22/04/2013
Argousiers, la floraison
Cette floraison m'a beaucoup fait attendre, 20 jours comme les autres plantes. Mais la différence, c'est que les fleurs sont minuscules, à peine visibles, et voir si un bouton floral est ouvert relève de l'exploit visuel.
Ces fleurs très petites et sans pétales, vous les verrez beaucoup mieux sur les photos.
Avant l'ouverture des bourgeons, il y a déjà une différence entre un pied mâle et un pied femelle. Ces premières photos sont du 22 mars. Il y a toujours une légère avance du pied mâle. On voit des amas de bourgeons. Au centre du groupe c'est le bourgeon qui va donner les feuilles. Il y a davantage de bourgeons sur un groupe du pied mâle et le bourgeon central laisse déjà apparaître les feuilles :
Les groupes de bourgeons du pied femelle sont plus réduits :
Le 20 avril les fleurs sont matures. Celles du pied mâles sont bien reconnaissables, on voit les étamines :
Les fleurs du pied femelle ont un aspect plus simple, c'est juste un stigmate en forme de languette au centre d'un périanthe bifide :
11:39 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
21/04/2013
L'artichaut et l'escargot
Pour la deuxième année consécutive j'ai tenté de planter des artichauts. Ce n'est pas tellement pour manger des artichauts, j'en trouve de beaux au marché, mais pour la beauté de la plante et de ses fleurs que j'admire au Jardin des Plantes :
Je l'ai planté le 14, il était à moitié dévoré le 20 :
Le présumé innocent (une innocence qui ne résistera pas au procès) a laissé sur place le résultat de son repas :
On y trouvera bien des cellules intestinales pour recherche d'ADN. Mais ce n'est même pas nécessaire, il a été retrouvé en pleine sieste digestive au cœur de la plante. C'est vraiment un très gros escargot, un des plus gros du terrain. Vous remarquerez que j'avais entouré la plante d'un grillage anti-lapins qui ne l'a pas découragé.
14:04 Publié dans légumes | Lien permanent | Commentaires (4)
Prunus salicina
Prunus salicina, le prunier du Japon (diploïde alors que notre prunier européen, Prunus domestica, est hexaploïde) a été planté en 2011.
Il a beaucoup grandi mais fleurit pour la première fois. Il y a peu de fleurs mais l'an prochain il sera magnifique.
00:13 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
20/04/2013
Les pêchers
Maintenant mes 3 pêchers sont en fleurs.
'Lacrima' a 20 jours de retard mais c'est le plus beau à cause de son port retombant et de ses fleurs deux fois plus grosses que celles des deux autres :
Le vieux pêcher que j'avais découvert sous les broussailles et qui ignore totalement la cloque :
'Pourpre de Saint Genis Laval' qui est en fleurs depuis plusieurs jours et que je vous ai déjà montré :
22:29 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
Ginkgo
Vous remarquerez que je ne me donne même plus la peine de préciser l'espèce, biloba. Il n'y a pas de confusion possible, c'est la seule espèce de ce genre encore représentée sur Terre.
Je rentre de Romilly et je commence par des photos du ginkgo car cela inquiète les éleveurs récents qui s'affolent de ne pas voir encore les feuilles.
Les bourgeons progressent mais très lentement. Il ne diffère pas en cela des grands arbres de la forêt qui m'entourent et commencent à peine à débourrer.
Regardez bien la dernière photo prise avec l'objectif macro, la surface du bourgeon est intéressante.
20:18 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
19/04/2013
Un dahlia surprenant
C'est du moins un comportement inattendu quand on n'a pas l'habitude de cultiver ce dahlia géant, Dahlia arborea.
J'ai planté son gros bulbe l'an dernier. Il s'est magnifiquement développé jusqu'à un peu plus de 3m de haut mais n'a pas fleuri, sans doute parce que je l'avais planté trop tard car mon fournisseur m'avait fait beaucoup attendre.
Le voici au maximum de sa taille le 11 novembre :
Le 2 décembre j'ai mis à son pied une épaisse couche de feuilles mortes, environ 40cm :
Plus tard tout a gelé pour seulement -1°. Mais sa grosse tige qui ressemble à un gros bambou serait encore là si je ne l'avais cassée récemment.
Aujourd'hui j'ai enlevé les feuilles mortes, les risques de gel sont passés, même si on aime se faire peur avec les saints de glace. Ce que j'ai trouvé m'a surprise. Je m'attendais à ce qu'il reparte à partir du bulbe comme tous les dahlias et c'est sans doute ce qu'il va faire bientôt. Mais j'ai aussi trouvé une base de la tige non gelée, même la partie à la limite supérieure du tas de feuilles. Et sur cette partie basse apparaissent des bourgeons, comme sur un arbuste. C'est pourtant une vivace mais c'est vrai qu'elle est persistante dans les régions où il ne gèle pas.
20:23 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Podophyllum peltatum
Claudette me parle à l'instant d'une plante qu'elle adore, Podophyllum peltatum. Je me demande si ce n'est pas ce que j'ai dans un pot pas très grand et qui s'accroche à la vie malgré mon indifférence. Il est dans ce pot depuis des années parce que, ne le connaissant pas, je ne sais pas quoi en faire.
Je l'ai photographié le 21 avril 2010 lorsque je l'ai découvert :
Depuis il vit dans ce pot, suffisamment arrosé parce qu'il était sous les camellias, mais sans aucun soin, aucun engrais.
Les dimensions du pot ne lui permettent pas de s'exprimer pleinement. Pourtant nous sommes passés de 2 tiges en 2010 à 5 cette année. Aujourd'hui, il mesure 30cm de haut, la plus grande feuille mesure 20cm. Les feuilles ont 6 à 8 lobes. Et il se produit un petit miracle : une des tiges a fait une deuxième feuille et entre les 2 feuilles il apparaît ce qui me parait être un bourgeon floral !
Je crois que c'est bien un Podophyllum et il mérite d'être planté en pleine terre. Mais je n'ai trouvé aucun renseignement sérieux sur sa culture. Puis-je le mettre en sous-bois clair sous l'érable à sucre du même pays ? Quel type de terre aime-t-il ? Tous les conseils sont les bienvenus.
17:41 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
L'abeille et le prunellier
A Romilly, sur un terrain non entretenu en face du mien, j'ai vu un magnifique prunelier. Il a dû pousser très vite car je ne l'avais pas remarqué l'année précédente. Il est couvert de fleurs, en rangs serrés.
Une abeille ne savait plus où donner de la trompe :
Je crains que plus tard elle ne soit tombée à pic, entrainée par son overdose de pollen :
Je n'ai trouvé qu'une seule branche sans fleurs. J'en ai tiré 3 boutures.
00:55 Publié dans flore locale, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
18/04/2013
Ingrid et les pêchers
L'amandier hybride 'Ingrid' poursuit sa floraison. Il a plus de 20 fleurs. Je lui ai planté un copain tout près, un hybride comme lui. Il s'appelle 'Robijn' mais il ne fleurira pas cette année.
Le pêcher 'Pourpre de Saint Genis Laval' est le premier à fleurir, avant 'Lacrima' qui d'habitude le précède. C'est lui qui se trouve le plus près d'Ingrid, j'espère qu'il ne va pas rendre ses amandes amères.
20:54 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
La cuisine des fleurs
La très longue saison de la cuisine des fleurs de sureaux commence.
Les français ont connu une longue période où seuls les légumes et les fruits cultivés et sévèrement calibrés étaient comestibles. Depuis quelques années on redécouvre les produits de la nature, sains, sans chimie douteuse, et gratuits. Ainsi notre sureau noir, très consommé autrefois, était considéré comme une "mauvaise herbe" parce qu'il se multiplie trop bien grâce aux oiseaux qui, eux, savent ce qui est bon. Dans certaines régions il était même considéré comme toxique (!!). La "mode" des plantes sauvages revient et les fleurs et les fruits du sureau noir sont consommés.
Mais le sureau noir n'est pas le seul sureau comestible. Seuls les sureaux herbacés sont toxiques au point de vous donner de bonnes coliques si vous vous trompez. Mais les sureaux arbustifs, tous les sureaux arbustifs ont des fleurs et des fruits comestibles. Chez nous, dans la nature, on trouve le sureau noir, Sambucus nigra, et le sureau à grappes ou sureau rouge, Sambucus racemosa. Dans le jardin on peut en cultiver bien d'autres, des rouges et des noirs dont Sambucus canadensis, même si les canadiens l'appellent sureau blanc, sans doute pour le différencier de notre sureau noir.
Mais ailleurs qu'en France, et en particulier en Grande Bretagne, dans les pays du nord de l'Europe, et en Alsace, en Allemagne, les sureaux ont toujours fait partie de la cuisine et même de celle de grands chefs aux recettes primées. Nous parlerons des fruits en fin d'été.
Les recettes pour les fleurs du sureau noir peuvent être utilisées pour toutes les fleurs de sureaux arbustifs. Ainsi la cuisine aux fleurs de sureaux peut commencer fin mars (avril cette année) avec les sureaux rouges pour se terminer fin août voire début septembre pour le sureau canadien à longue floraison.
Dans le très beau livre de Jelena De Belder, que les amateurs de plantes n'ont sans doute pas oubliée, et Elisabeth de Lestrieux, La saveur des fleurs, Editions Casterman, elles utilisent par ordre d'entrée en onde : Sambucus tigranii, racemosa, koreana, nigra, canadensis. A ma connaissance, elles n'en ont jamais été malades.
J'ai déjà donné des recettes de cuisine aux fleurs de sureaux. Vous trouverez les notes correspondantes colonne de droite, catégorie cuisine des fleurs. En voici une autre, extraite de ce livre :
Sauce Chaudeau au vin et aux fleurs de sureau
C'est une recette autrichienne.
Faites macérer pendant 6 heures 6 ombelles (ou grappes) de sureau bien mûres dans 6 dl de vin blanc. Filtrez et enlevez les fleurs.
Battez 4 jaunes d'œufs avec 6 cuillerées à soupe de sucre jusqu'à obtention d'un ruban mousseux jaune pâle.
Chauffez le vin aromatisé au sureau. Retirez-le du feu et versez-le peu à peu sur les jaunes d'œuf battus en mousse.
Chauffez au bain-marie sans cesser de battre, jusqu'à ce que le mélange commence à épaissir.
Pour terminer, incorporez les blancs d'œuf battus en neige très ferme.
Servez chaud avec des beignets de sureau ou d'autres fleurs, des fruits rafraîchis, ou des groseilles à maquereau pochées et refroidies.
14:19 Publié dans cuisine des fleurs, Sureaux | Lien permanent | Commentaires (2)
17/04/2013
Sambucus kamtschatica
La floraison des sureaux à grappes commence et le gagnant est Sambucus kamtschatica à Veneux. Les premières fleurs se sont ouvertes ce matin :
Ces fleurs ne sont pas faciles à photographier parce qu'elles sont au moins à 3m de haut. Ce sureau a en effet pris l'habitude d'éliminer ses branches basses pour prendre l'aspect d'un petit arbre.
Voici ses fleurs photographiées de plus près le 16 avril 2010 quand il les portait moins haut :
Son tronc est accompagné d'un laurier-tin encore en fleurs et du Camellia 'Paul Maymou' qui commence sa floraison :
Egalement à son pied les premières fleurs de la monnaie du Pape bisannuelle s'ouvrent :
alors que la monnaie du Pape vivace émerge à peine, en même temps que l'aspérule odorante que l'on voit à sa gauche :
Fleurs et fruits de ce sureau sont utilisables en cuisine comme celles du sureau noir, nous verrons cela la prochaine fois.
23:58 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Alerte, je suis attaquée
Avez-vous déjà été piqués par un bourdon ? Probablement pas. Les bourdons sont équipés pour piquer mais ils ne sont pas agressifs et ne piquent que lorsqu'ils se sentent coincés.
Comment ne pas ouvrir une porte sur le jardin quand il fait 25° ? Lorsque je le fais plus tard en saison mon rideau de perles est déjà installé pour limiter l'intrusion des insectes et des oiseaux. Je ne l'avais pas encore mis et un gros cul-blanc (bourdon terrestre) s'énervait sur une fenêtre. Je cherchais à le photographier
mais je n'ai pas eu le temps de faire mieux car j'ai ressenti une violente douleur à un orteil. Mon pied n'était armé que d'une chaussette et je venais d'être piquée. La petite bête a sans doute bien fait de me piquer, elle n'aurait pas supporté mes 55 kg. Après retrait du pied, voila ce que j'ai vu :
sur le dos, tout recroquevillé, il était méconnaissable. Je l'ai remis à l'endroit. Il était presque inerte :
Je l'ai récupéré dans ma boîte d'allumettes vide toujours à portée de main pour l'expulsion des insectes. Dehors il a repris ses esprits doucement et s'est envolé au bout de 5mn :
La douleur a totalement disparu en ¼ d'heure.
15:11 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
16/04/2013
Mon plus beau camellia
Cet après-midi, entre deux gros efforts (gros pour moi, ma musculature n'est pas géniale) pour monter des arches dans le jardin, je suis rentrée dans la cuisine pour me faire un petit café. Le spectacle par la fenêtre de la cuisine est génial en ce moment et j'ai eu envie de vous en faire profiter. J'ai fait une photo format paysage et une photo format portrait parce que je n'ai pas assez de recul pour vous montrer 'Adolphe Audusson' en totalité car maintenant il dépasse un peu 4m. C'est pris depuis l'intérieur de la cuisine, on voit le rebord de la fenêtre en bas. A droite, plus près de la maison, c'est un sureau noir de semis spontané. A gauche, beaucoup plus petit bien que du même âge, c'est le Camellia 'Gloire de Nantes'.
Photographié depuis l'extérieur, cette fois à droite c'est un sureau Sambucus miqueliana :
J'ai remarqué des taches noires dans le cœur de la fleur donc j'ai fait un recadrage pour mieux voir :
C'est un troupeau de fourmis. Puis j'y suis retournée pour photographier de plus près. Les fourmis étaient toujours là, elles rentraient, sortaient :
Alors, pas goûtu le nectar de camellia ?
Il y a encore beaucoup de boutons floraux et à son pied déjà un tapis de fleurs. Une qualité essentielle de ce camellia, c'est qu'il perd ses fleurs juste avant qu'elles ne fanent. Il a ainsi en permanence un aspect propre. Vous m'imaginez enlever les fleurs fanées tous les jours sur un camellia de cette taille ?
Ce n'est pas sa seule qualité. Il est très rustique, probablement le plus rustique parmi les japonica et x williamsii, certains le donnent pour -25°C. Il a subi un hiver incroyable, comme je n'ai aucune chance d'en voir un autre, où il a subi -18°C plusieurs jours sans dégel dans la journée. Il venait d'être planté et n'a pas perdu une seule feuille. 'Gloire de Nantes' et 'Mme Martin Cachet' plantés en même temps que lui ont perdu beaucoup de feuilles mais les ont refaites sur les rameaux atteints et je n'ai pas eu besoin de les tailler.
Encore une qualité : sa grande taille et sa vitesse de croissance.
Il ne nécessite aucun entretien. Je laisse les feuilles mortes des arbres à son pied et je lui mets de l'engrais une fois par an car le terrain est très pauvre. Et c'est tout.
Son seul défaut : sa date de début de floraison est imprévisible, entre le 25 décembre et le 1 avril et cela ne semble pas dépendre de la sévérité de l'hiver, peut-être de l'arrosage en été.
J'ai maintenant beaucoup de camellias. C'est lui que je recommanderais à un jardinier qui plante son premier camellia.
20:42 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (2)
Apatura ilia, le Petit Mars changeant
Je ne l'ai pas vu récemment mais je me suis occupée de son cas après avoir vu une belle émission sur les papillons sur France 5. J'y ai découvert que, si sa chenille se nourrit de saules et de peupliers, le papillon se nourrit de…pourriture.
Je n'ai vu ce papillon qu'une seule fois à Trifouilly et une fois à Romilly. S'il s'appelle changeant, c'est parce que la couleur de ses ailes varie selon l'incidence sous laquelle on les voit :
Ce qui permet de le distinguer facilement du Grand Mars changeant, hormis la taille qu'il n'est pas facile d'apprécier de loin quand on n'en voit qu'un, c'est l'ocelle orange centrée de noir sur l'aile antérieure.
Je ne l'ai vu qu'en 2009 et jamais depuis. Je sais maintenant pourquoi. Il vole très haut et ne daigne descendre que lorsqu'une odeur horrible (du moins pour nous) l'attire. Plus ça pue, plus ça l'attire. J'ai repris toutes mes photos. Effectivement, ce qui l'intéresse ce ne sont pas les plantes, pas les fleurs. Ne connaissant pas ses centres d'intérêt, je n'ai pas étudié la composition de ce qu'il consommait.
A Trifouilly sa chenille trouve en abondance saules et peupliers. Il était posé sur une zone de détritus entrainés par les pluies sur ma zone de parking cimentée :
A Romilly sa chenille trouve des saules et à proximité des peupliers. Il était parmi des herbes mais ne se sentait pas concerné par ces plantes. Il semble posé sur une zone de terre qui pourrait être une taupinière :
Maintenant je sais ce qu'il faut faire pour le voir. Je vais garder et laisser pourrir quelques déchets de viandes et de poisson que je lui offrirai quand le "parfum" sera suffisamment intense. Pour le transport en voiture, il suffira de fermer la gamelle hermétiquement.
13:22 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (1)
Prunus tomentosa
Mon ragouminier fleurit enfin. Et quelle floraison ! Les branches vont être noyées sous les fleurs.
Il était arrivé le 23 octobre 2010 et il était déjà beau :
Il n'avait pas fleuri depuis, même pas une fleur, et il n'a pas beaucoup grandi. Mais cette année, le 16 février, un espoir est né, j'ai vu une multitude de boutons floraux :
Maintenant sa floraison commence :
et les futures fleurs attendent en rangs serrés sur les rameaux :
02:16 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (6)
15/04/2013
Une petite grenouille verte
Je fréquente les grenouilles de Romilly depuis quelques années et je crois pouvoir dire qu'il y a une belle biodiversité. Parmi elle, j'ai repéré 2 espèces de grenouilles vertes. Il y a les très grosses :
et des petites :
Plus tard en saison, elles se promènent sur le terrain ou elles se font bronzer au bord de l'eau. Mais en avril il n'est pas facile de les photographier. Elles semblent rester à la mare et lorsque j'approche, j'entends un plouf avant d'avoir pu les voir. J'ai eu de la chance avec celle-ci. Sans doute se croyait-elle bien cachée. Vous la voyez ?
Elle m'a laissé l'approcher un peu. C'est une toute petite grenouille.
Le genre Pelophylax regroupe toutes les grenouilles vertes. Mais ne m'en demandez pas plus, je me noie au milieu de toutes leurs "méthodes" d'hybridation.
15:04 Publié dans Animaux, mare | Lien permanent | Commentaires (1)
14/04/2013
Le ginkgo se réveille
mais doucement, vraiment très lentement. Il faisait 12° cette nuit, 23° dans l'après-midi avec un ciel tout bleu. Il y avait de quoi l'émoustiller.
Les bourgeons sont encore fermés mais il leur a mis une belle touche de vert au bout :
Je ne sais dans combien de temps les feuilles seront libérées. Mais je m'aperçois que j'ai oublié de vous redire qu'il y a un décalage dans le développement des feuilles entre le mâle et la femelle. Cela peut être un moyen d'avoir une idée du sexe avant la première floraison (pas avant 10 ans) à condition d'avoir les deux arbres à proximité l'un de l'autre ou dans des conditions climatiques vraiment identiques. Le mâle a des feuilles (nous n'en sommes pas encore là) 15 jours avant la femelle mais elles jaunissent et tombent également 15 jours plus tôt. Je vous en avais fait la démonstration avec cet arbre du Jardin des Plantes de Paris, un mâle auquel on a greffé dans sa partie basse une branche femelle. Fin novembre la branche femelle avait toujours son feuillage doré et le reste de l'arbre était nu :
De plus le grand arbre femelle que je vous ai souvent montré avait tout son feuillage.
Si l'on ne m'a pas trompée, mon petit arbre est une femelle.
20:37 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (8)
13/04/2013
L'anémone sylvie
Notre mignonne anémone locale, Anemone nemorosa, est en fleurs. Je l'avais déjà vue au bord de la route samedi dernier de retour de Lorrez le Bocage mais il n'était pas possible de se garer pour la photographier.
Mais c'est dans la forêt de Fontainebleau qu'elle est la plus abondante. Elle y forme de vastes tapis en profitant de l'absence de feuilles pour se dorer au soleil. Elle est si petite que les tontes fréquentes des bords de routes ne la gênent pas. La voici au bord de la Route Ronde entre la N6 et la N7 :
et sous les arbres :
Les touffes souvent bien denses se laissent parfois ponctuer du jaune d'une ficaire ou d'un pissenlit :
Comme la ficaire, elle disparaît totalement après la floraison. J'en ai planté une touffe dans mon jardin il y a quelques années. Elle est toujours là mais elle ne s'étend pas. Le terrain est sans doute trop sec pour elle :
18:43 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
12/04/2013
Fleurs
Les floraisons continuent à Veneux. Les fleurs précédentes sont encore là, les jonquilles et même quelques perce-neige. Hellébore et jacinthes naturalisées sont au mieux de leur forme :
La ravissante petite ficaire a envahi tout le terrain dans la moindre zone libre, mais aussi elle émerge du lierre et du lamium, envahit les joints des dalles, les pots. Elle illumine de ses fleurs jaune vif et de son feuillage bien vert et disparaitra dès sa floraison terminée :
Les fleurs de petite pervenche sont si nombreuses qu'elles se permettent quelques fantaisies, corolles à 4 pétales et corolles doubles :
Les grands narcisses vont remplacer peu à peu les jonquilles :
D'autres fleurs de camellia s'ouvrent :
22:56 Publié dans camellia, flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
11/04/2013
Camellia 'Desir'
14:45 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
10/04/2013
Callimorpha dominula
On ne s'attend pas à trouver une chenille de papillon dans une mare. Et pourtant c'est la surprise qui m'attendait à Romilly aujourd'hui. Je suis allée à la mare puiser de l'eau avec l'arrosoir. Avant de m'éloigner, je vérifie toujours que je n'ai pas ramené une bestiole aquatique afin de la remettre à l'eau aussitôt. Quelle n'a pas été ma surprise de voir remonter lentement dans l'eau de l'arrosoir… une chenille ! Une ravissante chenille jaune et noire :
Comment est-elle arrivée là ? Venait-elle de tomber dans la mare ? Etait-elle au fond de l'arrosoir quand il était sec ? Je l'ai bien sûr posée sur la terre ferme.
Cette chenille, je l'avais déjà rencontrée le 16 février. C'est la très belle chenille d'un papillon encore plus beau, l'écaille marbrée ou écaille rouge, Callimorpha dominula qui se plait bien sur mon terrain en été :
18:46 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
09/04/2013
Le pin-lierre
A Lorrez le Bocage, dans le parc du château de la Motte,
une monumentale masse végétale s'impose au regard. C'est un très grand pin dont les troncs sont couverts d'une luxuriante végétation de lierre. Le tiers supérieur de ce monument vert est constitué par la cime de l'arbre, le reste c'est du lierre.
En 2010 :
en 2013 :
Le lierre n'est pas un parasite, il ne fait que prendre appui sur l'arbre. Il ne lui nuit pas tant que son poids n'est pas excessif, et les troncs du pin sont forts, et qu'il ne prive pas son feuillage de lumière. Le houppier du pin reste libre et accède totalement à la lumière. Le seul risque que je vois, c'est la prise au vent. Heureusement nous ne sommes pas dans une région ventée, même s'il y a eu 2 tempêtes exceptionnelles, et c'est pour cela que nos arbres peuvent être si grands.
Tout près de lui il y a un platane remarquable par son écorce tourmentée :
L'accès du public vers le parc, et le pin, se fait dans une double allée de mahonias en début de floraison :
14:29 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
08/04/2013
Cyclamen pseudibericum
Il y avait Cyclamen hederifolium en fin d'été et en automne, Cyclamen coum en hiver et maintenant c'est la floraison de Cyclamen pseudibericum. Il a 15 jours de retard mais il était déjà en boutons à la mi-mars. Il a gardé ses boutons bien fermés et n'a déployé ses corolles qu'aujourd'hui lorsqu'il a vu enfin le printemps.
01:45 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
06/04/2013
Raphiolepis umbellata
J'ai divers néfliers dont Eriobotrya japonica et x Raphiobotrya dont il est l'un des parents. Je n'avais pas le chainon manquant, l'autre parent du x Raphiobotrya, un Raphiolepis. Je ne voulais pas l'acheter parce que j'avais des doutes sur sa rusticité et parce qu'il ne produit pas des fruits comestibles.
Mais aujourd'hui, à la fête des plantes de Lorrez le Bocage, je suis tombée en arrêt devant un magnifique Raphiolepis umbellata. Et je n'ai pu résister à la tentation.
On lit n'importe quoi sur ses dimensions, de 1m x 1m à 2,5m x 2,5m.
On lit n'importe quoi sur sa rusticité, de -5° à -15° ! Je crois qu'il est parfaitement rustique en zone 8. C'est le plus rustique des Raphiolepis.
23:26 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
05/04/2013
Salix
Dans la plaine de Sorques il y a un bosquet de saules que j'aime bien, un mélange imbriqué de deux espèces. Je les connais depuis quelques années et ils ne dépasseront jamais 4m de haut. Ce sont donc des arbustes.
Salix purpurea ne peut être confondu avec aucun autre saule, à cause de ses anthères rouges et des ses feuilles opposées. C'est le seul saule spontané en France qui a des feuilles opposées. Las anthères rouges sont sublimes, elles deviennent jaunes quand le pollen s'échappe.
L'autre est, je pense, Salix viminalis, le saule des vanniers. Il est légèrement plus grand mais à peine.
Salix caprea, le saule marsault, le saule des chèvres, est un petit arbre. Il pousse sur mon terrain de Romilly. Les photos sont des années précédentes parce que j'ai élagué les branches basses pour faire un peu de place à d'autres plantes et les chatons sont maintenant trop haut pour de bonnes photos.
Il y a des mâles :
et des femelles :
Tout ce petit monde se multiplie joyeusement, presque autant que les frênes, mais je contrôle.
20:37 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
Jardins en Gâtinais
Demain j'irai à Lorrez-le-Bocage pour une fête des plantes que je manque rarement parce que c'est seulement à 20km de chez moi, parce qu'elle est organisée au profit d'œuvres, parce qu'elle a lieu dans le très beau cadre du parc du château de la Motte, parce qu'on y trouve de belles plantes et des produits du terroir à déguster, parce que la petite ville est ravissante et la région de bocage qui l'entoure digne d'une promenade.
Pour donner envie d'y aller, j'ai récupéré quelques photos prises les années précédentes.
Au château :
La ville :
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04/04/2013
Cassandra
20:29 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
03/04/2013
Salix 'Tristis'
C'est la grande saison des saules qui exhibent leurs beaux chatons. Nous allons les admirer mais commençons par les plus beaux, mes saules pleureurs.
Sur mon terrain de Romilly il y a deux magnifiques saules pleureurs. Mais qui sont-ils vraiment ? J'ai bien étudié la question. Leur grande taille, on peut se promener dessous car les branches ne commencent qu'à 3m sur le tronc, ne permet que deux possibilités : Salix babylonica et Salix 'Tristis'.
Ont-ils été plantés ? Je ne crois pas. La zone du terrain où ils se trouvent a toujours été sauvage. La partie déboisée ne l'avait été que pour planter quelques arbres fruitiers et de la vigne.
Salix babylonica est facilement exclu. En effet ce saule dioïque semble n'exister en Europe que sous la forme femelle et n'y est reproduit que par voie végétative. L'argument choc, c'est que mon plus grand saule a des chatons mâles :
C'est donc Salix 'Tristis', souvent appelé Salix alba 'Tristis' mais c'est un hybride de babylonica et alba. Il est appelé saule pleureur doré. C'est en hiver qu'il est doré, quand il n'a pas de feuilles. Et il est vraiment doré :
Dès la fin mars les feuilles apparaissent et il devient vert. Le 30 mars le feuillage est encore très fin mais cache déjà totalement la couleur des tiges :
Pourquoi l'a-t-on appelé Tristis ? Evidemment parce qu'il pleure. Mais celui qui lui a donné ce nom n'a pas su voir ce qu'il exprime. Il pleure mais c'est de joie, de joie de vivre.
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02/04/2013
Les sureaux herbacés
Notre sureau yèble, Sambucus ebulus, n'est pas visible pour l'instant. Il va sans doute garder encore quelques semaines ses rhizomes bien cachés sous terre. Mais les sureaux herbacés "exotiques" sont plus précoces. Les voici aujourd'hui :
Sambucus chinensis
Sambucus adnata
Ce sont ceux que je garde en pot à Veneux mais ceux qui sont en pleine terre à Romilly sont aussi bien visibles, avec juste un léger retard sur ceux de Veneux.
La raison pour laquelle je garde des exemplaires en pot n'est pas la même pour ces deux sureaux.
Je n'ai aucune crainte pour Sambucus chinensis en pleine terre. Il s'y comporte très bien et étend même son territoire. Je n'ai pas à craindre la survenue d'un gel tardif, je sais que son feuillage y résiste. Je le sais parce qu'en pot à Veneux où je l'ai depuis 2007, il garde son feuillage tout l'hiver et ne le perd que lorsque le nouveau feuillage apparaît (à Romilly il est totalement caduc). Le 11 décembre :
Le 25 décembre :
Le 19 février :
Gardant son feuillage l'hiver, il en a déjà subi les rigueurs. Le 9 décembre 2008 sous la neige :
Il a subi la neige tous les ans et abondamment cette année. Le 22 janvier 2010 il a survécu à un gel de -8°C :
Si je le garde en pot, c'est parce qu'il s'y comporte magnifiquement et fait de plus beaux corymbes qu'en pleine terre. Evidemment, je dois le dépoter tous les 2 ans environ sinon il s'étoufferait tant il se multiplie.
Je garde un exemplaire de Sambucus adnata (album photo colonne de droite en bas) en pot pour pouvoir le rentrer car je ne sais comment son feuillage supporterait un gel tardif. Mais il y a pire pour lui que le gel. Celui qui était planté à Romilly il y a 2 ans a été totalement dévoré par les campagnols et je ne l'ai jamais revu. Les campagnols adorent les racines tendres et dodues, les dahlias ne s'en sont pas remis non plus. Je dois le planter dans une forteresse souterraine de grillage, sans garantie. Et c'est un sureau presque impossible à trouver.
11:04 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
01/04/2013
Les pommiers
Quels sont les Malus les plus courageux, ceux qui osent affronter cet hiver qui n'en finit pas ? Ce ne sont pas les Malus à fruits cultivés mais les sauvages et les pommiers à fleurs.
Le plus hardi est Malus niedzwetzkyana :
Malus 'Evereste' :
Malus sylvestris n'ose pour l'instant qu'une petite touffe au sommet :
09:56 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)