05/02/2011
Hamamelis
L'hiver bat son plein et les floraisons sont rares à Romilly, comme ailleurs. Voici les vedettes :
Les noisetiers croulent sous leurs chatons. Il y en a partout sur mon terrain et chez le voisin. Le plus adorable est le petit noisetier pourpre avec ses chatons rose bonbon :
Les perce neige importés de Veneux l'an dernier. Ils émergent d'une avalanche de brindilles tombées du frêne :
La star, c'est Hamamelis 'Arnold Promise'. Mes deux hamamélis ont été plantés il y a 18 mois.
Hamamelis mollis est encore bien petit. Ses fleurs sont moins denses mais il est très gracieux :
Ces hamamélis semblent être des plantes très faciles. J'ai très envie de leur ajouter un petit frère à fleurs rouges.
22:58 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
Ligustrum lucidum
Ligustrum lucidum ou troène du Japon, originaire du Japon et de Chine, est un charmant petit arbre au feuillage persistant bien dense fait de feuilles de 10cm coriaces, brillantes. Il est beau en fleurs puis couvert de fruits noirs. Sur ces photos du 16 janvier il semble avoir encore des grappes de fruits mais il n'en reste que les pédoncules et pédicelles, les oiseaux se sont sans doute régalés. Dans votre jardin il pourra atteindre 10m.
L'écorce de ce sujet encore très jeune :
Plus tard l'écorce prendra un aspect différent dont il persistera surtout les reliefs horizontaux. Vous pouvez la voir ici.
Ligustrum vulgare, le troène de nos régions lui ressemble beaucoup mais en plus petit car c'est un arbuste ne dépassant pas 3m. Les feuilles sont plus petites et de taille plus variée. Il est persistant ou semi-persistant selon le climat.
05:26 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
04/02/2011
Le petit cheval de Mongolie
L'homme est le seul animal capable de surexploiter son environnement. Jusqu'à l'absurde. Jusqu'à en pâtir lui-même. Jusqu'à l'extinction des espèces.
Ce joli petit cheval sauvage a frôlé l'extinction, son équivalent européen n'a pas été sauvé. Il ne pouvait être monté mais sa chair était bonne. Et le comble c'est le massacre pour capturer plus facilement les petits orphelins et les vendre aux zoos. L'appât du gain et la solution de facilité.
Même enfermé dans un enclos il n'est pas facile à photographier. Farouche et timide, peut-être même apeuré, il se tient presque immobile dans un coin loin des visiteurs. Il ne comprend sans doute pas qu'il est là pour sauver son espèce de l'extinction et que pour l'instant il serait incapable de survivre en liberté.
Si vous voulez connaître sa triste histoire, comment il a été sauvé à partir d'un très petit nombre de survivants dans les zoos, et comment certains tentent, et vont sans doute réussir à lui redonner sa place sur la planète, c'est sur Wikipedia.
La fine ligne caractéristique sur son dos :
16:20 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : animaux
Euonymus myrianthus et wilsonii
Un lecteur très sympathique de mon blog, un peu agitateur de doutes, m'a demandé si je pensais que deux fusains que j'ai décrits me semblaient vraiment différents.
J'ai passé des heures à comparer mes nombreuses photos puis à les chercher sur Internet. J'ai parcouru Internet dans tous les sens, en français, en anglais et en chinois.
Je vous ai montré ces deux fusains du Jardin des Plantes pour la première fois en 2008. Ce sont Euonymus myrianthus et Euonymus wilsonii.
Ils sont loin l'un de l'autre dans le jardin, je les avais décrits à un mois d'intervalle. C'est sans doute ce qui explique que je n'ai pas vu l'évidence : la ressemblance est troublante.
Le port de l'arbuste semble le même bien que wilsonii soit sans doute plus jeune. Les feuilles, les tiges sont identiques. Et les fruits suivis sur 4 mois de l'année successifs sont identiques.
Voici les fruits, fermés puis ouverts, de l'un et de l'autre, même couleur jaune à peine orangé de la coque, même arille rouge :
E. myrianthus :
E. wilsonii :
On parle très peu de E. wilsonii alors que les sites sur E. myrianthus abondent, avec photos. Parmi tous les sites décortiqués, quelqu'un sur un forum dit que c'est la même espèce, trois sites disent que les arboretums (arboreta pour les acharnés du latin) les confondent. Peu d'arboretums possèdent les deux ou ce qu'ils croient être les deux, plantés à distance l'un de l'autre comme à Paris pour ne pas être frappés par leur ressemblance. Aucun pépiniériste ne vend les deux en même temps. Les très, très rares photos de wilsonii montrent un sosie de myrianthus.
