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20/09/2010

Cydonia, Pseudocydonia et Chaenomeles

Tout le monde connaît le cognassier mais peu le cultivent, il est passé de mode. C'est dommage car son gros fruit a un parfum extraordinaire pour des confitures exceptionnelles mais il peut aussi être cuit en accompagnement de plats.

 

Il faisait partie du genre Cydonia qui a éclaté en 3 genres. Toutes les espèces qui le composaient ont des fruits généralement jaunes à maturité et qui, tous, sont utilisables comme nos coings. Ils appartiennent maintenant à 3 genres :

 

Le genre Cydonia ne comprend qu'une seule espèce, Cydonia oblonga, notre cognassier.

 

cydonia courtoiseau 11 sept 2010 009.jpg

Le genre Pseudocydonia ne comprend qu'une seule espèce à feuillage semi-persistant, Pseudocydonia sinensis, le cognassier de Chine. Le voici photographié à Marnay sur Seine. Il n'est vraiment pas avare de ses gros fruits.

 

psudocyd marnay 18 sept 2010 101.jpg

 

pseudocyd fruit marnay 18 sept 2010 103.jpg

 

pseudocyd fruit marnay 18 sept 2010 105.jpg

Le genre Chaenomeles est plus riche. Chaenomeles speciosa et l'hybride Chaenomeles x superba sont des cognassiers décoratifs que l'on voit dans beaucoup de jardins. Leurs fruits sont petits mais comestibles cuits. Chaenomeles cathayensis a des gros fruits comestibles qu'il faut cueillir avec des gants solides car c'est le plus épineux. Je vais sans doute le planter à Romilly parce que, contrairement à Cydonia, il tolère bien le calcaire.

 

Chaenomeles cathayensis . Voici celui de Marnay, étiqueté japonica mais pour moi c'est une erreur :

 

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13:27 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin

19/09/2010

Les fruits de 'Pulverulenta'

Revoyons d'abord les fruits d'un Sambucus nigra sauvage avant maturité. Ils sont photographiés un 29 juin, un mois avant les premières photos de 'Pulverulenta' mais il y a un décalage d'un mois dans la maturation de leurs fruits.

 

nigra fruits 29 juin 2010 002.jpg

 

nigra 2 fruits 29 juin 2010 001.jpg

 

nigra fruit près 29 juin 2010 001.jpg

Le 26 juillet à Romilly je remarque ces fruits très blancs. Grâce au grossissement des photos on s'aperçoit que certains sont totalement blancs et d'autres ont des traces de vert comme les feuilles. On voit aussi un peu de rose tout comme les feuilles naissantes de tous les sureaux à feuillage panaché. Ils ont une forme allongée qui disparaitra par la suite.

 

pulv fruits romi 26 juil 2010 037.jpg

 

pulv fruits romi 26 juil 2010 039.jpg

 

pulv 5 fr romi 26 juil 2010 039.jpg

 

pulv fr près romi 26 juil 2010 038.jpg

Le 17 août les fruits sont toujours blancs. On remarque sur cette photo que le pédoncule et le pédicelle de droite manquent aussi de chlorophylle et sont striés de vert seulement.

 

pulv romi 17 août 2010 020.jpg

Mais ce sureau n'a aucun déficit en pigments rouges et le 21 août, cette fois à Marnay sur Seine, les fruits sont devenus roses :

pulv fruits roses 21 août 2010 011.jpg

 

pulv fruits roses 21 août 2010 013.jpg

 

pulv fr roses 21 août 2010 p 011.jpg

Il y a même des corymbes plus avancés où ils sont rouges:

 

pulv fruits rouges 21 août 2010 019.jpg

Le 29 août à Romilly la maturation sur mon très jeune sureau est moins avancée, les fruits sont toujours roses :

 

pulv fruits roses romi 29 août 2010 062.jpg
pulv fr roses romi 29 août 2010 062.jpg

Le 18 septembre à Marnay les fruits ont acquis leur complète coloration. Ils sont noirs et parfaitement ronds, absolument identiques à ceux du sureau botanique.

pulv fruits marnay 18 sept 2010 001.jpg
pulv fruits marnay 18 sept 2010 003.jpg

 

 

pulv fruits marnay 18 sept 2010 005.jpg

 

 

 

19:26 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

Pulverulenta

Sambucus nigra 'Pulverulenta' est l'une des plus belles variétés de sureau noir. Son feuillage est saupoudré de blanc. Pas un blanc jaunâtre, un blanc très pur. Les plus jeunes feuilles sont souvent totalement blanches. On le croirait couvert de neige.

 

pulverulenta feuilles romi22 juin 2010 148.jpg

 

pulverulenta fl 22 mai 2008 047.jpg

N'imaginez pas que c'est un taré qui a du mal à vivre. Il a un départ lent mais ensuite il est sain, vigoureux, et devient aussi grand qu'un sureau "normal". En voici la preuve avec deux beaux exemplaires.

 

Dans le Jardin Botanique de Marnay sur Seine j'estime sa hauteur à 4m. Il n'y a pas assez de recul pour le prendre en entier, je vous montre son sommet :

 

pulvrulenta marnay 18 sept 2010 004.jpg

Mais il est peut-être encore plus large. Il est installé dans une zone très encombrée et il s'insinue entre les arbres et les arbustes en hauteur mais aussi jusqu'au sol :

 

pulverulenta s'insinue marnay 25 sept 2008 012.jpg

Celui du Clos du Coudray a davantage de place et il est impressionnant en taille et en densité :

 

pulverulenta 24 août le coudray 004.jpg

Il a donc un défaut de fabrication de la chlorophylle au niveau des feuilles mais qu'en est-il des fruits ? Je ne m'étais jamais posé la question la chlorophylle étant bêtement pour moi un problème de feuilles. Pourtant les fruits sont verts avant d'être noirs. Je n'ai vraiment réalisé que ce défaut en chlorophylle pouvait concerner les fruits que le 26 juillet cette année lorsque mon tout petit spécimen m'a montré trois ou quatre fruits juste sous mon nez :

 

pulv fr romi 26 juil 2010 039.jpg

Nous verrons donc l'évolution de ces fruits dans la prochaine note.

 

12:45 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

Asimina triloba

Lors de ma dernière note sur Asimina triloba je me suis demandé pourquoi je n'ai jamais vu de fruit sur cet arbre de belle taille. Je crois que c'est parce qu'il est seul. Il faut normalement 2 variétés pour la fécondation.

 

Cette fois je me suis acharnée, j'ai cherché, cherché, cherché. Et j'ai trouvé cet unique fruit :

 

asimina fruit marnay 18 sept 2010 008.jpg
J'ai trouvé, et aussitôt commandé, 2 clones dénommés et réputés excellents de cette plante.

10:28 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

Roses de septembre

Voici les rosiers les plus beaux à Marnay sur Seine le 18 septembre.

