13/07/2013
Lysimachia punctata
J'ai plusieurs espèces de lysimaques, 2 plantées et 2 sauvages. La première fleurie est Lysimachia punctata. Je vois les premières fleurs le 3 juillet, soit avec 1 mois de retard comme toutes les autres plantes.
Mais cette fois il y a une surprise. En effet j'avais planté au pied du pêcher 'Pourpre de St Genis Laval' un cultivar à feuillage panaché 'Alexander'. Il avait fleuri pour la première fois en juin 2010.
La différence cette année, c'est qu'il y a derrière Alexander une grosse touffe de Lysimachia punctata à feuillage vert uni.
C'est sans doute le type qui est reparti. Il est légèrement plus haut. Je séparerai ces deux touffes cet automne.
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12/07/2013
Sorbaria, un restaurant réputé
Derrière la haie d'eupatoires, c'est la floraison blanche du Sorbaria sorbifolia :
En mai, il est en boutons :
En juin et juillet il est en fleurs,
il est alors survolé par de minuscules drones
et couvert d'une multitude de petits diptères et coléoptères qui s'enfoncent dans les fleurs, qui se bousculent, qui s'accouplent...
Il drageonne beaucoup et loin. Dans son pays d'origine il forme des taillis denses, étendus et impénétrables.
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11/07/2013
Deutzia 'Mont Rose'
19:38 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Deutzia scabra 'Candidissima'
Ce Deutzia scabra est dans mon jardin de Veneux depuis des années et j'ai perdu depuis longtemps son extrait de naissance. Il a les mêmes dimensions que le précédent mais il a des tiges plus arquées, les plus externes ploient jusqu'au sol à cause du poids des fleurs très doubles, si doubles qu'on ne voit plus d'étamines.
On pourrait penser qu'il s'agit de 'Plena'. Mais ce n'est pas lui car les boutons floraux et les pétales externes de Plena sont roses. Ses fleurs en pompons sont toujours très blanches, il s'agit probablement de Deutzia scabra 'Candidissima'. C'est la blancheur absolue de ses fleurs qui lui vaut son nom.
Il produit sans cesse de nouvelles tiges et je suis obligée d'en couper pour limiter son expansion. Il n'a pas les colorations d'automne de celui à fleurs simples.
03:09 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Deutzia scabra
Nous revenons là sur les floraisons de juin, la floraison de ces arbustes est maintenant presque terminée.
Ce Deutzia scabra était étiqueté 'Candidissima' mais je pense qu'il y a erreur, ou bien c'est le type qui a repris le dessus. En effet, il a des fleurs simples à 5 pétales et 10 à 50 étamines dorées alors que Candidissima a des fleurs doubles. Il mesure 3m de haut et de large.
Parure d'automne en novembre à Paris :
00:46 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
09/07/2013
Acer 'Red Flamingo'
Son nom peut prêter à confusion mais il n'a rien à voir avec le précédent, c'est une autre espèce. C'est un cultivar très récent de Acer conspicuum, un érable à écorce peau de serpent.
J'aurais dû le planter au printemps mais il y a eu les inondations et maintenant si je le mets en pleine terre à Romilly, je ne suis pas certaine de pouvoir l'arroser aussi souvent qu'il en a besoin. Il va rester en pot à Veneux et sera planté en automne, comme d'autres plantes que je n'ai pu installer à temps.
En cette saison son feuillage est assez sobre, feuilles vert sombre saupoudrées de blanc, mais les plus jeunes feuilles tachées de blanc et de rose tranchent sur ce feuillage sombre. Au printemps toutes les feuilles sont jeunes et il est étonnamment multicolore. Les tiges et pétioles sont rouge vif. A l'automne le feuillage se teinte d'orange.
23:53 Publié dans acer | Lien permanent | Commentaires (0)
Acer negundo 'Variegatum'
Deux mètres derrière Carnival, c'est un autre érable panaché. C'est aussi un petit érable mais qui cependant deviendra 2 fois plus grand. Lui aussi supporte bien le calcaire.
L'an dernier j'avais coupé une branche verte. Je le découvre cette année surmonté d'une branche verte puissante aussi haute que le reste du petit arbre alors que la partie panachée est très étalée.
