09/01/2013
Viburnum plicatum en automne
Je vous avais montré les Viburnum plicatum des Grandes Bruyères au printemps.
Ils sont aussi très beaux en automne avec leur feuillage rouge parsemé d'une remontée florale. Voici les 'Mariesii' :
La remontée a lieu aussi pour ceux aux inflorescences en boule :
Les photos sont du 21 octobre.
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Les cornouilles jaunes
Depuis hier soir je tente de passer un commentaire en réponse au dernier commentaire d'Antoine sur Cornus mas 'Jolico' et ça ne passe pas. En attendant de résoudre ce problème avec blogspirit, j'écris cette note. Si vous aussi avez des difficultés à mettre un commentaire, merci de m'envoyer un mot par courriel (adresse colonne de droite).
J'avais donné un lien pour montrer des cornouilles jaunes sans suffisamment prêter attention à la légende de la photo. Evidemment la dénomination 'Aurea' concerne habituellement un arbuste à feuillage jaune. C'est aussi le cas pour Cornus mas dont le rare cultivar 'Aurea' a un feuillage jaune au début du printemps puis vert pâle, et des fruits rouges.
Le choix du nom 'Aurea' pour la photo est de la responsabilité du photographe, sans doute peu habitué aux termes botaniques.
Le Cornus mas à fruits jaunes ne semble pas avoir un nom "officiel". C'est probablement une variété spontanée et non un cultivar horticole. Celui que j'ai acheté s'appelait Yellow comme un cultivar mais j'ai aussi rencontré lutea comme une variété naturelle.
14:09 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
08/01/2013
Camellia sasanqua
Ces temps-ci, je tombe tous les jours sur mes erreurs de culture. J'ai des circonstances atténuantes : des plantes peu connues ou dont les besoins sont rarement expliqués et surtout deux terrains hors normes. Le terrain de Romilly pêche par le grand nombre de prédateurs animaux faciles à contrer quand on a compris le problème et, plus grave, difficile à contrer et déprimant, des prédateurs humains. Le terrain de Veneux est plus civilisé mais … c'est du sable, et je n'avais pas encore cerné toute l'ampleur de ce problème. Imaginez que vous tentiez de créer un jardin bien vert et bien fleuri sur une plage de sable fin.
Ce matin, j'ai assisté à un miracle : la première fleur de mon Camellia sasanqua 'Maiden's Blush'. Certes, c'est un peu tard en saison pour un sasanqua mais pour une première floraison on ne discute pas. J'ai compté une dizaine de boutons en train de s'ouvrir.
Ce camellia a 10 ans, il devrait mesurer 5m de haut et il est toujours au ras du sol, et il fleurit pour la première fois. J'avais l'intention de le transplanter pour voir son système racinaire et lui refaire une fosse de bonne terre. Car il a toujours été traité comme les autres camellias, les japonica et leurs hybrides, qui poussent bien et fleurissent abondamment, sauf qu'il est plus au soleil comme son espèce l'exige. J'allais donc le déplanter lorsque j'ai vu les bourgeons floraux et je n'y ai pas touché
Pourquoi se décide-t-il à fleurir ? La différence cette année : je l'ai nourri 4 fois au lieu de 2 fois comme les autres camellias. Je sais que la nourriture est indispensable à cause de la pauvreté du sable et de la fuite rapide dans les profondeurs de l'eau et des matières minérales et organiques. Je n'avais sans doute pas mesuré l'ampleur de cette fuite et il a sans doute des besoins plus importants que les autres camellias car, normalement, il doit devenir beaucoup plus grand. Je me demande même si la perte de nombreux rhododendrons n'a pas en partie la même cause et pas seulement la sécheresse.
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07/01/2013
La culture de Jolico
J'ai rencontré un problème avec Cornus mas 'Jolico' que j'ai eu beaucoup de mal à comprendre.
'Jolico' est une sélection allemande qui produit des fruits beaucoup plus gros que les cornouillers sauvages.
A l'automne 2010 mon Jolico a produit un petit nombre de fruits. Je vous ai montré ces fruits à côté de fruits sauvages :
Le problème : il y a eu 2 automnes depuis et je n'ai plus jamais vu le moindre fruit, pas un seul. Pourquoi ? Photo du 11 mars 2012, il est couvert de fleurs :
J'ai examiné les fleurs, elles sont normales d'aspect. :
Le pistil est certainement sans défaut puisqu'il a déjà eu des fruits. Les étamines semblent bien développées.
J'ai voulu voir ce que sont devenues les fleurs 6 semaines plus tard, le 28 avril :
Les éléments longs au centre des fleurs sont en train de tomber. Leur nombre par fleur et leur place au centre de la fleur correspondent aux étamines. Le pistil n'est plus visible. Il n'y a pas eu fécondation.
Récemment j'ai enfin trouvé un site qui donne l'explication : Jolico est autostérile et il a besoin d'une autre variété pour donner des fruits.
Jolico est mon seul cornouiller mâle à Romilly. Quelques fleurs ont eu la chance de recevoir en 2010 le pollen d'un cornouiller sauvage situé quelque part dans les bois. Mais ce cornouiller est trop loin et sa participation est aléatoire et très rare.
J'ai 2 cornouillers sauvages à Veneux. Ils sont trop grands pour être transplantés. Comme je n'ai pas envie de faire de la surproduction des mêmes fruits, j'ai acheté comme copain pour Jolico un cornouiller à fruits jaunes que j'ai reçu aujourd'hui.
En ce moment Jolico est couvert de gros bourgeons floraux. Par sécurité j'accrocherai dans sa ramure une branche d'un cornouiller de Veneux quand ils seront en fleurs.
23:17 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (4)
Lapins
Comment en vouloir à ces adorables peluches qui détalent dans toutes les directions lorsque j'arrive, et comment leur reprocher d'avoir si faim l'hiver ?
C'est à moi de protéger mes plantes et je paie mes oublis. Comment ai-je pu oublier de protéger Euonymus grandiflorus alors que j'ai protégé les poiriers à proximité et que j'ai perdu l'hiver précédent un autre fusain ? C'est curieux, ils ne touchent pas au fusain d'Europe, pas assez exotique sans doute. Mon fusain est sans doute perdu, les plaies font le tour de l'écorce. En proie à la déception, je n'ai pas pensé à bouturer la partie supérieure. Je ne peux y aller aujourd'hui, je suis bloquée par l'arrivée d'un colis anglais, mais j'y serai dès demain.
J'avais planté la semaine précédente des petits bulbes de poireau perpétuel à gousses, en hauteur dans un bac. Ce n'était pas assez haut. Sitôt sortis, sitôt mangés :
Ne connaissant pas encore leur intérêt prononcé pour Helleborus niger, j'avais planté, encore une fois, un petit plant. Il était si petit qu'il a vite été recouvert de feuilles mortes et était donc invisible. Puis une fleur a émergé et elle a déjà été rongée.
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06/01/2013
La culture de Helleborus niger
Pour cette jolie plante aussi j'ai découvert son point faible par la pratique. Je n'ai d'abord rien compris et il m'a fallu du temps pour découvrir les causes d'un échec.
Les fleurs d'hiver sont rares et il est difficile de se passer des hellébores si beaux. A Veneux j'en ai planté plusieurs espèces et il n'y a jamais eu le moindre problème. Si j'en ai perdu c'est par négligence, par manque d'arrosage dans mon sable si sec. J'ai ainsi planté
Helleborus niger à la blancheur éclatante malgré son nom (niger fait référence à la couleur des racines), le plus précoce, toujours là pour Noël pour mériter son nom rose de Noël :
Helleborus orientalis :
Helleborus foetidus :
Helleborus argutifolius, la plus grande qui avait atteint 1m de haut en pleine floraison et que j'ai perdue bêtement par manque d'arrosage en plein été :
J'ai voulu faire profiter Romilly de ces magnifiques roses de Noël. J'ai planté 3 fois des groupes de Helleborus niger. Ils ont rapidement disparu, avant même de pouvoir fleurir. Le terrain est pourtant plus favorable que celui de Veneux, plus lourd, calcaire, gardant bien l'humidité. J'ai bien sûr pensé aux lapins car mes plantes disparaissaient aussi vite que les jeunes plants de choux qui ne tiennent pas une journée et auxquels j'ai renoncé. Allais-je renoncer aussi aux hellébores ?
J'ai d'abord appris que Helleborus foetidus fait fuir les lapins. J'en planterai mais si sa floraison est belle, elle est plus terne. Et il en faudrait sans doute beaucoup pour protéger même un seul pied d'hellébore noir.
Puis j'ai trouvé chez Agroforestry Research Trust une liste de plantes qui résistent aux lapins et aux chevreuils pour les jardins qui sont un peu trop dans la nature. Parmi ces plantes il y a tous les hellébores sauf…Helleborus niger. La solution est là, je planterai les autres. Car il est facile de protéger un arbuste en couvrant juste son pied de grillage, c'est moins évident pour les vivaces.
05:46 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
05/01/2013
La culture de Arbutus unedo
Ce titre vous étonne peut-être. Un arbousier, ça pousse tout seul. Dans la nature c'est vrai. Il pousse comme il veut, comme il peut, et personne ne vient discuter sa méthode. Et s'il meurt prématurément, ce n'est pas grave, il aura eu le temps de faire des petits. Un de perdu, dix de retrouvés. Dans le jardin, c'est autre chose. On n'en a qu'un, on veut qu'il produise bien, qu'il soit beau, et qu'il vive longtemps.
Je suis une mauvaise jardinière. Mais ça va changer. J'adore les plantes, les sauvages et les cultivées. Je les admire, je les photographie. Mais jusqu'à présent je n'ai pas assez étudié les besoins et le mode de vie des peu connues et j'ai eu des échecs : plantes vendues à l'unité qui sont autostériles, besoins non précisés, comportement non expliqué, prédateurs occultés, etc.
Ce matin, j'ai découvert le principal problème de Arbutus unedo grâce à l'émission Silence ça pousse sur France 5. Et j'ai pu constater sur pied et sur photos que c'est vrai.
Arbutus unedo est une Ericaceae et cette famille a la particularité d'avoir des racines beaucoup moins étendues que la partie aérienne. Cela peut avoir des conséquences graves pour un arbuste de grande taille ou un arbre. Ces racines ne peuvent le maintenir vertical.
Les conséquences sont évidentes sur le grand arbousier du Jardin des Plantes. Il s'est couché avant de repartir verticalement :
J'ai planté deux Arbutus unedo à Romilly. Ils sont très jeunes et le problème ne se pose pas encore mais il est à prévenir. Celui de Veneux est beaucoup plus vieux. Je l'avais planté correctement, au sommet d'une butte en plein soleil à la limite sud du terrain. Et je ne m'en suis plus occupée. Il ne reçoit plus assez de soleil parce qu'un hêtre majestueux a envoyé des branches qui lui coupent l'accès au soleil. Il a été envahi par des ronces et par des expansions d'une glycine. Et il est en train de se coucher et s'il se couche davantage, ce sera une catastrophe parce qu'il est au bord de la butte. Il y a un facteur aggravant, le sable qui ne tient pas les racines. Si je transplante un arbuste, c'est obligatoirement à racines nues parce que , dès que j'extrais ses racines, le sable tombe et elles sont nues. Le vent est probablement en cause, même si la région est peu ventée. Il vient en général de l'ouest, à droite sur les photos :
Les ronces sont toujours là. Je les avais coupées et elles ont repoussé de plus belle en plein hiver ! Je ne les arrache pas parce que je veux les transplanter à Romilly. J'adore les mûres sauvages et mes tentatives avec les mûres cultivées ne m'ont pas satisfaite sur le plan gustatif. Mais pour les planter à Romilly, je dois leur préparer une zone adaptée où je pourrai les contrôler. Avec la perte des feuillages caducs, j'y vois mieux et j'ai découvert qu'il est encore traversé par une branche de glycine.
Au printemps il n'aura plus de ronces ni de glycine envahissante. Je ferai élaguer le hêtre pour qu'il revoie la lumière. Mais que faire pour l'empêcher de s'effondrer ? Je vais sans toute l'élaguer un peu, cela lui permettra de s'étoffer. Surtout je vais utiliser le tronc du hêtre comme tuteur auquel l'attacher. Sur cette photo le tronc du hêtre est à l'extrême droite, couvert de lierre. Le tronc d'un arbuste un peu moins à droite est celui d'un fusain d'Europe spontané. Il y en a beaucoup à Romilly mais l'installation de quelques fusains à Veneux est très récente, sans doute des semis d'oiseaux à partir de la forêt proche.
A Romilly, un des arbousiers, planté au sud près d'un saule poussera selon son bon plaisir, il sera facile de le faire soutenir par le saule. L'autre est loin de tout arbre, je l'élaguerai selon les besoins pour qu'il n'envoie pas de branches trop horizontales loin du tronc. Les voici avec leur protection anti-chevreuils. La vie d'un arbousier n'est vraiment pas facile.
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04/01/2013
Lonicera fragrantissima
Continuons avec les arbustes fleuris en hiver. Lonicera fragrantissima est un arbuste de 2m, parfois jusqu'à 3m, bien rustique, acceptant tous les sols, au feuillage persistant une grande partie de l'hiver, ne connaissant ni maladies ni prédateurs, et couvert de fleurs parfumées jumelles en hiver. On vend parfois un chèvrefeuille d'hiver parfumé sous le nom de 'Winter Beauty'. Il s'agit alors d'un chèvrefeuille qui lui ressemble énormément au point que je me sens incapable de les différencier. Il serait encore plus parfumé mais plus caduc. C'est un Lonicera x purpusii, hybride de Lonicera fragrantissima et Lonicera standishii.
Lonicera fragratissima fleurit de fin décembre à mars mais surtout à partir de fin janvier. A Paris il montrait déjà des fleurs fin décembre :
Ces photos de sa pleine floraison ont été prises en 2011 et 2012.
D'abord l'arbuste entier à Trifouilly un 21 janvier :
Les branches sont chargées de fleurs :
Les fleurs ont la grâce de la plupart des fleurs des Lonicera :
L'écorce desquame joliment :
Mon Lonicera fragrantissima qui végétait tout en fleurissant à Veneux depuis plus de 10 ans a enfin démarré. Il a envoyé une longue tige à 2m de hauteur dans le sureau 'Guincho Purple'.
Il va enfin atteindre les 2m auxquels il a droit. C'est certainement dû à la nourriture ajoutée cet été. Cela ne veut pas dire qu'il soit gourmand. Peu de plantes se satisfont de la pauvreté du sable. Il n'est pas encore en fleurs mais les bourgeons floraux sont bien là :
Il ne faut pas croire que la nature a créé les arbustes fleuris en hiver pour le plaisir de nos yeux et de notre nez. Nous en profitons mais ils existent pour nourrir les butineurs qui se réveillent trop tôt ou s'endorment trop tard. Ce chèvrefeuille leur plait :
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03/01/2013
Chimonanthus praecox
Cet arbuste ravissant, léger, rustique, toujours sain, de 2 à 3m, supportant le calcaire a encore une propriété essentielle : il fleurit en hiver quand tous les autres dorment tristement. Il fleurit de novembre-décembre à février-mars. Ses fleurs sont petites, 2,5cm, mais il en est complètement couvert et elles sont très parfumées.
Ce jeune chimonanthe a été photographié au Jardin des Plantes de Toulouse par Kusuma. La photo de la fleur est très intéressante, on y voit bien le pistil.
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02/01/2013
Fleurs d'hiver à Paris
Le 24 décembre le Jardin des Plantes de Paris ne manquait pas de fleurs. Cela peut donner des idées pour égayer nos jardins.
Il y avait d'abord les deux arbustes que j'ai toujours vus en fleurs tous les jours de l'année sans un manque. Le Choisya ternata :
et cette touffe de romarin :
Cette jolie rose dont je n'ai pas trouvé le nom
faisait partie de ce charmant espace planté aussi de mahonias :
Viburnum fragrans :
Un tout petit jasmin d'hiver qui se marcotte déjà :
Le Garrya elliptica est couvert de ces longs chatons mâles depuis le tout début de novembre (les photos sont du 10 novembre). Les fleurs s'ouvriront en janvier.
Et ce magnifique bosquet entièrement fleuri est composé de Viburnum tinus, Chimonanthus praecox, Lonicera fragrantissima, Mahonia 'Charity'.
15:18 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
01/01/2013
Heureuse année
Je vous souhaite une très belle année 2013 pleine de joies, de fleurs, de fruits, d'écureuils farceurs, de pies bavardes et de joyeux insectes. Je ne sais si les insectes sont vraiment joyeux dans leur petite tête mais ils sont amusants et apportent la joie.
C'est le jour des grandes décisions. Promettons-nous de ne jamais utiliser de produits chimiques dans nos jardins, de ne pas bouleverser l'ordre établi par la nature. La terre est vivante et porte la vie même dans ses entrailles, dans le sol et au fond des abysses. Evitons de tuer quand ce n'est pas indispensable. Aimons et respectons notre planète-miracle.
Et puis, il est habituel d'annoncer la naissance du premier français de l'année. Dans les cliniques on fête le premier bébé. Alors, je veux annoncer aussi la première naissance dans ma pépinière d'amateur.
J'avais mis des graines à tremper depuis 2 jours. J'ai aperçu une toute petite pointe blanche. Le tout début d'une germination :
Une autre graine semble la suivre de près. La coque de la graine s'entrouvre et on aperçoit sans doute la radicelle :
Ce sont des graines de Maclura tricuspidata (ex Cudriana). Le genre Maclura est proche des muriers. Je vous avais montré Maclura pomifera, l'oranger des Osages. Comme lui il est dioïque, épineux, il a des fruits qui sont en fait une agglomération de fruits. Mais les fruits de Maclura tricuspidata ressemblent davantage à des mûres et sont plus agréables à manger.
Il semble que les femelles peuvent produire des fruits sans graines en l'absence de pollinisation.
21:11 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (3)
31/12/2012
Arbutus x andrachnoides
Arbutus x andrachnoides est un hybride naturel Arbutus andrachne x Arbutus unedo. J'avais été déçue de ne pas voir fleurir cet automne mon très jeune sujet. C'était ignorer qu'il fleurit beaucoup plus tard que Arbutus unedo.
J'ai heureusement pensé à aller le voir et je l'ai trouvé en fin de floraison en ces derniers jours de décembre. La plupart des fleurs sont déjà fanées mais c'était une belle et abondante floraison pour sa taille, sur toutes les branches.
Son joli petit tronc est déjà bien rouge de même que les tiges :
Petit arbousier deviendra grand et approchera un jour les 10 mètres car il est plus grand que unedo. Son écorce sera alors aussi belle que celle-ci photographiée aux Grandes Bruyères :
08:28 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
30/12/2012
Auricularia auricula-judae
Sur le tronc mort de sureau que je conserve précieusement au fond du jardin parce qu'il porte cette colonie de champignons, les oreilles de Judas sont toujours là.
Auricularia auricula-judae, oreille de Judas, le champignon noir de la cuisine chinoise, pousse sur les troncs âgés ou morts de feuillus, surtout les sureaux. Mes champignons ont bien aimé l'automne pluvieux. Ils sont là une bonne partie de l'année, ils disparaissent en cas de sécheresse prolongée.
23:30 Publié dans flore locale, Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Nandina domestica, côté déception
J'ai planté un bien joli Nandina domestica à Romilly en mars. Il portait encore un fruit ce qui prouvait ses capacités à fructifier. En été il a eu une floraison magnifique de plusieurs grappes. Cela a commencé début juillet
pour se terminer fin août :
Mais je n'ai pas eu le moindre fruit !
J'ai pensé que c'était peut-être parce qu'il était trop jeune. Mais cette raison ne tient pas beaucoup devant l'intensité de sa floraison.
Après vous avoir montré les Nandina à Paris, après avoir lu un commentaire, j'ai éprouvé le besoin de comprendre. Je vous avouerai que j'y ai passé une bonne partie de ma journée. Voici donc le résultat de mes recherches et réflexions.
On se trouve, encore une fois, devant l'incapacité des pépiniéristes à aborder sainement le problème des plantes dioïques. Certes, quand on vous vend un houx, c'est une femelle et il y a partout autour de nous des houx sauvages y compris des mâles, donc ça marche. Mais il n'y a pas partout des pistachiers, des argousiers et des bambous sacrés, et ça ne marche pas. Certains vous conseillent d'en planter plusieurs de lignée différente !! C'est ridicule. Ce n'est pas comme pour l'asiminier un problème de lignée, c'est un problème de sexe. Pour Nandina j'ai même trouvé un pépiniériste qui ose préciser que c'est une plante dioïque, que ses fruits sont magnifiques, et qui ose vous vendre une seule plante de sexe indéterminé !
Nandina domestica est en effet une plante dioïque. Il existe quelques rares sujets autofertiles (monoïques ou hermaphrodites, je ne sais, je le sais seulement pour le cultivar dont je vais vous parler).
J'ai revu les photos des fleurs de mon nandina. Elles semblent avoir des étamines autour du pistil mais cela ne veut pas dire que ces étamines sont fertiles.
Je vous ai déjà montré, avec le houx, avec l'actinidia surtout, qu'une fleur purement femelle peut avoir des étamines stériles. Il faudrait pouvoir comparer fleurs femelles et fleurs mâles. Mais il n'y a aucune photo permettant de le faire, on ne trouve que des photos de grappes entières avec des fleurs pour la plupart fermées.
Je viens de commander le cultivar 'Richmond'. C'est le seul pour lequel j'ai la certitude qu'il présente des organes des deux sexes. Il est hermaphrodite. Il est un peu plus petit que le type, il ne dépassera pas 1m50 mais il est très florifère et très fructifère. Il aura donc des fruits et fécondera mon premier nandina.
Je crois que je n'achèterai plus jamais des plantes ailleurs que sur Internet. Cela me permettra d'étudier à fond les "mœurs" de la plante souhaitée au lieu de succomber à une beauté qui ne sera plus jamais aussi belle.
18:09 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3)
29/12/2012
Nandina domestica
Le bambou sacré (ce n'est pas un bambou) est un merveilleux arbuste décoratif toute l'année, persistant, avec des fleurs, des fruits, des variations de coloration du feuillage.
C'est en hiver qu'il est le plus précieux, quand tout dort et que le jardin pourrait être triste. Ses grosses grappes de fruits rouge vif valent les plus belles fleurs, soulignées par des teintes pourpres sur le feuillage.
Voilà d'abord un arbuste adulte, environ 2m de haut :
Ce jeune sujet est encore plus éblouissant :
Dans l'enthousiasme de sa jeunesse il présente une belle remontée de la floraison, assez fréquente en hiver :
21:09 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3)
Eriobotrya japonica
Le néflier du Japon est lui aussi en retard de floraison. Habituellement il fleurit en novembre. Je pense que tous ces retards sont dus aux 3 matinées de gel inhabituelles en automne.
A Paris le 24 décembre il est cependant en fin de floraison :
A Veneux c'est pire. Aujourd'hui il en est aux boutons. Il est encore plus difficile à photographier à partir du sol car il porte ses fleurs cachées par les feuilles à 4m de haut pour surmonter la cabane du voisin qui lui cache le peu de soleil qui arrive à passer sous le chêne. Une erreur de débutante il y a 30 ans.
12:24 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
28/12/2012
Mes fleurs d'hiver
Les fleurs d'hiver sont en tout début de floraison mais avec du retard sur les années précédentes.
Les premières fleurs de perce-neige sont visibles depuis 3 jours :
Le jasmin d'hiver est très en retard, il fleurit souvent dès novembre :
L'hellébore sort maintenant plusieurs fleurs de son feuillage :
Mais les mahonias 'Charity' et 'Winter Sun' sont en fin de floraison :
Dans la maison le cactus de Noël :
et le bégonia bambusiforme qui exhibe des fleurs à 3m de haut alors que je l'avais rabattu à 1m au printemps :
Mais en voyant les photos je me rends compte que je ne vous ai jamais parlé d'une plante pourtant ravissante. Sur la photo de l'hellébore on voit à l'extrême droite à côté de feuilles de lierre des petites feuilles vert tendre découpées. Cela peut paraître étonnant mais c'est une capucine. C'est Tropaeolum ciliatum qui grimpe sur tout ce qui l'entoure et fleurit à partir de mai. Je l'ai depuis plus de 10 ans, je ne m'en occupe jamais et elle est toujours là.
22:01 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (5)
27/12/2012
Malus sieversii
Cette photo est extraite du DVD que je viens de recevoir. J'espère qu'ils ne m'en voudront pas, je leur fait de la publicité gratuite.
Ce film parle du Jardin d'Eden et de pommiers merveilleux dont cette photo montre l'extraordinaire diversité génétique alors qu'ils font partie de la même espèce.
Ce film raconte la découverte de forêts denses de pommiers sauvages dont l'origine remonte à 65 millions d'années. Il raconte non seulement leur grande diversité mais aussi leur résistance aux maladies, aux températures extrêmes. Il parle de pommes merveilleuses qu'on peut croquer sans manger en même temps la multitude de fongicides et autres cides administrés à nos pommiers cultivés. C'est leur ancêtre qui a gardé toutes ses capacités de défense.
21:37 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Hydrangeas d'hiver
Je veux parler encore des hydrangeas qui sont magnifiques non seulement en été mais aussi tout l'hiver.
A Paris Hydrangea quercifolia se fait remarquer de loin tant il est rouge ;
Chez moi à Veneux, seul celui qui est suffisamment au soleil prend ces belles couleurs, les deux autres, plus à l'ombre, gardent leur feuillage mais restent verts.
Hydrangea arborescens 'Annabelle' à Romilly garde ses inflorescences de papier tout l'hiver :
Le 20 avril, lorsqu'il a débourré, il avait toujours ses fleurs de l'été précédent :
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Les rois de la margarine
Pour voir des étourneaux, c'est facile. Il suffit de poser sur la table de nourrissage un pain de margarine. Je vais cependant devoir trouver un autre emplacement parce qu'ils font peur aux mésanges. Pourtant ils ne les agressent jamais, ils ne se battent qu'entre eux. Mais ils sont si agités et si bruyants qu'ils font peur aux petits oiseaux.
Avez-vous remarqué qu'il n'y a jamais, absolument jamais, la moindre fiente sur les zones alimentaires. Il y en a pourtant des quantités sur le camellia qui leur sert de station intermédiaire mais ils respectent la nourriture.
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26/12/2012
Heptacodium miconioides
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25/12/2012
Zelkova carpinifolia
Je vous ai récemment montré un beau Zelkova sinica. Au cours de mes recherches sur les Zelkova, j'ai découvert qu'il existait un Zelkova carpinifolia de 250 ans au Jardin des Plantes de Paris !
Comment ne l'ai-je jamais vu ? Tout simplement parce qu'il s'y trouve incognito. Pourquoi ? C'est un mystère. Je ne pouvais le reconnaître parce que je n'y connaissais rien en Zelkova et parce que pour voir plus que son tronc il faut vraiment lever la tête.
J'ai pu le trouver grâce à l'indication qu'il se trouve devant le laboratoire de cryptogamie et grâce à des photos le montrant en retrait de l'alignement de platanes. Vous pouvez le voir photographié avec ses feuilles et avec des précisions données par une responsable du Jardin des Plantes sur son identité. J'ai seulement un doute sur la date exacte de sa plantation. Wikipedia dit qu'il a été ramené par André Michaux en 1785.
Le voici donc, cerné de travaux :
Son tronc très dur et lisse explique qu'il ne peut être atteint par la graphiose :
Il dépasse de beaucoup l'alignement des platanes mais il n'est pas le seul. A sa droite deux autres arbres aux branches très sombres dépassent aussi. Ce sont 2 noyers noirs d'Amérique, Juglans nigra. Une flèche noire indique le tronc du Zelkova, des flèches vertes les troncs des noyers.
Je vous avais déjà montré un de ces noyers :
Photographiés de loin, on voit à quel point ces 3 arbres dépassent l'alignement de platanes. Il est vrai qu'on voit à leur coupe au carré que ces platanes sont taillés.
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Wollemia nobilis
J'espère que vous n'avez pas oublié de mettre vos chaussures devant la cheminée et que le Père Noël les a bien remplies. Mais vous n'aviez pas osé demander celui dont vous rêviez, comme moi, parce qu'il coûte trop cher, le pin de Wollemi. Il est vrai que son prix comprend une aide au sauvetage de ces pins et d'autres plantes en grand danger.
J'ai donc convaincu mon Père Noël d'aller vous en capturer un avec un APN. Il l'a trouvé au Jurassic Park situé à l'entrée du Jardin des Plantes de Paris, à gauche. Voici une photo du 23 octobre 2011 où on voit rassemblés : au milieu légèrement à droite un jeune Araucaria araucana, derrière lui et derrière la haie de lierre à sa gauche un tout petit Wollemia nobilis et, complètement à gauche deux dinosaures, le jeune stégosaure est à l'ombre. Tout ce petit monde aurait pu vivre en même temps.
Cette année, un an plus tard donc, le petit pin de Wollemi a bien pris 1m. Quel âge a-t-il ? Le Muséum en a acquis trois en septembre 2006. Ils ont été plantés au Jardin des Plantes et à l'Arboretum de Chèvreloup.
On ne distingue pas très bien la structure des bourgeons terminaux :
Certes, je n'ai pu m'en approcher suffisamment. Mais c'est surtout parce que les cônes végétatifs sont couverts en hiver d'une substance cireuse blanche, à peine rosée, on parle de calotte polaire.
Regardez bien ces tiges du sommet. Les feuilles sont disposées en 4 rangées faisant le tour de la tige. Cela fait penser à l'Araucaria araucana où elles sont disposées en rangées encore plus serrées :
C'est que ces deux arbres font partie de la même famille, les Araucariaceae.
Cependant à la base de l'arbre les feuilles sont disposées sur 2 rangées dans un seul plan, comme des feuilles de fougère :
Le tronc :
lui aussi n'est pas sans évoquer celui d'un jeune araucaria :
Cet arbre est bien vert mais, comme tous les arbres, il perd ses vieilles feuilles qui brunissent. Mais ces feuilles brunes semblent regroupées :
C'est parce que, comme beaucoup d'arbres de cette famille, il ne perd pas ses vieilles feuilles une par une mais par branches entières.
11:06 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
23/12/2012
Lindera glauca
J'ai été attirée vers ce petit arbre par son feuillage d'automne. J'ai trouvé peu de renseignements. Les sites français l'ignorent totalement. En anglais il est appelé Grayblue Spicebush (Spice Bush pour d'autres Lindera).
Il ne dépassera pas 10m. Il aime l'ombre ou la mi-ombre et les sols plutôt acides. Il est bien rustique, au moins jusqu'en zone 6. Originaire d'Orient, il est apprécié aux USA pour son feuillage d'automne considéré comme un des plus beaux, mélange de jaunes, d'orange, de violet, de gris, et qui persiste une bonne partie de l'hiver. En mars il se couvre de petites fleurs jaunes qui le font ressembler à un Cornus mas.
20:14 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
22/12/2012
Sorbus latifolia
Il y a tellement à voir au Jardin des Plantes, j'en découvre chaque fois.
J'ai trouvé un jeune exemplaire du vrai alisier de Fontainebleau, forme botanique, dans sa parure d'automne. La forme de ses feuilles est bien différente de celles du cultivar horticole 'Henk Vink' que je vous avais montré.
22:16 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
L'hiver des sureaux frileux
A Veneux, j'ai regroupé les sureaux à protéger autour d'armatures improvisées destinées à soutenir les voiles de protection :
Vous pensez peut-être qu'il aurait été plus simple d'installer une petite serre facile à enlever à la belle saison. Mais personne n'a encore pensé à faire des serres dont on peut enlever facilement le toit. Nous avons un automne merveilleusement pluvieux et ce serait dommage de ne pas faire profiter de cette délicieuse pluie les deux sureaux subtropicaux de forêt humide qui ne peuvent s'en passer : Sambucus peruviana du Pérou et Sambucus lanceolata de Madère. De plus j'aurais une corvée d'arrosage et d'aspersion quotidienne soit avec l'eau très calcaire de Veneux, soit en branchant tous les jours la pompe d'extraction de l'eau de pluie de la citerne. Quel temps perdu et quelle absurdité quand il pleut presque tous les jours.
Sambucus peruviana est en pleine terre et il a déjà supporté 2 hivers protégé seulement au pied. Il ne pousse pas vite, il fait très peu de bois, et je suis persuadée qu'il sera plus vigoureux si je le protège du gel.
Je ne connais pas la rusticité de Sambucus lanceolata mais je pense que c'est le plus sensible au froid car, contrairement à peruviana, il ne pousse pas en altitude. Il est encore en pot.
Les 3 pots verts contiennent des rhizomes de Sambucus adnata, sureau herbacé du Népal, rustique car il pousse entre 1600 et 3600m d'altitude. Cependant en pot les racines sont trop exposées au froid. J'avais un beau Sambucus adnata à Trifouilly qui avait magnifiquement fleuri (album photo colonne de droite). Après sa floraison, je l'avais transplanté à Romilly et il n'est pas réapparu. Ce n'est pas à cause du froid, il avait supporté l'hiver précédent sans problème, mais il a certainement été dévoré, comme d'autres sureaux, par les campagnols. Je désespérais d'en retrouver lorsque j'ai pu obtenir ces 3 rhizomes des Great Dixter Nurseries. Mais j'ai préféré attendre qu'ils soient plus forts, je les planterai à la fin de l'hiver. L'un d'eux a réussi à me faire un minuscule corymbe. J'en planterai un à Romilly mais je dois lui construire une forteresse souterraine.
L'ensemble est entouré de plastique bulle. Il reste encore à y entasser des feuilles mortes.
En cas de gel, j'ajouterai le toit en plastique bulle ainsi :
A Romilly, la zone d'environ 4 m2 des rhizomes de Sambucus chinensis, autre herbacé, est déjà couverte de feuilles mortes.
Le plus difficile à protéger est Sambucus hookeri. Il est rustique mais le problème est que son feuillage est persistant. Ce feuillage grille au-delà de -7°C ce qui arrive tous les ans à Romilly, environ 2° plus froid que Veneux. Cela serait peu grave s'il attendait le printemps pour refaire ce feuillage mais il s'entête à le refaire aussitôt et, si cela se produit 2 fois comme l'hiver dernier, cela l'affaiblit car il doit alors repartir de la base. L'utilisation d'une serre à Romilly ne se pose même pas, elle serait aussitôt volée. Le voici juste avant d'être couvert (il a déjà subi -4°C) :
Et en costume d'hiver, en voile d'hivernage car je ne peux y être assez souvent pour le couvrir et le découvrir selon le temps :
21:22 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
21/12/2012
Liquidambar
Le 21 octobre 2012 aux Grandes Bruyères j'ai été étonnée de voir que ce petit Liquidambar orientalis était encore tout vert alors que sur le même terrain les Liquidambar styraciflua étaient rouge vif. Il est très petit et pourtant il a 9 ans, planté en 2003. Mais cet arbre a une croissance très lente.
J'avais déjà rencontré un Liquidambar orientalis à Marnay sur Seine, beaucoup plus grand et très touffu :
Ce même 21 octobre aux Grandes Bruyères, voici les 2 grands Liquidambar styraciflua avec sur leur gauche des Taxodium distichum :
Un 7 octobre à Segrez ces deux Liquidambar styraciflua ne sont pas au même stade de rougissement :
Les Liquidambar styraciflua des Grandes Bruyères en mai :
Enfin voici Liquidambar formosana au Prieuré d'Orchaise en juin :
23:14 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Magnolia x proctoriana
00:50 Publié dans magnolia | Lien permanent | Commentaires (0)
20/12/2012
Photinia
J'ai rencontré récemment Photinia davidiana et depuis je me pose une question : si je voulais un Photinia, lequel choisirais-je ?
Voici donc d'abord Photinia davidiana photographié le 21 octobre :
Il ne me semble pas très différent de Photinia x fraseri 'Red Robin'. Ils ont des jeunes pousses rouges sur feuillage vert et semblent toute l'année un mélange de vert et de rouge. Voici 'Red Robin' le 12 mars
et le 6 avril :
Je crois que je préfèrerais les deux autres arbustes rencontrés qui sont aussi verts ou rouges selon l'époque de l'année mais de façon uniforme.
Photinia serratifolia le 6 avril :
Photinia schneideriana le 27 avril, le feuillage est tout vert et sa floraison splendide est sans doute à peu près identique à celle de tous les Photinia.
22:07 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
19/12/2012
Cornus 'Venus'
Cornus 'Venus' est un cultivar très particulier. C'est un hybride hybridé.
Les Cornus américains sont très sensibles à l'anthracnose, maladie pour laquelle on n'a pas de traitement. Pour tenter de pallier à ce problème il a été pratiqué aux USA des hybridations (difficiles) avec des Cornus plus résistants. Un hybride Cornus kousa chinensis x Cornus nuttallii a été recroisé avec un Cornus kousa chinensis et cela a donné 'Venus'. Evidemment il ne peut être reproduit que de façon végétative.
'Venus' s'est avéré très résistant à l'anthracnose mais a dévoilé d'autres qualités : la grande taille de ses fleurs, 15 voire 20cm, et leur abondance au point qu'elles couvrent complètement l'arbuste.
Je n'ai rencontré Cornus 'Venus' qu'une seule fois, à une fête des plantes où il était présenté pour la première fois en France :
12:41 Publié dans cornus | Lien permanent | Commentaires (0)