 

Pink Cloud :

 

pink cloud marnay 18 sept 2010 085.jpg

 

pink cloud marnay 18 sept 2010 088.jpg

Souvenir de Claudius Denoyel, fleuri tout en haut :

 

souvenir de claudius denoyel marnay 18 sept 2010 089.jpg

Aloha :

 

aloha marnay 18 sept 2010 091.jpg

 

aloha marnay 18 sept 2010 092.jpg

Marietta Silva Tarouca :

marietta silva tarouca marnay 18 sept 2010 094.jpg
marietta silva tarouca marnay 18 sept 2010 097.jpg

 

 

marietta silva tarouca marnay 18 sept 2010 098.jpg

 

 

Triomphe du Luxembourg :

 

triomphe du luxembourg marnay 18 sept 2010 193.jpg

A Romilly Sophia Renaissance

 

sophia romi 8 août 2010 004.jpg

 

sophia romi 3 sept 2010 038.jpg

et Red Parfum dominent toujours

red parfum romi 4 sept 2010 037.jpg

 

red parfum romi 4 sept 2010 031.jpg

 

Mais les rosiers sauvages, Rosa canina, très nombreux sur ce terrain, se font remarquer maintenant par leurs fruits :

 

canina romi 17 sept 2010 p 054.jpg

 

canina romi 17 sept 2010 p 055.jpg

Ces fruits sont allongés, plus larges près du pédoncule en raison de la disposition des graines.

 

Ceux des Rosa rugosa, botaniques ou variétés sont plus gros et ronds, même aplatis

 

rotes meer fr 4 sept 2008 018.jpg

 

hansa 27 août 2008 091.jpg

et les graines y sont nombreuses.

 

 

01:54 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

18/09/2010

Euonymus phellomanus

Ce fusain sans doute encore très jeune à Marnay sur Seine a grandi depuis 2ans mais il s'est surtout élargi et ne dépasse pas de beaucoup le mètre de hauteur. On nous promet 2m x 2m50 en 10 ans. Son feuillage d'automne et même de fin d'été est lumineux. Je n'ai jamais vu ses fruits, ils sont plus tardifs et le jardin ferme vers le 15 octobre.

 

Le 25 septembre 2008 :

 

euonymus phellomanus marnay 25 sept 2008 039.jpg

Le 18 septembre 2010 :

 

euonymus phellomanus marnay 18 sept 2010 042.jpg

 

euonymus phellomanus marnay 18 sept 2010 041.jpg

 

euonymus phellomanus détail marnay 25 sept 2008 003 (38).jpg

 

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euonymus phellomanus feuilles marnay 18 sept 2010 045.jpg

 

euonymus phellomanus feuilles marnay 25 sept 2008 003 (39).jpg

Sur ce recadrage d'une photo de 2008 on voit bien les ailettes de liège et en bas à gauche un fruit :

 

euonymus phellomanus ailes marnay 25 sept 2008 003 (38).jpg

 

20:14 Publié dans euonymus | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : jardin

Euonymus planipes

C'est déjà l'automne puisque colchiques et asters sont en pleine floraison. Au jardin sauvage les eupatoires sont fanées, les sureaux canadiens se couvrent de fruits et le sureau chinois voit ses feuilles jaunir.

 

L'automne, c'est la période de gloire des fusains. Mes fusains sauvages  ont chaque année davantage de fruits depuis que je les ai dégagés des broussailles. Les fruits vont bientôt sortir de leur enveloppe rose. Pour vous faire patienter je vais vous montrer ceux d'un autre fusain.

 

Euonymus planipes a été photographié dans les jardins du Grand Courtoiseau. Il est moins grand, il a un port plus étalé que le fusain d'Europe. Il n'a pas encore son rutilant feuillage d'automne. Ses feuilles plus grandes et plus larges que celle d'Euonymus europaeus commencent à peine à se teinter de rose. Mais les fruits se montrent déjà.

 

euo pla courtoiseau 11 sept 2010 002.jpg
euo pla fr dessus 21 août 2010 042.jpg

 

euo pla fr profil 21 août 2010 043.jpg

 

euo pla fruit 21 août 2010 pp 044.jpg

 

 

11:33 Publié dans euonymus | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin

16/09/2010

Cornus mas

Les fruits de mon cornouiller mâle arrivent à maturité. C'est le vrai cornouiller de chez nous, le sauvage.  Il a mis plus de 10 ans à produire enfin de quoi faire un clafoutis. Mais il a des excuses. Il vit dans le sable sec et pauvre de Veneux alors qu'il aime les sols frais et calcaires. Et il vit sous de grands arbres, il ne voit bien le soleil que très tôt le matin et tard le soir.

 

Cornus mas a naturellement un port étalé mais le mien s'est étalé au-delà du raisonnable. Il le fait peut-être pour chercher le soleil. Il a utilisé pour cela une arche pour actinidia et des noisetiers tout aussi sauvages que lui et même envahissants. Cela lui permet de tenir ses branches à l'horizontale alors qu'elles n'en auraient pas encore la force et il atteint une envergure d'environ 5m pour au plus 3m de haut. Les feuilles qu'on voit sur certaines photos sont un mélange des trois plantes.

 

Le 9 août :

cornus mas veneux 9 août 2010 020.jpg

 

 

 

Le 16 septembre :

cornus mas veneux 16 sept 2010 002.jpg

 

cornus mas veneux 16 sept 2010 003.jpg
cornus mas veneux 16 sept 2010 pp 004.jpg

 

cornus mas veneux 16 sept 2010 pp 005.jpg

 

cornus mas veneux 16 sept 2010 006.jpg

 

cornus mas veneux 16 sept 2010 007.jpg

 

 

Je viens d'apprendre grâce à Wikipedia que ces drupes sont souvent appelées couilles de Suisse. Est-ce pour cela qu'il est qualifié de mâle ? Il est vrai qu'elles sont souvent groupées  par deux :

 

cornus mas veneux 16 sept 2010 010.jpg

Mais la couleur ? Je n'ai pas d'avis, je n'ai jamais vu un suisse tout nu.

 

Il va avoir droit à une bonne dose de compost et un peu de calcaire. J'ai un autre cornouiller qui vit dans des conditions encore pires, il est sur une butte. Il n'a fait que trois ou quatre drupes. Il partira bientôt à Romilly où le terrain lui convient mieux.

 

20:10 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

15/09/2010

Verbena bonariensis

Verbena bonariensis est une belle plante digne de figurer au jardin. Sur une très haute tige peu ramifiée et très peu feuillée se balancent des fleurs gracieuses :

 

verbena fleurs st jean 27 sept 2008 001 (17).jpg

 

verbena fl+toile 21 août 2010 073.jpg

Sur la deuxième photo, tout à gauche, on voit une toile d'araignée car les araignées savent qu'elle est très appréciée par leurs proies favorites. Cette floraison se poursuit du printemps jusqu'à l'automne, elle ne cessera qu'aux premiers gels. En septembre les bouquets sont à peine moins denses.