Je devrai couper ce retour du type si je veux conserver le cultivar mais je vais bouturer cette partie verte. Si ça marche j'aurai un autre Acer negundo, tout vert celui-là.
Les jeunes feuilles sont vert moyen bordé de vert pâle. En vieillissant elles deviennent vert plus sombre bordé de blanc.
Il ne faut pas le confondre avec 'Flamingo', un autre cultivar de Acer negundo aux jeunes feuilles fortement teintées de rose alors que celles de 'Variegatum' peuvent l'être au printemps mais à peine.
17:50 Publié dans acer | Lien permanent | Commentaires (0)
Acer 'Carnival'
Hier j'ai mis 2 heures à défricher seulement 10 m2. C'est une zone où on trouve le poirier de Bollwiller, le Sorbaria sorbifolia qui a encore gagné 1m par drageonnement, deux érables panachés, des eupatoires indispensables pour le défilé de papillons qu'elles vont bientôt provoquer, quelques salicaires, une longue branche du saule pleureur qui court près du sol sur plusieurs mètres loin du reste de l'arbre. Je n'ai pas encore assez défriché pour voir pourquoi cette branche est toujours vivante dans ces conditions, peut-être une marcotte. Tout ça a été complètement envahi en deux mois par des orties faciles à arracher et surtout par la ronce bleue qui se faufile partout et forme un réseau inextricable entre ces plantes et leur grimpe dessus. Je dois couper au sécateur tige par tige.
Nous allons commencer par l'un des érables, l'Acer campestre 'Carnival'. L'érable champêtre est un petit érable de croissance lente. Celui-ci est vraiment très lumineux.
06:20 Publié dans acer | Lien permanent | Commentaires (3)
08/07/2013
Lythrum salicaria
D'habitude la salicaire fleurit dès le mois de juin mais elle a dû, comme les autres, s'adapter à l'absence de printemps et aux inondations. Les premières fleurs apparaissent, en même temps que celles de la reine des prés, et je crois qu'il y en aura beaucoup si je fais bien attention à la respecter lorsque je défriche.
Et c'est aussitôt la ruée : mouches, syrphes, abeilles, bourdons...
Et même, on se bouscule :
Ce qui m'a étonnée, c'est d'y voir un beau papillon Citron, en plein soleil, en pleine chaleur. Pour comprendre mon étonnement, il faut parler un peu du comportement de ce papillon différent des autres. C'est un papillon fréquent ici, c'était même le premier sorti en fin d'hiver. Univoltin, il naît vers juillet et vit 12 mois. Il subit donc les horreurs du gel en hiver. Ce n'est pas le seul, le Morio (devenu rare et donc protégé en Île de France) et le Paon du Jour en font autant mais en se mettant à l'abri pour ne pas geler. Le Paon du Jour ne se gêne pas pour passer l'hiver dans mon garage. Mais le Citron hiverne en plein air. Il ne cherche pas d'abri, à peine 3 feuilles mortes, 3 feuilles de lierre, totalement soumis au gel. Comment résiste-t-il ? Tout simplement en se fabriquant un antigel !
En pleine canicule d'été, il s'installe dans un endroit frais à l'ombre, et se met en diapause. C'est pourquoi j'étais étonnée de le voir en plein soleil alors qu'il faisait 30° à l'ombre.
20:07 Publié dans Animaux, flore locale, papillons | Lien permanent | Commentaires (1)
Symphyotrichum lanceolatum
ex Aster lanceolatus. Cet aster sauvage est très beau, toujours sain et dépasse le mètre en hauteur. Il peut former de beaux massifs si on le dégage des autres plantes sauvages. Originaire d'Amérique du Nord, il s'est naturalisé en Europe. Il est invasif dans certains départements et surtout en Belgique. Il est maintenant interdit de le planter en Wallonie. Mais il n'attend pas qu'on le plante.
A Romilly il commence à montrer son caractère envahissant, pour mon plus grand plaisir.
01:21 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (2)
07/07/2013
Callicarpa bodinieri
Le 30 juin Callicarpa bodinieri est en boutons, avec un peu de retard sur les autres années.
L'an dernier, pour la première fois, je lui ai mis de l'engrais. J'ai toujours dû le tuteurer pour l'empêcher de trop se diriger vers le sud. Mais cette fois il a fait une belle poussée de croissance et déborde dans l'allée. J'ai dû le soutenir plus sévèrement. Aujourd'hui beaucoup de fleurs sont ouvertes et il est survolé de toutes sortes de petites bestioles, c'est ce qui explique la pollinisation parfaite, pas une fleur qui ne donne un fruit.
On lit partout qu'il est indispensable d'en planter deux pour avoir des fruits. Le mien est tout seul, je n'en ai vu nulle part alentour ni plus loin et il se débrouille très bien tout seul pour fructifier. Les oiseaux ne touchent pas à ces fruits. Le 29 octobre 2007 :
A Romilly j'ai planté Callicarpa dichotoma à fruits blancs. Il a parfaitement supporté les inondations mais sa croissance est vraiment très lente. Il est vrai qu'adulte il est 2 fois plus petit que bodinieri.
19:30 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (4)
06/07/2013
Shipova ressuscité
Cette inondation monstrueuse qui a duré un mois sans répit a détruit beaucoup de plantes. Je les garde toutes parce que j'ai déjà vu le réveil de plantes apparemment mortes, sans feuilles depuis plus d'un an. Beaucoup ont résisté, certaines imprévues, plantes de terrain sec, de garrigue, rosiers, tous les fruitiers, romarin. Enfin d'autres semblent avoir été stimulées, argousier femelle, arbousier décimé par les chevreuils et maintenant magnifique, et le poirier de Bollwiller, celui que les anglais appellent Shipova. Je vous l'avais présenté en décembre 2011 lorsque je l'ai reçu :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2011/12/07/sorbopyr...
Je vous avais promis des photos au printemps mais il n'a jamais montré de feuilles, l'écorce du tronc a pris l'aspect de bois mort comme cela se devine sur les photos. Il est resté 18 mois sans le moindre signe de vie.
A Romilly je passe tout mon temps à nettoyer le terrain car l'inondation a profité aux mauvaises herbes qui sont réapparues partout, même dans les allées tondues. Hier j'ai nettoyé la zone de ce curieux poirier et j'ai eu une magnifique surprise.
Il a fait 2 tiges à partir de la zone de greffe et 2 tiges sous la greffe avec des feuilles moins épaisses.
Les flèches rouges montrent les tiges de x Sorbopyrus, entre les deux le tronc mort d'origine, les flèches noires les rejets de Pyrus :
Feuillage du Sorbopyrus :
Feuillage du Pyrus :
Que s'est-il passé ? Est-ce vraiment le stress de cette inondation prolongée qui a réveillé ses dernières forces de vie cachées dans les racines ? Je ne le saurai jamais.
Il me faut supprimer les rejets du porte-greffe, un Pyrus communis. Je vais les planter dans un pot à emmener à Veneux pour les arroser régulièrement. Ils n'auront pas de racines mais autrefois on multipliait les poiriers par semis (variété imprévisible) et par bouture.
20:32 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Youpi, j'ai des argouses !
Mes Hippophae rhamnoides ont non seulement bien supporté les inondations mais semblent avoir été stimulés. Le grand mâle s'est toujours bien porté, avait une bonne croissance et est maintenant plus beau que jamais. Le problème c'était la femelle qui végétait depuis plusieurs années et ne produisait pas. Non seulement elle a enfin démarré mais elle porte quelques fruits. Certes, il y en a très peu, je ne ferai même pas un mini-pot de confiture, mais c'est une promesse de récoltes futures. Elle se sent enfin bien dans ses racines, des racines qui enrichissent le sol par de grandes quantités d'azote, encore mieux parait-il que les fabacées.
Sur la première photo, les branches mortes ne sont pas à elle, elles sont situées 3m derrière, ce sont celles du forsythia du voisin, moins tolérant aux inondations.
J'ai promis des boutures du pied mâle. Je crois qu'elles vont prendre mais sans certitude pour l'instant. Je viens de lire que la méthode la plus efficace pour bouturer cet arbuste, c'est la bouture à l'eau en juin-juillet sur des branches herbacées ou semi-aoûtées. Dès demain je cueillerai 2 ou 3 branches pour les bouturer ainsi.
11:31 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
05/07/2013
Agapanthia villosoviridescens
C'est une très petite espèce d'Agapanthia. Petite mais quelles antennes ! On ne peut pas la louper. C'est une habituée du terrain de Romilly. Je vous l'avais déjà montrée en 2010 :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/05/18/agapanth...
Aujourd'hui celle-ci est calme, elle ne cherche pas à fuir.
22:39 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Amours
Encore une scène porno aujourd'hui à Romilly. Cela va faire plaisir à une de mes lectrices qui aime ça.
C'est curieux, les deux amants ne sont pas de la même taille. Je me demande même s'ils sont de la même espèce. L'amour a ses raisons que la raison ne connaît pas...
Les photos ont été prises à 14h. A 17h ils étaient toujours là.
21:19 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
04/07/2013
Les joies de la nature
A part les moustiques de l'Aube, la nature est belle et source de petites joies, surtout quand on la respecte. Aujourd'hui vers 17h je circulais dans une rue de Vulaines sur Seine, une rue fréquentée car elle dessert un supermarché et des petites villes le long de la Seine. Soudain 2 voitures ont pilé, la mienne et une autre voiture en face. C'était la traversée d'un écureuil, un tout jeune, hors passage pour piétons.
J'ai l'habitude de m'arrêter pour la traversée d'un chat ou d'un écureuil mais près de chez moi, dans une rue moins fréquentée. Il y a 40 ans, il était difficile de voir un écureuil. Ils étaient sans doute aussi nombreux mais très peureux. C'est alors que beaucoup de jeunes couples comme nous sont venus s'installer ici, à la campagne, ou la forêt, mais avec une ligne de train rapide pour Paris. L'ambiance a alors complètement changé. Plus personne ne les tire "pour faire un carton". Plus personne ne leur fait de mal, ils savent qu'ils peuvent traverser les rues, la voiture s'arrêtera, et l'hiver ils viennent réclamer la nourriture en s'installant devant une fenêtre.
Hier je suis allée à Romilly. Il était prévu de la pluie et j'espérais qu'elle empêcherait les moustiques de voler. Il a plu, parfois beaucoup, partout dans la région, sauf à Veneux, comme d'habitude. Pourquoi ? Est-ce la forêt qui fait peur aux nuages ? J'ai arrosé hier et je recommencerai ce soir. Je fais le tour du terrain en 4 jours. Mais à Romilly, quand il est prévu de la pluie, il pleut. Seul problème : les moustiques s'en foutent. J'avais donc mon équipement de cosmonaute. Cette fois je suis rentrée à la maison dans cet accoutrement jaune vif. Surprise, cela a fait peur au chat ! Il s'est précipité selon son habitude vers la voiture mais quand j'en suis sortie, il a vite reculé. Je n'ai eu droit au câlin qu'une fois déshabillée.
La pluie, c'est la fête des limaces et des escargots. J'y vois très peu de limaces. Les escargots sont très nombreux, de toutes tailles et de toutes couleurs. Les gros sont le plus souvent au sol, les petits grimpent jusqu'à 2m. Je ne fais aucun mal aux escargots. Si j'en vois un sur le trajet de la voiture ou dans une allée, je le déplace dans un massif.
Hier ils étaient tous de sortie et comme d'habitude les petits en haut et les gros en bas. Celui-là avait la tête cachée par une branche.
Mon APN a déclenché le flash. Est-ce cela qui lui a fait bouger la tête ? M'a-t-il regardée :
Et puis, l'humidité, cela vous dope et cela donne des idées coquines :
20:14 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (1)
Philadelphus
Je possède à Veneux depuis des années un seringat, Philadelphus coronarius. Il n'est pas planté dans la meilleure terre qui soit, il ne dépasse pas 1m50, mais il est délicieusement, j'ai presque envie de dire violemment, parfumé. Ses fleurs sont simples.
J'ai acheté 2 fois, chez 2 producteurs différents, un seringat à fleurs doubles 'Virginal', en fait un hybride. Ses fleurs sont belles mais il m'a déçue par la faiblesse de son parfum.
J'ai donc fait récemment des boutures de mon seringat de Veneux et je les ai plantées à Romilly. Cette année c'est leur première floraison. Les fleurs sont bien les mêmes mais l'arbuste a une allure totalement différente : de très longues tiges de 2m qui ploient sous le poids des fleurs :
00:30 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (7)
02/07/2013
Un joli village
Depuis quelques années je vous montre les magnifiques plantes du jardin botanique de Marnay sur Seine. Mais vous ai-je parlé du village ? Situé au bord de la route entre Nogent et Romilly, il mérite le détour. C'est un tout petit village de moins de 300 habitants, sans usine, sans immeuble, sans bruit, très peu de voitures y passent.
Dès qu'on quitte la grande route départementale, on se trouve sur une petite rue, on passe sur deux petits ponts à une seule voie qui enjambent un canal et une noue. La rue est bordée d'arbustes à fleurs, de rosiers.
Le village a le charme de ses maisons anciennes.
L'église est du 12è siècle.
Au bout du village, c'est la Seine.
Il y a des oies qui se prennent pour des chiens de garde.
Pour aller au jardin, on prend une rue à gauche, fleurie des deux côtés.
Le jardin n'est pas qu'une suite de plantes remarquables. Il y a de jolies scènes fleuries, romantiques ou touffues.
20:42 Publié dans Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0)
01/07/2013
Viburnum henryi
Cet arbuste est rare en culture. Il présente pourtant l'intérêt d'un feuillage persistant et d'une magnifique floraison. Quand il n'est pas en fleurs, son feuillage aux feuilles étroites fait sans doute davantage penser à un saule qu'à un viburnum. Ses longues branches horizontales et arquées lui font prendre beaucoup de place mais avec l'âge il lui arrive de prendre l'aspect d'un petit arbre.
A Marnay il fleurit dans une zone ombragée derrière la ronce odorante. Le 23 juin il commence à fleurir mais sans doute, comme les autres plantes, avec retard sur les dates habituelles.
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30/06/2013
Rosa mulliganii et ses fans
Rosa mulliganii est encore plus fleuri que lorsque je vous l'ai montré il y a une semaine. On ne voit presque plus le feuillage :
Le côté complètement à l'ombre est moins fleuri :
C'est pourtant à l'ombre que se précipitent les amateurs de pollen. Toutes les roses y ont leurs très petits coléoptères noirs :
Comme les fleurs de Rosa multiflora, celles de Rosa mulliganii ont les caractéristiques de la section Synstylae, styles soudés en colonne et étamines vidées de leur pollen qui se rabattent sur le pistil quand la fleur fane :
20:16 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
Rubus odoratus
Cette jolie ronce sans épines, et à grandes fleurs pour une ronce, est très décorative. Son feuillage aussi est très beau. Elle fleurit à Marnay dans une zone très ombragée :
J'en avais une variété à fleurs blanches à Trifouilly, en plein soleil et elle y fleurissait aussi bien. Elle m'avait été vendue sous ce nom et lui ressemble beaucoup mais je crois qu'il s'agit de Rubus parviflorus. Photographiée le 7 mai 2007 :
Étant donné sa tendance expansionniste, il est sans doute préférable de l'installer en bordure de bois où elle gênera moins de plantes. Je vais sans doute l'utiliser pour combattre la ronce bleue qui commence à m'ennuyer. Étant beaucoup plus grande, je pense qu'elle parviendra à l'étouffer.
01:44 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (3)
29/06/2013
Acantholimon ulicinum
Vous en avez ras-le-bol de ce rocher tout nu au milieu de votre rocaille et de la tristesse de la rocaille en hiver. J'ai ce qu'il vous faut : Acantholimon ulicinum.
Il se présente sous forme d'un ravissant tapis vert ou bleu-vert, dense et uniforme, qui dévale les rochers. Le 23 juin 2013 il est couvert de fleurettes rose vif :
Pour la suite, je reprends des photos d'il y a 5 ans. Le 4 juillet 2008 les fleurs sont devenues rose très pâle :
Le 25 septembre 2008 il y a encore des traces des fleurs fanées qui seraient facilement enlevées :
Tout le reste de l'année ces beaux coussins verts aux feuilles très fines persisteront. C'est en réalité un arbuste. Il pousse dans les éboulis rocailleux des montagnes d'Albanie, Grèce, Turquie entre 1200 et 3000m.
