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09/05/2011

Sorbus americana et scopulina

Ces petites cétoines sont connues pour aimer les fleurs blanches. Je me suis dirigée vers deux petits arbres évoquant de loin des sureaux et semblant identiques. Vous n'aurez pas souvent l'occasion de les rencontrer.

 

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Le plus grand est Sorbus americana. Il est originaire de l'est des USA, plutôt au nord. C'est un petit arbre qui peut atteindre 12m.

 

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Le plus petit est considéré comme un arbuste, il ne dépasse pas 5m. C'est Sorbus scopulina. Il est originaire de toute la moitié ouest des USA, du sud de l'Alaska au nord de la Californie. Cette disposition géographique me fait penser aux sureaux avec Sambucus canadensis à l'est et Sambucus caerulea à l'ouest. C'est sur ses fleurs que je vais retrouver mes petites cétoines funestes.

 

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En plus de la taille il y a d'autres différences visibles au niveau des fleurs et des feuilles :

 

Sorbus americana a des fleurs avec un ovaire infère avec 2 à 3 styles et 20 à 30 étamines. Ses feuilles ont 13 à 17 folioles.

 

Sorbus scopulina a des fleurs avec ovaire infère à 3 ou 4 styles et 15 à 20 étamines. Ses feuilles ont 11 à 13 folioles.

 

 

 

 

 

 

00:22 Publié dans écorces, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

08/05/2011

Oxythyrea funesta

A l'arboretum des Grandes Bruyères il y a de grosses touffes de lupins bleus. Pour moi c'est la couleur qui sied le mieux aux lupins.

 

nature, animaux

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Ces lupins sont couverts de petits bijoux qui brillent au soleil. Ce sont des Oxythyrea funesta. Quel horrible et sombre nom pour de si jolies bestioles. Ces cétoines grises ou cétoines funestes sont plus petites que les cétoines dorées mais bien plus voraces. Il faut dire que, quand une fleur leur plait, elles sont capables de s'y mettre par dizaines pour la dévorer.

 

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Avez-vous remarqué comme elles sont velues. Même sur les élytres !

 

 

21:45 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux

Syringa x prestoniae 'Minuet'

Les Syringa x prestoniae ont été obtenus au Canada, à Ottawa, par Isabella Preston à partir de 1925. Le but au départ était d'obtenir des lilas très rustiques pour un pays très froid. Des croisements de Syringa villosa par Syringa reflexa donnèrent ces petites merveilles qui présentent l'intérêt de fleurir environ 2 semaines plus tard que Syringa vulgaris. Il en existe de nombreuses variétés.

 

A peine âgé d'un an mon petit Syringa x prestoniae 'Minuet' a fleuri et il semble très prometteur : beau feuillage bien dense surmonté de gros épis floraux qui attirent les butineurs. Les cétoines s'y endorment comme je l'ai souvent constaté dans les fleurs très parfumées. Est-ce dû à l'intensité du parfum qui les saoule ou le nectar est-il alcoolisé ?

 

Le 1 mai il ouvre ses boutons floraux :

 

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Le 7 mai il est complètement épanoui. Sur la première photo on le voit sur son tapis de petite consoude bleue avec au premier plan une grande consoude officinale et au fond il y a Sambucus racemosa 'Sutherland Gold'.

 

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Une étude de juillet 1948.

 

 

10:58 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

07/05/2011

Quercus pubescens

Rappel des épisodes précédents :

 

Mon petit chêne truffier, mycorhizé avec la truffe de Bourgogne, mais dont je n'avais pu obtenir le nom d'espèce, a été planté en janvier. En février il avait encore toutes ses feuilles sèches, il est très marcescent :

 

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Il a débourré plus tard que les autres chênes. Le 11 avril il entrouvre ses bourgeons :

 

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Le 19 avril le jeune feuillage présente des couleurs pastel ravissantes :

 

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Mais ce même jour je découvre que les lapins l'ont écorcé sur toute sa circonférence et je crains pour sa survie :

 

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Aujourd'hui son feuillage est totalement développé et bien dense. Il mérite bien son nom de pubescent, la face inférieure des feuilles surtout est toute veloutée :

 

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22:53 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

06/05/2011

Actinidia deliciosa, les 3 sexes

Les Actinidia deliciosa fleurissent déjà, du moins le mâle 'Tomuri' et l'hermaphrodite 'Solo'.

 

Les fleurs du mâle montrent au centre uniquement de nombreuses étamines aux très longs filets. Sur les photos de face on devine une forme ronde, un pistil très atrophique sans aucun des attributs du pistil :

 

deliciosa m face veneux 6 mai 2011 005.jpg

deliciosa m face veneux 6 mai 2011 011.jpg

deliciosa m profil veneux 6 mai 2011 013.jpg

Les femelles ne sont pas encore en fleurs. J'ai repris des photos de juin 2008. Les filets des étamines sont beaucoup plus petits et les étamines ne dépassent pas l'ovaire. L'ovaire, gros est surmonté d'un bouquet de brins blancs, ce sont les styles et stigmates. Ce sont ces styles et stigmates qui sont proéminents et dominent le reste.

 

 

deliciosa f face et profil 10 juin 2008 pp 012.jpg

deliciosa f fleur 10 juin 2008 009.jpg

Le troisième sexe, l'hermaphrodite, a des fleurs qu'on prendrait pour des fleurs mâles si on les regardait rapidement. Les étamines ont des filets très longs et ce sont elles qu'on voit en surface. Mais ces étamines s'écartent pour laisser voir un pistil complet, aussi gros que celui d'une fleur femelle même si les étamines le dépassent, avec ovaire, styles et stigmates.

 

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23:37 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)

Aubépine, lilas et glycine

L'entrée de mon terrain de Veneux est la seule partie vraiment totalement ensoleillée. Dès avril on ne voit plus la maison depuis la rue et il ne reste que le passage d'une voiture. Le kerria et le pommier 'Evereste' sont maintenant défleuris. Ces photos du 24 avril montrent des lilas blanc et mauve, une aubépine rouge et une glycine du Japon. La glycine redescend d'un grand chêne et prend appui sur une branche horizontale du chêne. Un feuillage vert cache en partie l'aubépine, c'est le rosier liane Rosa mulliganii dont la floraison va bientôt prendre le relais.

 

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05:58 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

04/05/2011

Actinidia kolomikta, la femelle

Mais, vous commencez à me connaître, je ne peux supporter de n'avoir qu'un sexe d'une plante dioïque. D'ailleurs les fruits de la femelle sont comestibles. Où trouver une femelle ? Pas en France, je n'ai pas trouvé même en fouillant dans tous les sites de vente de plantes. Tous vous disent qu'il y a 2 sexes, que le mâle est plus coloré mais ils vous vendent des plants à l'unité sans précision du sexe. Un problème habituel. J'ai donc commandé à l'étranger 2 petites femelles que j'ai plantées en mars.

 

Leur feuillage est totalement vert mais elles sont si petites avec seulement une dizaine de feuilles que ce n'est pas significatif. Nous verrons l'année prochaine.

 

J'ai eu la chance d'avoir une fleur ! Les photos sont du 18 avril :

 

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La fleur est fanée le 24 avril et on voit parfaitement la totalité du pistil :

 

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La différence avec la fleur mâle est évidente. Elle a autant d'étamines que la fleur mâle et ces étamines paraissent bien formées, c'est une particularité de toutes les fleurs femelles d'actinidia. Mais ces étamines restent plaquées au fond contre le gros ovaire surmonté de son bouquet de styles. C'est la même disposition que pour la fleur femelle de chinensis (la fleur de deliciosa est identique mais les anthères sont jaunes) :

 

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Ce qui est étonnant sur toutes ces fleurs d'actinidias femelles, c'est l'aspect bien formé des étamines stériles.

Etamines de mâle kolomikta :

 

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Etamines de femelle kolomikta :

 

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Etamines de femelle chinensis :

 

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On voit que les étamines des femelles sont parfaites à part l'absence de pollen fertile : anthères à deux loges, insertion du filet à mi-hauteur entre les loges. On pourrait croire qu'une mutation peut permettre la transformation en fleur hermaphrodite. Cela ne semble pas être le cas, les fleurs femelles ne peuvent évoluer en fleurs hermaphrodites. Ce sont les fleurs mâles au pistil atrophique qui peuvent évoluer en fleurs à pistil fonctionnel. Pour les très curieux, voir les explications sur ces études.

 

J'ai envie de voir une fleur hermaphrodite. Je viens donc d'acheter Actinidia deliciosa 'Solo' qui a deux boutons. Pour les fleurs de deliciosa il faut attendre un peu, ils fleurissent en général à partir de fin mai.

 

12:56 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin

Actinidia kolomikta, le mâle

Cet actinidia est vendu en France uniquement comme plante décorative et c'est toujours un mâle parce que son feuillage est considéré comme plus coloré. C'est par ce feuillage que je me suis laissé séduire. Voici donc mon mâle qui a maintenant 5 ans.

 

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Il a fleuri en avril car la floraison de cette espèce est beaucoup plus précoce que celle des autres actinidias. La première photo montre les boutons le 10 avril, les suivantes sont du 24 avril.

 

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Lorsqu'on n'a jamais vu une fleur d'actinidia, le sexe de cette fleur mâle est moins évident que chez chinensis car il n'a pas la grosse touffe d'étamines formant un énorme pompon qui occupe tout le centre de la fleur. Les étamines de Actinidia kolomikta mâle sont moins nombreuses mais ce que l'on aperçoit au centre derrière les étamines est informe et n'a rien d'un pistil bien constitué.

 

Ces fleurs sont beaucoup plus petites que celles de chinensis.

 

10:27 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)

03/05/2011

Euonymus europaeus

Robiniers, sureaux, aubépines, viburnums (les beaux à tête plate et aux fruits rouges en été), pyracanthas, fleurissent tous en même temps et éclaboussent de leur blancheur les bords des routes. Un spectacle magnifique.

 

Le petit fusain d'Europe commence à fleurir lui aussi, une floraison plus discrète mais gracieuse, aérienne.

 

Lorsque j'ai acquis le terrain de Romilly, j'ai cru qu'il n'y en avait pas, j'étais même prête à en ramener de Trifouilly. En nettoyant le terrain je les ai reconnus à leur écorce particulière. Il y en a beaucoup mais ils ne fleurissaient pas. Pourquoi ? Tous n'étaient pas enfouis sous les broussailles. Auraient-ils besoin d'un peu d'amour pour fleurir ?

 

La première année après ma démonstration d'intérêt pour eux, ils ont fait quelques fleurs. L'année suivante ils fleurissaient davantage et j'ai pu vous montrer leur belle fructification. Cette année la floraison commence et elle est vraiment copieuse. Les fleurs sont petites mais elles sont si nombreuses que même en boutons on les remarque. Cela forme comme de légers voiles blancs.

 

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La fleur a une curieuse anatomie, aussi curieuse que les fruits qu'elle donnera cet automne.

 

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12:14 Publié dans euonymus, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

02/05/2011

Laburnum, la colline aux cytises

Voici de nouveau la saison des cytises. J'ai pensé à une colline couverte de cytises au bord de la Seine vue il y a de nombreuses années et j'ai voulu la revoir.

 

Cela se passe sur la route entre Montereau fault Yonne et Vernou La Celle. A gauche il y a la Seine et à droite, sur plusieurs kilomètres une colline, de part et d'autre de La Grande Paroisse. Autrefois, en mai, cette colline était entièrement jaune, un spectacle fabuleux.

 

Aujourd'hui les cytises sont toujours là mais il a poussé beaucoup d'arbres qui les masquent et le spectacle n'est plus aussi fantastique.

 

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05:45 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

01/05/2011

Quelle est cette fleur ?

Sale temps. Pour moi le sale temps c'est maintenant le ciel bleu permanent. Comment peut-on aimer ça quand toute la nature souffre. Le mois d'avril vient de se terminer. Je peux en faire le bilan hydrique. Ce sera rapide.

 

Nombre de jours de pluie : 1 seul, le 29 avril.

 

Totalité des précipitations pour tout le mois : 2mm !!!

 

Je me demande si on a le droit d'appeler cela de la pluie, rien n'est arrivé sous les arbres. Et rien n'est prévu jusqu'au 8 mai.

 

Pour lutter contre ma dépression, j'ai décidé d'aller visiter le jardin botanique de Marnay sur Seine. Installé entre des noues, il ne risque pas de souffrir de sécheresse. C'est loupé, il est fermé pour toute la saison 2011 pour cause d'absence de subvention. C'est la découverte devant la porte, aucun site Internet qui parle de ce jardin ne mentionne cette fermeture.

 

Dans un champ proche, en friche, j'ai vu sur une vaste étendue ces jolies fleurs mauves :

 

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C'est probablement une plante échappée du jardin botanique qui a trouvé dans ce champ un coin tranquille sans aucune action destructive. J'ai déjà vu plusieurs fois des très belles plantes du jardin qui s'étaient semées à l'extérieur. Je pense à un Erysimum

 

PS. Kusuma m'a donné la bonne réponse, c'est Hesperis matronalis, la julienne des dames. Une plante superbe.

 

 

 

20:56 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature

Ilex aquifolium, les fleurs femelles

Les fleurs femelles présentent un gros ovaire supère entouré de 4 vestiges d'étamines :

 

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Il est vrai que ces étamines se voient très mal sur ces fleurs mais en cherchant bien on les voit. J'ai un autre arbuste femelle ou ces étamines se voient beaucoup mieux. C'est un arbuste à fruits jaunes. On me l'a vendu sous le nom de 'Bacciflava' mais ce ne peut être celui-ci qui est très épineux. Les bords des feuilles de mon houx sont lisses, sans épines. Je pense qu'il s'agit de 'Amber'. Les fruits rouges de mes houx auront tous disparu avant Noël mais les fruits jaunes ne sont pas consommés. Ils sont encore là le 29 avril alors que les nouveaux fruits se forment :

 

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Ce houx est très jeune et il avait peu de fleurs les 2 années précédentes mais cette année il sera magnifique, d'autant plus que mon jeune mâle s'est bien occupé de lui.

 

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Cette fois on voit bien les étamines mais elles ne sont pas normales. Revoyons les étamines de la fleur mâle. Les anthères sont bien formées avec 2 loges très nettes :

 

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Et voyons de plus près celles de la fleur femelle. Ce sont des étamines devenues stériles par suite de l'avortement des anthères. On les appelle staminodes :

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Mon jeune mâle a bien fait son travail. Toutes les fleurs de tous mes houx femelles sont fécondées. Ici on voit une fleur à peine épanouie et des fleurs fanées mais fécondées. On voit qu'elles ont été fécondées à la forte augmentation de la taille de l'ovaire avec changement de couleur du stigmate :

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Quelques résultats :

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12:33 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

Fleur de mai

Il y a du muguet sauvage sur mes deux terrains. A Romilly :

 

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et à Veneux :

 

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Mais, pour varier les plaisirs j'ai planté ceux-ci l'automne dernier. Les photos sont du 24 avril, je les avais soigneusement rangées pour le bon jour.

 

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00:51 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin

30/04/2011

Ilex aquifolium, les fleurs du mâle

C'est le temps des floraisons. Nous allons reparler du sexe des plantes dioïques qui peut parfois poser problème car les fleurs présentent souvent les éléments des deux sexes, l'un des deux n'étant bien sûr pas fonctionnel.

 

Commençons par le houx. Vous avez planté un houx, il est magnifique, il fleurit mais il ne fait pas les jolies boules espérées. Si vous l'avez acheté, on ne vous a pas expliqué la sexualité du houx ou bien on vous a dit que c'est une femelle, à vous de prier pour qu'il y ait un mâle à proximité. Les fruits sont les bébés d'une plante, sans papa, pas de bébé. Mais rien ne prouve que ce n'est pas un mâle. Il faudra fournir un compagnon à votre houx mais pour cela choisir le bon sexe. La floraison des houx va bientôt finir, précipitez-vous pour mettre le nez dans ses fleurs.

 

Le diagnostic du sexe d'une fleur est facile pour cette espèce. Il y a beaucoup de houx sauvages sur mon terrain de Veneux. Pendant 30 ans il n'y a eu qu'un énorme mâle de 10m et des femelles, comme si la nature pensait comme nous, un mâle suffit pour plusieurs femelles. Le grand houx mâle est mort brutalement. Juste avant, comme s'il avait pressenti sa mort il a fait plusieurs marcottes. Mais elles sont encore trop jeunes pour fleurir. Mes femelles ont continué à faire des fruits mais beaucoup moins qu'avant. Il y a 2 ans un semis spontané juste devant ma porte (je les conservais tous, espérant un mâle) a fleuri pour la première fois et c'était un mâle. Ses deux premières floraisons ont été maigres mais cette année elle est d'une densité magnifique.

 

Mon jeune houx mâle a été le premier à ouvrir une fleur le 7 avril :

 

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Les fleurs ont 4 ou 5 étamines parfaitement formées avec anthère à 2 loges polliniques. Il n'y a rien qui ressemble à un ovaire (l'ovaire du houx est supère, il serait très saillant) au-dessus de la corolle)

 

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23:57 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

29/04/2011

Couvre-sol, le fraisier

A Romilly j'avais tout de suite remarqué l'abondance des fraisiers des bois, Fragaria vesca, qui se faufilent partout. Ils sont en fleurs dès le début du mois d'avril et jusqu'à la fin de l'été avec une petite pause. Quant aux fruits, j'ai de la peine à les voir, ils sont aussitôt dévorés par les gamins qui me rendent visite. J'ai favorisé l'installation de tapis denses en coupant régulièrement tout ce qui dépasse au dessus.

 

jardin, nature

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Un autre fraisier très vigoureux et conquérant, nettement plus grand, c'est le fraisier capron, Fragaria moschata. J'avais planté quelques pieds à Trifouilly et dès le printemps suivant j'avais un beau tapis qui avait évincé les autres plantes. Il ne se gêne pas pour envahir, il envoie ses stolons par-dessus les autres plantes et finit par les étouffer. J'ai récupéré ces fraisiers pour les transplanter à Romilly et en avril cette année il était fleuri et bien installé jusque loin du lieu de plantation. Vous remarquerez sa pilosité.

 

jardin, nature

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Ces fraisiers se débrouillent seuls et cela n'a rien à voir avec nos fraisiers de culture si délicats.

 

 

11:35 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, nature

28/04/2011

Couvre-sol, Ajuga et Glechoma

inesthétique, et des grosses touffes d'eupatoires que je tiens à gardes pour leur belle floraison d'été surmontée de nuées de papillons.

 

J'ai tondu manuellement car la tondeuse tond tout y compris les trésors. Le résultat : un superbe tapis d'Ajuga reptans, la bugle rampante. On la trouve tantôt au féminin, tantôt au masculin mais pour Larousse c'est bien féminin. Les bugles au masculin sont des instruments de musique. C'est l'une des plantes le plus fréquemment proposées comme couvre-sol. J'en avais planté autrefois à Veneux mais la sécheresse du sable est exclue, elle n'a pas survécu.

 

Elle occupe bien le terrain, son feuillage est persistant ou semi-persistant et repart aussitôt en rosettes rose vif. Vous me direz, j'ai la chance de l'avoir offerte par la nature mais pour avoir de grands tapis il faut beaucoup d'euros. Pas du tout. Vous pouvez n'en planter qu'un seul pied, il est capable de couvrir 1m2. Et pour le reste, ses stolons auront vite fait d'investir toute la surface qui lui est attribuée.

 

Sur la première photo il y a à gauche Sambucus nigra 'Naomi' et au fond des touffes d'eupatoires. Les orties qu'on voit en bas ont été coupées, elles ne résisteront pas à l'extension d'ajuga.

 

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Le lierre terrestre, Glechoma hederacea, occupe les mêmes zones du terrain. Lui aussi est une lamiacée mellifère. Il est sans doute moins couvrant, moins remarquable, il a tendance à grimper quand il trouve un tronc, mais son parfum est un délice.

 

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21:06 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

Couvre-sol, le lamier

Mais la consoude a refusé d'occuper le terrain jusqu'au bord de l'allée. Il manquait une bordure de 2m, sans doute à cause de l'ombre des branches du grand frêne. J'allais me débarrasser des orties, sans trop savoir quoi mettre lorsque j'ai vu les fleurs blanches du lamium. Sans doute grâce à la coupe des orties tous les ans, il avait réussi à s'installer au milieu des orties.

 

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Son feuillage ressemble tellement à celui des orties que cela prendrait trop de temps d'examiner les plantes une par une. Donc l'an dernier j'ai profité de la floraison blanche du lamier, Lamium album, pour couper tout ce qui ne portait pas des fleurs blanches. Le résultat a été fulgurant, dès cette année il y a  un tapis dense et uniforme de lamier, sans une seule ortie, qui fait la jonction avec le tapis de consoude. Lui aussi plait aux bourdons et il est en fleurs tout le printemps et l'été.

 

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Il y a aussi sur le terrain de Romilly du lamier pourpre, Lamium purpureum. Il n'est pas très beau, se répand peu et ne peut servir de couvre-sol.

 

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01:19 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

27/04/2011

Couvre-sol, la consoude

Mon premier grand succès avec les couvre-sol est dû à la petite consoude à fleurs bleues. J'avais planté deux sureaux dans une zone totalement envahie par les orties. J'avais soigneusement tout arraché mais il suffit de quelques racines et ça repart de plus belle. Et lorsqu'on a déjà installé plusieurs arbustes il est difficile de tout arracher, et pour quel résultat ?

 

J'ai de nouveau bien nettoyé la cuvette des sureaux et j'ai planté autour des consoudes. J'ai choisi ces plantes parce qu'on disait qu'elles étaient capables d'étouffer les orties mais aussi parce qu'elles sont bienfaisantes pour les autres plantes et pour les butineurs. Elles sont capables de ramener des profondeurs oligo-éléments, minéraux et surtout potasse. Elles ont un succès fou auprès des bourdons qui souvent perforent la corolle pour accéder plus vite au nectar. Cela permet l'accès au nectar aux abeilles pour lesquelles ces fleurs sont trop profondes.

 

J'ai planté en 2008 des Symphytum azureum et des Symphytum caucasicum, une dizaine de pieds de chaque. En avril 2009 le tapis est très dense et s'est étendu un peu :

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En avril 2010 elles s'étendent beaucoup :

 

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Et en 2011 je ne peux tout photographier tant le tapis s'est étendu. Par rapport à la photo il y en a encore beaucoup en bas et à droite.