 

verbena fleurs 20 sept 016.jpg

 

verbena fleurs près Le Coudray 16 août août 2008 118.jpg

Ces fleurs nectarifères attirent les papillons comme le prouvent cette belle dame et ces vulcains qui se régalent :

 

belle dame romi 12 août p 015.jpg

 

vulcain romi 9 août 226.jpg

 

vulcain romi 9 août 227.jpg

Son port gracile sur une tige de 1m20 à presque 2m slon le terrain la fait le plus souvent conseiller en mélange ou en fond de massifs pour les alléger. Mais j'avais été déjà séduite par une plantation plus serrée en premier plan à Saint Jean de Beauregard :

 

verbena st jean 27 sept 2008 001 (15).jpg

Et j'ai beaucoup aimé ce massif dense dans les jardins du Grand Courtoiseau :

 

verbena courtoiseau 11 sept 2010 056.jpg

Pour obtenir ce massif il faut installer beaucoup de plantes et c'est très coûteux. Il est préférable de l'obtenir par semis gratuit à partir des semences de l'année précédente.

 

Cette plante en effet se ressème facilement. Elle est rustique en principe jusqu'en région parisienne mais un gel un peu fort risque de la faire disparaître et même sans cela c'est une vivace peu durable. De plus je crois qu'elle est plus belle la première année. Elle fleurit dès la première année si elle est semée assez tôt, ce qu'elle sait faire toute seule. On peut récupérer les semis spontanés et les regrouper pour former le massif mais ce n'est pas évident car les jeunes plantes aux feuilles rares et très petites ne sont pas faciles à repérer. Le mieux est de les semer soi-même soit en place soit en terrine. Ces semences sont à récupérer en fin de saison.

 

Voici ce qui se passe en fin d'automne. Les photos sont du 21 novembre. De nouvelles pousses feuillées apparaissent

 

verbena pousse feuillée romi 21 nov 018.jpg

quelques boutons tentent encore de s'ouvrir

 

verbena boutons romi 21 nov 010.jpg

et surtout il y a ces belles grappes de semences qui tiennent assez bien sur la plante et attendent d'être ramassées :

 

verbena semences romi 21 nov 016.jpg

 

19:35 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

14/09/2010

Catalpa bignonioides

Je vous ai déjà montré ce bel arbre et sa variété 'Nana'. Je viens de voir une autre variété. C'est 'Aurea'. On peut se poser la question du choix de la variété en fonction de son aspect, de son utilisation, de la taille du jardin.

 

La forme commune de Catalpa bignonioides est bien connue et se voit dans beaucoup de jardins. C'est un arbre splendide aux belles feuilles de grande taille. Mais il lui faut de la place. Il peut dépasser 10m de hauteur et autant de large comme ce très vieux spécimen au Jardin des Plantes de Paris :

 

catalpa paris 10 juin 033.jpg

La personne et les voitures à proximité vous donnent une idée de sa taille. Il est très, très vieux et vous remarquez plusieurs étais qui soutiennent son vieux tronc à l'écorce tourmentée. Mais sont-ils suffisants pour un pareil tronc et le poids de la ramure ?

catalpa tronc paris 10 juin 041.jpg

Le voici en fleurs dans un jardin de Veneux un 17 juin :

catalpa en fleurs 17 juin 007.jpg

 

 

 

Ces fleurs seront suivies de longues gousses :

 

catalpa gousses paris 10 juin 035.jpg

Je viens de voir la variété 'Aurea' dans les jardins du Grand Courtoiseau. Il a déjà un peu verdi en fin d'été.

 

catalpa aurea courtoiseau 11 sept 2010 052.jpg

Au printemps le très jeune feuillage est rouge (comme pour les sureaux à feuillage doré) puis il devient franchement jaune. Il est un peu plus petit que la forme commune, 6 à 8m et il peut être taillé.

 

Le catalpa 'Nana' est bien sûr le plus petit. Il mesure 4 à 6m et sa ramification dense forme une boule presque parfaite. Il est souvent greffé sur haute tige. Il a un seul défaut, il ne fleurit pas ou très rarement. Je l'ai photographié à l'Arboretum des Barres un 11 octobre. En automne il prend une magnifique coloration jaune beurre :

 

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catalpa feuilles barres 11 oct 142.jpg
catalpa feuilles barres 11 oct 143.jpg

Il existe encore 'Hochei' au feuillage marginé de blanc, 'Purpurea' au feuillage pourpre et des hybrides.

 

catalpa nana tronc barres 11 oct 140.jpg
catalpa nana haut barres 11 oct 140.jpg
catalpa nana base barres 11 oct 140.jpg

11:06 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : jardin

13/09/2010

Crocosmia et Alstroemeria

Les crocosmias que j'avais transplantés au printemps à Romilly depuis le terrain de Veneux où ils ne fleurissaient jamais faute de soleil mais étrangement se multipliaient m'avaient fait le plaisir de fleurir tout au long du mois de Juillet. Je vous les avais montrés. J'avais alors 5 pieds dont 3 fleuris. Ces jolis épis rouges sont maintenant couverts de fruits.

 

Le 18 juillet :

 

crocosmia 18 juil 2010 040.jpg

Le 4 septembre :

 

crocosmia fr romi 4 sept 2010 p 009.jpg
crocosmia fruits romi 4 sept 2010 p 010.jpg

Mais début septembre d'autres pieds se sont révélés à un autre emplacement par leur floraison en épis moins chargés :

 

crocosmia fl romi 3 sept 2010 034.jpg

 

crocosmia fleurs romi 3 sept 2010 036.jpg

S'ils se multiplient aussi bien qu'à Veneux, j'aurai deux beaux massifs.

 

Une autre fleur qui me plait beaucoup et fleurit aussi tout l'été, c'est l'alstroemeria que je planterai au printemps. Il faut l'enterrer profondément pour qu'elle fleurisse dès la première année. Elle s'est rappelée à mon souvenir lors de la visite des jardins du Grand Courtoiseau :

 

alstroemeria massif courtoiseau 11 sept 2010 011.jpg

 

alstromeria fleur courtoiseau 11 sept 2010 012.jpg

La fleur est très appréciée par les bourdons :

 

alstro bourdon courtoiseau 11 sept 2010 p 013.jpg

 

alstro bourdon courtoiseau 11 sept 2010 p 014.jpg

 

 

 

20:57 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin

Clerodendrum bungei

Sur la dernière note, Antoine propose la réalisation d'un massif clérodendrons en associant les deux plus rustiques, trichotomum et bungei. Clerodendron bungei est plus petit et très drageonnant ce qui pour moi est un avantage, des plantes gratuites sans les efforts et les échecs du semis et du bouturage.  Il a un aspect très différent car ses inflorescences sont plus resserrées et les fleurs sont d'un rose vif. Lui aussi fleurit en été jusqu'au début de l'automne. Je l'avais photographié au Prieuré d'Orchaise le 11 août 2008. C'est probablement le cultivar 'Pink Diamond' aux feuilles bordées d'un liseré crème.

 

clerodendron orchaise 11 août 2008 051.jpg

Plus tard ils se ressembleront davantage grâce à leurs beaux fruits très bleus entourés d'un calice rose vif. Allez voir les fruits de Clerodendrum trichotomum. Pour ceux de bungei j'ai longtemps cherché. On trouve des centaines de photos de l'inflorescence, aucune des fruits qui sont pourtant magnifiques. Mais j'en ai trouvé une. Allez voir aussi les fruits de Clerodendrum bungei.

 

J'exagère, je rêve. Où trouverai-je la place pour toutes les plantes que j'admire. Mais cela peut donner des idées à d'autres jardiniers.

 

18:37 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin

12/09/2010

Clerodendron

Toujours dans les Jardins du Grand Courtoiseau j'ai admiré ce clérodendron, Clerodendrum trichotomum. Il s'étale tellement que j'ai eu du mal à prendre suffisamment de recul pour le photographier entièrement.

 

clero tri courtoiseau 11 sept 2010 041.jpg

Il est si étalé qu'il a besoin d'aide pour tenir ses troncs :

 

clero tri tronc courtoiseau 11 sept 2010 p 042.jpg

Des boutons roses et des fleurs blanches :

 

clero tri fl courtoiseau 11 sept 2010 p 044.jpg

 

clero tri fl courtoiseau 11 sept 2010 pp 043.jpg

Les fleurs ont 4 étamines et un pistil :

 

clerodendron fleur courtoiseau 11 sept 2010 pp 044.jpg

Il faut beaucoup de place pour le cultiver. Mais il est peut-être possible de le tailler quand il est très jeune pour lui imposer un port moins étalé. Cela vaut peut-être la peine d'essayer car il sera très beau en automne et aura des fruits remarquables.

 

20:14 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin

Vitex

Je ne savais pas qu'il y avait plusieurs espèces ou plusieurs variétés de vitex. C'est le commentaire de Donna sur la note précédente qui m'a poussée à chercher. Et je me suis trouvée devant un problème que Donna ou d'autres vont peut-être m'aider à résoudre.

 

Le problème c'est que l'on accorde au plus 3m de hauteur et souvent moins à cet arbuste que j'avais classé dans les arbres. S'il ne mesurait que 3m j'aurais eu moins de mal à photographier les abeilles charpentières. Et celui que je vous ai montré photographié à Marnay sur Seine le 12 août 2009 est encore plus grand, je l'estime proche de 5m. On voit sur la gauche une maison, elle est un peu plus loin mais ça donne une idée :

 

vitex 12 août 003.jpg

Il y a 2 espèces de Vitex, l'autre c'est negundo mais il n'est guère plus grand même un peu plus petit. Et celui de Marnay est bien étiqueté Vitex agnus-castus.

 

Il y a plusieurs variétés de Vitex agnus-castus selon la couleur des fleurs ou, ce qui nous intéresse davantage, la largeur des feuilles. La variété latifolia a des feuilles un peu plus larges et est plus vigoureuse. Mais on ne lui accorde pas pour autant une plus grande taille. J'ai fait un recadrage-agrandissement sur ce que j'ai pu trouver de feuillage sur mes photos. Au Grand Courtoiseau :

 

vitex feuille courtoiseau 11 sept 2010 019.jpg

A Marnay sur Seine :

 

vitex feuillage 12 août 003.jpg

La grande taille et la densité de cet arbuste m'ont fait hésiter jusqu'à présent à le planter à Romilly. Et on me dit qu'il mesure 2m ! Ne comprenant rien j'ai continué à chercher. Et je suis arrivée sur les sites en anglais qui tous lui accordent 5 ou 6m.

 

Alors ? Peut-être reste-t-il petit dans sa région d'origine parce qu'il a faim et soif. Qu'il résiste à la sécheresse ne veut pas dire qu'une gorgée d'eau de temps en temps ne lui fasse pas plaisir. Ici les étés sont très secs mais le terrain de Marnay, identique à mon terrain de Romilly, garde bien l'eau, est bien aidé par la Seine très proche et la nappe phréatique encore plus proche et c'est un terrain riche et gras. Est-ce l'explication ?

 

Une chose est certaine, il fleurit longtemps, il plait aux bestioles. Il n'a ni maladies ni prédateurs. Je vais bien lui trouver une petite (!) place.

 

 

11:35 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

Vitex agnus castus

Un peu plus loin je suis restée en admiration devant un Vitex agnus castus, pas l'arbre mais la multitude d'insectes dont il était couvert. Il y avait des bourdons mais c'est banal, ils sont partout. Mais surtout il y avait des Robert le Diable et des xylocopes.

 

Robert le Diable :

 

robert vitex courtoiseau 11 sept 2010 015.jpg

 

robert vitex courtoiseau 11 sept 2010 016.jpg

 

robert vitex courtoiseau 11 sept 2010 017.jpg

 

robert vitex courtoiseau 11 sept 2010 018.jpg

 

robert courtoiseau 11 sept 2010 021.jpg

 

robert courtoiseau 11 sept 2010 022.jpg
robert courtoiseau 11 sept 2010 023.jpg

 

robert courtoiseau 11 sept 2010 024.jpg

 

 

Les xylocopes, peut-être plus connus sous le nom d'abeilles charpentières, sont des insectes impressionnants par leur taille et leur couleur. Il s'en posait des nuées au sommet de l'arbre. Elles étaient tellement haut que je n'ai pu les photographier qu'au zoom.

 

xylocope vitex courtoiseau 11 sept 2010 029.jpg

 

xylocope courtoiseau 11 sept 2010 028.jpg

 

xylocope courtoiseau 11 sept 2010 030.jpg

J'étais tellement fascinée par toutes ces bestioles que j'ai oublié de photographier le vitex. Il faut dire qu'il est devenu banal pour moi, il y en a plusieurs dans le jardin botanique de Marnay sur Seine. Est-ce un hasard, c'est là que j'ai vu pour la première fois une abeille charpentière. Pour ceux qui se sentiraient frustrés je remets une photo d'un vitex de Marnay

 

vitex 12 août 003.jpg

et d'une abeille charpentière qui m'avait laissé approcher un peu plus près :

 

xylo marnay 19 août 060.jpg

Tant d'insectes… Je crois que je vais en planter un à Romilly…

 

 

00:33 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature, animaux

11/09/2010

Le Grand Courtoiseau

Cet après-midi je suis allée dans le Loiret visiter les jardins du Grand Courtoiseau. J'aurais pu y aller depuis longtemps, c'est à 70 km de chez moi, moins loin que Romilly. Mais je n'ai rien visité cette année, sauf Marnay sur Seine sur le chemin vers Romilly.  Je me laisse déborder par les plantations de l'automne au printemps et l'été par le sauvetage des plantes mortes de soif à Veneux et rongées par les campagnols à Romilly.

 

L'accueil, comme à Marnay, est sympathiquement fait par un oiseau :

 

courtoiseau oiseau 11 sept 2010 003.jpg

Cet oiseau n'est vraiment pas farouche, il est en métal. Il y a beaucoup de sculptures en métal ou en pierre dans ce jardin.

 

C'est un jardin très bien entretenu, haies taillées impeccables,  tracteur-tondeuse qui fait du bruit pendant toute la visite, etc. Mais vous me connaissez, je suis plus sensible aux beautés végétales qu'à l'art des jardins.

 

Après l'oiseau il y a un carré entouré de rosiers que je n'ai pas photographiés parce que je n'en ai pas trouvé le nom. Et puis cette curieuse forêt d'arbres tous identiques et parfaitement alignés. Il y en a au moins une quinzaine. Sur la photo vous n'en voyez qu'une partie il y en a d'autres à droite.

 

morus alba courtoiseau 11 sept 2010 005.jpg

 

morus alba courtoiseau 11 sept 2010 006.jpg

 

morus alba courtoiseau 11 sept 2010 007.jpg

Vous l'avez reconnu, c'est Morus alba. Pourquoi tous ces mûriers ? Font-ils l'élevage du ver à soie ?

 

Dans la chambre suivante des cognassiers sont curieusement élevés en pots. Cela les oblige peut-être à réduire leur croissance et ça fait un peu plante d'orangerie, sans la corvée de les rentrer l'hiver.

 

cognassier courtoiseau 11 sept 2010 010.jpg

 

coings courtoiseau 11 sept 2010 009.jpg

 

20:35 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

10/09/2010

Adolphe Audusson est stérile !

J'adore les camellias. Ils sont aussi beaux que les rosiers et beaux toute l'année même lorsqu'ils ne sont pas en fleurs. Ils sont en fleurs quand les rosiers ne décorent plus le jardin. Mais je ne les connais pas vraiment. Je les achète, je les plante et je les admire. C'est tout.

 

Dans mon jardin 'Adolphe Audusson' est le plus grand, le plus beau. Il m'est venu cette année l'idée saugrenue de tenter le semis. Juste pour m'amuser, par curiosité. Adolphe semble avoir tout ce qu'il faut pour se reproduire :

 

Adolphe Audusson le 10 mars.jpg

On ne voit pas le pistil caché par les étamines et je ne l'ai jamais "épluché" pour le voir. Mais il en a certainement un puisqu'il fait tous les ans un à trois fruits. Cette année il n'y en avait qu'un. Je l'ai repéré le 29 juillet :

adolphe veneux 29 juil 2010 009.jpg
adolphe fruit veneux 29 juil 2010 014.jpg

 

 

 

 

Le 28 août il avait pris un peu de couleur :

 

adolphe fruit 28 août 2010 012.jpg

et encore plus le 7 septembre

 

adolphe fruit 7 sept 2010 001.jpg

J'avais l'intention d'attendre qu'il commence à s'entrouvrir pour le cueillir. Il parait que cela se produit vers la mi-octobre. Mais l'insertion du pédoncule m'a paru très fragile et par précaution j'ai posé un pot dessous. Effectivement le 9 septembre il gisait dans le pot :

 

adolphe fruit cm 9 sept 2010 029.jpg

 

adolphe fruit côté vert 9 sept 2010 pp 019.jpg

Il n'avait pas l'air mûr, encore vert côté pédoncule. Je me demandais s'il avait des chances de mûrir si j'attendais un peu pour l'ouvrir. Je suis partie à la recherche de renseignements. Et j'ai fini par découvrir la triste réalité. Adolphe est stérile ! Ce serait dû à sa triploïdie. Comment peut-il être triploïde alors qu'on le classe dans les japonica, pas dans les hybrides ?

 

J'ai ouvert le fruit : il était vide. 3 cloisons et 3 loges vides.

 

J'ai plus d'une dizaine de camellias, au moins 3 à fleurs qui semblent simples. Aucun autre ne produit de fruits. Faut-il faire une pollinisation manuelle ? Et où trouver la liste des camellias capables de se reproduire ?

 

Je continuerai à me contenter d'admirer mes camellias. Je suis bien assez occupée avec les sureaux.

 

11:08 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

08/09/2010

Hamamelis

Hamamelis mollis, le plus tolérant au calcaire des hamamélis, semble supporter parfaitement le terrain de Romilly. Il a été planté dans une fosse de terre un peu acide et a droit à titre préventif  à  une rasade de sulfate de fer une fois par an. Fin août il est déjà couvert de ses amusants bourgeons floraux.

hamamelis romi 29 août 2010 120.jpg

 

hamamelis boutons romi 29 août 2010 p 125.jpg

 

 

23:26 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : jardin

Sambucus hookeri

Pour le feuillage Sambucus hookeri ressemble à un sureau  arbustif et particulièrement à S. canadensis avec des  feuilles de taille moyenne, des folioles assez étroites et le plus souvent au nombre de 7, et surtout quelques feuilles bipennées au niveau des premières paires de folioles :

 

hookeri feuilles bipennées 20 sept 025.jpg

Mais il a aussi des caractéristiques du sureau herbacé S. chinensis : quelques feuilles à 9 folioles :

 

hookeri 9 folioles 7 juillet 012.jpg

et surtout des glandes sur les dents des folioles :

 

hookeri glandes 25 juin 2008 pp 079.jpg

 

hookeri gl 25 juin 2008 pp 080.jpg

Et Sambucus hookeri présente des éléments que nous n'avons vus que chez Sambucus chinensis (et formosana sans doute sous espèce de chinensis) : les nectaires

 

hookeri nectaires près romi 7 sept 065.jpg

Mais ces nectaires ne sont pas au milieu des fleurs sur le corymbe, ils sont en position de stipules sur les nœuds. Je n'ai vu ces nectaires qu'en 2009,  l'année où il était particulièrement vigoureux. Ces nectaires en position de stipules je les ai vus aussi sur Sambucus chinensis la même année :

 

chinnsis nect noeud romi 7 sept 031.jpg

Chez chinensis ils peuvent même être très colorés mais c'est rare :

 

chinensis nect orange noeud romi 24 juil p 102.jpg

Les nectaires de Sambucus hookeri sont bien sécrétants et ils sont aussi appréciés par les fourmis que ceux de Sambucus chinensis :

 

hookeri nect fourmi romi 26 août 014.jpg

Sambucus hookeri semble avoir une position intermédiaire entre un sureau arbustif et un sureau herbacé et cela est bien mis en évidence par sa façon de se régénérer après l'attaque des campagnols. Il a des caractères de javanica et des caractères de chinensis. Est-ce le chainon intermédiaire ? S'il y a bien eu une évolution, est-on toujours en présence d'une seule espèce aux formes incroyablement différentes ou a-t-on abouti à 3 espèces ? Cela n'a pas été suffisamment été étudié pour que je puisse vous donner une réponse.

 

19:09 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin

Sambucus hookeri

Sambucus hookeri est un sureau ligneux avec apparition des lenticelles sur les tiges encore vertes puis formation du bois:

 

hookeri lenticelles romi 26 août 2009 024.jpg

 

hookeri bois 17 juillet 2008 037.jpg

Les corymbes ne comportent que des fleurs, pas de nectaires.

 

hookeri fleurs romi 7 sept 062.jpg

Ce sureau présente donc les caractéristiques essentielles de la "version" javanica de ces sureaux du sud-est asiatique. Je n'ai jamais pu obtenir javanica, je n'ai donc pas de photos personnelles. Cependant les photos vues sur le net et les descriptions y compris celle de Bolli me font penser qu'il a une forte ressemblance avec Sambucus canadensis. Sambucus hookeri a comme lui des corymbes bombés, une floraison étalée jusqu'en automne, des feuilles aux folioles de la base souvent dédoublées. La photo est du 24 septembre :

 

hookeri corymbes fl fr romi 24 sept 2009 018.jpg

Il a une particularité sans doute liée au climat des régions où il pousse : il a un feuillage persistant. Comme Sambucus palmensis il perd son ancien feuillage quand le nouveau apparaît en plein hiver. Photo du 24 décembre :

 

hookeri débourre romilly 24 dec 005.jpg

A des températures proches de -10°C il perd son jeune feuillage et en refait aussitôt. Il est souhaitable que cela ne se reproduise pas dans le même hiver. C'est pourquoi je pense qu'il ne peut supporter plus froid que la zone 8. A moins qu'il puisse alors repartir de la base…Comme le fait le Sambucus chinensis de Romilly issu de celui de Veneux donc le même clone mais au feuillage non permanent dans ces conditions.

 

Comme canadensis il semble pouvoir drageonner. Ceci n'est pas décrit pour javanica. Je m'en suis rendu compte lorsqu'il a dû redémarrer de la base après la deuxième attaque de campagnols :

 

hookeri repousse romi 8 mai 011.jpg

Mais il y a une différence importante. Si l'on fait abstraction du bois, il fait penser à un sureau herbacé. Les tiges ne sont jamais très grosses, on ne peut parler de troncs, et elles partent toutes de la base. Cet aspect n'est pas dû à la jeunesse (je l'ai depuis 2006) ou aux difficultés rencontrées par mon sureau. Voici une photo prise en novembre 2008 en Papouasie où il est cultivé près des maisons par Jean-François Giraud du Jardin de Rochevieille :

 

hookeri rochevieille.jpg

A suivre…

 

09:56 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

07/09/2010

Javanica, chinensis & Cie

Pour Richard Bolli, le spécialiste des sureaux et surtout de la réduction drastique du nombre d'espèces par tous les moyens plus ou moins botaniquement honnêtes  (même canadensis 36 chromosomes, et peruviana, 72 chromosomes, ne seraient qu'une seule espèce !) il n'existe que 2 espèces de sureaux dans le sud-est asiatique, Sambucus adnata, toujours herbacé (voir album colonne de droite) et Sambucus javanica multiforme.

 

Il met dans son grand sac javanica tous les autres sureaux du sud-est asiatique : javanica, chinensis, formosana et hookeri.

 

Voici sa description de l'espèce (traduction libre). L'espèce consiste en plantes herbacées de 05 à 2m se propageant par gros rhizomes, arbustes de 1,5 à 3m et petits arbres jusqu'à  7m ! Les fruits sont jaunes ou orange ou rouge ou noirs !  Et il y a ou il n'y a pas des gros nectaires. Etonnante espèce.

 

Il reconnaît en note que

dans les régions les plus au sud, Thaïlande, Malaisie, Indonésie, Nouvelle Guinée, ce sont des arbustes ou de petits arbres à fruits noirs, c'est S. javanica ssp javanica

et plus au nord, Chine, Taiwan, Japon, ce sont des herbacés à fruits rouges, parfois avec une base ligneuse (ce sera important pour hookeri), ce serait S. javanica ssp chinensis.

 

Il y a une énorme différence entre les 2 extrêmes, Sambucus javanica, arbuste ou arbre avec des corymbes sans nectaires et des fruits noirs d'un aspect sans doute proche de canadensis et Sambucus chinensis (et formosana très proche différant seulement par la forme des nectaires), herbacé se propageant par rhizomes, à corymbes comportant un grand nombre de nectaires presque aussi gros que les fleurs et à fruits rouges.

 

Je pense que tous ces sureaux sont effectivement issus de la même espèce mais, séparés géographiquement, ils ont évolué très différemment et constituent maintenant 2 espèces très différentes, l'une arbustive, l'autre herbacée.

 

Et Sambucus hookeri ? Son aspect et sa façon de croître ont des éléments proches de javanica et des éléments proches de chinensis. C'est ce que je vais vous montrer avec des photos montrant des détails troublants.

 

20:33 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

Sambucus hookeri, renaissance

Sambucus hookeri a subi une série incroyable d'ennuis. Il a failli mourir sur le terrain toxique de Trifouilly. Transplanté en urgence à Romilly il était merveilleusement reparti, avait fleuri et fructifié. Mais l'hiver suivant a été très dur. Alors qu'il est persistant, en janvier 2009 à la suite de 2 gels à -10°C et il a dû refaire 2 fois son feuillage. Mais le supplice n'était pas terminé. Fin avril ses racines ont été dévorées par les campagnols. Il n'en restait qu'une racine pivot et une racine horizontale flottant sur du vide. Et il est encore reparti, aussitôt. C'est cet été là qu'il a été le plus beau avec 2 vagues de plusieurs corymbes :

 

hookeri corymbes romi 24 sept 2009 018.jpg

qui ont fructifié :

 

hookeri fruits romi 5 oct 2009 067.jpg

L'hiver suivant a encore été dur mais il n'a pas eu le temps de s'en apercevoir car il a encore été dévoré par les campagnols. Ce sureau a été le premier attaqué par les campagnols, les autres ne l'ont été qu'au printemps 2010. Je n'avais pas mesuré l'ampleur du risque je n'ai pas pensé qu'ils allaient attaquer de nouveau. Depuis j'ai mis au point ma technique des piquets rapprochés en cercle autour des racines mais apparemment trop tard. Le 30 mars il ne restait plus rien, que les anciennes tiges mortes (les narcisses font partie de la protection, ils sont toxiques pour les rongeurs) :

 

hookeri disparu romi 30 mars 2010 070.jpg

Le miracle a eu lieu le 28 mai. C'était tellement tard, je n'étais pas encore rassurée.

 

hookeri renait romi 28 mai 2010 033.jpg

Mais ce sureau s'accroche bien à la vie. Le 17 août je découvre le premier corymbe :

 

hookeri corymbe boutons romi 17 août 2010 022.jpg
hookeri corymbe bout près romi 17 août 2010 022.jpg

Le 30 août cela n'a pas beaucoup changé :

 

hookeri romi 29 août 2010 029.jpg

Et enfin le 4 septembre les premières fleurs s'ouvrent avec presque un mois de retard sur l'année précédente, 6 semaines de retard sur les autres années. Il n'a pas atteint sa pleine taille, cela se voit aux anciennes tiges visibles derrière. Il n'aura peut-être pas le temps de terminer sa fructification mais il est sauvé. Encore une fois.

 

hookeri romi 4 sept 2010 001.jpg

 

hookeri près romi 4 sept 2010 002.jpg

 

hookeri bord corymbe romi 4 sept 2010 007.jpg

Avec la prochaine note j'essaierai de comprendre la nature de ce sureau étonnant.

 

13:37 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin

06/09/2010

Couvre-sol

On m'a demandé si Sambucus chinensis pouvait convenir comme couvre-sol en sous-bois. La réponse est non. Il s'étend bien, il empêche les mauvaises herbes de pousser mais il est grand, un peu plus haut que moi, et il aime le soleil. Je ne l'ai pas expérimenté à l'ombre et il est impossible de trouver des renseignements sur sa culture. Mais je vois bien qu'il s'étale vers l'est et vers l'ouest, pas vers le nord, de sorte que les nouvelles tiges sont toujours au soleil.

 

Il n'y a pas de sureaux pouvant convenir comme couvre-sol à l'ombre. Racemosa aime bien un peu d'ombre et nigra et palmensis la supportent bien mais fleurissent mieux au soleil. Mais ils sont trop grands. Les petites variétés horticoles de racemosa et nigra sont trop fragiles et ne se multiplieront pas.

 

On ne peut penser qu'aux sureaux herbacés dont les rhizomes occuperont vite le territoire. Il y a parmi eux adnata, assez peu rustique, africana, sans doute pas rustique du tout et géant. Le seul qui fait un bon couvre-sol d'extension rapide c'est Sambucus ebulus. J'en ramène de Trifouilly et je vais lui réserver une zone du terrain de Romilly. J'adore son odeur d'amande amère. Mais cela fait un tapis d'un mètre de haut, de hauteur régulière. Mais il est exclu pour le sous-bois. Il exige soleil, calcaire et humidité. A Thomery il y a quelques années :

 

ebulus à Thomery.jpg

et à Montereau, encore là depuis plusieurs années :

 

ebulus montereau 7 juillet 2008 002.jpg

Que mettre en sous-bois comme couvre-sol ? Beaucoup de plantes conviennent mais ce n'est pas ma spécialité et ce serait trop long de toutes les citer, il faut un livre pour ça.

 

Mais je peux vous faire profiter de mon expérience dans mon sous-bois de Veneux. Je n'ai plus du tout besoin de désherber depuis que le terrain est couvert de lierre et de petite pervenche spontanés sur ce terrain. Tous deux forment un beau tapis uniforme. Ils supportent l'ombre et l'horrible sécheresse en été du sable plein de racines d'arbres. Ils ne nécessitent absolument aucun entretien, sauf de couper ce qui déborde de la zone autorisée. Bulbes, vivaces et arbustes y poussent sans problème. Ils empêchent seulement les semis spontanés.

 

L'aspérule odorante se débrouille bien aussi. J'en avais planté deux pieds, j'ai maintenant un large tapis.

 

 

21:30 Publié dans Plantes, Sureaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin, nature

Sambucus chinensis

chinensis 25 juin 2008 049.jpg

A la demande d'un lecteur qui n'a pas suivi mes nombreuses notes sur Sambucus chinensis voici quelques photos de la plante entière. Il y a aussi 2 albums qui lui sont consacrés sur la colonne de droite, un sur les nectaires et, beaucoup plus bas, le 3è à partir du bas, un album sur son aspect au fil des saisons.

 

 

 

Je rappelle que c'est un sureau herbacé rhizomateux un peu plus grand que ebulus et à très grandes feuilles. A Romilly en pleine terre il disparaît totalement en hiver. A Veneux en pot dehors mais près de la maison il ne perd la totalité de son feuillage qu'au départ de la nouvelle végétation en fin d'hiver. Le voici en pot et en pleine terre.

 

chinensis 10 sept 2008 001.jpg

 

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chinensis 21 sept 2008 015.jpg
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chinensis entier 8 septembre 001.jpg

00:29 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin

05/09/2010

La floraison de Sambucus chinensis

Le 22 juillet chaque pied porte un corymbe terminal encore en boutons. On aperçoit déjà des nectaires.

 

chinensis romi 22 juil 2010 035.jpg

La floraison bat son plein le 10 août :

chinensis corymbe fourmi romi 10 août 2010 017.jpg

 

chinensis moitié fourmi romi 10 août 2010 019.jpg

 

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chinensis détail romi 10 août 2010 025.jpg

 

chinensis détail dssous romi 10 août 2010 023.jpg

 Bractées :

chinensis bractées romi 29 août 2010 115.jpg

 

 

 

 

Le 18 août beaucoup de fleurs ont perdu leurs pétales et forment leur fruit.

chinensis veneux 18 août 2010 012.jpg

 

chinensis veneux nectaire 18 août 2010 020.jpg

 

chinensis veneux nectaire 18 août 2010 076.jpg

 

chinensis veneux nectaires 18 août 2010 019.jpg

 

Le 29 août :

chinensis romi 29 août 2010 101.jpg
chinensis romi 29 août 2010 105.jpg
chinensis romi 29 août 2010 106.jpg

 

chinensis romi 29 août 2010 118.jpg

  

Bientôt nous parlerons des fruits.

 

21:39 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin

Un buddleia surprise

Hier à Romilly j'ai défriché une zone envahie de nouveau par les ronces. C'est le coin où se trouve le sorbaria, je l'avais bien nettoyé en juin. Mais la ronce bleue, Rubus caesius, est une vraie peste envahissante aux fruits agréables mais elle est tellement peu productive qu'il faudrait passer 3 jours dans un champ envahi pour récolter un bol de fruits.

 

Donc, après avoir nettoyé, j'ai découvert un tout petit arbuste avec déjà une panicule de fleurs blanches en partie fanées tout près du sorbifolia. Nota : panicule est bien féminin, j'ai vérifié dans le dictionnaire, contrairement à ce qu'on lit souvent ailleurs. Les amateurs de buddleias vous en feraient perdre votre latin. Le botanique bien sûr, l'autre je l'aimais bien aussi mais je l'ai oublié.

 

buddleia romi 4 sept 2010 020.jpg

 

buddleia panicule romi 4 sept 2010 018.jpg

 

Mon minuscule arbuste ressemble beaucoup à un buddleia. C'est vrai que je plante beaucoup, n'importe quoi, et je finis par oublier ce que j'ai planté. Mais je n'ai vraiment pas souvenir d'avoir planté un buddleia blanc et si je l'avais fait je l'aurais mis davantage au soleil. C'est une erreur ou c'est un semis spontané.