18:43 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
28/06/2013
Actinidia, les femelles
Les fleurs femelles des actinidias ont des étamines, souvent aussi belles que celles des fleurs mâles et on pourrait les croire fertiles mais ce n'est pas le cas. Ce qui nous permet de reconnaître le sexe d'une fleur, c'est la disposition des étamines. Sur les fleurs mâles les étamines sont au centre de la fleur formant, quand elles sont nombreuses comme chez deliciosa ou chinensis, un gros pompon. Les étamines des fleurs femelles sont repoussées en périphérie, en couronne autour d'un gros pistil avec un gros ovaire d'où émergent styles et stigmates.
Actinidia deliciosa aux fleurs blanches devenant jaunes en vieillissant et étamines jaunes :
Actinidia melanandra aux fleurs blanches et restant blanches avec des étamines noires :
Actinidia kolomikta :
22:01 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Actinidia kolomikta, le mâle
21:05 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Actinidia chinensis, le mâle
15:22 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Encore des fruits
Hier matin un colis est arrivé d'Allemagne livré par la poste qui l'a pris en charge à son arrivée en France. L'organisation du colis était superbe. Toutes les plantes étaient calées et attachées entre elles et aux parois du paquet, rien n'aurait pu bouger même en cas de chute importante. Les prix, de 6,95 à 11,95€ (+TVA 7%) étaient bas pour des plantes de cette taille et de cette maturité car presque tous porteurs de fruits. Wildobstzucht fait maintenant partie de mes fournisseurs de confiance.
Le colis contenait : 3 actinidias, un amélanchier spicata, un goji, une framboise noire. Les plantes mesurent 1m à 1m40 comme on peut le voir à côté du clivia qui se trouve dans un très grand et haut pot.
Les actinidias sont 3 cultivars différents de Actinidia kolomikta, des femelles. J'ai un mâle depuis plusieurs années. Le mâle est couramment vendu pour l'aspect décoratif de son feuillage, supposé plus coloré que celui des femelles. Mais c'est une plante fruitière, je ne veux pas me contenter de l'aspect décoratif, d'autant plus que cette année, sans doute à cause de l'absence quasi totale de soleil, il s'est très peu coloré. Sur la photo, c'est lui qui surplombe les autres plantes, s'accroche sur l'arceau, cherche à grimper sur le grand sureau d'Arménie et sur le pyracantha et envoie de nouvelles branches dans toutes les directions. Le harem de ce puissant mâle ne sera planté qu'à l'automne à cause du sable qui dessèche même les fosses de bonne terre et qui m'a fait perdre 2 femelles précédemment plantées malgré des arrosages réguliers. Mais je vais pouvoir goûter les fruits dès la fin de l'été, la plus petite porte déjà 2 fruits, la plus grande en porte 21.
Amelanchier spicata porte quelques fruits :
La framboise noire, Rubus occidentalis 'Black Jewel' porte 2 petites grappes de fruits :
Lycium barbarum 'Korean Big' est le seul à ne pas porter de fruits mais il fleurit plus tard que les précédents.
07:04 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (4)
27/06/2013
Baie de mai, baie de juin
On l'appelle habituellement baie de mai, c'est Lonicera caerulea. Le nom baie de mai est donné à la variété kamtschatica. Mais cette année je me moque de lui parce que ses fruits sont mûrs à la fin du mois de juin. Je ne peux le lui reprocher, toutes mes plantes ont 1 mois de retard cette année.
Le premier a été planté à l'automne 2009. Cette année c'est son 4è printemps de floraison et c'est pourtant sa première fructification.
Il a bien apprécié les inondations et il a pris un développement explosif jusqu'à envahir un nashi. Je vais laisser faire. Le nashi est un arbre et à hauteur du lonicera il n'y a que le tronc et 2 branches qui restent en plein soleil, cela ne peut donc le gêner.
Il m'avait réservé une surprise : des fruits bleu-noir, groupés par deux
L'explication de cette soudaine productivité n'était pas loin. On dit qu'il ne sont pas auto-fertiles et qu'il faut en planter deux. J'en avais planté un autre en même temps que lui, 'Maistar', le seul cultivar qu'on trouvait facilement à l'époque. Mais Maistar ne grandissait pas, ne fleurissait pas. Et, est-il lui aussi amateur d'inondations, il a brutalement démarré et fleuri cette année. Lui aussi a des fruits groupés par deux, deux fois plus gros, et plus nombreux malgré sa plus petite taille. Je vois une explication : le grand a pu lui donner beaucoup de pollen et lui très peu étant donné leur différence de taille.
Voici les fruits sur papier millimétré : le fruit de Maistar mesure 2cm, il est 2 fois plus grand que celui du Lonicera commun.
Les fruits des deux arbustes ont le même goût. Ils sont très parfumés, un peu sucrés, un peu acides, vraiment très bons.
Devant le refus de grandir de Maistar, j'ai planté au printemps deux autres, des très jeunes plants encore minuscules qui, j'espère, fleuriront l'an prochain, 'Blue Velvet' et 'Tomishka'.
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/04/12/baie-de-...
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2013/01/31/lonicera...
21:52 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Rhus typhina 'Dissecta'
Le sumac de Virginie est planté dans tant de jardins qu'il en devient banal. Mais celui de Marnay est plus original avec son feuillage lacinié très gracieux et très dense. Pour le reste il ne diffère pas de l'arbre type. Très drageonnant, il a été mené sur plusieurs tronc et c'est ce qui explique son étonnante largeur. A cette époque on peut voir les fleurs de l'année vertes et les fruits de l'année précédente qui de rouges sont devenus presque noirs. Il a été planté en 1999.
Il est très rustique et il tolère le calcaire.
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26/06/2013
Les curieux fruits de Orlaya grandiflora
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25/06/2013
Digitalis purpurea alba ? Non lutea
J'ai cherché pendant des heures pour lui donner un nom. Et je ne vois pas d'autre nom que Digitalis purpurea alba. Ce qui la rend difficile à reconnaître, c'est sa très petite taille. Si c'est bien elle, je vois deux explications : c'est un semis récent, la plante considérée comme bisannuelle vit 2 à 3 ans et peut mettre un an à atteindre sa taille maximale et d'autre part elle s'est semée dans un sol totalement inculte fait de graviers sans la moindre trace de terre ou d'humus.
J'en ai trouvé une colonie tout au fond du parking du jardin botanique de Marnay sur Seine, à 1m de la terre normale du jardin, dans une zone faite pour le stationnement des voitures et où presque rien n'arrive à pousser.
J'ai pris une plantule, très petite mais déjà fleurie, dans le but de la planter à Romilly. Il m'était impossible de creuser ce sol de graviers très tassés. J'ai tiré doucement et elle est venue facilement car elle n'avait pu accrocher efficacement ses racines. Une très longue racine principale courait horizontalement puis avait pu s'enfoncer un peu. Cette extrémité verticale est venue couverte de craie, toujours pas de terre. Je lui ai fait faire 70 km seulement protégée par des feuilles mortes humides. Je l'ai plantée aussitôt dans un pot de bonne terre. Deux jours plus tard elle est en pleine forme. C'est ici que j'ai pu faire des photos plus précises.
Le 23 juin, fleurs encore fermées :
Le 25 juin :
J'ai emmené le pot à l'ombre. La première fleur en bas est restée ouverte, la deuxième s'est refermée en rabattant le bas de sa corolle :
Je vais amener le pot à Romilly mais sans lui faire subir le traumatisme d'une nouvelle transplantation. J'espère qu'elle va se semer abondamment comme elle semble savoir le faire.
P.S. François a raison, c'est la petite Digitalis lutea dont les fleurs sont plus près du blanc que du jaune. Cela explique sa petite taille, aggravée ici par le sol qui ne peut la nourrir, et l'aspect étonnamment velu de ses fleurs. C'est tout bon : elle vit plus longtemps et se ressème beaucoup.
http://www.florealpes.com/fiche_digitalejaune.php
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