04/08/2013
Sambucus canadensis, plante aquatique ?
On conseille le sureau noir comme plante de berge et même de pied de berge :
http://www.espace-riviere.org/site/ens_etag.html
Pourtant l'expérience que je viens de vivre et qui m'a éprouvée me permet d'émettre des doutes. En zone inondable, c'est vrai. Mes sureaux noirs ont subi plusieurs fois une inondation mais de quelques jours seulement. En zone de balancement des eaux où l'immersion peut être longue, je ne suis pas d'accord. C'est bon pour toutes les autres plantes indiquées qui vivent sur mon terrain de Romilly : saules, frêne, aulne, peuplier (grisard), noisetier, Iris pseudacorus (celui-là il vit même dans la mare, les pieds dans l'eau toute l'année). Tous ont parfaitement résisté. Mais pour le sureau noir, je ne suis pas d'accord, si vous en plantez en bord de rivière, mettez-le un peu plus haut que le pied de berge. Il est vrai que 30 jours d'inondation, ce n'est pas courant (et j'aimerais bien savoir enfin pourquoi cela s'est produit).
Aujourd'hui, tous les sureaux noirs paraissent morts à l'exception de quelques cultivars à but décoratif (mais pas les feuillages rouges) et seul 'Aurea' a pu fleurir.
Le contraste est frappant avec les sureaux blancs, Sambucus canadensis. Tous ont survécu, et en bon état. Tous fleurissent. Voici le plus beau, 3m ou un peu plus, d'abord le 12 juin, à la sortie de l'inondation :
et aujourd'hui :
Les sureaux blancs fleurissent à partir de juillet et jusqu'en septembre en plusieurs vagues. Ils en sont aujourd'hui à la deuxième floraison et ont des corymbes de fruits verts. Les feuilles rouges derrière lui ne sont pas des feuillages fanés mais le feuillage rouge très sain d'un pêcher (il a aussi des petites pêches rouges en cours de maturation).
En voici un autre au port très différent. Il ne mesure que 2m de haut mais il est très étalé :
Le sureau blanc est très proche du sureau noir. Ils peuvent donner des hybrides, certains fertiles, mais ce qui empêche leur mariage, c'est la date de floraison différente. Le sureau blanc a les mêmes utilisations que le sureau noir.
Sureaux, hydrangeas et rosiers illuminent en ce moment le jardin.
19:29 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Rubus phoenicolasius
J'adorais cette ronce et je vous l'avais déjà montrée :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/12/07/rubus-ph...
Elle n'a pas eu la moindre feuille depuis l'inondation mais j'espérais parce que les tiges gardaient leur magnifique coloris rouge. Maintenant c'est fini, les tiges brunissent et sèchent. Je les laisse en place. J'espère vaguement un redémarrage à la base. Ses belles tiges d'un rouge lumineux auraient décoré en hiver les arbustes sur lesquels elle s'accrochait. Je suis bien décidée à la replanter cet automne.
Pour me consoler j'ai photographié celle de l'Arboretum des Barres mais la mienne était beaucoup plus vigoureuse et conquérante.
08:46 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
03/08/2013
Malus tschonoskii
Je vous l'avais montré en automne mais il avait déjà perdu une partie de son feuillage et ses fruits :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/10/17/malus-ts...
Certes, il n'a plus la forme colonnaire typique de ce pommier décoratif mais c'est sans doute son âge très avancé qui en est la cause, il a 89 ans.
Aujourd'hui je veux vous montrer ses fruits. Ils sont plutôt gros pour un pommier d'ornement.
21:22 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
02/08/2013
Catocala nupta
L'invasion des lépidoptères continue. Je laisse garages et buanderie ouverts pour qu'ils s'y réfugient contre la chaleur. Certains papillons ont du mal à supporter plus de 30°. Je laisse les voitures dehors, je fais la lessive dans une nuée de papillons, et je dois faire très attention pour ne pas les laisser entrer dans la maison, ils ne pourraient en sortir.
Aujourd'hui, lorsque je suis arrivée dans le garage 3 papillons se sont envolés. Ils se sont affolés de ma présence, se sont éloignés dehors sur 2m et sont vite rentrés. Il fait vraiment trop chaud dehors, se sont-ils dit. Le vol était vraiment très différent de celui de la Maure, le plus grand papillon présent jusqu'alors. Je suis aussitôt allée chercher l'APN. Mais ils ne sont pas faciles à photographier plus d'une fois, le flash les fait aussitôt s'envoler.
La Mariée, Catocala nupta, est une très grande noctuelle. Elle ressemble beaucoup à Catocala elocata mais s'en différencie par le coude que fait la ligne noire médiane de l'aile postérieure.
La Mariée est une habituée de Veneux et de Romilly. La voici dans la maison en juillet 2007 :
et à Romilly sur une fleur d'eupatoire en septembre 2010 :
14:12 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
Catalpa bignonioides
09:06 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
01/08/2013
Coléoptère noir
C'est un joli coléoptère noir d'assez grande taille que j'ai trouvé dans la maison, malheureusement mort. Ne comptez pas sur moi pour vous dire son nom avec certitude, je ne suis pas spécialiste de ces bestioles. Mais je pense sérieusement à un lucane, Lucanus cernus, femelle (c'est le mâle aux mandibules hypertrophiées qui ressemble à un cerf... volant bien sûr).
http://www.papycousteau.com/article-725-proverbe-tanzanie...
20:22 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
31/07/2013
Trop d'eau, l'écorce éclate
Je rappelle que le terrain de Romilly a été inondé pendant 1 mois, de début mai à début juin. J'ai vu tout le terrain sous 20 à 30cm d'eau mais d'après les renseignements donnés par le voisin, le chemin a été inondé au plus fort du déluge et le niveau sur mon terrain a sans doute été de 40cm au moins. Peu importe la hauteur, c'est la durée qui est grave.
Lors de mes premières constatation le 12 juin, juste après le retrait des eaux, tous les fruitiers semblaient intacts, hormis la perte des fruits pour la plupart d'entre eux. Mais toutes les conséquences n'étaient pas encore visibles.
Douloureuse surprise le 30 juillet pour l'abricotier 'Pêche de Nancy' (malgré son nom, c'est bien un abricotier). Vu de loin, il parait très beau :
Mais il a maintenant une branche en mauvais état :
Et voici la cause, l'éclatement de l'écorce :
J'avais déjà constaté cela sur le seul sureau noir qui avait en apparence totalement supporté l'inondation, Sambucus nigra 'Aurea. Le 12 juin, il a même 2 corymbes, le jeune feuillage rose est fréquent pour tous les sureaux à feuillage doré :
Le 3 juillet il est toujours très beau et il a de nouveaux corymbes :
Le 14 juillet, il a des corymbes au sommet. Une floraison aussi tardive et aussi étalée d'un sureau noir est vraiment inhabituelle. Mais il y a une autre anomalie, plus grave : sur la branche à l'extrême droite, il y a des feuilles un peu trop jaunes :
Faisons un recadrage :
Et voici la cause, l'éclatement de l'écorce de cette branche :
19:48 Publié dans fruitiers, Prunus, Sureaux | Lien permanent | Commentaires (8)
Yucca
On voit partout Yucca filamentosa à la floraison impressionnante, peut-être un peu trop, pour moi un aspect trop lourd. J'en ai rencontré 2 autres dont la floraison assez semblable m'a paru plus gracieuse.
Yucca aloifolia
Un orage récent est probablement la cause de la chute des hampes florales mais il en reste une en place que nous allons pouvoir admirer :
Mais ce Yucca a une particularité : c'est un petit arbre et, tôt ou tard il atteindra plusieurs mètres de haut. J'en ai trouvé un autre plus âgé, ou plutôt un groupe, qui ne portait pas d'étiquette mais ce ne peut être que lui car il commence à former des troncs. Il n'est plus en fleurs, il ne reste que les traces des hampes florales et quelques fruits :
Si vous voulez voir ce que vont devenir ces fruits, ils vont devenir tout noirs, et savoir ce qu'on peut en faire, c'est ici :
http://www.paperblog.fr/6542395/worcestershire-sauce-mexi...
Yucca flaccida
Il est très proche de Yucca filamentosa, il ne formera pas de tronc. Pour certains c'est la même espèce mais je trouve sa floraison beaucoup plus délicate :
11:35 Publié dans fruitiers, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
30/07/2013
Rosa 'Fraise des Bois'
Aujourd'hui la vie à Romilly était plus facile. Il y avait des moustiques mais infiniment moins et je pouvais les contrôler avec de la citronnelle sur moi et en brûlant des sortes de serpentins d'encens autour de moi, du moins jusqu'à 17h. Après, sauve qui peut. Les flaques d'eau qui hébergent les larves sont sans doutes moins nombreuses et sèchent vite après un orage. Pour la grosse flaque devant mon entrée, je mets, chaque fois qu'elle se remplit, deux pastille de Bacillus thurigensis var. israeliensis, un adorable microbe qui se régale uniquement de larves de moustique.
Je vais pouvoir travailler plus sérieusement mais le travail qui m'attends est énorme et les mauvaises herbes repoussent derrière moi.
J'ai dégagé le ravissant rosier 'Fraise des Bois', celui dont les boutons ne s'ouvrent jamais mais sont si beaux et très nombreux. Un bouton peut durer jusqu'à deux mois et, quant il fane, il tombe aussitôt et n'enlaidit pas le rosier. Sur la troisième photo, on voit qu'un insecte perce les boutons. Je parie que c'est un bourdon qui force ainsi l'accès au nectar, c'est fréquent sur d'autres fleurs et ensuite les abeilles y ont accès aussi.
Il y avait 11 grappes de boutons qui vont sans doute durer tout l'été et des grappes de boutons encore fermés. C'est sa troisième année de floraison. Il est chaque année plus fleuri.
Mais son port me déconcerte :
L'an dernier il avait 2 branches horizontales très longues. En hiver je les ai raccourcies de moitié. Cette année il a beaucoup de branches horizontales et arrive à couvrir 1m en tous sens. Les branches centrales montent à 1m50. Cela lui donne un aspect un peu dégingandé mais, comme le nombre de branches augmente chaque année, il sera peut-être plus touffu l'an prochain.
Je me demande si je dois le laisser faire, de toute manière une branche horizontale pousse d'un mètre dès le printemps. Ou bien dois-je le tailler et comment ? Ou bien dois-je le traiter comme un petit grimpant en tuteurant ses branches horizontales ? Mais elles sont très rigides.
20:21 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (1)
29/07/2013
Une mignonne arpenteuse
Une chenille arpenteuse est ainsi nommée parce qu'elle se déplace comme se déplaçait un géomètre pour mesurer une distance avant l'invention du laser. C'est aussi la raison du nom de la famille de papillons Geometridae.
Elle semblait vouloir mesurer la circonférence d'un pot :
L'avant est tout-à fait classique avec 3 paires de vraies pattes thoraciques :
Mais à l'arrière elle a réduit le nombre de ses fausses pattes abdominales à 2 paires sur lesquelles elle va se dresser pour décoller de son support :
La tête :
L'arrière :
19:42 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
Rubus nemoralis, suite
Lors de ma visite à l'arboretum, je n'ai pas suffisamment prêté attention à cette plante. Sur la deuxième photo, tout en haut, on voit que la floraison est bien étalée. Il y a des boutons et des fleurs très fanées. J'ai fait un recadrage sur la fleur la plus fanée. Le résultat est très mauvais, la mise au point n'a pas été faite sur cette fleur. Mais on voit que le cœur n'a pas fané, qu'il a bien grossi, et on croit même deviner les grains d'une mûre. Elle serait donc capable de fructifier malgré ses fleurs très doubles.
10:18 Publié dans fruitiers, Plantes | Lien permanent | Commentaires (4)
28/07/2013
Cephalanthus occidentalis
Il est connu sous le nom de Bois bouton ou Bois noir, Button-bush pour les anglophones car il nous vient d'Amérique du Nord.
Le "mien" ne paie pas de mine, tout dégingandé, partiellement dénudé. C'est parce qu'il a presque un demi-siècle, planté en 1965, et qu'il a sans doute subi de nombreux étés très secs alors que c'est un arbuste de terrain très humide et de bord de rivière. Mais vous pouvez l'imaginer plus dense et plus vert.
Malgré son aspect un peu décevant de loin, on est vite attiré par les zones de feuilles et de fleurs et on est étonné et ravi de leur aspect.
Vous trouverez facilement des photos de ces étonnantes inflorescences : de jolies boules semblant hérissées d'épingles. Mais de quoi sont-elles formées, à quoi ressemblent les fleurs. Pour cela vous aurez du mal à trouver des photos. C'est pourquoi je vous offre les miennes.
Ces inflorescences sont formées d'une quantité de petite fleurs. A la base il y a le calice à 4 lobes, vert taché de rose :
De ce calice émerge la corolle en long tube soudé
terminé par 4 lobes entre lesquels sort l’extrémité du pistil encore plus long, style et stigmate :
Les 4 étamines ne dépassent pas le bord de la corolle :
Étant donné l'anatomie de la fleur, un insecte est indispensable pour porter le pollen sur le stigmate. Mais une corolle aussi étroite et profonde n'est accessible qu'à des trompes très longues, celles des papillons et des bourdons, comme celui-ci qui a exploré consciencieusement toutes les fleurs une par une :
20:28 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
La plante-mystère
Dans la zone Classifica de l'Arboretum des Barres les arbustes sont groupés par genre. Dans la zone Rubus, il y a plusieurs Rubus botaniques à l'aspect classique de lianes rampantes qui sont plus ou moins contrôlées par un corset de grillage.
Au milieu d'elles il y a une ronce différente, plus grande, plus dressée, au feuillage dense avec de très belles fleurs roses très doubles en grappes. Les feuilles sont simples, alternes. Vous la voyez ici entourée d'autres ronces :
J'ai fouillé dans le feuillage et j'ai trouvé cette étiquette :
Rubus nemoralis. Mais je n'ai trouvé nulle part l'existence d'une forme à fleurs doubles et même très double de cette ronce. Si on compare sa fleur à celle d'une autre ronce à fleurs doubles, Rubus spectabilis 'Flore Pleno', la seule décrite, en dehors de la couleur de la fleur celle-ci comporte beaucoup plus de pétales et conserve un "coeur" cependant sans étamines. Les pétales les plus externes ont la forme et la couleur de Rubus nemoralis. Est-ce une forme double par transformation des très nombreuses étamines ?
J'espère la voir dans quelques semaines pour voir si elle est capable de faire des fruits.
00:22 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (9)
27/07/2013
Encore l'Amaryllis
Je n'avais pas vu l'abondance étonnante des papillons d'une seule espèce depuis l'invasion des vanesses Belle Dame en 2009 :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2009/05/17/vanessa-...
Mais l'Amaryllis n'est pas un migrateur. Cet après-midi je suis allée à l'Arboretum des Barres. Un parc sans moustiques, c'est une merveille en ces temps difficiles. J'ai visité la zone Classifica. Pour ceux qui ne connaissent pas c'est une vaste zone plantée d'arbustes en lisière de bois sur une prairie fauchée pour faciliter la visite. Chacun de mes pas soulevait 4 ou 5 papillons, tous identiques, et cela sur 4ha ! Ils étaient surtout au sol parce que l'essentiel des floraisons, sauvages, était au sol. Mais ils fréquentaient aussi les fleurs de quelques arbustes qui en portaient, dont des ronces botaniques en fin de floraison. Ils étaient en plein soleil et il faisait très chaud, plus de 30°.
Photos du jour, pour vérifier que c'est bien lui.
J'ai pu observer un autre papillon seulement dans une zone à l'ombre sous de grands arbres. C'est un Tristan:
21:18 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
26/07/2013
Amaryllis, le papillon
C'est le plein été et j'ai le plaisir d'avoir 3 invasions, pacifiques, de papillons.
Je vous ai déjà parlé de la Maure qui a envahi la partie basse (non enterrée) de la maison, garages et buanderie. Mais il y en a maintenant de grandes quantités. Lorsque j'y vais en soirée, cela vole partout. En matinée, tout le monde dort. Il y en a sur tous les vêtements. Je n'ose récupérer que ce dont j'ai immédiatement besoin et je fais bien le tour de chaque vêtement pour en chasser les papillons en sommeil profond et ne pas les ramener dans la maison. Lorsque j'ouvre la porte de communication entre la maison et le garage, je vérifie bien que j'ai coupé l'éclairage, sinon une Maure entre aussitôt et une fois dans la maison elle aurait du mal à trouver la sortie.
Les Tircis aussi sont de plus en plus nombreux. J'en vois parfois 3 ou 4 qui se poursuivent en tourbillonnant.
La troisième invasion a lieu à l'entrée du terrain, au pied de la boite aux lettres, en plein soleil sur une touffe d'origan. C'est un origan qui a du caractère. Je vous parlerai plus tard de ses caprices et de ses autres admirateurs, très nombreux. Il y a là en permanence des petits papillons roux. J'ai d'abord pensé que c'était le Myrtil. Amaryllis et Myrtil se ressemblent beaucoup et, comme ils sont très mobiles, difficiles de ce fait à photographier, j'avais du mal à voir ce qui les différencie. De plus, le Myrtil est connu pour former des bandes avec le Tircis.
Sur les photos des détails trahissent son Amaryllis. L'ocelle noir sur l'aile antérieure présente 2 petits points blancs (un seul chez le Myrtil). Il a d'autres ocelles plus pâles sur l'aile postérieure qui n'existent pas chez le Myrtil.
Pour comparaison, voici le Myrtil :
Il ne nous reste plus qu'à apprendre à distinguer le mâle de la femelle. La différence la plus évidente, c'est que le mâle présente sur la face supérieure de l'aile antérieure un tache brune en travers de la zone orange. Mâle :
Femelle :
La fleur préférée de l'Amaryllis, c'est la fleur de ronce.
23:02 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
Les survivantes
Je ne pensais pas qu'une seule vivace aurait aurait survécu à une inondation durant un mois. Les ancolies sont grillées, je ne vois plus les géraniums à grosses fleurs ni les valérianes de jardin. Il n'y a plus trace de la clématite. Mais à chaque passage à Romilly je reprends espoir. Les deux pivoines ont un beau feuillage de même que les Hibiscus paramutabilis. Les asters d'automne sont magnifiques. A mon dernier passage deux floraisons m'ont ravie, le Crocosmia
et le Veronicastrum.
Mais le plus surprenant s'est produit lorsque j'ai nettoyé l'environnement du Sambucus callicarpa. Celui-là aussi je le croyais perdu. C'est mon seul exemplaire et il n'est pas facile à trouver. Son bois semblait totalement mort du sommet jusqu'au sol et il a eu soudain 2 bourgeons. Je l'ai donc bien dégagé des herbes folles et c'est là que j'ai vu l'incroyable : le feuillage des agapanthes. Elles sont 3 mois de retard, je n'espère pas de floraison cette année, mais elles vivent :
00:19 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
24/07/2013
Ravissante chicorée
Cichorium intybus, la chicorée sauvage, celle dont la racine torréfiée servait à faire un succédané de café en des temps difficiles. Tous les ans elle fait mon bonheur lorsqu'elle illumine les bords des routes de ses jolies fleurs d'un bleu céleste. Du moins les bords de route qui ne sont pas tondus frénétiquement.
Elle fait aussi le bonheur des syrphes :
17:21 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
23/07/2013
Syrphes
La fleur de chardon a beaucoup d'amateurs :
On pourrait croire, si on n'y prête pas sérieusement attention, qu'il y a des abeilles et un syrphe. Erreur, il n'y a que des syrphes. L'un d'eux imite assez bien l'abeille, c'est Eristalis tenax. Pour démasquer l'usurpateur, nous allons faire des recadrages pour l'examiner de près.
Ce qui trahit son syrphe : des très gros yeux, un thorax moins velu que celui de l'abeille, un dessin sur le premier segment abdominal, un abdomen aplati .
Les gros yeux et l'abdomen aplati sont des caractéristiques des syrphes Pour l'illustrer encore, j'ai ressorti cette photo que j'adore. Il s'agit d'une autre espèce :
11:37 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
22/07/2013
La decticelle cendrée
Pholidoptera griseoaptera est une minuscule sauterelle aptère de 1,8cm pour la femelle et 1,5cm pour le mâle. Il y en a beaucoup à Romilly. Il faut dire que la femelle pond dans le bois mort et je conserve ce bois mort.
Une femelle :
Des mâles :
Voici pour comparaison un criquet : la sauterelle a des antennes fines et très longues, le criquet a des antennes courtes.
Les sauterelles sont omnivores, les criquets sont herbivores stricts. On parle dans la Bible et dans l'histoire d'invasions dévastatrices de sauterelles mais elles étaient dues, comme à notre époque, à des criquets.
09:53 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
21/07/2013
Un petit nouveau, le Tristan
Aujourd'hui, j'ai travaillé à Romilly en plein soleil alors qu'il faisait 33° à l'ombre. Ce n'est pas pour le plaisir de la souffrance, c'est parce que dès que je passe à l'ombre, je suis attaquée par les moustiques. Par ces températures, je ne supporte pas le haut de ma combinaison spatiale et travailler au soleil m'est moins pénible que les piqûres de moustiques.
Ce terrain de Romilly est vraiment étonnant. Pour l'instant aucune plante n'a présenté des signes de déshydratation. J'ai seulement arrosé à titre préventif les plantes qui poseraient un gros problème si je les perdais, soit parce que leur croissance est très lente comme le Butia (il a grandi ! enfin, un peu), soit parce qu'elles sont rares et à peu près introuvables.
Ce qui fait le plus de mal sur ce terrain, ce n'est pas la sécheresse mais une inondation vraiment prolongée. J'espère que les autorités locales vont essayer de comprendre pourquoi cette inondation a duré un mois et ne s'est pas répercutée au-delà de Nogent. Je n'ai pas touché aux plantes en apparence mortes et j'ai chaque jour une bonne surprise, des bourgeons qui apparaissent généralement dans la partie haute des arbustes, comme si ces nouveaux bourgeons allaient servir de tire-sève. Plusieurs sureaux ont de tels bourgeons et, aujourd'hui c'est le Cercis chinensis qui m'a fait ce grand plaisir.
Mais, rafraîchissons-nous à l'ombre de mon bois de Veneux. Jusqu'à présent, les arbres qui cernent la maison ont réussi à maintenir dans la maison une température de 24°.
Dans un bois, il y a peu de papillons. Je vois parfois dans les zones éclairées un Pieris ou un Citron, récemment un grand papillon orange qui ne m'a pas laissé le temps de l'identifier. L'hiver un Paon du jour occupe parfois le garage et m'oblige à laisser la voiture dehors :
Mais il y a des papillons qui aiment les bois. Les Tircis, Pararge aegeria, sont des habitants permanents, j'en vois plusieurs tous les jours.
Plus il fait chaud et plus la Maure, Mormo maura, se réfugie dans la maison pour y passer la journée. Aujourd'hui il y en avait plusieurs dans la buanderie et dans le garage.
Mais la nouveauté, c'est la présence du Tristan, Aphantopus hyperantus, à Veneux. C'est un papillon qui aime les bois. Je l'avais déjà vu à Romilly, toujours près du bois, là où il y a beaucoup de ronces bleues.
Car il aime bien butiner les fleurs de ronces. C'est peut-être pour cela qu'il est maintenant sur mon terrain de Veneux Depuis 2 ans j'ai des ronces, Rubus fruticosus. J'ai commencé à les éliminer car elles ne sont pas agréables à fréquenter mais je vais changer de stratégie. Pour ce joli papillon je vais les maîtriser sur des supports.
22:16 Publié dans papillons, papillons | Lien permanent | Commentaires (2)
20/07/2013
Ribes fasciculatum
et le mystère de la fécondation.
Je crois que je peux me permettre maintenant un bilan. Mon arbuste a atteint sa taille définitive, 1m80, et il porte beaucoup de fruits.
Cet arbuste a une valeur décorative certaine. Il a un beau feuillage dense et sain, vert en été, prenant de jolies teintes rouges en automne. Ce feuillage est presque persistant, en fait semi-persistant. Les anciennes feuilles tombent en janvier sous la poussée des nouveaux bourgeons et il ne reste que quelques jours avec un feuillage réduit.
Il fructifie abondamment. Et c'est là que réside le mystère.
Cette plante est dioïque. Il y a des pieds femelles avec des fleurs femelles
et des pieds mâles avec des fleurs mâles
Mais le pied mâle ne veut pas pousser. Il n'a jamais pu atteindre 20cm. Il a fait 2 fleurs l'an dernier, aucune cette année. Je ne sais pourquoi, il est à 1m du pied femelle, exactement dans les mêmes conditions. Et le pied femelle porte une multitude de fruits. Comment est-il fécondé ? J'ai pensé au groseillier, Ribes rubrum. Mais je crois que l'explication est autre. Pour cela il faut analyser les fruits.
J'ai trouvé très peu de descriptions des fruits. Celles que j'ai trouvées les disent peu intéressants car bourrés de graines. Ce n'est pas le cas des miens. Ce ne sont pas des fruits de grande valeur gustative, tout juste bons à participer à la confection de confitures. Ils sont peu charnus, peu juteux, ils ont peu de goût. Mais ils sont entièrement mangeables, il n'y a aucune graine.
Je pense donc que mon arbuste femelle dépourvu de compagnon valable produit des fruits parthénocarpiques (comme le kaki) sans graines. Je ne suis donc plus à la recherche désespérée d'un mâle fonctionnel. Cette absence de graines n'est pas une gêne pour le jardin familial. C'est au contraire un avantage qui rend ces fruits plus comestibles et il est même préférable de ne planter que des pieds femelles. J'ai eu beaucoup de chance que le mâle soit défaillant.
C'est sans doute pour cela que Ribanjou ne vend que la femelle. C'est dommage qu'ils n'expliquent pas pourquoi, cela m'aurait évité des heures de recherche d'un pied mâle.
http://www.ribanjou.com/ribes-fasciculatum-femelle-p-199....
23:04 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Hydrangea
Hydrangea macrophylla 'Salsa'
Je l'ai planté l'an dernier. Je m'étais pourtant promis de ne plus jamais planter d'Hydrangea macrophylla ou serrata. Il est trop difficile de les faire survivre. Ils ne tolèrent pas le calcaire donc ne peuvent être plantés à Romilly. A Veneux ils finissent toujours par mourir de soif. Je me suis laissée tenter par ses belles fleurs rouges et son feuillage sombre. J'ai pris toutes les précautions, une fosse de bonne terre avec argile et humus pour retenir l'eau, une bonne couche de feuilles mortes pour limiter l'évaporation, une exposition claire mais protégée de l'excès de soleil par un grand Hydrangea quercifolia, un plantureux Deutzia et un érable taillé court.
Tout s'est bien passé jusqu'à cette période de températures aux alentours de 30°. Je l'ai arrosé tous les soirs, c'est la seule plante que j'arrose tous les jours. Et tous les soirs je le trouvais dans cet état :
Avant de partir à Romilly, vers 10h ce matin, je l'ai encore arrosé copieusement. Il a donc été arrosé toutes les 12 heures. Ce soir à 20h il présentait de nouveau cet état lamentable. J'ai arrosé, bien sûr. Il a repris un aspect normal vers 22h30. A noter que Hydrangea radiata qui a aussi de gros besoins d'eau a été arrosé hier soir et souffrait ce soir.
Que se passe-t-il ? Je ne crois pas que ses énormes besoins d'eau soient la seule explication. Je crois qu'il ne supporte pas les températures vers 30°. On nous promet quelques degrés de plus pour les prochains jours. En arrosant sans cesse je vais sauver l'arbuste mais la floraison ne va pas battre des records de longévité. Que faire ? Lui installer un ventilateur ?
Hydrangea quercifolia 'Snow Queen'
C'est son protecteur. Il n'est arrosé qu'une fois par semaine et il porte fièrement ses grosses inflorescences à 2m de haut :
Hydrangea paniculata
A Romilly j'ai installé des Hydrangea paniculata. Ils sont en plein soleil, ils ne sont jamais arrosés. Le plus avancé en floraison , c'est 'Vanille-Fraise' dont les grosses inflorescences blanches deviendront roses plus tard. Le pot retourné, c'est pour forcer son tronc à se tenir droit.
Hydrangea paniculata 'Wim's Red' dont les fleurs deviendront roses puis rouges :
Il y a 3 autres paniculata en pleine forme, ils sont encore en boutons. A noter que tous ont bien supporté 1 mois les pieds dans l'eau.
00:39 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (0)
18/07/2013
Mahonia 'Charity'
J'ai été surprise par cet énorme Mahonia 'Charity'. Pourtant le jardin botanique de Marnay n'est pas très vieux. Et, effectivement ce mahonia n'est pas un ancêtre, il a été planté en 1999 selon ce qui est marqué sur son étiquette. Il a à peu près l'âge du mien, il est peut-être plus jeune que celui de Paris. Mon plus grand regret : je ne le verrai sans doute jamais en fleurs, le jardin ferme trop tôt.
Pour comparaison, celui de Paris :
Et le mien, 3m de haut, à son pied c'est du fragon de semis spontané qui attend l'automne pour être transplanté à Romilly.
23:55 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
17/07/2013
Geranium et Inula, jolies sauvageonnes
J'avais déjà trouvé le mignon Geranium nodosum dans l'entrée du terrain, dans une zone ensoleillée. Mais cette fois il était en bordure de bois, une zone ensoleillée uniquement le matin, et de plus complètement enfoui sous un épais réseau de ronce bleue. Je pense qu'il va apprécier de voir le jour.
Je voudrais rassurer les fans de l’Écaille marbrée, je n'ai pas l'intention d'exterminer la ronce bleue, Rubus caesius,
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2008/11/05/la-ronce...
ni aucune autre plante indigène, mais il faut bien limiter les envahisseuses qui ne laissent aucune chance aux autres.
J'ai découvert la magnifique aunée, Inula helenium, il y a 2 ans :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2011/07/03/inula-he...
Elle s'était installée dans la cuvette de Sambucus nigra 'Aurea'. Je pensais les séparer mais j'ai eu peur de détruire l'une et de blesser l'autre. Je ne regrette pas de les avoir laissés ensemble, ils ne se gênent pas et grandissent harmonieusement.
Fin avril elle démarrait magnifiquement :
Mais c'était avant les inondations. Le sureau est celui des sureaux noirs qui a le mieux supporté ces inondations prolongées. Mais la belle Inula a souffert. J'ai dû couper sa tige principale qui avait pourri. Elle a pu fleurir sur une tige basse mais elle n'a pas l'ampleur des années précédentes :
20:26 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (1)
Mormo maura & Cie
Actuellement je laisse la porte de la buanderie vers le jardin ouverte car j'ai compris qu'elle sert de refuge à certains papillons contre la canicule.
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/08/28/mes-papi...
Cela se confirme aujourd'hui. Sur un seul pull il y en a trois, 2 minuscules et la belle et grande Maure, Mormo maura, un très beau papillon de nuit.
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2011/08/01/mormo-ma...
Au plafond il y a un autre papillon qui présente des ressemblances avec elle mais beaucoup plus petit. Je n'ai pas trouvé son nom.
16:25 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
16/07/2013
Penstemon
La vie est dure pour le jardin. La sécheresse dure depuis un moment et est prévue pour au moins les 10 prochains jours. Ma facture d'eau à Veneux va exploser. Avec cela des températures de 28 à 30° m'empêchent d'aller à Romilly. J'adore la chaleur mais en scaphandre anti-moustiques, c'est trop. Je n'ose pas plus affronter les moustiques de Marnay. Mais j'ai des réserves de photos de belle plantes.
Ces photos sont du 16 et 23 juin à Marnay. Il a été planté en 1999 deux espèces de penstémons. Avec le temps elles ont bien proliféré et se sont mélangées mais les deux espèces se ressemblent beaucoup. A droite il y a la pancarte Penstemon digitalis et en majorité les plantes les plus grandes, 1m ou plus, avec des tiges rouges. A gauche on trouve la pancarte Penstemon laevigatus et des plantes légèrement plus petites à tiges vertes. Les insectes ne font pas la différence et affluent sur les deux.
Sur des sites américains Penstemon laevigatus est dit résistant aux inondations mais l'autre a bien résisté aussi. Une autre résistance intéressante : ils ne sont pas appréciés des lapins.
20:52 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
15/07/2013
La salicaire et ses fans
Les fleurs de salicaire, Lythrum salicaria, sont chaque jour plus nombreuses et les insectes affluent. Les piérides sont de loin les plus nombreuses, et surtout des femelles.
Une femelle se reconnaît aux deux taches noires sur l'aile antérieure :
Citron :
Bourdon :
Mon côté voyeur me donne envie de ressortir les ébats d'un couple de piérides :
Quelques acrobaties, la femelle est en bas :
Là, ils sont si emmêlés qu'on ne comprend qu'ils sont deux qu'aux paires d'antennes aux deux extrémités :
23:09 Publié dans Animaux, flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
L'étonnante chevelure du saule
C'est mon plus beau saule pleureur. Il n'est encore pas très haut pour un arbre de cette espèce mais il est magnifiquement formé. Il forme une belle rotonde avec au centre un tronc qui soutient l'ensemble. Le départ des branches s'échelonne entre 2m et 3m au-dessus du sol. Ces branches débutent presque verticalement en s'éloignant à peine de la verticale puis forment un arc de cercle d'où partent les fines branches couvertes de feuilles longues et étroites qui descendent jusqu'au sol. L'ensemble évoque pour moi une belle chevelure verte. En hiver, lorsque les feuilles ont disparu, la couleur des branches domine et la chevelure est blonde. Cette couleur jaune des tiges est très décorative et ont fait appeler Salix tristis saule pleureur doré.
J'ai choisi ces photos prises entre 2008 et 2010 l'hiver avec les tiges nues ou le feuillage naissant, cela permet de deviner la structure :
Vu de l'intérieur :
Mais ce beau casque vert ou blond ne semble pas suffire à notre saule. Il a voulu ajouter une queue de cheval qui prolonge sa coiffure de plusieurs mètres. On voit déjà sur cette photo de mars 2010 qu'une branche sort du cercle et se projette devant le tronc couvert de lierre d'un frêne, ce frêne étant situé à la limite du cercle de feuillage du saule :
Au début était une branche qui voulut faire une fugue. La voici telle que je l'ai découverte début 2008 lorsque j'ai acquis le terrain :
Un propriétaire précédent avait soutenu la branche fugueuse avec une branche fourchue Cela devait dater de plusieurs années car la branche commençait à incorporer le tuteur :
Ensuite, je ne m'en suis plus occupée, il y a tant à faire sur ce terrain. Le tuteur a cassé, il n'est plus visible. La branche a réussi à se maintenir suffisamment en l'air en se coinçant entre 2 troncs, rejets d'un frêne abattu ou tombé spontanément :
Lorsque la branche sort du cercle, nous sommes à 3m du tronc. Elle va continuer son parcourt, cette fois en plein soleil et couverte de feuilles, sur environ 5m, jusqu'à atteindre presque l'érable Carnival. C'est en dégageant l'érable que j'ai découvert des feuilles de saule dans cette zone si loin du saule. J'ai donc continué à le dégager des ronces. Les eupatoires gênent un peu la lisibilité mais je tiens à les garder, c'est la promesse de hordes de papillons dans deux semaines. J'ai encadré de rouge la branche. A gauche elle continue dépourvue de feuilles derrière le tronc du frêne dans l'obscurité du saule.
Des branches cassées fichées en terre la maintient au-dessus du sol de place en place. J'ai trouvé une seule marcotte sur une petite branche latérale :
A droite la branche se relève et se couvre sur 1m50 de feuilles. Mais c'est la seule marcotte, la branche principale est reliée directement au tronc sans racines intermédiaires. L'ensemble est densément couvert de feuilles :
Comment expliquer ce comportement étonnant ? Je crois que c'est dû à un grand besoin de soleil. Le saule pleureur est un arbre de plein soleil. La branche fugueuse se dirige énergiquement vers le sud, hors de la zone en lisière de bois.
En défrichant j'ai trouvé 2 autres branches pour l'instant moins longues qui se fraient un passage vers le soleil.
14:40 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
14/07/2013
Callimorpha dominula
Je coupais des ronces bleues, l'incroyable réseau des ronces bleues qui ont envahi une grande partie du terrain de Romilly. C'est l'essentiel de mon activité à Romilly ces temps-ci. Ce n'est pas facile de cultiver la nature, on est parfois débordée.
Je coupais donc des ronces lorsque je l'ai aperçue, juste à temps. C'est l'un des papillons de nuit, mais souvent actifs de jour, que l'on appelle écaille. C'est l'écaille marbrée ou écaille rouge, Callimorpha dominula. Elle faisait la sieste sur une ronce (elle adore les ronces). Je l'ai photographiée sans la déranger et je me suis éloignée pour aller couper des ronces ailleurs. Vous n'aurez donc pas beaucoup de photos mais je vous l'ai déjà montrée ainsi que sa chenille :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/07/04/callimor...
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2013/04/10/callimor...
Elle fera moins souvent la sieste lorsque les eupatoires seront en fleurs.
20:14 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (1)
13/07/2013
Clivia
J'ai 3 pots de clivias à fleurs orange. J'ai en ce moment une troisième floraison.
Le premier a fleuri début février :
Le deuxième, celui qui contient le pied-mère (plus de 40 ans !) a fleuri fin février
avec une récidive le 27 mars, je n'ai pas photographié la suite :
Depuis le début du mois c'est le troisième pot qui fleurit. C'est le pot qui contient le squatter, celui qui s'est semé tout seul dans le pot du dracéna :
Le petit clivia jaune acheté en 2010 ne grandit pas vite mais fleurit lui aussi tous les ans, une toute petite grappe de fleurs adaptée à sa taille. Il passe l'été dehors comme les autres et une bestiole dévore ses fleurs. C'est probablement une limace qui ne peut s'attaquer aux feuilles trop coriaces.
23:00 Publié dans clivia | Lien permanent | Commentaires (0)