12/08/2010
Mahonia aquifolium
J'ai 2 variétés de Mahonia aquifolium sur mon terrain de Veneux.
L'une des variétés est en exemplaire unique à l'entrée du terrain où il s'est semé tout seul il y a 3 ou 4 ans sans demander mon avis. C'est un cadeau d'un jardin voisin par l'intermédiaire d'un oiseau et il ressemble aux mahonias à floraison printanière que l'on voit partout. Il est en plein soleil dans une terre rapportée qui recouvre le sable. C'est une terre un peu caillouteuse, pâle, peut-être calcaire mais Mahonia aquifolium accepte le calcaire. Le voici en avril. Les branches dénudées devant lui sont des branches de lilas. Il mesure environ 1m30 :
L'autre variété est un mahonia que je qualifierai de sauvage. Il était déjà sur ce terrain il y a quarante ans et il y en avait déjà beaucoup sur toute la partie nord-est du terrain sous les arbres. Il vit dans le sable à l'ombre ou à mi-ombre. Le voici dans la zone où il est le plus beau et le plus grand car il profite de l'arrosage de sureaux (plantés, les nigra se débrouillent sans eau) et de camellias. Là ils atteignent 1m40, ailleurs pas plus de 50cm.
Et puis il y en a un qui s'est ressemé à la limite sud du terrain. Je l'ai découvert lors de sa floraison cette année. Il a trouvé un appui qui lui permet de dépasser 1m50 :
Le mahonia de l'entrée tient bien ses branches, le sauvage s'affale, ses branches se couchent d'autant plus qu'il n'est pas arrosé l'été, et il en profite pour se marcotter.
Le mahonia de l'entrée a un feuillage rouge en hiver,
le sauvage a exceptionnellement une feuille un peu rouge, il est vert toute l'année.
Les feuilles des deux ont 5 à 9 folioles. Les folioles ont visuellement la même forme, les mêmes épines, mais celles du sauvage sont moins fermes et les épines non ou à peine piquantes. Les voici photographiées le même jour, un 19 février :
La floraison est la même :
les fleurs de celui de l'entrée sont d'un jaune un peu plus sombre :
Les différences entre ces deux mahonias sont certainement dues à la variété mais aussi à leurs conditions de vie
00:28 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
11/08/2010
Le temps des gelées
Je vous avais promis les premières récoltes de sureau noir sauvage pour ce week-end et je ne m'étais pas trompée. Voici dimanche de beaux corymbes bien mûrs :
Mais ils sont nombreux :
Ceux-ci sont à contrejour parce qu'ils sont à plus de 4m de hauteur, il faudra donc aller les chercher :
Les sureaux noirs de mon terrain ne sont pas une exception. Les nombreux sureaux plantés le long de la (ex) N6 entre Moret et Montereau sont également couverts de fruits mûrs. Mais ce n'est pas le cas à Romilly où les fruits sont encore verts. Seul 'Sambu' a quelques fruits mûrs.
19:46 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Mahonia repens
Mon mahonia sauvage ayant un aspect un peu différent des Mahonia aquifolium couramment vendus et vus dans les jardins, j'ai pensé un instant à la possibilité que ce soit une autre espèce. Parmi les mahonias à floraison printanière aux grappes en boules rondes, seuls aquifolium et repens pouvaient correspondre à cause du petit nombre de folioles par feuille sur mon mahonia, 5 à 9 folioles. Un élément en faveur de repens, c'est qu'il ne pique pas, le mien pique peu. Mais je l'ai vu à Paris. Ce n'est pas lui, l'aspect des folioles est différent. Mais je vais en profiter pour vous le faire connaître.
Mahonia repens a un port rampant, un feuillage presque sans épines. On indique une hauteur de 30-40cm. Celui du Jardin des plantes, bien entretenu sans doute, est nettement plus haut.

Feuillage :
Floraison. Le 19 février :
Le 23 mars :
Le 6 avril :
14:14 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
Rosa rugosa
Je vais donc essayer Rosa rugosa dans le sable de Veneux. A l'état naturel il vit dans le sable, il devrait s'y plaire. Il me reste à faire un choix.
Il en existe de nombreuses variétés. J'en ai retrouvé dans ma collection de photos.
'Blanc Double de Coubert' :
'Frau Dagmar Hastrup' :
'Rotes Meer' :
Et des hybrides.
'Agnes' :
'Conrad Ferdinand Meyer' :
'Hansa' :
'Max Graf' :
'Schneezwerg' :
Il y en a beaucoup d'autres.
Et surtout j'ai planté une haie de Rosa rugosa 'Roseraie de l'Haÿ' le long de ma zone de stationnement à Trifouilly. Mais ils ont vite grandi, ils sont puissants et je vais avoir du mal à les déraciner.
00:15 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
10/08/2010
Rosa
20:57 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
09/08/2010
Actinidia
Il m'est arrivé d'autres catastrophes sur le terrain de Romilly. Mais je ne voudrais pas vous donner l'impression de toujours me plaindre. Je vais donc entrecouper mes jérémiades de notes plus joyeuses. Je vais commencer par vous parler de mes kiwis inhabituels.
A Veneux j'ai deux actinidias sans doute botaniques, l'un à fruits couverts de poils, l'autre à fruits complètement lisses.
Le kiwi à fruits velus, vraiment très velus, est sans doute un Actinidia deliciosa mais proche de la forme botanique car les fruits sont très petits, la taille d'une prune. C'est un peu gênant car il faut les éplucher. Mais par ailleurs je ne rêve pas de 'Hayward', la forme cultivée la plus répandue et la plus vendue au rayon fruits des supermarchés car je suis incapable de le manger frais, il est trop acide. Comment ai-je pu obtenir cette liane ? Je l'ai acheté il y a très, très longtemps, à une époque où les plants d'actinidia étaient presque introuvables et il m'avait été vendu comme Actinidia chinensis car à l'époque les espèces deliciosa et chinensis étaient confondues. Actinidia chinensis est l'espèce à fruits à chair jaune et plus sucrée, velus mais moins et aux poils facilement enlevés par frottement. Le mien a des fruits tellement velus que ce ne peut être que deliciosa.
L'autre actinidia, qui ne peut être que botanique, a des fruits lisses. Vous allez me dire c'est Actinidia arguta. Non, ce n'est pas lui. Arguta a des fruits allongés, le mien a des fruits ronds, même un peu aplatis. Les feuilles également sont différentes, elles sont plus petites sur le kiwai. Je connais bien arguta. J'en ai eu un, il avait même produit et commencé à envahir un arbre en lançant à la verticale une branche qui tenait seule sur 3m ! Un été bien sec il a fini par renoncer à vivre dans le sable. Comment ai-je obtenu ce kiwi botanique ? J'avais planté, il y a très longtemps aussi, un actinidia mâle. Un sanglier a traversé mon terrain (la chasse à courre, vous savez, ils vont même traquer le cerf dans les immeubles de Fontainebleau) et il a pulvérisé les arceaux sur lesquels étaient installés les actinidias qui furent tous déracinés. Un seul a survécu. Mais deux ans plus tard ce qui était à l'origine un mâle, 'Tomuri', produisait des fleurs femelles de petite taille. Il n'avait survécu que le porte-greffe. A l'époque les actinidias vendus étaient sans doute tous importés d'Orient et greffés sur des actinidias sauvages locaux.
Mais je n'ai aucun pied mâle. Après ce Tomuri et, découvrant sa féminisation, j'en ai planté un autre, puis encore 5 fois. Aucun n'a survécu, ils ne passaient même pas l'été. Tout le monde sait que dans beaucoup d'espèces, et pas seulement végétales, les mâles sont très fragiles. Les femelles seules s'adaptent à mon terrain trop sableux. La fécondation est donc assurée par les jardins voisins. Il y a une belle haie d'actinidias à environ 400m. Mais, selon les années j'ai tantôt des fruits lisses et tantôt des fruits velus. Cela dépend sans doute de la concomitance de floraison et de la bonne volonté des butineurs.
Cette année j'ai des fruits lisses. Vous remarquerez qu'ils sont très lisses et très verts et aussi bien ronds voire aplatis :
Voici photographiés à la même époque l'an dernier (le 1 et le 13 août) les fruits velus, déjà très velus et bruns :
Et les feuilles avec leur pétiole : de gauche à droite actinidia à fruits lisses, Actinidia deliciosa 'Jenny' et Actinidia deliciosa à petits fruits.
Les feuilles de 'Jenny' sont très râpeuses. Les plus lisses, vraiment très douces au toucher sauf quelques minuscules aspérités sur la face inférieure des nervures, sont celles de l'actinidia à fruits lisses.
14:46 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Découragement
Encore un sureau attaqué par les campagnols. C'est le onzième je crois. Cette fois ils ont fait très fort, il ne reste plus grand-chose du système racinaire.
C'est un Sambucus nigra 'Black Beauty'. Il était déjà beau, il avait fleuri et fructifié. Il n'avait plus aucune attache au sol. Le voici posé sur un tapis de fraisiers sauvages :
Et voici ses racines :
C'est bien ce qui est écrit dans Wikipedia : n'hésite pas à s'attaquer aux grosses racines des arbres qu'il ronge progressivement leur donnant une forme caractéristique en poignard.
Sur mon terrain de Romilly il ne s'attaque qu'aux sureaux et tous les sureaux, quelle que soit leur taille, peuvent être attaqués. Je dois bien en avoir une centaine, comment les protéger tous ? Les nouvelles plantations seront faites avec un cercle de piquets rapprochés autour. Mais protéger les autres demanderait des dizaines de jours et des tonnes de piquets. Toutes mes cendres de cheminée seront désormais déposées autour des sureaux, le campagnol n'aime pas ça. Une campagne de plantation de narcisses est prévue. Quel est l'imbécile qui a dit que les sureaux protègent des campagnols ?
'Black Beauty' a passé l'après-midi les racines, ou ce qu'il en reste, dans la mare. Il a été taillé puis je l'ai replanté dans une fosse tapissée de grillage à mailles lâches dont la partie au dessus du sol soutient ses branches.
Sambucus callicarpa, le sureau attaqué juste avant lui, semble vouloir survivre. Ses bourgeons sont en train de grossir.
Pourquoi une telle prolifération de campagnols ? Parce que nous détruisons, bêtement, ses prédateurs, les rapaces et les petits mammifères carnivores.
Le plus grand mangeur de campagnols, le grand spécialiste du campagnol, dont c'est au moins 90% voire plus de l'alimentation, c'est la belette. Des études scientifiques l'ont démontré. Mais elles ont peu de poids devant les croyances et les préjugés et on détruit la belette considérée comme nuisible ! C'est pourtant la meilleure protection des cultures pour lesquelles le campagnol est une calamité et ses éventuels dégâts collatéraux sont négligeables.
11:00 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
08/08/2010
Ptérophore
Je l'apercevais de temps en temps depuis le mois de mai et maintenant, comme l'an dernier, il est partout. Dès que je touche une plante ce petit fantôme blanc se réveille et s'échappe. C'est le tout petit ptérophore blanc, Pterophorus pentadactylus.
Il n'est pas facile à photographier, si petit et si rapide. Mais j'ai très envie de vous montrer mon petit fantôme blanc. Ou bien est-ce un ange, ses ailes sont comme des plumes.
22:55 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : nature, animaux
07/08/2010
Les fruits du mahonia
J'ai photographié ce beau Mahonia aquifolium sur le parking d'un centre commercial à Montereau fault Yonne.
Mais j'ai moi aussi un Mahonia aquifolium. Il s'est semé tout seul à l'entrée du terrain en plein soleil il y a 3 ans. Il a fleuri l'année dernière mais pas cette année. Il faut dire que je ne m'en occupe pas, il souffre certainement de la sécheresse, peut-être aussi de la pauvreté du sol.
J'ai aussi un autre mahonia ou plutôt une forêt de mahonias. Je ne saurais affirmer l'espèce. Il ressemble à Mahonia aquifolium mais il y a des petites différences. Ses feuilles semblent identiques mais les épines ne piquent pas ou presque pas. Vous pouvez vous y frotter il ne vous fera aucun mal. Il est totalement naturalisé depuis très longtemps puisqu'il était déjà là lors de l'achat du terrain en 1971. Il se répand par marcottage et semis. Il ne craint ni la sécheresse ni la pauvreté du sol. Je ne m'en occupe pas, je ne l'arrose jamais. Dans un terrain aussi sec que mon sable pur plein de racines d'arbres le Mahonia cultivé ne survivrait pas. Il est toujours beau et sain et fleurit en abondance malgré l'ombre des arbres.
J'avais photographié ses beaux fruits très bleus le 17 juillet puis je n'y ai plus pensé.
Après avoir photographié les fruits de Montereau j'ai voulu aller voir les siens surtout pour comprendre la différence de couleur des fruits. Cette différence est due à la présence d'une pruine sur ceux de Montereau.
Il n'y a plus aucun fruit, vraiment pas un seul. Ils ont tous été mangés. Les oiseaux sont sans doute plus nombreux dans mes arbres et ils savent qu'ils n'ont rien à craindre. Voici ce qui reste des grappes :
J'ai retrouvé une photo du 17 juillet 2007 : la pruine commence à apparaître mais les oiseaux mangent les fruits avant qu'ils aient l'aspect de ceux de Montereau. En bleu vif c'est tellement plus appétissant.
19:53 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin, nature
Sambucus canadensis rose
Je veux vous montrer encore une fois mon sureau canadien à feuillage rouge dans l'espoir que quelqu'un qui le connait m'en parle. J'ai passé des heures, des jours, à le chercher sur Internet. C'est sans espoir.
Son feuillage n'est pas rouge comme le sont les feuillages des sureaux noirs. Il est rose, d'un rose presque fluo. Je n'ai jamais vu cela sur un sureau. Ce rose se maintient toute la saison de végétation.
Le 5 juillet :

Le 18 juillet :
Le 1 août :
Et le voici un 20 septembre lorsqu'il était encore planté à Trifouilly :
Il m'a été vendu comme canadensis et son feuillage a bien les caractéristiques d'un canadensis, en particulier l'étroitesse des folioles et la fréquence des feuilles à 9 folioles, les premières folioles doubles. Les dates de floraison et de fructification correspondent aussi à canadensis.
01:45 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
06/08/2010
D'autres butineurs
La grande berce est une nouvelle arrivée sur le terrain de Romilly.
C'est "notre" grande berce, Heracleum sphondylium, pas celle du Caucase, dangereuse et envahissante.
Il n'y a qu'un pied mais elle est bien décidée à faire des petits :
Elle est un lieu de plaisir pour les syrphes. Elle attire les abeilles et tout plein de petites bestioles ressemblant à des mouches
La phacélie aussi est arrivée cette année. Je l'avais remarquée depuis un mois au pied du sureau 'Plumosa Aurea'
Je ne l'ai pas semée, je ne sais d'où elle vient. Je me suis décidée à la photographier lorsqu'elle s'est parée de ce petit bijou, Dolycoris baccarum :
Les cétoines s'intéressent toujours aux sureaux :
20:26 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Les butineurs
J'ai pris quelques gourmands butineurs sur le fait. Nous allons commencer par les papillons. Les plus nombreux, vraiment très nombreux, sont les piérides et les amaryllis. Il y a aussi un bon nombre de vulcains, ils seront plus nombreux quand la floraison des eupatoires sera plus avancée, et de Robert le diable.
Robert le diable se régale de nectar de buddleia et a déjà trouvé les fleurs d'eupatoires :
L'amaryllis vole assez près du sol. C'est parce qu'il se passionne pour les fleurs de menthe sauvage :
Piéride sur Verbena bonariensis :
Le vulcain a exploré l'épi de buddleia très soigneusement, mais avec un peu d'excitation, de haut en bas :
13:41 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
05/08/2010
Rosa
Je voudrais décerner une médaille à mes rosiers les plus courageux, ceux qui refleurissent en pleine canicule, en juillet et août.
'Falstaff' est le seul qui est aidé par un peu d'arrosage parce qu'il a du mal à démarrer. J'ai toujours eu un peu de difficultés avec les rosiers anglais, il me semble qu'ils ont davantage d'exigences. Ils sont peut-être prévus pour un climat humide.
'Red Parfum' aurait dû être taillé davantage.
'Jacques Cartier' est pour moi le plus beau, touffu, sain, florifère.
Mes rosiers reçoivent un peu de fumier et c'est tout, aucun traitement. Vous remarquerez que leur feuillage est sain. Des rosiers jamais malades, c'est l'un de mes critères de sélection. Ils sont tous greffés sur canina ou laxa pour supporter le calcaire ou sur leurs propres racines pour les rugosa.
10:59 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : jardin
04/08/2010
Le temps des confitures
Il faut commencer à sortir l'extracteur de jus
et la bassine à confitures.
A Veneux, en avance sur Romilly, les premières grappes de sureau noir sont presque prêtes à être cueillies.
Ce corymbe sera assez mûr dès ce week-end :
Il ne faut pas oublier que la maturité des fruits d'un corymbe n'est pas uniforme sur le sureau noir sauvage. C'est l'un des points que la sélection pour des sureaux productifs cherche à améliorer. Il faut cueillir les corymbes quand la plus grande partie des fruits est mûre. Si on attend trop, certains fruits seront déjà desséchés.
Cette maturation est vraiment très précoce cette année. C'est un record et je ne comprends pas pourquoi. L'hiver a été long, le printemps et l'été ont été secs mais pas particulièrement chauds et ensoleillés.
La maturation des fruits sur un corymbe de sureau blanc est plus régulière mais ça, c'est pour plus tard.
07:38 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
03/08/2010
Myrobolan
Les jolies prunes du myrobolan de Veneux, Prunus cerasifera, égaient un coin sombre du terrain. Car il pousse à l'ombre, une ombre contre laquelle je ne peux lutter, elle est due à un arbre du voisin. Il n'est jamais arrosé, jamais nourri, jamais traité, et jamais malade. Un fruitier comme on en rêve et ses prunes sont délicieuses.
Il ne croule pas sous les fruits comme l'an dernier quand des kilos de fruits par branche les ont entrainées jusqu'au sol. Lui aussi subit l'alternance, une alternance qui cependant reste faible car j'aurai de quoi me régaler et qui serait probablement supprimée par l'apport d'engrais. La lourde charge de l'an dernier lui a laissé un port pleureur qui m'arrange bien, toutes ses prunes sont à ma portée.
19:47 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Sambucus canadensis 'Maxima'
'Maxima' m'avait beaucoup déçue mais je reprends confiance.
J'avais pourtant admiré ce jeune 'Maxima' en 2005 à l'arboretum du Poerop. C'est une photo argentique numérisée :
Mais celui que j'avais planté à Trifouilly avait végété plusieurs années avant de se décider à atteindre 1m80 et faire quelques corymbes en 2009 :
Mais c'étaient des corymbes d'une grande banalité :
Le contraste était frappant avec 'Adams' qui avait poussé à grande vitesse, atteignait au moins 4m et était couvert de larges corymbes. Mais j'ai la preuve maintenant que la variété n'est pas en cause. 'Adams' avait été planté dans de la terre rapportée. J'avais certes amendé la terre de plantation de 'Maxima' mais c'était la terre de Trifouilly.
J'ai ramené 'Maxima' à Romilly sur Seine cet hiver. Il a subi le choc d'un déracinement difficile à la fourche-bêche par un jardinier faiblement musclé. Et pourtant… Il a démarré en flèche au printemps. Il mesure déjà 3m :
Vous voyez à droite 3 branches inclinées avec des corymbes déjà défleuris :
C'est la partie ancienne de l'arbuste qui a fleuri en premier avec des corymbes de taille banale.
Les nouvelles branches qui montent verticalement depuis la base portent des corymbes bien plus grands :
J'ai mesuré le corymbe que j'ai pu ramener vers moi sans casser la branche : 35cm de diamètre. Ils seront peut-être plus grands l'an prochain, loin du choc de la transplantation.
12:43 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
02/08/2010
De si grandes feuilles
Encore une plante que je ne connais pas. Elle s'est installée dans la cuvette d'un jeune sureau noir 'Aurea'. Ses feuilles sont vraiment très grandes. La voici photographiée le 18 juillet :
En fait, je n'y avais pas prêté attention mais il y avait déjà des feuilles le 30 avril :
J'ai coupé quelques feuilles qui étouffaient le sureau et j'attends pour voir.
22:19 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature
Mon amie la grenouille
Depuis quinze jours elle est là chaque fois que je vais chercher de l'eau à la mare. Mais elle est cachée sous la dernière marche qui me donne accès à l'eau. C'est son coin bronzage. J'ai beau me faire légère pour qu'elle n'entende pas mes pas, elle m'entend avant que je puisse la voir et je ne vois d'elle qu'un plouf. Elle revient une ou deux fois puis plus rien.
Hier était un grand jour. Elle m'a laissé approcher. Je l'ai d'abord photographiée depuis l'avant dernière marche
puis depuis la dernière, mes pieds à 50 cm d'elle :
Elle est aussi verte que les lentilles d'eau. Ensuite elle est partie, le plouf habituel. Elle ne pouvait rester, c'est là que je mets l'arrosoir.
Mais le plus extraordinaire c'est qu'elle revenait dès que j'étais partie et que je la retrouvais à mon prélèvement d'eau suivant. J'ai pris de l'eau 19 fois et chaque fois elle était là et me laissait la voir. Nous avons joué ainsi de 13h30 à 19h30 !
Je crois qu'elle a compris que je ne lui ferai jamais de mal et ma présence la distrait. J'ai un copine grenouille.
13:09 Publié dans Animaux, mare | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
01/08/2010
Un beau feuillage
Lorsque j'ai planté un if en mars 2009, j'ai nettoyé tout ce coin du terrain. J'y ai laissé un tout petit arbuste. Il mesurait alors 30 cm mais l'aspect de ses tiges, de ses ramifications, m'intriguait.
Il a grandi, il garde un beau feuillage rouge pendant toute la saison de végétation. Mais il n'a pas fleuri et cela ne facilite pas la détermination.
Les photos sont d'aujourd'hui :
23:30 Publié dans Plantes, Prunus | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : nature
Les lis géants
Il n'est pas question du cardiocrinum, je n'ai pas le temps de jouer avec celui-là : 3 ans pour fleurir et il en meurt !
Ce sont de nouveaux lis dits arbustifs, des sélections de je ne sais quelle espèce. Ils sont très prometteurs, ils doivent dépasser largement les 2m en 3 ans et les fleurs sont superbes et très parfumées.
Ces lis ont commencé à fleurir dans mes jardins. Ils ont été plantés cet hiver. Ce sont des lis à très grandes fleurs, toutes font 30 cm de diamètre.
Les lis rose vif sont dans un grand pot à Veneux. Ils partiront à Romilly l'hiver prochain.
Les lis rouge orangé ont fleuri quelques jours plus tard à Romilly. Ils sont juste derrière un Hibiscus paramutabilis :
Ils ont un septième pétale enroulé vers le cœur :
Le dernier à fleurir a été le jaune :
Les cétoines s'intéressent aux roses et aux sureaux mais maintenant elles ont découvert les lis :
Celle-ci a tout visité jusqu'au fond :
Quand je suis repassée un quart d'heure plus tard, elle n'était plus là et elle n'avait fait aucun dégât, pas plus qu'elle n'en fait sur les roses ou les sureaux.
Ils n'ont pas été attaqués par les criocères. Ce n'est pas une garantie absolue parce que mon terrain de Romilly est loin de toute plante cultivée autre que les miennes et aucun panneau n'indique la direction de mes lis pour ces petites bêtes ravissantes. Mais les roses sont à Veneux près du lis candide qui a été dévoré comme d'habitude. Et ce mignon criocère a été photographié sur mon terrain de Romilly en 2008 :
02:18 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
31/07/2010
Le lys et les criocères
J'aime les lys. Pour moi le lys par excellence c'était Lilium candidum, le lys de la Madone, si beau, si blanc, si pur, si parfumé. Je sais, lys est la forme ancienne du mot mais ce y convient si bien à sa majesté.
Mais il attire les criocères qui se ruent sur lui comme la misère sur le pauvre monde. C'est celui qui les attire le plus. J'en ai planté il y a peut-être 15 ans. Je n'ai vu la floraison qu'une fois, la première année. J'ai aperçu une fleur quelques années plus tard et le lendemain tout avait disparu. Chaque année une rosette apparaît et dès que la tige florale se forme elle est détruite. Je n'utilise que le nettoyage manuel et il en revient tous les jours. Que faire ? Les pesticides ? Il faudrait en remettre chaque jour. Pour tuer quoi d'autre ? Les coccinelles ? Les papillons, les gentils tircis de mon bois ?
J'ai définitivement renoncé au lys candide. Cet hiver je planterai Lilium regale en quantités, il supportera le calcaire de Romilly et à cause de cela les lis orientaux sont exclus. Je vous montrerai ceux que j'ai plantés l'hiver dernier.
En souvenir de mon beau lys, le voici photographié à Paris un 7 juin :
22:36 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Amours de papillons
J'étais à Romilly. Je photographiais les Hibiscus paramutabilis.
Il y avait beaucoup de papillons et surtout des piérides, une foule de piérides. Les eupatoires ne sont pas tout à fait à point, ils étaient sur la lavande
sur les chardons,
j'en ai même pris un en vol,
sur les potentilles rampantes.
Mais celui-là, il est bizarre il a deux têtes. C'est un couple qui s'envole aussitôt. Ils ont voleté de plante en plante chaque fois que je m'approchais trop mais sans jamais se séparer. L'un était bien blanc, l'autre jaune.
Regardez bien l'avant-dernière photo : l'un des deux est dans le vide sans aucun battement d'ailes, il tient parce qu'il est accroché à l'autre.
00:53 Publié dans Hibiscus, papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
30/07/2010
Hibiscus manihot
C'est encore une plante vivace. Il a été expulsé du genre Hibiscus et s'appelle maintenant Abelmoschus manihot mais il ressemble toujours à un hibiscus. Du moins sa fleur car son feuillage ferait penser au manioc (Manihot esculenta) ce qui lui vaut son nom d'espèce.
Il est en fleurs dès la fin juin. Il grandit vite et prend même l'aspect d'un arbuste. Sur la première photo il est à droite d'un Hibiscus moscheutos pas encore fleuri.
Il a un petit défaut, sa rusticité. La souche peut résister jusqu'à environ – 5°C ou – 8C°. Il lui faut donc une grosse protection en hiver et le risque de le perdre n'est pas nul. Mais ce n'est pas grave. Ses fruits

sont pleins de graines qui germent très facilement. Il peut donc être cultivé en annuelle très vite fleurie. Il faut récolter des graines, les semer en janvier près d'un radiateur (25°C) et les planter au jardin en mai ou même plus tôt en zone 8. Il grandit et fleurit très vite.
Et j'ai prévu la plantation d'autres hibiscus rustiques au moins jusqu'à – 15°C : coccineus, dasycalix, grandiflorus.
12:13 Publié dans Hibiscus | Lien permanent | Commentaires (2)
Hibiscus moscheutos
Hibiscus moscheutos, l'hibiscus des marais, est une plante vivace. Elle a des besoins en eau importants. Sa résistance au froid est estimée à – 12°C. Si vous êtes en zone 7, il faudra la couper au ras du sol en automne et la couvrir d'un épais tapis de feuilles mortes. Ne vous inquiétez pas, elle réapparait tardivement au printemps mais fleurira dès juillet.
Elle est remarquable par la très grande taille de ses fleurs. Elle existe en rose, rouge et blanc.
09:54 Publié dans Hibiscus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Hibiscus syriacus
00:16 Publié dans Hibiscus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
29/07/2010
Hibiscus paramutabilis
C'est maintenant la saison des hibiscus de jardin. Dans presque tous les jardins on trouve Hibiscus syriacus. Il est très beau, très florifère, mais il n'est pas le seul à supporter notre climat.
Hibiscus paramutabilis peut supporter - 15°C. Il peut donc être cultivé partout sauf en montagne. Les miens sont encore très petits, ils sont là depuis 18mois seulement, mais ils pourront atteindre 4m.
Aujourd'hui celui de Veneux a ouvert sa première fleur. Ceux de Romilly étaient prêts à le faire aussi il y a deux jours.

14:35 Publié dans Hibiscus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Argiope, l'amour qui tue
Une toile est tendue entre des feuilles de pimprenelle.
Une belle araignée est en apparence immobile au milieu de la toile. Ce que vous voyez c'est la face ventrale d'une femelle argiope fasciée, Argiope bruennichi. Derrière elle et un peu au-dessus, sur une autre toile il me semble, il y a une autre araignée beaucoup plus petite. Mais je n'avais pas remarqué cette araignée plus petite et plus terne. Je ne l'ai vue que sur les photos. Si je l'avais remarquée, j'aurais suivi la scène jusqu'au dénouement.
L'argiope femelle a une proie :
Le petit mâle, car la petite araignée est un amoureux qui tente de l'approcher, est encore loin :
La femelle commence à consommer sa proie :
ou bien elle l'emballe, il y a davantage de toile :
On devine le petit mâle toujours derrière mais maintenant à sa hauteur :
Eloignons-nous pour mieux voir la situation :
Pour la dernière photo j'ai eu la bonne idée de me placer de côté et on voit bien le petit mâle :
Recadrage sur celui qui va bientôt mourir :
Car ce pauvre petit mâle va mourir. Sa femelle le mangera mais ce n'est pas elle qui le tue. Ce qui le tue c'est l'acte d'amour, comme un orgasme trop intense pour son petit cœur. C'est du moins ma version romantique. Mais je vous propose une version plus scientifique ici.
00:11 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
27/07/2010
Les fruits de 'Pulverulenta'
Avant d'étudier ces fruits surprenants voyons d'abord ceux des autres sureaux photographiés le même jour, eux aussi en cours de maturation.
Sur 'Sambu', un sureau noir productif qui donnera des fruits noirs, tous les corymbes n'en sont pas au même stade, certains sont encore verts, d'autres se teintent déjà de rouge.
Chez 'Viridis', albida et 'Fructo Luteo', des sureaux à fruits clairs, ils sont verts et ne prendront jamais de teintes rouges :
Voici maintenant le corymbe de 'Pulverulenta' tel qu'il m'a surprise. A l'œil nu tous les fruits sont blancs :
En grossissant grâce à l'APN on voit qu'ils sont très blancs avec des traces de vert sur certains seulement :
C'est comme les feuilles, certaines sont presque totalement blanches, d'autres ont des zones de chlorophylle.
Que deviendra la couleur de ces fruits ? J'ai fouillé dans mes archives. J'ai retrouvé des photos des fruits du 'Pulverulenta' de Marnay un 19 août.
Ils sont blanc rosé ou roses. Ils n'ont pas le rouge foncé de ceux de 'Sambu' mais le pigment rouge se fixe sur du blanc :
En cherchant bien j'ai trouvé 4 fruits mûrs : ils sont noirs !
Les fruits des sureaux à fruits clairs ne manquent pas de chlorophylle mais ils manquent d'anthocyanes et la chlorophylle ne sera remplacée que par des pigments clairs. Ainsi ils sont moins amers mais ne comptez pas sur eux pour l'action antivieillissement.
Les fruits de 'Pulverulenta' manquent de chlorophylle mais ils ne manquent pas d'anthocyanes, ils deviennent à maturité aussi noirs que ceux du sureau sauvage.
21:47 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Pulverulenta
Sambucus nigra 'Pulverulenta' est-il albinos ? J'exagère beaucoup en employant ce terme. D'abord parce qu'il est habituellement utilisé pour l'homme et les animaux. Mais ce défaut total de pigments existe aussi de façon exceptionnelle chez les plantes. Une graine donne naissance à une plante albinos. Mais une plante ne peut se passer d'au moins un des pigments, la chlorophylle, et ces plantes sans chlorophylle ne vivent pas longtemps.
Ce n'est pas le cas de 'Pulverulenta''. Si certaines zones de ses feuilles sont dépourvues de chlorophylle, il dispose de suffisamment de cette molécule pour être un arbuste viable et même vigoureux. Je vous ai déjà montré ceux du Clos du Coudray et du jardin botanique de Marnay sur Seine, ils sont superbes et pleins de vie.
Si l'idée d'albinisme m'a traversé la tête hier, c'est parce que j'ai été frappée par la pâleur de ses fruits en cours de maturation. Des fruits presque totalement blancs. Je n'avais jamais vu ça sur un sureau noir. Quelle que soit la couleur à maturité ils sont toujours verts, d'un vert soutenu avant.
Si j'ai fait cette découverte hier, c'est parce que je n'ai jamais eu de fruits dans mon jardin avant et je n'avais pu suivre leur évolution. Mes 'Pulverulenta' sont très jeunes. L'un d'eux avait fleuri l'an dernier mais sans donner de fruits.
Celui qui va donner quelques fruits est encore plus jeune, il a été planté cet hiver. Il n'a eu qu'un seul corymbe de fleurs qui donne quelques fruits.
Nous étudierons ses fruits dans la prochaine note.
21:25 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
26/07/2010
Les fruits de Sambucus tigranii
Vous avez sans doute gardé l'impression que les fruits des sureaux rouges ne durent pas longtemps. Mais c'est faux, ce n'est pas leur évolution naturelle, c'est dû à la voracité des oiseaux de Romilly. Il faut dire que ces pauvres oiseaux n'ont pas d'autres baies juteuses à se mettre dans le bec. Autour de mon terrain il n'y a que de l'herbe tondue sur les terrains "entretenus" et des broussailles sous les arbres ailleurs. Bientôt ils auront d'autres baies sur mon terrain. Mais aussi personne ne les dérange sauf moi quand j'y vais. La plupart du temps il n'y a pas un seul humain à l'horizon.
Je vais vous montrer l'évolution de ces fruits grâce à mon Sambucus tigranii de Veneux. La différence avec celui de Romilly c'est la proximité de la maison qui fait sans doute hésiter les petits prédateurs de fruits. Et il y a des baies variées partout dans le village.
A Romilly j'avais photographié les fruits du sureau d'Arménie début juin. Ils étaient encore verts et il y en avait de nombreuses grappes. Ensuite ils ont disparu grâce aux oiseaux. Le 1 juin :
Le 8 juin :
A Veneux les fruits ont commencé à rougir vers le 15 juin. Les voici le 27 juin :
Ils sont toujours là le 13 juillet :
le 18 juillet :
et encore le 25 juillet :
Après plus d'un mois ils sont toujours brillants, même pas fripés. A quand les cerisiers en espalier contre la maison ?
07:14 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin