sureau, un système intermédiaire entre les sureaux herbacés et les sureaux ligneux. Il ne faut pas oublier qu'il est capable de drageonner comme un sureau herbacé.
La première bouture semble n'avoir qu'une très longue racine qui ressemble à un rhizome, blanc et cassant. Ce rhizome tournait en rond au pourtour du fond du grand pot dans lequel il était planté. Il a de très petites racines fines au collet.
L'autre bouture semble plus avancée. Elle a le même très long rhizome qui tournait en rond au fond du pot et des racines fines de type "classique" plus développées au collet.
20:54 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : jardin
Hibiscus rosa-sinensis
06:44 Publié dans Hibiscus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
06/06/2010
Clematis
J'adore les clématites mais en sous-bois et dans le sable, elles ne veulent pas. Nelly Moser a tenu 3 ou 4 ans. Seules, Clematis jackmanii fleurit depuis plusieurs années en bordure du terrain au soleil et viticella un peu moins au soleil. Je ne vous les montrerai pas aujourd'hui ce sont des clématites d'été, elles sont encore en boutons.
En mars j'ai planté dans un très grand pot dont j'ai enlevé le fond et que j'ai rempli de terre consistante un forsythia alors en fleurs et deux clématites pour lui grimper dessus. Clematis alpina n'est plus en fleurs mais elle a de beaux fruits plumeux :
Clematis 'Vyvyan Pennell' est déjà très florifère. J'essaie de l'accrocher dans le forsythia mais ses fleurs nombreuses et très lourdes entrainent les tiges vers le bas :
A Romilly la petite clématite sauvage, Clematis vitalba, est omniprésente. Elle ne fleurira qu'en juillet, les photos sont de l'année dernière :
C'est en hiver qu'elle se fera le plus remarquer sur mon terrain, partout dans la forêt, ou comme ici chez un voisin :
Il y a seulement un mois j'ai planté Clematis 'Blue Light' au pied d'un saule qui lui servira de support. Un houblon a aussitôt décidé de l'accompagner et tout autour les eupatoires grandissent :
21:00 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Edgeworthia chrysantha
Je n'ai pas l'habitude de cet arbuste à la belle floraison d'hiver et il m'a fait très peur. En mai pas la moindre feuille. Mais j'ai l'habitude des débourrages tardifs avec le jujubier de Veneux. Je m'étais donc promis de ne pas l'arracher avant juillet. Heureusement. Voilà le 4 juin :
Les tuteurs autour sont là pour soutenir le grillage anti-lapins en hiver. L'arbuste n'a pas besoin de tuteurs.
12:48 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
La réanimation du bourdon
Combien de temps faut-il à un bourdon pour récupérer de 24h de jeûne ?
Lorsque je suis arrivée à Romilly, j'ai ouvert le coffre et j'y ai trouvé un gros bourdon. Il bougeait très peu. Je l'avais probablement embarqué la veille lorsque j'ai fait des achats dans une jardinerie.
Je l'ai découvert vers 12h30. J'avais acheté un tout petit plan d'héliotrope en fleurs. Je l'ai posé délicatement dessus. L'intense parfum l'a suffisamment réveillé pour qu'il s'affaire avec lenteur sur les fleurs. Une heure plus tard il pompait toujours ses fleurs avec lenteur. Enfin à 14h15 il avait disparu. Il n'était pas au sol. Il s'était bien envolé.
00:30 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
05/06/2010
Les genêts de la forêt
23:16 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Les sureaux à fruits clairs
Il fait trop chaud pour travailler. Je supporte parfaitement la chaleur, bien mieux que le froid. Mais travailler au jardin est un problème, au moindre effort je transpire abondamment et le pire c'est la sueur du front qui coule dans les yeux et ça pique.
Cela ne m'empêche pas de jardiner mais dans la maison. Ma maison est très fraiche grâce aux arbres. Les voisins ferment tous les volets. Je ne ferme jamais les volets en été, le soleil n'y tape pas. Dans le séjour il ne fait que 22° et il pourrait être encore plus frais si je fermais toutes les portes qui laissent entrer de l'air chaud du dehors.
Donc aujourd'hui on bouture dans la maison. Entre autres des boutures des sureaux à fruits blancs. Je les ai coupées hier à Romilly. Seul Sambucus nigra var. albida a bien voulu me donner deux boutures semi-aoûtées. Pour les autres toutes les tiges un peu lignifiées se terminent par des corymbes. Mais avec ces sureaux vigoureux j'ai toutes mes chances. Et si ça ne marche pas je recommencerai en septembre.
Les voici tels qu'ils sont actuellement ces sureaux noirs à fruits clairs.
'Viridis' est le plus grand. C'est celui dont les fruits font l'unanimité chez les oiseaux. Je vais avoir du travail pour les protéger. Sur la première photo, derrière à gauche c'est albida.
L'un des albida qui aura de beaux fruits dorés est un peu moins avancé dans sa floraison mais il a beaucoup de corymbes. L'autre albida est dans l'entrée, moins grand mais très fleuri aussi. Celui-ci est devant un saule très expansif que je dois continuellement tailler. Ce saule doit servir à l'ascension du kiwi que l'on voit à son pied.
'Cae Rhos Lligwy' est couvert de fleurs :
Deux 'Fructo Luteo' sont bien fleuris. C'est leur première floraison. Il m'ont donné beaucoup de mal mais sans doute parce qu'ils avaient été plantés sur le terrain maudit de Trifouilly.
La floraison de 'Urban Lace' est très en retard probablement parce qu'il est dans une zone moins ensoleillée mais il est couvert de corymbes encore en boutons.
15:59 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
04/06/2010
Sambucus nigra
21:53 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
03/06/2010
Bretschneideri
J'étais partie dans le jardin, bien décidée à travailler. Mais comment résister à la beauté de mon Hydrangea heteromalla 'Bretschneideri'. L'arcade blanche à côté sur la première photo vous donnera une idée de sa taille. Un hydrangea de plus de 3m qui supporte le sable c'est rare.
La particularité de 'Bretschneideri' par rapport à heteromalla type, c'est l'écorce qui s'exfolie non seulement sur le tronc mais aussi sur les branches, même les plus fines.
17:08 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Clivia miniata var. citrina
Je suis allée faire des emplettes chez Gamm Vert. J'avais besoin de bonne terre consistante pour planter à Veneux un nouveau sureau (semis) dont j'ignore tout de la rusticité et que je dois donc surveiller et protéger l'hiver.
Sur une étagère j'ai vu, tout petit à côté d'un gros clivia rouge, ce petit clivia à fleurs jaunes. Je n'ai pu résister. Il va sans doute devenir aussi gros que les autres et on ne pourra bientôt plus circuler dans mon séjour l'hiver.
13:02 Publié dans clivia | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
On n'est jamais trop belle
C'est une belle journée sur la plage au bord du Loing. Lorsque deux beaux mâles vous croisent
et que l'un s'arrête même pour un brin de causette
il vous prend des envies de plaire. On a beau être dans l'eau toute la journée, il est indispensable d'ajouter des soins plus précis pour que la robe soit parfaite, grattage, lissage… Je serai la plus belle.
02:06 Publié dans mare, Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
02/06/2010
La vigueur des sureaux
Beaucoup de sureaux sont d'une grande vigueur et capables de surmonter les difficultés.
Je vous ai parlé des deux Sambucus palmensis qui avaient été plantés à Trifouilly, terrain qu'ils ne supportaient pas, et transplantés à Romilly presque morts. Le premier transplanté en 2008 avait doublé de taille et avait un feuillage dense au bout de 5 mois. Pour le deuxième transplanté il y a moins de deux mois j'en étais restée à son aspect lors de la transplantation. Il n'avait pas du tout grandi en plusieurs années et avait très peu de feuilles :
Il n'aurait pas survécu encore un an à Trifouilly. Lui aussi se plait à Romilly, son feuillage a déjà légèrement augmenté et surtout il repart de la base. Sur la photo on peut voir cinq nouveaux bourgeons, un beau résultat pour deux mois :
Sambucus nigra 'Samdal' était lui aussi souffreteux lorsqu'il a été ramené à Romilly il y a moins de deux ans. Voici son sommet photographié devant la haie de cornouillers sanguins encore jamais taillée, il va la dépasser :
La branche la plus haute est trop horizontale, c'est un "défaut" des sureaux noirs, elle risque de casser. Je la taillerai après la fructification. Mais il a déjà prévu de se rééquilibrer : sur la partie droite il y a un grand nombre de branches sans fleurs. C'est parce qu'elles sont apparues au début du printemps le rendant de plus en plus dense.
Sambucus tigranii a été planté directement à Romilly il y a deux ans. Il a poussé vraiment très vite peut-être trop vite et son aspect était déséquilibré. Il est très florifère :
mais s'est développé entièrement sur la gauche. Deux mois après la floraison, l'aspect a complètement changé. Il s'est totalement rééquilibré en formant de nombreuses branches sur la droite à partir de la base. Ces branches très jeunes ont de grandes feuilles plus grandes que celles des anciennes chargées de fruits encore verts.
22:50 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Orvet souterrain
Hier à Romilly je voulais creuser un trou de plantation pour mon Sambucus manshurica tout petit mais unique et précieux, le seul issu d'un semis. J'ai soulevé la première motte de terre et je suis restée ébahie par la grosseur du ver de terre découvert.
Du jamais vu. Il ne bougeait pas. J'ai remué un peu la terre et le mystère s'est dévoilé. Ce que j'avais pris pour un énorme ver de terre était la queue d'un orvet resplendissant, tout brillant de sa jolie peau.
Il avait peur, il remuait en tous sens, s'enroulant et se déroulant, cherchant à s'enfoncer dans la terre mais il ne quittait pas la zone de mon trou. Je l'ai attrapé entre deux doigts au milieu du corps et l'ai lancé dans l'herbe. Il a disparu aussitôt. Il ne faut surtout pas l'attraper par la queue, comme la plupart des lézards il vous la laisserait dans la main et ce serait dommage.
Je ne m'attendais pas à trouver un orvet sous terre, et si décidé à y rester. Mais on en apprend tous les jours dans la nature. Les orvets cherchent souvent leur pitance sous terre. L'hiver ils y hibernent, dans un tunnel qu'ils font eux-mêmes ou plus souvent un tunnel déjà fait par une autre bestiole. Il faut bien que les campagnols aient une utilité. Ils y hibernent en nombre, jusqu'à cent parfois, à condition de trouver autant de compagnons car il est en danger et protégé dans toute l'Europe.
Ce gracieux et souple animal peut vivre 30 ans s'il ne rencontre aucun prédateur.
17:13 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
31/05/2010
Les lapins
Les lapins mangent quelques choux et salades en été mais le plus grave c'est l'hiver lorsqu'ils mangent les feuilles de arbustes persistants et rongent l'écorce des autres. Le houx 'Ferox' est définitivement perdu, j'en replanterai un cet automne entouré de grillage. L'arbousier a survécu car je l'ai vu à temps pour sauver quelques branches mais il ne redémarre pas pour l'instant. J'ai perdu 3 pommiers, un prunier et un camellia. Et j'en oublie…
Le très jeune figuier avait été presque totalement écorcé sur toutes ses branches. Aucun espoir pour les branches mais il repart du pied. Il est loin de ressembler à un figuier !
Exterminer les lapins c'est impossible, ils sont trop nombreux, et trop mignons pour qu'on ait le courage de leur faire du mal.
Voici les solutions que j'ai trouvées, dès l'automne, avant les dégâts : le grillage, le voile plastique (le tissu ne résisterait pas aux dents), la grille pour tronc.
Le grillage facile à installer sur 4 ou 5 piquets pour une petite plante :
La pseudo-mini-serre plastique pour des plantes trop hautes ou très étalées :
Pour les troncs, en particulier ceux des fruitiers, il existe des faux grillages en plastique faciles à couper et qui s'enroulent tout seuls sur le tronc. C'est facile et instantané mais il ne faut pas faire la même erreur que moi et en mettre suffisamment haut. Imaginez le lapin dressé sur ses petites pattes.
Mais il y a un bon point pour les lapins : ils n'ont jamais attaqué les sureaux.
17:03 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
Ma lutte contre les limaces
Le terrain de Romilly est beau, sa flore est belle et diversifiée, la terre est bonne, riche, lourde mais pas trop, humide mais pas trop. Ce serait le paradis s'il n'y avait une foule incroyable de "rongeurs". Ils font de ce terrain un lieu de combat permanent pour la survie des plantes que j'y installe et particulièrement les fruitiers et les sureaux. Je comprends le voisin qui avait acheté son terrain pour occuper agréablement sa retraite et s'approvisionner en produits frais et sains et qui a renoncé. Je comprends ceux qui utilisent des produits chimiques quand le carnage atteint une telle ampleur mais je m'y refuse.
Les plus dangereux de ces consommateurs de belles plantes, de préférence les plus rares et les plus introuvables, sont groupés en trois troupeaux : les limaces, les lapins, les campagnols.
Les limaces sévissent à la belle saison quand le temps est humide. Mais quand le temps est sec, c'est pire, elles se concentrent autour des jeunes plantes qu'il faut bien arroser.
Pour la protection de mes plantes, l'horrible métaldéhyde qui tue tout ce qui bouge est absolument exclu.
Les cendres ne résistent pas à la première pluie et apportent du calcium déjà en excès sur ce terrain.
Le Ferramol, un phosphate fer qui se dégrade en phosphate apprécié des plantes et en fer nécessaire à l'élaboration de la chlorophylle, semble une bonne solution. On lui reproche un peu la possibilité d'accumulation de fer si on en met toujours au même endroit. Dans un terrain calcaire qui pose aux plantes le problème d'absorption du fer ce n'est sans doute pas grave.
Mais j'ai découvert qu'il attire les rats qui s'en délectent, et pourquoi pas les campagnols.
Et surtout il tue aussi les escargots. J'adore les escargots, pas pour les manger, seulement pour les admirer et en ce moment contempler leurs scènes d'amour. Les escargots font peu de dégâts sur les plantes. J'en vois souvent faisant la sieste au sommet d'une plante sans que rien n'ait été consommé au passage.
J'avais trouvé une page vantant la solution du paillis de chanvre très fin que les limaces ne peuvent franchir. Mais je n'en trouve pas. J'ai donc envoyé un mail au principal fabricant pour lui demander juste une liste de détaillants. Cette demande de renseignements est prévue sur le site mais il n'a pas daigné répondre. Il n'a certainement pas compris que le jardinier amateur sera son principal acheteur et que le bouche-à-oreille est souvent la publicité la plus efficace.
Après avoir été dédaignée par ce fabricant, j'ai essayé de trouver l'équivalent, un produit de paillage extrêmement fin. J'ai trouvé : la paillette de lin. On ne peut imaginer une limace traversant ce paillis, c'est aussi dur pour elle que de pédaler dans la farine. Je crois que j'ai trouvé là la solution rêvée. Et je n'achèterai jamais le paillis de chanvre dont je ne suis pas digne.
Je viens juste de découvrir un petit inconvénient à la paillette de lin mais ce n'en est peut-être pas un. Mes plants de tomates sont entourés d'une grande quantité de plantules, sans doute de jeunes pieds de lin, comme si j'avais fait un semis. Mais ce sera peut-être très joli, c'est à voir…
J'ajouterai que la paillette est très tassée dans le sac et il y en a beaucoup, j'en ai sans doute pour des mois.
14:03 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : jardin
30/05/2010
Minuscules araignées
A Romilly, là où j'ai débroussaillé la nature m'a offert la variété avec de belles fleurs. Parmi elles, des touffes de marguerites qui ne pouvaient s'épanouir sous des murailles opaques d'orties de 2m de haut. Cette belle touffe qui commence à fleurir s'abrite contre un noisetier qui supporte du houblon.
Mais cette marguerite a un drôle de cœur avec un centre blanc :
Regardons de plus près. C'est une adorable petite tomise, Misumena vatia. Si elle reste là longtemps, elle va devenir jaune.
Un peu plus loin je vois au bout d'une feuille d'ortie une autre minuscule beauté presque translucide :
Nous allons encore nous approcher. Elle est toute verte avec l'avant tout rose :
Et tout à coup elle me montre son petit cul, comme pour me prouver qu'avec sa tache rouge au bout de l'abdomen et ses petits boutons noirs sur les côtés elle est bien Araniella cucurbitina, la petite araignée-courge :
Soudain elle s'envole. Elle avait prévu son fil qui lui a permis d'atteindre une branche du grand frêne 3m plus haut.
22:33 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : animaux, nature
Eupsilia, chenille d'appartement
Je l'ai trouvée le 22 mai mais j'ai attendu la réponse du site Papillons de Poitou-Charentes pour pouvoir lui donner un nom.
Donc le 22 mai j'ai envoyé les déchets dans la cheminée vers le sol devant et je m'apprêtais à balayer lorsqu'un déchet a bougé. C'était tout noir, très noir, tellement noir que mon flash n'a pas été suffisant et j'ai dû éclaircir les photos.
Elle s'appelle Eupsilia transversa. Vous la trouverez sur le site ici et son papillon ici.
Comment est-elle venue dans la maison ? Je n'avais pas fait de feu depuis plusieurs semaines, heureusement pour elle. Je n'avais pas ramené de bois dans la maison depuis longtemps. Comment est-elle arrivée là ? Par la cheminée ? Des branches de hêtre surplombent la cheminée, est-elle capable de vivre tout là-haut ?
Je vis vraiment dans la nature. Les paons du jour hibernent dans le garage, se rafraichissent dans la buanderie l'été, des chenilles font la sieste dans la cheminée, les mâles du vert luisant font la cour à mes éclairages dans le séjour pendant que les grillons courtisent le pied des lampes...
15:46 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : animaux, nature