18/09/2013
Le Tircis enfin à Romilly
Le Tircis est un papillon qui aime les bois et que je vois tous les jours à Veneux à la belle saison. J'en vois même plusieurs en même temps et souvent ils montent en chandelle à deux ou trois. Je crois que ce sont des luttes de mâles.
Je m'étonnais de ne pas en voir à Romilly car j'ai aussi un bois. Mais l'anomalie est maintenant réparée. J'en vois un à chaque visite depuis le début du mois. Il sont encore peu nombreux et toujours isolés. Les batailles de mâles ce sera pour l'année prochaine. Et le clou du spectacle, c'est que j'en ai vu un caché derrière une feuille et ainsi pour la première fois j'ai pu photographier sa petite bouille de face :
Le même jour j'ai photographié un Robert le diable dans le chemin
et les deux papillons les plus abondants sur le terrain, la Carte Géographique et la Piéride
Mais le Vulcain est souvent là aussi :
07:58 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
17/09/2013
Les hibiscus et l'eau
A Romilly, deux hibiscus très rustiques ont parfaitement résisté à une inondation qui a duré un mois. Mais ils ont un problème de floraison sans rapport avec cette inondation.
Hibiscus syriacus a fait ses premières fleurs en septembre, au moins un mois plus tard que ceux que je voyais tout en fleurs dans la région. Mais il a été transplanté en fin d'hiver depuis Veneux où il fleurissait difficilement faute d'ensoleillement. Il lui a fallu installer ses racines dans une terre plus lourde que le sable de Veneux. Je crois qu'il a prouvé ses capacités à résister aux inondations (contrairement aux lilas et aux buddlejas) et à vivre dans le sol de Romilly. Trois autres hibiscus de Veneux vont bientôt le rejoindre.
Hibiscus paramutabilis, également un arbuste, a été planté au printemps 2010 en 2 exemplaires. Il n'a jamais présenté le moindre signe de souffrance. Même son beau feuillage d'aspect exotique a résisté à l'inondation. Il ne présente aucun signe de chlorose ni de soif. Pourtant le plus grand des deux arbustes plafonne à 1m40 et surtout ils n'ont bien fleuri que la première année. L'été dernier ils n'ont pas fleuri, cette année un seul des deux a fait une belle fleur et un bouton qui ne s'est pas ouvert. Je ne vois qu'une explication : le terrain n'est pas assez riche. Les hibiscus ont besoin d'un terrain riche et d'oligoéléments Fe, Cu, Mn. Je vais les buter pour l'hiver avec du fumier.
Deux autres hibiscus, des herbacés avaient été plantés à Romilly :
Hibiscus moscheutos
Hibiscus coccineus
Ils disparaissent en hiver mais ils ne sont pas réapparus l'année suivante. Ce n'est pas à cause du froid, ils sont rustiques à -15° et même peut-être -18° pour coccineus, des températures jamais atteintes ici. Un terrain trop mouillé peut aggraver l'effet du gel. Mais ici des gels intenses, jusqu'à -10°, sont dus à un anticyclone et donc un temps très sec. J'ai vu les feuilles de H. moscheutos faner en septembre. J'ai aussitôt arrosé mais peut-être trop tard. Cette année la saison des pluies est déjà arrivée mais c'est rare. Le plus souvent il ne pleut qu'à partir d'octobre et même fin octobre. Même le sol de Romilly qui garde bien l'humidité arrive à se dessécher et je ne peux y assurer un arrosage quotidien, j'y vais au mieux 2 fois par semaine. Est-ce suffisant si l'été est très sec ? Je vais faire une deuxième et dernière tentative en les plantant en automne avec protection ou au plus tard en fin d'hiver pour qu'ils aient le temps de s'installer avant la sécheresse.
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16/09/2013
Les camellias Stervinou
Ils étaient arrivés vendredi et j'ai dû aller les chercher aujourd'hui au nord de Melun, 30km x 2, parce que certains transporteurs ne sont pas du tout adaptés à la livraison à des particuliers.
Heureusement l'emballage était fait pour permettre aux camellias d'attendre 3 jours de plus : emballage ouvert sur mini-palette qui leur a permis de respirer. Le mérite de leur bonne santé revient à la pépinière, pas au transporteur.
Le colis ouvert, c'est l'inspection par le chef jardinier, celui qui aide parfois à faire les trous, qui arrose surtout le fond du trou pour qu'on sache bien qui est le propriétaire :
Puis retour vers moi pour un compte-rendu de ses observations :
Enfin passage en revue et examen attentif des éléments du colis :
Tout est parfait. Les camellias n'ont pas perdu une seule feuille, ils sont boutonnés.
Les camellias font partie des plantes qui supportent bien le sable de Veneux, bien sûr avec arrosage et apport de feuilles, d'humus sous formes diverses. Ils vont former une haie au nord du terrain, un obstacle visuel permanent à cause du remplacement du beau terrain boisé par une multitude de maisons minuscules avec terrain minuscule qu'ils osent appeler jardin. De l'HLM horizontal, parfois justifié en proche banlieue, pas ici. Seul le prix annoncé est énorme.
P.S. Je passais une commande à une pépinière et j'ai interrompu ma commande parce que j'allais être livrée par un transporteur, GLS ou Calberson. J'ai déjà reçu des colis par GLS sans aucun problème, ils sont parfaitement adaptés aux particuliers et très corrects. Mais le problème c'est Calberson. Ils ne m'ont pas livré les camellias alors que j'étais présente. C'était un vendredi, j'ai dû attendre le lundi pour faire 30km x 2 et les chercher dans une zone industrielle inconnue. J'ai trouvé mon colis chez France Express, sans aucune indication de Calberson. Ils ont bien ri, se faisaient tirer l'oreille pour aller chercher mon colis...
J'ai donc envoyé un mail à cette pépinière qui a reconnu avoir eu des problèmes avec Calberson et j'ai fait ma commande en précisant que je refusais une livraison par Calberson. Tout devrait bien se passer avec GLS. Je ne vous dis pas le nom de cette pépinière pour ne pas leur provoquer d'ennuis avec Calberson.
19:13 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
Mortes ou vives ?
Un petit bijou rouge bronze sur des feuilles d'orties, comme une coccinelle sans points. C'est une chrysomèle, Chrysolina polita. Mais elle semble morte. Je la déplace légèrement, pas de réaction, mais elle tient bien sur la feuille :
Je la mets à l'envers. Regardez bien, la patte arrière droite (à gauche) n'est pas exactement dans la même position sur les 4 photos :
Sur la dernière photo on voit bien une antenne rabattue devant les pattes. Recadrage :
Est-elle morte ? Je ne crois pas, il y a des mouvements à peine perceptibles d'une patte et elle tient un peu trop bien sur sa feuille même lorsque je la déplace. Est-elle profondément endormie ? En plein jour et sans se réveiller lorsque je la déplace, la mets à l'envers, je ne crois pas. Je pense au taupin qui m'avait joué la grande scène de la pauvre bestiole morte :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2011/06/30/agrypnus...
Je crois que la petite chrysomèle me joue la même scène pour se protéger du prédateur, moi. Pattes et antennes sont dans la même position que chez le taupin. Un peu plus loin j'en trouve une autre semblant elle aussi dormir sur des feuilles de mélisse. Ortie, mélisse, menthe, sont ses plantes préférées.
En voici une autre qui ne fait pas la morte un 9 novembre :
Une étude approfondie de la roublardise des coléoptères ne serait pas sans intérêt.
10:33 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
15/09/2013
Heptacodium miconioides
Je l'avais acheté à l'arboretum des Barres le 8 octobre 2011. Il était tout en fleurs blanches et calices roses :
Il se plaît beaucoup à Romilly. Il a bien grandi et a pris de l'ampleur. Mais cette année il fait traîner un peu sa floraison, sans doute à cause du stress de l'inondation. Il a ouvert sa première fleur le 1 septembre :
Et depuis il prend son temps. Aujourd'hui il est encore loin d'avoir ouvert la moitié de ses fleurs :
Il a au moins 15 grappes de fleurs, il va être magnifique. Je vous le montrerai tout fleuri puis tout en calices.
20:46 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3)
14/09/2013
Encore une pyrale
20:33 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
Clivia
La floraison des clivias continue. Celui qui a squatté le pot du dracéna avait fait 2 belles inflorescences en juillet puis une nouvelle fin août. Cette inflorescence de fin août est en train de perdre ses corolles et laisse voir les jeunes fruits mais une autre est apparue depuis. Cela fera donc 4 inflorescences depuis juillet :
L'autre clivia dont la floraison commençait fin août voyait ses fleurs dévorées encore en boutons par des limaces. Le phosphate de fer a sauvé le reste de la floraison :
16:08 Publié dans clivia | Lien permanent | Commentaires (0)
13/09/2013
Evergestis pallidata
Encore une pyrale, c'est-à-dire un très petit hétérocère (papillon de nuit), en général de milieux humides. J'en "lève" beaucoup à Romilly de diverses espèces quand j'agite des herbes. Mais ils ne sont pas facilement photographiés car ils sont vraiment très petits, farouches et ne pouvant être photographiés qu'au zoom, et ont tendance à se poser sous les feuilles.
Celui-ci a une envergure inférieure à 30mm. Sa chenille se nourrit sur des Brassicacées et particulièrement sur Barbarea vulgaris, l'herbe de Sainte Barbe ou cresson d'hiver.
11:26 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
12/09/2013
Quand l'abricotier fait des petits
Cet après-midi j'ai planté 2 Hydrangea quercifolia qui ne supportaient plus d'être à l'ombre et insuffisamment arrosés à Veneux et un tout jeune Pyrus caucasica d'un an. Puis je me suis penchée sur le cas de 'Pêche de Nancy'.