Serait-ce la même espèce ? Pas sûr. Car on trouve deux sites qui donnent des précisions sur les fruits de wilsonii : forme quadrangulaire (mais c'est vrai pour myrianthus aussi), fruits épineux à 4 lobes, capsule rouge sur le jeune fruit, densément couverte d'épines de 5 à 7 mm de long ! Alors ça on ne le voit pas sur mes photos pourtant répétées tout au long de la fructification, en 2008 le 26 septembre, le 15 décembre, le 25 décembre. Vous pouvez vérifier, malheureusement sans photo, sur ce site en direct de Chine où il vit.
Alors ? Je vois une explication : les deux fusains viennent de Chine, arboretums et pépiniéristes ont été envahis par myrianthus nommé par erreur wilsonii mais myrianthus et wilsonii sont bien deux espèces différentes avec des fruits d'aspect différent. Toutes les photos de ces fusains que je vous ai montrées sont des photos de myrianthus.
Je peux vous raconter une aventure du même style qui m'est arrivée. Je possédais un Sambucus adnata qui m'avait été vendu dans un arboretum français sérieux qui lui-même l'avait acheté à un pépiniériste et me l'avait vendu sous le nom de Sambucus chinensis. C'est moi qui ai trouvé son vrai nom. Colonne de droite vous avez l'album de ces deux sureaux herbacés, ils sont différents. Pour confirmer mon diagnostic j'ai commandé en Chine des rhizomes de adnata. C'étaient des Rodgersia sambucifolia ! Le même arboretum sérieux (je commence à douter) a vendu plus tard à une amie un Sambucus adnata qui était un sureau ligneux !!
01:07 Publié dans euonymus | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin
03/02/2011
Les séquoias
Ma dernière note montrait de belles écorces de quelques géants du monde végétal. J'avais déjà montré le thuya aux 80 troncs de l'arboretum des Barres et celui plus modeste mais également marcotté de l'arboretum d'Harcourt. Cela vaut la peine de voir d'un peu plus près maintenant deux énormités végétales, les êtres vivants les plus impressionnants de la planète : le séquoia et le séquoiadendendron.
Sequoia sempervirens, redwood
C'est dans cette espèce que l'on trouve les arbres les plus hauts. Le plus haut de tous, nommé Hypérion, mesure 115,55m.
En Europe ils sont d'introduction trop récente et trop loin de leur zone d'origine avec ses conditions particulières, surtout forte humidité, et mesurent 40 à 60m. Celui du parc des Buttes Chaumont dépasse 40m.
Sa longévité dépasse 3000 ans.
L'écorce est rouge orangé à brun rougeâtre (Redwood) souple, épaisse, fibreuse, douce au toucher, ininflammable.
Un tel géant n'a de place que dans un arboretum dans sa forme spontanée mais il peut être cultivé en bonsaï ou, grâce à sa faculté exceptionnelle pour un conifère d'émettre des rejets, on peut le maintenir en cépée.
Il a été menacé par la surexploitation mais bénéficie maintenant de zones préservées.
Si vous souhaitez en voir un, ne vous privez pas du spectacle. Vous trouverez sur ce site la liste et l'adresse de presque 6000 arbres répertoriés en France. Il y en a certainement un près de chez vous.
Vous pouvez aussi aller voir cette belle description d'un amoureux de cet arbre.
Sequoiadendron giganteum, séquoia géant, Sierra redwood
Il est moins haut mais c'est l'arbre le plus volumineux sur Terre. Le plus gros, c'est Général Sherman, 1400 m3, 1200 tonnes.
Lui aussi peut vivre plus de 3000 ans.
Son tronc très large est aussi plus large à la base que celui du séquoia.
Son écorce est elle aussi rougeâtre, épaisse et fibreuse, formant des dessins variés, ininflammable.
Lui aussi est beaucoup trop gros pour votre jardin mais sa forme 'Pendula' ne dépasse pas 10m et forme de jolies draperies.
Enfin vous trouverez sur ce site une étude comparative de ces deux arbres exceptionnels.
Les photos sont prises à l'arboretum d'Harcourt. Sur la première photo du séquoia on voit ce qui semble bien être des rejets. J'y retourne dans deux mois et je vérifierai, si tout n'a pas été coupé pour faire propre.
Sequoiadendron giganteum :
14:28 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
02/02/2011
Ecorces
06:49 Publié dans écorces | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature
01/02/2011
Euonymus kiautschovicus
Sur ma note précédente j'ai fait une erreur qu'Antoine a remarquée. Il a raison, j'ai agrandi l'étiquette d'une photo :
Ce n'est donc pas myrianthus mais kiautschovicus sur les deux premières photos.
Malheureusement je ne peux corriger la note. Depuis des changements sur Blogspirit je n'y ai gagné aucune amélioration et pas mal d'ennuis. Si je tente de faire une correction, même minime, cela provoque le désordre complet des photos. Un autre ennui sérieux : certaines notes s'enregistrent à peu près comme avant mais environ la moitié des notes demande 3 à 5 minutes par photo. Comme je mets beaucoup de photos, parfois une quinzaine, vous voyez ce que cela donne, une heure ou plus ! Et je vérifie chaque fois : ce n'est pas justifié par des mises à jour de blogs avec beaucoup de photos. Chaque note, en plus de la prise des photos, me demande beaucoup de temps, deux à trois heures, pour tout vérifier et ne pas faire d'erreurs. Ce qui ne m'a pas empêché d'en faire une cette fois, il n'est donc pas question de renoncer à mes recherches. J'avais essayé, pour voir, blogspot (Blogger de Google) . Si la situation ne s'améliore pas, je serai peut-être obligée d'y retourner.
Passons à des activités plus sérieuses. Voici donc les photos du 16 janvier de Euonymus kiautschovicus, un autre fusain persistant ou semi-persistant que je vous avais déjà montré le 21 octobre et le 1 décembre.
Vous pouvez le constater, la rédaction de cette note qui n'a que 5 photos et sur laquelle je n'ai fait aucune erreur, aucune correction, m'a pris 35 minutes et les photos ne sont pas où je les avais placées. Je ne peux recommencer, tenir ce blog commence à ressembler à un travail à plein temps. J'ai recommencé 3 fois la note sur le charme-houblon. Je ne peux faire cela pour chaque note.
18:10 Publié dans euonymus | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
Euonymus myrianthus
Je vous ai déjà présenté en novembre Euonymus myrianthus, un charmant fusain au feuillage persistant.
Le voici maintenant en janvier :
Ses branches encore très fines ne supportent sans doute pas le poids d'un oiseau, surtout d'une corneille. C'est sans doute pourquoi il a encore beaucoup de fruits. Mais lorsque ces fruits tombent au sol cela devient intéressant :
Plus loin il y a un autre arbuste nettement plus âgé. Il a encore des fruits mais très peu. Son tronc et ses branches sont déjà puissants :
Et en fouillant bien on finit par trouver tout au fond du jardin botanique, contre le grillage, l'ancêtre, superbe :
01:35 Publié dans euonymus | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : jardin
31/01/2011
Ecorces : Ostrya carpinifolia
Ostrya carpinifolia, le charme-houblon, est un petit arbre de la famille des bétulacées comme le charme Carpinus betulus. Ils peuvent être confondus à cause de la ressemblance de leurs feuilles mais distingués sur leurs fruits et sur leur écorce.
Les inflorescences des deux arbres sont des chatons. Les infrutescences sont du même type, des grappes de petits fruits associés à une bractée mais la disposition de ceux de Ostrya carpinifolia fait penser au houblon, d'où son nom.
L'écorce est toujours là pour les différencier. Celle du charme-houblon est crevassée, celle du charme est lisse.
Voici l'écorce d'un de mes charmes, très âgé pour un charme. Tous mes charmes approchent en effet de leur limite d'âge qui est de 100 ans seulement. Sous les lichens l'écorce est lisse.
23:35 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
Clivia miniata
Le clivia est ma plante d'appartement préférée. Je les ai rentrés en novembre et j'ai cessé l'arrosage, un peu de sobriété les aide à fleurir. Pendant cette période "sèche" je les surveille, prête à arroser s'ils présentent des signes de souffrance. Mais maintenant il est temps de reprendre les arrosages. C'est même urgent, j'aperçois des hampes florales bien cachées encore entre les feuilles :
Il s'agit là de mes clivias de plus de 40 ans à fleurs rouge orangé. Mais en juin l'an dernier j'avais cédé au charme d'une floraison jaune et j'avais acheté ce tout petit clivia :
Impossible de l'arroser. Il n'a pas beaucoup grossi en apparence mais les racines l'ont poussé hors du pot et je n'arrive plus à y glisser une goutte d'eau. On dit que le clivia ne doit pas être rempoté trop souvent, il fleurirait mieux quand il est à l'étroit. Il est vrai que c'est une plante épiphyte pas habituée à une abondance de terre. Cependant les clivias qui ont squatté le grand pot du dracena ont beaucoup de place et fleurissent déjà beaucoup. Mais là on ne discute plus, il faut rempoter mon petit clivia jaune. Il était tellement serré dans son pot que je ne pouvais plus l'en extraire, j'ai découpé le pot. Admirez la densité des grosses racines charnues, organes de réserve :
Et le voilà tout content dans son nouveau pot :
19:29 Publié dans clivia | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
30/01/2011
Ecorces
18:17 Publié dans betula, écorces | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : jardin
Helleborus niger, suite
Il y a tellement de choses à observer partout autour de moi et plus loin que j'ai fini par oublier cette jolie fleur et je n'avais pas étudié la suite de son évolution.
Un lecteur de mon blog m'a suggéré de planter un hellébore à proximité des grands perce-neige très précoces, Galanthus elwesii. Helleborus niger est l'hellébore dont la date de floraison correspond à celle de ces perce-neige. Et c'est le plus blanc des hellébores malgré son nom dû à la couleur de ses racines. Les hellébores aiment l'ombre mais cet endroit est vraiment très sombre en été. Si je coupe deux branches pas bien grosses d'un hêtre l'endroit sera plus lumineux.
J'ai acheté 4 minuscules pots étiquetés hellébore sans plus de détails. Tous les vendeurs de plantes ne sont pas de brillants botanistes. Mais je les ai choisies parce que ces très petites plantes envoyaient leurs fleurs bien dressées très haut au dessus du feuillage. Depuis des déceptions avec des hellébores, surtout orientalis il est vrai, j'achète les hellébores uniquement en fleurs. La plus magnifique des fleurs n'a aucun intérêt au jardin si cette fleur pique du nez et ne montre que le dos de ses sépales. Elles ne sont pas encore plantées, il fait trop froid, pas pour les hellébores mais pour moi, je suis bien plus gélive que mes plantes les plus fragiles. Aujourd'hui j'ai aussi trouvé un gros pot tout fleuri et un hellébore oriental à fleurs blanches piquetées de rouge.
Cette plante est bien un hellébore noir. Cela se voit non seulement à sa blancheur mais aussi au nombre de ses étamines qui se comptent par dizaines, à la couleur jaune des anthères, à l'aspect des pétales en tube bien creux à deux lèvres inégales et jaune foncé.
Voici le cœur d'un hellébore oriental. Les étamines sont très nombreuses mais on arrive encore à les compter. Les anthères sont blanches. Les pétales forment un tube blanc et aplati dont les deux faces sont de même longueur :
Mais avez-vous remarqué que mon hellébore est à un stade plus avancé que celui des photos précédentes ? Toutes les étamines sont longues et lâchent ou ont lâché leur pollen. Et le bout du pistil forme comme une petite langue rose, bien gluante sans doute pour capturer le pollen :
J'ai coupé des carpelles pour mieux voir. J'ai mis les deux faces du carpelle pour le style. On peut voir aussi que l'ovaire contient plusieurs ovules qui s'échappent de la partie coupée :
Cette fois je n'abandonnerai pas ma jolie fleur, vous aurez la suite de l'évolution bientôt.
00:41 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
29/01/2011
Helleborus niger
C'est la période de triomphe pour l'hellébore noire, la rose de Noel. Elle fleurit sur tous les blogs de jardin et je vous conseille d'aller l'y admirer avec moi.
Je vais m'attacher ici à la voir sous un autre angle, à l'étudier dans son intimité pour la comprendre car cette fleur particulière en vaut la peine. Ces photos de détail ne sont pas faciles à trouver sur Internet. Je vous les ai déjà montrées l'an dernier mais je continuerai avec l'évolution du pistil et son examen de plus près.
Les grands et beaux pétales qui font notre admiration sont en réalité les sépales :
Voyons le cœur :
On voit 3 types d'éléments : des étamines, un gynécée, et des tubes. Ces tubes d'un jaune plus sombre que celui des étamines, bordés par 2 lèvres de longueur inégale, ce sont les vrais pétales :
Les étamines très nombreuses sont trapues et tassées près du gynécée, très longues à l'extérieur et libérant leur pollen :
Le gynécée est composé de plusieurs carpelles au style linéaire et effilé :
A suivre…
22:01 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Ecorces
01:40 Publié dans écorces, Prunus | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
28/01/2011
Robinia x ambigua
Je les avais déjà vus mais sans y prêter vraiment attention, les prenant pour ces très vieux Robinia pseudoacacia dont le Jardin des Plantes a le secret. J'avais réussi à vous monter le très vieux, planté en 1636 par le fils de Robin à partir d'un rejet du plus vieux robinier de Paris, celui du Parc Viviani planté par son père en 1601, le plus vieux de Paris et d'Europe. Pour vous le montrer j'avais dû attendre l'hiver à cause de son envergure. Sur cette photo il occupe en largeur toute l'image :
Mais dans la nudité de l'hiver j'ai enfin remarqué l'écorce étrange et tourmentée de Robinia x ambigua. Ce robinier a été obtenu pour la première fois à Manosque par Villevieille au milieu du 19è siècle par hybridation de R. pseudoacacia et probablement R. hispida. Il a la grande taille du premier et la floraison rose du second.
Les photos du bas du tronc sont prises sur 2 sujets.
17:07 Publié dans écorces, Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature
27/01/2011
BirdCam, portraits
20:54 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature, animaux
BirdCam, premières tentatives
Cet après-midi je me suis démenée pour comprendre ma BirdCam américaine au point de me faire prendre pour un oiseau :
Je ne maitrise pas encore complètement la bête mais j'ai quelques photos qui me paraissent intéressantes. L'intérêt c'est de laisser la chose en place toute la journée sans s'en occuper. La caméra se déclenche lorsqu'elle perçoit un mouvement et je récupère mes photos le soir.
Voyons d'abord quelques photos de groupe :
19:05 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature, animaux
Quercus myrsinifolia
Vous rêvez d'un chêne, de ses glands pour nourrir vos geais, écureuils et sangliers. Mais un chêne c'est trop grand pour votre petit jardin et ça manque de présence en hiver. Je crois que j'ai ce qu'il vous faut :
C'est bien un chêne, il produit des glands. Quoique, il ne faut peut-être pas trop espérer, il parait qu'il produit peu en Europe. Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il a contre l'Europe si le climat lui convient ? Mais il ne ressemble pas à l'idée qu'on se fait d'un chêne. Ses feuilles font plutôt penser à celles du bambou en très brillant, coriace. Normal, elles sont persistantes. Dans votre jardin il poussera très lentement sur un tronc court. Il est très large et dense et cela lui donne un aspect arbustif. Il ne dépassera peut-être jamais 10m. Il est tellement dense jusqu'au sol que j'ai eu du mal à photographier son étiquette et pour son tronc très court, j'ai renoncé de peur de casser une branche.
Il y en a un très beau dans le Parc de la Vallée aux Loups.
Il est rustique de façon certaine en zone 8, sans doute à mettre dans un coin protégé pour la zone 7.
14:44 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin
26/01/2011
Ecorces : une chimère
Ma bêtise et mon manque d'attention ne me permettent pas de vous montrer aujourd'hui cette chimère mais seulement son porte-greffe. Je faisais des photos d'écorces, donc surtout de troncs, au Jardin des Plantes de Paris. Il faisait froid, en tout cas trop froid pour moi, et dans ce cas je pense trop à mon mal-être. Je n'ai vu la petite croix devant le nom botanique de l'arbre qu'à la maison sur la photo, trop tard pour photographier au-dessus du tronc.
Cette croix devant son nom veut dire que ce n'est pas un hybride, bien que certains l'appellent à tort hybride de greffe, mais une chimère. C'est la deuxième chimère que je découvre au Jardin des Plantes. Retournez voir la première et mes explications sur la nature d'une chimère.
Cette plante est donc composée d'une juxtaposition de tissus de poirier et de cognassier. Le tronc du porte-greffe est certainement celui d'un cognassier car on greffe le poirier sur cognassier et non l'inverse. Et si c'est la multiplication d'une chimère formée ailleurs, elle n'a pu être faite que par greffage sans doute encore sur cognassier.
Pour compléter voici l'écorce d'un vieux cognassier, Cydonia oblonga :
et celle d'un cognassier plus jeune, le mien, âgé d'environ 15 ans :
Vous aurez droit à un reportage complet sur cette chimère, et sur l'autre, quand le temps viendra pour les feuilles, les fleurs, les fruits.
Chimère : juxtaposition des tissus d'un greffon et de son porte-greffe, se produit en général sur une très vieille greffe.
Hybride inter générique : c'est rare mais cela existe (chez l'animal entre l'âne et le cheval par exemple). Un tel hybride est stérile (si ce n'est pas le cas la notion deux genres différents est discutée). Son ADN est hybride mais toutes les cellules portent le même génome.
14:17 Publié dans écorces, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Promesses de fleurs
L'autre perce-neige, Galanthus nivalis, commence à fleurir lui aussi :
Le mahonia sauvage se prépare à prendre le relais de 'Charity' et 'Winter Sun' qui ont encore quelques fleurs :
Un autre Mahonia aquifolium probablement horticole qui s'est semé dans l'entrée à partir d'un jardin voisin n'est pas aussi avancé mais la coloration rouge de ses fleurs est très jolie :
Le camellia 'Paul Maymou' montre toujours ses pointes de boutons rouges pour une floraison qui n'interviendra peut-être qu'en avril :
A Paris Acacia decurrens promet une opulente floraison pour bientôt :
pendant que les boutons floraux de Clematis armandii sont de plus en plus dodus :
00:39 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
25/01/2011
Ecorces : Melia
Sur ces photos prises en octobre on voit bien les caractéristiques de cette écorce brune, crevassée verticalement et laissant apparaître l'aubier jaune orangé. A gauche on voit des rejets.
On peut tout lire sur sa rusticité, de +4°C à -20°C !!! Il semble qu'il supporte jusqu'à -15°C voire un peu moins en terrain bien drainé. Il y en a à Strasbourg et à Clermont Ferrand. Même s'il est souhaitable que le terrain soit drainé, il aime l'eau et se développera mieux et plus vite s'il n'en manque pas.
07:37 Publié dans écorces | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin
24/01/2011
Melia azedarach
Le grand Melia azedarach assure lui aussi le décor d'hiver avec ses fruits. Nous l'avons vu en octobre avec encore tout son feuillage.
La perte du feuillage permet de voir l'abondance de cette fructification.
Les fruits durent tout l'hiver, ils deviennent jaunes et en janvier commencent à se friper.
La prochaine note sera consacrée à son écorce.
21:49 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Couleurs
Le jasmin d'hiver s'est remis à fleurir après 15 jours de pause. C'était sans doute dû à la taille sévère que je lui avais imposée, il doit apprendre à laisser passer la voiture.
Viburnum bodnantense avait été calmé plutôt par le froid, il refleurit aussi.
Au bord de la nationale les cornus flamboient.
Et à Paris le cyprès chauve fleurit :
Les cônes mâles sont les plus décoratifs :
Les cônes femelles sont nettement plus gros mais plus ternes :
07:58 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
23/01/2011
Fraxinus angustifolia
De temps en temps je calme ma colère contre les frênes horriblement envahissants de Romilly pour reconnaître leur beauté. Mais cette fois nous allons parler d'un autre frêne. C'est Fraxinus angustifolia, le frêne à feuilles étroites, un frêne moins haut et qui vit moins longtemps que notre frêne élevé mais qui atteint tout de même 20m. Il est commun dans le sud du pays, particulièrement en Camargue.
Je vais vous montrer son écorce et ses bourgeons floraux, nous verrons son feuillage au printemps. On voit sur les photos quelques bourgeons terminaux, ils sont rouge-orangé, ils n'ont pas la noirceur typique de ceux du frêne élevé.
23:11 Publié dans écorces, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
22/01/2011
Ecorces : Prunus serrulata
Cette fois je ne vais montrer qu'une seule écorce. Il y a en effet de vieux Prunus serrulata au Jardin des Plantes et on peut voir l'évolution de cette écorce.
La première photo montre une branche jeune de 'Shirotae', toutes les autres montrent l'écorce d'un seul arbre et son évolution jusqu'au pied qui est très vieux.
22:59 Publié dans écorces, Prunus | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin
Protections
Je vous ai déjà montré des protections de grandes frileuses à Paris. En voici d'autres.
Le laurier rose, vu de haut en bas :
Si vous en avez très envie, il est possible de tenter cet arbuste en région parisienne. La rusticité de cette plante est très variable selon les variétés. 'Villa Romaine' est souvent considéré comme le plus rustique, jusqu'à -15°C et même -18°C pour certains. Bien sûr il est préférable de protéger la jeune plante le premier hiver et même 2 hivers.
Des feuilles mortes pour le chardon Marie (mais il est bien rustique ici). Les feuilles mortes, c'est ma méthode de protection préférée, j'en ai une source inépuisable sous les arbres de Veneux.
L'artichaut :
Et pour bébé le plus efficace c'est la poche de maman et on se réchauffe en famille :
17:59 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
21/01/2011
Laricio à Fontainebleau
Il y a beaucoup de pins laricio en Forêt de Fontainebleau. La plantation de ce pin remonte au moins au début du 19è siècle.
Le pin laricio existe ici sous deux formes : sur ses propres racines et greffé.
Regardez ce superbe alignement en double rangée sur la route qui mène aux gorges de Franchard :
Le fût est bien droit, vous pouvez suivre le bord, il est parfaitement rectiligne jusqu'au sol : Pas très loin, de l'autre côté de la départementale, dans le prolongement de cette route, on peut voir d'autres pins laricio. Ils sont en apparence identiques, très hauts, très droits. Mais un détail les différencie : à la base du tronc il y a un léger décrochage et dans la partie basse l'écorce est plus sombre :
Ces pins laricio ont été plantés pour fournir des mâts de navires. Le pin sylvestre abondant dans la forêt (encore 40% des essences actuellement) a un tronc moins droit plus noueux. Très rapidement des forestiers futés ont pensé à greffer le pin laricio sur le pin sylvestre pour obtenir de beaux troncs plus rapidement.
Vous pourrez en apprendre la technique dans la Revue Forestière Française
et surtout dans ce tome 2 des Annales de la Société d'Horticulture de 1827, page 40. La technique utilisée est la greffe Tshudy pratiquée au printemps. Le résultat est bluffant, la soudure parfaite, et ces arbres grandissent vite. Si vous venez visiter notre belle forêt sur silice (blocs de grès et sol meuble à 98% de sable pur, une merveille pour la verrerie) vous trouverez des pins laricio dans plusieurs secteurs.
20:30 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : nature
20/01/2011
Ecorces
22:16 Publié dans écorces | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Choisya, floraison continue ?
J'ai commencé à observer le Choisya ternata de Paris le 6 avril. Chaque fois que j'y suis allée il était en fleurs.
Le 1 décembre :
Je dois reconnaître que le 16 janvier il n'était pas fleuri mais cela ne va vraiment pas tarder, il était couvert de boutons floraux :
Alors, une floraison non-stop sauf fin décembre et début janvier ? Si l'on ajoute que sa floraison est parfumée, que son feuillage persistant est toujours bien vert, bien sain, je crois qu'il vaut la peine d'être planté
17:19 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Platanus orientalis
Voici encore un arbre vénérable du Jardin des Plantes de Paris. C'est un platane d'Orient, originaire des Balkans. Ces arbres avaient été introduits en France à cette époque. Ils sont maintenant rares. Décimés par l'anthracnose ils ont été remplacés par un hybride fertile du platane d'Orient et du platane d'occident, le platane commun, Platanus x hispanica (ou x acerifolia) qui constitue l'essentiel des platanes en France. Quant au platane d'Occident originaire d'Amérique il est exceptionnel en France. Il y en a un à l'arboretum de Segrez.
Voici cet admirable ancêtre bien décidé à vivre encore longtemps :
Mais il y a un très grand nombre de platanes dans ce jardin, en alignements,
même celui-ci qui semble supporter sa tumeur sans paraître gêné :
Le platane commun a une taille intermédiaire entre le très grand platane d'occident et le plus petit (tout est relatif) platane d'Orient.
Le plus grand platane commun connu est lui aussi à Paris, il mesure 45m.
13:45 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin