11/11/2013
Cotoneaster lacteus
Je vous avais montré la première fructification de mon jeune pyracantha le 7 octobre :
Une semaine plus tard il n'y avait plus rien :
A Veneux il se passe la même chose depuis des années, les fruits du pyracantha sont immédiatement dévorés par les oiseaux.
Plus loin dans le chemin j'avais aperçu un arbuste couvert de fruits et j'avais pensé, sans m'en approcher, que c'était aussi un pyracantha. Mais un mois plus tard il a tous ses fruits. Je me suis donc approchée. Il n'a pas la moindre épine. C'est un cotonéaster. On dit que ses fruits sont mangés par les oiseaux mais ils sont sans doute moins délicieux que ceux du pyracantha. Il faut cependant reconnaître qu'il est très beau et ses fruits plus durables sont un avantage.
Les fruits des deux arbustes se ressemblent beaucoup. Cotoneaster :
Pyracantha :
Cotoneaster et Pyracantha sont très proches. Le cotoneaster a des branches très arquées, aucune épine mais il y a encore une différence avec le pyracantha : le bord du limbe.
Le bord des feuilles du Cotoneaster est lisse. A Romilly :
A Paris, 2 Cotoneaster étiquetés au Jardin des Plantes. Cotoneaster lacteus :
Cotoneaster watereri :
Le bord des feuilles du Pyracantha est finement denté. Je viens d'en prélever une petite branche à Veneux en pleine nuit, à main nue et je vous assure que c'est bien piquant.
20:49 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (5)
Diospyros kaki
Encore une différence de comportement mais cette fois il ne s'agit pas d'une différence selon les terrains. Les deux Diospyros kaki sont à Romilly. Ils sont donc sur le même terrain, même qualité de sol, même exposition plein soleil, même exposition au vent, à environ 7m l'un de l'autre.
Le 21 octobre 'Fuyu' est en train de perdre ses deux dernières feuilles :
alors que 'Vainiglia' est toujours bien vert :
et le 7 novembre, donc 18 jours plus tard il est encore très vert, à peine 2 feuilles jaunes, même pas encore rouges :
Je ne verrai sans doute pas la fin de son feuillage car je ne peux aller à Romilly, le niveau de l'eau est remonté au point de départ et je ne peux prendre le risque de m'embourber. On aura près d'un mois de différence entre les deux arbres. A 1cm près nous sommes au même niveau d'eau qu'en mai :
08:20 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
10/11/2013
Asimina triloba
Mes très jeunes asiminiers, 2 à Romilly et 3 à Veneux, sont tous plantés en bordure de bois, à Veneux parce que je n'ai pas le choix, à Romilly pour imiter leur position fréquente dans leur pays d'origine. Les températures sur les deux terrains sont à peu près identiques mais le bois à Romilly est à l'ouest et ne les protège peut-être pas aussi bien des froids vents d'est. A Veneux ils ont un terrain neutre, à Romilly un terrain basique qu'ils aiment un peu moins (pas sûr) mais ils ne présentent aucun signe de chlorose. A Romilly ils ont le terrain humide qu'ils aiment, à Veneux j'arrose beaucoup. En cette saison il est facile de distinguer les petits arbres des deux terrains, ceux de Romilly sont déjà sous cage, chevreuils obligent. Les américains disent que les chevreuils ne l'aiment pas parce que lorsqu'ils entament l'écorce il se dégage une odeur désagréable. Ce sera valable lorsqu'ils seront grands mais pour de si petites plantes, je me méfie.
Je suis étonnée de la différence de comportement entre ceux de Romilly et ceux de Veneux. A Romilly le 21 octobre le plus âgé avait 2 feuilles jaunes, l'autre était entièrement jaune. Le 7 novembre ils n'avaient plus de feuilles.
Ceux de Veneux sont aujourd'hui 10 novembre aussi verts qu'en plein été, l'un d'eux a eu ses plus jeunes feuilles rongées sans doute par des limaces :
21:04 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Auricularia auricula-judae
Il pleut, donc la colonie d'oreilles de Judas se réveille. Ces amusants champignons ont fait une apparition timide début octobre. Le 7 octobre :
Depuis la colonie s'épanouit comme elle le fait depuis plusieurs années de l'automne jusqu'au printemps. Mais le nombre des individus n'augmente pas. J'ai tenté de coloniser d'autres troncs morts ou vieillissants de sureaux que je conserve dans ce but et pour l'instant je n'y parviens pas. Un aperçu de la jolie colonie le 10 novembre :
Si vous en trouvez vous avez des recettes colonne de droite, catégorie cuisine des oreilles. Vous pouvez aussi simplement les cuire coupés en fines lamelles puis ajouter ail et basilic et crème fraîche.
Sur du bois mort il y a d'autres champignons sans doute nettement moins comestibles (bien que certains prétendent que la clavaire est comestible lorsqu'elle est jeune) :
Nous avons un automne assez pluvieux mais la cause de la montée de la Seine vient de plus haut. Ce qui m'étonne et même me choque c'est qu'on n'en parle pas. Les crues dans le sud qui ont duré peu de temps et ont fait peu de dégâts, on en a beaucoup parlé, on a vu une alerte orange. La crue de la Seine que j'ai constatée il y a maintenant 2 semaines et qui persiste, ça n'intéresse personne. Aujourd'hui sur France 3, cette fois Île de France, on a vu des champs inondés, pire que chez moi à Romilly, et ils sont, au moins dans l'Aube et l'est de la Seine et Marne, des dizaines d'agriculteurs qui perdent pour la deuxième fois leur récolte cette année. Et le niveau ne baisse toujours pas. L'agriculteur que nous avons vu aujourd'hui a, lui aussi, incriminé la gestion des lacs de retenue.
13:51 Publié dans flore locale, Sureaux | Lien permanent | Commentaires (3)
09/11/2013
Heptacodium miconioides
11:58 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
08/11/2013
Les peupliers
Le 29 octobre il y avait du vent à Romilly. Rien à voir avec le Mistral, bien sûr, mais suffisant pour me faire remarquer le feuillage argenté de mon grisard, Populus x canescens, dont il retournait les feuilles :
Les branches noires sont celles du grand frêne qui lui est associé.
Puis j'ai remarqué des feuillages identiques à l'horizon :
Ce sont des peupliers blancs, Populus alba, un des parents du grisard, l'autre étant le tremble, Populus tremula, qu'il est moins facile de reconnaître de loin et je ne sais s'il y en a dans ce bois.
Ces peupliers sont moins trapus que le mien qui, pour la même hauteur est plus massif, avec un tronc moins rectiligne et plus épais. Mais ils se ressemblent énormément. Il existe un moyen certain de reconnaître Populus alba : son écorce gris pâle quand elle est jeune se fissure en vieillissant en formant des lenticelles en forme de losange :
L'écorce de mon grisard est différente. L'écorce jeune est plus blanche
et en vieillissant elle ne présente que des stries allongées transversales :
Le passage de l'écorce claire est aussi plus brutale sur le grisard qui a nettement une moitié inférieure âgée crevassée et sombre et une moitié supérieure blanche.
23:45 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
A marée basse
Hier j'ai osé aller à Romilly et j'ai osé amener la voiture à son endroit de stationnement habituel au bout de la grande allée d'entrée. Les bords du terrain sont toujours inondés mais la mare a libéré une marche de l'escalier et dans la zone inondée au bout de l'allée on ne voit pas l'eau en surface mais elle est là, juste sous la surface. La voiture a dérapé par endroits mais ne s'est pas embourbée. A noter que lorsque le sol est humide uniquement à cause de la pluie, il draine bien et je ne dérape pas.
Cette crue de la Seine ne semble intéresser personne, on croirait que je rêve. Pourtant France 3 Champagne Ardennes a osé en parler et a interviewé un agriculteur de l'Aube que nous avions vu lors de la crue précédente. Ils nous ont montré son champ bien plus inondé que mon terrain. Le pauvre homme a perdu toute sa récolte au printemps et maintenant son maïs est dans l'eau au moment où il devrait être récolté. Il a osé dire ce que je pense : le niveau de la Seine est régulé grâce aux grands lacs de retenue mais uniquement dans le but de maintenir un niveau suffisant pour la centrale de Nogent et un niveau bas pour Paris sans penser un instant aux conséquences pour les agriculteurs et les villes. Car les villes ne sont pas épargnées même si on fait semblant de ne rien voir. Voici la pancarte qui se trouve en ce moment sur la petite route qui part de la N19 et mène à Marnay sur Seine, peu avant la pancarte d'entrée du village :
Sur le site officiel de surveillance des crues, on voit depuis le début de cette crue et quel que soit le niveau que la zone en jaune s'arrête juste à Nogent, pile à la frontière entre l'Aube et la Seine et Marne.
10:48 Publié dans inondations, Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (0)
07/11/2013
Euonymus grandiflorus 'Red Wine'
Il a été planté en octobre 2011 et aussitôt protégé :
Le voici le 4 novembre 2012, il y a un an. Il s'est bien étoffé :
Mais j'ai alors fait une bêtise, j'ai oublié de le protéger. En janvier 2013 je l'ai trouvé atrocement rongé en plusieurs endroits et jusqu'à la moitié de l'épaisseur du tronc :
Ensuite il a subi une inondation d'un mois. Mais c'est vraiment un dur à cuire et le voilà le 7 novembre 2013 :
Étonnant ! Je fais un recadrage sur la partie gauche pour mieux voir une branche aux feuilles encore vertes :
Vous remarquerez que les feuilles rouges ont pris un aspect totalement différent de celui des feuilles vertes et des feuilles rouges de l'an dernier. Elles sont très allongées, très pendantes et elles sont ainsi depuis qu'elles sont devenues rouges il y a 2 mois. Cela semble être leur aspect sur un arbuste adulte comme celui-ci à l'arboretum des Barres où il est étiqueté sous son autre nom, Euonymus atropurpureus var. cheatumi :
Les taches blanches sur mon arbuste, c'est l'amérisant que j'ai pulvérisé sur ses feuilles. Je peux en effet protéger le tronc mais pas le reste du feuillage maintenant trop étendu en largeur.
22:18 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
06/11/2013
Pyrus calleryana
Je vous ai déjà montré Pyrus calleryana :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/10/31/pyrus-ca...
mais je n'avais pu vous montrer ses petites poires. J'étais sans doute arrivée trop tard, elles étaient tombées. Cette fois, le 12 octobre j'ai pu les photographier. Il s'agit du poirier de la première photo, le Pyrys calleryana brut, pas ses cultivars.
Ne rêvez pas devant ces petites poires. Cet arbre est un bel arbre d'ornement, rutilant en automne, mais pas un arbre pour le verger. Les poires ont minuscules, 1cm, et dures comme des cailloux.
23:15 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
05/11/2013
Butia capitata
Mon très petit palmier, très petit parce qu'un palmier ça coûte très cher, a été planté à Romilly en décembre 2011. A peine 2 mois plus tard il a subi un froid exceptionnel, et donc imprévu, jusqu'à -11°C. Je n'avais protégé que ses racines avec un tapis de feuilles mortes et de lanières de papier. Sur cette première photo la bâche n'était pas pour lui mais pour étouffer les orties. A la sortie de cette période de gel (le matin seulement, dégel dans la journée) il m'a fait peur, je le croyais perdu. Le 16 février 2012 :
Mais il s'en est vite remis et le 18 juillet 2012 il est tout beau :
L'hiver suivant a été "normal" avec bien sûr une petite inondation en février. Puis il a subi la grande inondation de plus d'un mois en mai-juin 2013. Il s'en est sorti mais au retrait des eaux le 12 juin ses feuilles sont un peu abîmées à leur extrémité :
Il en fallait plus pour le décourager et le 2 novembre 2013 il est magnifique, il a grandi :
Je crois même qu'il commence à former un stipe :
Étant donné que la croissance de ce palmier est lente les 5 premières années, qu'il a subi à 2 mois un gel un peu limite, à un an une inondation exceptionnelle et prolongée, je crois que le résultat est satisfaisant et qu'il ne peut plus rien lui arriver de grave.
19:36 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Euonymus europaeus
Le 2 novembre les premiers fruits du fusain d'Europe sauvage s'ouvrent et les oiseaux vont pouvoir se régaler car ils sont de plus en plus nombreux. Depuis que le terrain est défriché, ils en ont profité pour se resemer un peu partout, aussi bien au soleil que dans le bois. On lit partout en effet que ce fusain accepte toutes les expositions mais je constate qu'il ne fleurit, et donc fructifie, très abondamment qu'en plein soleil. J'en ai maintenant beaucoup mais je les garde tous car ils ne gênent pas les autres plantes, leurs feuilles sont petites et ne font pas d'ombre.
Sur la première photo, la tache jaune derrière, c'est le ginkgo, et dans l'angle en bas à droite on aperçoit le butia.
Euonymus europaeus 'Red Cascade' aux feuilles plus grandes, rouges dès septembre, et aux jolies pendeloques de ses fruits, avait fructifié l'an dernier pour la première fois :
mais je ne pourrai plus vous le montrer, il n'a pas supporté l'inondation prolongée alors qu'aucun fusain sauvage n'a souffert.
06:24 Publié dans euonymus | Lien permanent | Commentaires (0)
04/11/2013
J'abrite tous les SDF
qui ont peur de l'hiver.
Le paon du jour est toujours chez moi. Je l'ai vu voler ce matin. Il m'est impossible de l'attraper, le plafond du séjour monte jusqu'à 6m25 et moi, je ne vole pas. D'ailleurs pourquoi l'attraper ? Pour le mettre dehors et le laisser mourir de froid dès que les températures vont sérieusement baisser ? Je lui ai mis un pot de chrysanthèmes, la chaleur du séjour pourrait lui donner faim. Le plus gros problème sera de le faire sortit du séjour à la fin de l'hiver s'il est toujours en vie.