'Pêche de Nancy', un abricotier comme son nom ne l'indique pas, avait fleuri avant l'inondation mais la perte des fruits est sa seule séquelle. Il a survécu donc à l'inondation et se porte très bien et il a cicatrisé parfaitement son écorçage partiel, j'ai seulement coupé la branche qui avait fané. Mais il restait un problème : il avait 2 troncs. Est-ce sa revanche contre la perte de ses fruits, une autre façon de se multiplier ? Un arbre est-il capable de décisions conscientes ? Je me le demande.
Mais ce deuxième tronc remonte du sol, la greffe est au-dessus du sol. C'est donc un rejet du porte-greffe. C'est confirmé par l'aspect différent de l'écorce :
et des feuilles plus petites et plus étroites. Les feuilles de l'abricotier sont à gauche et aussi un peu en bas à droite :
Il fallait donc enlever ce rejet. Il était déjà puissant, j'ai pensé qu'il serait récupérable avec des racines. J'ai creusé délicatement à la main pour bien sentir les plus fines racines et ne pas les abîmer.
Le rejet part du début d'une grosse racine oblique et il est copieusement pourvu de racines.
J'ai découvert aussi un très petit rejet qui part du tronc juste sous la greffe.
J'ai coupé tout ça. Le grand rejet est magnifiquement raciné, j'ai posé le bébé dessus :
Je l'ai replanté aussitôt :
C'est déjà un beau petit arbre. Mais qui est-il ? Je parie pour un prunier myrobolan, Prunus cerasifera, cela y ressemble. Si c'est lui j'aurai encore de bons fruits. On verra.
'Pêche de Nancy' est maintenant tout seul. Je lui ai aussitôt remis son corset anti-chevreuils :
21:20 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (1)
11/09/2013
Humulus lupulus, les fleurs femelles
Nous avons vu les fleurs mâles du houblon :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2013/09/02/humulus-...
et les cônes femelles :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2013/09/03/le-houbl...
Cela est suffisant pour la culture et la récolte. Mais cela ne peut satisfaire le botaniste amateur passionné. Il manque les fleurs femelles, ces fleurs minuscules, réduites à leur plus simple expression, complètement cachées sous les écailles des cônes. J'ai tardé à vous montrer ces fleurs car il me fallait d'abord comprendre ce que je voyais et ce que je voyais est presque de l'ordre du microscopique. Je n'ai nulle part trouvé une description précise ou des photos de ces fleurs. Ce que j'ai trouvé d'intéressant, ce sont des dessins. J'espère qu'ils vous aideront, comme moi, à comprendre ce que montrent les photos.
http://delta-intkey.com/angio/images/canna675.gif
Je pense avoir bien classé ces photos dans l'ordre d'évolution de ces fleurs. Pour cela, j'ai pris, comme pour les fleurs mâles, l'extrémité de la tige où les cônes sont à peine ébauchés pour remonter le long de la tige où les fleurs sont de plus en plus complètes puis fécondées. Si vous apercevez parfois mes ongles qui maintiennent l'écaille retournée, j'espère que vous excuserez l'état de ces ongles. Je creuse avec les mains.
Ce qui est le plus remarquable, c'est le grand nombre de grains de pollen. Ils sont uniquement transportés par le vent et arrivent à se glisser sous les écailles et jusqu'à la fleur.
20:31 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
10/09/2013
Plantations
Deux bonnes surprises m'attendaient à Romilly.
Il a plu, une vraie pluie, 16mm. Mes plantes sont sauvées et je n'aurai probablement plus besoin d'arroser cette année dans cette terre qui garde bien l'eau.
La deuxième surprise se voyait de loin : mon jeune Euonymus alatus commence à prendre des couleurs :
Pour ceux qui ont oublié pourquoi il s'appelle ailé :
J'ai planté un Hydrangea petiolaris, l'hydrangea grimpant, et un camellia dans des caisses sans fond avec une terre légèrement acide. A Veneux ils étaient mal placés et ne fleurissaient jamais. Pour l'hydrangea, changer la terre n'était pas indispensable, il supporte très bien le calcaire mais je l'ai mis contre le tronc d'un frêne dont les racines occupent totalement le sol. Le camellia a été immédiatement entouré et couvert de grillage car il a un gros défaut, les chevreuils l'adorent. J'en avais déjà planté un, une semaine plus tard il n'en restait que quelques centimètres de tronc.
Les floraisons en ce moment, en plus des plantes sauvages (eupatoires et grandes astéracées à fleurs jaunes) : rosiers, sureaux canadiens, hydrangeas, phlox. Je vais certainement en multiplier le nombre.
J'oubliais : j'ai eu une troisième surprise. Lorsque je suis allée chercher de l'eau à la mare pour mes plantations, j'ai entendu un cri et un héron s'est envolé. C'était très rapide, je n'ai pas eu le temps de prendre une photo.
