03/06/2013
Raphiolepis umbellata en fleurs
C'est mon très jeune Rhaphiolepis umbellata en pleine floraison. On voit tout en bas au premier plan le feuillage du rosier 'Maria Lisa' et derrière, entre lui et les orties que je conserve pour les papillons dans une zone non accessible, le feuillage plus clair et plus dressé de son hybride Raphiobotrya planté à un niveau plus bas.
Les fleurs par ordre de maturité :
Cette dernière fleur bien fanée permet une mise au point sur le calice :
La séance photos s'est terminée par l'arrivée imprévue de la mouche bizarre à l'abdomen long et pointu que je suppose être un rhagio. C'est pris de trop près mais le temps de m'éloigner et de refaire la mise au point la bestiole avait disparu :
Mais les bestioles ne manquaient pas tout autour, papillon tircis, résident permanent de ce terrain toute la belle saison
syrphe sur Lamium galeobdolon et ortie
mouche sur un houx qui s'est installé là sans permission
11:43 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
02/06/2013
Trachycarpus fortunei en fleurs
Marnay sur Seine le 1 juin.
C'est beau une floraison de palmier-chanvre :
Trachycarpus fortunei est dioïque. Celui-ci est-il un mâle ou une femelle ? Je n'ai pas trouvé de photos suffisamment précises des fleurs pour m'aider. J'ai donc repris les photos de 2009 du jeune palmier mâle du Jardin des Plantes de Paris. Pour les dates, tenir compte du fait que tous les végétaux ont presque 1 mois de retard cette année.
Les fleurs mâles montrent très tôt leurs étamines. Le 27 avril :
Le 4 mai :
Sur les inflorescences du palmier de Marnay aucune étamine n'est visible alors que certaines fleurs sont entrouvertes. Il y a une autre différence très visible. Les inflorescences femelles ont un port dressé, c'est le cas à Marnay :
Les inflorescences mâles ont un port pendant, c'est le cas pour le mâle à Paris :
Le beau palmier-chanvre de Marnay est donc bien une femelle. Est-il fécondé ? A mon avis oui. Les restes des inflorescences de l'an dernier sont toujours là. Je crois que si les pédoncules sont restés si longtemps en place, c'est parce qu'il y avait des fruits.
Je pense avoir trouvé un vieux fruit sur une des photos. Je reconnais que ce très fort agrandissement d'un détail de la photo n'est pas très net :
La fructification de cette belle femelle sera à vérifier cet été. Pour cela il faudrait un mâle et je n'ai pas vu d'autre Trachycarpus dans le jardin mais il y en a beaucoup dans la région. Ce palmier est très apprécié par ici et il figure dans un bon nombre de jardins.
Mais admirons aussi son tronc qui semble couvert de laine :
22:02 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
L'asiminier se réveille enfin
Asimina triloba a été une source d'angoisse. Le mois de mai se terminait sans la moindre feuille. Ce matin seulement j'ai trouvé la première feuille sur 'Prolific' :
Lorsque je suis arrivée hier dans le jardin botanique de Marnay sur Seine, je me suis précipitée sur l'asiminier pour me rassurer. Il est légèrement en avance sur les miens mais lui aussi débourre à peine.
10:43 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
L'eau à Marnay sur Seine
Le niveau de l'eau est toujours le même à Romilly. Tous les champs et bois au nord de la ville sont toujours inondés, et le niveau ne baisse pas.
Je suis donc allé revoir le jardin botanique de Marnay sur Seine. Évidemment, il est lui aussi dans l'eau. Je m'y attendais, il est situé entre des noues.
La mare est totalement envahie par le myriophylle, et cela n'a rien à voir avec les inondations :
Jusqu'en 2009 les visiteurs étaient accueillis à l'entrée par un couple charmant :
En 2010 déjà ces charmants canards n'avaient plus beaucoup de place :
00:10 Publié dans inondations, Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (0)
01/06/2013
Une stellaire
C'est encore une jolie plante sauvage que je ne connaissais pas. Je l'ai vue aux Grandes Bruyères le 18 mai.
