09/10/2013
Leycesteria formosa
Arbre aux faisans ou chèvrefeuille de l'Himalaya, c'est un arbuste rarement vu dans les jardins et pourtant très original, de 1m50 à 2m de haut, semi-persistant ou persistant selon le climat, rustique jusqu'à -20° et tolérant le calcaire. Il est dans ma liste d'achats.
Des fleurs abondantes et nombreuses le couvrent tout l'été jusqu'en octobre. Elles sont blanches en long tube, enchâssées dans des bractées pourpres, formant de longues grappes.
Le 21 septembre les premiers fruits pourpres étaient visibles. Ils deviendront presque noirs. Ils sont censés attirer les faisans. Je ne sais si c'est vrai mais ce qui est sûr c'est qu'ils sont comestibles pour nous. Ils ont un goût de cassis un peu acidulé et sont recommandés dans des salades de fruits ou avec un fromage blanc.
Il se multiplie facilement par semis, parfois spontanés, boutures, division de touffes comme une vivace.
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08/10/2013
Des fruits d'automne pour le décor
C'est maintenant la saison des fruits à Romilly, beaucoup sont sauvages, tous sont rouges. S'ils ne sont pas comestibles pour nous, ils font le délice des oiseaux.
Un peu partout sur le terrain, c'est la sauvage Rosa canina :
Le gros buisson de Rosa multiflora est lui aussi spontané, ensauvagé plutôt qu'indigène. Peut-être vient-il de Marnay sur Seine, semé par un oiseau jardinier.
Rosa rugosa a été planté mais c'est un rosier botanique :
Le fusain sauvage, Euonymus europaeus, envahit lui aussi peu à peu le terrain. Il est couvert de fruits qui ne s'ouvriront sans doute que dans une ou deux semaines.
Le fusain ailé, Euonymus alatus, a encore des fruits.
Ces deux fusains botaniques ont résisté sans le moindre dommage à 4 semaines d'inondations. Mais Euonymus europaeus 'Red Cascade' a succombé. En ce début d'octobre il ne présente aucun signe de reprise.
Ribes fasciculatum a encore des fruits et ils sont plus sucrés que la semaine dernière bien qu'ils aient exactement le même aspect. Cela pose le problème de la date de la cueillette.
C'est la première fructification de mon Pyracantha planté l'an dernier. Il est photographié depuis le chemin.
Le sauvage Viburnum opulus :
Les derniers boutons du petit rosier 'Fraise des Bois' concurrencent joliment tous ces fruits :
09:57 Publié dans flore locale, Plantes, roses | Lien permanent | Commentaires (0)
07/10/2013
Ligustrum 'Lemon and Lime'
Il avait été planté l'an dernier. Le 21 décembre 2012 :
Puis, plus rien. J'avais prévu de le protéger mais je l'ai trouvé presque entièrement dévoré dès le lendemain. Il s'en est bien remis, il est maintenant 2 fois plus gros que l'an dernier. Sur cette photo du 6 octobre 2013 on voit le grillage vert qui protégeait les restes. Puis j'ai ajouté les fils barbelés quand il s'est développé. C'était bon pour l'été et cela n'empêchait pas de le voir. Mais ce n'est pas suffisant pour la saison de la chasse. Je vais accrocher un autre grillage sur les barbelés.
20:28 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Une grenouille rousse si sombre
A Romilly les grenouilles rousses sont nombreuses sur le terrain en ce moment. J'en "lève" au moins une à chacun de mes passages. Sont-elles en transit vers leur lieu d'hivernage ?
L'une d'elles m'a beaucoup étonnée à cause de sa couleur presque noire. Elle est petite, peut-être un mâle qui se dirige vers la mare pour y passer l'hiver. Les mâles aiment bien hiberner dans l'eau pour être sur place en mars pour la grande fête de l'amour.
Admirons sa tête de plus près pour voir ses narines et son tympan dans la tache noire :
J'adore ces petites grenouilles, je les admire, mais je n'y connais rien. Pourquoi est-elle si sombre ? Je sais que ces grenouilles peuvent changer leur couleur en contractant des cellules qui contiennent un pigment noir. Mais, qu'est-ce qui provoque ces changements ? Est-ce son bronzage de fin d'été ? Est-ce pour être moins vue dans les feuilles mortes ?
Elles ont toujours le même comportement. Je ne les vois pas et je marche à proximité, cela les fait bondir. Je fais un pas un peu brutal pour la faire sauter de nouveau et voir qu'il s'agit bien d'une grenouille. J'avance alors avec précaution et elle ne bouge pas. Elle me voit mais c'est comme si elle savait que je ne veux pas lui faire de mal et elle se laisse photographier.
11:44 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (1)
05/10/2013
Asimina triloba
Je vous ai montré le 23 septembre mes 3 asiminiers d'un an de Veneux. Mais j'en ai deux autres à Romilly.
Celui-ci a également 1 an, ses feuilles commencent à jaunir :
L'autre est le plus vieux de mes asiminiers mais il avait eu du mal à démarrer, je ne sais pourquoi. Deux années de suite il a du refaire un tronc à partir du collet. Ces deux troncs sont encore visibles, ils n'avaient pas débourré au printemps suivant. Cette fois, je crois que c'est bien parti :
Juste après la photo je l'ai emballé dans du grillage car on entend les chasseurs et cela veut dire que les chevreuils vont arriver.
20:23 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
04/10/2013
Le pêcher pourpre
Les pêches sont les rares fruits qui ont survécu à l'inondation. Mais leur mûrissement est en retard. 'Lacrima', le seul qui avait déjà produit, a déjà 2 mois de retard. Ses pêches sont toujours en bon état, elle arriveront à maturité si la douceur persiste suffisamment.
'Pourpre de Saint Genis Laval' n'avait eu que 2 fruits tombés prématurément l'an dernier. Je ne connaît donc pas la date de cueillette. Il est couvert de jolies petites pêches à la peau rouge mais encore trop petites. Le poids de ces nombreuses pêches l'a couché. Il faut dire qu'elles sont toutes au sommet et au bout d'une branche horizontale du côté de la chute. Et après un mois de natation les racines ne sont plus aussi bien accrochées au sol. Je l'ai redressé comme j'ai pu avec les moyens du bord.
Dois-je après la cueillette raccourcir les branches pour le forcer à s'épaissir ? J'hésite, il est si gracieux dans sa forme naturelle. Je vais peut-être le maintenir plus efficacement avec des piquets à distance.
20:42 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (2)
03/10/2013
Edgeworthia chrysantha
Je l'ai soigneusement arrosé tout l'été et il est magnifique alors qu'il n'est planté que depuis neuf mois. Je vous l'avais montré en fleurs le 8 mars 2013 :
Aujourd'hui j'ai voulu le dégager un peu du kerria envahissant (il refleurit un peu en ce moment). Et j'ai eu une surprise : au moins 20 boutons floraux déjà assez développés :
Quand va-t-il fleurir ? On dit que sa floraison débute en février ou mars selon le climat. Au Jardin des Plantes de Paris, je l'ai toujours vu en fleurs les premiers jours de février mais en 2009 et 2010 j'ai photographié son début de floraison le 27 novembre :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2009/03/30/edgewort...
Cette année-là, ses bourgeons floraux étaient au stade où sont les miens. Le 26 septembre 2010 :
Est-ce l'été prolongé (il fait aujourd'hui 25°) qui l’excite ainsi ? Il devrait donc fleurir dès novembre ou décembre dans le Midi de façon habituelle. Quelqu'un en a-t-il l'expérience ?
15:20 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
Zantedeschia aethiopica
Je me lance dans la culture du Zantedeschia aethiopica. Ils viennent juste d'être plantés et ne sont pas encore impressionnants :
Mais regardez, si on le dégage, on voit la promesse d'une touffe magnifique :
Pour ce premier hiver ils seront buttés avec du fumier, ils aiment les matières organiques, et des feuilles mortes.
Ce sont 2 variétés différentes. Il y a un blanc, c'est 'Crowborough', le plus rustique. Les Z. aethiopica sont donnés pour la zone 8, et même -15°C soit la zone 7b. L'autre est rose. Celui qui est habituellement proposé pour les spathes roses, c'est Zantedeschia rehmanii. Malheureusement, il est nettement moins rustique. Mais le mien c'est un Zantedeschia aethiopica donné pour -15°C. Il s'appelle 'Flamingo'. C'est un cultivar récent. Il est d'un rose plus pâle que Z. rehmanii mais ravissant.
Le terrain de Romilly va convenir car il aime beaucoup l'eau et même la sécheresse en été ne devrait pas trop le gêner car c'est sa période de dormance. Dans ses zones d'origine il vit dans des marais qui s'assèchent l'été. En été, un arrosage de précaution de temps en temps devrait suffire.
http://midatlanticgardening.com/plant-profile-calla-lilie...
http://www.pepiniere-roche-saint-louis.fr/ZANTEDESCHIA-ae...
05:39 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
02/10/2013
Harcelée par les syrphes
Depuis deux jours à Romilly des bestioles me tournaient autour en bourdonnant, comme les mouches qui m'énervent à la maison. J'en ai photographié deux. Elles ressemblent à des abeilles. Certes, certaines abeilles solitaires sont capables d'une sorte de bourdonnement. Et je n'avais jamais remarqué que les syrphes pouvaient bourdonner. C'est pourtant bien le cas et d'ailleurs ce sont des mouches. L'une d'elles pousse le déguisement jusqu'à avoir un thorax velu.
Les deux bestioles photographiées sont bien des syrphes. Elles n'ont que 2 ailes mais les 4 ailes des abeilles ne sont pas toujours suffisamment séparées, les deux ailes d'une paires se tiennent serrées. Le plus facile à voir : les antennes de mes petits volatiles sont très courtes, celles des abeilles sont longues, les yeux sont volumineux, des yeux de mouche, et les pattes n'ont aucune formation permettant de transporter du pollen.
Le premier syrphe est banalement posé sur une plante.
L'aile est bizarre. Une aile de syrphe est étroite à son insertion sur le thorax puis élargie formant un renflement. Ici on a l'impression de deux renflements. Ce deuxième renflement existe mais est très mis en évidence ici. Je pense que c'est dû à la capacité qu'ont les syrphes de tordre leurs ailes en hélice et c'est ce qui leur permet un style de vol très variable : rapide, stationnaire, avec des virages brusques.
L'autre syrphe est posé sur un sac de fumier déshydrate et s'y intéresse sérieusement !
On voit bien l'arista :
Regardez comme sa trompe lèche, suce, ce qui se trouve sur le sac, de la poussière de fumier ! Il "pompe" avec conviction :
Je n'ai jamais entendu parler de ce goût des syrphes pour autre chose que le nectar ou le miellat.
19:44 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Nourritures d'automne
00:48 Publié dans Animaux, flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
30/09/2013
Ginkgo, mâle ou femelle ?
Comme chaque fois que je parle du ginkgo, on me pose des questions sur son sexe : comment reconnaître son sexe, quel sexe privilégier dans son jardin.
Pour connaître le sexe, la meilleure méthode c'est d'acheter des plantes sexées, donc obtenues par boutures. Mais j'ai lu que les plantes de semis sont de meilleure qualité? Alors, il ne vous reste plus qu'à attendre sa maturité sexuelle dans 10 à 30 ans ! Avant, il y a de petits signes. Les mâles sont plus étroits que les femelles. Le meilleur signe à condition de disposer de plusieurs sujets géographiquement proches : les mâles débourrent au printemps et perdent leurs feuilles en automne 15 jours avant les femelles. Un exemple frappant en est le ginkgo greffé du Jardin des Plantes de Paris. C'est un mâle qui a été greffé en partie basse avec une branche femelle. Le voici photographié le 4 décembre 2011, il est à gauche sur la deuxième photo, seule la partie basse, femelle, a encore des feuilles.
Évidemment il faut au minimum un mâle et une femelle pour la reproduction. Mais je ne pense pas que vous pensiez à cela, même les producteurs finiront sans doute par offrir des plantes de boutures car il leur sera de plus en plus demandé un sexe précis. Quel sexe choisir ?
La femelle est exclue dans les rues ou près de la maison, près d'une terrasse. En effet ses ovules vont tomber au sol et c'est gênant car source de saleté et de glissades si on est sur une surface dure, goudronnée ou pavée.
Mais au milieu d'un jardin, c'est la femelle qu'il faut préférer. Pour deux raisons très importantes : la beauté supplémentaire de ses ovules, comme des mirabelles, et pour la valeur thérapeutique et culinaire des amandes contenues dans ces ovules. Ce sont des ovules nus, pas des fruits, et donc ils seront produits qu'il y ait ou non un mâle à proximité. Pour l'utilisation culinaire ils seront de meilleure conservation s'ils ne sont pas fécondés.
Pour cet aspect décoratif, j'ai ressorti quelques vieilles photos :
Pour son côté utilitaire, je suis certaine qu'il finira par être considéré, même en France, comme un arbre fruitier à part entière. Parmi ses noms il y a abricotier d'argent. Pendant une visite à l'arboretum de Chèvreloup lors d'un cours de botanique du Muséum National nous avions rencontré des ginkgos couverts d'ovules et il y en avait de grandes quantités au sol. Tout d'abord, je vous dirai que personne n'a été gêné par l'odeur, cet aspect a été surfait. Plusieurs personnes ont rempli des sacs, pleins à craquer, avec les ovules tombés. C'était un tout petit peu pour les faire germer, surtout pour consommer l'amande. Cette amande a non seulement des propriétés thérapeutiques reconnues même en France mais aussi des qualités gustatives connues depuis des millénaires en Asie. Les français finiront bien par le savoir.
Pour connaître tous les aspects de l'amande :
http://www.socpharmbordeaux.asso.fr/pdf/pdf-144/144-301-3...
Une liste impressionnante des cultivars :
http://gardenbreizh.org/modules/gbdb/plante-780-ginkgo-bi...
Pour apprendre à cuisiner l'amande :
http://ettolrubi.meabilis.fr/naturopathie/ginkgo-biloba-l...
Pour trouver King of Dongting, le cultivar qui produit la plus grosse amande, pour ceux qui habitent le Midi car ils ne semblent pas vendre par correspondance :
http://www.pepiniere-stgeorges.fr/catalogue/article.php?a...
21:04 Publié dans fruitiers, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Thecla betulae
Loin du joyeux banquet sur les asters, dans une autre zone du jardin, j'ai eu la chance de rencontrer ce joli papillon, beaucoup plus petit, plus pâle, délicat et farouche.
Je parle de chance parce qu'il est rarement à notre portée. Il vole le plus souvent au sommet des arbres pour se nourrir du miellat des arbres (frênes surtout plutôt que bouleau) ou y faire des rencontres amoureuses. Il ne redescend qu'en cas de déficit en miellat pour se nourrir de nectar, particulièrement d'eupatoire, ou pour pondre.
Il était justement entouré d'eupatoires mais posé sur un abricotier. Quand il se posait il marchait en descendant sur la branche, un comportement rare chez un papillon. Cherchait-elle à pondre sur l'abricotier ? Je sais que c'est une femelle parce que j'ai pu apercevoir un temps très court le dessus des ailes pendant le vol et il était bicolore. Le dessus des ailes est brun uniforme chez le mâle, marqué d'une tache orange chez la femelle. C'est l'époque de la ponte et l'espèce survit à l'hiver sous forme d’œufs. La ponte a lieu en général sur le prunellier mais on a trouvé des œufs sur d'autres Prunus cultivés ou sauvages.
Petit, pâle, farouche, j'ai eu beaucoup de mal à le photographier car il ne se laissait pas approcher.
http://www.lessources-cnb.be/entomo_thecla-betulae.pdf
02:36 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
29/09/2013
L'arbre à paons du jour
Hier ce grand aster était couvert de papillons. Mais ce n'était encore pas grand chose, aujourd'hui il y en a le double, en permanence tout l'après-midi. Sur cette photo on en voit 9 :
C'est parce que les vulcains ont reçu le renfort d'une troupe de paons du jour et même de quelques piérides.
Je n'ai jamais vu un buddleja attirer autant de papillons en permanence.
20:46 Publié dans papillons, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Ribes fasciculatum
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2013/07/20/ribes-fa...
Mon étude de cet arbuste n'était pas complète, il faut la poursuivre jusque fin septembre et même en octobre. Cet arbuste femelle présentait un grand nombre de fruits et certains étaient rouges. Photo du 3 juillet :
J'avais goûté un fruit rouge, je l'avais trouvé pas désagréable, sans pépins, mais sans goût et la chair trop sèche comme cela se devine à l'aspect physique sur la photo. J'avais décidé de me contenter de la beauté de l'arbuste et je n'avais plus surveillé les fruits. Mais en réalité ces fruits n'étaient pas mûrs. Les fruits de Ribes fasciculatum sont à maturité beaucoup plus tard que ceux de Ribes rubrum. Je m'en suis rendu compte aujourd'hui lorsque mon regard a été attiré par des fruits orange ou rouge car ils ne sont pas tous au même degré de maturité, mais beaucoup plus brillants et gonflés qu'en juillet.
Ils sont moins nombreux qu'en juillet mais c'est dû à l'appétit des oiseaux. Ils ont la réputation de leur plaire et on voit sur cette photo deux groupes de pédoncules qui ont perdu leur fruit :
J'ai cueilli 2 fruits parmi les plus rouges et je les ai ouverts puis mangés. Ils contiennent de nombreux pépins et la chair est épaisse :
Mais lorsqu'on mange le fruit, les pépins ne sont pas du tout perçus car ils sont mous, la chair est moelleuse. Ce n'est pas aussi bon qu'une fraise mais c'est agréable, légèrement sucré et pas du tout acide. Je ne mange pas les groseilles comme fruits frais, c'est trop acide sauf peut-être les blanches. Je mangerai volontiers les fruits de Ribes fasciculatum cueillis sur l'arbuste. Je les vois bien aussi dans une salade de fruits.
Les descriptions que l'on trouve de ces fruits, uniquement en anglais, les disent peu intéressants car bourrés de pépins durs qui ne laissent aucune place à la chair. Ce n'est pas le cas des miens, ce qui confirme qu'ils ont été produits par parthénocarpie.
Mon petit mâle est toujours là, toujours aussi petit et je ne comprends pas pourquoi. Si un jour il se décide à pousser, je le garderai par intérêt botanique mais je le transplanterai à Veneux pour qu'il ne féconde pas la femelle. Ses services ne sont requis que pour la reproduction dans la nature. Au jardin la reproduction de la femelle par bouturage est facile.
02:47 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
28/09/2013
L'arbre aux vulcains
19:57 Publié dans papillons, Plantes | Lien permanent | Commentaires (3)
27/09/2013
Ginkgo biloba
Mon plus grand ginkgo, 1m40, une femelle, commence à se colorer d'or :
L'autre est tout petit car je l'avais acheté tout petit et un ginkgo, ça ne grandit pas vite. Mais il a bien résisté à l'inondation. Je ne connais pas son sexe car c'est une plante de semis. Je l'avais trouvé dans une surface de bricolage, minuscule dans un minuscule pot à un prix minuscule. Je ne lui permets pas d'autre fréquentation que le lierre et les consoudes mais cela demande un travail constant. Ce qui est remarquable, c'est la forme différente de ses feuilles, une forme pas souvent décrite. Elles sont plus étroites, plus longues, plus échancrées. Mais ce sont bien des feuilles de ginkgo aux caractéristiques uniques, à deux lobes et sans nervure centrale.
23:56 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (5)
Aster
Les premières fleurs des grands asters d'automne (Aster novae angliae, ceux qui ne sont jamais malades) sont apparues le 20 août :
Le 12 septembre :
Le 21 septembre, on approche de la pleine floraison :
La touffe est opulente, elle déborde sur l'allée et je vais devoir en déplacer une partie lorsque le feuillage sera fané. La touffe à fleurs rouges est moins exubérante et sa floraison est plus tardive :
C'est le grand banquet d'automne pour les butineurs, un ballet fascinant :
19:25 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
26/09/2013
Colchiques, c'est la fin de l'été
Tout en feuilles au printemps, tout en fleurs en automne, les colchiques sont fidèles :
Sitôt sortis, sitôt dévorés :
Ce ne sont pas les petites bestioles sur la photo qui en sont responsables, celles-ci s'intéressent au nectar. Mais 2 jours pluvieux la semaine dernière ont réveillé les limaces. Un truc à se casser la figure en glissant dessus et j'en trouve même qui tentent d'entrer dans les tuyaux d'arrosage.
Le Callicarpa bodinieri qui les surplombe s'est empressé de mûrir ses fruits pour une couleur assortie :
19:00 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Euonymus phellomanus ou alatus ?
Je l'avais montré le 25 septembre 2008 :
Il n'a pas beaucoup grandi depuis. Le 21 septembre 2013 :
Voici mon Euonymus alatus à Romilly le même jour :
Lorsque j'avais montré ce Euonymus phellomanus en 2008, cela avait provoqué une discussion. Il y avait un doute sur l'espèce, un lecteur pensait que c'était Euonymus alatus. Ils se ressemblent. Les "ailes" du phellomanus évoquent alatus. La certitude pourrait être apportée par les fruits. Ceux de alatus sont rouge très sombre avec arille orange comme on le voit sur le mien. Ceux de phellomanus sont roses avec arille rouge.
Mon fusain est couvert de fruits mais je n'ai pas trouvé de fruits sur le fusain dont l'espèce est mise en doute. Mais j'en avais trouvé un en 2008 :
Je pense que les deux arbustes sont des Euonymus alatus. Le premier pourrait être Euonymus alatus 'Compactus' au port souvent plus large que haut. D'autre part un cultivar de Euonymus alatus a été nommé 'Phellomanus'.
00:58 Publié dans euonymus | Lien permanent | Commentaires (2)
25/09/2013
Sedum
Ce sedum a été planté il y a très longtemps et livré à lui-même et au sable le plus sec. Il n'a pour tout engrais que les feuilles mortes du grand chêne de l'entrée. Et pourtant il émerge du lierre tous les ans.
Vu de près, c'est réjouissant de voir toutes ces petites fleurs qui semblent faire joyeusement la fête.
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24/09/2013
Lycium chinense
On peut trouver en France dans la nature 3 lyciets : Lycium europeum, Lycium barbarum et Lycium chinense. Celui qui est à la mode et présent dans tous les catalogues, c'est Lycium barbarum. Ils ont tous des fruits rouge-orange. Ceux de Lycium europeum sont ronds, ceux de Lycium barbarum sont ovales et les plus allongés sont ceux de Lycium chinense.
Ce Lycium chinense a été planté il y a 14 ans au Jardin Botanique de Marnay sur Seine.
20:52 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Parrotia persica
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23/09/2013
Asimina triloba
C'est le grand asiminier du Jardin Botanique de Marnay sur Seine que je surveille depuis août 2008 :
Le voici le 21 septembre 2013 :
Il porte des fruits :
Comme tous les ans ça grouille de drageons à son pied. On voit un deuxième tronc, c'est un drageon qui a été laissé en place et qui est maintenant presque aussi haut que le pied mère :
Il y a un deuxième asiminier, dans une zone assez sombre. Je l'avais découvert en août 2010 en piteux état. Il avait été cassé par la chute d'un arbre :
Il s'est bien reconstitué, de grosses charpentières verticales ont remplacé le tronc cassé
et j'y ai même trouvé 2 fruits :
Et enfin voici mes 3 bébés, tous de souche différente, à Veneux. Si l'un d'eux est mouillé, ce n'est pas à cause de la pluie mais parce que je viens de l'arroser. Je les bichonne.
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Akebia à Romilly
Au Jardin Botanique de Marnay sur Seine il y avait un Akebia trifoliata en vente. Comment résister après avoir vu tous ces gros fruits qui pendaient comme un décor d'arbre de Noël ?
Tout déroulé, il y en avait déjà 1m50. A Marnay il est dans une zone un peu surélevée derrière un muret. J'ai donc préféré l'installer hors du niveau maximum des eaux, dans le bac sans fond où se trouve déjà l'hortensia grimpant. Les feuilles plus grosses sont celles de l'hydrangea :
Dans le bac il y a aussi un Lamium galeobdolon, un envahisseur qui va vite couvrir la surface et se répandre dessous pour garnir l'environnement. A droite, en cherchant bien, on peut voir une bouture bien démarrée du rosier liane Rosa mulliganii que j'ai dirigée vers le sud. De l'autre côté, au sud, c'est un autre rosier liane dont j'ai oublié le nom et qui drageonne énergiquement :
Mais il a aussi envoyé une branche à 2m en prenant appui sur un fusain d'Europe spontané qui l'aide à atteindre la première branche horizontale de l'arbre :
Le frêne contre lequel j'ai installé le bac ne va sans doute pas vivre très longtemps car il y a un énorme trou à sa base et le bois sur les parois du trou est pourri. Ce n'est donc pas sur lui que je compte pour soutenir mes lianes que je vais aider à préférer ses deux rejets dont l'un atteint déjà 4m, et un frêne, ça pousse vite :
Rosiers, Akebia, Hydrangea, Euonymus devraient assurer le décor de juin à l'automne. Je pense à offrir un copain à l'akebia pour une meilleure pollinisation, sans doute Akebia quinata var. alba pour changer de couleur.
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22/09/2013
Akebia à Marnay sur Seine
J'avais déjà photographié le fruit de cette grande liane au Jardin Botanique de Marnay sur Seine, un fruit unique cette année-là :
Mais cette année elle a une dizaine de fruits. C'est Akebia trifoliata aux feuilles à 3 folioles comme on le voit bien sur cette photo :
On trouve plus souvent dans le commerce Akebia quinata aux feuilles à 5 folioles. Akebia trifoliata, quinata et leur hybride pentaphylla se ressemblent beaucoup. Il y a aussi une variété à fleurs blanches de quinata. Mais admirons les fruits roses de grande taille, plus décoratifs que gustativement intéressants :
Mais les Akebia ont quelques difficultés de pollinisation. Certains conseillent de les polliniser à la main. Comme elles grimpent jusqu'à 10m, de préférence dans un arbre caduc, vous voyez le travail ! Leurs difficultés de pollinisations ressemblent à celles de Asimina triloba : il faut planter deux sujets de souche différente. Cela coûte plus cher mais c'est plus facile et moins risqué que l'ascension d'un arbre.
23:19 Publié dans fruitiers, Plantes | Lien permanent | Commentaires (3)
21/09/2013
Le xylocope de Marnay sur Seine
Quelle merveille, quel bonheur. C'est la troisième fois que je vois cette abeille incroyable. La première fois c'était au Jardin Botanique de Marnay sur Seine en 2009, la deuxième fois en 2010 au Grand Courtoiseau.
L'abeille charpentière ou xylocope, Xylocopa violacea, est une très grande abeille. Grande est un terme bien faible, elle est géante en comparaison des autres abeilles. Elle mesure jusqu'à 30mm, et 50mm d'envergure. Apis mellifera mesure 11 à 13mm. Elle est d'un bleu très sombre, presque noir, avec des reflets bleus ou violacés selon la lumière. Malgré sa grande taille elle est inoffensive, pas agressive du tout. Il faudrait le serrer très fort pour que la femelle se décide à utiliser son grand dard. Elle a une trompe large en deux parties qui encadrent la langue et des mâchoires puissantes qui lui permettent de creuser le bois dans lequel elle installe ses œufs avec un peu de pollen et de nectar.
Pourquoi cette sombre beauté ne vient-elle pas chez moi à Romilly, 10km ce n'est rien pour elle. J'ai des fleurs, j'ai du bois mort.
Ajouté pour Claudette, le xylocope tout en haut d'un Vitex au Grand Courtoiseau le 11 septembre 2010 :
22:30 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (7)
Calycanthus occidentalis
C'est habituellement Calycanthus floridus qui est proposé. Mais c'est Calycanthus occidentalis qui m'intéresse parce qu'il supporte les inondations.
Ils se ressemblent beaucoup mais les pétales de Calycanthus occidentalis sont plus larges, les fleurs légèrement plus grandes et sa floraison un peu plus tardive, jusqu'en septembre. Il est rustique et supporte le calcaire. Son écorce est utilisée en Californie comme substitut de la cannelle.
Je n'ai photographié que ses fleurs très belles le 10 août car l'arbuste a été très négligé et n'est plus photogénique.
J'en ai très envie mais le problème est de le trouver. Je vais encore devoir me tourner vers les anglais.
09:33 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (5)
20/09/2013
Haricot-kilomètre
Mais non, cela ne se passe pas dans votre potager. Je trouve ces "haricots" encore plus marrants car ils se détachent bien du feuillage sous forme de pendouilles remarquables qui peuvent persister tout l'hiver. Ce sont les fruits du catalpa.
Catalpa et paulownia sont souvent confondus mais leurs fruits sont très différents. Voici ceux du paulownia photographiés le 10 août et un 9 octobre.
Ils vont ensuite brunir et persisteront aussi une bonne partie de l'hiver.
Pour les distinguer lorsqu'ils n'ont que des feuilles : les feuilles du catalpa sont souvent verticillées par 3.
10:52 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3)
19/09/2013
Qui suis-je ?
Je ne connais pas la réponse, j'ai seulement des idées et j'espère avoir des avis.
Ce sont 3 petits arbres sur le parking Jardiland de la zone commerciale Chamlys à Dammarie lès Lys. La maturité des fruits du troisième est en retard sur les deux autres, sans raison évidente car ils ont les mêmes conditions de culture et la même exposition.
Ce qui est frappant c'est l'abondance des fruits, tellement serrés qu'on croirait qu'ils n'ont pas de pédicelle, ce qui est faux, vous le verrez plus loin.
Je vous montre le tronc
mais je pense que c'est celui du porte-greffe car les feuilles des rejets sur le tronc sont un peu différentes. Il serait donc greffé en tête et c'est peu visible
mais rien n'est visible à la base ou au collet. Feuille sur la ramure :
Feuilles des rejets du tronc :
J'ai pris un fruit jaune : 2,5cm et un long pédicelle. J'ai aussi enlevé les deux fruits blets, c'étaient les seuls, pour qu'ils ne pourrissent pas le reste.
J'ai goûté le fruit jaune. Il n'était pas désagréable mais pas sucré. Cependant il n'était pas mûr, chair très ferme et pédicelle impossible à détacher. La coupe montre des pépins, cela élimine les prunus (le fruit de tous les prunus est une drupe avec un gros noyau). Dans les fruits blets, ces pépins sont éclatés, indiscernables.
Je pense qu'il s'agit d'un Malus, sans doute 'Golden Hornet'
http://www.compagnieduvegetal.fr/pommier-fleurs-golden-ho...
http://www.france-vegetal-discount.com/production-de-qual...
ou 'Comtesse de Paris' mais son fruit est plus ovale.
http://www.trees-online.co.uk/Comtessa-de-Paris-Crab-Appl...
20:27 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (8)
18/09/2013
Mahonia nitens
En voilà un qui me laisse perplexe. Il est si petit, il semble avoir de tels besoins en eau, que je me demande s'il n'est pas préférable de le garder en pot.
J'ai planté un Mahonia nitens 'Cabaret' en octobre 2010 à Veneux.
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/10/07/mahonia-...
Je l'arrose bien l'été. Pourtant il n'a pas grandi, il n'est pas en fleurs pour l'instant. Cet été, malgré mes arrosages, il était complètement étalé près du sol, pas plus haut que les aspérules qui l'entouraient. La saison des pluie est arrivée, 18mm puis encore 5mm, et il s'est soudain redressé prenant l'aspect et la taille de celui que je vais vous montrer maintenant.
Celui-ci a un an seulement et il a été gardé en pot. Il est en fleurs :
J'ai d'autres mahonias, des Mahonia aquifolium sauvages ou en tout cas complètement naturalisés dont le nombre augmente régulièrement par semis et marcottage, jamais arrosés bien que dans le sable, un Mahonia aquifolium plus"cultivé" venu par semis d'un autre jardin, plus rigide et plus dressé, un Mahonia 'Charity' de 2m, un Mahonia 'Winter Sun'.
Mahonia nitens est très différent, vraiment un nain. Son feuillage très dur et piquant est proche de celui de 'Charity'. Il est le plus souvent donné pour 50cm de haut ou peut-être 1m en 10 à 20 ans. Et, bien sûr, sa croissance est très, très lente. Celui planté en 2010 m'a montré que ses besoins en eau sont énormes. J'hésite entre le garder en pot ou le planter à mi-ombre à Romilly.
20:31 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)