23:47 Publié dans camellia, euonymus, hydrangea | Lien permanent | Commentaires (2)
Sureau blanc
Contrairement aux Sambucus nigra, les Sambucus canadensis n'ont pas du tout souffert de l'inondation prolongée. J'en ai déjà parlé. Ce que je voudrais montrer aujourd'hui, c'est qu'il n'est pas nécessaire de couper les corymbes fanés pour avoir une floraison remontante, ce qu'on lit trop souvent.
Les sureaux blancs sont en fleurs depuis début juillet et la floraison continue. Pourquoi couper les corymbes fanés et se priver de la fructification aussi délicieuse que celle des nigra ? Ces photos du 7 septembre vous montreront que la conservation des fruits n'empêche pas la poursuite de leur floraison très remontante :
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09/09/2013
Mes jujubiers
A 3 mois de la fin des inondations je peux faire le bilan, très positif, du comportement de mes jujubiers.
On les dit très résistants à la sécheresse !!! J'en avais planté deux à Veneux, ils n'ont pas vécu longtemps malgré des arrosages.
Pour l'excès d'humidité mon expérience est meilleure. J'avais planté Lang et Li, tous deux greffés bien sûr, cet automne. Ils avaient déjà supporté une inondation "normale", c'est-à-dire de quelques jours, en février et ils ont vécu tous les deux, comme toutes les autres plantes, les pieds dans l'eau pendant 4 semaines. Le 5 juin ils sont encore dans l'eau :
Le niveau de l'eau n'est plus que de 15cm mais il avait atteint 40cm que j'ai constatés et probablement davantage lorsque le chemin a été submergé. Pourtant ce 5 juin, les pieds dans l'eau, ils débourrent, à une date normale selon ce que j'avais constaté sur ceux de Veneux. Lang et Li le 5 juin :
Le 7 septembre ils sont en pleine forme. Lang mesure environ 1m10
et Li 1m40 mais il est greffé plus haut
Je sais que leur croissance sera lente et que j'attendrai quelques années pour avoir des jujubes mais je sais aussi que j'ai trouvé le terrain qui leur convient. Je ne chercherai pas à les mettre sur une butte. Ils sont sans doute déjà indéplaçables car ils font vite une racine pivotante. Mais s'ils ont supporté une inondation aussi longue, il ne peuvent plus rien craindre.
Je n'oserai pas dire que ce sont des plantes aquatiques mais mon expérience m'oblige à dire que, contrairement à ce que j'ai pu lire, ils supportent mieux l'excès d'eau que la sécheresse sévère. D'ailleurs je m'inquiète car il n'a pas plu depuis longtemps. J'arrose à Veneux mais à Romilly c'est impossible sauf au coup par coup les cas visibles de détresse. C'est pourquoi j'ai couvert leur pied d'un paillis fait des feuillages coupés alentour.
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08/09/2013
Mentha aquatica
Heureusement, beaucoup de plantes ont résisté à l'inondation qui a duré 4 semaines. Mais il y en a une qui a particulièrement apprécié et l'a montré par son expansion. C'est la menthe sauvage. Je tentais depuis longtemps de la favoriser en coupant orties et ronces qui la gênaient. Il semble qu'elle prend vraiment le pas sur les orties si on l'aide en coupant les orties. Elle est bien plus agréable à fréquenter. Toute douce, elle dégage un parfum agréable au moindre frôlement. C'est peut-être la solution à mes problèmes d'orties, les petites consoudes bleues ayant démontré leur incapacité à résister à une inondation prolongée. Ces consoudes réapparaissent par endroits mais trop tard, les orties ont pris le dessus.
Le seul défaut de la menthe est que son feuillage est caduc. Mais son feuillage réapparaît à la fin de l'hiver avant les orties et elle ne se laisse pas envahir dès qu'elle forme des touffes denses. La voici en début de végétation, photographiée en mai à Paris car ici je n'ai pu la photographier, tout était dans l'eau :
Les tiges montent jusqu'à 40-60cm puis elles se couchent. La voici en juillet mais en ce moment elle est encore en fleurs :
Les jeunes tiges sont rouges :
puis nettement carrées (Lamiaceae) :
Cette menthe ne plaît pas qu'à moi. Le papillon est la Carte Géographique, version été, la plus petite des vanesses. C'est le papillon que je vois le plus souvent sur la menthe tous les ans.
10:58 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
07/09/2013
Hippophae, une lumière au bord de la route
En rentrant de Romilly la dernière fois, je l'ai aperçu, un argousier tout flamboyant, derrière le radar. Je n'en croyais pas mes yeux mais c'était trop tard pour m'arrêter. C'était sur la RN19 que je devais immédiatement quitter pour rejoindre la route de Montereau. Aujourd'hui j'étais prévenue, je me suis arrêtée.
En fait c'est un groupe de 6 ou 7 arbustes. Le plus grand est superbe.
Je n'ai vu qu'un seul arbuste sans fruits, sans doute le mâle responsable de toutes les fécondations. Sur la deuxième photo il est derrière, à droite.