Les jolis tapis d'épimedium ne sont plus en fleurs mais ils sont un peu colonisés sur les bords par de jolies fleurettes, un géranium
et ces jolies fleurs blanches
C'est ensuite que j'ai vu que ces fleurs blanches étaient un peu partout, sans doute installées toutes seules car elles avaient une prédilection pour les bruyères, les pervenches, toujours une plante déjà installée. Elles formaient de belles touffes :
Les pétales très incisés de ses fleurs m'ont aussitôt fait penser à une stellaire :
Son feuillage fin ressemble à celui d'une graminée :
Je crois qu'il s'agit de Stellaria holostea qui aime les régions boisées pas trop sèches :
http://www.luontoportti.com/suomi/fr/kukkakasvit/stellair...
La nature est pleine de ravissants trésors, souvent aussi beaux que les plantes cultivées.
13:02 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (1)
31/05/2013
Drôle de mouche
J'examinais de près un Actinidia mâle récemment planté à la recherche des boutons floraux tant espérés. Je ne prêtais aucune attention à ce qui me semblait être une mouche banale. Juste avant qu'elle ne disparaisse j'ai réussi à prendre ces quelques photos, enfin alertée par l'aspect de son abdomen, aussi long que les ailes et presque pointu. Peut-être un Rhagio ?
La jolie couleur de miel est surtout visible sur les photos, pas remarquable à l’œil nu.
15:15 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
30/05/2013
Pholcus phalangioides
Ce matin nous avons failli être deux dans mon bain. Il faut dire qu'il y a souvent des araignées dans la salle de bain du bas car elles remontent de la buanderie en direct par l'évacuation de la baignoire. Il faudrait que je pense à fermer la baignoire dès qu'elle est vide
Après 24h sans bain le pholque avait eu le temps de s'installer et de tisser une toile lâche mais étendue. C'est bien un pholque, une araignée, et non un faucheux dont l'abdomen est segmenté et non séparé du céphalothorax
Ses très longues pattes en font une araignée élégante. Sa minceur n'est pas due à une anorexie. Si elle est totalement inoffensive pour l'être humain, c'est une grande carnassière et même les insectes et les araignées plus grosses qu'elle ne lui font pas peur.
La difficulté pour la photographier, c'est la mise au point. En effet, si toutes pattes étalées elle approche 10cm, la largeur du carreau,
le corps ne fait que 16mm, le céphalothorax 5mm, et les yeux bien moins que 1mm. J'ai dû utiliser un objectif macro + un tube allonge et sans pied impossible à placer sur la baignoire. C'est donc fait à main levée et je ne tremble toujours pas.
Voici un choix de ses plus belles poses :
T'as d'beaux yeux, tu sais :
13:04 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (1)
29/05/2013
Malus sieboldii
20:33 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
28/05/2013
Ulmus parvifolia 'Geisha'
Grandes Bruyères 18 mai
C'est un ravissant petit arbre aux délicates couleurs au printemps, un vert très clair marginé de blanc. Je dis petit arbre parce que c'est une forme naine qui ne dépasse pas 3m de haut et un port étalé de ses branches arquées :
Plus tard son feuillage sera plus vert. En automne il prendra un coloris doré que je n'ai pu voir parce que l'arboretum ferme le 1 novembre, un peu trop tôt pour voir tous les beaux feuillages d'automne. Le 21 octobre il n'avait encore que quelques feuilles jaunes :
Il a 12 ans
23:47 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Que d'eau, que d'eau...
Je déprime. Hier, je me serais bien laissé couler dans ma piscine de Romilly.
Deux semaines après l'annonce de la décrue lente de la Seine je suis allée à Romilly pour faire le bilan des dégâts. Le bilan sera pour plus tard. Dès la sortie nord de Romilly tous les terrains étaient dans l'eau. Le mien aussi était entièrement noyé sous 15 à 30cm d'eau, sauf quelques mètres à l'entrée, juste la longueur de la voiture. La zone où habituellement je gare la voiture :
J'ai juste fait rapidement le tour du terrain, les pieds dans l'eau car cela a été l'occasion de constater que mes vieilles bottes ne sont plus étanches. Les arbres fruitiers et les rosiers semblent en bon état, les rosiers ont arrêté le développement des bourgeons floraux que j'avais remarqués la dernière fois. Les dégâts les plus visibles sont sur des sureaux, même et surtout des nigra. Sambucus nigra est réputé pour sa tolérance aux inondations mais cela n'est pas le cas de ses cultivars sophistiqués, en particulier ceux à feuillage rouge ou panaché et aussi Urban Lace. Ils ont l'aspect de plantes qui ont soif !