Lors de mon dernier trajet vers Romilly, j'ai entrouvert une fenêtre et un grand papillon s'est échappé de la voiture. Je n'ai vu que la face inférieure des ailes très sombre donc un vulcain ou un paon du jour. C'était probablement encore un paon du jour, le seul des deux qui aime s'abriter chez les humains, le vulcain passe plutôt l'hiver à l'abri dans la végétation. Comment était-il entré ? Je garde toujours les vitres fermées sauf quand je suis à Romilly où je les laisse entièrement ouvertes. Il était donc entré lors de mon précédent séjour à Romilly.
Je mets un grand pot noir renversé sur le pot de pralin pour le protéger de la pluie puisque je n'ai aucun abri à Romilly. Lorsque j'ai soulevé ce pot, j'ai d'abord vu 4 très petits escargots endormis. Un chouette abri à l'abri du froid et avec un bon degré d'humidité !
Puis j'ai vu qu'il y en avait un cinquième sur le tube qui monte du fond du pot, tout aussi petit que les autres. Il faut dire que pour arriver à se glisser entre les 2 pots, il faut être très mince.
Mes manœuvres les ont vite réveillés :
et mon attention soutenue pour les bestioles m'a fait remarquer un sixième SDF, une minuscule limace et son cortège de crottes :
J'ai vite trempé ma plante dans le pralin et j'ai refermé le tout pour permettre à tout ce petit monde de finir au chaud sa très longue sieste d'hiver. Il n'y a plus beaucoup de pralin, je vais en racheter et utiliser un autre pot pour les laisser tranquilles.
C'est alors que j'ai vu le 7è loustic, un autre minuscule escargot entre le pot blanc et son anse, sans doute un futur habitant du squat en pleine migration :
16:07 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Syringa pekinensis
Il a beaucoup plus cette nuit, 11mm et ça continue et ça va continuer toute la semaine. Cela ne va pas arranger la crue de la Seine. J'espère qu'ils ne nous ennuieront pas en Seine et Marne avec les restrictions d'eau l'été, les nappes phréatiques seront bien pleines. Mais à Romilly c'est un peu trop, aujourd'hui ils annoncent 2cm de plus, ce n'est pas beaucoup mais ça prouve que ça monte et je ne sais quand je pourrai y retourner. Heureusement j'ai encore quelques photos pour me réconforter.
Les Syringa vulgaris et microphylla ne donnent toujours pas signe de vie mais le lilas 'Minuet' qui reverdit alors qu'il est dans une zone très inondée m'a donné envie d'essayer une autre espèce car j'imagine mal d'être privée de lilas.
J'ai planté Syringa pekinensis sur une petite butte calée entre 2 troncs abattus. J'ai écarté le lierre sans le couper pour en laisser un maximum. J'espère qu'il aidera le lilas à pomper l'eau si nécessaire.
Pour l'instant il est bien petit mais on voit déjà qu'il a un très beau feuillage. Il aura aussi une belle écorce et une floraison qui ne ressemble pas tout-à-fait à celle des autres lilas. Pour l'imaginer dans un futur proche, j'espère, voici des photos prises au Jardin des Plantes de Paris et à l'arboretum du Breuil :
Avez-vous remarqué la différence avec les autres lilas : les inflorescences ont un aspect étonnamment vaporeux. Cela est dû à une différence dans la morphologie des fleurs. Toutes les fleurs de lilas ont 4 pétales qui restent longtemps accolés pour former un long tube. C'est au point qu'on ne voit pas, ou à peine, les étamines. En voici des exemples.
Syringa microphylla :
Syringa josikaea :
Syringa hyacinthiflora :
Chez Syringa pekinensis, les tubes sont plus ouverts, les pétales bien écartés, les étamines très saillantes dépassent même le reste de la corolle. C'est ce qui donne leur aspect si vaporeux aux inflorescences :
11:58 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
03/11/2013
Castanea sativa, un mets de choix
La forêt est encore très verte :
Mon petit bout de forêt autour de la maison aussi :
Avez-vous remarqué les feuilles au découpage inhabituel, à droite. C'est mon sorbier torminal
Même le callicarpa a encore une grande partie de son feuillage :
Le châtaignier, Castanea sativa 'Marron de Lyon' est encore tout vert. Il mesure 7m mais il est tout étroit, cela semble normal pour cette variété. Il aime le sable. Il est envahi par les bambous du voisin, aussi grands que lui. Je vais devoir m'armer d'une tronçonneuse tellement les tiges sont grosses.
Malgré toute cette verdure les feuilles mortes s'entassent déjà et je dois fouiller dedans pour trouver les marrons :
Vous croyez que je vais me régaler ? Absolument pas, je n'en ai jamais goûté un seul. Les marrons sont pour les plus rapides, les écureuils, et je trouve toujours les bogues vides :
14:20 Publié dans Animaux, Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
La troisième inondation, suite
A cause de la Seine, presque tous les ans il y a une inondation sur mon terrain de Romilly, mais une seule durant quelques jours. Elle a lieu en hiver ou début de printemps. L'eau dépasse le niveau du sol en bordure de terrain noyant des arbres qui en ont l'habitude et une zone au bout de la grande allée d'entrée. Cette année cette inondation que je considère comme normale et qui ne laisse aucun dégât sur mes plantes a eu lieu à la mi-février.
Mais une deuxième inondation est survenue à une date inhabituelle et elle a duré plus d'un mois, tout le mois de mai et les dix premiers jours de juin. Elle a atteint un niveau que je n'avais jamais vu, a submergé la totalité du terrain jusqu'à 40cm au-dessus du sol. Elle a laissé de gros dégâts.
Le 30 octobre j'ai eu la surprise de voir les bords du terrain débordés par l'eau des fossés, les arbres habituels dans l'eau. Le service de surveillance des crues disait que c'est une crue habituelle pour la saison !!!??? Je me demande quelle est la saison sans crue. Il disait la situation stable, voire en légère régression et prévoyait au moins la stabilité. Avant de partir à Romilly j'ai consulté encore une fois ce service : rien n'avait bougé et aucune aggravation n'était prévue. J'ai revérifié le soir en rentrant :
Pont sur Seine est à 7 ou 8 km de mon terrain, moins à vol d'oiseau. Je suis donc partie en toute confiance. Il faut comprendre qu'il faut bien que je stationne ma voiture et elle n'est pas amphibie. Mais contrairement à ce que disaient ces joyeux optimistes (ou fieffés menteurs ?) l'eau était montée. Voici ce que j'ai trouvé dans la zone de circulation de ma voiture :
Le niveau de la mare aussi avait monté, toutes les marches d'accès sont dans l'eau :
L'arbre couché en travers est le chêne tombé en 2009 à cause de l'érosion de la berge. Je l'appelle par dérision Quercus decubitus et il est toujours vivant, une branche fait office de flèche.
Voici une photo du 16 mars 2009, une marche était déjà dans l'eau, pour apprécier la hauteur d'eau à ajouter pour tout noyer :
Et voici une photo de la crue du 8 janvier 2010 qui montre par rapport au chêne que le niveau était plus bas qu'aujourd'hui :
On a donc une vraie belle crue. Pourquoi ? Il n'y a pas eu de pluies diluviennes, juste des pluies d'automne, pas tous les jours, pas toute la journée les jours pluvieux, et il fait doux, 17° hier. Je n'irai pas à Romilly avant mercredi, je n'ai pas envie d'embourber ma voiture. Mais comment savoir comment sera le niveau mercredi ? Les services officiels disaient hier que l'eau n'avait pas monté et elle avait beaucoup monté. Ils reconnaissent une aggravation seulement ce matin. J'admets une possibilité d'erreur pour des prévisions mais pour des constatations ?
12:03 Publié dans inondations, Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (0)
02/11/2013
Libellules
Les libellules et demoiselles sont toujours nombreuses à Romilly. Est-ce en rapport avec le niveau élevé de la mare inhabituel en cette saison ? J'ai enfin réussi à photographier les libellules grâce au zoom à fond et mise au point automatique. Elles semblent s'intéresser essentiellement au bois mort, branches au sol et bois vermoulu de la table. Elles revenaient sans cesse au-dessus de la table.
00:28 Publié dans odonates | Lien permanent | Commentaires (0)
01/11/2013
Isodon longituba
J'étais inquiète pour les papillons qui ne se décident pas à hiberner car j'ai peu de fleurs à Romilly, juste quelques roses, quelques fleurs de phlox, peut-être sur les grappes d'hydrangeas encore quelques fleurs "comestibles", surtout Annabelle et Incrediball. J'aurais dû planter des chrysanthèmes mais c'est trop tard, en fleurs et non encore enracinés dans le sol ils seraient facilement et rapidement volés.
Une autre plante est venue au secours des papillons. Je l'avais plantée pour sa floraison très tardive. Elle est encore petite, fragile, plantée depuis seulement 10 jours. Mais le sol de Romilly lui a tellement plu qu'elle s'est aussitôt redressée
et a poussé une grappe florale
La date de floraison sur l'étiquette est fausse, elle fleurit de septembre à novembre. Elle mesurera 1m avec assez de fleurs pour les insectes en automne. J'ai acheté un pot de chrysanthèmes roses. Il est pour l'instant dans le séjour, il sera planté après floraison.
20:39 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Le goût des kiwis
A gauche c'est Actinidia kolomikta, à droite c'est Actinidia deliciosa 'Hayward'.
Pour la taille, y a pas photo. Pour le goût ? Je vais vous donner mon avis, mais ce n'est que mon avis, tous les goûts sont dans la nature, dit-on.
Je suis capable d'avaler une poignée de petits kolomikta avec plaisir mais si je plante mes dents dans Hayward, après l'avoir longuement épluché, je fais la grimace. Il n'est pas plus sucré mais il est beaucoup plus acide. Je ne suis peut-être pas la seule à faire la grimace car je n'ai pas l'impression que la consommation des kiwis du commerce prend beaucoup en France malgré leurs grandes qualités nutritionnelles.
Dans le commerce vous ne trouverez en pratique qu'un seul kiwi, Actinidia deliciosa 'Hayward', et très, très rarement un autre à chair jaune. Pourquoi Hayward et seulement lui. Parce qu'il est très productif, très gros et se conserve bien. C'est l'idéal pour la production industrielle. Le goût, ils s'en foutent. Comme ils se foutent du goût de leurs pommes Golden delicious, un goût qui n'a rien à voir avec le goût des Golden delicious de votre verger qui, elles, méritent l'adjectif delicious.
Le premier kiwi introduit en Europe, c'est Actinidia deliciosa. Il a une chair verte, une peau brune couverte de poils qui lui a valu le surnom de souris végétale. Pourquoi deliciosa ? Peut-être ce nom a-t-il été attribué après dégustation d'autres variétés car il existe d'autres variétés et cultivars.
Un autre kiwi tente de s'implanter, c'est 'Zespri Gold' mais je ne l'ai trouvé qu'une seule fois il y a 3 ans. Vous ne trouverez pas la liane pour la planter dans votre jardin. Elle n'est vendue qu'aux producteurs, à condition qu'ils en plantent au moins 1 ha, et probablement contre une forte rétribution. Mais, ne vous inquiétez pas, je vais vous proposer une solution alternative pour votre modeste jardin.
Zespri Gold est un Actinidia chinensis. Cette espèce est aussi originaire de Chine mais elle ne mérite pas le nom de souris végétale car elle n'a pas de poils. Une souris alopécique, ça n'existe pas. Actinidia chinensis produit lui aussi de gros fruits à peau brune, sans poils donc, à chair jaune plus sucrée et non acide. Pour ceux qui grincent des dents sous l'effet de l'acidité de deliciosa, mais veulent des fruits de grosse taille, c'est la solution.
Une autre solution : les Actinidia à petits fruits, tous peu acides et de plus en plus faciles à trouver pour votre jardin. Autre avantage, on peut les manger directement cueillis sur leur liane, sans épluchage fastidieux.
Je vous ai promis un chinensis pour votre jardin. Attention, on appelle encore très souvent ainsi les Actinidia deliciosa. Ils ont été groupés au départ en une seule espèce bien qu'ils soient très différents. Vérifiez donc qu'il s'agit bien de l'espèce à chair jaune. Il n'est pas évident de trouver l'espèce-type. Mais on peut trouver un autre cultivar que Zespri Gold, un cultivar italien, les italiens étant moins délirants financièrement, ou bien est-ce parce qu'il a été sélectionné par une Université et non par des producteurs. Il est très productif, a de gros fruits très sucrés, est très peu exigeant sur les conditions de culture. C'est Actinidia chinensis 'Sorelli'.
12:10 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (6)
31/10/2013
Criquet
On croirait qu'il s'agit encore de la toute petite decticelle cendrée qui fréquente si souvent mon terrain de Romilly :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/08/09/la-decti...
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2013/07/22/la-decti...
Il n'est guère plus grand mais ce n'est pas une sauterelle car ses antennes sont courtes. C'est un petit criquet et il a des ailes.
14:46 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Une nouvelle crue
Le niveau de la mare sur mon terrain de Romilly est encore monté. Les bords de mon terrain commencent à être inondés comme lors des crues "normales" des années précédentes mais pas à la même époque. Habituellement, lors d'une inondation les fossés de drainage qui m'entourent voient leur niveau monter et noyer mes arbres de bordure. Il y a alors aussi une petite zone inondée après l'allée d'entrée, ce qui n'est pas encore le cas mais il n'y manque que quelques centimètres et l'entrée d'un terrain voisin est inondée.
Les bords ouest et nord de mon terrain le 30 octobre :
Cette année je ne comprends pas le comportement de la Seine. Mais j'ai trouvé la confirmation de la montée de la Seine sur un site officiel. Nous sommes en zone de la Bassée :
http://www.vigicrues.gouv.fr/niv_spc.php?idspc=6
Je n'y comprends plus rien. Ce n'est tout de même pas déjà la fonte des neiges. Je me demande à quoi on joue cette année.
11:41 Publié dans inondations, Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (0)
30/10/2013
Mantis religiosa
On trouve tout chez Gamm vert, même une mante religieuse.
Mantis religiosa est en voie de disparition en Île de France à cause de la disparition des prairies naturelles et elle y est totalement protégée. Je ne l'avais pas vue depuis des années.
Je voulais prendre des sacs de terreau et je l'ai vue. Je suis aussitôt partie vers la voiture pour prendre l'APN. Je n'ai eu sa tête de profil que sur la première photo
ensuite elle m'a sans cesse suivie du regard alors que je tournais autour d'elle grâce à la mobilité de sa tête inhabituelle pour un insecte. Voyons d'abord ses poses si gracieuses :
Et maintenant le détail de ses charmes :
La photo qui montre le mieux ses 3 yeux simples entre les antennes :
21:05 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (1)
Protection
Aujourd'hui je pars à Romilly armée jusqu'aux dents, ou plutôt jusqu'au vaporisateur. Certains arbres semblent vouloir faire comme l'année précédente, garder leur feuillage bien vert au moins jusqu'au milieu de l'hiver. Je pense en particulier à l'amandier-pêche et au Pseudocydonia. Mais ils ont beaucoup grandi et les protéger en hauteur et en largeur devient trop difficile. Pour l'arbousier j'ai pu accrocher le grillage dans des branches de saule mais ceux-là sont isolés. J'ai donc ressorti mon bidon d'amérisant.
09:52 Publié dans Animaux, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
29/10/2013
Papillons et libellules
C'était une journée magnifique à Romilly, douceur et plein soleil. Cela a fait sortir les insectes. J'ai vu un vulcain, c'est le papillon le plus abondant cette année, une grande libellule, une petite demoiselle rouge. Ils ne se sont jamais posés, du moins devant moi, et je n'ai pu les photographier.
Un Robert le Diable m'a accompagnée une bonne partie de l'après-midi. Par la suite je me suis rendu compte qu'ils étaient au moins deux. Ces papillons passent l'hiver sous forme adulte enfouis dans la végétation. En cette saison ils cherchent les fruits trop mûrs. Je me demande s'ils n'ont pas été attirés par les poires mordues par les gamins et que j'ai laissées sur place. Il est aussi resté longuement sur le frêne au niveau d'une fente de l'écorce. Cherchait-il à sucer la sève ?
Puis le vent a rabattu ses ailes pour nous montrer le C blanc caractéristique de Polygonia c-album :
Ras-le-bol du vent, il est parti sur la voiture. La voiture est sale mais comment peut-il en être autrement, le chemin n'est qu'une succession de trous remplis d'eau et de boue.
Il y avait beaucoup de petites demoiselles grises. En marchant vers la mare, j'ai soulevé une nuée d'une dizaine d'entre elles. Même en plein été je n'en ai jamais vu autant en même temps. Au retour vers la voiture, j'en ai trouvé une au bord du seau de pralin :
Elle a exploré tranquillement tout le tour du seau :
Que cherchait-elle ? Des minéraux ? Le fumier du pralin ? En partant je lui ai laissé le seau de pralin ouvert.
La mare est à un niveau très haut, deux marches d'accès sont sous l'eau. Cela ne peut venir de ce qu'il a plu ici, sans doute plus haut vers les sources de la Seine.
20:59 Publié dans odonates, papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
Actinidia kolomikta 'Dr Szymanowski'
09:41 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
28/10/2013
Inachis io, mon copain d'hibernation
Ces jours-ci je voyais chaque jour un vulcain rechercher vainement une fleur car il ne se posait jamais. Je n'ai plus assez de fleurs à Romilly en cette saison, je vais devoir faire un effort de recherche de fleurs pour les papillons en octobre. Il n'y a que les dernières roses et une tête de phlox.
La tempête nous a seulement frôlés mais cela a fait baisser les températures. Les papillons qui hivernent sous forme adulte vont chercher un coin pour passer l'hiver. A Veneux le paon du jour que je ne vois jamais dans le jardin car il y a trop d'ombre se réfugie chez moi en cas de grosse chaleur ou pour passer l'hiver. C'est mon papillon préféré, il y a une certaine intimité entre nous car il y en a un dans un garage presque tous les hivers. Mais cette année la porte de garage est cassée et reste ouverte en attendant l'entreprise qui doit la remplacer. Le garage favori du papillon est donc ouvert à tous vents. Est-ce la raison de ce qui s'est passé aujourd'hui ?
J'ai voulu faire un feu dans la cheminée pour retarder la mise en route du chauffage. Je venais juste d'allumer de la paille lorsque j'ai vu un papillon. Je l'ai attrapé de justesse, il allait griller. Je l'ai posé sur la table basse. Il était vivant mais sonné. Il ouvrait de temps à autre les ailes. Il était intact.
Au bout de 5 minutes il s'est envolé, un vol puissant et rapide, signe de son bon état de santé. Il est monté vers la mezzanine. Je l'ai retrouvé très haut sur une poutre.
Depuis maintenant 6 heures il n'en bouge plus. C'est trop haut pour que je puisse l'attraper et il est très bien là pour l'hiver. C'est fin octobre que ce papillon commence son hibernation et il semble qu'il soit bien décidé à passer l'hiver sur sa poutre. Ce n'est pas gênant, la mezzanine n'est actuellement fréquentée que par moi pour l'ordinateur. Comme ménage il n'y a à y faire que la poussière et les toiles d'araignées sur lesquelles je ne pourrai agir qu'à distance de mon beau dormeur mais il est assez puissant pour ne pas se laisser piéger.
23:57 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (1)
Fagus sylvatica var. tortuosa
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2009/01/15/verzy-vi...
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2009/01/13/la-foret...
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2009/01/17/faux-de-...
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2008/04/28/les-faux...
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2007/06/09/les-deux...
18:02 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
A Bayeux, un hêtre de conte de fées
Des photos d'un hêtre incroyable m'ont été envoyées par une amie normande. J'ai demandé à la photographe l'autorisation de vous les montrer (les images sont excellentes, si les visages sont flous c'est pour respecter l'anonymat des personnes qui nous permettent d'apprécier l'ampleur de la ramure).
Cet arbre est un monument qui nous fait entrer dans une autre dimension de la botanique. Bien sûr, c'est une création humaine et il ne peut vivre dans son état actuel que par les soins des hommes qui s'en occupent. On voit très bien les filins qui soutiennent ses branches. Si vous voulez voir l'ensemble du dispositif de soutien :
http://www.mairie-bayeux.fr/index.php?id=199
11:26 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (5)
Hovenia dulcis
C'est ma dernière acquisition fruitière. Il formera un bel arbre dont les pédoncules des fruits très sucrés seront à consommer lorsqu'ils tombent au sol en septembre. Il ne peut être planté à Veneux, il veut le plein soleil et un terrain humide. Il part donc mardi à Romilly.
Il est déjà beau bien qu'il commence à perdre ses feuilles. Il parait que son écorce aussi sera belle. On peut déjà en avoir une idée.
C'est sa couleur naturelle sur ce sujet très jeune. En surexposition on voit mieux les détails :
00:01 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (5)
27/10/2013
De quoi adoucir l'hiver
Nous, les oiseaux, nous n'avons pas peur de l'hiver. Ce sera le règne de l'abondance. Notre sponsor a acheté un nouveau support plein de mangeoires inaccessibles aux chats.
Il n'est pas question de fournir les cacahuètes dès maintenant, il fait encore 20° et il y a encore des fruits dans les arbres bien que le vent aujourd'hui fasse tout tomber. Il y aura d'autres mangeoires sur les grillages tout autour de la maison et des corbeilles de noisettes sur les arches pour les écureuils. La margarine pour les étourneaux sera sur une table éloignée, ils sont trop bruyants et font peur aux petits oiseaux.
Je cherche des solutions pour Romilly où je ne pourrai pas toujours aller si le temps est difficile. Je pense aux très grosses boules de graisses accrochées dans les arbres et à un distributeur de boulettes pour chiens et chats qui sera rempli de graines. C'est en plastique et cela n'a pas beaucoup de valeur mais je ne suis pas certaine qu'il ne sera pas volé.
14:45 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (3)
Ficus carica
Je ne suis pas douée pour la culture du figuier. J'en ai eu un à Veneux pendant des années :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2008/07/20/le-figui...
Il était devenu très grand, débordait de partout et ne donnait jamais le moindre fruit alors que j'en voyais dans plusieurs jardins de Veneux magnifiquement productifs. Il était devenu si encombrant que j'ai fini par l'abattre.
J'en ai un actuellement à Veneux, je l'ai rabattu récemment. C'est le même problème, il ne fructifie pas.
Alors j'ai tenté d'en planter à Romilly. Le premier a été dévoré. Le deuxième est mort probablement noyé, pas par la grande crue de cette année mais par une toute petite habituelle de moins d'une semaine. Pourtant à Marnay il y en a un à seulement quelques mètres du jardin botanique donc en zone inondable.
J'avais décidé de renoncer. Le figuier n'est pas pour moi. Mais on vient de m'en offrir un. Il est minuscule, n'a aucun nom de variété, je ne sais même pas s'il est unifère ou bifère. Je ne peux me résoudre à le jeter. Je l'ai planté dans un très grand pot
à l'abri des lapins, des chevreuils et de la montée des eaux. J'avais installé ce pot pour des plantes qui ne supportent pas l'eau. Je ne l'avais pas encore totalement rempli mais l'été dernier les petites consoudes bleues l'ont envahi. J'ai planté le figuier au milieu des consoudes qui ne peuvent lui faire que du bien.
J'ai lu qu'on peut cultiver un figuier en pot. Il sera peut-être un peu à l'étroit en largeur mais pas en hauteur, le pot est sans fond. Je crains surtout qu'il bascule le pot quand il sera grand.
01:22 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)