Les fruits commencent à être consommés (les miens, peu nombreux, ont disparu depuis longtemps) :
18:37 Publié dans flore locale, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
06/09/2013
Une grosse tégénaire
Lorsque je l'ai vue dans le garage, j'ai eu peur. Pas pour moi, je ne suis pas du genre à hurler devant une araignée ou à grimper sur une chaise au passage d'une souris. Toutes ces petites bêtes sont inoffensives et passionnantes. Toutes les araignées de chez nous sont à peu près inoffensives et celle-là encore plus que les autres, même si c'est l'une des plus grosses. Même si on la touche, elle ne pense qu'à fuir. Non, j'ai eu peur pour les papillons toujours nombreux dans les sous-sol, toujours pour l'essentiel les grandes Maures. Mais j'ai pris le temps de réfléchir. Cette araignée craintive et peu agressive ne consomme que des bestioles plus petites qu'elle et son petit mec. Normal pour le mec, ses protéines sont extra pour la qualité des œufs. Quant aux toiles, cela ne semble pas être un risque. Il y en a toujours dans ce garage en prise directe sur le jardin mais je n'ai jamais vu un papillon s'y faire prendre. Ils savent les éviter ou plus probablement la puissance de leurs ailes leur permet de s'en échapper.
Je l'ai donc photographiée tranquillement. Tranquillement, c'est beaucoup dire, elle ne pensait qu'à fuir. Mais j'ai réussi quelques photos avec surtout ses yeux si nombreux.
Autant d'yeux que de pattes pour une vision panoramique :
C'est une femelle, les pédipalpes sont fins, de largeur constante :
Mais voici un mâle photographié l'an dernier avec des pédipalpes élargis à leur extrémité :
Sa toile est en forme de sac ou d'entonnoir :
20:47 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Clematis x jackmanii
Je ne suis pas douée pour la culture des clématites. Ces charmantes choses sont trop délicates, trop fragiles pour moi. J'en ai planté beaucoup, aucune n'a survécu 2 ans. Pourtant je fais tout très bien, couchée dans le trou, la base de la tige enterrée, etc. Elles meurent, je ne sais de quoi. Trop d'arrosage, pas assez d'arrosage ? La dernière plantée à Romilly avait bien poussé, plusieurs tiges de 1m50 déjà. Elle avait un petit feuillage persistant. Elle est morte noyée en mai.
Pourtant il y a 2 clématites que je réussis. Pour l'une, je n'ai aucun mérite. C'est notre belle sauvageonne Clematis vitalba, un nom qui évoque sa superbe vitalité et sa blancheur. Elle est en fleurs de mai à septembre et ensuite ses fruits, encore plus décoratifs que les fleurs, persistent jusqu'à fin janvier. Pour elle, il est inutile d'être un bon jardinier. Inutile de la surveiller, de la dorloter. Elle n'a pas besoin de jardinier. Un jour elle s'installe chez vous et elle se débrouille toute seule. Gel, vent, sécheresse, inondation, canicule, rien ne la dérange. La seule action du jardinier consiste à limiter son exubérance. Et il est inutile de se poser des questions sur la façon de la tailler, on coupe tout ce qui gêne n'importe comment et cela ne l'empêchera pas de fleurir.
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/12/17/clematis...
L'autre clématite ne semble pas avoir davantage besoin d'un jardinier. Je l'arrose juste un peu l'été parce qu'elle est à Veneux dans le sable et je ramène ses tiges vers moi quand elle part chez le voisin. Je l'ai plantée il y a au moins 15 ans. Je ne sais même plus où est son pied, quelque part dans le lierre. Je ne la taille jamais. Elle est là, magnifique, tous les étés. C'est Clematis x jackmanii, la plante d'origine, pas ses cultivars. C'est la plus vigoureuse et la plus résistante des clématites à grandes fleurs.
00:52 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
04/09/2013
Cornus alternifolia
Cornus alternifolia est un cornus à branches étagées. Celui-ci est appelé indifféremment 'Variegata' ou 'Argentea'. Les deux noms lui vont bien. Vu de loin il semble couvert d'argent. Vu de près, on s'aperçoit que c'est dû au bord marginé de blanc de ses feuilles. Il est photographié en août à l'Arboretum des Barres.
Je vous avais montré un autre cornouiller d'aspect assez proche aux Grandes Bruyères en octobre. Lui aussi a un feuillage étagé mais l'aspect n'est pas tout-à-fait le même. Cela est dû à une végétation moins touffue qui met davantage en évidence le port étagé de ses branches horizontales. C'est Cornus controversa 'Variegata'.
Feuille qui commence à rougir fin octobre :
23:25 Publié dans cornus | Lien permanent | Commentaires (0)
03/09/2013
Le houblon femelle
Les pieds de houblon femelles sont plus nombreux que les pieds mâles (j'ai lu quelque part 2 fois plus de femelles que de mâles) et ils grimpent sur n'importe quoi :
Les fleurs femelles sont portées par des cônes, ces cônes qui servent dans la fabrication de la bière :
Mais où sont les fleurs ? Elles sont très petites et entièrement cachées par les écailles foliacées du cône. Tout au plus aperçoit-on en cherchant bien un long stigmate rose qui dépasse, cherchant le pollen qui vole au vent :
Minuscules, bien cachées, elles n'attirent pas les insectes. La pollinisation est anémogame. On va mieux voir qu'elles existaient quand l'ovaire fécondé va grossir. Le jeune fruit en formation écarte et dépasse l'écaille. Il y a 2 fleurs à la base de chaque écaille, donc 2 fruits :
L'image n'est pas parfaite car cela se passe très haut, je n'ai jamais vu de cône en partie basse, et les premières infrutescences sont tout au sommet. Les photos sont faites au zoom + agrandissement.
Évidemment, ces fleurs fécondées gâcheraient la qualité des cônes en culture et c'est pourquoi les pieds mâles sont éliminés dès qu'ils sont reconnaissables. Je suppose qu'il y a des zones de reproduction où les deux sexes sont conservés mais suffisamment loin pour que le pollen ne puisse atteindre la culture productive.
20:35 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
02/09/2013
Humulus lupulus
Le houblon est donc cultivé dans l'est et le nord, jusqu'en Belgique, pour aromatiser la bière et assurer sa bonne conservation. La bière a remplacé la cervoise lorsqu'on a découvert les propriétés du houblon. On peut aussi consommer les jeunes pousses comme des asperges. Mais attention, le houblon est suspecté de calmer les ardeurs amoureuses des messieurs.
Il est cultivé à grande échelle sur des perches de plusieurs mètres de haut, dans ce style :
http://www.biopix.eu/houblon-humulus-lupulus_photo-36473....
Car il est capable de grimper jusqu'à 10m. Le mien, une brute sauvage, n'a pas besoin de structures artificielles. Il grimpe sur tout ce qu'il trouve. Je le laisse faire là où il ne gêne pas, je coupe là où il ne doit pas aller. Il disparaît en hiver mais ses épaisses racines sont toujours là, pour les hépiales et pour repartir de plus belle au printemps.
C'est une plante dioïque. Elle est très volubile, s'enroule sur son support. Elle a des feuilles opposées de 3 à 5 lobes.
Nous allons d'abord voir le mâle, celui que les cultivateurs suppriment car il ne leur sert à rien, seuls les cônes femelles sont utilisés. Il est pourtant indispensable pour assurer la relève.
Curieusement, les femelles grimpent partout mais je n'ai trouvé les mâles que dans les noisetiers.
Les fleurs mâles sont groupées en grandes panicules lâches. Nous allons suivre l'évolution des fleurs depuis l'inflorescence en boutons à l’extrémité d'une tige jusqu'aux fleurs épanouies sur les inflorescences vers la base de la tige.
Les fleurs ont 5 étamines aux anthères larges qui lâchent le pollen :
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L'hépiale et son houblon
Je vous ai déjà parlé de ces petites chenilles souterraines bien blanches avec une petite tête rouge et des petits points noirs sur les côtés :
Je la trouve très souvent lorsque je creuse un trou de plantation à Romilly. Elle ne semble pas aimer la lumière et cherche aussitôt à retourner sous terre
où je la remettrai la plantation terminée car les racines de ma plante ne risqueront pas grand chose. Son truc c'est le houblon et quelques plantes herbacées plutôt sauvages, oseilles, pissenlits.
Cette petite chenille, c'est l'hépiale du houblon, Hepialus humili. Le papillon n'est pas facile à observer car il ne vole que la nuit. Je vous ai tout de même trouvé un mâle aux ailes blanches avec un très fin liseré rouge. L'aile antérieure, la plus grande, celle que l'on voit au repos, mesure 20 à 35mm :
La femelle est plus colorée, maquillée en jaune et orange :
On trouve ce papillon surtout dans l'est et le nord de la France car ce ne sont pas quelques pissenlits qui vont calmer la faim de sa chenille. Il lui faut du houblon. Et le sud de la France n'est pas réputé pour ses cultures intensives de houblon ni pour la finesse de ses bières.
Le nom hépiale du houblon fait frémir les jardiniers qui cultivent un potager. Mais ce n'est pas elle la méchante. La méchante, celle qui ravage les laitues en rongeant le collet, c'est la petite hépiale du houblon, Korscheltellus lupulinus appelée Louvette. La chenille est semblable mais plus grise, le papillon y ressemble mais 2 fois plus petit et plus coloré en brun avec des marques blanches. Je ne vous la montrerai pas, je ne l'ai jamais trouvée. Bien sûr, le papillon est si petit et si nocturne que j'ai peu de chance de le voir mais je n'ai pas vu non plus la chenille.
Mais ce que j'aurais dû vous montrer, ce que je n'ai jamais fait, c'est le houblon qu'elle adore et qui envahit le terrain de Romilly, le houblon bien sauvage. Ce sera l'objet de la prochaine note.
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01/09/2013
Une autre famille
A Romilly je travaillais durement en plein soleil. Les ronces bleues ont profité de l'inondation et de mon absence d'un mois pour envahir tout le terrain. J'étais donc occupée à mon passe-temps favori, déroncer (j'ai inventé le mot mais, vu la surface couverte, j'y ai droit). Je me suis assise un instant pour me réhydrater et me réconforter avec une tasse de café. J'ai entendu des couinements, comme des cris de souris, même si ce n'est pas vraiment une souris. J'ai regardé le sol, les petits cris continuaient et je les ressentais comme des reproches à mon intention. Et là, sous le tapis d'herbes que je venais de couper, ça bougeait. La petite bête se déplaçait et criait, apparemment sans me craindre vraiment, plutôt en rébellion. J'ai soulevé les herbes et voici les photos qu'elle m'a laissé prendre :
Ensuite elle est restée cachée et ne criait plus. Je n'ai pas cherché où était le nid, j'ai provoqué suffisamment d'affolement et elle ne s'est pas gênée pour me le dire. J'ai ramassé mes affaires et je suis, encore une fois, partie couper des ronces ailleurs.
Je crois bien que ce soir il y aura un nouveau déplacement de bébés.
Bien qu'elle ne soit pas très grande, je pense qu'il s'agit bien d'un campagnol, le mulot a de plus grandes oreilles et la limite tête-corps mieux marquée.
Il y a d'autres indices en faveur du campagnol. Dans la grande allée où passe la voiture, on trouve des tumuli de grande taille, probablement dus à des taupes. Ils sont écrasés par la voiture :
Dans les allées plus petites il y a des tumuli beaucoup plus petits :
Mais surtout, une grande partie du terrain semble occupée par des tunnels souterrains, à quelques centimètres sous la surface du sol.
http://www.campagnols.fr/le-campagnol-terrestre.html
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31/08/2013
Les bébés campagnols, suite
J'avais ouvert malencontreusement un nid de campagnols avec 2 nouveaux-nés il y a 3 jours. J'ai soigneusement rebouché. J'y retourne aujourd'hui avec un peu la peur d'y trouver deux petits cadavres. Mais non. C'est une bonne mère. Le nid est vide. Elle les a transportés ailleurs. Elle a eu conscience de ma présence parce qu'elle m'a vue ou parce qu'elle a senti mon odeur sur la paille ou encore parce que l'herbe qui cachait le nid a été coupée.
Je retire le bouchon d'herbes sèches,
le nid est vide :
J'en profite pour explorer la structure du nid. Je retire l'herbe sèche sur laquelle reposaient les bébés. Le fond du trou est plus bas,
la couche d'herbe était presque aussi épaisse que le bouchon de surface. Cette mère avait fait à ses petits un nid vraiment très confortable. J'ai retrouvé le lieu comme je l'avais laissé, comme si rien ne s'était passé depuis.
20:34 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Les syrphes
Avec beaucoup de retard les eupatoires survivantes se décident à bien épanouir leurs fleurs. Elles sont alors prises d'assaut par les syrphes, ces mouches déguisées très utiles au jardin. Certains semblent identiques mais ont une couleur ou des dessins du thorax différents. L'un d'eux tente de faire croire qu'il est une abeille mais un premier segment thoracique dessiné, des gros yeux de mouche et un abdomen aplati le trahissent.
Pour comparaison les yeux latéraux allongés et le thorax velu d'une abeille :
09:21 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
30/08/2013
Digitalis lutea
C'est la toute petite digitale dont il s'était semé une dizaine de pieds dans une zone totalement inculte, un parking. Elle poussait dans les gravillons de surface, sans la moindre trace de terre, et ne pouvait s'enfoncer dans le bitume trop dur. J'ai récupéré un pied en tirant sur la tige. La racine est venue facilement, elle courait sous les graviers sans pouvoir s'accrocher.
Je l'ai plantée le 23 juin dans un pot de bonne terre, n'espérant rien de plus que la formation de semences et leur dissémination. J'ai placé le pot à un endroit qui me paraissait convenir, au soleil un peu filtré :
Le 9 août elle est toujours en vie et commence à former les fruits :
Le 28 août les fruits sont mûrs mais il y a aussi une surprise, 3 nouveaux petits pieds :
21:16 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (1)
29/08/2013
Pulicaria dysenterica
Je garde toujours deux ou trois touffes de cette belle Astéracée qui met de la gaieté. La coquine en a profité pour augmenter son territoire, dopée par l'inondation.
Elle a à Romilly tout ce qui lui plaît : sol riche, calcaire, humide, soleil. Elle a des amateurs ailés. Le plus beau ce jour était ce très petit mais ravissant papillon, une pyrale. Je pense que c'est la pyrale pourpre, Pyrausta purpuralis :
Puis elle est partie à l'ombre. Ses belles couleurs sont moins visibles mais on peut voir son abdomen rayé de bandes transversales :
Ces pyrales étaient nombreuses. Elles aussi ont profité de l'inondation car la menthe aquatique indispensable à leurs chenilles s'est beaucoup étendue.
21:42 Publié dans flore locale, papillons | Lien permanent | Commentaires (1)
Diospyros kaki 'Vainiglia'
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/11/12/diospyro...
A la plantation en novembre 2012 :
Aujourd'hui :
Lorsque je l'ai reçu, j'étais perplexe devant son aspect : un long bâton sombre avec au sommet quelques moignons de ce qui devait être des branches. Avec des feuilles il est plus présentable mais je crois que je ne suis pas près de la production. Ces feuilles sont très grandes, au moins deux fois plus grandes que celles de 'Fuyu'. C'est peut-être dû à la taille drastique, un peu comme un paulownia que certains s'amusent à rabattre jusqu'au sol produit des feuilles géantes.
Il y a des rejets, 2 sur le tronc greffé, 4 ou 5 sur le porte-greffe, tous avec des feuilles de taille proche de celles de Fuyu. Je vais devoir les enlever mais je vais tenter de les bouturer. Les deux types de rejets sont un peu différents. Ceux du porte-greffe ont des feuilles plus étroites et plus pointues mais c'est subtile.
Je n'ai pu mettre en évidence sur les photos la différence la plus nette : les feuilles des rejets du tronc sont plus brillantes que celles des rejets du porte-greffe. Je pense que le porte-greffe est Diospyros lotus, le plus utilisé chez nous. Si c'est virginiana, je n'ai pas fini de me battre contre des drageons. Sur cette photo le kaki est à droite, le porte-greffe à gauche :
13:41 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
28/08/2013
Poiriers
J'ai planté 3 poiriers, Williams, Conférence, Doyenné du Comice, au printemps l'an dernier. Ils avaient quelques fleurs mais n'ont pas eu de fruits. Cette année ils ont bien fleuri puis l'inondation est arrivée et a duré, duré... J'ai cru qu'ils avaient perdu les premiers fruits qu'ils auraient pu avoir. Mais deux d'entre eux ont des fruits. Ils sont encore petits alors qu'on approche de la date normale maturité (il en est de même pour les pêchers) mais ils ont sans doute, comme toutes les autres plantes, interrompu leur évolution pendant un mois, une sidération qui leur a permis de survivre.
Conférence a deux poires. Elles sont proches mais portées par des branches différentes.
Doyenné du Comice a 7 poires, une isolée, la plus grosse, et deux groupes de trois. J'ai dû soutenir la branche qui porte la poire unique, le poids l’entraînait jusqu'au sol.
Je sais, les jardiniers avertis me diront qu'il ne faut pas laisser 3 poires ensemble, elles seront trop petites. Mais cette année je ne joue pas la production, j'étudie le comportement. Dans un groupe de 3 une des poires est beaucoup plus petite que les 2 autres. Je pense que le poirier va l'éliminer ou bien qu'elle va cesser de grossir. Pour l'autre groupe, je veux voir quelle sera la taille finale des poires en comparaison de la poire unique. L'éthologie appliquée aux plantes en quelque sorte. Je ne vois pas pourquoi je croirais sur paroles les jardiniers avertis, je ne suis pas toujours d'accord avec eux.
Les poires de Doyenné du Comice n'ont pas vraiment la forme de poires pour l'instant. Elles prendront la bonne forme en grossissant. C'est au point que je me suis demandé s'il n'y avait pas erreur, si ce n'était pas un nashi. Les nashis ont tous perdu leurs fruits, même celui qui a déjà produit plusieurs fois.
21:22 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Une trouvaille émouvante
A Romilly cet après midi, à quatre pattes dans l'herbe, ou plutôt les ronces, je désherbais à la main. J'ai tiré sur ce qui semblait être de l'herbe sèche de type gazon. Il est venu comme un bouchon bien cylindrique d'herbe et au fond ce spectacle :
Ils semblaient affolés de ce qui leur arrivait mais cela leur faisait à peine bouger la tête ou une patte. Ils sont aveugles, on voit même difficilement l'emplacement des yeux. Cela fait penser à des souriceaux mais il est étonnant qu'ils ne soient que deux. Je ne les ai pas touchés de peur que la mère ne les abandonne à cause de mon odeur. J'ai remis le bouchon d'herbe et je suis partie pour travailler ailleurs.
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27/08/2013
Zanthoxylum simulans
C'est mon plus grand poivrier de Sichuan. Comme les deux autres plantés à Romilly, il a parfaitement supporté l'inondation prolongée. Il mesure un peu plus de 2m de haut et encore plus en largeur car il a de longues tiges horizontales. Je ne peux vous montrer toute sa largeur car il est en partie caché par d'autres plantes. Je ne sais que faire de ces branches. Dois-je les raccourcir pour qu'il garde une forme plus compacte ou dois-je le laisser s'étaler ?
Maintenant il prépare son poivre avec beaucoup de fruits. La plupart des fruits sont encore verts mais quelques uns commencent à prendre des couleurs.
Les épines sont magnifiques, dignes d'un Zanthoxylum :
22:20 Publié dans fruitiers, zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (7)