Sambucus nigra 'Black Lace' :
Sambucus nigra 'Black Beauty' :
Sambucus nigra 'Thundercloud' :
Sambucus nigra 'Naomi' :
Sambucus racemosa :
Les mauvaises herbes n'ont pas peur de l'eau, elles ont tout envahi sur au moins 50cm de haut. Il y a même des orties où il n'y en avait plus. Un forsythia et une aubépine déracinés sont couchés.
Combien de plantes vais-je perdre ? Que se passe-t-il ? Le niveau de la Seine est descendu mais l'eau ne peut plus la rejoindre. L'eau ne peut être absorbée par la nappe phréatique saturée. Et avec 18° les meilleurs jours, il ne faut pas compter sur l'évaporation. Curieusement la crue de la Seine n'est pas allée plus loin. Que Paris se rassure, l'Aube sert d'éponge.
Une consolation : j'espère que tous les campagnols sont noyés.
11:13 Publié dans inondations, Romilly sur Seine, Sureaux | Lien permanent | Commentaires (6)
27/05/2013
Les aventures d'une glycine
Il y a très longtemps, dans le jardin d'un ami, il y avait une glycine du Japon, Wisteria floribunda, blanche. Mais son support ne lui permettait pas de grimper plus haut que 4m. Désespérée, elle repartait vers le sol et se marcottait partout, même sur le trottoir après avoir passé le mur de clôture.
J'avais pris une de ses marcottes et l'avais plantée au pied du grand chêne de l'entrée, exposé plein sud. C'était enfin un support à sa taille. Elle a grimpé sur le chêne mais le chêne a en même temps énormément grossi une de ses branches plein sud et elle n'a jamais pu voir la lumière. Elle a eu pendant des années un beau feuillage mais ne fleurissait jamais.
Puis l'exubérant rosier liane, Rosa mulliganii, planté à côté d'elle et qui, lui aussi ne voyait plus la lumière a accompli un exploit. Ses tiges plus rigides que celles de la glycine ont pu se jeter sur l'aubépine et plier une de ses branches pour former un arceau plein sud au-dessus de l'allée d'entrée. La glycine a saisi l'occasion et l'a suivie :
Mais cela faisait 5m au plus, trop peu pour les ambitions d'une glycine. Elle a envoyé des tiges ramper au sol plein nord et dans l'ombre dense, pour atteindre un autre chêne qu'elle avait repéré. Elle a grimpé sur ce chêne côté sud-ouest et voilà le résultat :
Toutes les glycines aiment les arbres. Voici quelques photos prises aux Grandes Bruyères :
00:25 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
26/05/2013
Paulownia tomentosa
Les paulownias sont en fleurs à Veneux. Je vous avais déjà montré ceux de la gare :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2008/05/13/paulowni...
En voici un autre bien fleuri à l'entrée de Moret :
10:54 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
25/05/2013
Mespilus germanica
Le néflier est en fleurs, prêt pour la production fruitière mais j'ai malheureusement été obligée de le tailler il y a un mois parce qu'on ne pouvait plus passer. Il sera plus dense et plus beau l'an prochain.
Il a des amateurs :
Mespilus germanica n'est pas originaire d'Allemagne mais d'Asie et il s'est bien naturalisé en Europe. D'ailleurs celui-ci est bien sauvage. Il suffit de le regarder pour s'en persuader. Qui aurait osé le planter si près de la maison et surtout complètement accolé à un très grand chêne ? Ses multiples troncs enserrent le gros tronc du chêne :
Le grillage qu'il repousse maintenant avait servi à transformer la moitié du terrain en enclos pour un chien complètement fou nommé Zorro. Son exubérance, sans jamais la moindre agressivité, aurait affolé même Zorro.
On peut s'étonner que le chêne soit si près de la maison. Avant la construction nous étions venus sur le terrain avec les plans et l'architecte, un spécialiste du respect des arbres, pour orienter la maison au degré près afin de garder le chêne. L'architecte avait fait ce qu'il faut, il appelait cela gaîner, pour que les racines ne passent jamais sous la maison. La terrible tempête de 1999 avait fortement bousculé le chêne, sans conséquences pour la maison.
Il y a un deuxième néflier en sous-bois. Trop à l'ombre, il fleurit peu. Il y en avait même un troisième, lui aussi trop à l'ombre, je l'ai donné.
13:05 Publié dans flore locale, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1)
24/05/2013
Sorbus scalaris
Nous avons vu récemment un jeune Sorbus aucuparia à Veneux, l'arboretum des Grandes Bruyères abrite des Sorbus scalaris. C'est un sorbier chinois qui lui ressemble beaucoup mais avec des feuilles aux folioles plus étroites et plus nombreuses et des inflorescences larges et très denses.
En septembre 2007 j'avais photographié ses fruits :
20:28 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
23/05/2013
Le sexe d'Acer mono
L'érable mono est une espèce dioïque, il y a des arbres mâles et des arbres femelles, leur proximité est indispensable pour la reproduction.
Celui dont le sexe me préoccupe, c'est le seul que j'aie rencontré, celui de l'arboretum des Grandes Bruyères. Il a 32 ans, le chiffre à droite sur l'étiquette est sa date de plantation :
En fleurs il est magnifique. C'est sans doute la plus belle floraison parmi tous les érables car elle est intense et apparaît avant le feuillage. Les japonais savent l'apprécier.
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/04/12/acer-mon...
Il est très beau aussi en automne :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/12/08/acer-mon...
Le 18 mai j'ai pu photographier des samares. Les photos ne sont pas parfaites car cela se passe très haut et je ne suis pas équipée techniquement pour faire mieux :
Les samares de Acer mono forment un angle obtus :
voire proche de l'angle droit :
alors que celle de Acer cappadocicum forment un angle de 160° voire plat :
Je précise cette différence qui est un des moyens de distinguer ces deux érables car ils sont souvent confondus. Mais la différence la plus facile à voir c'est la floraison moins spectaculaire chez cappadocicum car elle se produit dans le feuillage.
Mais il semble y avoir un problème : j'avais trouvé au sol des fleurs mâles et uniquement des fleurs mâles :
Ces fleurs mâles présentent 8 étamines à très long filet. Je n'ai pas trouvé dans la littérature Internet des fleurs de Acer mono vues de près pour vous le prouver. Mais les fleurs de Acer platanoides sont semblables et vous trouverez une belle photo de fleur staminée ici :
http://floraurbana.blogspot.fr/2010/04/jaune-de-norvege-a...
Une fleur femelle a aussi des étamines mais elles ont un filet très court et sont disposées beaucoup plus en périphérie car l'ovaire est gros et surmonté d'un style et d'un stigmate. Une belle photo ici :
http://www.desfleursanotreporte.com/article-floraison-pou...
Les fleurs que j'avais trouvées sont sans discussion possible des fleurs mâles. Et pourtant l'arbre a produit des samares. C'est parce que dans cette espèce dioïque il existe des individus monoïques et c'est certainement le cas de cet arbre. Je n'avais pu voir de façon nette les fleurs sur l'arbre donc les fleurs femelles. Les fleurs mâles tombent lorsqu'elles ont accompli leur mission de pollinisation et n'ont donc plus d'avenir. Les fleurs femelles restent sur l'arbre pour donner les fruits. C'est pourquoi je n'avais trouvé que des fleurs mâles au sol.
Je suis très contente de mon enquête sur le sexe de cet arbre. Il faut remarquer que dans le règne animal on parlerait d'hermaphrodite. Mais en botanique il y a davantage de variétés de situations et on ne parle de plante hermaphrodite que pour celles qui ont des fleurs hermaphrodites. Ici il y a sur la même plante les 2 types de fleurs, c'est une plante monoïque.
J'ai trouvé sur le parking un Acer cappadocicum.
Je n'avais vu aucune fleur, c'était sans doute trop tard, et aucun fruit. Pourtant sur les photos je crois deviner la silhouette de samares :
16:11 Publié dans acer | Lien permanent | Commentaires (0)
La floraison du houx
Le houx, Ilex aquifolium, est en fleurs, avec 20 jours de retard comme les autres arbres et arbustes.
Aux Grandes Bruyères le 18 mai, c'est un mâle :
Nous pouvons étudier cette floraison plus en détail avec mes houx sauvages de Veneux. Le 2 mai les fleurs sont encore en boutons :
Comme pour toutes les plantes dioïques il faut savoir distinguer les sexes.
Les fleurs mâles ont 4 belles étamines avec des filets longs et des anthères à 2 loges bien développées. Le pistil est à peu près inexistant ou réduit à une tache rose :
Les fleurs femelles sont remarquable par la taille du pistil formé d'un très gros ovaire avec le stigmate directement posé dessus, sans style. Cet ovaire est si gros qu'on ne voit d'abord que lui quand le bouton s'ouvre. Les 4 étamines stériles sont à peu près réduites au filet avec au bout quelque chose de petit et informe, sans pollen.
04:30 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
22/05/2013
Fraxinus ornus
Grandes Bruyères le 18 mai
Il était étiqueté " Fraxinus ? " mais c'est certainement Fraxinus ornus, le frêne à fleurs, aux belles grappes de fleurs minuscules mais nombreuses et parfumées. On en voit surtout les 4 pétales étroits.
C'est un arbre d'une taille raisonnable mais il adore drageonner. Regardez à son pied, dans l'herbe on voit des tiges portant des feuilles plus grandes que celles de l'herbe :
Je n'avais pas pensé à photographier ces drageons, l'image n'est pas très nette parce que c'est un recadrage mais on voit bien que c'est du frêne au milieu de l'herbe :
Il n'a pas d'exigences particulières sauf le plein soleil.
18:43 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Cornus florida
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20/05/2013
Camellia
J'ai reçu des photos d'un camellia époustouflant. C'est Kusuma qui a pris ces photos dans les jardins de Stourhead en Angleterre. Elle n'a pu trouver le nom de ce camellia.
Je pense, je suis même certaine, qu'il s'agit du Camellia x williamsii 'Donation' car il en présente toutes les caractéristiques :
-
la couleur et la forme des fleurs, grandes, semi-doubles
-
une floraison incroyablement abondante et spectaculaire au point que les amateurs de camellias le surnomment flower power
-
un port retombant
Ce camellia très rustique a une croissance très rapide. Je le planterai dès l'automne prochain. Il faut prévoir beaucoup de place.
23:28 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (4)
Bruyères
Dans l'arboretum des Grandes Bruyères on trouve évidemment des bruyères. Il y en a partout.
Mais celles qui me plaisent vraiment, ce sont les grandes bruyères arborescentes, Erica arborea, qui atteignent 3m de haut.
J'en ai même vu une rose, moins haute. C'est peut-être Erica australis, la bruyère d' Espagne, plus frileuse.
12:05 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
19/05/2013
La cétoine endormie
Elle dormait bien calée dans une touffe de feuilles. J'ai bougé les feuilles, elle ne s'est pas réveillée :
A sa couleur très sombre on pourrait la prendre pour une cétoine funeste mais c'est une gentille cétoine dorée. Cela se voit à ses taches blanches plutôt discrètes et toutes transversales, à l'absence de taches sur le pronotum, l'absence de poils hirsutes sur les élytres, l'aspect métallisé qui donne des reflets sur la gauche et au milieu.
Pour comparaison voici des cétoines funestes photographiées en mai 2011 également aux Grandes Bruyères, "peinture" terne et pilosité remarquable :
La cétoine dorée est bénéfique dans les jardins, c'est une pollinisatrice. Je lis parfois qu'elle détruit les roses. Je crois que c'est par confusion avec la cétoine funeste. En plein été à Romilly je vois chaque jour des dizaines de cétoines dorées surtout sur les roses, les lys et les sureaux et je n'ai jamais vu une rose abîmée. Elles se régalent de nectar, un peu de pollen. Elles sont grosses et pataudes et peuvent bousculer les étamines, voire en manger une ou deux mais sans plus. La cétoine funeste par contre dévore tout, étamines, pétales et même boutons
Il en est de même pour les larves. Les larves de la cétoine dorée, des gros vers blancs, consomment uniquement les matières végétales mortes et sont indispensables au recyclage des déchets végétaux. Les larves de la cétoine funeste grignotent des racines. La larve de la cétoine dorée est aussi confondue avec celle du dévastateur hanneton. On peut la différencier de celle du hanneton par des caractéristiques : petite tête, gros cul et pattes courtes, l'inverse pour celle du hanneton. Mais le plus simple pour les distinguer, c'est l'endroit où on les trouve. La larve de cétoine dorée n'est jamais dans le sol, on la trouve dans le tas de compost ou dans du bois pourrissant et il faut vite la recouvrir pour la protéger des oiseaux. Mais si vous trouvez ces gros vers blancs en bêchant, ce sont les autres et vous pouvez les détruire.
Cette charmante cétoine avait élu domicile sur un bel arbuste dont je n'ai pas trouvé l'étiquette. Il ressemble comme un frère à l'épine-vinette, Berberis vulgaris, mais je n'ai pas trouvé d'épines. J'aurais sans doute dû prendre un rameau à pleine main pour les trouver par leur piqûre, elles étaient peut-être cachées par l'abondance des feuilles.
20:05 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (4)
18/05/2013
Retour à Ingrannes
Je n'étais pas retournée à l'arboretum des Grandes Bruyères depuis 6 mois. Il était temps que j'aille de nouveau admirer les superbes plantes de cet arboretum.
Le trajet fut un enchantement. Les genêts étaient en fleurs. Dans la forêt ils étaient tout le long des routes du côté le mieux exposé et dans la moindre trouée parmi les arbres. Cytisus scoparius, le genêt à balai, ainsi appelé parce qu'on en faisait des balais mais il servait aussi de monture aux sorcières, est un superbe envahisseur. Il faut dire qu'il a une façon très efficace de faire exploser ses fruits pour envoyer les graines au loin.
Arrivée dans le Loiret, j'en voyais de plus en plus, le long des routes mais aussi dans les champs non cultivés, dans les jardins. Le long du chemin d'accès à l'arboretum ils formaient une ligne continue :
Il n'est donc pas étonnant qu'il se soit introduit dans cet arboretum où on respecte la flore sauvage. Il y en avait un peu partout et c'était l'une des plus belles plantes de l'arboretum :
21:36 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
17/05/2013
Des nouvelles de Malus sieversii
Je vous montre d'abord les petits nouveaux, ils sont 16. J'ai sorti les pépins du frigo en février lorsque les premiers ont germé et je les ai semés dans un pot dehors. Ils ont germé depuis peu, presque tous en même temps :
Comme vous le voyez ils sont serrés. Je viens donc de passer 2 heures à les mettre en pots individuels :
Voici les premiers germés, tous en pleine forme :
16:14 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1)
16/05/2013
Galium, les gaillets
Le genre Galium comprend de nombreuses espèces. Je ne vous parlerai que des deux les plus communes en France et présentes sur mon terrain.
Vous avez peut-être remarqué que la lunaire vivace dominait un joli tapis aux fleurettes blanches. C'est Galium odoratum ou Asperula odorata, l'aspérule ou gaillet odorant. Elle ne sent rien, l'odeur apparaît quand on la coupe, la froisse ou lorsqu'elle est séchée. Elle n'est pas spontanée car le terrain ne lui convient pas. Il y a bien le sous-bois qu'elle aime mais pas l'humidité qui lui est nécessaire. Je l'ai plantée il y a longtemps, quand je n'y connaissais rien et ne tenais pas compte des besoins des plantes. Pourtant elle a survécu et devant tant d'entêtement à vivre, j'ai décidé de l'arroser de temps en temps l'été. Et ce fut l'explosion, j'en ai maintenant 10m2 et aucune plante ne lui fait peur, même pas le lierre qu'elle semble éliminer.
L'aspérule a un joli feuillage, des feuilles disposées en verticilles. Les tiges fines sont carrées. Les fleurs sont groupées. Une fleur a 4 pétales disposés en étoile, 4 étamines, 2 pistils qui donneront 2 fruits. Ces fruits sont couverts de minuscules crochets qui forment comme du velcro qui s'accroche aux vêtements et aux poils des animaux pour se disséminer alentour.
L'autre gaillet, c'est le gaillet-gratteron, Galium aperine. Il n'est pas très beau et il est casse-pieds. Il est annuel, il grimpe en s'accrochant à tout ce qu'il trouve. Ses fleurs sont semblables à celles de l'aspérule mais plus petites et dispersées, on ne les remarque pas. Il a les mêmes tiges carrées et les feuilles disposées en verticilles mais elles sont couvertes de petits poils en crochet style velcro comme les fruits et c'est pourquoi il se colle à vous quand vous passez. Les fruits ressemblent à ceux de l'aspérule, groupés par deux. Il y en a à Veneux mais pas trop car lui aussi a besoin d'un peu d'humidité. A Romilly il se plait, je l'arrache par poignées.
21:46 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
15/05/2013
Raphiolepis umbellata
Je vous ai déjà présenté mon hybride inter générique x Raphiobotrya 'Coppertone' qui fleurit en mai :
Vous connaissez l'un de ses parents, Eriobotrya japonica, le néflier du Japon qui ne lui ressemble pas du tout car ses feuilles sont beaucoup plus grandes et gaufrées
et sa floraison également différente se produit en automne, photographiée ici un 2 décembre à Veneux :
Il nous reste à bien connaître son autre parent à qui il ressemble beaucoup, Raphiolepis umbellata. Les feuilles sont semblables, les fleurs plus ressemblantes apparaissent en mai. La principale différence c'est qu'il est un peu moins rustique, umbellata est le plus rustique des Raphiolepis, et surtout, contrairement à son hybride, il ne produit pas de fruits comestibles.
Sa floraison parfumée tarde un peu, comme le printemps. Aussi je vous présente ses deux premières fleurs et j'espère vous le montrer bientôt en pleine floraison.
Au dessus d'un tronc assez court, il a déjà trois belles branches, toutes les trois couvertes de boutons floraux :
Et voici les fleurs. Le 21 avril :
Le 9 mai :
Le 15 mai :
18:26 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
14/05/2013
Dryophilocoris flavoquadrimaculatus
Quel nom barbare et impossible à retenir pour une si minuscule et ravissante bestiole.
Le mardi à midi il faut mettre la poubelle dans la rue. Mais je l'avais laissée dehors et elle était couverte de fientes. Je m'apprêtais donc à frotter avec une éponge gratteuse mais je l'ai vue à temps, cachée dans des débris végétaux :
De peur de ne plus la revoir si j'allais chercher un objectif plus approprié, je l'ai prise au zoom maximum. Elle est si petite, à peine quelques mm, qu'elle n'est qu'un point sur les photos. Après recadrage on voit assez bien ses couleurs et son attitude :
Je suis allé chercher un objectif macro et elle était toujours là :
Les photos m'ont permis de reconnaître la morphologie d'une punaise et j'avais un point de départ pour la chercher.
Cette très petite punaise, 6 à 7mm, se voit en mai et juin. Elle est totalement inféodée aux chênes et nous étions sous le grand chêne de l'entrée mais ce n'est pas le seul sur le terrain.
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Lunaria rediviva
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12/05/2013
Pommier rouge
Mes petits pommiers du jardin d'Eden, Malus sieversii, poussent tranquillement, même avec vigueur puisqu'ils ont déjà 10 vraies feuilles, autant que le semis de Malus hupehensis qui a un an de plus.
Mais voilà un autre original : Malus domestica 'Maggy'. Il vient d'être planté, mesure environ 1m20 mais avec des branches encore très courtes. Sa particularité : des pommes à la chair rouge vif. Mais, en attendant les pommes, voici les fleurs, d'un rouge profond. Quand il sera grand et couvert de fleurs, ce sera un magnifique spectacle au printemps suivi de celui de ses magnifiques pommes rouges de taille normale en septembre.
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Sambucus kamtchatica drageonne !
Je vous ai dit que Sambucus canadensis (sureau à corymbes) est le seul sureau ligneux qui drageonne et je le regrette. J'ai simplement répété ce qu'on lit partout.
J'ai déjà eu des doutes avec Sambucus hookeri (sureau à corymbes à feuillage permanent) :
Et Sambucus kamtschatica (sureau à grappes) m'a fait une surprise ce matin. Le drageon le plus éloigné du tronc en est distant de 30cm. J'ai retrouvé mention de ces drageons (suckers) sur des sites américains qui les utilisent comme moyen de multiplication. Mon sureau repose sur un lit de Lamium galeobdolon :
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11/05/2013
Podophyllum peltatum, la fleur
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2013/04/19/podophyl...
Et voici maintenant la suite, une très jolie fleur, très blanche, très sage avec ses étamines bien rangées autour du pistil :
Il n'y a que 2 feuilles et une fleur par pied et il ne faut surtout pas les couper, ce serait la mort de la plante. Mais elle fait des petits tout autour et peut atteindre une belle surface.
Attention, le fruit est comestible (Mayapple) mais le reste de la plante est toxique bien que les racines aient été utilisées dans un but thérapeutique par les amérindiens.
15:50 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)