 

J'ai quand même un doute. Est-ce bien Buddleja davidii ? Cette panicule n'est pas très dense et elle me paraît moins effilée que celles de davidii. Mais il est vrai que c'est la première tentative de floraison de cet arbuste. Le centre des fleurs est franchement orange :

 

buddleia fl romi 4 sept 2010 p 018.jpg

Est-ce davidii ou est-ce albiflora ? J'espère qu'un lecteur s'y connaît mieux en buddleias que moi et me donnera son avis.

 

14:01 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin

04/09/2010

Catocala nupta

J'ai vu ce splendide papillon à Romilly cet après-midi. La floraison des eupatoires attire toutes sortes de papillons que je ne vois pas jamais ailleurs que sur les eupatoires. Celui-là je le connaissais, je l'avais photographié. Et pourtant je ne l'ai pas reconnu. J'ai même passé des heures sur Internet à le chercher. C'est parce qu'on voit rarement ce papillon dans cette position qui montre les ailes vues par-dessous et tout l'éclat des ailes postérieures. C'est la première photo ou on voit le dessus de l'aile antérieure qui m'a mise sur la voie. C'est Catocala nupta, La Mariée.

 

catocala romi 4 sept 2010 023.jpg

 

catocala romi 4 sept 2010 024.jpg

 

catocala romi 4 sept 2010 026.jpg
catocala romi 4 sept 2010 027.jpg

 

 

 

 

Ce papillon a un vol très rapide. Cette photo du "décollage" donne une idée de sa vitesse :

 

catocala envol romi 4 sept 2010 029.jpg

Je l'avais photographié chez moi en juillet 2007. Voici sa position de repos :

 

catocala11 juillet 2007 017.jpg

 

catocala nupta 11 juillet 2007 020.jpg

 

23:58 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux

Les fruits durables de Sambucus tigranii

Le Sambucus tigranii de Romilly était le plus beau de mes tigranii au printemps. Il était lourdement chargé de grosses grappes de fruits. J'avais photographié ces fruits début juin alors qu'ils étaient encore verts. Je n'ai pas pu photographier les fruits mûrs, ils ont été totalement dévorés par les oiseaux en une journée d'absence alors que j'attendais la parfaite maturité pour les photos.

 

Le Sambucus tigranii de Veneux a bien fructifié aussi. J'ai photographié ses fruits mûrs le 27 juin puis en juillet jusqu'au 25. Aujourd'hui 4 septembre les fruits sont toujours là, aussi beaux qu'il y a deux mois et demi. Un petit nombre est un un peu fripé, quelques un sont déjà secs. Sans les oiseaux on peut donc compter sur presque 3 mois de fruits décoratifs.

 

tigranii veneux 4 sept 2010 001.jpg
tigranii veneux 4 sept 2010 002.jpg

 

tigranii veneux 4 sept 2010 003.jpg
tigranii veneux 4 sept 2010 005.jpg

 

 

tigranii veneux 4 sept 2010 007.jpg

 

 

Pourquoi cette différence entre Romilly et Veneux ? Je ne vois qu'une explication : les oiseaux ont peur à cause de la proximité de la maison. Il y a aussi mon chat et ses congénères du voisinage.

Un conseil si vous avez envie d'un sureau arménien et de ses beaux fruits : placez-le près de la maison et adoptez un chat. Un chat libre bien sûr, comme le mien avec chatière. N'ayez aucune crainte, il n'attrapera pas les oiseaux, les souris sont plus à sa portée.

 

12:04 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

03/09/2010

Floraisons d'août

Après une courte pause fin juillet les rosiers n'arrêtent plus, surtout Red Parfum, Jacques Cartier et Sophia Renaissance :

 

sophia romi 10 août 2010 041.jpg

 

sophia romi 29 août 2010 024.jpg

 

sophia romi 8 août 003.jpg

 

 

 

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sophia romi 8 août 2010 005.jpg

La Belle Alsacienne ne s'est réveillée qu'en août mais le rosier est très jeune :

 

belle alsa romi 8 août 2010 034.jpg

Hydrangea paniculata :

 

hydr pani 3 août 2010 042.jpg

Buddleias :

buddleia 3 août 2010 045.jpg

 

bud romi 29 août 2010 017.jpg

 

Anemone hupehensis

 

anemone 21 août 2010 072.jpg

 

anemone 21 août 2010 064.jpg

et son cortège de bourdons

 

anemone bourdon 21 août 2010 068.jpg

qui n'attendent même pas l'ouverture de la fleur :

 

anemone bourdon21 août 2010 069.jpg

 

anemone bourdon recp 21 août 2010 070.jpg

Verbena bonariensis :

 

verbena 21 août 2010 073.jpg

Hibiscus moscheutos :

 

hib 21 août 2010 079.jpg

Phacélie venue on ne sait d'où :

 

phacélie près 21 août 2010 091.jpg

Acidanthera :

 

acidanthera romi 29 août 2010 095.jpg

 

 

09:58 Publié dans Hibiscus, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

02/09/2010

Orties, le troisième sexe

Dans la nature vous distinguerez les mâles et les femelles au port de leurs inflorescences à condition que les plantes soient en parfait état et ce n'est pas toujours évident. N'espérez pas repérer ce troisième type de plante. J'ai eu beaucoup de chance de la photographier par hasard et l'extraordinaire surprise de la découvrir sur les photos.

 

Si on n'est pas botaniste, on aurait tendance à l'appeler hermaphrodite mais ce serait inexact. Il n'y a pas de fleurs hermaphrodites, que des fleurs mâles et des fleurs femelles mais portées cette fois par la même plante. C'est la monoécie (ou monœcie selon le dictionnaire de l'Académie Française). C'est une dissidente de Urtica dioica, une plante monoïque. On estime sa fréquence à 2%. Quelle est sa signification ? Une évolution de l'espèce ?

 

C'est une rareté parmi les raretés de mon terrain de Veneux. En effet les orties y sont rares et je ne les arrache pas. C'est sans doute parce que le terrain est trop léger, trop pauvre, trop dépourvu de calcaire, trop ombragé et parce que le tapis de lierre est trop dense. Les rares orties y sont petites, souvent couchées, les inflorescences y sont maigrichonnes et il est difficile de distinguer les sexes. Avec l'aide du grossissement de l'objectif je n'ai vu que des femelles. Et parmi ces femelles cette plante monoïque.

 

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La plante présente en majorité des fleurs femelles et quelques fleurs mâles. Sur cette photo on voit sur le pédoncule au premier plan à droite une fleur très ronde, sans pointe où on voit par transparence les anthères très blanches et sur le pédoncule en arrière plan des étamines.

 

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J’ai tendance à penser que cette monoécie est un comportement local dû à la difficulté d’implantation et d’extension. Ce serait une stratégie pour sauver l’espèce en favorisant les plantes femelles, les seules capables de produire des semences, mais en les dotant de quelques fleurs mâles indispensables à la fructification. Les plantes sont-elles capables d’un tel raisonnement ? Je vous avouerai qu’il m’arrive de me poser la question.

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11:33 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature