06/07/2010
Les lysimaques
Les lysimaques ont commencé à fleurir toutes en même temps à Romilly. J'en ai 3 espèces.
La grande Lysimachia vulgaris est spontanée sur le terrain, il y a en a de plus en plus depuis que j'ai défriché. Elle est superbe :
La minuscule mais hardie Lysimachia nummularia est, elle aussi spontanée. Je l'avais repérée à ses petites feuilles rondes plaquées au sol en jardinant mais elle ne fleurissait pas. Elle ne se prive plus de fleurs là où je tonds dans les allées et entre les arbustes car elle voit enfin le soleil. On croirait des fleurs de la grande lysimaque tombées au sol :
mais si on enlève les autres plantes on la voit toute entière :
La troisième a été plantée, C'est Lysimachia punctata 'Alexander' au feuillage panaché et aux fleurs plus grandes qui attend que je la débarrasse du liseron qui l'envahit :
23:25 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, jardin
L'assèchement d'une zone inondable
Si je dis zone inondable, c'est inondable administrativement car personne ne semble avoir le souvenir d'une inondation.
J'ai eu une journée éprouvante à Romilly hier. A l'arrivée j'ai eu une très mauvaise surprise : il n'était pas tombé une seule goutte d'eau. J'avais relevé 28mm le 10 juin, 2mm négligeables le 15 et rien depuis. Trois semaines sans eau c'est dur même pour un terrain qui garde bien l'eau quand il fait souvent plus de 30°. C'est dur pour les très jeunes végétaux récemment plantés.
Je n'étais pas allée à Romilly depuis une semaine. Je croyais cela sans risque parce qu'un orage avait apporté un peu d'eau à Veneux et que l'Aube était en zone orange pour les orages. La nature se fout de nos prévisions.
Je crois que je peux renoncer à la récolte de tomates et de fèves. L'oignon et le poireau perpétuel sont en piteux état, ils repartiront peut-être. Il fallait en urgence arroser les sureaux les plus récemment plantés. Le plus atteint est un 'Coup de Foudre' dont une branche importante n'a plus que des feuilles jaunes, pas le jaune sélectionné par son créateur mais le jaune des feuilles mortes et desséchées.
Heureusement j'avais dans la voiture ma petite pompe car il est devenu impossible de puiser de l'eau dans la mare avec un arrosoir. Le niveau est tellement bas que la vase affleure à la surface par endroits et surtout au bord. J'ai essayé d'entrer dans la mare pour puiser l'eau plus loin. Je me suis enfoncée jusqu'aux mollets et j'ai renoncé. Et nous ne sommes que début juillet ! Jusqu'à l'an dernier la mare avait toujours gardé un niveau correct.
J'ai donc arrosé les plantes les plus précieuses et les plus en danger avec la pompe. Pas simple de trouver une pompe d'arrosage (pour les pompes de décoration branchées sur le courant, ça va, merci). La plupart des pompes sont électriques mais EDF n'est pas arrivé jusque là. Les pompes à moteur thermique sont déjà plus rares mais existent. Elles sont bruyantes, elles puent et de toute manière je suis incapable de les démarrer. Tous les engins à moteur thermique pour le jardin démarrent en tirant sur une ficelle !!! Vous vous imaginez tirant sur une ficelle pour faire démarrer votre voiture ? On a trouvé mieux que la manivelle depuis longtemps. Ce démarrage manuel des tondeuses, tronçonneuses et autres est minable, lamentable à notre époque. Je suis incapable de démarrer un engin de cette façon. Force musculaire ou bras pas assez long ???
Je n'ai trouvé qu'une seule pompe sur batterie. J'ai passé des heures à chercher, je n'en ai pas trouvé d'autre. La voici en place dans très peu d'eau :
et en représentation sous le noyer entourée de la forêt d'eupatoires déjà en boutons
et voici la batterie :
Tout cela marche très bien. Le seul problème est que la batterie est très longue à charger pour une activité de 25 à 30mn. La pompe est vendue avec une seule batterie. J'ai encore passé des heures à chercher le moyen d'en acheter une autre (ne comptez pas sur les jardineries, ce n'est pas leur problème). J'ai maintenant 3 batteries.
19:47 Publié dans Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : nature
04/07/2010
Sambucus palmensis ressuscité
Je vous ai déjà parlé de mon sureau des Canaries qui a failli mourir sur le terrain maudit de Trifouilly. Il y était planté depuis avril 2005. Il n'avait pas du tout grandi et perdait de plus en plus de feuilles. Je vous l'avais montré à côté d'un arrosoir pour vous donner une idée de ses dimensions à l'âge de 5 ans, invraisemblable pour un sureau d'autant plus que celui-là est une bouture du très grand sureau de Veneux :
Le voici le 15 juin, deux mois plus tard :
Il n'a pas encore beaucoup grandi mais il s'est paré d'un feuillage dense et sain. C'est un plaisir de le voir se refaire une santé sur ce terrain de Romilly qui ressuscite tous les mourants de Trifouilly.
Qu'est-ce qui ne va pas à Trifouilly ? J'ai pensé à la nappe phréatique trop proche. Mais le sureau canadien 'Adams' s'y est développé à une vitesse incroyable et il est juste au bord de la Seine, à 3m du bord et encore plus près de la nappe. Mais il y a une grosse différence : il est planté dans de la terre rapportée que j'y ai fait livrer pour remonter les berges effondrées. C'est donc la terre qui est nocive. Elle est pourtant de même composition et de même pH que celle de Romilly. Je ne vois qu'une explication : mon terrain est en contrebas d'un terrain agricole… Les sureaux n'ont pas l'habitude des pesticides et autres chimiques.
Il me reste encore des plantes à récupérer cet automne. Ce sera de plus en plus dur car j'ai déménagé les végétaux par ordre d'urgence, ceux qui restent sont les plus résistants et sont bien développés.
13:08 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : jardin
03/07/2010
La petite tordeuse
J'avais trouvé cette toute petite chenille le 6 mai mais je n'osais vous la présenter sans vous dire son nom. Après mûre réflexion (pas de moi mais des spécialistes) ce serait une chenille de la famille des Tortricidae. N'espérons pas préciser l'espèce, elles seraient 9000 dans le monde, 6000 en Europe, plusieurs centaines en France.
Les micro-papillons de cette famille font tous moins d'un centimètre. Mais ce sont de vraies petites pestes qui ravagent les cultures. On les appelle des tordeuses parce qu'elles déforment les feuilles en s'enroulant dedans mais elles attaquent aussi les fleurs et les fruits. Beaucoup de plantes ont "leur" tordeuse.
Tout cela m'a fait penser à ce qui attaque actuellement mes sureaux noirs. Mais je ne sais pas si cela a un rapport. Le 15 juin dans 3 corymbes j'ai trouvé des fleurs agglomérées en paquet englué dans une sorte de bave un peu mousseuse très collante :
Voici le résultat le 22 juin :
Le 28 juin je trouvais des feuilles déformées :
La tordeuse du sorbier se plait aussi bien sur le sureau. Mais beaucoup de bestioles s'intéressent au sureau.
23:15 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, animaux
Sureau sibérien
Pour 4 Sambucus sibirica il n'y a qu'une seule grappe de fruits :
Je vous avais expliqué que ce sureau de pays très froid est trompé par notre hiver trop doux (hé oui, même le dernier). Au moindre redoux il croit l'hiver terminé et fleurit trop tôt. Ces fleurs trop précoces sont ensuite grillées par un gel sérieux.
Un seul avait fleuri à une date "normale" pour un sureau rouge et c'est lui qui arbore cette belle grappe de fruits.
Sambucus sibirica est pour notre pays un sureau de collection. Il ne faut pas le cultiver uniquement pour la beauté de sa floraison et de sa fructification, sauf en montagne.
Ce sureau qui a fait une seule grappe car il est très jeune mais à une date acceptable vient peut-être d'une région moins froide que les trois autres (je les ai acquis séparément). Je vais essayer de le multiplier.
PS. Aujourd'hui c'est le bonheur. Un orage nous a offert 10mm de pluie. Hier il faisait tellement chaud que j'ai ouvert la porte de la buanderie en pensant aux paons du jour qui s'y étaient abrités de la chaleur l'an dernier.
13:38 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
02/07/2010
La naissance d'une libellule
Je suis retournée vers la mare après la tombée de la nuit vers 20h30, armée de mon APN et d'une lampe. L'éclairage est assuré par le flash automatique de l'appareil et je n'ai orienté ma lampe vers les bestioles que le temps de faire la mise au point. Encore une fois, je ne suis pas une photographe mais seulement une amoureuse de la nature qui veut l'admirer en faisant un minimum de dégâts. Les imagos naissants n'ont pas encore leurs couleurs, ils sont très pâles.
Lorsque je suis arrivée, la fête avait déjà commencé.
Voici la naissance d'une libellule (il manque malheureusement le tout début). La première photo est prise à 22h29 et la dernière à 22h48. Vous remarquerez le retournement de la libellule lorsqu'elle s'est extraite pour se raccrocher à sa vieille carcasse et l'allongement progressif des ailes.
A côté d'elle à gauche on voyait une autre libellule floue parce qu'elle n'est pas sur le même plan. Voici les images qui correspondent à la première et à la dernière photo de la précédente. Son évolution est beaucoup plus lente.
En voici une autre qui par contre est très rapide :
Et celle-ci a presque totalement terminé son émergence. Elle s'est éloignée de son exuvie, le dessin délicat des nervures de ses ailes est bien visible. Il ne lui reste plus qu'à durcir ses ailes suffisamment pour l'envol et à se colorer.
Recadrage :
N'avez-vous pas envie de créer une mare dans votre jardin ? De la fin février avec l'arrivée des grenouilles jusqu'à la fin de l'été c'est une folle vie qui s'y étale sous nos yeux. Hier soir un pigeon est venu prendre son bain. Une mare c'est du bonheur, c'est de la vie, c'est un spectacle permanent.
Ma mare est des plus petites et des plus ordinaires. Juste un grand trou creusé à la sueur de mon front il y a 20 ans et couvert d'un liner. Elle ne m'a coûté que le prix du liner, deux calthas qui ont fait des petits tout autour, un lysichiton mais c'est un luxe non indispensable, et trois ails des ours. Tout le reste est venu tout seul. Il n'y a ni pompe ni filtre, cela fonctionne tout seul. Il n'y a pas de moustiques parce qu'ils n'existent que le temps de nourrir les larves de libellules et autres habitants voraces. Cela évite même de mettre des petits bains d'oiseaux qui n'ont pas leurs prédateurs de moustiques et qui peuvent être avec quelques récipients oubliés des maternités à moustiques. Les bords sont en pente douce pour que les hérissons puissent y boire sans se noyer.
15:23 Publié dans mare, odonates | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Emergences
Hier 1er juillet je suis passée près de la mare le matin. Il y avait une nouvelle larve de libellule sur le lysichiton mais je n'ai rien vu d'autre et c'était déjà une exuvie.
A 17h30 j'ai examiné de nouveau la végétation au bord de la mare. Elles étaient des dizaines sur les tiges et les feuilles de caltha, surtout des grosses larves d'anax mais aussi des plus petites d'une ou deux autres espèces. Il en avait partout :
Elles étaient tellement nombreuses qu'elles étaient par deux se chevauchant même :
Et aussi par trois :
En fait un vrai troupeau, sous toutes les feuilles :
Qu'est-ce qui provoque donc la sortie simultanée de presque toutes les larves d'espèces différentes ?
Je suis restée à distance. Si je m'étais approchée de l'eau, je les aurais écrasées. Les photos ont donc été faites avec un objectif 300mm.
Je suis restée longtemps, jusqu'à plus de 20h, il ne se passait rien. Un bel anax tournait sans cesse au-dessus de la mare.
Je reviendrai plus tard.
11:58 Publié dans mare, odonates | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
01/07/2010
Sorbaria sorbifolia, suite
Cette note est une réponse aux questions d'Antoine sur la note Sorbaria sorbifolia parce que des réponses intéressantes nécessitent des photos.
Je suis d'accord pour les inflorescences fanées. Même si elles restent sur l'arbuste et sont moins belles qu'en version très blanche, elles sont encore jolies et décoratives.
C'est vrai que les Sorbaria se ressemblent beaucoup sur les photos. Je n'ai rencontré que sorbifolia et kirilowii. Voici Sorbaria kirilowii photographié le 10 juin 2009 au Jardin des Plantes de Paris :
Il ressemble beaucoup à sorbifolia, du moins sur les photos. Mais lorsqu'on est à côté de lui on est impressionné par sa taille. Il est parfois appelé Sorbaria arborea. L'un est un arbuste, l'autre un arbre de 6 à 10m. Les anglais font bien la différence en les appelant false spirea et giant false spirea.
Je n'ai pas grand souvenir de l'arbuste situé à gauche du Sorbaria sur ma photo qui date du 4 juillet 2008 mais si cela avait été un Asimina triloba je l'aurais remarqué. Pour tenter d'y voir plus clair j'ai fait un recadrage-agrandissement de cet arbuste.
C'est vrai que les feuilles ressemblent beaucoup. Mais elles n'en ont sans doute pas la grande taille, cela m'aurait frappée. Les folioles de Sorbaria sorbifolia à côté ont au plus 10 cm de long, les feuilles de l'arbuste ne sont pas beaucoup plus grandes et celles de Asimina triloba mesurent 20cm. Je reconnais que ce n'est pas évident. Mais il a plus certain, c'est le port de ces feuilles. Asimina triloba tient ses feuilles pendantes et c'est une caractéristique de cet arbre.
Il y a un Asimina triloba dans le même jardin de Marnay sur Seine. Il est au début du circuit. Le voici avec ce port caractéristique de ses feuilles de grande taille :
Je retournerai sans doute à Marnay au cours de l'été et je ferai plus attention à l'arbuste en question.
18:18 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
Lonicera involucrata
Je viens de vous dire mon enthousiasme devant la floraison du Sorbaria remarquable et remarquée quand on se promène dans le jardin, une floraison superbe et apparue dès le premier printemps de l'arbuste.
Celui dont je vais vous parler maintenant m'a déçue. Tout m'a déçue chez lui, la discrétion de la floraison, la date de la floraison, et…les relations humaines.
Je l'ai acheté à un producteur de plantes exotiques très près de chez moi. Ce n'était pas mon premier achat chez lui. Pourtant de tous mes achats il ne me reste que deux plantes qui sont toutes deux un problème. Pourtant je suis allée chercher toutes ces plantes sur place. Elles n'ont pas subi les aléas d'un transport long. Elles ont fait moins de 20km le pot bien à plat dans mon break. Elles ont été plantées aussitôt dans de la bonne terre complétée d'Or Brun.
L'une des plantes qui ont survécu est un paulownia. Mais c'est en réalité le deuxième. Le premier est mort je ne sais pourquoi. J'ai donc beaucoup surveillé le deuxième. C'est l'un ds premiers arbustes plantés à Romilly. Le terrain lui convient. La terre est souple, riche, elle garde bien l'humidité. Son aspect à l'achat m'avait déçue on aurait dit qu'il avait été taillé pour être cultivé en touffe alors que je voulais un arbre. Mais on ne trouve pas un paulownia n'importe où et j'en rêve depuis longtemps. Il y en avait un tout près de chez moi lorsque j'habitais à Paris et maintenant je stationne sous ceux de la gare de Veneux chaque fois que je prends le train. Dès son premier été les feuilles ont fané, j'ai arrosé, sans résultat, les branches sont mortes. Au printemps suivant il a refait une pousse à partir du collet. Maintenant c'est le deuxième printemps de cette repousse et elle mesure 40cm de haut avec 5 ou 6 feuilles. Décourageant pour un arbre aux si grandes feuilles et à la croissance très rapide au début.
L'autre survivant c'est Lonicera involucrata. Lui aussi a été planté à Romilly. Son comportement est irréprochable. Il a bien démarré, il mesure maintenant 1m40, son feuillage est sain. Mais il m'a été vendu comme arbuste fleurissant l'hiver. Pas de fleurs le premier hiver. Rien d'étonnant qu'il ne fleurisse pas dès sa première année. Mais l'étonnement est venu de sa floraison en juin et il est de nouveau en fleurs en ce moment.
Il est planté pas loin de l'entrée au bord de la grande allée entre deux sureaux. Pourtant, si vous venez visiter mon terrain, vous remarquerez les sureaux, même s'ils ne sont pas en fleurs, et vous ne verrez pas le Lonicera. Ses fleurs sont belles, originales, mais peu nombreuses, seulement en bout de branches. Je savais que cet arbuste ne serait pas époustouflant mais je l'avais acheté pour sa floraison d'hiver ! J'ai fait l'erreur de ne pas vérifier.
Lorsqu'il a fleuri en juin l'an dernier, j'ai aussitôt demandé à Google de me chercher les pages le concernant. Et ce fut l'unanimité sur toutes ces pages : il commence à fleurir en mai ou juin.
J'ai aussitôt envoyé un courriel au producteur pour lui signaler l'erreur. Je l'ai fait gentiment, sans aucun reproche, une erreur peut toujours se produire. J'ai même précisé que mon terrain est grand et que ce n'est pas gênant pour moi mais que cela pourrait l'être pour un propriétaire d'un petit jardin. J'ai reçu en réponse un message presque d'insultes avec menace de m'engueuler devant tous ses visiteurs si je vais dans sa pépinière !!! Vous pensez bien qu'il est définitivement rayé de mes fournisseurs. Et plus d'un an après il le vend toujours comme arbuste fleurissant en hiver !!!!
06:07 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : jardin
30/06/2010
Sorbaria sorbifolia
19:10 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : jardin
29/06/2010
Emergence, la liberté
Cela se passe au bord de la petite mare à Veneux. Je remets de l'eau. Il fait très chaud et il n'a pas plu depuis longtemps, 26mm en mai, 30mm en juin et rien depuis les 3mm du 17 juin. Ne me dites pas que je ne devrais pas gaspiller l'eau, je ne peux laisser mourir les têtards et les larves de libellules. Les libellules, ce sont ici les grands anax empereurs. Je n'ai jamais pu photographier un de ces êtres magnifiques, ils sont toujours en mouvement. En fait, on dit qu'ils se posent dans les arbres.
J'admire les feuilles grandioses du lysichiton.
Il y a une tache brune sur la grande feuille dressée. J'approche au zoom :
Pour la photographier de plus près, j'ai dû mettre les pieds dans l'eau :
C'est une exuvie d'anax, la première de l'année. La larve a quitté les bas-fonds obscurs de la mare, l'imago a pris son envol vers la liberté, vers le vaste monde lumineux au dessus de la mare qu'il va explorer sans cesse tout l'été. Approchons encore pour voir le grand trou sur le thorax, c'est par là qu'il est sorti :
22:38 Publié dans mare, odonates | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Sambucus tigranii
Pour le sureau arménien je ne pourrai vous montrer que les fruits de celui de Veneux. Ils sont sans doute protégés de la voracité des oiseaux par la proximité de la maison et surtout la surveillance efficace d'Armel et de son ennemi juré le chat blanc et noir. A Romilly, Sambucus tigranii était chargé encore vendredi de lourdes grappes de fruits, il y en avait même jusqu'au sol. Je ne les ai pas photographiés parce qu'ils n'étaient pas encore assez rouges. Et hier lundi il n'y avait plus rien, tous dévorés ! Une preuve de leur qualité !
11:18 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
27/06/2010
Sambucus ebulus
La floraison de Sambucus ebulus commence. Le sureau yèble en fleurs, je le repère à l'odeur juste en passant en voiture à proximité. C'est une odeur puissante. Je n'aime pas l'odeur des fleurs de sureau noir, elle me rappelle la pisse de chat. Mais j'adore l'odeur du sureau yèble. On lit souvent que c'est une odeur fétide. Je ne comprends pas, nous n'avons sans doute pas les mêmes valeurs. Car le sureau yèble sent l'amande amère et il ne peut en être autrement puisque c'est l'odeur de l'acide cyanhydrique qu'il dégage. Je croyais que l'odeur d'amande amère était considérée comme agréable ?
Voyons les fleurs d'un peu plus près :
Les anthères n'ont pas toujours le même aspect. D'abord d'un rose très vif à l'ouverture de la fleur, elles vont perdre cette couleur en perdant leur pollen.
Ces fleurs sont très petites, rien à voir avec les dimensions d'une rose ou d'un pétunia. C'est par leur grand nombre sur un corymbe qu'elles sont remarquées. Une fleur de sureau n'atteint jamais le centimètre. Un pétale fait 4mm, une anthère moins de 2mm.
23:50 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Le demi-deuil
Quel horrible nom pour un si joyeux papillon ! C'est vrai qu'il est bicolore mais les deux couleurs sont joliment disposées. Son nom latin est Melanargia galathea.
Il folâtrait au bord de la route dans des massifs de fleurs sauvages. Il était très actif, difficile à photographier. Il ne gardait les ailes ouvertes qu'une minuscule fraction de seconde quand le vent le déséquilibrait. Vous devrez donc vous contenter du verso des ailes.
Conflit d'intérêt :
Un petit mouvement du papillon et c'est le bourdon qui est parti.
Et pour le plaisir de bien voir sa frimousse, j'ai recadré dessus :
19:09 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, animaux
26/06/2010
Un pennisetum très sombre
Voici un petit coin d'allure sauvage de mon jardin de Romilly. Mais dans ce jardin tous les petits coins sont d'allure sauvage. C'est mon style et c'est aussi imposé par mon désir de sauvegarder la flore indigène :
On voit une ligne d'arbustes, de gauche à droite : des branches du nashi, un saule maintenu en touffe, un sureau noir, le sureau 'Plumosa Aurea', d'autres jeunes sureaux, une très longue tige rouge du rosier 'Red Parfum' qui a poussé très vite et dont je ne sais que faire, la tailler ou la laisser s'exprimer ainsi.
Mais mon propos d'aujourd'hui c'est ce qui se passe devant.
En passant dans une jardinerie j'ai eu un coup de cœur pour cette graminée sombre.
C'est un coup de cœur sans suite car elle est annuelle. Mais elle est bien jolie et elle met en valeur les fleurs bleues de l'Iris pallida
et du géranium,
un géranium très visité :
19:32 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Troglodyte d'appartement
Je mangeais tranquillement quand quelque chose de sombre est passé. C'était petit, j'ai cru que c'était un papillon. Mais non c'était un oiseau, encore un attiré par les poils d'Armel, le chat, qui les perd en quantités. Les oiseaux passent sous le rideau de perles pour aller cueillir les poils.
L'adorable petit volatile est le troglodyte mignon, Troglodytes troglodytes, minuscule, à peine 10 cm, mais d'une vivacité incroyable. Trop rapide, impossible de le photographier. Et puis il s'est un peu calmé. Voici les meilleures photos de son book :
J'ai ensuite ouvert le deuxième battant de la porte-fenêtre, celui qui n'est pas obturé par le rideau, et j'ai pu orienter mon petit invité vers la sortie. Mais je n'ai jamais eu l'impression de lui faire peur.
13:56 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, animaux
24/06/2010
Pulverulenta
20:21 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Quelques roses à Romilly
16:06 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Ilex 'Ferox', une force de vie
Je vous avais raconté comment le 17 janvier j'avais eu la désagréable surprise de voir deux de mes arbustes préférés dévorés par les lapins.
Mon joli petit houx mâle, Ilex aquifolium 'Ferox' y avait perdu presque toutes ses feuilles
et son petit tronc était écorcé.
Le forfait était signé à l'aide de crottes.
Je n'avais pas pensé à le protéger le pensant immangeable à cause de ses feuilles très agressives pourvues d'épines acérées non seulement sur les bords mais aussi sur les faces.
Un mois plus tard les 3 feuilles qui restaient à la base avaient disparu. Je le croyais mort. Je ne l'avais pas arraché, l'emplacement était réservé à son remplaçant l'automne prochain.
Le 22 juin j'ai eu l'incroyable surprise de le retrouver comme avant le désastre :
Il a refait toutes ses feuilles sur le tronc et les branches rongées !
J'avais plus d'espoir pour l'arbousier, Arbutus unedo, tout juste planté à l'automne, parce que j'étais arrivée à temps pour sauver deux branches.
Les branches avaient été sectionnées
mais l'écorce n'était pas atteinte. Mais j'étais inquiète parce que sur les deux branches restantes la végétation ne reprenait pas. La reprise est apparue timidement le 4 juin.
L'espoir a grandi le 15 juin
et c'est magnifique de santé le 22 juin, il y a même quelques feuilles sur une branche sectionnée.
La vie reprend avec force, ces deux arbustes seront entourés d'une forteresse dès l'automne.
Sur les 3 pommiers un seul a survécu. Les deux autres ont été trop écorcés mais là aussi la vie repart : la variété greffée est perdue mais le porte-greffe repart. Je ne connais pas le porte-greffe ce sera une surprise. Peut-être le myrobolan que j'adore.
06:15 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
23/06/2010
Les étonnantes fleurs de 'Monstrosa'
Pour bien apprécier l'originalité des fleurs de Sambucus nigra 'Monstrosa' je mets d'abord une fleur de Sambucus nigra "normale" :
Il y a 5 pétales et 5 étamines placées en alternance avec les pétales.
J'ai planté Sambucus nigra 'Monstrosa' en février 2006 à Trifouilly. Ses premières années à Trifouilly ont été difficiles, comme pour d'autres plantes. Il a cependant réussi à fleurir en 2007. J'étais fière de cette première floraison et heureuse de vous montrer ses premières fleurs plutôt atypiques puisqu'elles avaient 6 ou 7 pétales et autant d'étamines :
Vous remarquerez que les étamines se présentent toujours très régulièrement entre les pétales.
En raison de sa souffrance il a été un des premiers à déménager à Romilly. Il a aussitôt démarré de façon explosive et j'ai pu vous montrer de nouveau ses fleurs en 2009 :
Vous voyez qu'il a amélioré son score, cette fleur a 8 pétales et 8 étamines, toujours régulièrement disposés.
Cette année il a fleuri en retard comme tous les nigra à cause de l'hiver prolongé. Mais le nombre de corymbes a augmenté, ils sont plus larges et surtout plus denses, les fleurs de plus en plus étonnantes se chevauchent :
J'ai recadré sur une fleur :
Il est difficile de compter les pétales à cause de la superposition des fleurs et surtout de l'importance prise par les étamines. On n'a plus l'alternance régulière un pétale, une étamine, etc. Entre deux pétales il y a souvent un couple d'étamines. Sur la photo cela se voit nettement à 12h et à 3h. Quant au stigmate, je vous laisse apprécier sa complexité.
La fasciation est une mutation bien connue chez les plantes. Mais ici elle concerne toutes les parties de l'arbuste. Elle semble s'exprimer davantage avec l'âge. Je vous montrerai prochainement la dernière tige qu'il a produite. Sambucus nigra 'Monstrosa' est une mutation naturelle rare mais spontanée dans la nature. Cette mutation est transmissible mais la deuxième génération, qui en a tous les attributs, présente un aspect différent de l'arbuste, plus régulier, plus compact, et a été nommée 'Monstrosa compacta'. Je suis bien décidée à semer toutes les semences que 'Monstrosa' voudra bien me donner pour obtenir cette deuxième génération. Mais il faut semer beaucoup car elles n'ont pas une forme normale et sans doute peu d'entre elles sont viables. De plus le taux de fécondation est plus faible que chez les autres nigra.
Mais c'est un arbuste superbe digne de figurer dans un jardin.
13:43 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
22/06/2010
Plumosa Viridis
23:11 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
21/06/2010
Ornithogalum pyrenaicum
Cette note est une demande d'aide pour la détermination de cette plante que je fréquente depuis des dizaines d'années puisque je la vois tous les ans depuis 1972.
Cela ressemble à un asphodèle mais avec des particularités étonnantes :
Il aime l'ombre puisqu'il pousse dans la zone la plus sombre de mon sous-bois. Il lui suffirait de se semer 3m plus loin pour trouver davantage de soleil mais cela ne semble pas l'intéresser. D'ailleurs se ressème-t-il ? Il n'y a jamais eu 20 pieds et cette année je n'en ai trouvé que 5 au point que je me demande si je ne devrais pas tenter le semis surveillé pour ne pas le perdre. Il aime la sécheresse puisque cette zone de sable pur n'est jamais arrosée mais aussi le terrain est très pauvre, nourri seulement par la chute des feuilles des arbres..
Je le vois en juin-juillet quand il est en fleur puis il disparaît complètement.
C'est bien une liliacée avec 6 pétales et 6 étamines, la fleur ressemble à celle d'un asphodèle mais les pétales sont longs et très étroits. La fleur de 2cm de diamètre semble blanche quand on voit l'ensemble de la plante mais de près elle est bien marquée de vert pâle aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur. Les fruits ressemblent bien à ceux de l'asphodèle mais ils sont un peu allongés.
Le plus étonnant est que je n'ai jamais vu de feuilles en dehors des fines bractées. La tige est entièrement vert clair. Cette tige de 1m de haut, nue sur sa moitié inférieure et non ramifiée, semble sortir seule de terre. S'il y a des feuilles, c'est à une autre époque que la floraison, et elles ne sont pas impressionnantes puisque je ne les ai jamais remarquées. La floraison a lieu du bas vers le haut.
La même avec une mise au point différente pour voir le stigmate :
PS. J'ai changé le titre de cette note parce que Jean-Pierre m'a donné son nom.
19:31 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : nature
19/06/2010
Rosier-liane
Rosa mulliganii mérite bien ce qualificatif. Il a mis du temps à s'installer à cause du grand chêne qui devait lui servir de support mais s'est très vite étendu et l'a mis à l'ombre. Le rosier a pris le temps d'envoyer de longues branches vers le soleil et en 2008 il fleurissait magnifiquement après avoir envahi une aubépine située à 2m du chêne au soleil :
En 2009 il avait réussi à faire courber une forte branche de l'aubépine pour former un pont au-dessus de l'entrée :
En 2010 il s'est encore épaissi et descend encore plus bas sur l'entrée. Dès la fin de la floraison je taillerai la partie basse, il faut bien pouvoir passer :
Mais il s'étend maintenant aussi de l'autre côté, vers le nord-est sur plusieurs mètres, il a même atteint le sureau 'Coup de Foudre' :
Ses fleurs sont simples mais en gros bouquets; ses fruits par contre ne sont pas intéressants, ils sont trop petits.
17:43 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
Les hydrangeas et le calcaire
Je vous ai déjà donné mon avis sur la culture des hydrangeas et leur tolérance au calcaire, le peu d'intérêt de la terre de bruyère et, pire, la tourbe impossible à réhydrater.
Voici 'Annabelle' sur mon terrain de Romilly assez argileux de pH 8,5, bien sûr amendé pour que l'arbuste se sente bien :
et plus âgé sur un terrain identique à 10 km du mien au jardin botanique de Marnay sur Seine :
Lui, c'est l'exubérant 'Bretschneideri' à Veneux, sable de pH 7, je vais le bouturer pour Romilly :
En terrain calcaire il faut uniquement éviter macrophylla et serrata, d'ailleurs difficiles à cultiver à cause de leur exigence en arrosages.
Si je vous en reparle aujourd'hui, c'est parce que je viens de lire une note d'un avis très proche du mien écrite cette fois par un professionnel.
13:54 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
18/06/2010
Brocatelle et lambda
Je veux vous montrer encore deux adorables habitants de Romilly rencontrés au début du mois. Ce sont deux petits papillons.
La brocatelle d'or, Camptogramma bilineata, est tout petit, une envergure de 2cm ou à peine plus. Sa chenille est une arpenteuse.
L'autre a accepté de poser plus longtemps. C'est le lambda, Autographa gamma, que l'on reconnaît tout de suite à la tache blanche sur l'aile antérieure qui évoque une lettre grecque, lambda pour les uns, gamma pour d'autres. Il est un peu plus grand, 35 à 40mm d'envergure.
C'est un migrateur frileux qui aime passer l'hiver au sud. Il est toujours prêt à s'envoler, ses ailes vibrent constamment, une vibration très rapide. Cela se voit sur certaines photos, particulièrement la troisième, où on voit plusieurs positions d'une aile alors que le reste du papillon n'a pas bougé.
20:10 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
17/06/2010
Valeriana officinalis
J'ai bien sûr planté de la valériane rouge, Centranthus ruber. Elle est tellement facile à cultiver, pourquoi s'en priver
Mais celle qui m'intéresse le plus c'est Valeriana officinalis. J'étais déçue de ne pas en trouver, il y en avait sur le terrain de Trifouilly. Mais l'anomalie est réparée. Il n'y en a qu'un pied mais j'espère qu'il va faire beaucoup de petits.
C'est une belle plante d'un bon mètre de haut. Avant la floraison je l'ai repérée à ses feuilles mais j'ai attendu la floraison pour vous la montrer. Et elle n'intéresse pas que moi, les bourdons l'apprécient aussi.

20:37 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Hémérocalle
Les premières hémérocalles ont fleuri à Romilly. Ce sont celles que j'ai ramenées de Trifouilly début avril ce qui ne les a pas traumatisées.
L'hémérocalle est une monocotylédone (les plantes les plus récentes dont font partie les orchidées). Elles sont donc trimères avec comme formule : 3 sépales, 3 pétales, 2x3 étamines, 3 carpelles. Regardez les pétales. Il y en a 3 au premier plan. Ils sont plus larges que les autres et ont un bord ondulé. Ce sont les vrais pétales. Les 3 autres situés entre eux mais insérés derrière sont les sépales.
Pour les organes sexuels j'étais trop occupée ce jour-là et je ne pas pensé à les photographier de près. J'ai donc fait un recadrage sur le cœur :
Il y a bien 6 étamines. Elles ont déjà lâché du pollen, il y en a plein le pétale à gauche.
Une autre hémérocalle a des fleurs bien doubles :
Un recadrage sur le cœur pour vérifier qu'il n'y a plus d'étamines, sauf peut-être en bas mais atrophiques, elles ont sans doute été transformées en pétales :
La grande touffe d'hémérocalles qui étaient présentes à Romilly lorsque j'ai acheté le terrain et que j'ai reconnues uniquement au feuillage car elles ne fleurissaient plus ne sont pas encore en fleurs. C'est sans doute parce qu'elles sont davantage à l'ombre. Mais je me suis bien et elles sont couvertes de boutons floraux. Je vous les montrerai bientôt.
16:22 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Pyrrhosoma nymphula
Mais les plus précoces parmi les agrions, ce sont les jolis petits rouges. Je les ai vus dès avril. Vers le 20 mai au bord de la mare j'étais cernée par les agrions mais seuls les rouges étaient en couples.
Ce petit agrion rouge vif c'est Pyrrhosoma nymphula, la petite nymphe au corps de feu la bien nommée. Voici un mâle :
Mâle et femelle se ressemblent beaucoup. La femelle a plus de noir sur l'abdomen mais un noir plus terne.
J'ai fait un recadrage sur le thorax d'une femelle pour un détail qui n'est pas facile à voir : la partie inférieure du thorax est jaune.
Quelle grâce et quelle légèreté !
11:53 Publié dans mare, odonates | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
16/06/2010
Agrions amoureux
Au bord de la mare de Romilly c'est la grande fête de l'amour depuis un mois. Les agrions sont encore plus nombreux que l'année dernière. En ce début de saison il y en a 3 sortes, des bleu clair, des bleu sombre, et des rouges.
Nous allons voir d'abord les ébats des agrions bleu clair.
Les femelles sont vert pâle dessous, sombres sur l'abdomen. J'ai réussi à les prendre dans un grand nombre de stades de l'acte d'amour :
J'espère que vous pourrez voir sur cette photo l'agitation de mon bord de mare. Cette photo n'était pas facile, ça s'agitait dans tous les sens, mais vous verrez au moins 5 couples au-dessus des lentilles d'eau. Je pense que c'est le moment où les femelles déposent leurs œufs.
Je pense qu'il s'agit de Coenagrion puella, l'agrion jouvecelle.
23:57 Publié dans mare, odonates | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Lonicera periclymenum
Les chèvrefeuilles fleurissent et parfument en ce moment tous les blogues. Mais ils ne sont pas tous parfumés et je me suis toujours demandé à quoi cela sert de planter un chèvrefeuille sans parfum.
Mon chèvrefeuille est très parfumé. Il s'est installé chez moi parce qu'il aime la silice et les chênes. C'est le chèvrefeuille sauvage qui fleurit depuis le début du mois un peu partout dans la forêt. Il s'appelle Lonicera periclymenum. Ce nom d'espèce est impossible. Nous l'appelleront chèvrefeuille des bois.
A l'entrée du terrain il a trouvé son grand chêne. Pour y grimper il s'accroche au lierre et au grand rosier-liane.
Ailleurs, s'il ne trouve pas la possibilité de grimper, il s'étale.
Il est en fleurs depuis le début du mois et, si on ne l'a pas encore vu, on le repère au parfum.
Pour la grâce et l'élégance des fleurs il dépasse tous les autres :
Il continuera à fleurir jusqu'en septembre. Les fruits succèderont aux fleurs
mais ils sont appréciés et rapidement consommés.
11:44 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature