26/10/2013
Syringa 'Minuet'
Il était beau mon Syringa x prestoniae 'Minuet'. A peine planté, déjà fleuri :
Mais le mois entier d'inondation l'a terrassé. Comme beaucoup d'autres arbustes il a attendu la fin de l'été ou même l'automne pour tenter de survivre :
malgré un tronc complètement fendu en deux :
Je vais butter son pied pour l'hiver et rêver de le voir aussi beau qu'avant. Les autres lilas ne montrent aucun signe de vie.
10:11 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
25/10/2013
Williams
Mes poiriers sont des farceurs. Ils m'ont tous fait croire qu'ils ne produiraient pas de fruits cette année et les 3 ont fructifié. Ou bien est-ce parce que je n'ai pas su regarder quand les fruits étaient tout petits. Ils font donc tous bien partie des fruitiers qui n'ont pas du tout souffert des inondations.
Ils avaient de 2 à 5 fruits. C'est bien puisqu'ils n'étaient plantés que depuis un an. Je n'ai pu goûter aux fruits de Conférence et de Doyenné du Comice parce qu'ils ont été cueillis par les sales gosses alors qu'ils étaient loin de la maturité. J'ai encore trouvé des poires juste mordues et rejetées. Ils sont non seulement voleurs mais aussi trop bêtes pour voir si un fruit est mûr. Il y a 2 ans ils m'avaient déjà fait ce coup, c'était aussi la peur que je les cueille avant eux. Pourtant à l'époque je croyais que c'étaient des gosses pauvres mais sympathiques et je leur donnais tous mes fruits, même pour emporter chez eux. Je sais maintenant que le mode de fonctionnement de la famille c'est uniquement la rapine et les allocations diverses.
Mes poiriers étaient tous en retard d'au moins un mois, comme toutes les plantes cette année (= durée de l'inondation ?). Le plus précoce c'est Williams, il aurait dû être à maturité en août-septembre et c'est maintenant que ses poires sont à point. Les gosses ne l'ont pas vu parce qu'il est planté entre la clôture et des arbustes qui le cachent, et de plus dans une zone peu fréquentable parce que je n'avais pas encore enlevé les ronces. Le pédoncule a cassé facilement, elles étaient donc mûres. J'ai cueilli ses 3 belles poires dodues. Elles sont délicieuses.
Les nashis n'ont pas aussi bien supporté l'excès d'eau. Ils ne sont pas abîmés, ils sont en pleine forme mais ils n'ont pas donné de fruits. Le plus vieux a pourtant donné jusqu'à 15 fruits il y a 2 ans, moins l'an dernier, alternance oblige. Mais pour se faire pardonner il m'offre un magnifique spectacle doré :
22:15 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
24/10/2013
Rosa
C'est sans doute sa dernière rose de l'année pour ce rosier maigrichon. Mais elle est bien formée et, bien que double, elle laisse bien voir son cœur. Comme toutes les roses elle a de multiples étamines mais ce qui varie chez les roses, c'est l'aspect du gynécée. Ici les styles, et donc les stigmates, sont séparés :
Nous avions vu des roses de la section Synstylae où les styles sont accolés sous forme d'une colonne. Rosa mulliganii et Rosa multiflora :
22:24 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
23/10/2013
La feuille d'arbousier, c'est délicieux !
La plupart des arbres sont encore verts mais des feuilles s'amassent déjà au sol et la saison sans végétation va commencer pour les herbivores. Il n'y a peut-être plus à craindre des lapins, ils grouillaient l'an dernier, je n'en ai pas vu un seul cette année, je ne sais pourquoi. Mais ce que je crains le plus pour mes arbres et arbustes, ce sont les chevreuils. Il m'est facile de protéger les troncs avec un grillage. Il est plus difficile de protéger un arbre ou arbuste à feuillage permanent, surtout quand il est petit et pas encore hors d'atteinte.
Celui qui plaît le plus aux chevreuils, c'est Arbutus unedo, l'arbousier, un vrai délice. Je ne m'étais pas assez méfiée, il paraissait tellement coriace. Le voici tel que je l'ai reçu en janvier 2009, bien touffu jusqu'au sol :
Il s'était bien installé à Romilly, il avait profité de la belle saison pour grandir et même fleurir. Le 5 novembre 2009 :
Mais il a failli succomber pendant l'hiver. Les branches ont été mangées presque jusqu'au tronc, il ne restait qu'une touffe au sommet. Il n'a pas récupéré pendant l'été et le 24 octobre 2010, lorsque je le protège, il n'a toujours que sa touffe au sommet :
Le voici le 30 janvier 2013, il a bien récupéré mais les branches les plus basses ne repousseront jamais :
Il craint moins les inondations que les chevreuils. Il n'a pas encore refleuri mais il a nettement augmenté sa hauteur avec 2 belles branches verticales et j'ai dû remonter la protection :
Je crois qu'il est maintenant bien reparti et qu'il fleurira l'an prochain mais je devrai maintenir très longtemps une protection jusqu'à 1m50.
Les branches coupées sur lesquelles j'ai accroché le grillage sont celles d'un saule. L'arbousier est planté près de son tronc au sud et je dois constamment élaguer le saule pour qu'il ne fasse pas d'ombre. Mais je crois que le saule toujours assoiffé protège l'arbousier des excès d'eau.
15:57 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (6)
22/10/2013
Les ancolies reviennent
Une bonne surprise : des ancolies réapparaissent. Ce n'est pas la grosse touffe d'origine que j'ai trouvée complètement noircie après les inondations. Ce sont des semis dans la cuvette d'un cerisier et parmi les fraisiers caprons.
Je ne sais si ce sont les ancolies qui ont colonisé les fraisiers ou l'inverse car les fraisiers sont envahissants. Je ne leur reproche rien, j'attends même d'eux qu'ils constituent un bon couvre-sol car ils ont bien résisté aux inondations contrairement à la plupart des autres couvre-sol. De plus, les lapins n'y touchent pas. Les ancolies auront-elles la même couleur ? Il n'y a pas eu de croisements car je n'avais qu'une seule variété mais cette variété était peut-être un hybride.
Un autre couve-sol résistant aux lapins et aux inondations, c'est Alchemilla mollis :
L'alchémille a été plantée dans la cuvette du sureau Sambucus nigra 'Naomi' qui est presque mort. Il refait seulement maintenant une tige feuillée qui part du haut du tronc :
J'espère que la douceur va continuer pour permettre aux sureaux qui tentent de survivre de reconstituer un maximum de feuillage avant l'hiver. Par 24° les papillons oublient d'hiverner comme ce vulcain sur un sureau canadien (les sureaux canadiens n'ont pas du tout souffert de l'inondation prolongée et ils ont tous fleuri et fructifié) :
15:43 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (5)
21/10/2013
Le bambou nain a adoré
les inondations.
Il ne reprenait pas et à la fin de l'été dernier il n'avait plus une seule feuille malgré des arrosages. Je ne pensais même plus à lui, persuadée qu'il était mort. La zone où il se trouvait a été envahie par la ronce bleue comme presque tout le terrain. Aujourd'hui j'ai arraché la ronce et ce fut la surprise :
Il est tout beau, tout frais, entouré et mélangé à la ravissante petite lysimaque, Lysimachia nummularia :
22:31 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
L'entrée en couleurs d'automne
L'allée d'entrée se colore d'or et de rouge. Au premier plan, c'est Hamamelis 'Arnold Promise', derrière en rouge, c'est Cornus alba 'Sibirica', un peu plus loin on devine le jaune d'un autre hamamélis et enfin la petite tache rouge de Euonymus alatus.
Les hamamélis ont totalement résisté à l'inondation prolongée. Ils sont couverts de fruits et de boutons floraux :
Le Cornus alba a assez bien résisté à l'inondation sauf qu'il n'a pas fleuri cette année :
20:50 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
L'inconnu, suite
Le 21 octobre je remarque des pousses très vertes, non lignifiées, couchées. Celle qu'on devine tout en haut à gauche était sur le sol, celle qu'on voit au milieu a dû être dégagée, elle était légèrement couverte de terre dans sa partie terminale.
J'ai coupé une tige racinée pour la planter à Veneux :
20:16 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
20/10/2013
Serait-ce un Malus ?
On m'a donné quelques idées. Le saule, je ne vois pas lequel. La bourdaine y ressemble beaucoup. Mais feuillage caduc devenant rouge en automne, je n'ai jamais vu ça mais après tout mon Pseudocydonia garanti comme tel ne joue pas à ça lui non plus. Surtout, les feuilles ne correspondent pas, celles de la bourdaine ont un bord lisse. Le cognassier, bien qu'il se soit naturalisé par endroits ne correspond pas non plus à cause des feuilles.
Et le pommier ? Voici une feuille de Malus domestica et une feuille de Malus sylvestris :
La forme, le nombre et la disposition des nervures, la double denture, tout correspond. Mais Malus sylvestris a des épines et les feuilles sont plus petites, celles de mon arbuste sont de la taille du pommier cultivé. Un semis spontané ? Mais comment expliquer les multiples troncs et les racines aériennes ?
Je me suis penchée sur le cas du pigeonnet d'Armor que je ne connaissais pas. C'est un pommier cultivé avec de bonnes pommes mais qui a la particularité de produire sur ses branches des broussins ou gales, d'où son autre nom Galeuse, qui sont des embryons de racines propices au bouturage si on les mets en terre. Je vois alors une explication à son aspect : les racines très au-dessus du sol ont été formées lors de l'inondation prolongée et haute, jusqu'à 40cm, et sont restées en l'air lorsque l'eau s'est retirée. Les multi-troncs pourraient être dus aux inondations modérées presque annuelles, près du sol donc et permettant l'enracinement dans le sol des tiges.
D'où viendrait cette galeuse ? Ce pommier est très souvent utilisé comme porte-greffe à cause de sa facilité de bouturage. Un précédent propriétaire avait planté des fruitiers puis plus personne ne s'en est occupé et je les ai trouvés en piteux état et sauvés de justesse sans doute pas pour longtemps. Le pommier greffé pourrait être mort et c'est le porte-greffe, la galeuse, qui est reparti.
Voilà une belle histoire. Seulement sortie de mon imagination ? Avouez que c'est une belle explication des racines aériennes pas souvent vues sur les plantes de notre climat. Il me reste à surveiller sérieusement sa floraison, dès mars, pour savoir qui il est vraiment. A suivre donc.
20:07 Publié dans fruitiers, Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
Qui suis-je ?
Ce n'est pas une colle que je vous pose pour m'amuser, je souhaite vraiment trouver le nom de cet arbuste.
Il était là dès 2008 lorsque j'ai acquis le terrain et il prend de l'ampleur. Je le garde parce qu'il a un beau feuillage persistant très sain. Il forme maintenant une multitude de troncs à majorité verticale mais une partie est couchée vers le sud ou oblique vers l'est où rien n'empêche le soleil de passer.
Les feuilles sont alternes avec une double dentation. Je n'ai jamais vu de fleurs mais elles sont peut-être minuscules et je n'y ai jamais prêté sérieusement attention.
Il me fait penser à un chalef mais n'a aucun aspect argenté.
Ce qui m'incite maintenant à rechercher son nom, c'est ce que j'ai découvert en nettoyant son pied : des racines adventives caulinaires, nettement au-dessus du sol ! Je précise que nous ne sommes pas en zone tropicale.
13:49 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3)
19/10/2013
Cornus mas 'Jolico'
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/10/01/jolico.h...
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2013/03/18/l-enfanc...
J'ai dû élaguer fortement le Cornus sanguinea proche de Cornus mas 'Jolico' car il prend des dimensions excessives, 4m x 4m, et il surplombait Jolico qu'il allait gêner dans sa croissance. Car Jolico a aussi beaucoup grandi cette année. Ses branches les plus hautes approchent 2m. Il est très beau, très sain. Il a un port beaucoup plus dressé que les Cornus mas sauvages de Veneux.
C'est à cette occasion que j'ai découvert que Jolico portait des fruits. Je ne l'avais pas vu avant car il sont peu nombreux et cachés par le feuillage dense. C'est leur couleur rouge qui a enfin attiré mon attention. Il y a 5 fruits rouges, un fruit encore jaune, et un fruit tombé au sol. Ce n'est pas beaucoup mais c'est enfin le démarrage de sa fructification.
Le fruit tombé au sol ne mesure que 2,5cm mais il n'est pas encore mûr. J'attends une coloration rouge sombre pour cueillir les autres fruits.
Les bourgeons floraux sont déjà gros et très nombreux :
23:21 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1)
Soft Caress
Son identité complète : Mahonia eurybracteata ssp ganpinensis 'Soft Caress'
Cette petite merveille a été nommée Plant of the Year 2013 au Chelsea Flower Show.
Il ne dépassera pas 1m de haut pour autant de large mais il fleurit très jeune puisque le mien ne mesure que 25cm et il est en fleurs. Il porte ce nom parce que son feuillage aux feuilles longues et au folioles très fines n'a pas d'épines et il est tout doux. Je trouve que son port fait penser à un palmier miniature.
Il fleurit d'août à octobre, une date différente de tous mes autres mahonias. 'Charity' le suivra, il est déjà en boutons, puis 'Winter Sun' et enfin en fin d'hiver et printemps Mahonia aquifolium. Soft Caress n'aime pas l'excès de soleil. Il va se plaire en sous bois au milieu des Mahonia aquifolium sauvages.
Admirez :
03:00 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Mahonia eurybracteata
Cette note est une introduction à la prochaine où je vous montrerai ma nouvelle ravissante acquisition.
Si j'ai photographié Mahonia eurybracteata au Jardin des Plantes de Paris, c'est parce que je l'ai trouvé curieux, étonnant, mais pas vraiment beau. Il ne dépasse pas 1m. Je ne l'ai jamais vu en fleurs mais début septembre il est en boutons :
Le 27 novembre il commence à former des fruits :
Le 27 février :
En mai le feuillage prend des teintes rouges :
Une autre année il a eu une date de floraison-fructification différente. Le 26 septembre il a sur les mêmes épis floraux des boutons, des fleurs, des fruits verts et des fruits bleus :
Mais ce n'est pas vraiment une beauté. Rien à voir avec celui que je vous montrerai la prochaine fois.
00:24 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
18/10/2013
Qui bouffe mes poires ?
Je vous avais montré le très petit nombre de poires de mes poiriers plantés il y a un an. Mais 3 jours plus tard il n'y avait plus rien. Enfin presque, il restait une poire sur Conférence. Trop sombre, trop petite, elle n'intéressait pas.
Je me suis demandé qui était l'auteur du larcin. Il ne restait aucune trace des fruits, rien sur l'arbre, même pas un pédoncule, rien au sol, même pas un bout de trognon. Je me suis précipitée vers le pêcher Lacrima. Trois jours plus tôt il portait encore au moins 30 pêches, peut-être plus, et il n'y avait plus rien et rien au sol.
Faire disparaître autant de fruits aussi complètement, ce ne pouvait être qu'un animal à 2 pattes (et pas d'ailes).
Hier, j'ai trouvé la dernière poire Conférence dans l'allée à 2m de l'arbre. Elle portait des marques de dents, d'une bouche, une petite bouche certes, mais bien une bouche humaine.
Mais qu'y a-t-il à l'intérieur ? C'est sombre mais bien trop gros pour un pépin :
J'ai ouvert :
Une limace et une fourmi. Mais regardons de plus près. Il y a 3 fourmis qui ne se gênent pas pour courir sur le corps de la limace.
Bien sûr, ces bestioles ne sont pas responsables des marques de dents, elles ont juste profité de l'occasion. La poire encore petite n'était sans doute pas mûre, c'est ce qui explique son rejet.
Je pense que vous comprenez pourquoi je ne cultive plus de tomates. Je n'en goûterais jamais une seule. Les gosses viennent du bidonville à côté.
20:48 Publié dans fruitiers, Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (2)
Zanthoxylum simulans
Mon Zanthoxylum simulans, le plus grand de mes poivriers de Sichuan, a bien supporté les inondations, comme les deux autres à Romilly, et il semble même en avoir été stimulé. Il mesure environ 3m x 3m. Au-dessus d'un tronc haut il s'évase.
Ce qui me fait dire qu'il a été stimulé, ce sont ces très longues branches au feuilles vert tendre, différentes des feuilles plus petites et jaunissantes des branches plus anciennes. Ces branches très vertes ne portent pas de fruits, ce sont les branches de l'année :
La fructification en est au même stade que l'an dernier à la même époque et elle est abondante. Il faut attendre encore un peu pour la cueillette de l'écorce des fruits.
17:45 Publié dans fruitiers, zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (0)
17/10/2013
Pseudocydonia sinensis, son enfance
20:10 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Celastraceae
C'est des bourreaux des arbres, Celastrus, que cette famille tient son nom. Mais un autre genre très connu en fait aussi partie, les fusains, Euonymus.
Les fruits de Celastrus strigilosus, presque mûrs, se sont complètement ouverts quand je les ai touchés.
Les Celastrus sont à 20m des Euonymus et la ressemblance de leurs fruits m'a vraiment fait prendre conscience de leur appartenance à la même famille, ce dont nous avions parlé l'an dernier. Voici quelques fruits de fusains pour apprécier la ressemblance :
00:13 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
16/10/2013
Celastrus
Je vous ai montré les bourreaux des arbres de l'arboretum des Barres l'an dernier :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/11/14/celastru...
Ils sont superbes dans leur feuillage jaune de l'automne :
Mais ils étaient déjà remarquables par les tons rouges du feuillage en été. Le 27 juillet :
Le 12 octobre très peu de fruits tentent de s'entrouvrir, quoique, pour la première photo je me demande si ce n'est pas l'action d'un oiseau qui manque de patience.
Ces fruits qui tentent déjà de s'ouvrir sont sur Celastrus strigilosus, le célastre du Japon. Il est plus précoce que les autres et, comme l'an dernier, il a déjà perdu son feuillage.
Lorsque je les touche, ces fruits vont s'ouvrir complètement, c'est ce que je vous montrerai la prochaine fois.
20:19 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Pseudocydonia sinensis
En voyant l'espace occupé par celui-ci qui n'a que 12 ans, je me demande si j'ai laissé assez de place à celui que j'ai planté à Romilly. Le mien est issu d'un semis d'un autre arbre du même arboretum et il mesure déjà 1m50 de haut.
Fruit du même arbre le 10 août :
Ses fruits sont comestibles comme ceux de notre cognassier.
13:04 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
15/10/2013
Rosa multiflora
Je l'avais récupéré dans le sous-bois à Romilly où il ne voyait presque jamais la lumière. Il végétait et ne fleurissait pas ou bien était-il encore trop jeune. Je l'ai transporté dans une zone plus éclairée, mais pas le plein soleil, en croyant que c'était un Rosa canina. Dès l'année suivante il explosait et ses grosses grappes de fleurs prouvaient que ce n'était pas l'églantier commun.
Dans mon jardin de Romilly le 22 juin 2013 :
Dans le Jardin Botanique de Marnay sur Seine le 16 juin 2013, également dans une zone de mi- ombre :
Au-dessus de la partie médiane des 2 arbustes on peut voir de grandes tiges dressées sans fleurs. Ce sont les tiges de l'année. Elles montent à 3 ou 4m. Ce rosier exubérant est souvent conduit en grimpant. Je préfère le laisser à son port naturel comme à Marnay. Je vais éviter de planter à proximité car il va prendre de plus en plus de place.
Et voici mon rosier le 14 octobre :
Les grandes tiges verticales de l'année, toujours plus sombres que celles qui avaient fleuri, se sont rabattues souplement sur le reste du rosier le couvrant totalement et le faisant presque doubler de volume. Il me tarde de voir la suite.
Il est bien possible que mon rosier soit un rejeton de celui de Marnay car ses graines sont largement diffusées par les oiseaux et il se multiplie facilement, presque indifférent aux conditions de culture. Dans certains pays il est devenu envahissant, parfois même considéré comme une peste. Mais une si jolie peste.
15:56 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
Marnay sur Seine
Je ne dirai jamais assez mon admiration pour ce ravissant village, calme, propre, fleuri. Il me fait oublier le bidonville et les décharges sauvages qui s'installent à la frontière nord de Romilly à la totale indifférence du maire. Ici tout est beau, tout est frais. Je vous l'avais montré en été :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2013/07/02/un-joli-...
Maintenant les rosiers sont moins fleuris mais d'autres fleurs les ont remplacés :
Avec les fleurs, la spécialité du village semble être le service de garde des petits jardins. Je vous avais montré les oies de garde. Dans un autre jardin la garde est assurée par des poules. Dès que je gare ma voiture en face du jardin, de l'autre côté de la rue, elles s'amassent derrière le grillage :
Mais très vite le coq vient mettre de l'ordre dans son harem et superviser l'opération :
11:21 Publié dans Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0)
14/10/2013
Hydrangea
Je ne suis restée à Romilly que jusqu'à 15h30. Au deuxième déluge j'ai renoncé. La saison des pluies a été précoce cette année et mes plantes en frétillent de joie.
J'ai eu le temps de déroncer (rappel : mot inventé par moi mais justifié par l'envahissement par la ronce bleue) et de planter un minuscule Elaeagnus multiflora (goumi du Japon) et un Hydrangea involucrata 'Yoraku Tama'.
Les plus belles plantes en ce moment, ce sont les hydrangeas.
'Vanille Fraise' pour lequel j'ai nettoyé pour déplacer le chemin car il a pris de l'expansion :
L'allée des hydrangeas :
'Pinky Winky' :
'Wim's Red' :
L'Hydrangea quercifolia planté récemment alors qu'il était en piteux état à Veneux a vite repris du poil de la bête et affiche déjà ses couleurs d'automne :
L'Hydrangea quercifolia de Veneux, celui qui a toujours été bien arrosé et n'a jamais souffert :
18:22 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (0)
13/10/2013
La réglisse
Si vous cultivez la réglisse dans votre jardin, c'est probablement Glycyrrhiza glabra. Il existe plusieurs espèces de réglisse mais ce n'est pas très clair. J'ai trouvé à Paris Glycyrrhiza echinata. C'est peut-être la même espèce ? Photos du 10 novembre 2012 :
Mais vous ne pouvez la cultiver si vous êtes dans l'est ou en montagne. Originaire du sud de l'Europe et de l'Asie, elle ne semble pas supporter plus froid que la zone 8. Je vous en ai trouvé une autre. Glycyrrhiza pallidiflora semble originaire de régions plus froides. Le seul problème, c'est de la trouver ! En septembre à Marnay :
20:03 Publié dans fruitiers, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Autres palmiers et les cycas à Marnay
Trachycarpus martianus :
Il est encore trop petit pour qu'on puisse bien voir toutes ses caractéristiques. Il est considéré comme le plus beau des Trachycarpus et même comme l'un des plus beaux palmiers. Ses palmes sont très grandes, très divisées, 70 à 80 segments contre 60 pour takil et 40 pour fortunei et très régulièrement disposées comme cela se devine un peu sur la photo. Le pétiole de 50cm à 1m est recouvert d'un tomentum laineux qui permet de le reconnaître à coup sûr. Les graines sont différentes de celles des autres Trachycarpus, elles sont ovales et non réniformes. Je ne sais comment ils l'ont installé à Marnay mais il ne supporterait qu'un sol acide.
Sabal minor, originaire des USA, est un petit palmier. Il est l'un des palmiers les plus résistants au froid. Contrairement aux Trachycarpus qui sont dioïques, il a des fleurs bisexuées.
Même s'ils évoquent un palmier, les Cycas, d'un aspect intermédiaire entre la fougère arborescente et le palmier, sont d'une classe, d'une famille totalement différentes, avec des caractères archaïques.
Cycas revoluta, le cycas du Japon, est nettement moins rustique que les palmiers que nous avons vus. A Marnay il passe certainement l'hiver dehors car il est trop gros et il n'y a pas de serres dans ce jardin mais il a été installé dans une zone surélevée et sans doute bien drainée et il est à coup sûr bien protégé l'hiver.
Le 1 juin :
Le 23 juin :
Le 21 septembre, il a fait de nouvelles feuilles au centre :
Cycas panzhihuaensis est chinois. C'est le plus rustique des cycas. Cependant quand il est très jeune , il faut le cultiver en pot pour le rentrer l'hiver. On voit son pot ici. Quand il est assez grand, on l'installe en pleine terre et il supportera -12, voire -15°, si le sol n'est pas humide. Par précaution, un bon tas de feuilles mortes est souhaitable, en tous cas une protection épaisse mais non fermée.
13:56 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
12/10/2013
Euonymus phellomanus
Quel bonheur ! C'est la première plante que j'ai vue en arrivant à l'Arboretum des Barres. Le vrai Euonymus phellomanus ! C'est bien lui, tous les détails sont exactement comme sur les photos qu'on peut trouver sur le web.
Euonymus alatus et Euonymus phellomanus se ressemblent beaucoup par leur couleur d'automne et surtout les ailettes liégeuses. Il y a cependant des différences très nettes. Phellomanus est comme une caricature de alatus. Les ailettes de phellomanus sont plus nombreuses, plus grandes, disposées de façon régulière tout le long de la tige et avec des bords parfaitement parallèles.
Tiges de Euonymus alatus :
Tiges de Euonymus phellomanus :
Les fruits aussi sont différents. Je n'en ai trouvé qu'un groupe mais cela suffit pour voir que les fruits de phellomanus sont nettement plus grands que ceux de alatus et ils sont roses et non rouge sombre.
Fruits de Euonymus alatus :
Fruits de Euonymus phellomanus :
Je ne l'ai pas acheté parce que je n'avais pas la possibilité de le transporter sans le casser. Je n'ai pas un camion mais une banale voiture même si c'est un break. J'aurais dû le coucher et je n'avais pas de quoi caler suffisamment ce pot trop lourd qui aurait sans cesse roulé. Quand inventeront-ils les pots carrés, pas seulement les tout petits pots ? Mais je le commande et j'irai le chercher lors de la journée de la pépinière en novembre avec toutes les vieilles couvertures indispensables à son confort.
20:42 Publié dans euonymus | Lien permanent | Commentaires (0)
Trachycarpus takil
Il y a au jardin botanique de Marnay sur Seine une petite collection de jeunes palmiers résistants au froid. Je vous ai déjà montré Trachycarpus fortunei planté il y a 14 ans.
Voici Trachycarpus takil, le palmier de l'Himalaya. Il est âgé de 8 ans. C'est celui qui pousse le plus vite dans la collection. Photographies du 16 juin et du 21 septembre :
C'est probablement le plus résistant au froid des Trachycarpus, il pousse jusqu'à 2400m.
Dans sa région d'origine, le Kumaon au nord de l'Inde, il a été presque décimé pour la récolte de fibres. Il peut atteindre 12m de hauteur avec un stipe de 20cm de diamètre.
01:04 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3)
11/10/2013
Paulownia elongata
Je vous ai montré plus d'une fois le superbe Paulownia tomentosa. Mais ce n'est pas le seul de ce genre.
J'avais photographié Paulownia catalpifolia, le paulownia à feuilles de catalpa, à Segrez :
J'ai découvert Paulownia elongata au Jardin Botanique de Marnay sur Seine. Mais il est taillé très court tous les ans, comme on le fait parfois pour le P. tomentosa pour favoriser la grande taille des feuilles mais cela l'empêche de fleurir. Je n'ai pu donc admirer que ses feuilles.
Le 22 juillet 2012 :
Le 16 juin 2013 :
Le 21 septembre 2013 :
J'ai trouvé peu de documentation sur ce paulownia en dehors de ses records de croissance et leur utilisation commerciale. Je vous ai cependant trouvé une belle photo de sa magnifique floraison :
http://www.plants.com.pk/paulownia-elongata.html
Il est maintenant cultivé à grande échelle dans d'autres pays, pour sa rapidité de croissance extraordinaire et la très grande taille de ses feuilles. Il peut ainsi fournir beaucoup de bois et une biomasse importante dont on étudie la transformation en énergie.
La France semble s'y intéresser depuis peu, essentiellement pour le bois :
http://centre.france3.fr/info/une-nouvelle-essence-experi...
20:22 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
10/10/2013
King of Dongting
Il est arrivé aujourd'hui. C'est mon troisième ginkgo, une fille, la reine des productrices. 'King of Dongting' est celle qui donne les plus grosses amandes, celles qui sont commercialisées et très appréciées en Asie.
Elle est petite mais le tronc est déjà épais. Elle est greffée. Elle avait au départ davantage de feuilles, elles sont restées dans le colis, mais ce n'est pas grave puisqu'elle les aurait perdues bientôt. J'espère qu'elle supportera aussi bien que les deux autres les inondations mais il n'y a sans doute rien à craindre pour un arbre qui a survécu à la destruction des dinosaures et à la bombe atomique.
Elle était accompagnée de Sambucus pubens, le sureau rouge de l'est du Canada et la surprise était qu'il portait encore des fruits. Il va passer quelques jours dans la maison, jusqu'à ce qu'il perde spontanément ses fruits. Je veux les semer à maturité certaine et je n'ai pas l'intention de les partager avec les oiseaux.
J'ai eu un Sambucus pubens et je l'ai perdu. Il faudra que je le surveille davantage et que je veille à ce qu'il ne manque jamais d'eau en été même s'il est à Romilly. Il est fait pour des climats plus froids, zone 4 (ou même 3) à 6.
18:16 Publié dans fruitiers, Plantes | Lien permanent | Commentaires (7)
Cyclamen hederifolium
J'ai l'intention d'aller ce week-end à l'Arboretum des Barres où ont lieu les Journées de l'Arbre. Je me réjouis d'y revoir les immenses tapis de Cyclamen hederifolium, des milliers, des centaines de milliers de cyclamens sur plusieurs hectares.
Pour me mettre dans l'ambiance, je suis allée dans le jardin de Veneux pour photographier les miens. Ils ne sont pas encore aussi nombreux mais ils sont aussi beaux.
Dans les zones de grosses touffes, ils ont réussi à éliminer partiellement le lierre qui ailleurs est très dense. Cela n'a rien d'étonnant : un jour j'ai voulu donner un bulbe, c'était impossible, il y avait une sorte de très grande galette, tous bulbes fusionnés, juste sous la surface du sol. Le lierre ne trouve plus de quoi planter ses racines.
09:58 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
09/10/2013
L'épeire diadème
L'épeire diadème est vraiment la reine du jardin. Je ne l'ai jamais vue dans la maison mais je me prends dans ses toiles au jardin tous les jours. Elle a un culot incroyable et se paie ma tête.
Il y a toujours en place une vieille boîte aux lettres, une toute petite comme on les faisait autrefois. Je l'ai laissée et je n'y touche plus parce que j'y avais trouvé un jour un nid d'oiseau. J'avais aussitôt condamné la boîte et prévenu le facteur mais j'avais ouvert, c'était trop tard. Quelques années plus tard j'ai vu une toile d'araignée entre la boîte et le mur. A l'époque j'étais bête et méchante. J'ai enlevé la toile. Le lendemain elle était là de nouveau, je l'ai enlevée. Cela a duré ainsi environ 15 jours. L'épeire refait sa toile tous les jours, même quand on n'y touche pas mais elle la refait souvent au même endroit avec une certaine dose d'entêtement.
Aujourd'hui j'ai lavé une grande vitre du séjour en commençant par l'intérieur. Cela semble idiot parce qu'elle est toujours beaucoup plus sale à l'extérieur et cela gêne pour voir l'efficacité de l'effort. Mais il était impératif de nettoyer vite cette partie du séjour pour y rentrer les plantes d'appartement, les températures vont devenir fraîches. Soudain, je vois une épeire dans sa toile devant la vitre. Elle était impassible malgré les mouvements de mon chiffon devant elle. J'ai frotté plus vite, très vite. Rien n'a pu l'impressionner. C'est comme si elle était consciente de l'existence de cette vitre qui m'empêchait de l'atteindre. C'est étonnant. Pour nettoyer l'autre côté de la vitre, je n'avais plus qu'à attendre la nuit pour enlever la toile. Ce ne sera pas une gêne pour elle puisqu'elle la refait tous les jours. Mais sera-t-elle là de nouveau au petit jour ?
Sa toile, difficile à voir tant elle est fine, est très grande car le rebord de la vitre le plus proche est à 1m.
23:23 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)