 

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La première année j'ai coupé quelques tiges d'orties au dessus des consoudes, maintenant il n'y a plus une seule ortie à l'intérieur du tapis.

 

Deux plantes seulement arrivent à pénétrer le tapis, le lamier blanc

 

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et la consoude officinale. Je ne sais plus distinguer les 2 espèces plantées, elles se ressemblent beaucoup et se sont mélangées. C'est probablement la raison d'une très longue floraison. Regardez sur cette photo : j'avais déplacé en automne quelques pieds pour protéger un autre sureau et en avril, il y avait une touffe fleurie et une touffe qui a fleuri plus tard.

 

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A la même époque la grande consoude officinale, Symphytum officinalis, commence à peine à ouvrir quelques fleurs mais c'est à cette époque que l'on voit le mieux la forme des cymes scorpioïdes :

 

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22:57 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : jardin

26/04/2011

Couvre-sol

L'utilisation de plantes couvre-sol est essentielle pour moi, il me serait impossible d'entretenir mes terrains sans eux. Je vais vous montrer mon expérience, très ancienne à Veneux, plus récente à Romilly. Commençons par Romilly.

 

Le terrain de Romilly sur Seine, 4800m2, comprend une partie boisée dont je ne m'occupe pas pour l'instant. La terre est belle, riche, argileuse mais sans excès et assez légère, sans cailloux, très facile à travailler. Le seul problème : son pH 8. Pour la partie non boisée ma vie n'est pas facile : vastes zones envahies d'orties et ailleurs, sans couvre-sol, c'est la pagaïe, jusqu'à ne plus voir les plantes que j'installe. Je plante en automne et en hiver et dès le début du printemps c'est la folie et on ne trouve plus rien. Je plante des vivaces en bordure d'allées, des bulbes un peu partout et les sureaux et autres arbres et arbustes assez serrés parce que j'en ai beaucoup. La terre nue entre ces arbustes est exclue, antinature et impossible à maintenir par une seule personne pas souvent présente. Le gazon est tout aussi impensable, je ne peux passer la tondeuse entre des plantes aussi rapprochées.

 

Pour les allées, le couvre-sol c'est l'herbe, tondue au plus deux fois par an. Je dis bien l'herbe et non le gazon. J'utilise l'herbe spontanée. Tondue haut, parfaitement adaptée au terrain puisqu'elle l'a choisi, elle reste toujours verte même en été.

 

A part la consoude bleue, choisie parce que c'est un terrain à consoude (officinale, trop haute et moins couvrante), je n'ai fait que favoriser l'extension des couvre-sol spontanés sur le terrain. Je n'ai pas les moyens financiers pour acheter des centaines, même des milliers de plant pour couvrir 3000m2, les couvre-sol doivent être capables de s'étendre tout seuls et très vite.

 

Voici la zone où le tapis de Lamium et le tapis de Symphytum se rejoignent. A elles deux ces plantes ont totalement évincé les orties.

 

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Dans les prochaines notes je vous montrerai l'un après l'autre les couvre-sol remarquables et comment j'ai aidé à la formation de tapis denses.

 

15:03 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

Sambucus racemosa 'Plumosa Viridis'

J'ai tellement de choses à montrer que j'ai pris du retard pour vous montrer la floraison des sureaux rouges.

 

Sambucus racemosa 'Plumosa Viridis' était en fleurs le 5 avril. Il est peu connu et c'est pourtant l'un des plus beaux sureaux. Sa floraison très dense n'a d'égale que celle de tigranii. Ses jeunes feuilles naissent roses avant de devenir vertes avec des folioles aux bords découpés comme celles de 'Plumosa Aurea'.

 

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Son écorce est belle et se fait remarquer :

 

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01:23 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

25/04/2011

Floraison des sureaux, records battus

Je n'avais jamais vu de sureau noir en fleurs en avril et vous ne lirez nulle part qu'il fleurit en avril. Il a un mois d'avance comme le lilas, les fruitiers et bien d'autres.

 

J'avais remarqué les sureaux en fleurs de la N6 il y a plusieurs jours mais c'était le soir et il faisait déjà trop sombre pour les photographier. Sur cette route, entre Moret et Montereau il y a de longs alignements d'arbustes où les sureaux dominent. Ce sont les plus précoces parce qu'ils sont bien exposés, en plein soleil toute la journée. Mais le grand sureau de la rue des Buttes a ses fleurs presque épanouies.

 

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Cette précocité est certainement due à un hiver neigeux mais doux et à des températures presque estivales depuis des semaines. En ce moment c'est 16° le matin et 25 ou 26° l'après-midi sous un ciel immuablement bleu.

 

Ce qui me fait peur, surtout pour mes arbres à Veneux, c'est l'absence de pluie. Cet hiver, à part la neige, il n'y a pas eu plus de 5 jours de précipitations, 4 à 6mm, une seule fois 10mm.

Et depuis 2 mois, pas la moindre goutte. Depuis 2 soirs il y a de l'orage, j'ai même débranché mon matériel informatique. Mais c'est ce que j'appelle des orages secs, ils deviennent une habitude dans la région : des éclairs, le tonnerre, la maison en a tremblé, mais pas un millimètre de pluie, pas un dixième de millimètre de pluie. Ma réserve d'eau de pluie est vide depuis longtemps. Nous sommes déjà en niveau d'alerte 3 pour les restrictions d'eau, le plus élevé, celui qui concerne même les agriculteurs.

 

Au fait, les agriculteurs, vont-ils avoir le culot de planter encore du maïs pour l'arroser tout l'été aux dépends de nos rivières et de nos nappes phréatiques ? Quand je vois leurs immenses arroseurs de 100m de large alors qu'on nous recommande de faire des économies d'eau en nous brossant les dents, je me demande si nous sommes sur la même planète. Je comprends qu'ils arrosent des cultures raisonnables en besoin d'eau quand la sécheresse persiste mais est-ce bien la région où cultiver le maïs ? Nous sommes la région la plus aride de France. J'ai lu quelque part qu'il est tombé 110mm depuis le 1 janvier et nous sommes au tiers de l'année. Ce n'est pas l'été, même pourri, qui va arranger la situation. Allons-nous tomber sous les 500mm, limite des zones semi-arides ?

 

 

03:32 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

23/04/2011

Mespilus germanica

Mon néflier d'Europe avait déjà sa taille adulte il y a 40 ans. Il pousse au ras de la maison contre le tronc d'un grand chêne. L'architecte avait su les faire respecter tous les deux et avait fait gainer les racines pour qu'elles ne s'étendent pas sous la maison. Et l'entrepreneur de maçonnerie ne cessait de pester contre cette maison qui ne correspondait pas à ses normes et contre l'architecte qui était toujours sur son dos. Grognon mais sympa.

 

Il y avait deux autres néfliers sur le terrain. J'en ai donné un parce qu'ils avaient besoin de soleil pour fleurir. Celui qui reste fleurit mais peu.

 

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Avez-vous remarqué comme les sépales sont longs ? Mais tout ne me paraissait pas encore très clair, surtout la couronne orange. J'ai donc enlevé les pétales d'une fleur pour y voir plus clair, ou plutôt la partie libre des pétales car pétales et étamines sont très adhérents au calice, l'ovaire est infère.

 

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22:53 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

Sorbus torminalis

Mon alisier torminal m'a fait une belle surprise. Pour la première fois il a fleuri :

 

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Sorbus torminalis a donné dans notre forêt par hybridation avec Sorbus aria une nouvelle espèce endémique et protégée, Sorbus latifolia, l'alisier de Fontainebleau. Cet hybride qui devrait être stérile est devenu une nouvelle espèce capable de se multiplier seule par semis grâce à une "méthode" asexuée, l'apomixie.

 

Je ne peux photographier facilement les fleurs de mon alisier torminal, les plus proches sont à 5m de haut. Son tronc est très droit sans branches jusqu'à 3m. Les deux premières charpentières montent verticalement :

 

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Le lierre l'a envahi en 4 mois. Je vais le dégager pour voir sa belle écorce photographiée en décembre dernier :

 

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Voici ses fleurs vues au maximum de mon zoom :

 

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Pour les voir mieux je ne peux vous offrir qu'un recadrage :

 

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Sur une photo j'ai vu un aspect anormal des feuilles. Par recadrage encore je vois que ce sont sans doute des galles, donc sans gravité :

 

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15:33 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

22/04/2011

Lunaria rediviva

C'est la lunaire vivace. Elle n'est pas spontanée ici, je l'ai plantée. Elle fleurit toujours un peu plus tard que la lunaire bisannuelle. Elle ouvre ses premières fleurs le 14 avril sur son tapis d'aspérule odorante :

 

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Ses fleurs sont plus pâles et plus groupées. Le 17 avril :

 

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Plus tard elle donnera, elle aussi, de très belles siliques :

 

 

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14:14 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

Lunaria biennis

ou Lunaria annua, mais c'est une bisannuelle, a commencé à fleurir le 2 avril.

 

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Elle est spontanée sur mon terrain de Veneux et se ressème toujours dans la même zone sous les arbres.

 

Le 9 avril elle est en pleine floraison :

 

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Sur cette photo on voit les poils sur le pédoncule de la fleur encore fermée :

 

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et ici les poils sur une tige au-dessus de la fleur centrale :

 

 

 

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Pour le cœur, à cause de l'abondance du pollen, il faut plusieurs photos pour voir tous les éléments :

 

 

 

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Cela donnera les jolies siliques. En mai, encore en formation, on voit les poils sur les pédoncules :

 

 

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le 15 septembre :

 

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11:20 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

Malus 'Winter Banana'

Malus 'Winter Banana', un pommier aux fruits qui ont un petit goût de banane mûrs en décembre, est le seul survivant d'un groupe de 3 pommiers plantés en automne à Romilly il y a un peu plus de deux ans. Je ne connaissais pas encore les ravages des lapins et je n'avais pas protégé les troncs. Il est donc seul pour l'instant. Je voulais lui apporter une branche de 'Evereste' mais ce pommier de Veneux a terminé sa floraison. J'ai planté un autre petit pommier à fleur 'Evereste' à proximité de 'Winter Banana' mais il n'a pas encore fleuri. Leur décalage de floraison sera moins important. Mais je pense qu'il y a des pommiers pas trop loin et avec un peu de chance j'aurai des fruits cette année.

 

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01:02 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

21/04/2011

Le chêne couché

Je vous avais montré récemment que le chêne tombé en travers de la mare à Romilly était toujours vivant. Le voici maintenant avec son feuillage bien développé. Le niveau de la mare est déjà très bas, presque aussi bas qu'en été.

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21:04 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

Kelleris est sauvé

Mon griottier pleureur 'Kelleris' a mal démarré dans la vie. Il a été planté il y a plus de 3ans en automne. Il a commencé par perdre ses branches retombantes et deux ans de suite il n'a fait que très peu de fleurs sur les moignons de branches restantes qui restaient désespérément courtes. Et ce printemps c'est le miracle. Des fleurs tellement nombreuses et serrées qu'on croirait un cerisier à grappes. Il est sauvé. Mais prendra-t-il l'aspect pleureur espéré? Son tronc est très beau, rouge et brillant, haut de 2m, sans doute un merisier.

'Kelleris' est un griottier moins acide que 'Montmorency'.

 

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17:43 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

Comment planter un magnolia

Rassurez-vous, je n'ai pas l'intention de vous apprendre à planter un magnolia, je suis certaine que vous avez quelques idées sur la question. Je veux plutôt vous montrer comment il ne faut pas planter un magnolia.

 

Je me trouvais devant un ensemble d'arbres encore dénudés mais aux troncs qui semblaient interminables, parfois tortueux, parfois montrant des moignons de branches mortes. Et puis tout en haut il y avait une grosse masse blanche. C'étaient des fleurs bien sûr mais si haut qu'il était difficile de leur donner un nom. Au téléobjectif j'ai pu mieux les voir. C'étaient des fleurs de magnolias. Les arbres étaient plantés si serrés qu'il avait cherché la lumière sur plus de 10m de haut avant de pouvoir s'épanouir :

 

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C'est un Magnolia x soulangeana comme celui-ci :

 

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Mais ce magnolia mesure normalement 3 à 5m de haut sur la même largeur et il est ramifié très bas. Celui-ci avait un tronc sans fin de plus de 10m avec une touffe au sommet d'au mieux 2m de large.

 

01:56 Publié dans magnolia | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin

20/04/2011

Eleagnus umbellata

Le chalef d'automne est un excellent fruitier pourtant peu connu. Ses fruits sont considérés comme excellents s'ils sont cueillis bien mûrs, c'est-à-dire quand ils tombent dans la main.

 

C'est un grand arbuste de 5m de haut, très résistant au froid jusqu'à - 40°C mais moins tolérant à la chaleur. La zone 8 est sans doute sa limite. C'est pourquoi je l'ai planté en situation ensoleillée mais un peu abrité aux heures les plus chaudes sous le groupe du grand bouleau et du frêne.

 

Il a la particularité d'héberger des bactéries qui lui permettent de fixer l'azote et en fait profiter les plantes qui l'entourent. Il est une attraction irrésistible pour les abeilles et les bourdons. Les américains conseillent sa plantation non seulement pour ses fruits mais aussi parce qu'il augmenterait la productivité d'un verger de 10%.

 

Cette année mes 3 petits chalefs, le plus grand fait à peine un mètre, sont couverts de fleurs en formations serrées.

 

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13:09 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin