20/02/2009
Sureaux
Voici, en direct de Veneux les Sablons, le démarrage des sureaux.
Les Sambucus nigra
sauvage :
'Donau' :
'Laciniata' :
'Heterophylla' :
'Guincho Purple' :
Sambucus canadensis 'Adams' :
Sambucus palmensis, vous remarquerez une pilosité fine que n'ont pas les autres :
C'étaient des sureaux de la section 2. Sambucus racemosa 'Coup de foudre', section 3, présente comme tous les sureaux de cette section des bourgeons floraux, plus ronds que les bourgeons à feuilles.
Bourgeons floraux :
Bourgeons à feuilles :
00:28 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : plantes
19/02/2009
Le lierre
Les fruits du lierre ne sont pas encore mûrs mais à ce stade ils présentent de beaux contrastes de couleur permettant de bien voir leur structure.
23:18 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, jardin
Corylus avellana
Pour que notre noisetier, sauvage ou planté, nous donne ses délicieuses noisettes à la fin de l'été, la mise en scène pour la fécondation commence. La saison des fleurs bat son plein.
J'ai remarqué que les chatons sont beaucoup plus nombreux au sommet de l'arbre :
Vers le bas ils sont moins nombreux
et je n'en vois qu'à l'extrémité des branches où ils sont souvent surmontés d'une fleur femelle,
les autres bourgeons de cette branche basse sont tous des bourgeons à fleurs femelles :
Détail d'un chaton : les étamines sont en groupes surmontés de 3 écailles, la plus grosse au milieu recouvre les deux autres :
Dès qu'on touche ces chatons une très fine poussière jaune s'envole.
Les fleurs femelles paraissent minuscules parce qu'il ne sort du bourgeon que les stigmates rouge vif :
J'ai patiemment et délicatement enlevé les écailles du bourgeon pour voir toute la fleur :
21:11 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature, plantes, jardin
18/02/2009
Feuillages
Les feuillages persistants mettent un peu de vie dans le jardin l'hiver. Un peu de jaune peut les égayer.
Choisya ternata existe en vert et en jaune. Un beau décor si on mélange les deux formes, entourées de graminées, ici à Paris :
Lui c'est le lierre Oro di Bogliasco, ici sur un angle de la maison :
Les houx aussi existent en feuillages panachés
à moins qu'ils ne mettent le jaune sur leurs fruits. Les fruits jaunes du houx persistent jusqu'en fin d'hiver car ils n'intéressent pas les oiseaux :
Les fruits du fragon aussi persistent longtemps, ils sont pourtant rouges, car l'arbuste fleurit longtemps. En novembre :
et fin février :
Et la floraison des mahonias recommence. Je vous ai montré beali encore très fleuri, media Charity en fin de floraison et Mahonia aquifolium commence :
Celui que je vous montre là est celui de mon jardin de Veneux. Il s'est complètement naturalisé et étend lentement mais sûrement son territoire par drageons, stolons et semis. C'est un envahissement bénéfique car c'est un bon couvre-sol et les arbustes gênants sont très facilement arrachés. Mais je ne crois pas que ce soit aquifolium. Il a le même aspect, les mêmes fleurs, les mêmes dates de floraison, les mêmes feuilles en forme de feuilles de houx. Mais ses épines qui semblent identiques à celles de aquifolium ne sont pas piquantes ! Je crois que c'est Mahonia repens, Oregon grape.
Il y a aussi des arbres qui ne se font pas remarquer par leur couleur mais par d'étranges drapés comme Picea breweriana :
21:17 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : plantes, jardin
13/02/2009
Perce-neige
Commencée fin décembre avec Galanthus elwesii, la saison des perce-neige bat son plein. Elwesii forme plusieurs grosses touffes devant la maison, il s'est ressemé jusqu'à 3 m de l'endroit où je l'avais planté. Mais je ne sais plus où j'avais planté les petits nivalis car ils se sont répandus partout sur le terrain, jusqu'à 30 m de l'emplacement initial, dans les escaliers, dans les pots…
Traversent-ils la neige ? oui, bien sûr et même ce tapis de lierre – lamiascum galeobdolon –petite pervenche. Ils se sont semés dans cette zone à couverture végétale dense. Pour la neige, j'ai dû faire vite. Comme d'habitude il a neigé cette nuit et tôt le matin, ensuite la pluie l'a remplacée et la neige fond vite.
Mais ils ne sont pas les seuls à percer la neige. Les petits crocus botaniques ont commencé à fleurir. Je les ai déjà vus, de même que les grands crocus, dans beaucoup plus de neige, elle ne leur fait pas peur. S'ils n'ont pas ouvert leur corolle, c'est parce qu'ils veulent voir le soleil pour le faire.
Et les petits Cyclamen coum, toujours en fleurs depuis décembre, ils se laissent recouvrir mais réapparaissent aussi frais quand elle fond.
20:47 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, plantes
12/02/2009
Sambucus chinensis
Les jeunes pousses de Sambucus chinensis commencent à sortir au dessus du tapis de feuilles mortes qui tente de les protéger. En fait il avait déjà démarré fin décembre et une branche, que l'on voit un peu grillée à gauche, a subi – 9°C et ça l'a calmé. Mais à – 4 °C il n'y a aucun dégât, même pas sur les jeunes pousses, selon mon expérience des années précédentes.
01:00 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
11/02/2009
Mahonia
Le Mahonia x media 'Charity' de mon jardin, en fleurs depuis novembre, s'accroche à ses dernières fleurs et ne veut pas les perdre :
Pendant ce temps, à Paris, Mahonia beali, plus tardif, est en pleine floraison :
Et bientôt les Mahonia aquifolium fleuriront, comme ici le 11 mars l'an dernier :
Un belle association pour avoir au jardin une floraison prolongée de 5 ou 6 mois.
21:14 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plantes, jardin
09/02/2009
Auricularia et Sorbaria
Je vous ai déjà montré les oreilles de Judas de mon jardin. Voici des photos récentes :
Ce champignon, comestible, c'est le champignon noir de la cuisine chinoise, se développe sur des arbres morts ou des parties mortes d'un arbre bien vivant. Il a une très, très nette préférence pour Sambucus nigra mais peut se développer ailleurs. Son frère chinois, Auricularia polytricha, a sans doute un autre arbre de prédilection, je ne sais lequel, je n'ai pas trouvé.
Aujourd'hui, à Paris, au Jardin des Plantes, j'ai eu la surprise de voir Auricularia auricula-Judae sur un arbuste mais pas un sureau. Il s'est installé sur Sorbaria kirilowii, un arbuste chinois.
19:54 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, jardin
06/02/2009
L'attaque des tulbaghias
Je vous ai dit que je plante des Tulbaghia violacea à Romilly sur Seine dans l'espoir de les acclimater. Je ne suis pas certaine que je pourrai vous en dire plus sur leur résistance au froid, un danger plus immédiat les menace.
Je n'avais pas eu le temps de tout planter. Je les avais mises en jauge dans un sac avec de la bonne terre que j'avais laissé sur le terrain de Romilly.
Aujourd'hui je m'apprêtais à planter. Tout était pour le mieux, elles paraissaient en parfait état, les feuilles bien vertes semblaient même avoir grandi. C'est lorsque j'ai voulu les prendre une par une que la catastrophe s'est révélée. Au moins la moitié des plantules n'avaient plus de racines. Quelques unes au contraire n'avaient que des racines, plus rien au dessus. Et il y avait des bouts de racines et quelques feuilles dispersées dans la terre.
Que s'est-il passé ? Je ne sais. Voici quelques unes des plantules attaquées :
Vous voyez qu'elles sont rongées, généralement au niveau du collet.
J'ai planté les survivantes, en les examinant une par une. Je n'ai rien vu mais rien ne prouve que je ne les ai pas plantées avec leur prédateur.
Ensuite j'ai renversé le contenu du sac sur un carton.
J'ai cherché dans la terre, je n'ai rien trouvé, sauf un ver de terre à peine visible car il était allongé entre des racines, de la même taille et de la même couleur, à peine plus rose. Mais c'est bien un ver de terre, avec la méthode de déplacement d'un ver de terre :
Ce ne peut être le coupable. Un ver de terre ne consomme que la matière organique morte.
Je suis rentrée une heure plus tôt que prévu, complètement découragée.
J'ai passé deux heures sur Internet à la recherche du fautif. Je n'ai trouvé aucun ennemi, sauf sur un seul site en anglais qui parle des limaces et des escargots. Mais ceux-ci grignotent les feuilles, ils ne font pas des trous étroits. Et puis en cette saison il est impossible d'en voir.
Le mystère reste entier.
20:43 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, jardin
05/02/2009
Fleurs d'hiver
A mon arrivée sur mon terrain de Romilly sur Seine, ce que j'ai d'abord remarqué c'est l'hamamélis. Il se décide à déployer, lentement, ses pétales. Toutes les fleurs ne sont pas encore ouvertes.
Voilà pour le noisetier de sorcière.
L'autre noisetier, le sage, celui qui produit des noisettes se réveille aussi. Les chatons ne changeaient pas depuis l'été et maintenant quelques uns ont un peu grossi. Les bourgeons à feuilles ont aussi un peu grossi. Et surtout j'ai trouvé la première fleur femelle montrant ses stigmates rouge vif.
Bourgeon à feuilles du noisetier pourpre :
21:30 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, jardin
03/02/2009
La flûte amérindienne
Voici, photographié sous différents angles, mon trésor, l'objet contenu dans le sac : Traditional Elderberry Twin Eagle, American Flute.
C'est une flûte amérindienne dont le corps est en sureau (branche de 3 ans). Elle a été confectionnée par un artisan canadien habitant Vernon en Colombie Britannique, selon une technique ancestrale des amérindiens.
Vernon est à l'ouest du Canada, le sureau est donc certainement un sureau bleu, Sambucus caerulea, un des plus grands sureaux, un des plus forts, avec des branches plus épaisses que Sambucus canadensis.
Je ne connais rien en musique mais le son m'a paru très beau. Il ne manque qu'un musicien pour me faire mieux apprécier.
Bien sûr ces flûtes sont des exemplaires uniques, il n'existe pas deux branches de sureau identiques et même vous remarquerez qu'elle n'est pas rigoureusement droite.
Mais en France aussi les flûtes en sureau sont encore fabriquées par des artisans de valeur. Il s'agit évidemment de sureau noir, Sambucus nigra. Elles sont surtout recherchées pour les musiques médiévales.
Et on peut les chercher encore plus loin dans le temps, au paléolithique.
20:02 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : canada, musique, plantes
29/01/2009
Les fleurs du jour
Fin janvier, c'est vraiment le creux dans les floraisons.
Hellébore fétide
Fleurs d'hamamélis sous le givre
Les dernières fleurs de mahonia
Le jasmin nudiflore
Le grand perce-neige, Galanthus elwesii
Le petit perce-neige, Galanthus nivalis,
il s'est même ressemé dans un peu de terre entre deux marches.
20:31 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, jardin
Jeune noyer
Sur mon terrain de Romilly sur Seine j'ai un jeune noyer, Juglans regia, qui a tout juste commencé à produire quelques noix.
L'hiver qui a tout dégarni a fait ressortir la beauté de sa jeune écorce, toute en tons de gris et de rose :
Je sais bien qu'il ne gardera pas ces jolis tons pastel, l'écorce va se crevasser et perdre ses tendres couleurs.
12:34 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, plantes
26/01/2009
Le feijoa
Je vous ai montré récemment la résistance au froid de mes feijoa, pourtant encore très jeunes. Ces arbustes beaux et délicieux sont présentés comme gélifs et non cultivables au nord de la Loire. Pourtant je ne suis sans doute pas la seule à les cultiver et l'opinion qu'on s'en fait évolue.
Je viens de lire dans la revue Les Cahiers du Potager Bio de novembre-décembre, n° 30, un article sérieux et correspondant à la réalité de cet arbuste à cultiver sans hésiter en zone 8. Il y est dit qu'il faut le protéger au-delà de -6 °C les deux ou trois premières années, ensuite il résiste à – 12°C (et même un peu plus en perdant quelques feuilles).
15:21 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, plantes
25/01/2009
Tulbaghia violacea
J'ai souvent rêvé devant des photos de Tulbaghia violacea. Avec une touffe dense de feuilles linéaires, une présence toute l'année, une floraison prolongée de mai à octobre, elle ressemble à une agapanthe miniature. Elle s'étend par rhizomes et sa touffe s'épaissit vite. Et elle a un incroyable parfum d'ail et j'adore ce parfum qui fait penser au Midi. Ses feuilles finement hachées peuvent s'utiliser dans les salades comme l'ail des ours mais le feuillage de l'ail des ours ne dure pas longtemps, celui de tulbaghia est disponible toute l'année.
Cette petite merveille n'avait qu'un défaut, on la disait peu rustique, à cultiver en pot. J'en voulais dans le jardin, en quantités.
Récemment j'ai découvert qu'elle peut vivre chez moi, elle est même rustique jusqu'en zone 7, sans doute avec quelques précautions.
Alors, à moi cette beauté parfumée. Mais pour les grandes quantités rêvées, il fallait patienter, la multiplier moi-même, car à 3 ou 4 € la plante …
Mais je l'ai trouvée à 40 € pour 100 bulbes ! chez Bulb'Argence en racines nues. Je vous défie de trouver moins cher.
Hier j'ai reçu un colis. Une intense odeur d'ail en est sortie à l'ouverture. Une odeur tellement forte que pour l'emmener à Romilly aujourd'hui j'ai gardé les fenêtres de la voiture entrouvertes. C'est plein de jolies plantules par paquets de vingt (et un peu plus, ils ne sont pas radin), bien fraîches, pleines de santé :
Et voilà. J'ai 20 m de bordures, sans doute plus, pour 40 €. J'en ai déjà planté un paquet de 23, j'ai mis les autres en jauge, tout sera terminé à la fin de la semaine. Je recouvre le tout d'une bonne épaisseur de feuilles mortes importées de Veneux pour leur permettre de terminer l'hiver tranquillement.
C'était mon premier jour à Romilly sur Seine depuis les grands froids. Mon thermomètre qui garde les minima indiquait – 9 °C comme à Veneux. Dans chacune de ces deux villes il y a certainement des jardins où il fait plus froid car mes deux jardins ont en commun d'être très protégés par beaucoup d'arbres sur le terrain et autour. Je vous ai déjà dit que parfois les voitures garées dans la rue sont couvertes de givre alors que les voitures sur mon terrain n'ont rien.
23:25 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin, plantes
Mahonia 'Charity'
Mahonia x media 'Charity' a résisté aux grands froids de début janvier mais cela n'a rien d'étonnant. Bien que moins rustique que Mahonia aquifolium (Z5), il est rustique jusqu'en zone 7. Ce qui m'a surprise, c'est la résistance de ses fleurs au gel.
Nous étions en fin de floraison car il a commencé à fleurir au tout début de novembre, peut-être même fin octobre. La floraison commence au bas de l'épi et monte progressivement pendant que les premières fleurs fanent puis tombent. Les épis sont très dressés au début puis s'inclinent peu à peu.
Lors des grands froids il en était à ses dernières fleurs tout au bout de l'épi. Après cette période de gel jusqu'à – 9 °C, ces fleurs sont toujours là, intactes.
Le 7 novembre :
Le 16 novembre :
Le 24 novembre :
Le 15 janvier, après le gel :
Quel bel arbuste, présent toute l'année, avec aussi de beaux fruits (comestibles en gelées) et une longue et belle floraison d'hiver, un bijou pour le jardin.
07:08 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, jardin
24/01/2009
Monstrosa
Sambucus nigra 'Monstrosa' semble vouloir démarrer, comme les autres sureaux noirs, et lorsque les feuilles seront sorties, sa structure étonnante sera moins visible. Il est temps donc de vous montrer l'anarchie dans la disposition des bourgeons.
Sur une tige élargie :
Sur les tiges terminales enroulées :
14:45 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, plantes
22/01/2009
C'est quoi ?
En nettoyant une zone encombrée de tiges mortes d'eupatoires, épilobes, menthe aquatique, orties, etc. pour récupérer un feijoa à emmener à Romilly, j'ai eu l'œil attiré par ces étranges choses d'un très joli rose sur des tiges d'environ 70 cm de haut, sans feuilles.
Est-ce une cuscute encore peu développée ??
13:26 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
20/01/2009
Le laurier-tin et le froid
Encore un arbuste qui a longtemps eu la réputation d'être peu rustique, ce n'est plus vrai maintenant. Mais j'ai encore trouvé un site qui dit qu'il meurt à – 10°C et perd son feuillage à – 5 °C. Je vous assure que c'est faux, les miens viennent de subir – 9°C sans le moindre dommage. Et j'en ai vu à l'Arboretum des Barres où l'hiver il fait plus froid qu'ici.
J'ai plusieurs Viburnum tinus mais d'un seul et unique clone. Le "pied-mère" a environ 15 ans. Il s'est ressemé :
Il a fait tout seul des marcottes que j'ai données ou replantées :
Chaque fois que j'ai voulu un nouveau pied, j'ai trouvé une marcotte.
Voici son feuillage après la période de gel intense :
Et ses boutons floraux :
Et voici, toujours après le gel, un autre arbuste sur lequel des doutes ont plané. Il est en fait rustique lui aussi à – 15 °C. C'est Choisya 'Aztec Pearl'.
18:03 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, jardin
19/01/2009
Les camellias et le froid
On peut lire tout et n'importe quoi sur la rusticité des camellias (ou camélias, orthographe erronée introduite par La Dame aux Camélias). Lorsqu'ils furent introduits en Angleterre on n'osa les cultiver ailleurs qu'en serre. Il en existait une belle collection dans les serres d'un jardin qui fut abandonné. Plus tard on retrouva ces serres éventrées, vitres brisées, et les camellias qui y avaient vécu depuis des années exposés à toutes les intempéries et tous les froids. Et ils étaient superbes, très grands, plus beaux que ceux des serres. Mais trop d'esprits peu évolutifs sont restés sur la notion de non rusticité des camellias. Je me souviens d'être allée pour en acheter à une vente spéciale camellias à Perpignan en octobre. Ils étaient exposés sous une serre où la chaleur était insupportable même pour les humains. Ils avaient tous un air pitoyable, je n'ai rien acheté évidemment.
Pour une description sérieuse des bonnes conditions de culture des camellias, voyez le site des pépinières Thoby.
Voici mon expérience :
Lors de l'hiver terrible dont je vous ai déjà parlé pour les lauriers sauce, vers 1985 (- 17°C le matin et encore – 8°C le jour), mes trois premiers camellias venaient d'être plantés, 'Adolphe Audusson' depuis moins d'un an, 'Madame Martin Cachet' et Gloire de Nantes' depuis un mois seulement. Adolphe n'avait perdu que ses boutons floraux, les deux autres avaient perdu une partie du feuillage mais je n'ai pas eu à les tailler, ils ont refait leurs feuilles sur les tiges dénudées.
Les grands froids de ce début de janvier n'ont pas été aussi durs et tous les camellias sont intacts, feuilles et bourgeons floraux, même ceux que je venais d'acheter et qui étaient encore en pot, sans protection des racines. Ce sont des japonica et des sasanqua. Je vous ai déjà montré une fleur du sasanqua 'Yuletide' après le gel.
Voici d'abord 'Adolphe Audusson', le plus grand. Il est donné pour résistant à – 20°C, j'ai même lu – 25°C :
et ses bourgeons floraux :
'Madame Martin Cachet', on aperçoit des bourgeons floraux intacts :
Tous les autres sont dans le même état, et 'Paul Maymou' se prépare à fleurir :
Voici un japonica en pot :
et un sasanqua en pot :
Les seules précautions que je prends, c'est d'arroser en cas de sécheresse en été, et même en hiver, pour qu'ils ne perdent les bourgeons floraux, laisser les feuilles mortes de mes arbres au pied, épousseter la neige le soir pour qu'elle ne gèle pas sur les feuilles.
21:44 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, jardin
18/01/2009
Les fleurs du jour
Les photos sont prises entre deux averses de grêle et je profite du temps d'une averse pour vous les montrer. Après le froid sibérien, les giboulées de mars.
Les perce-neige, Galanthus elwesii, n'étaient pas du genre à se laisser impressionner par le gel. Les Galanthus nivalis pointent à peine leur nez.
Le jasmin d'hiver voit ses fleurs geler mais il en refait aussitôt :
Le Camellia sasanqua 'Yuletide' était en fin de floraison mais il lui restait deux ou trois boutons à ouvrir. Il a subi le gel dehors, en pot, sans aucune protection. Je parlerai de la rusticité des camélias dans une prochaine note.
15:32 Publié dans camellia, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, jardin
Le laurier sauce et le froid
Encore un petit arbre très convoité et dont beaucoup de jardiniers se privent parce qu'on le dit peu rustique. Ce n'est pas le cas à Veneux les Sablons car j'en ai vu dans beaucoup de jardins. Des sites sérieux le disent résistant jusqu'à – 15°C ou viable dans une grande partie de la France. Mais trop de sites le disent incapable de vivre en dehors de la zone méditerranéenne et conseillent de le cultiver en pot ! Pourquoi pas en utilisant la technique du bonsaï ! Regardez celui de mon voisin, plus grand que la maison proche qui a un étage, il aurait fallu s'acharner à le tailler plusieurs fois par an. C'est vrai qu'il supporte bien la taille.
Je vais vous le montrer après la période de grand froid, il a fait – 9°C sur mon terrain très protégé, et je pense que, là où il est placé il a subi pire. Mais il a environ 35 ans et il a subi, comme le mien et comme mes premiers camélias un hiver absolument hors normes. C'était au milieu des années 80. J'avais noté – 17°C le matin et – 8°C l'après-midi pendant plusieurs jours. Nous n'étions plus en zone 8.
Le voici donc après le gel, superbe. Les feuilles rousses devant, c'est le feuillage marcescent d'un de mes hêtres. J'en ai un du même âge mais qui reste plus petit car ce qui lui pourrit la vie, ce n'est pas le froid mais le grand chêne trop près duquel je l'ai planté.
Et voici ses bourgeons floraux, intacts, toujours après les grands froids.
Ce magnifique Laurus nobilis a pris l'habitude de se ressemer partout sur mon terrain. J'estime sa progéniture à une trentaine de petits plants qui vont partir former une haie à Romilly sur Seine et quelques uns plus grands. Même les jeunes plantes n'ont subi aucun dommage. Tous survivent tout seuls et même sans arrosage dans le sable et sans aucun traitement, il n'a pas d'ennemis. Alors, ne vous en privez pas.
nota : j'ai aperçu quelque taches blanches sur des feuilles de ce jeune laurier, j'y suis allée voir, ce sont des fientes d'oiseaux, tous ceux du quartier sont ici pour les restau du coeur.
12:28 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature, plantes, jardin
17/01/2009
Faux de Verzy
Quelques arbres de cette forêt ensorcelée :
12:44 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
Après les grands froids
Je voudrais faire un bilan du gel sur certaines plantes trop souvent présentées comme peu rustiques et dont beaucoup de jardiniers se privent. J'ai au moins un exemplaire de toutes ces plantes depuis plus de dix ans et même plus. Les voici photographiées après cette période de gel inhabituelle.
Parlons d'abord des fruitiers.
Le feijoa, Acca sellowiana n'a pas perdu une seule feuille :
Le néflier du Japon, Eriobotrya japonica n'a pas du tout souffert. Je l'ai depuis environ 15 ans. Il faut cependant préciser qu'il est préférable de protéger les fleurs ou jeunes fruits en cas de gel supérieur à – 5°C si on veut avoir le plaisir d'en manger. Mais l'arbre supporte -12°C ou peut-être plus.
Je n'ai pu le photographier entier par manque de recul.
Et les jeunes plantes de semis involontaire sont également intactes.
Arbutus unedo, l'arbousier, pourtant dans une zone de courants d'air, au sommet d'une butte est intact. Il est en limite du terrain déboisé du voisin, c'est pourquoi je n'ai pu le prendre qu'à contre-jour.
J'avais acheté un jeune arbousier en pot pour le terrain de Romilly, donc racines non protégées, il est intact.
Il avait des fleurs à contretemps.
Un site parle d'arbousiers qui ont résisté à – 22°C !
Je ne vous montre pas le jujubier, il n'a aucune feuille en cette saison, mais les tiges sont saines, et il est là aussi depuis 15 ans.
02:47 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, jardin
15/01/2009
Le fau de Saint Basle et le chêne fau
Le très grand fau de Saint Basle :
Le chêne fau est le seul "fau" de cette forêt qui ne soit pas un hêtre :
23:17 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
Verzy, ville et forêt
La jolie petite ville de Verzy est nichée dans un creux au pied de la montagne. C'est une ville accueillante. Il y a des coins pique-nique avec tables et bancs un peu partout autour de la ville et dans la forêt.
La forêt, c'est tout en haut. C'est une forêt mixte de feuillus et de conifères où tous les arbres, hormis les faux, ont des fûts bien droits.
Les faux sont protégés par des barrières pour éviter le piétinement des zones de racines.
Les très jeunes faux ont un feuillage marcescent comme c'est habituel pour les hêtres.
Selon que le tronc est plus ou moins tourmenté, les faux ont une taille élevée et une forme presque élancée
ou, au contraire, s'étalent complètement au ras du sol.
Ils sont souvent groupés :
22:02 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
14/01/2009
L'oreille résiste au gel
L'horrible période de gel est terminée. Il a fait jusqu'à – 9°C sur les deux thermomètres qui gardent les minima, je ne peux garantir qu'il n'a pas fait plus froid en d'autres points du jardin. Maintenant il ne gèle plus le matin, il a fait + 8°C cet après-midi, il va falloir faire un bilan concernant les plantes à risque. Je vous les présenterai progressivement pour donner une idée des résistances au froid. A Veneux il ne semble y avoir aucun dégât mais qu'en est-il sur les autres terrains ? J'irai sans doute à Trifouilly demain.
Voici d'abord l'oreille de Judas. Je n'ai trouvé nulle part une notion sur sa rusticité. Bien sûr, on pouvait s'attendre à ce qu'elle soit du niveau de celle de Sambucus nigra et cela semble être le cas.
Je vous ai montré ma petite colonie d'oreilles de Judas le 19 décembre mais elles devaient être là depuis un moment. Ensuite la colonie a régressé mais il y a toujours des champignons aujourd'hui. Ils ont bien résisté au gel, et même, ils semblent avoir été stimulés par le froid puisqu'il y a de tout jeunes champignons, sur la première photo en bas et à droite.
19:04 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
13/01/2009
Le mariage du fau
Les faux (fau vient de fagus) sont donc des hêtres tortillards, Fagus sylvatica var. tortuosa. Leurs anomalies sont génétiques.
Le premier que je veux vous montrer est celui qui m'a le plus étonnée. Sa particularité est qu'il s'est soudé en plusieurs endroits au tronc d'un grand arbre. Cet arbre n'est pas un hêtre, cela se voit à son écorce, celle du hêtre est lisse, c'est sans doute un chêne.
Il y a anastomose, les deux arbres sont vraiment soudés en plusieurs endroits :
Que s'est-il passé ? Voici l'explication que je vois. A l'origine un jeune fau a poussé au pied d'un grand arbre, comme celui-ci :
Les branches tortueuses du petit fau enlaçaient le tronc de l'arbre. A force de frottement sous l'effet du vent, des plaies se sont formées sur l'écorce des deux arbres et les arbres se sont soudés au niveau des plaies.
22:10 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
La forêt de Verzy
J'ai ramené de la forêt domaniale de Verzy une centaine de photos. Il y a environ 800 faux dans cette forêt mais il faut savoir se mettre des limites.
Cette forêt se trouve sur la Montagne de Reims.
D'abord un petit rappel sur les faux :
21:02 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, plantes
10/01/2009
Verbena bonariense
Pour vous réchauffer encore un peu, après ce petit feu dans la cheminée, je vais vous parler de mes fleurettes préférées pour l'été. Verbena bonariense, la verveine de Buenos Aires, a une longue floraison. Au bout de tiges longues et fines mais solides d'un peu plus d'un mètre et presque sans feuilles elle balance de jolies et légères grappes de petites fleurs violet pâle. Sa floraison est longue.
J'en ai à Trifouilly. Elles ont presque trois ans, leur longévité moyenne. Que sont-elles devenues par ce froid polaire ? Ce sont des vivaces mais de très courte durée de vie. Qu'elles soient mortes de froid ou de sénilité précoce, ce n'est pas grave. Ce qui importe c'est qu'elles se ressèment à profusion, uniquement si le terrain leur plaît, et persistent ainsi dans le jardin. Il suffira de repérer les petits plants et de les déplacer si nécessaire.
Elles supportent la sécheresse, elles supportent le calcaire, elles supportent le froid grâce aux semis spontanés.
16:23 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, jardin